FR3040140A1 - Dispositif de marche rapide de type roller - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif de marche rapide de type roller, qui comporte une semelle (1), le cas échéant munie d'un chausson, semelle conformée pour recevoir la chaussure ou le pied d'un utilisateur cette semelle (1) recouvrant au moins en partie un socle (2), ces semelles (1) et socle (2) étant articulés l'une par rapport à l'autre à leur partie avant, de sorte que ladite semelle (1) peut pivoter autour d'un premier axe d'articulation (12) pour s'écarter, respectivement se rapprocher de dudit socle (2), ce socle (2) comportant, rattachée à sa face (21) opposée à ladite semelle (1), au moins une roue avant (R1), meneuse et monodirectionnelle, et au moins une roue arrière (R2) suiveuse et multidirectionnelle ou monodirectionnelle, caractérisé par le fait que : - ladite semelle (1) comporte un système d'entrainement conformé pour entrainer en rotation lesdites roues (R1, R2) lors du soulèvement de la semelle (1) de façon à générer un mouvement de propulsion vers l'avant, par le moyen d'un entrainement transmettant le mouvement de la semelle (1) vers les roues, soit directement, soit via un ensemble d'engrenages conformé pour transmettre et éventuellement démultiplier le déplacement de la semelle (1), et que : - ladite semelle (1) comporte un système de débrayage conformé pour que la semelle (1) redescende sans effort sur le socle (2), de façon à ce que ladite roue meneuse (R1) continue sa rotation sans être freinée.

Description

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention se rapporte à un dispositif de marche rapide de type roller.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION L'usage de rollers, également appelés patins à roulettes, est largement répandu.

Le pratiquant de ce genre de sport se déplace et prend de la vitesse en raison des impulsions qu'il génère et qui lui assurent continuellement une certaine accélération. A côté de ce type de roller, on en a proposé d'autres qui ont pour but de permettre à la personne qui les porte de se déplacer en marchant normalement, tout en acquérant une vitesse plus rapide que celle de la marche normale.

Ainsi, dans le document EP 2 531 264 est décrit un dispositif de ce genre. Il s'agit toutefois d'un dispositif lourd, encombrant, complexe sur le plan mécanique, de sorte qu'il est difficile à fabriquer. C'est pourquoi la présente invention a pour but de proposer un dispositif qui ne présente pas ces problèmes mais, au contraire, est simple, robuste, léger et facile à fabriquer.

RESUME DE L'INVENTION

Ainsi, la présente invention se rapporte à un dispositif de marche rapide de type roller, qui comporte une semelle conformée pour recevoir la chaussure ou le pied d'un utilisateur, cette semelle recouvrant un socle, ces semelle et socle étant articulées l'une par rapport à l'autre à leur partie avant, de sorte que ledit semelle peut pivoter autour d'un axe d'articulation pour s'écarter, respectivement se rapprocher dudit socle, ce socle comportant, rattaché à sa face opposée à ladite semelle, une roue avant, meneuse et monodirectionnelle, et au moins une roue arrière suiveuse.

Il est remarquable notamment par le fait que : - ladite semelle comporte un système d'entrainement conformé pour entraîner en rotation lesdites roues lors du soulèvement de la semelle de façon à générer un mouvement de propulsion vers l'avant, par le moyen d’un entrainement transmettant le mouvement de la semelle vers les roues, soit directement, soit via un ensemble d’engrenages conformé pour transmettre et éventuellement démultiplier le déplacement de la semelle, et que : - ladite semelle comporte un système de débrayage conformé pour que la semelle redescende sans effort sur le socle, de façon à ce que ladite roue meneuse continue sa rotation sans être freinée.

