FR3043531A1 - Applicateur pour l'application d'un produit cosmetique - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur (2) pour l'application d'un produit cosmétique sur la peau, notamment les paupières, comportant un organe d'application (10), ce dernier présentant sur sa surface extérieure un renfoncement (12) et une facette principale (20) sensiblement plane située entre le renfoncement (12) et l'extrémité distale (25) de l'organe d'application (10), la largeur de la facette principale (20) augmentant en s'éloignant du renfoncement (12), au moins sur une majeure partie de la longueur de la facette principale (20).

Description

La présente invention concerne un applicateur pour l’application d’un produit cosmétique sur la peau, notamment sur les paupières, et un procédé de maquillage correspondant.

Pour tracer un trait sur les paupières, il est connu d’utiliser des crayons de maquillage.

Il est également connu, notamment des demandes de brevet FR-A-2 633 256 et FR-A-2 412 287, des dispositifs de maquillage des paupières comportant un réservoir contenant le produit à appliquer et un organe d’application souple pour l’application du produit, l’organe d’application étant séparé du réservoir. Dans ces dispositifs, l'organe d'application est formé d'une pointe en plastique, pouvant être floquée, ou en feutre, de manière à retenir du produit, ou encore d'une pointe comportant des rainures capillaires. L'organe d'application peut également être sous la forme d'un pinceau.

Il est également connu du brevet US 4 370 989 un dispositif comportant un réservoir et un organe d’application ayant une pointe, ce dernier étant alimenté par le produit provenant du récipient par une pression exercée sur les parois de celui-ci.

Avec de tels dispositifs, l'utilisateur applique la pointe chargée en produit d'un côté de la paupière, en la déplaçant jusqu'à l'autre extrémité, de manière à tracer un trait de la même manière qu'avec un crayon.

Toutefois, il est relativement difficile de tracer un trait régulier, notamment d'une épaisseur constante, sur toute la longueur du trait. En effet, l'utilisateur a tendance à appuyer avec une force variable sur la pointe lorsqu'il dessine le trait, de sorte que la pointe s'écrase plus ou moins sur la paupière. Par conséquent, la largeur de la surface de la pointe en contact avec la paupière, et donc celle du trait tracé, varie. Dans le cas d'un pinceau, il est également assez difficile d'obtenir un trait fin qui soit régulier.

En outre, il est très difficile de tracer un trait identique sur les deux paupières car l'utilisateur n’appuie jamais tout à fait de la même manière. Il est en effet obligé, soit de changer de main pour chaque paupière, ce qui le conduit à utiliser l'une des mains avec laquelle il est moins habile, soit d'utiliser la même main pour les deux paupières et d'effectuer deux mouvements différents. D'autres types d'applicateurs ont été décrits pour appliquer des compositions d'eye-liner sur les paupières selon une gestuelle spécifique.

On connaît de la demande WO 99/55187 un dispositif d’application sur la peau, se présentant sous la forme d’un tampon ayant la forme du motif souhaité. Le tampon est alimenté en produit cosmétique par pression sur un réservoir.

La demande de brevet EP 1 669 003 décrit un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique comportant un récipient contenant le produit à appliquer et une surface délimitant une ouverture, alimentée en produit du récipient, et permettant de former un motif sur la peau, notamment sur les paupières, sans être déplacée sur la peau.

Le brevet US 6 508 255 divulgue un applicateur pour les paupières, comportant deux branches espacées l’une de l’autre à leur extrémité distale et reliée entre elles par un élément stabilisateur formant une surface d’application, cette dernière venant au contact de la peau en se déformant pour former en une seule application le motif souhaité.

La demande de brevet EP 1 466 540 concerne un dispositif d’application et de conditionnement d’un produit en deux parties reliées entre elles par un applicateur flexible venant au contact de la peau, l’une des parties formant réservoir contenant le produit cosmétique et l’autre des parties formant un capot pour obturer une ouverture du réservoir.

