FR3048041A1 - Double embrayage a rattrapage d'usure, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un double embrayage (1) à rattrapage d'usure, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un plateau de réaction (4), un premier et un second disques de friction (5a, 5b), un premier et un second plateau de pression (3a, 3b) actionnés respectivement par un premier et un second diaphragme (9a, 9b), un couvercle fixe (6), des premiers moyens de détection et de rattrapage d'usure montés entre le premier diaphragme (9a) et le couvercle fixe (6), et des seconds moyens de détection et de rattrapage d'usure montés entre le second diaphragme (9b) et le second plateau de pression (3b).

Description

Double embrayage à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile

La présente invention concerne un double embrayage à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile.

Un dispositif d’embrayage comporte classiquement un plateau de réaction, un plateau de pression mobile et un disque de friction monté entre lesdits plateaux de réaction et de pression. Le mouvement du plateau de pression est commandé par un diaphragme, lui-même commandé par une butée d’embrayage.

Le plateau de pression est ainsi mobile entre une position d’embrayage dans laquelle le disque de friction est serré entre lesdits plateaux de pression et de réaction, et une position de débrayage dans laquelle le disque de friction est libéré. L’utilisation du dispositif d’embrayage provoque une usure des garnitures du disque de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position du plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou par rapport au plateau de réaction, générant une variation de l’effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course de la butée d’embrayage. On rappelle que le point de léchage est la position à partir de laquelle un couple peut être transmis au travers du dispositif d’embrayage.

Un dispositif d’embrayage à rattrapage d’usure est connu du document FR 2 780 119. Ce dispositif comporte un couvercle à l’intérieur duquel est monté un plateau de pression destiné à venir en appui sur un disque de friction, un diaphragme intercalé entre le couvercle et le plateau de pression, servant à l’actionnement du plateau de pression entre une position totalement embrayée dans laquelle le dit plateau de pression est poussé contre le disque de friction, et une position totalement débrayée dans laquelle ledit plateau de pression est écarté du disque de friction par l’intermédiaire de moyens de rappel du plateau de pression.

Des moyens de rattrapage de l’usure du disque de friction sont intercalés entre le diaphragme et le plateau de pression, et comprennent au moins un organe de rattrapage mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le diaphragme et le plateau de pression et compenser l’usure du disque de friction en fonction de la position angulaire de la rampe par rapport à la contre-rampe.

Le dispositif comporte en outre des moyens de détection de l’usure aptes à autoriser le déplacement de l’organe de rattrapage mobile en cas d’usure du disque de friction et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile, dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression.

Le dispositif comporte enfin un organe presseur venant contraindre les rampes desdits organes mobiles contre les contre-rampes associées, l’organe presseur étant apte à coopérer avec une butée fixe, de manière à libérer lesdits organes mobiles lorsqu’une usure du disque de friction est détectée. L’organe de rattrapage mobile est sollicité à l’aide d’un ressort, de façon à rattraper le jeu entre celui-ci et l’organe presseur, lorsque ledit organe de rattrapage mobile est libéré par l’organe presseur et par le diaphragme. Par ailleurs, l’organe de détection mobile est sollicité par un autre ressort de façon à rattraper le jeu entre celui-ci et l’organe presseur, lorsque ledit organe de détection mobile est libéré par l’organe presseur et par le diaphragme.

En fonctionnement, l’ensemble est soumis, de façon alternée, à des phases successives d’embrayage et de débrayage.

En phase d’embrayage, le diaphragme appuie sur le plateau de pression, par l’intermédiaire de l’organe de rattrapage de jeu. En phase de débrayage, le plateau de pression est rappelé vers sa position de débrayage, par l’intermédiaire de moyens de rappel prenant généralement la forme de languettes élastiquement déformables.

Lorsque le disque de friction n’est pas usé et que les contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction ne sont pas usés, l’organe presseur maintient constamment l’organe de détection et l’organe de rattrapage en appui sur le disque de pression : lesdits organes sont immobilisés.

En cas d’usure, l’organe presseur vient en appui sur la butée et un jeu se crée entre l’organe presseur et l’organe de détection. Comme ce dernier est contraint par un ressort, il est déplacé de façon à combler le jeu précité. En position embrayée, l’effort appliqué par le diaphragme sur l’organe de rattrapage empêche le déplacement de ce dernier, par appui et frottement sur le plateau de pression. Ensuite, lorsque le diaphragme est déplacé dans sa position débrayée, les languettes de rappel du plateau de pression tendent à plaquer le plateau de pression contre l’organe de rattrapage de jeu, et l’organe de rattrapage de jeu contre le diaphragme. L’effort exercé par les languettes de rappel est relativement faible de façon à autoriser, malgré les frottements en jeu, un déplacement de l’organe de rattrapage de jeu, sous l’effet de la contrainte appliquée par le ressort correspondant. Ce déplacement permet de rattraper le jeu entre l’organe presseur et l’organe de rattrapage. On rattrape ainsi l’usure du plateau de friction ainsi que l’usure des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés.

Un tel fonctionnement nécessite notamment l’utilisation de moyens de rappel du plateau de pression exerçant des efforts relativement faibles, pour permettre le déplacement de l’organe de rattrapage malgré les frottements en jeu. Ceci nuit au fonctionnement car de tels moyens de rappel peuvent transmettre des vibrations axiales et générer des phénomènes de pompage du plateau de pression.

Afin de remédier à cet inconvénient, la demande de brevet FR 3 009 592, au nom de la Demanderesse, propose un dispositif d’embrayage à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile, comportant un plateau de pression destiné à venir en appui sur un disque de friction du dispositif d’embrayage, un diaphragme servant à l’actionnement du plateau de pression entre une position totalement embrayée dans laquelle ledit plateau de pression est poussé contre le disque de friction, et une position totalement débrayée dans laquelle ledit plateau de pression est écarté du disque de friction par l’intermédiaire de moyens de rappel du plateau de pression. Le dispositif d’embrayage comprend un mécanisme de rattrapage d’usure comportant : - des moyens de rattrapage de l’usure du disque de friction étant intercalés entre le diaphragme et le plateau de pression, lesdits moyens de rattrapage d’usure comportant au moins un organe de rattrapage mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le diaphragme et le plateau de pression et compenser l’usure du disque de friction en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe, - des moyens de détection de l’usure aptes à autoriser le déplacement dudit organe de rattrapage mobile en cas d’usure du disque de friction et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile, dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage mobile et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du plateau de pression, - au moins un organe presseur venant contraindre au moins la rampe de l’organe de détection contre la contre-rampe associée, l’organe presseur étant apte à coopérer avec une butée fixe de manière à libérer lesdits organes mobiles lorsqu’une usure du disque de friction est détectée, - l’organe de rattrapage mobile étant sollicité de façon à se déplacer lorsque ledit organe de rattrapage mobile est libéré par le diaphragme, - l’organe de détection mobile étant sollicité de façon à se déplacer et rattraper, au moins en partie, le jeu entre celui-ci et l’organe presseur, lorsque ledit organe de détection mobile est libéré par l’organe presseur et par le diaphragme.

De plus, le diaphragme libère l’organe de détection mobile et empêche le déplacement de l’organe de rattrapage mobile, en position totalement embrayée, et le diaphragme libère l’organe de rattrapage mobile et empêche le déplacement de l’organe de détection mobile, en position totalement débrayée, le diaphragme venant toujours en appui sur l’un au moins desdits organes mobiles entre ses positions totalement embrayée et totalement débrayée.

De cette manière, les moyens de rappel du plateau de pression peuvent exercer un effort important, cet effort étant repris par l’organe de rattrapage mobile puis par le diaphragme, ou par l’organe de détection mobile puis par le diaphragme, en fonction de la position du diaphragme. En effet, lors de leurs déplacements, lesdits organes mobiles ne sont pas soumis à l’effort exercé par les moyens de rappel du plateau de pression et il est donc possible de solliciter aisément leur déplacement, en cas d’usure.

Comme indiqué précédemment, le fait de disposer de moyens de rappel du plateau de pression exerçant un effort important, tels par exemple que des languettes ressorts ayant une forte raideur, permet de limiter la transmission des vibrations axiales et d’éviter les phénomènes de pompage du plateau de pression. L’organe de détection mobile et l’organe de rattrapage mobile sont sollicités par des organes élastiques, par exemple des ressorts de traction.

En particulier, au moins un premier ressort de traction s’étendant circonférentiellement est monté entre l’organe de détection et le plateau de pression, ou entre l’organe de détection et un couvercle couplé en rotation au plateau de pression. Des seconds ressorts de traction s’étendant circonférentiellement sont montés entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage. Ces seconds ressorts assurent la fonction de motorisation de l’organe de rattrapage par rapport à l’organe de détection.

La demande de brevet FR 3 009 592 applique également de tels moyens de rattrapage d’usure à un double embrayage.

On rappelle qu’un double embrayage permet notamment de coupler alternativement l’arbre du moteur du véhicule avec deux arbres coaxiaux d’entrée d’une boîte de vitesses, qui peut être du type robotisée.

Ainsi, un double embrayage permet de changer de rapport de vitesses tout en maintenant la transmission d’un couple moteur aux roues du véhicule. En effet, les deux embrayages sont associés respectivement à des rapports de vitesses pairs et impairs. Lors d’un changement de rapport de vitesses, un premier embrayage est débrayé alors que le second embrayage est embrayé, si bien que le couple moteur est transféré progressivement du premier au second embrayage.

Chaque embrayage comprend un mécanisme comportant un diaphragme destiné à coopérer avec un plateau de pression solidaire en rotation du couvercle et de l’arbre du moteur. Chaque diaphragme est déplaçable au moyen d’une butée d’embrayage correspondante, entre une position de repos et une position active. Selon le type d’embrayage, la position active du diaphragme correspond à un couplage ou à un découplage des arbres du moteur et de la boîte de vitesses et la position de repos du diaphragme correspond à un découplage ou un couplage de ces arbres. On parle alors respectivement d’embrayage normalement ouvert et d’embrayage normalement fermé.

Pour des raisons de sécurité, l’un au moins des embrayages est du type normalement ouvert.