Selon d’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l’invention : - le système d’entrainement comporte un système de ressorts conformé pour lisser l’effort, c’est à dire soulever dans un premier temps la semelle plus vite que la rotation de ladite roue meneuse ne le permettrait, et continuer à entraîner ladite roue meneuse de façon à bénéficier de l’effort de propulsion après le soulèvement de la semelle ; - ladite semelle comporte un système de transfert de l’effort équipé d'un ressort fixé à une extrémité à la partie arrière ou centrale de la semelle, et à l'autre extrémité à une roue dentée à cliquet, libre dans un seul sens de rotation, cette roue dentée entraînant, via un jeu de pignons, l'axe de rotation de la roue avant, ladite roue à cliquet étant équipée d'un système de rappel à ressort permettant le retour en position initiale ; - ladite semelle comporte, sous sa partie arrière, une poulie destinée à recevoir une courroie reliée, d'un côté, à un ressort spiral et, de l'autre, à ladite roue dentée à cliquet, libre dans un seul sens de rotation, cette roue dentée entraînant, via un jeu de pignons, l'axe de rotation de la roue avant, et qu'elle comporte une seconde courroie fixée et enroulée en sens contraire à l'enroulement de la courroie sur la roue dentée à cliquet et est reliée à un second ressort spiral, . l'ensemble des éléments précités, à l'exception de la poulie, étant disposés sous, sur, ou sur les côtés dudit socle, . de sorte que sous l'effet de plusieurs mouvements d'écartement et de rapprochement de ladite semelle par rapport au socle, on génère petit à petit un mouvement d'accélération de la vitesse dudit dispositif ; - ledit dispositif comporte une seule roue arrière suiveuse ; - ledit dispositif comporte une paire de roues arrières suiveuses ; - ladite paire de roues est solidaire d'un chariot, et que le socle est libre en rotation latérale par rapport au chariot ; - ladite semelle est en deux parties et comporte un second axe d'articulation parallèle au premier ; - les résistances à la traction des deux ressorts sont différentes ; - la poulie se loge dans une ouverture que présente le socle, lorsque ladite semelle en position d'appui sur ledit socle.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférés de l’invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention, que l'on peut qualifier de roller de marche à deux roues, dont la semelle est en position basse ; - la figure 2 est également une vue en perspective du même dispositif, selon une direction différente, la semelle étant en position relevée ; - la figure 3 est une vue de côté du dispositif des figures précédentes ; - la figure 4 est une vue en coupe du dispositif, selon le plan de coupe IV-IV de la figure 3 ; - les figures 5 à 8 sont respectivement des coupes partielles du dispositif des figures précédentes, selon les plans de coupe V-V, VI-VI, VII-VII et VIII-VIII de la figure 4 ; - les figures 9 et 10 sont des vues en perspective d'un second mode de réalisation de l'invention, que l'on peut qualifier de roller de marche à trois roues, respectivement avec la semelle en position basse et en position relevée ; - la figure 11 est une vue de côté du dispositif des figures 9 et 10 ; - la figure 12 est une vue en coupe du dispositif, selon le plan de coupe XII-XII de la figure 11, - la figure 13 est une vue en coupe du même dispositif, selon le plan de coupe XIII-XIII de la figure 12 ; - les figures 13 à 16 sont des schémas destinés à illustrer la cinématique de fonctionnement du dispositif de l'invention ; - la figure 17 est également un schéma destiné à illustrer la cinématique de fonctionnement d'une autre variante de réalisation de ce dispositif.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Le dispositif selon l'invention, visible notamment sur les figures 1 à 4, est réalisé en métal et/ou en matière plastique.

Il comprend essentiellement une semelle 1 qui repose sur un socle 2, ce dernier étant équipé de roues R1 et R2.

Dans l'ensemble de la présente demande, y compris les revendications, on désignera AV l'avant du dispositif et par AR l'arrière.

La semelle 1 est destinée à accueillir la chaussure ou le pied d'un utilisateur. Elle présente bien entendu une forme adaptée à cet usage. Dans l'exemple représenté ici, elle a la forme d'un rectangle avec un nez, c'est à dire une partie avant, en courbe.