Enfin, la demande de brevet US 2007/0017544 décrit un applicateur pour les lèvres, la peau ou les ongles, comportant une face applicatrice plane et un renfoncement adjacent à cette face applicatrice.

Ces dispositifs ne permettent pas d’obtenir une grande diversité de maquillages différents, ne s’adaptent pas complètement à la morphologie des yeux des utilisateurs et/ou ne permettent pas de réaliser des effets particuliers, notamment au coin externe de l’œil, en particulier une virgule vers le haut se terminant en pointe.

Il existe un besoin pour améliorer encore les dispositifs de maquillage, notamment des paupières, et notamment bénéficier d'un dispositif s’adaptant à la morphologie des yeux des utilisateurs tout en permettant d’obtenir, si on le souhaite, un maquillage symétrique sur les deux yeux, et permettant de finaliser facilement le trait réalisé. Il y a également un intérêt pour un dispositif capable de réaliser un effet de virgule externe montante sur le coin externe de l’œil. L’invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins en proposant un applicateur pour l’application d’un produit cosmétique sur la peau, notamment les paupières, comportant un organe d’application, ce dernier présentant sur sa surface extérieure un renfoncement et une facette principale sensiblement plane située entre le renfoncement et l’extrémité distale de l’organe d’application, la largeur de la facette principale augmentant en s’éloignant du renfoncement, au moins sur une majeure partie de la longueur de la facette principale.

De préférence, en approchant son extrémité distale, l’organe d’application s’amincit sur son épaisseur. Par exemple, l’organe d’application présente, à son extrémité distale, une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 1,5 mm, notamment 0,5 mm et 1,5 mm.

La forme de l’organe d’application permet une application efficace et précise du produit cosmétique. La forme de l’organe d’application permet également de tracer si on le souhaite des traits d’épaisseurs différentes afin de diversifier les effets obtenus, par exemple en utilisant la facette principale ou le côté de l’organe d’application.

La facette principale combinée au renfoncement permet d’avoir une surface d’application dont la largeur de l'étendue en contact avec la peau est relativement indépendante de la pression appliquée par l’utilisateur.

Le dégagement formé par le renfoncement permet de définir clairement la zone d’application en créant une délimitation nette entre la surface d’application formée par la facette principale et le reste de l’applicateur.

Le renfoncement est différent d’une ouverture sur organe d’application pour la distribution d’un produit à appliquer.

De préférence, la facette principale s’étend jusqu’à l’extrémité distale. Cela permet un tracé précis.

La largeur de la facette principale peut augmenter de manière monotone sur toute sa longueur. Dans une variante, la largeur de la facette principale augmente en s’éloignant du renfoncement et puis diminue en approchant l’extrémité distale. Dans ce cas, la largeur de la facette principale peut passer par un maximum

De préférence, l’organe d’application présente, à partir d’une abscisse sur son axe longitudinal correspondant à l’extrémité proximale de la facette principale, une largeur qui augmente ou reste sensiblement constante sur au moins une partie de la longueur de l’organe d’application.

De préférence, la largeur de la facette principale est, sur toute sa longueur, inférieure ou égale à la largeur de l’organe d’application. Elle est par exemple sensiblement égale à la largeur de l’organe d’application en approchant l’extrémité distale de l’organe d’application.

La facette principale peut s’étendre à partir du renfoncement. Par exemple, le renfoncement est bordé d'un côté par la facette principale et il est formé à partir de ce côté par une surface de l'applicateur en retrait.

Dans ce cas, le renfoncement peut se raccorder, notamment par une arête ou un point, à la facette principale. Cela permet de délimiter de façon franche la surface d’application, ce qui contribue à la précision de l'application.

Dans une variante, la facette principale s’étend à partir d’une distance non nulle du renfoncement. Cette distance, mesurée dans une direction parallèle à l’axe longitudinal de l’organe d’application, est par exemple inférieure à la moitié de la longueur du renfoncement, et de préférence inférieure au tiers de la longueur du renfoncement, par exemple inférieure à un sixième de la longueur du renfoncement.