La butée d’embrayage est commandée par un actionneur piloté par un calculateur électronique afin d’exercer une force prédéterminée sur le diaphragme et de le déplacer sur une distance donnée.

Le plateau de pression de chaque embrayage, sollicité par le diaphragme correspondant, est destiné à serrer un disque de friction sur un plateau de réaction correspondant. Un plateau de réaction peut être prévu pour chaque embrayage. En variante, on utilise un seul plateau de réaction commun aux deux embrayages, monté entre les deux disques de friction.

Chaque disque de friction est lié en rotation à un arbre d’entrée de la boîte de vitesses et chaque plateau de réaction est par exemple solidaire en rotation d’un volant lié à l’arbre moteur. Ainsi, le serrage d’un disque de friction entre les plateaux de pression et de réaction correspondants permet la transmission d’un couple entre l’arbre moteur et l’arbre de la boîte de vitesses associés.

Comme précédemment, l’utilisation des embrayages provoque une usure des garnitures de friction des disques de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position de chaque plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou au plateau de réaction, générant une variation de l’effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course à la butée d’embrayage. Dans ce cas, le point de léchage est la position à partir de laquelle une partie du couple du moteur est transmis à l’arbre de la boîte de vitesses lors de la fermeture de l’embrayage.

De manière générale, une telle usure est plus présente au niveau du disque de friction et des plateaux de pression et de réaction appartenant au premier embrayage, c’est-à-dire à l’embrayage associé aux rapports de vitesses impairs. Ainsi, lorsque le double embrayage ne comporte qu’un seul mécanisme de rattrapage d’usure selon l’invention, celui-ci forme de préférence une partie du premier embrayage. Bien entendu, le double embrayage selon l’invention peut comporter à la fois des mécanismes de rattrapage d’usure équipant le premier embrayage et un mécanisme équipant le second embrayage.

La demande de brevet FR 3 009 592 divulgue en particulier l’utilisation d’un premier mécanisme de rattrapage d’usure équipant le premier embrayage et un second mécanisme de rattrapage d’usure équipant le second embrayage. L’organe de rattrapage du premier mécanisme de rattrapage d’usure comporte une patte engagée dans une encoche de l’organe de détection correspondant, de façon à limiter le déplacement angulaire de l’organe de rattrapage par rapport à l’organe de détection.

Par ailleurs, un premier ressort de traction est monté entre l’organe de détection et le couvercle mobile et un second ressort de traction est monté entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage, dans des zones distinctes de la patte de butée et de l’encoche correspondante. L’invention propose une alternative simple, efficace et peu onéreuse à une telle structure. A cet effet, elle propose un double embrayage à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile, comportant : - au moins un plateau de réaction destiné à être couplé en rotation à un arbre menant, autour d’un axe de rotation, - un premier et un second disques de friction portant des garnitures de friction, destinés à être couplés respectivement à un premier et un second arbre mené, - un premier et un second plateau de pression actionnés respectivement par un premier et un second diaphragme de façon à serrer ou libérer le premier et le second disque de friction sur le plateau de réaction, le premier plateau de pression étant relié fixement à un couvercle mobile en translation par rapport au plateau de réaction, et étant actionné par appui du premier diaphragme sur le couvercle mobile, - un couvercle fixe, fixé au plateau de réaction et logeant le second plateau de pression, le second disque de friction et/ou le second diaphragme, - des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure, aptes à rattraper l’usure du premier disque de friction, et comportant : des premiers moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le premier diaphragme et le couvercle fixe, lesdits premiers moyens de rattrapage d’usure comportant au moins un organe de rattrapage mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du couvercle fixe, de façon à ajuster la distance entre le premier diaphragme et le couvercle fixe et compenser l’usure correspondante en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe, des premiers moyens de détection de l’usure aptes à autoriser le déplacement dudit organe de rattrapage mobile en cas d’usure et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits premiers moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile, dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage mobile et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du couvercle fixe, au moins un premier organe presseur venant contraindre au moins la rampe de l’organe de détection contre la contre-rampe associée, le premier organe presseur étant apte à coopérer avec une butée fixe de manière à libérer l’organe de détection lorsqu’une usure est détectée, l’organe de rattrapage mobile étant sollicité de façon à se déplacer lorsque ledit organe de rattrapage mobile est libéré par le premier diaphragme, l’organe de détection mobile étant sollicité par un organe élastique de façon à se déplacer et à rattraper, au moins en partie, le jeu entre celui-ci et le premier organe presseur, lorsque ledit organe de détection mobile est libéré par l’organe presseur et par le premier diaphragme, caractérisé en ce que l’organe de détection comporte au moins une patte apte à venir en appui sur au moins une butée correspondante de l’organe de rattrapage mobile de façon à limiter le déplacement de l’organe de détection par rapport à l’organe de rattrapage mobile, l’organe élastique sollicitant ledit organe de détection étant fixé ou accroché, à une extrémité, à ladite patte de l’organe de détection.

La patte de l’organe de détection assure ainsi à la fois la fonction de butée, de manière à limiter le débattement relatif de l’organe de détection par rapport à l’organe de rattrapage mobile, en vue d’éviter toute surcompensation d’usure du premier disque de friction, et la fonction de fixation ou d’accrochage de l’organe élastique.

Le double embrayage peut également comporter des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure, aptes à rattraper l’usure du second disque de friction et comportant : des seconds moyens de rattrapage d’usure intercalés entre le second diaphragme et le second plateau de pression, lesdits seconds moyens de rattrapage d’usure comportant au moins un organe de rattrapage mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du second plateau de pression, de façon à ajuster la distance entre le second diaphragme et le second plateau de pression et compenser l’usure correspondante en fonction de la position de la rampe par rapport à la contre-rampe, des seconds moyens de détection de l’usure aptes à autoriser le déplacement dudit organe de rattrapage mobile en cas d’usure et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits seconds moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile, dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage mobile et comportant une rampe coopérant avec une contre-rampe tournée du côté du second plateau de pression, au moins un second organe presseur venant contraindre au moins la rampe de l’organe de détection contre la contre-rampe associée, le second organe presseur étant apte à coopérer avec une butée fixe de manière à libérer l’organe de détection correspondant lorsqu’une usure est détectée, l’organe de rattrapage mobile étant sollicité de façon à se déplacer lorsque ledit organe de rattrapage mobile est libéré par le second diaphragme, l’organe de détection mobile étant sollicité par un organe élastique, de façon à se déplacer et à rattraper, au moins en partie, le jeu entre celui-ci et l’organe presseur, lorsque ledit organe de détection mobile est libéré par le second organe presseur et par le second diaphragme, l’organe de détection comportant au moins une patte apte à venir en appui sur au moins une butée correspondante de l’organe de rattrapage mobile de façon à limiter le déplacement de l’organe de détection par rapport à l’organe de rattrapage mobile, l’organe élastique sollicitant ledit organe de détection étant fixé ou accroché, à une extrémité, à ladite patte de l’organe de détection.

Comme précédemment, la patte de l’organe de détection des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure assure ainsi à la fois la fonction de butée, de manière à limiter le débattement relatif de l’organe de détection par rapport à l’organe de rattrapage mobile, en vue d’éviter toute surcompensation d’usure du second disque de friction, et la fonction de fixation ou d’accrochage de l’organe élastique.

La patte de l’organe de détection des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure peut traverser une encoche de l’organe de rattrapage correspondant, ladite patte étant apte à venir en butée contre les bords de ladite encoche.

La largeur de l’encoche, c’est-à-dire la distance entre les bords latéraux de l’encoche, d’une part, et la largeur de la patte, d’autre part, définissent ainsi le débattement possible entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage.

Ladite encoche peut déboucher du côté du couvercle fixe ou du second plateau de pression. De cette manière, le moyen de rattrapage d’usure est compact axialement.

La patte peut être intercalée axialement entre l’organe de rattrapage mobile et la contre-rampe du couvercle fixe ou du plateau de pression. L’organe de rattrapage notamment étant maintenu en appui contre le couvercle fixe ou le second plateau de pression en fonctionnement, on évite ainsi que la patte correspondante puisse s’échapper de son encoche, par exemple sous l’effet des vibrations. Par ailleurs, une telle encoche ne vient pas perturber l’appui du diaphragme sur l’organe de rattrapage, à l’opposé de l’encoche. On assure ainsi un appui uniforme du diaphragme due l’organe de rattrapage. L’encoche peut être disposée angulairement entre deux rampes consécutives de l’organe de rattrapage mobile. L’organe de détection peut être apte à pivoter autour d’un axe par rapport à l’organe de rattrapage d’usure, la patte de l’organe de détection limitant le débattement angulaire de l’organe de détection par rapport à l’organe de rattrapage d’usure à un angle inférieur à 5°.

Un tel débattement est suffisant pour assurer le fonctionnement des moyens de détection et de rattrapage d’usure, tout en évitant la surcompensation de l’usure du disque de friction. L’organe élastique sollicitant l’organe de détection des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure peut comporter une extrémité formée par un fil en forme de crochet, engagée dans une rainure ou une encoche de la patte de l’organe de détection correspondant. L’accrochage peut ainsi être réalisé simplement et rapidement lors du montage du double embrayage. Bien entendu, les dimensions de la rainure ou de l’encoche sont adaptées au diamètre du fil de l’organe élastique. L’organe de rattrapage mobile et l’organe de détection des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure peuvent comporter chacun une partie annulaire comportant les rampes correspondantes, la partie annulaire de l’organe de détection étant située radialement à l’extérieur de la partie annulaire de l’organe de rattrapage, la patte de l’organe de détection s’étendant radialement vers l’intérieur depuis la partie annulaire de l’organe de détection, l’extrémité libre de ladite patte étant située radialement à l’intérieur de la partie annulaire de l’organe de rattrapage, l’organe élastique sollicitant l’organe de détection correspondant étant fixé à ladite extrémité libre de la patte.

On notera que les plateaux de pression, le plateau de réaction, les disques de friction, les diaphragmes, les organes de détection, les organes de rattrapage d’usure, le couvercle fixe et/ou le couvercle mobile peuvent être annulaires et sensiblement coaxiaux.