Son fond est référencé 10 et présente un muret périphérique 11 formant calage pour le pied.

Dans une variante non représentée, la forme de la semelle 1 pourrait être plus galbée, c'est-à-dire plus proche de celle d'une semelle de chaussure. L'arrière de la semelle qui fait office de butoir pour le talon de la chaussure et sur lequel sont fixés latéralement les dispositifs de fixation, peut être prévu réglable longitudinalement en fonction de la taille de la chaussure.

Sur la semelle pourrait être monté un chausson pré-positionné dans lequel l'utilisateur engagera son pied. Cette variante n'est pas représentée sur les figures annexées.

La semelle 1 est articulée au voisinage de sa partie avant AV vis-à-vis du socle 2, autour d'un premier axe d'articulation transversal 12. On expliquera plus loin la fonction de cet axe.

Un second axe d'articulation 13, parallèle au premier, est prévu sur la semelle 1. Il s'étend sensiblement à environ un tiers de la longueur totale. Si l'on fait le parallèle avec un pied humain, l'emplacement de ce second axe, correspond sensiblement à la zone de "naissance" des orteils. Cet axe 13 délimite sur la semelle 1 une partie avant 130 de surface réduite et une partie arrière 131 de surface plus importante. Là encore, on en expliquera la fonction plus loin dans la description.

Bien que cela ne soit que partiellement visible sur les figures 1 et 2, la face inférieure de la partie arrière 131 de la semelle 1 porte une poulie 40 dont l'axe de rotation transversale est encadré par deux flasques 27. Elle est située au plus près de l'extrémité arrière de la partie 131.

Le socle 2 est constitué d'une plaque plane qui supporte la semelle 1. Comme ici représenté, son étendue longitudinale est supérieure à celle de la semelle 1. En revanche, leurs largeurs sont sensiblement identiques. Ses faces supérieure et inférieure sont respectivement désignées 20 et 21.

Le socle comporte une ouverture non visible sur les figures (à l'exception de la figure 10), destinée au passage de la poulie 40 lorsque la semelle 1 est en appui sur le socle 2. Ainsi, dans la position de la figure 1, la poulie 40 s'étend sous le niveau du socle.

Le mécanisme au moyen duquel le dispositif peut être déplacé s'étend principalement sous le socle 2.

Ainsi, on a affaire, de l'arrière AR vers l'avant AV, à un ensemble de paires de flasques parallèles qui sont disposés de part et d'autre de l'axe longitudinal du socle. Ils sont au nombre de six et portent les références 22 à 27.

Les flasques 22, à l'arrière du dispositif, entre lequel est fixée la roue R2 sont surmontés d'un axe de rotation, lui-même fixé sous le socle 20, rendant la roue R2 multidirectionnelle.

Entre les flasques 23 sont montées diverses poulies dont on reparlera plus loin dans la description.

Les flasques 24 servent au montage de plusieurs roues dentées (pignons) d'engrenage.

Entre les flasques 25 est montée une roue R2. Elle est motrice et monodirectionnelle.

Enfin, entre les flasques 26 les plus proches de l'avant du socle 2 est monté l'axe de rotation d'un ressort 4b, indifféremment appelé ressort spiral ou circulaire.

Ainsi que cela est particulièrement visible à la figure 5, entre les flasques 23 dont il a été question plus haut sont montés les axes de rotation de deux poulies 41 et 42 et d'un axe 43 destiné à recevoir un ressort spiral 4a.

La poulie 41 est la plus basse et la plus proche de l'arrière des flasques 23. La poulie 42 occupe quasiment une position centrale entre les flasques 23. Enfin, le ressort spiral 4a occupe une position située à l'extrémité avant des flaques. L'axe 43 sur lequel est monté le ressort spiral 4a n'est fixé qu'à un seul flasque, laissant ainsi libre une partie de l'espace mutuel qui sépare les flasques 23.

