FR2928843A1 - Dispositif de reglage d'une planche de glisse - Google Patents

Abstract

Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, cet agencement comprenant un dispositif de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) sur la planche de glisse d'une extrémité (11 ; 12 ; 31 ; 32) d'un moyen de liaison (10 ; 30), ce moyen de liaison (10 ; 30) étant destiné à relier deux zones de la planche de glisse pour exercer un effort entre ces deux zones permettant de réaliser le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins l'extrémité (11 ; 12 ; 31 ; 32) du moyen de liaison (10 ; 30) de l'agencement est amovible par rapport à la planche de glisse.

Description

-1- DISPOSITIF DE REGLAGE D'UNE PLANCHE DE GLISSE.

La présente invention concerne un dispositif pour le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse. Elle concerne plus précisément un dispositif de fixation sur une planche de glisse d'un élément de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse. Elle concerne aussi une planche de glisse en tant que telle équipée d'un tel dispositif.

Un ski est muni dans sa partie antérieure d'une spatule, qui consiste en général en une partie arrondie et relevée, qui s'étend à partir du point de contact avant du ski, défini par le point de contact du ski sur le sol le plus en avant lorsque le ski repose sur une surface horizontale. La fonction technique principale de la spatule est de faciliter la glisse en favorisant par exemple le franchissement d'obstacles. Sur des pistes damées et recouvertes de neige dure, la spatule est presque inutile, voire gênante, puisqu'il n'y a pas d'obstacle à la glisse du ski. Au contraire, sur des pentes recouvertes d'une forte épaisseur de poudreuse, une spatule de grande dimension est essentielle pour permettre le déjaugeage du ski et éviter son enfoncement. De manière similaire, d'autres propriétés mécaniques d'une planche de glisse, comme son cambre, sont bien adaptées à un certain type de pistes et moins adaptées à d'autres.

La plupart des skis sont munis d'une spatule aux dimensions moyennes, intermédiaires entre les deux solutions extrêmes mentionnées ci-dessus. Cela oblige les skieurs désirant skier dans des conditions idéales à disposer d'au moins deux paires de skis pour skier de manière optimale alternativement soit sur neige dure soit dans la poudreuse. Ce raisonnement s'applique au cambre du ski. Quand bien même le skieur multiplierait les paires de ski pour posséder toutes sortes de nature de skis adaptés à différents terrains, ce qui serait une solution naturellement coûteuse, il ne pourrait de toutes façons pas changer de type de ski lors des variations de terrain lors d'une même descente, le skieur n'ayant avec lui en général qu'une seule paire de skis.

Il existe dans l'état de la technique des skis permettant un réglage de leur performance. -2 Le document FR1118857 décrit par exemple une solution permettant de régler la cambrure d'un ski. Elle repose sur des barres rigides s'étendant sur une grande longueur du ski afin d'agir en compression sur ses deux extrémités pour provoquer une cambrure du ski. Une telle solution est complexe, nécessite l'application d'efforts très importants ayant une composante verticale, et repose sur un mécanisme complexe.

Le document FR2448360 définit une autre solution similaire dans laquelle il est possible de régler l'élasticité d'un ski par l'intermédiaire d'un câble s'étendant sur presque toute la longueur du ski exerçant des efforts de tension réglables, dont une composante verticale pour agir sur l'élasticité du ski. La partie avant du câble est arrimée au voisinage du point de contact du ski avec le sol.

Ces solutions reposent sur des dispositifs de réglage solidaires du ski, souvent par un montage à l'aide de vis, destinés à rester en permanence sur le ski. Cela présente l'inconvénient que les barres rigides ou le câble restent en permanence sur le ski, même dans les situations de neige où le skieur n'a pas besoin de modifier la géométrie naturelle de son ski. Dans une telle situation, cela alourdit le ski et dégrade son aspect esthétique inutilement. De plus, ces barres rigides et câbles restent aussi sur le ski même lorsqu'il n'est pas utilisé et simplement rangé. Ainsi, des efforts de traction ou compression, qui peuvent être élevés, risquent d'être maintenus en permanence sur le ski durant son stockage, et risquent d'accélérer l'usure de sa structure et entraîner la modification de ses propriétés élastiques naturelles.