De préférence, le renfoncement ne s’étend pas jusqu’à l’extrémité proximale de l’organe d’application.

La facette principale peut avoir, en vue de face, une forme générale en goutte d’eau ou polygonale, notamment pentagonale ou triangulaire.

Par exemple, la facette principale présente, en vue de face, deux bords rectilignes divergeant à l’extrémité distale de l’organe d’application et formant entre eux un angle β compris de préférence entre 2° et 45°, mieux entre 10° et 40°, encore mieux entre 10° et 30°.

Les deux bords peuvent avoir une forme arrondie à l’extrémité proximale de la facette principale.

Dans une variante, la facette principale présente, en vue de face, deux bords ayant une forme sensiblement parabolique sur au moins une partie de sa longueur s’étendant depuis son extrémité proximale. L’organe d’application peut présenter, sur sa face opposée à la facette principale, une surface formant le dos de la pointe applicatrice. Cette surface de dos peut présenter une ou plusieurs portions de cône ou de cylindre.

Cette surface de dos peut présenter un décrochement, par exemple défini par un renfoncement.

La surface de dos peut présenter une facette secondaire plane.

De préférence, cette facette secondaire s’étend sur une longueur, mesurée parallèlement à l’axe longitudinal de l’organe d’application, qui est inférieure ou égale à celle de la facette principale.

De préférence, la facette secondaire s’étend jusqu’à l’extrémité distale de l’organe d’application.

La largeur de la facette secondaire peut augmenter en approchant l’extrémité distale de l’organe d’application.

La facette secondaire peut être symétrique de la facette principale par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal de l’organe d’application.

De préférence, l’organe d’application comporte, observé depuis l’avant de celui-ci, c’est-à-dire en faisant face à l’extrémité distale de l’organe d’application, une facette d’extrémité reliant, au moins partiellement, la facette principale à la surface de dos.

La facette d’extrémité est par exemple sous forme d’une bande. Elle peut présenter une largeur, entre la surface de dos et la facette principale, qui est constante ou décroissante en s’éloignant de l’extrémité distale de l’organe d’application.

La facette d’extrémité peut être plane ou courbée. L’organe d’application s’étendant selon un axe longitudinal, la facette principale peut s’étendre selon un axe incliné d’un angle a relativement à l’axe longitudinal de l’organe d’application, de préférence compris entre 0° et 60°, mieux entre 0° et 45°, encore mieux 2° et 25° Cette inclinaison peut faciliter l’application du produit sur la peau, en permettant un écartement de la main relativement à la surface de la peau à maquiller, notamment du visage.

La facette principale peut être ou non traversée par l’axe longitudinal de l’organe d’application.

De préférence, en vue de côté, l'axe longitudinal de la facette principale et le renfoncement forment entre eux un angle η compris entre 60° et 180°, mieux entre 90° et 180°.

Le renfoncement peut s’étendre sur une section angulaire autour de l’axe longitudinal de la pointe applicatrice comprise entre 90° et 180°.

Dans une variante, le renfoncement s’étend tout autour de l’axe longitudinal de la pointe applicatrice et présente une section constante ou non autour dudit axe.

Le renfoncement peut présenter, en vue de côté, une forme arrondie. L’épaisseur de l’organe d’application au niveau du renfoncement est, de préférence comprise entre 0,5 mm et 10 mm, mieux entre 1 mm et 5 mm. L’organe d’application peut comporter, du côté proximal, un embout de montage, ce dernier pouvant s'étendre selon l’axe longitudinal de l’organe d’application. L’embout de montage peut être cylindrique de révolution, et être reçu dans un manche ou réservoir. L’organe d’application peut être en un matériau poreux, notamment en feutre. L’organe d’application peut être en un mélange de polyamide et résine de polyuréthane, ou en polyoléfine, notamment en polyéthylène. L’organe d’application peut être formé par usinage, notamment par meulage ou usinage laser. L’organe d’application peut être en élastomère, notamment en SEBS ou en polyester, par exemple HYTREL ®. L’organe d’application, en particulier la facette principale, peut être au moins partiellement floqué. L’applicateur peut comporter un manche muni à son extrémité de l’organe d’application.