En se référant aux figures 5 et 8, on constate qu'une courroie 3a est positionnée sur la poulie 40, laquelle est fixée sous et à l'arrière de la semelle 1. Cette courroie 3a peut, lors de la montée du talon, et en fonction des résistances rencontrées, soit se diriger vers le ressort spiral 4b, en passant par la poulie de renvoi 42, soit se diriger vers une roue libre à cliquet 5, en passant par la poulie de renvoi 41.

Une deuxième courroie 3b relie la roue à cliquet 5 à un ressort spiral de rappel 4a.

Entre les flasques 24 s'étend l'axe transversal d'une roue libre à cliquet 5, à un seul sens de rotation.

Sur cet axe sont calées, de part et d'autre de chaque flasque 24, deux roues d'engrenage (pignons) 50. Elles engrènent avec deux paires de roues d'engrenage (pignons) 51 et 52 disposées entre et à l'avant des flasques 24 et 25.

Enfin, l'une des roues 51 ou 52 engrène avec une roue dentée 53 solidaire de l'axe de rotation de la roue motrice R1. En référence à la figure 5, on constate que les flasques 23 et 26 comportent chacun une butée en forme de doigt 230, respectivement 260, entre lesquelles s'étend la courroie 3a. Par ailleurs, celle-ci est pourvue d'un anneau d'arrêt 7, de sorte que la longueur de débattement de la courroie 3a est limitée par l'écartement entre les butées 230 et 260.

Aux figures 11 à 13 est représenté un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Il s'agit d'un roller de marche à trois roues.

Il présente de nombreux points communs avec la première variante (ces points communs ne seront pas décrits à nouveau). Il s'en distingue toutefois par le fait qu'il est divisé en deux parties (voir figuresll et 12) : le chariot 6, à l'arrière, est relié au socle 2 avant par un axe de rotation 66 fixé à la partie basse 62 du chariot 6 et la partie basse 64 du socle 2.

Le chariot 6 comporte une platine sommitale 60 sous laquelle sont fixés deux axes de rotation reliés à des flasques parallèles 61 entre lesquels sont montés, libres en rotation, deux roues R2 multidirectionnelles.

Vers l'avant de la platine 60, s'étend une pièce en L 62 sur laquelle est fixée à son extrémité, un galet 63 qui vient en butée arrière sur la partie 64 du socle 2. Ce galet est destiné à équilibrer les pressions latérales exercées sur l'axe de rotation 66.

Dans les virages, le chariot 6 reste horizontal grâce à son appui sur les deux roues R2. Par contre, le socle 2 surmonté de sa semelle 1 pivote latéralement grâce à l'axe de rotation 66 reliant le chariot 6 au socle 2. Deux butées 65 permettent de limiter la prise d'angle, ce qui permet l'utilisation de chaussures ne protégeant pas les chevilles.

On se reportera maintenant essentiellement aux figures 14 à 16 pour décrire le mode de fonctionnement du dispositif selon l'invention.

Pour des raisons de clarté des figures et des explications, seuls les éléments qui concourent à cette cinématique sont représentés schématiquement.

Par ailleurs, on a symbolisé par un trait horizontal supérieur le socle 2 auquel est rattachée la butée 260. De même, on a représenté par un trait horizontal inférieur les flasques 23 auxquels est fixée la butée 230.

Le dispositif formant roller de marche est fixé à chaque pied et s'utilise en marchant. Pour ce faire, des moyens de fixation des chaussures à la semelle 1, tels que des sangles, etc. sont prévus mais n'ont été volontairement représentés sur les figures.

Ce dispositif permet de suivre naturellement le mouvement du pied lors de la marche.