De plus, ces solutions existantes reposent sur des vis de réglage et sont en général complexes, difficiles à mettre en oeuvre pour des raisons de complexité technique et pour des raisons économiques, leurs coûts étant très élevés. Enfin, elles sont encombrantes, peu esthétiques, et ainsi difficilement applicables. Les conclusions précédentes s'appliquent à toutes les planches de glisse existantes, ski de piste ou de hors piste, snowboard, ski de fond...30 -3- Un objet général de la présente invention consiste en une solution pour régler la géométrie de la spatule ou le cambre d'une planche de glisse comme la surface de la spatule, ne présentant pas tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique.

Pour cela, l'invention souhaite atteindre tout ou partie des objets précis suivants.

Un premier objet de la présente invention consiste en une solution qui ne présente pas les inconvénients d'encombrement, faible surpoids, usure prématurée de la planche de glisse.

Un second objet de la présente invention consiste en une solution simple et conviviale de réglage de la géométrie de la spatule ou du cambre d'une planche de glisse.

Un troisième objet de la présente invention consiste en une solution qui permet une plage importante de réglage de la géométrie de la spatule ou du cambre d'une planche de glisse. 15 A cet effet, l'invention repose un agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, cet agencement comprenant un dispositif de fixation sur la planche de glisse d'une extrémité d'un moyen de liaison, ce moyen de liaison étant 20 destiné à relier deux zones de la planche de glisse pour exercer un effort entre ces deux zones permettant de réaliser le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins l'extrémité du moyen de liaison de l'agencement est amovible par rapport à la planche de glisse.

25 Selon une première réalisation, la fixation de l'extrémité du moyen de liaison avec le dispositif de fixation est amovible. Selon une seconde réalisation, la fixation du dispositif de fixation sur la planche de glisse est amovible.

Le dispositif de fixation peut comprendre au moins une dent ou crochet ou pion et 30 l'extrémité du moyen de liaison peut comprendre un organe de liaison correspondant, apte à coopérer avec cette au moins une dent ou crochet ou pion. -4- Le dispositif de fixation peut comprendre une crémaillère comprenant plusieurs dents ou crochets afin de permettre plusieurs réglages différents.

L'agencement peut de plus comprendre un dispositif de transmission d'effort pour faciliter le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre de la planche de glisse, basé sur un levier disposé sur le moyen de liaison ou sur le dispositif de fixation. Un tel levier peut être disposé sur le dispositif de fixation et agir sur un élément mobile de liaison de sorte de le déplacer pour modifier la tension exercée sur le moyen de liaison, le levier retrouvant une même position après chaque actionnement quel que soit le positionnement de l'élément mobile de liaison.

Le dispositif de fixation peut être monté sur une zone libre d'une plaque fixée sur la planche de glisse. Cette plaque peut être fixée sur la planche de glisse par les mêmes vis que celles utilisées pour fixer un élément du dispositif de fixation de chaussure. En outre, la position du dispositif de fixation sur la planche de glisse peut être réglable.

Ce réglage de la position du dispositif de fixation sur la planche de glisse peut être réalisé par un levier. 20 La plaque peut être liée à un composant du dispositif de fixation d'une chaussure sur la planche de glisse de sorte que le positionnement d'une chaussure induit un déplacement longitudinal de la plaque et du dispositif de fixation et de l'extrémité du moyen de liaison sur la planche de glisse. Ainsi, la plaque peut être reliée à un élément du frein de la 25 planche de glisse.

Le moyen de liaison peut être un câble ou une sangle ou une corde ou une tresse ou une natte ou un fil ou un ruban ou une barre rigide.

30 De plus, l'agencement peut comprendre un verrou pour assurer le maintien du moyen de liaison lors de son utilisation.15 -5- L'invention porte aussi sur un dispositif de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, comprenant un moyen de liaison relié à la planche de glisse en deux zones distinctes par l'intermédiaire d'au moins deux dispositifs de fixation caractérisé en ce qu'il comprend au moins un agencement tel que décrit précédemment.