Le double embrayage peut comporter un organe de centrage fixé sur le couvercle fixe ou venant de matière avec celui-ci, ledit organe de centrage comportant une surface de guidage cylindrique ou en portion de cylindre, l’organe de détection des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure étant annulaire et comportant au moins trois pattes, s’étendant radialement et venant en appui sur la surface de centrage de l’organe de centrage, de façon à assurer le centrage de l’organe de détection.

On garantit ainsi le bon positionnement de l’organe de détection par rapport au premier diaphragme, de façon à ce que ce dernier exerce un effort correctement réparti sur l’organe de détection. L’organe élastique sollicitant l’organe de détection des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure peut être apte à prendre radialement appui sur la surface de centrage située radialement à l’extérieur dudit organe élastique.

La surface de centrage permet donc également de maintenir l’organe élastique en fonctionnement, lorsque celui-ci est soumis à des efforts centrifuges importants. L’organe de centrage permet alors de réaliser à la fois la fonction de centrage de l’organe de détection et également la fonction d’appui de l’organe élastique. Le coût et la complexité du double embrayage sont donc réduits. L’organe de centrage peut comporter au moins un rebord ou une patte s’étendant axialement et situé radialement à l’intérieur de l’organe élastique, ledit organe élastique étant apte à prendre radialement appui sur ledit rebord ou ladite patte radialement interne.

Dans le cas où l’organe élastique est un ressort droit par exemple, celui-ci cherche à retrouver sa forme rectiligne lorsqu’il n’est pas soumis à des efforts centrifuges importants. Dans un tel cas, il est nécessaire de limiter la déformation du ressort afin que celui-ci soit maintenu dans une position courbe par exemple. L’organe élastique est ainsi maintenu dans un espace annulaire délimité entre la surface de centrage radialement externe et les rebords ou pattes précitées, radialement interne. De tels rebords ou pattes peuvent être remplacés par une surface cylindrique par exemple, située radialement à l’intérieur de l’organe élastique et assurant la même fonction. L’organe élastique sollicitant l’organe de détection des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure peut comporter une extrémité fixée à l’organe de centrage et une extrémité fixée à l’une des pattes de l’organe de détection. L’organe de centrage assure donc également la fonction d’accrochage de l’organe élastique. L’organe de centrage peut comporter des pattes ou des zones en saillie s’étendant radialement vers l’extérieur, de préférence au moins trois pattes ou zones en saillie, l’organe de rattrapage mobile des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure étant destiné à venir prendre appui contre lesdites pattes ou lesdites zone en saillie, de façon à réaliser un centrage dudit organe de rattrapage. L’organe de centrage permet ainsi d’assurer à la fois le centrage de l’organe de détection correspondant et le centrage de l’organe de rattrapage correspondant.

Lesdites pattes ou zones en saillie peuvent présenter une extrémité radialement interne arrondie destinée à former un appui ponctuel ou quasi ponctuel sur l’organe de rattrapage correspondant. On améliore ainsi la qualité du centrage réalisé.

Le double embrayage peut comporter un organe de butée relié au second organe presseur, l’organe de butée étant conçu pour écarter le second organe presseur de l’organe de détection et/ou de l’organe de rattrapage correspondant en cas d’usure, l’organe de butée comportant une première extrémité reliée au second organe presseur et une seconde extrémité apte à venir axialement en appui contre une surface de référence formée sur l’organe de centrage. L’organe de centrage assure alors à la fois la fonction de centrage de l’organe de détection et la fonction de référence axiale pour l’organe de butée. L’organe de centrage et le couvercle fixe peuvent comporter chacun au moins un trou de passage de l’organe de butée, ledit trou de l’organe de centrage étant entouré d’un rebord s’étendant axialement et dont l’extrémité libre forme ladite surface de référence, la seconde extrémité de l’organe de butée comportant une tête élargie apte à venir en appui sur l’extrémité libre dudit rebord de l’organe de centrage.

Le premier diaphragme peut comporter une partie annulaire à partir de laquelle des doigts s’étendent radialement vers l’intérieur, l’organe de centrage comportant des pattes, de préférence au moins trois pattes, s’étendant axialement entre les doigts du premier diaphragme.

Lesdites pattes de l’organe de centrage peuvent ainsi assurer le centrage du premier diaphragme. Le centrage du premier diaphragme permet d’assurer le bon positionnement de ce dernier par rapport à la butée d’embrayage et améliorer ainsi le fonctionnement du double embrayage.

Le double embrayage selon l’invention peut également comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l’organe de centrage est soudé au couvercle ou vient de matière avec celui-ci. - l’extrémité de chaque patte de centrage présente une partie s’étendant axialement dans laquelle est formée un godron ou zone en saillie de façon à former un appui ponctuel ou quasi ponctuel sur la surface de centrage, l’organe de centrage est fixé à l’aide de rivets sur le couvercle fixe, - l’organe de centrage comporte une partie plane annulaire s’étendant radialement et venant en appui sur le couvercle fixe, l’organe de centrage comportant en outre un rebord cylindrique formant la surface de centrage, ledit rebord s’étendant axialement depuis la partie plane annulaire, - l’organe de butée est relié au second organe presseur dans une zone située entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage correspondant, de préférence à mi-distance entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage. De cette manière, on limite l’effet de basculement de l’organe presseur, un tel basculement ayant une influence sur les positions des zones d’appui réelles de l’organe presseur sur l’organe de détection et/ou sur l’organe de rattrapage. La caractéristique précitée permet ainsi de maîtriser la position desdits organes mobiles, de façon à garantir le bon fonctionnement des moyens de détection et de rattrapage d’usure correspondants, - le premier diaphragme ou le second diaphragme libère l’organe de détection mobile correspondant et empêche le déplacement de l’organe de rattrapage mobile correspondant, en position totalement embrayée, et en ce que le premier diaphragme ou second diaphragme libère l’organe de rattrapage mobile correspondant et empêche le déplacement de l’organe de détection mobile correspondant, en position totalement débrayée, le premier diaphragme ou le second diaphragme venant toujours en appui sur l’un au moins desdits organes mobiles entre ses positions totalement embrayée et totalement débrayée, - chaque organe de détection mobile se présente sous la forme d’un anneau comportant une extrémité apte à servir à l’appui du diaphragme correspondant et une extrémité comprenant au moins une rampe s’étendant circonférentiellement, coopérant avec la contre-rampe associée du côté du couvercle fixe ou du second plateau de pression, - chaque organe de rattrapage mobile se présente sous la forme d’un anneau comportant une extrémité apte à servir à l’appui du diaphragme correspondant et une extrémité comportant au moins une rampe s’étendant circonférentiellement, coopérant avec la contre-rampe associée tournée du côté du couvercle fixe ou du second plateau de pression, - l’organe de rattrapage mobile et l’organe de détection mobile sont concentriques, - l’organe presseur comporte au moins une languette élastique dont une extrémité est apte à venir en appui sur l’organe de détection mobile ou sur l’organe de rattrapage mobile correspondant, - un organe de butée est relié à chaque organe presseur, l’organe de butée étant conçu pour écarter l’organe presseur de l’organe de détection et/ou de l’organe de rattrapage en cas d’usure, l’organe de butée étant relié à l’organe presseur dans une zone située entre l’organe de détection et de l’organe de rattrapage, de préférence à mi-distance entre l’organe de détection et de l’organe de rattrapage, - le premier plateau de pression est rappelé vers sa position débrayée, à l’opposé du plateau de réaction, par des premiers moyens de rappel élastique, tels par exemple que des premières languettes élastiques de rappel montées entre le premier plateau de pression et le plateau de réaction, - le second plateau de pression est rappelé vers sa position débrayée, à l’opposé du plateau de réaction, par des seconds moyens de rappel élastique, tels par exemple que des secondes languettes élastiques de rappel montées entre le second plateau de pression et le plateau de réaction, - lesdites languettes élastiques assurent le couplage en rotation du plateau de réaction avec les plateaux de pression, - le premier embrayage est du type normalement ouvert, - le second embrayage est du type normalement ouvert, - le double embrayage comporte un seul plateau de réaction servant à l’appui du premier disque de friction et du second disque de friction, - le double embrayage comporte un couvercle mobile relié fixement au premier plateau de pression et actionné par basculement du premier diaphragme, - le premier diaphragme se présente sous la forme d’une tôle annulaire élastique et est monté basculant autour de zones d’appui du couvercle mobile, - le second diaphragme se présente sous la forme d’une tôle annulaire élastique dont la périphérie radialement externe est montée basculante par rapport au couvercle fixe, - un organe élastique maintient la périphérie radialement externe du second diaphragme en appui sur le couvercle fixe, - le couvercle fixe comporte des brides radiales servant à la fixation sur le plateau de réaction, raccordées à une partie annulaire entourant, au moins en partie, le second plateau de pression, le second disque de friction et/ou le second diaphragme, ladite partie annulaire du couvercle fixe étant prolongée par une partie annulaire s’étendant radialement vers l’intérieur, - la contre-rampe est ménagée sur la partie radiale du couvercle fixe, - le couvercle mobile comporte une partie radialement externe s’étendant depuis le premier plateau de pression et entourant en partie le couvercle fixe, prolongée par une partie s’étendant radialement vers l’intérieur et servant à l’appui du premier diaphragme, - l’angle des rampes desdits organes mobiles et de la contre-rampe associée est compris entre 2 et 20°, - l’organe de détection est situé radialement à l’extérieur de l’organe de rattrapage d’usure correspondant, - un premier organe élastique, tel par exemple qu’un ressort de traction s’étendant circonférentiellement, est monté entre l’organe de détection correspondant, d’une part, et le couvercle fixe ou le second plateau de pression, d’autre part, - un second organe élastique, tel par exemple qu’un ressort en forme d’épingle, est monté entre chaque organe de détection et l’organe de rattrapage correspondant, - le premier organe élastique exerce un effort tangentiel ou circonférentiel supérieur à l’effort tangentiel ou circonférentiel exercé par le second organe élastique, - la longueur du premier organe élastique est importante, de façon à pouvoir solliciter le déplacement de l’organe de détection sur une grande plage angulaire, par exemple de l’ordre de 120°, - chaque organe presseur se présente sous la forme d’une languette élastique exerçant un effort axial, - l’organe presseur est fixé au couvercle fixe à une première extrémité, et est apte à venir en appui, à une seconde extrémité, sur l’organe de détection et sur l’organe de rattrapage d’usure correspondants, par exemple sur les premiers organes de détection et de rattrapage mobiles, de façon à contraindre les rampes en appui sur la contre-rampe, - l’organe presseur est fixé au plateau de pression à une première extrémité, et est apte à venir en appui, à une seconde extrémité, sur l’organe de détection et sur l’organe de rattrapage d’usure correspondants, par exemple sur les seconds organes de détection et de rattrapage mobiles, de façon à contraindre les rampes en appui sur la contre-rampe, - un organe de butée est fixé sur la seconde extrémité de ladite languette élastique, - l’organe de butée comporte une première extrémité fixée, par exemple par rivetage, radialement entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage d’usure correspondant, de préférence radialement à mi-distance entre lesdits organes mobiles, et une seconde extrémité cylindrique formant une tête élargie de plus grande dimension que le reste du plot et définissant un épaulement, - la tête élargie du plot de butée est apte à venir en appui sur une surface radiale du couvercle mobile, du couvercle fixe ou de l’élément de centrage, - la tête élargie du plot de butée est destinée à venir en appui sur la surface radiale correspondante lorsque le déplacement du plateau de pression correspondant est important, c’est-à-dire lorsqu’il existe une usure importante des garnitures du disque de friction et/ou des contre-matériaux du plateau de pression et du plateau de réaction associés, - l’organe de détection et l’organe de rattrapage comportent au moins une zone dans laquelle ils sont écartés radialement l’un de l’autre, - l’organe de détection et l’organe de rattrapage ont, en vue de face, une forme générale circulaire avec au moins une zone pourvue de renflements dans laquelle lesdits organes sont localement écartés l’un de l’autre dans la direction radiale, l’organe presseur venant appuyer sur les extrémités correspondantes des organes mobiles au niveau de ladite zone, - l’organe presseur exerce un effort presseur réparti entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage et la composante axiale de cet effort suivant l’axe X peut être appliquée sur un rayon d’application situé entre l’organe de détection et l’organe de rattrapage, - l’organe de rattrapage mobile et l’organe de détection mobile sont concentriques, - l’organe de détection et l’organe de rattrapage, de forme générale circulaire, comprennent au moins une zone pourvue de renflements dans laquelle lesdits organes mobiles sont localement écartés l’un de l’autre dans la direction radiale, l’organe presseur venant appuyer sur les extrémités correspondantes des organes mobiles au niveau de ladite zone pourvue de renflements, - l’extrémité de l’organe de butée qui est reliée à l’organe presseur est logée dans ladite zone pourvue de renflements. L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée, en perspective, du double embrayage, - la figure 2 est une vue en coupe axiale du double embrayage, - la figure 3 est une demi-vue en coupe axiale d’une partie du double embrayage, - la figure 4 est une vue en perspective avec écorché partiel, du double embrayage, - la figure 5 est une vue en perspective d’une partie du double embrayage, - les figures 6, 7 et 8 sont des vues de détail du double embrayage, en perspective, - la figure 9 est une vue de détail, illustrant notamment l’organe de détection et l’organe de rattrapage d’usure équipant le premier embrayage, -la figure 10 est une vue de détail et en coupe axiale, d’une partie du double embrayage, - la figure 11 est une vue en perspective de l’organe de centrage, -la figure 12 est une vue de face illustrant une partie des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure ainsi que l’organe de centrage, -la figure 13 est une vue en perspective illustrant une partie des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure ainsi que le second plateau de pression, - la figure 14 est une vue de détail, en perspective, d’une partie des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure ainsi que le second plateau de pression, - la figure 15 est une vue de détail, en coupe, d’une partie des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure ainsi que le second plateau de pression, -les figures 16 à 19 sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du premier embrayage, en l’absence d’usure, - les figures 20 à 27 sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du premier embrayage, en cas d’usure, - les figures 28 à 31 sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du second embrayage, en l’absence d’usure, - les figures 32 à 39 sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du second embrayage, en cas d’usure.