Lorsque l'utilisateur marche, en bout d'avancée de la jambe, le pied fixé sur la semelle 1 se pose en légère pente arrière sur le socle 2 du dispositif. Suit alors une forte traction du talon qui fait pivoter la semelle 1 autour de l'axe d'articulation 13. Ensuite, la chaussure peut basculer sur l'avant au niveau de de l'articulation 12. Une languette non représentée empêche les deux parties de la semelle 1 de s'ouvrir sur plus de 180°. Puis le talon redescend pour finir par se poser sur le socle 2.

La propulsion est obtenue exclusivement mécaniquement par une forte traction du talon sur la poulie 40 sur laquelle circule la courroie 3a. La courroie 3a est reliée au ressort spiral 4b et à la roue libre à cliquet 5 (elle-même reliée à la roue motrice R1 par les roues dentées (pignons) précitées.

Plus précisément, la très forte résistance à la traction au démarrage ne permettant pas de faire démarrer le dispositif, car l'on ne dispose pas ici de paliers successifs similaires à ceux d'une bicyclette. Il a donc été prévu de pouvoir diriger cette traction en même temps sur la roue libre 5 et sur le ressort spiral 4b dont la résistance à la traction est réglable et acceptable pour l'utilisateur.

Au démarrage, la résistance à la traction du ressort spiral 4b est inférieure à la résistance de la roue libre 5, de sorte que le ressort spiral 4b agit comme embrayage et fonctionne très majoritairement. En même temps, cette traction agit sur la roue libre 5 qui commencera à faire avancer la roue motrice R1. Petit à petit, la vitesse de la roue libre 5 reliée à la roue motrice R1 augmente, la résistance à la traction de la roue libre 5 diminue, jusqu'à devenir inférieure à la résistance à la traction du ressort spiral 4b. L'action du ressort spiral 4b deviendra alors de plus en plus minoritaire au profit de la roue libre 5. Le ressort spiral 4a relié à la roue libre 5 par la courroie 3b permet à la courroie 3a de se ré-enrouler sur la roue libre 5 lors de l'abaissement du talon.

Ainsi, en référence à la figure 14, compte-tenu de la résistance à la traction de la roue libre 5, la poulie 40 fera se dérouler majoritairement le ressort circulaire 4b qui viendra en butée à l'entrée de la poulie 41 (anneau 7 en arrêt contre la butée 230), mais la pression exercée sur la roue libre 5 commencera à entraîner la roue motrice R1. Dans cette phase de démarrage, la courroie 3a reste majoritairement enroulée sur la roue libre 5 et la courroie 3b reste majoritairement enroulée sur le ressort spiral 4a.

En référence à la figure 15, lorsque l'on abaisse le talon, la puissance du ressort circulaire 4b étant très supérieure à celle du ressort 4a, c'est le ressort spiral 4b qui se rétractera, mais la butée 260 à l'entrée du ressort spiral 4b stoppera l'enroulement, ce qui permettra au ressort spiral 4a de se rétracter et d'entrainer la roue libre 5 qui ré-enroulera la courroie 3a. En position basse du talon, la courroie 3a se sera ré-enroulée sur la roue libre 5 et sur le ressort spiral 4b. Il faut noter que la puissance du ressort spiral 4a aura été calculée au minimum, de façon à ne pas augmenter la résistance à la traction de la roue libre 5. A pleine vitesse (figure 16), la résistance à la traction de la roue libre 5 étant devenue très inférieure à la résistance à la traction du ressort spiral 4b, la majorité de la traction sera effectuée sur la roue libre 5. En position haute du talon, la courroie 3a se sera déroulée de la roue libre 5 et la courroie 3b se sera enroulée sur la roue libre 5.

La longueur d'enroulement des courroies doit permettre la levée maximum du talon.

Les courroies 3a et 3b peuvent être remplacées par un câble unique partant du ressort spiral 4b et aboutissant au ressort spiral 4a. Dans cette hypothèse, le câble unique doit être enroulé plusieurs fois sur la roue libre 5 pour éviter tout glissement lors de la traction.