Au moins le moyen de liaison peut être amovible par rapport à la planche de glisse. En variante, au moins un dispositif de fixation peut être amovible.

L'invention porte aussi sur une planche de glisse caractérisée en ce qu'elle comprend un agencement tel que décrit précédemment.

Un dispositif de fixation du dispositif de réglage peut être positionné sur la surface de la planche de glisse au voisinage du point de contact avant ou arrière de la planche de glisse. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : 20 La figure 1 représente une vue de côté d'un ski dont la partie avant en coupe I-I intégrant une solution de réglage selon un premier mode d'exécution de l'invention; La figure 2 représente une vue de dessus de la partie avant d'un ski selon le premier mode d'exécution de l'invention; La figure 2b représente schématiquement une vue de côté d'un agencement du dispositif 25 de réglage selon le premier mode d'exécution de l'invention; La figure 3 représente une vue de dessus de la partie centrale d'un ski selon le premier mode d'exécution de l'invention; La figure 4 représente une vue en perspective d'un agencement du dispositif de réglage selon le premier mode d'exécution de l'invention; 30 La figure 5 représente une vue de côté en coupe I-I d'un agencement du dispositif de réglage selon le premier mode d'exécution de l'invention;15 -6- La figure 6 représente une vue en perspective d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon une première variante de réalisation du premier mode d'exécution; La figure 7 représente une vue en perspective d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon une seconde variante de réalisation du premier mode d'exécution; La figure 8 représente une vue en perspective d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon une troisième variante de réalisation du premier mode d'exécution; La figure 9 représente une vue de dessus de la partie avant d'un ski selon un second mode d'exécution de l'invention; La figure 10 représente une vue en perspective d'un agencement du dispositif de réglage selon le second mode d'exécution de l'invention; La figure 11 représente une vue de côté en coupe X-X d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon le second mode d'exécution de l'invention; La figure 12 représente une vue de côté en coupe X-X d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon le second mode d'exécution de l'invention dans une première position; La figure 13 représente une vue de côté en coupe X-X d'un détail de l'agencement du dispositif de réglage selon le second mode d'exécution de l'invention dans une seconde position.

Les figures illustrent la mise en oeuvre de l'invention dans le cadre du ski de piste ou hors piste, pour le réglage de la surface et la géométrie de la spatule. Toutefois, ce concept pourrait être implémenté sur toutes planches de glisse, par exemple surf ou snowboard, ski de fond, et pour le réglage du cambre de la planche de glisse.

La figure 1 représente ainsi une vue partielle d'un ski 1 vu de côté comprenant un emplacement 2 pour une butée, dont seule la partie basse est représentée pour des raisons de clarté des figures, pour la fixation de la partie avant d'une chaussure et en emplacement 3 destiné au positionnement d'une talonnière, non représentée, pour la fixation arrière d'une chaussure. -7 Ce ski comprend de plus dans sa partie avant un dispositif de réglage de la spatule avant 4, monté sur sa surface supérieure, qui repose sur un moyen de liaison 10 de type câble, relié d'une part par une première extrémité avant 11 à la spatule 4 par un premier dispositif de fixation 13, et d'autre part par une seconde extrémité arrière 12 à une zone du ski 1 située au voisinage de, notamment juste devant, la butée par un second dispositif de fixation 14. En variante, le moyen de liaison 10 pourrait être une sangle, une corde, une tresse en textile, une natte, un fil, un ruban, une barre rigide, ou tout équivalent.

Selon le principe de fonctionnement du dispositif de réglage, le moyen de liaison 10 relié au ski 1 par l'intermédiaire des deux dispositifs de fixation 13, 14 exerce une tension sur le ski de sorte de transmettre une force de traction au niveau de son extrémité avant 11 sur la spatule 4, force qui induit une déformation de la spatule 4 et lui permet d'adopter la géométrie recherchée, adaptée aux conditions de neige.