Les figures représentent un double embrayage 1 à rattrapage d’usure selon une forme de réalisation de l’invention. Celui-ci est destiné à coupler un moteur avec un premier et un second arbre d’entrée d’une boîte de vitesses (non représentés). L’axe du double embrayage est référencé X. Le double embrayage 1 comporte des premier et second embrayages 2a, 2b (également appelés mécanismes d'embrayage) de passage de rapports de parités différentes.

Le premier embrayage 2a comporte un premier plateau de pression 3a et un plateau de réaction 4 entre lesquels s’étend un premier disque de friction 5a. Le premier plateau de pression 3a est couplé en rotation au plateau de réaction 4 et est mobile en translation par rapport à celui-ci, entre une position embrayée et une position débrayée, dans lesquelles il serre le premier disque de friction 5a sur le plateau de réaction 4, ou respectivement libère le premier disque de friction 5a.

Le plateau de réaction 4 est fixé sur un couvercle 6 appelé couvercle fixe, lui-même destiné à être couplé à l’arbre du moteur. Le premier disque de friction 5a est destiné à être couplé au premier arbre d’entrée de la boîte de vitesses. Ainsi, en position embrayée du premier embrayage 2a, l’arbre du moteur est couplé au premier arbre d’entrée de la boîte de vitesses.

Le premier plateau de pression 3a est fixé sur un couvercle 7 mobile en translation par rapport au plateau de réaction 4 et au couvercle fixe 6, et s’étendant vers l’avant. Des premières languettes élastiques de rappel 8a sont montées entre le premier plateau de pression 3a et le plateau de réaction 4.

Le premier embrayage 2a comporte de plus un premier diaphragme 9a se présentant sous la forme d’une tôle annulaire élastique, et est monté basculant autour de zones d’appui 10 du couvercle mobile 7.

La commande du premier embrayage 2a se fait classiquement au moyen d’une première butée d’embrayage (non représentée) coopérant avec la périphérie radialement interne du premier diaphragme 9a. Le premier diaphragme 9a forme un levier transmettant la force appliquée par la première butée de commande au premier plateau de pression 3a, par l’intermédiaire du couvercle mobile 7.

Afin de permettre le serrage efficace du premier disque de friction 3a, le premier diaphragme 9a est pré-chargé au repos. Sans cette pré-charge, le premier diaphragme 9a serait, au repos, dans un état d’élasticité requérant un début de course de la première butée de commande relativement important pour appliquer un effort de serrage efficace sur le premier disque de friction 3a. Lorsque la première butée d’embrayage est actionnée, elle équilibre la pré-charge du premier diaphragme 9a avant de commencer le serrage du premier disque de friction 3a. La pré-charge du premier diaphragme 9a permet de réduire la course d'approche de la première butée d'embrayage afin de serrer le premier disque de friction 3a, et d’avoir toujours un effort de pré-charge minimum, par exemple sur le roulement à billes de la premier butée d'embrayage et sur le roulement à billes qui supporte le double embrayage 1. On augmente ainsi la durée de vie desdits roulements et on limite les vibrations du double embrayage 1.

Le premier embrayage 2a est du type normalement ouvert. La position de repos du premier diaphragme 9a correspond donc à un état débrayé du premier d’embrayage 2a. Le premier diaphragme 9a présente de préférence une portion du type rondelle de Belleville permettant de rappeler le premier diaphragme 9a vers sa position de repos.

En position de repos du premier diaphragme 9a, c’est-à-dire lorsque la première butée n’exerce pas ou peu d’effort sur le premier diaphragme 9a, le premier diaphragme 9a n’exerce donc pas (ou peu) d’effort sur le premier plateau de pression 3a. Le premier plateau de pression 3a est écarté du plateau de réaction 4 par l’intermédiaire des languettes élastiques 8a, de manière à libérer le premier disque de friction 5a.

Le second embrayage 2b comporte un second plateau de pression 3b, et un second disque de friction 5b s’étendant radialement entre le plateau de réaction 4 et le second plateau de pression 3b. Le même plateau de réaction 4 est ainsi utilisé pour les deux embrayages 2a, 2b, chaque disque de friction 5a, 5b étant disposé du côté de l’une des deux faces radiales d’appui du plateau de réaction 4. Des secondes languettes élastiques de rappel 8b sont montées entre le second plateau de pression 3b et le plateau de réaction 4.

Le second plateau de pression 3b est couplé en rotation au plateau de réaction 4 et est mobile en translation par rapport à celui-ci, entre une position embrayée et une position débrayée, dans lesquelles il serre le second disque de friction 5b sur le plateau de réaction 4, ou respectivement libère le second disque de friction 5b.

Le second disque de friction 5b est couplé au second arbre d’entrée de la boîte de vitesses. Ainsi, en position embrayée du second embrayage 2b, l’arbre du moteur est couplé au second arbre d’entrée de la boîte de vitesses.

Le second embrayage 2b comporte en outre un second diaphragme 9b se présentant sous la forme d’une tôle annulaire élastique dont la périphérie radialement externe est montée basculante par rapport au couvercle fixe. Un organe élastique ou rondelle 11 maintient la périphérie radialement externe du second diaphragme en appui 12 sur le couvercle fixe 6 (figure 4). L’appui 12 peut être réalisé à l’aide d’une bague ou tore métallique. En variante, cet appui est réalisé directement par des parties en saillie du couvercle fixe 6.

La commande du second embrayage 2b se fait classiquement au moyen d’une seconde butée d’embrayage (non représentée) coopérant avec la périphérie radialement interne du second diaphragme 9b, par l’intermédiaire d’un organe de transmission d’effort (non représenté). Le second diaphragme 9b forme un levier transmettant la force appliquée par la seconde butée d’embrayage au second plateau de pression 3b, afin de permettre le serrage efficace du second disque de friction 5b.