Le manche peut être creux et former un réservoir contenant le produit à appliquer. Comme indiqué ci-dessus, l’organe d’application peut comporter, du côté proximal, un embout de montage, celui-ci étant, de préférence, au moins partiellement, et mieux entièrement, inséré dans une ouverture du manche et s’étendant au moins partiellement dans le réservoir. L'organe d’application peut être surmoulé sur, ou moulé avec, le manche. L’extrémité du manche peut se raccorder au côté de l’organe d’application opposé à celui de la facette principale. L’applicateur peut comporter un capot de fermeture se fixant de façon amovible au manche et recouvrant l’organe d’application.

Le manche peut être rectiligne. En variante, le manche est courbe, son axe longitudinal étant notamment infléchi dans un plan.

La longueur de la facette principale, mesurée dans une direction parallèle à l’axe longitudinal de l’organe d’application est, de préférence, comprise entre 3 mm et 20 mm, mieux entre 5 mm et 15 mm

La largeur maximale lmax de la facette principale est, de préférence, inférieure ou égale à 10 mm, mieux comprise entre 2 mm et 5 mm. L’invention a également pour objet un ensemble comportant un applicateur selon l'invention, tel que défini ci-dessus, et un récipient contenant le produit à appliquer, de préférence un eyeliner. Le récipient peut être séparé de l’applicateur. L’invention concerne également un procédé de maquillage comportent l’étape consistant à appliquer un produit cosmétique, de préférence un eyeliner, sur la peau avec l’applicateur selon l'invention. Ce procédé peut comporter l’étape consistant à appliquer le produit cosmétique sur les paupières. L'application du produit peut se faire en tamponnant la peau, notamment les paupières, avec l’applicateur. En variante, on peut tracer un trait sur la peau, notamment sur les paupières, avec l’applicateur.

On peut tracer un trait avec l'applicateur, de préférence avec l’axe longitudinal de la facette principale positionné sensiblement parallèlement au bord de la paupière, l’extrémité distale étant orientée vers l’extérieur du visage, ou l’applicateur étant incliné légèrement vers le haut en fin de trait, pour prolonger le trait en une virgule vers l'extérieur du visage. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente, en perspective, un organe d’application selon l’invention, - la figure 2 représente en vue de face selon la flèche II de l'organe d’application de la figure 1, - la figure 3 est une vue de côté selon la flèche III de l’organe d’application de la figure 2, - la figure 4 représente en perspective une variante d’organe d’application selon l’invention, - la figure 5 est une en vue de côté similaire à la figure 3 d’une autre variante d’organe d’application selon l’invention, - la figure 6 est une vue de face de l’organe d’application de la figure 5, selon la flèche VI, - la figure 7 est une vue de l’organe d’application de la figure 5 selon la flèche VII, et - les figures 8 et 9 sont des vues analogues aux figures 5 et 7 d’une variante d’organe d’application selon l’invention.

On a représenté sur la figure 1 un applicateur 2 selon l’invention, comportant un manche 5 et un organe d’application 10 s’étendant selon un axe longitudinal X.

De préférence, le manche 5 est rectiligne, mais ce dernier peut aussi être courbe. La manche 5 peut s’étendre selon une direction parallèle à l’axe longitudinal X de l’organe d’application.

Le manche 5 peut être creux et contenir le produit cosmétique à appliquer. Le manche 5 joue alors le rôle de réservoir. L'organe d’application 10 peut être poreux pour permettre au produit cosmétique d’atteindre, notamment par capillarité, la surface servant à l'application.