Selon un élément essentiel de l'invention, il est prévu un agencement particulier pour la liaison entre les extrémités 11, 12 du moyen de liaison 10 et les dispositifs de fixation 13, 14 pour permettre une liaison amovible du moyen de liaison 10. Par liaison amovible, on entend une liaison adaptée pour pouvoir enlever complètement le moyen de liaison 10 du ski 1 lorsque sa présence n'est pas utile, c'est-à-dire principalement dans les conditions de ski pour lesquelles il n'est pas utile de modifier les performances naturelles du ski et lorsque le ski n'est pas utilisé. Dans l'état de la technique, ces dispositifs de réglage sont fixés de manière solidaire et définitive à la structure du ski, par des vis ou des collages : ces solutions ne sont pas amovibles car leur retrait induirait une usure et une dégradation importante du ski, et une telle opération ne pourrait pas être répétée de nombreuses fois. De plus, une telle opération nécessiterait l'utilisation d'outils comme des tournevis et la maîtrise des compétences associées. Au contraire, la liaison amovible selon l'invention permet à tout skieur sa mise en oeuvre manuellement sans outil ni compétence particulière, ce qui est adapté à une mise en oeuvre par exemple sur une piste de ski par tout skieur. -8 Selon le premier mode d'exécution illustré par les figures 1 à 5, le ski 1 est de plus équipé d'un second moyen de réglage de sa spatule arrière, similaire au premier moyen de réglage, qui repose sur un moyen de liaison 30 lié à une première extrémité avant 32 à un dispositif de fixation 34 disposé juste derrière l'emplacement 3 de la talonnière et lié à sa seconde extrémité 31 à un dispositif de fixation 33 positionné au niveau de la spatule arrière 5 du ski 1, semblable à l'agencement prévu sur la spatule 4 du ski.

Les figures 4 et 5 illustrent plus précisément l'agencement de l'extrémité arrière 12 du moyen de liaison 10 et de son dispositif de fixationl4 associé sur le ski 1. Selon ce mode d'exécution, le dispositif de fixation 14 comprend une crémaillère 15 comprenant plusieurs dents 16. Il comprend de plus un verrou 17 monté mobile en rotation autour d'un axe 18 positionné vers l'arrière de la crémaillère 15. Cette crémaillère 15 est montée vers l'extrémité avant d'une plaque de support 19 qui est fixée sur le ski par son unique extrémité arrière au niveau de la butée. Avantageusement, elle est vissée au ski par les mêmes vis que celles utilisées pour la fixation de la butée, ce qui permet de ne pas fragiliser le ski en évitant une multitude de trous dans une même zone. La seconde extrémité libre de la plaque 19, qui supporte la crémaillère 15, est ainsi mobile élastiquement par rapport à la planche de glisse. Cette solution présente l'avantage de permettre d'étendre la surface de réglage de la planche de glisse au-delà du moyen de réglage 10 lui-même, jusqu'à la butée du ski par l'intermédiaire de la plaque 19. Un élément amortisseur 20 de type caoutchouc est disposé entre la plaque 19 et la surface du ski 1 pour ne pas l'endommager, pour amortir les vibrations provenant du ski et/ou du moyen de liaison. En variante, le dispositif de fixation 14 pourrait être directement fixé sur la surface du ski, sans l'intermédiaire de la plaque 19.

L'extrémité 12 du moyen de liaison 10 comprend un organe d'accrochage dont la géométrie est complémentaire de celle des dents 16 de la crémaillère 15. Cet organe d'accrochage comprend à son extrémité une tige 21 qui se loge entre les dents 16 de la crémaillère 15. Chaque dent 16 de la crémaillère 15 correspond à un réglage différent de la spatule 4 du ski. La longueur du moyen de liaison 10 est telle que son positionnement dans la première dent 16 exige un effort peu important, effort qui augmente au fur et à mesure qu'on déplace la tige 21 dans les dents les plus en arrière. Ce positionnement de -9- cette tige 21 dans une dent 16 est réalisé par une déformation de la spatule 4 consistant à la relever manuellement afin de réduire la distance entre la spatule et la crémaillère 15 jusqu'à ce que cette distance corresponde à la longueur du moyen de liaison 10. Lorsque la tige 21 a pris place dans la dent 16 choisie, l'utilisateur relâche son effort de déformation de la spatule du ski et la configuration choisie est maintenue par le moyen de liaison 10 mis sous tension, qui résiste à l'effort de rappel exercé par la spatule relevée qui tend à revenir dans sa configuration de repos de sa plus faible cambrure.