La vitesse de déplacement du dispositif peut bien entendu être modifiée en faisant varier les diamètres des trois pignons.

Le dispositif qui fait l'objet de la deuxième variante à trois roues peut se concevoir différemment. Dans ce cas, seule pivote une plaque avant horizontale fixée au socle 2 par une charnière longitudinale centrale lui permettant de pivoter latéralement. Pour ce faire, la partie supérieure du socle 2, au lieu d'être horizontal, est à deux pentes latérales, ce qui permet de limiter la prise d'angle dans les virages. Cette variante impose de monter les poulies 41 et 42 sur pivot.

Les deux types de rollers proposés ont un objectif différent :

Le roller à deux roues est davantage destiné à la course et ne peut être utilisé qu'avec des chaussures protégeant les chevilles. Ce roller est limité en vitesse, la puissance de la traction de la roue libre 5 étant limitée par le ressort spiral 4b.

Le roller trois roues est davantage destiné aux déplacements urbains ou à la promenade.

Un freinage est réalisé à partir d'une pression sur la roue arrière en position roue avant soulevée, un butoir arrière faisant alors office de frein au contact du sol (comme c'est le cas avec les rollers connus). A la figure 17 illustre la cinématique de fonctionnement d'une autre variante de réalisation de ce dispositif.

Cette variante repose sur le même principe que celui du roller à trois roues déjà décrit, notamment en référence aux figures 11 à 13.

Dans ces conditions, les éléments communs aux deux modes de réalisation ne seront pas décrits une nouvelle fois.

Ci-après, on se contentera d'insister sur les différences de structure et de fonctionnement.

Les flasques 23 du socle 2 sont toujours représentés sur cette figure par un trait en partie basse de la figure.

Le socle 2 du dispositif est également représenté par un trait. De même, sont symbolisées sur cette figure la semelle 1, ses axes d'articulation 12 et 13 et ses deux parties 130 et 131.

Par ailleurs, la pièce 64 dont il a été fait état précédemment se prolonge vers le haut et se poursuit par un décrochement 640 dirigé à 90°. A la face inférieure de la partie arrière 130 de la semelle 1 sont montées, dans l'alignement l'une de l'autre deux poulies 40 et 67. Elles pourraient toutefois être disposées parallèlement.

De plus, dans la position représentée ici, c'est à dire avec la partie 130 de la semelle relevée au maximum, la poulie 67 se situe sensiblement au même niveau qu'une poulie 68 montée sur la pièce 64.

La poulie 41, déjà présente dans les modes de réalisation précédents est ici "dédoublée", ce qui signifie que l'on a affaire à une paire de poulies parallèles et indépendantes en rotation l'une de l'autre.

Quant à la roue à cliquet 5 et ses engrenages associés, elle n'est pas modifiée.

Un ressort hélicoïdal R3 de mise sous tension est rendu solidaire du socle 2 et d'une courroie 3a. Cette courroie est reprise par la poulie 40, renvoyée sur une des poulies 41 et enroulée et fixée sur la roue à cliquet 5. Une deuxième courroie 3b, enroulée en sens inverse et fixée à la roue à cliquet coopère avec la seconde poulie 41, puis contourne les poulies 68 et 67, respectivement. Enfin, l'extrémité libre de cette courroie de retour 3b est solidaire d'un second ressort R4 du même type que le précédent, ce ressort R4 étant solidaire de la pièce 64 et plus précisément du décrochement 640.

Ce mode de réalisation permet d'atteindre des vitesses plus rapides. Dans ce cas, le démarrage se fera par impulsions, comme avec les rollers existants, par des impulsions latérales. Lorsque la vitesse obtenue sera jugée suffisante, le patinage se poursuivra longitudinalement et la vitesse de traction sera intégralement transmise à la roue à cliquet 5.