Le second embrayage 2b est également du type normalement ouvert. En position de repos du second diaphragme 9b, c’est-à-dire lorsque la seconde butée de commande n’exerce pas ou peu d’effort sur le second diaphragme 9b, le second diaphragme 9b n’exerce pas (ou peu) d’effort sur le second plateau de pression 3b. Le second plateau de pression 3b est écarté du plateau de réaction 4 par l’intermédiaire des languettes élastiques 8b, de manière à libérer le second disque de friction 3b.

Le couvercle fixe 6 comporte, de l’arrière vers l’avant, des brides radiales 6a servant à la fixation sur le plateau de réaction 4, raccordées à une partie annulaire 6b entourant, au moins en partie, le second plateau de pression 3b, le second disque de friction 5b et/ou le second diaphragme 9b. Ladite partie annulaire 6b est prolongée par une partie annulaire 6c s’étendant radialement vers l’intérieur.

Par ailleurs, le couvercle mobile 7 comporte une partie radialement externe 7a s’étendant vers l’avant depuis le premier plateau de pression 3a et entourant en partie le couvercle fixe 6, prolongée à l’avant par une partie 7b s’étendant radialement vers l’intérieur et servant à l’appui 10 du premier diaphragme 9a.

Afin de compenser l’usure du premier disque de friction 5a, du premier plateau de pression 3a et/ou du plateau de réaction 4, le premier embrayage 2a est équipé de premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure.

Les premiers moyens de rattrapage et de détection d’usure équipant le premier embrayage 2a sont intercalés axialement entre le couvercle fixe 6 et le premier diaphragme 9a, plus précisément intercalés axialement entre la partie radiale 6c du couvercle fixe 6 et le premier diaphragme 9a.

Les premiers moyens de rattrapage et de détection d’usure comportent un premier organe de rattrapage mobile 13a se présentant sous la forme d’un anneau comportant une extrémité contre laquelle le premier diaphragme 9a est apte à venir en appui, et une extrémité comportant au moins une rampe 14a s’étendant circonférentiellement, coopérant avec une contre-rampe 15a associée ménagée directement sur la partie radiale 6c du couvercle fixe 6 (voir figure 3 par exemple). Bien entendu, la contre-rampe 15a peut être formée par une pièce indépendante et fixée sur le couvercle fixe 6.

Les premiers moyens de rattrapage et de détection d’usure comportent également un premier organe de détection mobile 16a se présentant sous la forme d’un anneau ayant une extrémité contre laquelle le premier diaphragme 9a est apte à venir en appui, et une extrémité comportant au moins une rampe 17a s’étendant circonférentiellement, coopérant avec la contre-rampe 15a de la partie radiale 6c du couvercle fixe 6 (voir figure 6 par exemple). A titre d’exemple, l’angle des rampes 14a, 17a desdits organes mobiles 13a, 16a et de la contre-rampe 15a du couvercle fixe 6 est compris entre 2 et 20°.

Les deux organes mobiles 13a, 16a sont concentriques et séparés l’un de l’autre, le premier organe de détection 16a étant situé radialement à l’extérieur du premier organe de rattrapage d’usure 13a. En variante, les positions respectives desdits organes mobiles 13a, 16a peuvent être inversées. On notera toutefois que la possibilité d’inversion des organes mobiles 13a, 16a est liée à l’architecture interne du mécanisme.

Comme cela est mieux visible aux figures 8 à 10, l’organe de détection 16a comporte des pattes de centrage 26a, par exemple au nombre de trois, qui s’étendent radialement vers l’intérieur en traversant radialement des encoches 27a formées dans l’organe de rattrapage d’usure 13a. Chaque patte de centrage 26a comporte à son extrémité libre une forme de crochet ou de U, dans laquelle est ménagé un godron 28 ou une zone en saillie. Les encoches 27a sont disposées angulairement entre deux rampes consécutives de l’organe de rattrapage mobile 13a.

La patte 26a est intercalée suivant l’axe X entre l’organe de rattrapage mobile 13a et la contre-rampe 15a du couvercle fixe 6.

Des moyens de centrage assurent le bon positionnement des organes mobiles 13a, 16a.

En particulier, les moyens de centrage comportent un organe de centrage 29 annulaire, mieux visible à la figure 11 et comportant une zone plane 29a s’étendant radialement et en appui sur la partie radiale 6c du couvercle fixe 6. Ladite zone plane 29a comporte à sa périphérie radialement interne des premières pattes ou lobes 29b s’étendant radialement vers l’intérieur et comportant des trous servant au passage de rivets 30 permettant la fixation de l’organe de centrage 29 sur le couvercle fixe 6.

Ladite zone plane 29a comporte en outre à sa périphérie radialement interne des secondes pattes ou lobes 29c s’étendant radialement vers l’intérieur et comportant des trous servant à la fixation de pions 31 permettant le centrage du second diaphragme 9b (Figures 1, 2 et 11). En particulier, les pions de centrage 31 s’étendent entre les doigts du second diaphragme 9b.

Ladite zone plane 29a comporte de plus à sa périphérie radialement interne des troisième pattes ou lobes 29d (Figures 8 et 11) s’étendant radialement vers l’intérieur et comportant des trous entourés d’un rebord ou d’une cheminée cylindrique 29e s’étendant axialement et dont l’extrémité libre forme une surface de référence radiale 29f dont la position est connue et fixe par rapport au couvercle fixe 6.

Des pattes 29g sont repliées depuis la périphérie radialement interne de la zone annulaire plane 29a et s’étendent axialement à l’opposé du couvercle fixe 6.

Un rebord cylindrique 29h s’étend axialement depuis la périphérie radialement externe de la zone annulaire plane. La surface radialement interne 29i du rebord cylindrique 29h forme une surface de guidage. Les pattes de centrage 26a de l’organe de détection 16a, en particulier les godrons 28 desdites pattes 26a, sont aptes à prendre appui sur la surface de centrage 29i précitée, de manière à assurer le centrage de l’organe de détection 16a par rapport au couvercle fixe 6.

Ce rebord 29h peut également permettre l’accrochage d’une extrémité de chaque organe élastique 18a.

Des pattes 29j (Figures 7 et 11), par exemple au nombre de trois, s’étendent radialement vers l’extérieur depuis la périphérie radialement externe de la zone plane 29a de l’organe de centrage 29. Les extrémités libres des pattes 29j sont courbes ou arrondies et viennent en appui sur la surface interne de l’organe de rattrapage 13a de manière à réaliser son centrage par rapport au couvercle fixe 6.

Par ailleurs, des pattes 29k, par exemple au nombre de trois, s’étendent axialement depuis la périphérie radialement externe de la zone plane 29a, au-delà du rebord cylindrique 29h. Ces pattes 29k sont engagées entre des doigts du premier diaphragme 9a, de manière à réaliser son centrage par rapport au couvercle fixe 6.

Selon une variante non représentée, l’organe de centrage 29 est soudé au couvercle fixe 6 ou vient de matière avec celui-ci.

Des premiers organes élastiques 18a, tels par exemple que des ressorts de traction droits ou courbes, sont montés entre le premier organe de détection 16a et le couvercle fixe 6.

Plus particulièrement, les premiers organes élastiques 18a sont des ressorts de traction hélicoïdaux formés d’un fil et comportant une extrémité 18’a en forme de crochet, accrochée à l’organe de centrage 29, et une extrémité 18”a en forme de crochet, accrochée aux pattes de centrage 26a de l’organe de détection 16a.

Chaque extrémité 18’a est engagée dans une encoche 29I (figure 11 ) formée dans le rebord 29h et débouchant circonférentiellement. Par ailleurs, chaque extrémité 18”a est engagée dans une encoche 26’a (figures 8 et 9) de la patte 26a correspondante.

Les organes élastiques 18a sont aptes à prendre appui sur la surface de centrage 29i du rebord cylindrique radialement externe 29h, lorsque les organes élastiques 18a sont soumis à des efforts centrifuges. Les organes élastiques 18a sont également aptes à prendre appui sur les pattes 29g lorsqu’ils tendent à reprendre une forme rectiligne. En d’autres termes, les organes élastiques 18a sont maintenus radialement dans l’espace annulaire formé entre le rebord cylindrique 29h et les pattes 29g.

Des seconds organes élastiques 19a, tels par exemple que des ressorts en forme d’épingle, sont montés entre le premier organe de détection 16a et le premier organe de rattrapage 13a.

La longueur de chaque premier ressort 18a est importante, de façon à pouvoir solliciter le déplacement du premier organe de détection 16a sur une grande plage angulaire (par exemple de l’ordre de 120°).

Le premier embrayage 2a comporte également au moins un premier organe presseur 20a (figures 1 et 2) se présentant sous la forme d’une languette élastique exerçant un effort axial. Ladite languette 20a est fixée au couvercle fixe 6, dans une première zone, et est apte à venir en appui, à une seconde extrémité, sur le premier organe de détection 16a et éventuellement sur le premier organe de rattrapage d’usure 13a, de façon à les contraindre en appui sur la partie radiale 6c du couvercle fixe 6.

Un plot de butée 21a est fixé sur une seconde zone de ladite languette 20a. Le plot de butée 21a comporte en particulier une première extrémité fixée, par exemple par rivetage, radialement entre le premier organe de détection 16a et le premier organe de rattrapage d’usure 13a, de préférence radialement à mi-distance entre lesdits organes mobiles 13a, 16a, et une seconde extrémité cylindrique 23a (figures 2 et 4) formant une tête élargie de plus grande dimension que le reste du plot 21a et définissant un épaulement. Le plot 21a traverse un trou du couvercle mobile 7 et est apte à venir en appui sur une surface de fond radiale formée par un lamage 24 ménagé dans le couvercle mobile 7.

En particulier, la tête élargie 23a du plot de butée 21a est destinée à venir en appui sur la surface de fond du lamage 24 lorsque le déplacement du premier plateau de pression 3a est important, c’est-à-dire lorsqu’il existe une usure importante des garnitures du premier disque de friction 5a et/ou des contre-matériaux du premier plateau de pression 3a et du plateau de réaction 4.