En variante, l’applicateur est moulé en une seule pièce avec le manche et utilisé pour prélever le produit cosmétique à appliquer dans un réservoir externe à l’applicateur. L’organe d’application 10 est par exemple en un matériau poreux, notamment un feutre. L’organe d’application 10 peut être réalisé avec un mélange de polyamide et de résine de polyuréthane, ou en polyoléfine, notamment en polyéthylène, L’applicateur peut comporter un capot de fermeture, non représenté, se fixant sur le manche 5 et recouvrant alors l’organe d’application 10.

Comme illustré plus particulièrement sur les figures 1 à 4, l’organe d’application 10 présente, sur sa surface extérieure, un renfoncement 12 et une facette principale 20 s’étendant à partir du renfoncement 12 jusqu’à l’extrémité distale 25 de l’organe d’application 10.

La largeur / de la facette principale 20 augmente en s’éloignant du renfoncement et atteint un maximum lmax avant de diminuer vers l’extrémité distale 25 de la pointe applicatrice 15, comme on peut le voir sur la figure 2. A partir d’une abscisse donnée sur Taxe longitudinal X, la largeur / de la facette principale 20 est égale à la largeur L de l’organe d’application 10.

La plus grande largeur lmax de la facette principale 20 est préférentiellement inférieure ou égale à 10 mm, mieux comprise entre 2 mm et 5 mm.

La longueur D de la facette principale, mesurée selon une direction parallèle à l’axe longitudinal X de l’organe d’application 10, est par exemple comprise entre 3 et 20 mm, mieux entre 5 mm et 15mm.

De préférence, la facette principale 20 est inclinée relativement à l’axe longitudinal X. La facette principale 20 s’étend selon un axe Z formant un angle a de préférence compris entre 0 et 60°, mieux compris entre 0 et 45°, encore mieux entre 2° et 45°, avec l’axe X.

La facette principale 20 peut être traversée par l’axe longitudinal X de l’organe d’application, comme illustré à la figure 3, ou non, comme illustré aux figures 5 et 8.

De préférence, la facette principale 20 est symétrique par rapport à son axe Z. La facette principale 20 peut présenter la forme d’une goutte d’eau comme illustré aux figures 1 à 3.

Dans les variantes illustrées aux figures 4 à 9, la facette principale 20 a une forme sensiblement triangulaire, présentant deux bords principaux rectilignes 35a et 35b divergeant vers l’extrémité distale 25 de l’organe d’application 10.

Le renfoncement 12 et la facette principale 20 forment entre eux une arête 13 comme illustré aux figures 1 à 3. De préférence, l’arête 13 est rectiligne, comme on peut le voir sur la figure 2.

De préférence, la facette 20 et le renfoncement 12 forment entre eux, comme illustré sur la figure 2, un angle η à leur jonction qui est compris entre 30° et 145°, mieux entre 80° et 130°.

Le renfoncement 12 peut comporter à distance de ses extrémités proximale et distale une arête 16 s’étendant dans une direction parallèle à l’arête 13.

Le renfoncement 30 peut présenter en vue de côté une forme au moins partiellement arrondie à l’arrière, comme illustré sur la figure 3. Dans la partie arrière arrondie 17, le renfoncement 12 présente par exemple un rayon de courbure r compris entre 0,5 mm et 3 mm, mieux entre 1 mm et 2 mm.

Comme visible sur les figures 2 et 3, l’organe d’application 10 comporte une facette d’extrémité 42 reliant une partie de la facette principale 20 située du côté de l’extrémité distale 25 de l’organe d’application 10, à une surface 43 formant le dos de l’organe d’application 10. La surface de dos 43 peut comporter un renfoncement 24, dont le fond 18 est décalé par rapport à celui 19 du renfoncement 12 selon l’axe longitudinal X de l’organe d’application.

Dans la variante illustrée aux figures 5 à 9, la facette principale 20 s’étend à partir d’une distance m non nulle du renfoncement 12. Cette distance m, mesurée dans une direction parallèle à l’axe longitudinal X de l’organe d’application, est par exemple comprise entre 0.5 et 1,5 mm.