La cinématique de fonctionnement de la figure 17 peut également s'appliquer au roller à deux roues déjà décrit, notamment en référence aux figures 3 à 5.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de marche rapide de type roller, qui comporte une semelle (1), le cas échéant munie d'un chausson, semelle conformée pour recevoir la chaussure ou le pied d'un utilisateur cette semelle (1) recouvrant au moins en partie un socle (2), ces semelles (1 ) et socle (2) étant articulés l'une par rapport à l'autre à leur partie avant, de sorte que ladite semelle (1 ) peut pivoter autour d'un premier axe d'articulation (12) pour s'écarter, respectivement se rapprocher de dudit socle (2), ce socle (2) comportant, rattachée à sa face (21) opposée à ladite semelle (1) , au moins une roue avant (R1), meneuse et monodirectionnelle, et au moins une roue arrière (R2) suiveuse et multidirectionnelle ou monodirectionnelle, caractérisé par le fait que : - ladite semelle (1) comporte un système d'entrainement conformé pour entraîner en rotation lesdites roues (R1, R2) lors du soulèvement de la semelle (1) de façon à générer un mouvement de propulsion vers l'avant, par le moyen d'un entrainement transmettant le mouvement de la semelle (1) vers les roues, soit directement, soit via un ensemble d'engrenages conformé pour transmettre et éventuellement démultiplier le déplacement de la semelle (1), et que : - ladite semelle (1) comporte un système de débrayage conformé pour que la semelle (1) redescende sans effort sur le socle (2), de façon à ce que ladite roue meneuse (R1) continue sa rotation sans être freinée.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le système d'entrainement comporte un système de ressorts (4a, 4b) conformé pour lisser l'effort, c'est à dire soulever dans un premier temps la semelle (1) plus vite que la rotation de ladite roue meneuse (R1) ne le permettrait, et continuer à entraîner ladite roue meneuse (R1) de façon à bénéficier de l'effort de propulsion après le soulèvement de la semelle (1).
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite semelle (1) comporte un système de transfert de l'effort équipé d'un ressort (4a, 4b) fixé à une extrémité à la partie arrière ou centrale de la semelle (1), et à l'autre extrémité à une roue dentée à cliquet (5), libre dans un seul sens de rotation, cette roue dentée (5) entraînant, via un jeu de pignons (50-53), l'axe de rotation de la roue avant (R1), ladite roue à cliquet (5) étant équipée d'un système de rappel à ressort permettant le retour en position initiale.
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ladite semelle comporte, sous sa partie arrière, une poulie (40) destinée à recevoir une courroie (3a) reliée, d'un côté, à un ressort spiral (4b) et, de l'autre, à ladite roue dentée (5) à cliquet, libre dans un seul sens de rotation, cette roue dentée (5) entraînant, via un jeu de pignons (50-53), l'axe de rotation de la roue avant (R1), et quelle comporte une seconde courroie (3b) fixée et enroulée en sens contraire à l'enroulement de la courroie (3a) sur la roue dentée à cliquet (5) et est reliée à un second ressort spiral (4a), - l'ensemble des éléments précités, à l'exception de la poulie (40), étant disposés sous, sur, ou sur les côtés dudit socle (2), - de sorte que sous l'effet de plusieurs mouvements d'écartement et de rapprochement de ladite semelle (1) par rapport au socle (2), on génère petit à petit un mouvement d'accélération de la vitesse dudit dispositif.
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte une seule roue arrière (R2) suiveuse.
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte une paire de roues arrières (R2) suiveuses.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ladite paire de roues (R2) est solidaire d'un chariot (6), et que le socle (2) est libre en rotation latérale par rapport au chariot (6).
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite semelle (1) est en deux parties et comporte un second axe d'articulation (13) parallèle au premier.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les résistances à la traction des deux ressorts (4a, 4b) sont différentes.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la poulie (40) se loge dans une ouverture que présente le socle (2), lorsque ladite semelle en position d'appui sur ledit socle (2).