Dans ce mode d'exécution, le moyen de liaison 10 a donc pour effet de relever la spatule 4 et ce phénomène s'amplifie au fur et à mesure qu'on choisit d'utiliser les dents 16 de la crémaillère 15 les plus en arrière. Lorsque la tige 21 de l'organe d'accrochage est positionné dans la dent 16 choisie, le verrou 17 qui était relevé est abaissé aux abords de la surface des dents 16, et clipsé sur la surface latérale extérieure de la crémaillère 15 pour assurer son maintien, pour remplir la fonction de verrou en empêchant la tige 21 de s'échapper accidentellement de son positionnement.

Cet agencement présente donc l'avantage de permettre l'enlèvement manuel, convivial, et répétable de nombreuses fois, du moyen de liaison 10 de son emprise de la crémaillère 15. Il permet aussi de modifier facilement le réglage pendant une même descente si les conditions de neige changent.

L'agencement avant composé de l'extrémité avant 11 du moyen de liaison 10 avec le dispositif de fixation 13 sur le ski est particulièrement visible sur la figure 2b. Il repose sur un dispositif de fixation 13 consistant en un pion coopérant avec un organe d'accrochage disposé à l'extrémité 11 du moyen de liaison 10. Cet organe d'accrochage se présente sous la forme d'une plaque comprenant une lumière comprenant une partie large dans sa partie arrière dans laquelle la tête du pion 13 peut passer. Ensuite, cette plaque est déplacée en arrière sous la tête du pion 13 qui vient se positionner au-dessus d'une partie plus étroite de la lumière, ce qui permet de retenir prisonnière la plaque et donc l'extrémité 11 du moyen de liaison lors de la mise sous tension du moyen de liaison 10. De manière similaire à l'agencement prévu vers l'extrémité arrière 12 du moyen de liaison 10, cet agencement présente l'avantage d'offrir une fixation amovible de l'extrémité avant 11 du moyen de liaison 10 sur le ski. Bien entendu, ces deux réalisations 2928843 - 10- différentes d'agencement pour une fixation amovible disposées aux deux extrémités du moyen de liaison pourraient être inversées, ou utilisées toutes deux indifféremment à l'avant et/ou à l'arrière du moyen de liaison 10.

5 L'invention n'est pas limitée aux formes décrites précédemment. Elle s'applique à tout agencement comprenant un dispositif de fixation disposé sur le ski et comprenant un premier organe d'accrochage pouvant coopérer avec un second organe d'accrochage disposé sur un moyen de liaison, de sorte que la liaison entre ces deux organes d'accrochage soit amovible. Ainsi, les dents de la crémaillère peuvent présenter toutes 10 autres formes comme des crochets, des picots, des pions pouvant coopérer avec une baïonnette...En variante, cette crémaillère pourrait être positionnée sur le moyen de liaison et une tige correspondante pourrait être disposée sur le dispositif de fixation positionné sur le ski. De plus, l'invention a été illustrée avec une crémaillère comprenant plusieurs dents afin de permettre plusieurs réglages du ski. Toutefois, l'invention peut être 15 mise en oeuvre avec une seule dent, qui permettrait d'offrir une seule position différente de spatule 4 relevée par rapport à la position de repos du ski. Enfin, il pourrait être prévu une solution équivalente permettant de rendre amovible le positionnement du dispositif de fixation sur le ski, et non le moyen de liaison.

20 Les différents dispositifs de fixation 13, 14 peuvent se trouver à tout endroit sur la surface du ski selon l'effort et le réglage recherchés de la géométrie du ski.