La facette principale 20 présente une forme sensiblement triangulaire, ayant deux bords principaux rectilignes 35a et 35b, partant de l’extrémité proximale 34 de la facette principale 20 et divergeant vers l’extrémité distale 25 de l’organe d’application 10.

La facette principale 20 comporte également un bord d’extrémité 35c au niveau de l’extrémité distale 25 de l’organe d’application 10, qui est rectiligne et présente une longueur égale à lmax.

Les bords 35a et 35b formant entre eux un angle β compris entre 2 et 45°, mieux entre 5 et 45°, encore mieux entre 15° et 30°. De préférence, les bords 35a et 35b sont symétriques par rapport à l’axe Z.

De préférence, la facette principale 20 présente une pointe arrondie à son extrémité proximale 34.

Dans une variante, les bords 35a et 35b forment une parabole à proximité de l’extrémité proximale 34 de la facette principale 20, comme visible sur la figure 9.

La largeur L de l’organe d’application peut être constante sur toute la longueur D de la facette principale 20 comme illustré à la figure 7, ou croissante comme illustré à la figure 9. Dans ces exemples, la largeur / de la facette principale 20 est strictement inférieure à la largeur L de l’organe d’application 10, sur toute la longueur D de la facette principale 20. L’écart entre elles peut cependant être très faible au niveau de l’extrémité 25 de l’organe d’application 10, comme illustré à la figure 9.

En approchant de son extrémité distale, l’organe d’application 10 s’amincit sur son épaisseur e. L’épaisseur e de l’organe d’application 10 au niveau de l’extrémité distale 25 est par exemple comprise entre 0,1 et 1,5 mm, de préférence entre 0,8 et 1 mm.

La face de dos 43 de l’organe d’application 10 peut comporter une facette secondaire 41 s’étendant sur une longueur S, de préférence inférieure à D, comme illustré aux figures 5 à 7.

La facette secondaire 41 peut être symétrique de la facette principale 20 par rapport au plan contenant l’axe X et parallèle au bord de l’extrémité 35c de la facette principale 20, comme visible sur les figures 5 et 6.

La facette secondaire 41 forme, en vue de côté comme illustré dans la figure 5, un angle γ avec l’axe longitudinal X de l’organe d’application 10. γ est égal à a dans l’exemple illustré. En variante, les angles a et γ peuvent être différents. L’angle (γ+α) est de préférence compris entre 5° et 25°.

La facette principale 20 est reliée à la facette secondaire 41 par la facette d’extrémité 42 via le bord d’extrémité 35c de la facette principale et un bord d’extrémité 41c de la facette secondaire 41, comme visible sur la figure 6. La facette d’extrémité 42 présente une forme plane. La largeur h de la facette d’extrémité 42 est sensiblement constante entre les bords d’extrémité 35c et 41c.

Dans cet exemple, le renfoncement 12 s’étend tout autour de l’axe longitudinal X de l’organe d’application 10 et forme ainsi une gorge annulaire qui s’étend entre autre sur la surface de dos 43 de celui-ci.

Dans la variante illustrée aux figures 8 et 9, la surface de dos 43 de l’organe d’application présente, en vue de côté, un changement de concavité. La surface de dos présente un décrochement 24. L’organe d’application peut comporter un embout de montage 23, comme illustré aux figures 5 à 9. L’embout de montage 23 présente, de préférence, une forme sensiblement cylindrique de révolution, de préférence avec un chanfrein 50 à son extrémité pour faciliter son introduction dans l’ouverture du manche 5.

Le diamètre E de l’embout de montage 23 est par exemple compris entre 2 et 20 mm, notamment entre 2 et 10 mm. L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.