Afin de permettre la fixation de la première extrémité 22a du plot 21a sur la languette 20a radialement entre les organes mobiles 13a, 16a, ceux-ci peuvent comporter au moins une zone 25 dans laquelle ils sont écartés l’un de l’autre, comme illustré aux figures 1 et 5. Les organes mobiles 13a, 16a ont ainsi, en vue de face, une forme générale circulaire avec au moins une zone 25 pourvue de renflements dans laquelle les organes mobiles 13a, 16a sont localement écartés l’un de l’autre dans la direction radiale, la seconde zone de la languette 20a venant appuyer sur les extrémités secondaires correspondantes des organes mobiles 13a, 16a au niveau de l’une des zones 25.

Le fonctionnement des premiers moyens de détection et rattrapage d’usure va maintenant être décrit en référence aux figures 16 à 27. On notera que, sur ces figures, l’organe de centrage 29 n’est pas représenté.

Comme cela est illustré schématiquement aux figures 16 à 19, les premiers moyens de rattrapage et de détection d’usure sont inopérants lorsque les garnitures du premier disque de friction 5a ne sont pas ou peu usées et que les contre-matériaux du premier plateau de pression 3a et du plateau de réaction 4 associé ne sont pas usés, par exemple lorsque l’usure axiale cumulée est inférieure à 0,05 mm.

Comme illustré à la figure 16, en position totalement embrayée et en l’absence d’usure, le premier diaphragme 9a vient en appui sur le premier organe de rattrapage 13a, de façon à repousser le premier plateau de pression 3a à l’encontre des languettes élastiques de rappel 8a. Le premier plateau de pression 3a et le plateau de réaction correspondant 4 (axialement fixe) enserrent alors le premier disque de friction 5a portant les garnitures. Dans cette position, la tête 23a du plot de butée 21a affleure la surface de fond du lamage 24 du couvercle mobile 7.

En outre, dans cette position, la patte 26a est en appui sur un premier bord 32a de l’encoche 27a de l’organe de rattrapage 13a, comme cela est visible à la figure 17.

Par ailleurs, comme illustré à la figure 18, en position totalement débrayée et en l’absence d’usure, le premier diaphragme 9a vient en appui sur le premier organe de détection 16a, un jeu étant créé entre le premier diaphragme 9a et l’extrémité correspondante du premier organe de rattrapage 13a.

En position totalement débrayée et en l’absence d’usure, la patte 26a reste en appui sur le premier bord 32a de l’encoche 27a de l’organe de rattrapage 13a, comme cela est visible à la figure 19.

On constate ainsi que, en l’absence d’usure prononcée, la seconde zone de la languette élastique 20a et/ou le premier diaphragme 9a maintient le premier organe de détection 16a et le premier organe de rattrapage 13a en appui sur le couvercle fixe 6, quelle que soit la phase de fonctionnement du premier embrayage 2a (embrayage/débrayage). Dans ce cas, le couple résistant généré par le frottement entre lesdits organes 13a, 16a et le couvercle fixe 6 est supérieur au couple exercé par les ressorts 18a, 19a. Lesdits organes 13a, 16a sont donc immobilisés en rotation par rapport au couvercle fixe 6, quelle que soit la phase de fonctionnement du premier embrayage 2a.

Les figures 20 à 27 illustrent le cas où les garnitures du premier disque de friction 5a (ou encore les contre-matériaux du premier plateau de pression 3a et du plateau de réaction 4) présentent une usure importante, qu’il est nécessaire de rattraper afin d’éviter un disfonctionnement du premier embrayage 2a.

Dans ce cas, comme illustré à la figure 20, la tête 23a du plot de butée 21a vient en appui sur la surface de fond du lamage 24 du couvercle mobile 7, en position totalement embrayée, de sorte que la seconde zone de la languette élastique 20a se décolle de l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de détection 16a. Un jeu j1 se forme donc entre ladite extrémité secondaire du premier organe de détection 16a et la seconde zone de la languette 20a. C’est ainsi notamment qu’il peut exister un jeu axial entre le premier organe presseur 20a et l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de rattrapage d’usure 13a, alors même que le premier organe presseur 20a est en appui sur l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de détection 16b.

Il est possible dans certains cas que l’extrémité du premier organe de détection 16a et l’extrémité secondaire du premier organe de détection 16a soient confondues. De même, il est possible que l’extrémité du premier organe de rattrapage 13a et l’extrémité secondaire du premier organe de rattrapage 13a soient confondues.

Le premier organe de détection 16a, qui n’est alors plus soumis à un effort axial, est entraîné en rotation par les premiers organes élastiques 18a, de façon à combler au moins partiellement le jeu j1 (figure 22). Lors de cette rotation, le second organe élastique 19a est contraint. Le sens de rotation de l’organe de détection 16a par rapport à l’organe de rattrapage 13a est représenté par une flèche R1 sur la figure 23.

La rotation du premier organe de détection 16a est par exemple stoppée lorsque l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de détection 16a vient à nouveau en appui sur la seconde zone de la languette 20a ou lorsque la patte 26a vient en appui sur le bord 33a (opposé au bord 32a) de l’encoche 27a de l’organe de rattrapage 13a, comme illustré à la figure 23.

On notera que, durant cette phase, le premier organe de rattrapage 13a est maintenu en appui sur le couvercle fixe 6 par le premier diaphragme 9a. Il est donc immobilisé en rotation par rapport au couvercle fixe 6.

Lors de la phase de débrayage suivante, le premier diaphragme 9a transfère son appui du premier organe de rattrapage 13a vers le premier organe de détection 16a. Les figures 24 à 27 sont des vues illustrant les positions de ces éléments lors d’un tel transfert. Lors d’un tel débrayage, le premier plateau de pression 3a est écarté du plateau de réaction 4 par l’intermédiaire des languettes de rappel correspondantes 8a, de manière à libérer le premier disque de friction 5a.

Comme illustré aux figures 24 et 25, lorsque le premier diaphragme 9a est en position totalement débrayée, il libère totalement le premier organe de rattrapage 13a. Dans cette position, le premier organe de détection 16a est maintenu fixe en rotation par appui sur le premier diaphragme 9a et sur le couvercle fixe 6. Par ailleurs, la tête 23a du plot de butée 21a est écartée de la surface de fond du lamage 24 du couvercle mobile 7 et la seconde zone de la languette mobile 20a est écartée d’un jeu j2 par rapport à l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de rattrapage 13a.

Le premier organe de rattrapage 13a, contraint par le second organe élastique 19a, est donc entraîné en rotation comme illustré aux figures 26 et 27, de manière à combler tout ou partie du jeu j2 entre ledit premier organe de rattrapage 13a et la languette 20a. Le sens de rotation de l’organe de rattrapage 13a par rapport à l’organe de détection 16a est représenté par une flèche R2 à la figure 27.

La rotation du premier organe de rattrapage 13a est par exemple stoppée lorsque l’extrémité secondaire correspondante du premier organe de rattrapage 13a vient à nouveau en appui sur la seconde zone de la languette 20a ou lorsque la patte 26a vient en appui sur le bord 32a de l’encoche 27a de l’organe de rattrapage 13a, comme illustré à la figure 27.

Le pivotement du premier organe de rattrapage 13a et du premier organe de détection 16a par rapport au couvercle fixe 6 permet, par l’intermédiaire des rampes 14a, 17a et de la contre-rampe 15a, d’augmenter la distance axiale entre le couvercle fixe 6 et la zone d’appui du premier diaphragme 9a sur lesdits organes 13a, 16a, ce qui permet de compenser progressivement l’usure des garnitures du premier disque de friction 5a et/ou l’usure des contre-matériaux du premier plateau de pression 3a et du plateau de réaction 4.

Une telle structure permet également de conserver l’angle de fonctionnement du premier diaphragme 9a, de manière à maintenir un effort de pré-charge constant et réduire les contraintes mécaniques.

Afin de compenser l’usure du second disque de friction 5b, du second plateau de pression 3b et/ou du plateau de réaction 4, le second embrayage 2b est équipé de seconds moyens de rattrapage et de détection d’usure.

Les seconds moyens de rattrapage et de détection d’usure équipant le second embrayage 2b sont intercalés axialement entre le second diaphragme 9b et le second plateau de pression 3b.

Les seconds moyens de rattrapage et de détection d’usure comportent un second organe de rattrapage mobile 13b se présentant sous la forme d’un anneau comportant une extrémité contre laquelle le second diaphragme 9b est apte à venir en appui, et une extrémité comportant au moins une rampe 14b s’étendant circonférentiellement, coopérant avec une contre-rampe associée 15b ménagée directement sur le second plateau de pression 3b.

Les seconds moyens de rattrapage et de détection d’usure comportent également un second organe de détection mobile 16b se présentant sous la forme d’un anneau comportant une extrémité contre laquelle le second diaphragme 9b est apte à venir en appui, et une extrémité comportant au moins une rampe 17b s’étendant circonférentiellement, coopérant avec la contre-rampe 15b du second plateau de pression 3b. A titre d’exemple, l’angle des rampes 14b, 17b desdits organes mobiles 13b, 16b et de la contre-rampe 15b du second plateau de pression 3b est compris entre 2 et 20°.

Les deux organes mobiles 13b, 17b sont concentriques et centrés par exemple par des plots de centrage 34 (figure 13). Dans la forme de réalisation représentée aux figures, le second organe de détection mobile 16b est situé radialement à l’extérieur du second organe de rattrapage mobile 13b correspondant. En variante, les positions respectives desdits organes mobiles 13b, 16b peuvent être inversées.

Comme cela est mieux visible aux figures 13 à 15, l’organe de détection 16b comporte des pattes 26b, par exemple au nombre de trois, qui s’étendent radialement vers l’intérieur en traversant radialement des encoches 27b formées dans l’organe de rattrapage d’usure 13b.

Des premiers ressorts de traction 18b s’étendant circonférentiellement sont montés entre le second organe de détection 16b et le second plateau de pression 3b.

Plus particulièrement, les ressorts 18b sont des ressorts de traction hélicoïdaux formés d’un fil et comportant une extrémité 18’b en forme de crochet, accrochée à un plot ou un rivet solidaire du second plateau de pression 3b, et une extrémité 18”b en forme de crochet, accrochée aux pattes 26b de l’organe de détection 16b.

Chaque extrémité 18”b est engagée dans une encoche 26’b (figure 14) de la patte 26b correspondante.