Pour une implémentation consistant en un réglage particulier de la géométrie de la spatule, le point de fixation sur la spatule du moyen de liaison est nécessairement 25 positionné en avant du point de contact du ski et donc en hauteur. Son positionnement assez haut sur la spatule améliore la transmission des efforts mais présente l'inconvénient d'être peu esthétique et dangereux car un autre ski pourrait dans un tel cas passer sous le moyen de liaison 10 et rester bloqué, dans une hypothèse de croisement des deux skis. Un positionnement entre 5 et 10 centimètres du point de contact avant du ski ou à une hauteur 30 de 1 à 2 centimètres représente finalement un bon compromis pour le positionnement du point de fixation avec la spatule 4. Cela permet un positionnement du câble relativement horizontal et proche de la surface du ski, ce qui représente une esthétique acceptable, un faible encombrement et ne présente pas le danger rappelé ci-dessus. -11- Pour améliorer encore ces derniers aspects, une option peut consister en la modification d'au moins une partie de la surface supérieure du ski en ajoutant un bossage longitudinal incluant une rainure, pour former un logement pour accueillir le moyen de liaison. En variante, il est possible d'entourer au moins partiellement le moyen de liaison par une gaine souple, en caoutchouc ou en plastique souple par exemple. Outre l'amélioration des aspects esthétiques, ces deux solutions alternatives, qui peuvent être combinées, permettent de répondre au problème technique de protection du moyen de liaison, notamment contre les coups de carre susceptibles de les endommager.

De plus, il est possible de disposer un moyen amortisseur entre le moyen de liaison et la surface du ski, comme un ressort ou un élément souple de type caoutchouc, qui permet d'amortir les vibrations générées sur le ski lors par exemple du franchissement d'obstacles. En variante, un tel élément amortisseur de type ressort de forte dureté pourrait être disposé en série avec le moyen de liaison 10, au niveau d'une de ses extrémités par exemple, afin de remplir cette fonction d'amortissement des vibrations du ski et réduire les efforts subis pas les dispositifs de fixation sur le ski.

La figure 6 illustre une première variante de réalisation d'un dispositif de fixation 14', dans lequel la crémaillère 15' est positionnée de manière mobile longitudinalement sur un socle 35 en forme de U destiné à être fixé à la surface du ski 1 ou sur la plaque 19. Un levier 17' est monté sur les parois latérales de ce socle 35 par une bielle 36 montée mobile en rotation autour d'un axe 37, reliée par un axe 38 au levier 17'. Un axe supplémentaire traverse toute la largeur du dispositif 14', au travers d'ouvertures 39 du levier 17', d'une lumière longitudinale non représentée dans les parois latérales du socle 35 et des ouvertures 40 dans les ailes de la crémaillères. Dans sa configuration de levier 17' ouvert de la figure 6, les dents 16' de la crémaillère 15' sont accessibles pour une fixation d'un organe d'accrochage correspondant du moyen de liaison. Ensuite, le levier 17' est abaissé. Ce mouvement entraîne le recul de l'axe reliant les ouvertures 39 et 40 de respectivement le levier 17' et la crémaillère 15' dans la lumière longitudinale du socle 35, ce qui entraîne ainsi le recul de la crémaillère 15' et l'augmentation de la tension exercée sur le moyen de liaison. Ainsi, le levier 17' de cette variante de réalisation remplit une fonction supplémentaire, outre sa fonction de verrou explicitée précédemment, d'assistance de -12-l'utilisateur pour exercer l'effort de déformation de la spatule du ski. La position fermée du levier 17' est maintenue stable par le principe à genouillère du dispositif.