On peut notamment avoir un manche incurvé contenant le produit à appliquer, l’applicateur présentant un organe d’application en un matériau poreux ou un applicateur comportant un canal d'amenée du produit.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Appiicateur (2) pour l'application d'un produit cosmétique sur la peau, notamment les paupières, comportant un organe d'application (10), ce dernier présentant sur sa surface extérieure un renfoncement (12) et une facette principale (20) sensiblement plane située entre le renfoncement (12) et l'extrémité distale (25) de l'organe d'application (10), la largeur (/) de la facette principale (20) augmentant en s'éloignant du renfoncement (12), au moins sur une majeure partie de la longueur (D) de la facette principale (20).
2. 2. Appiicateur selon la revendication 1, la facette principale (20) s'étendant jusqu'à l'extrémité distale (25).
3. 3. Appiicateur selon la revendication 1 ou 2, la largeur (/) de la facette principale (20) augmentant en s'éloignant du renfoncement (12) sur une première partie de la longueur (D) de la facette principale (20), puis diminuant en approchant l'extrémité distale (25) de l'organe d'application (10).
4. 4. Appiicateur selon la revendication 1 ou 2, la largeur (/) de la facette principale (20) augmentant sur toute la longueur (D) de celle-ci en s'éloignant du renfoncement (12).
5. 5. Appiicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'organe d'application (10) s'étendant selon un axe longitudinal (X), la facette principale (20) s'étendant selon un axe (Z) incliné d'un angle a relativement à l'axe longitudinal (X), l'angle a étant de préférence compris entre 0 et 60°, mieux entre 0° et 45°, encore mieux entre 2 ° et 25°.
6. 6. Appiicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, la facette principale (20) s'étendant à partir du renfoncement (12).
7. 7. Appiicateur selon la revendication précédente, le renfoncement (12) se raccordant par une arête ou un point (13) à la facette principale (20), l'axe longitudinal (Z) de la facette principale (20) et le renfoncement (12) formant entre eux à leur jonction un angle η compris entre 30° et 145°, mieux entre 80° et 130°.
8. 8. Appiicateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, la facette principale (20) s'étendant à partir d'une distance (m) non nulle du renfoncement (12), la distance (m) étant de préférence comprise entre 0.5 et 1,5 mm.
9. 9. Appiicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, la facette principale (20) présentant, en vue de face, deux bords (35a, 35b) sensiblement rectilignes divergeant en s'approchant l'extrémité distale (25) de l'applicateur (10) et formant entre eux un angle 6 compris, de préférence, entre 10° et 40°, la facette principale (20) ayant notamment, en vue de face, une forme générale sensiblement triangulaire.
10. 10. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, le renfoncement (12) ayant, en vue de côté, une forme arrondie sur au moins une partie de sa longueur (d)·
11. 11. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'organe d'application (10) présentant, sur sa face opposée à la facette principale (20), une surface (43) formant le dos de l'organe d'application.
12. 12. Applicateur selon la revendication précédente, la surface (43) de dos présentant un décrochement (24).
13. 13. Applicateur selon la revendication 11 ou 12, la surface de dos (43) comportant une facette secondaire (41).
14. 14. Applicateur selon l'une quelconque des revendications il à 13, l'organe d'application (10) comportant une facette d'extrémité (42) reliant au moins partiellement la facette principale (20) à la surface de dos (43).
15. 15. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, la largeur (/) de la facette principale (20) étant inférieure à la largeur (L) de l'organe d'application sur toute la longueur (D) de la facette principale (20).
16. 16. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un manche (5) muni à son extrémité de l'organe d'application (10), le manche (5) étant creux et formant un réservoir contenant le produit cosmétique, l'organe d'application (10) comportant, du côté proximal, un embout de montage (23), l'embout de montage (23) de l'organe d'application (10) étant au moins partiellement, de préférence entièrement, inséré dans une ouverture du manche (5) et s'étendant au moins partiellement dans le réservoir.
17. 17. Ensemble comportant un applicateur (2) selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, et un récipient contenant le produit à appliquer, de préférence un eyeliner, le récipient étant notamment séparé de ('applicateur (2).