Des seconds ressorts, tels par exemple que des ressorts en formes d’épingles 19b, sont montés entre le second organe de détection 16b et le second organe de rattrapage 13b.

La longueur de chaque premier ressort 18b est importante, de façon à pouvoir solliciter le déplacement du second organe de détection 16b sur une grande plage angulaire (par exemple de l’ordre de 120°).

Le second embrayage 2b comporte également au moins un second organe presseur 20b se présentant sous la forme d’une languette élastique exerçant un effort axial. Ladite languette 20b est fixée au plateau de pression 3b, dans une première zone, et vient en appui, dans une seconde zone, sur l’extrémité secondaire correspondante du second organe de détection 16b et éventuellement sur le second organe de rattrapage d’usure 13b, de façon à le contraindre en appui sur le second plateau de pression 3b. C’est ainsi notamment qu’il peut exister un jeu axial entre le second organe presseur 20b et l’extrémité secondaire correspondante du second organe de rattrapage d’usure 13b, alors même que le second organe presseur 20b est en appui sur l’extrémité secondaire correspondante du second organe de détection 16b.

Un plot de butée 21b est fixé sur la seconde zone de ladite languette 20b. Le plot de butée 21b comporte en particulier une première extrémité 22b fixée, par exemple par rivetage, radialement entre le second organe de détection 16b et le second organe de rattrapage d’usure 13b, de préférence radialement à mi-distance entre lesdits organes mobiles 13b, 16b, et une seconde extrémité 23b cylindrique formant une tête élargie de plus grande dimension que le reste du plot 21b et définissant un épaulement. Le plot 21 b traverse un trou du couvercle fixe 6 et est apte à venir en appui sur une surface radiale du couvercle fixe 6 ou d’une pièce solidaire du couvercle fixe 6.

En particulier, la tête élargie 23b du plot de butée 21b est destinée à venir en appui sur la surface de référence 29f de l’organe de centrage 29 lorsque le déplacement du second plateau de pression 3b est important, c’est-à-dire lorsqu’il existe une usure importante des garnitures du second disque de friction 5b et/ou des contre-matériaux du second plateau de pression 3b et du plateau de réaction 4.

Le fonctionnement des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure va maintenant être décrit en référence aux figures 28 à 39.

Comme cela est illustré schématiquement aux figures 28 à 31, les seconds moyens de rattrapage et de détection d’usure sont inopérants lorsque les garnitures du second disque de friction 5b ne sont pas ou peu usées et que les contre-matériaux du second plateau de pression 3b et du plateau de réaction 4 associés ne sont pas usés, par exemple lorsque l’usure axiale cumulée est inférieure à 0,05 mm.

Comme illustré à la figure 28, en position totalement embrayée et en l’absence d’usure, le second diaphragme 9b vient en appui sur le second organe de rattrapage 13b, de façon à repousser le second plateau de pression 3b à l’encontre des languettes élastiques de rappel 8b. Le second plateau de pression 3b et le plateau de réaction correspondant 4 (axialement fixe) enserrent alors le second disque de friction 5b portant les garnitures. Dans cette position, la tête 23b du plot de butée 21b affleure la surface de référence 29f de l’organe de centrage 29.

En outre, dans cette position, la patte 26b est en appui sur un premier bord 32b de l’encoche 27b de l’organe de rattrapage 13b, comme cela est visible à la figure 29.

En outre, comme illustré à la figure 30, en position totalement débrayée et en l’absence d’usure, le second diaphragme 9b vient en appui sur le second organe de détection 16b, un jeu étant créé entre le second diaphragme 9b et l’extrémité correspondante du second organe de rattrapage 13b.

En position totalement débrayée et en l’absence d’usure, la patte 26b reste en appui sur le premier bord 32b de l’encoche 27b de l’organe de rattrapage 13b, comme cela est visible à la figure 31.

On constate ainsi que, en l’absence d’usure prononcée, la seconde zone de la languette élastique 20b et/ou le second diaphragme 9b maintient le second organe de détection 16b et le second organe de rattrapage 13b en appui sur le second plateau de pression 3b, quelle que soit la phase de fonctionnement du second embrayage 2b (embrayage/débrayage). Dans ce cas, le couple résistant généré par le frottement entre lesdits organes 13b, 16b et le second plateau de pression 3b est supérieur au couple exercé par les ressorts 18b ,19b. Lesdits organes 13b, 16b sont donc immobilisés en rotation par rapport au second plateau de pression 3b, quelle que soit la phase de fonctionnement du second embrayage 2b.

Les figures 32 à 39 illustrent le cas où les garnitures du second disque de friction 5b (ou encore les contre-matériaux du second plateau de pression 3b et du plateau de réaction 4) présentent une usure importante, qu’il est nécessaire de rattraper afin d’éviter un disfonctionnement du second embrayage 2b.

Dans ce cas, comme illustré à la figure 32, la tête 23b du plot de butée 21b vient en appui sur la surface de référence 29f de l’organe de centrage 29, en position totalement embrayée, de sorte que la seconde zone de la languette élastique 20b se décolle de l’extrémité secondaire correspondante du second organe de détection 16b. Un jeu j’1 se forme donc entre ladite extrémité secondaire du second organe de détection 16b et la seconde zone de la languette 20b.

Il est possible dans certains cas que l’extrémité du second organe de détection 16b et l’extrémité secondaire du second organe de détection 16b soient confondues. De même, il est possible que l’extrémité du second organe de rattrapage 13b et l’extrémité secondaire du second organe de rattrapage 13b soient confondues.

Le second organe de détection 16b, qui n’est alors plus soumis à un effort axial, est entraîné en rotation par les premiers organes élastiques 18b, de façon à combler au moins partiellement le jeu j’1 (figures 34 et 35). Lors de cette rotation, le second organe élastique 19b est contraint. Le sens de rotation de l’organe de détection 16b par rapport à l’organe de rattrapage 13b est représenté par une flèche R’1 sur la figure 35.

La rotation du second organe de détection 16b est par exemple stoppée lorsque l’extrémité secondaire correspondante du second organe de détection 16b vient à nouveau en appui sur la seconde zone de la languette 20b ou lorsque la patte 26b vient en appui sur le bord 33b (opposé au bord 32b) de l’encoche 27b de l’organe de rattrapage 13b, comme illustré à la figure 35.

On notera que, durant cette phase, le second organe de rattrapage 13b est maintenu en appui sur le second plateau de pression 3b par le second diaphragme 9b. Il est donc immobilisé en rotation par rapport au second plateau de pression 3b.

Lors de la phase de débrayage suivante, le second diaphragme 9b transfère son appui du second organe de rattrapage 13b vers le second organe de détection 16b. Les figures 36 à 39 sont des vues illustrant les positions de ces éléments lors d’un tel transfert. Lors d’un tel débrayage, le second plateau de pression 3b est écarté du plateau de réaction 4 par l’intermédiaire des languettes de rappel correspondantes 8b, de manière à libérer le second disque de friction 5b.

Comme illustré aux figures 36 et 37, lorsque le second diaphragme 9b est en position totalement débrayée, il libère totalement le second organe de rattrapage 13b. Dans cette position, le second organe de détection 16b est maintenu fixe en rotation par appui sur le second diaphragme 9b et sur le second plateau de pression 3b. Par ailleurs, la tête 23b du plot de butée 21b est écartée de la surface de référence 29f de l’organe de centrage 29 et la seconde zone de la languette mobile 20b est écartée d’un jeu j’2 par rapport à l’extrémité secondaire correspondante du second organe de rattrapage 13b.

Le second organe de rattrapage 13b, contraint par le second organe élastique 19b, est donc entraîné en rotation comme illustré aux figures 38 et 39, de manière à combler tout ou partie du jeu j’2 entre ledit second organe de rattrapage 13b et la languette 20b. Le sens de rotation de l’organe de rattrapage 13b par rapport à l’organe de détection 16b est représenté par une flèche R’2 à la figure 39.

La rotation du second organe de rattrapage 13b est par exemple stoppée lorsque l’extrémité secondaire correspondante du second organe de rattrapage 13b vient à nouveau en appui sur la seconde zone de la languette 20b ou lorsque la patte 26b vient en appui sur le bord 32b de l’encoche 27b de l’organe de rattrapage 13b, comme illustré à la figure 39.

Le pivotement du second organe de rattrapage 13b et du second organe de détection 16b par rapport au second plateau de pression 3b permet, par l’intermédiaire des rampes 14b, 17b, et de la contre-rampe 15b, d’augmenter la distance axiale entre le second plateau de pression 3b et la zone d’appui du second diaphragme 9b sur lesdits organes 13b, 16b, ce qui permet de compenser progressivement l’usure des garnitures du second disque de friction 5b et/ou l’usure des contre-matériaux du second plateau de pression 3b et du plateau de réaction 4.

Une telle structure permet également de conserver l’angle de fonctionnement du second diaphragme 9b, de manière à maintenir un effort de pré-charge constant et réduire les contraintes mécaniques.

On notera que, dans chacune des formes de réalisation décrite ci-dessus, les moyens de rappel des plateaux de pression 3a, 3b (formés par les languettes élastiques 8a, 8b) peuvent exercer un effort important, cet effort étant repris par l’organe de rattrapage mobile correspondant 13a, 13b puis par le diaphragme correspondant 9a, 9b, ou par l’organe de détection mobile correspondant 16a, 16b puis par le diaphragme correspondant 9a, 9b, en fonction de la position dudit diaphragme 9a, 9b.

En effet, lors de leurs déplacements, lesdits organes mobiles 13a, 13b, 16a, 16b ne sont pas soumis à l’effort exercé par les moyens de rappel 8a, 8b du plateau de pression 3a, 3b et il est donc possible de solliciter aisément leur déplacement à l’aide des ressorts 18a, 18b, 19a, 19b, en cas d’usure.

Le fait de disposer de moyens de rappel 8a, 8b des plateaux de pression 3a, 3b exerçant des efforts importants, tels par exemple que des languettes ressorts 8a, 8b ayant une forte raideur, permet de limiter la transmission des vibrations axiales et d’éviter les phénomènes de pompage.

On notera également que les languettes 20a, 20b formant les organes presseurs sont respectivement fixées au couvercle fixe 6 et au plateau de pression 3b, et ne sont donc pas soumises à des phénomènes de fatigue dus aux cycles d’embrayage et de débrayage en fonctionnement.

Le positionnement des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure entre le premier diaphragme 9a et le couvercle fixe 6, d’une part, et le positionnement des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure entre le second diaphragme 9b et le second plateau de pression 3b permet de simplifier la structure du double embrayage 1, de réduire l’encombrement radial de ce dernier et de mieux contrôler le fonctionnement desdits moyens de détection et de rattrapage d’usure en les positionnant entre des pièces qui sont soumises à de faibles déformées en fonctionnement. On maîtrise ainsi mieux les positions des organes mobiles 13a, 13b, 16a, 16b.

Par ailleurs, le fait de relier chaque plot de butée 21a, 21b à la seconde zone de la languette correspondante 20a, 20b permet de réduire au maximum la déformation de cette seconde extrémité, de façon à contrôler au mieux les positions axiales des différents éléments mobiles 13a, 13b, 16a, 16b, et donc la correction d’usure qui en découle.

Enfin, l’organe de centrage 29 assure à la fois : - le centrage de l’organe de détection 16a, - le centrage de l’organe de rattrapage d’usure 13a, - l’appui du plot de butée 21 b, - le guidage radial des organes élastiques 18a, - l’accrochage des extrémités 18’a des organes élastiques 18a, - le centrage du premier diaphragme 9a, - le montage des plots de centrage du second diaphragme 9b. Une seule pièce assure ainsi de nombreuses fonctions, ce qui permet de réduire le coût et la complexité du double embrayage.

On notera que l’invention est également applicable aux embrayages de type normalement fermés.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Double embrayage (1) à rattrapage d’usure, notamment pour véhicule automobile, comportant : - au moins un plateau de réaction (4) destiné à être couplé en rotation à un arbre menant, autour d’un axe de rotation (X), - un premier et un second disques de friction (5a, 5b) portant des garnitures de friction, destinés à être couplés respectivement à un premier et un second arbre mené, - un premier et un second plateau de pression (3a, 3b) actionnés respectivement par un premier et un second diaphragme (9a, 9b) de façon à serrer ou libérer le premier et le second disque de friction (5a, 5b) sur le plateau de réaction (4), le premier plateau de pression (3a) étant relié fixement à un couvercle (7) mobile en translation par rapport au plateau de réaction (4), et étant actionné par appui du premier diaphragme (9a) sur le couvercle mobile (7), - un couvercle fixe (6), fixé au plateau de réaction (4) et logeant le second plateau de pression (3b), le second disque de friction (5b) et/ou le second diaphragme (9b), - des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure, aptes à rattraper l’usure du premier disque de friction (5a), et comportant : des premiers moyens de rattrapage d’usure (13a) intercalés entre le premier diaphragme (9a) et le couvercle fixe (6), lesdits premiers moyens de rattrapage d’usure comportant au moins un organe de rattrapage (13a) mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe (14a) coopérant avec une contre-rampe (15a) tournée du côté du couvercle fixe (6), de façon à ajuster la distance entre le premier diaphragme (9a) et le couvercle fixe (6) et compenser l’usure correspondante en fonction de la position de la rampe (14a) par rapport à la contre-rampe (15a), des premiers moyens de détection de l’usure (16a) aptes à autoriser le déplacement dudit organe de rattrapage mobile (13a) en cas d’usure et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits premiers moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile (16a), dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13a) et comportant une rampe (17a) coopérant avec une contre-rampe (15a) tournée du côté du couvercle fixe (6), au moins un premier organe presseur (20a) venant contraindre au moins la rampe (17a) de l’organe de détection (16a) contre la contre-rampe associée (15a), le premier organe presseur (20a) étant apte à coopérer avec une butée fixe (21a) de manière à libérer l’organe de détection (16a) lorsqu’une usure est détectée, l’organe de rattrapage mobile (13a) étant sollicité de façon à se déplacer lorsque ledit organe de rattrapage mobile (13a) est libéré par le premier diaphragme (9a), l’organe de détection mobile (16a) étant sollicité par un organe élastique (18a) de façon à se déplacer et à rattraper, au moins en partie, le jeu (j1, j’1) entre celui-ci et le premier organe presseur (20a), lorsque ledit organe de détection mobile (16a) est libéré par l’organe presseur (20a) et par le premier diaphragme (9a), caractérisé en ce que l’organe de détection (16a) comporte au moins une patte (26a) apte à venir en appui sur au moins une butée correspondante de l’organe de rattrapage mobile (13a) de façon à limiter le déplacement de l’organe de détection (16a) par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13a), l’organe élastique (18a) sollicitant ledit organe de détection (16a) étant fixé ou accroché, à une extrémité, à ladite patte (26a) de l’organe de détection (16a).
2. 2. Double embrayage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte des seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure, aptes à rattraper l’usure du second disque de friction et comportant : des seconds moyens de rattrapage d’usure (13b) intercalés entre le second diaphragme (9b) et le second plateau de pression (3b), lesdits seconds moyens de rattrapage d’usure comportant au moins un organe de rattrapage (13b) mobile dans une plage déterminée et comportant une rampe (14b) coopérant avec une contre-rampe (15b) tournée du côté du second plateau de pression (3b), de façon à ajuster la distance entre le second diaphragme (9b) et le second plateau de pression (3b) et compenser l’usure correspondante en fonction de la position de la rampe (14b) par rapport à la contre-rampe (15b), des seconds moyens de détection de l’usure (16b) aptes à autoriser le déplacement dudit organe de rattrapage mobile (13b) en cas d’usure et aptes à empêcher un tel déplacement lorsque cette usure n’est pas suffisante, lesdits seconds moyens de détection comportant au moins un organe de détection mobile (16b), dans une plage déterminée, par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13b) et comportant une rampe (17b) coopérant avec une contre-rampe (15b) tournée du côté du second plateau de pression (3b), au moins un second organe presseur (20b) venant contraindre au moins la rampe (17b) de l’organe de détection (16b) contre la contre-rampe associée (15b), le second organe presseur (20b) étant apte à coopérer avec une butée fixe (21b) de manière à libérer l’organe de détection (16b) correspondant lorsqu’une usure est détectée, l’organe de rattrapage mobile (13b) étant sollicité de façon à se déplacer lorsque ledit organe de rattrapage mobile (13b) est libéré par le second diaphragme (9b), l’organe de détection mobile (16b) étant sollicité par un organe élastique (18b), de façon à se déplacer et à rattraper, au moins en partie, le jeu (j1, j’1 ) entre celui-ci et l’organe presseur (20b), lorsque ledit organe de détection mobile (16b) est libéré par le second organe presseur (20b) et par le second diaphragme (9b), l’organe de détection (16b) comportant au moins une patte (26b) apte à venir en appui sur au moins une butée correspondante de l’organe de rattrapage (13b) de façon à limiter le déplacement de l’organe de détection (16b) par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13b), l’organe élastique (18b) sollicitant ledit organe de détection (16b) étant fixé ou accroché, à une extrémité, à ladite patte (26b) de l’organe de détection (16b).
3. 3. Double embrayage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la patte (26a, 26b) de l’organe de détection (16a, 16b) des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure traverse une encoche (27a, 27b) de l’organe de rattrapage mobile correspondant (13a, 13b), ladite patte (26a, 26b) étant apte à venir en butée contre les bords de ladite encoche (27a, 27b).
4. 4. Double embrayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite encoche (27a, 27b) débouche du côté du couvercle fixe (6) ou du second plateau de pression (3b).
5. 5. Double embrayage selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’organe de détection (16a, 16b) est apte à pivoter autour d’un axe par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13a, 13b), la patte (26a, 26b) de l’organe de détection (16a, 16b) limitant le débattement angulaire de l’organe de détection (16a, 16b) par rapport à l’organe de rattrapage mobile (13a, 13b) à un angle inférieur à 5°.
6. 6. Double embrayage selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l’organe élastique (18a, 18b) sollicitant l’organe de détection (16a, 16b) des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure comporte une extrémité formée par un fil en forme de crochet, engagée dans une rainure ou une encoche de la patte (26a, 26b) de l’organe de détection correspondant (16a, 16b).
7. 7. Double embrayage selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’organe de rattrapage mobile (13a, 13b) et l’organe de détection (16a, 16b) des premiers ou seconds moyens de détection et de rattrapage d’usure comportent chacun une partie annulaire comportant les rampes correspondantes (14a, 14b; 17a, 17b), la partie annulaire de l’organe de détection (16a, 16b) étant située radialement à l’extérieur de la partie annulaire de l’organe de rattrapage (13a, 13b), la patte (26a, 26b) de l’organe de détection (16a, 16b) s’étendant radialement vers l’intérieur depuis la partie annulaire de l’organe de détection (16a, 16b), l’extrémité libre de ladite patte (26a, 26b) étant située radialement à l’intérieur de la partie annulaire de l’organe de rattrapage (13a, 13b), l’organe élastique (18a, 18b) sollicitant l’organe de détection (16a, 16b) correspondant étant fixé à ladite extrémité libre de la patte (26a, 26b).
8. 8. Double embrayage selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comporte un organe de centrage (29) fixé sur le couvercle fixe (6), ledit organe de centrage (29) comportant une surface de guidage (29i) cylindrique ou en portion de cylindre, l’organe de détection (16a) des premiers moyens de détection et de rattrapage d’usure étant annulaire et comportant au moins trois pattes (26a), s’étendant radialement et venant en appui sur la surface de centrage (29i) de l’organe de centrage (29), de façon à assurer le centrage de l’organe de détection (16a).
9. 9. Double embrayage selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la patte (26a, 26b) est intercalée axialement entre l’organe de rattrapage mobile (13a, 13b) et la contre-rampe (15a, 15b) du couvercle fixe (6) ou du plateau de pression (3).
10. 10. Double embrayage selon l’une des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que l’encoche (27a, 27b) est disposée angulairement entre deux rampes (14a, 14b) consécutives de l’organe de rattrapage mobile (13a, 13b).