La figure 7 illustre une seconde variante de réalisation dans laquelle l'extrémité 12 du moyen de liaison 10 est associée à un levier 22 qui permet d'exercer un effort de traction sur le moyen de liaison pour faciliter son positionnement et sa mise sous tension dans une dent d'un dispositif correspondant. Pour cela, le levier de serrage 22 est monté mobile en rotation autour d'un premier axe 23 fixé vers l'extrémité 12 du moyen de liaison 10. L'extrémité du levier 22 comprend de plus un second axe 21 distinct de l'axe 23 positionné au-delà de l'axe 23 lorsque le levier est dans sa position relevée telle qu'illustrée sur la figure 7. Le fonctionnement de cette variante de réalisation va maintenant être expliqué. Dans une première étape, un utilisateur positionne l'axe 21 dans une dent 16 de son choix de la crémaillère 15 du dispositif de fixation sur le ski, en exerçant un premier effort sur le ski 1. Dans une seconde étape, il tourne le levier 22 autour de cet axe 21 de sorte d'entraîner dans cette rotation l'axe 23 au-delà de sa position initiale et d'induire ainsi un déplacement de l'extrémité 12 du moyen de liaison 10 dans le sens d'une augmentation de sa traction. Ce dernier effort est assisté par l'utilisation du levier 22 qui permet à l'utilisateur d'avoir la force manuelle suffisante pour exercer cette tension supplémentaire sur le moyen de liaison. Cette variante de réalisation présente donc l'avantage d'assister l'utilisateur dans le réglage du ski en découpant l'effort à réaliser en deux phases. Cette variante de réalisation pourrait aussi être implémentée au niveau de l'extrémité avant 11 du moyen de liaison 10.

La figure 8 illustre une autre variante de réalisation qui repose sur un levier de construction différente. Une embase 41 est disposée à l'extrémité 12 du moyen de liaison 10, sur laquelle est monté en rotation un levier 42 autour d'un axe 43. Ce levier est relié à une partie avant 47 comprenant la tige 21 par l'intermédiaire d'un tirant 44 lié d'une part à cette partie avant par un axe avant 45 et d'autre part au levier 42 par un axe arrière 46. Cette construction offre des avantages similaires à la variante décrite précédemment.

Les figures 9 à 13 illustrent un second mode d'exécution de l'invention dans lequel les mêmes éléments porteront les mêmes références. Ce mode d'exécution diffère particulièrement du précédent en ce que le dispositif de réglage est relié à un élément du 2928843 - 13 - ski coopérant avec la chaussure du skieur, afin de profiter de l'effort exercé par la chaussure lors de son positionnement dans le dispositif de fixation dans une phase de chaussage du ski pour transmettre une partie de cet effort sur le moyen de liaison du dispositif de réglage du ski. Une telle solution présente l'avantage de réduire l'effort 5 manuel nécessaire pour modifier le réglage de la géométrie du ski à l'aide du dispositif de réglage. Ce mode d'exécution va maintenant être décrit plus en détail.

Selon ce mode d'exécution, la crémaillère 15 est reliée par une plaque 19' au frein 27 du ski disposé au niveau du dispositif de fixation d'une chaussure entre la butée et 10 l'emplacement 3 pour la talonnière. Plus précisément, l'extrémité arrière 26 de la plaque 19' est reliée à un organe du frein dont la position longitudinale varie légèrement entre les positions ouverte et fermée du frein. La figure 12 illustre la position ouverte du frein. Lorsque le frein se trouve en position fermée comme illustré sur la figure 13, il apparaît que l'extrémité 26 de la plaque 19' occupe une position reculée par rapport à sa position 15 de la figure 12. Ainsi, lorsqu'un skieur chausse le ski, il exerce une force sur le frein qui entraîne le recul de la plaque 19'. Ce mouvement vers l'arrière est transmis à la crémaillère 15, ce qui induit un effet de traction de l'extrémité 12 du moyen de liaison 10. Ce mode d'exécution permet ainsi de faciliter la mise sous tension du moyen de liaison 10, qui peut se décomposer en deux phases : une première phase manuelle dans laquelle 20 un utilisateur relève manuellement la spatule 4 jusqu'à atteindre la coopération du moyen de liaison 10 avec la crémaillère 15, puis une seconde phase de mise sous tension supplémentaire du moyen de liaison lors du chaussage du ski afin d'atteindre la géométrie finale de la spatule 4.

25 Dans les solutions précédentes, un câble ou équivalent a été utilisé afin d'exercer un effort de traction sur la partie avant d'un ski. Inversement, une barre rigide pourrait être utilisée pour exercer au contraire un effort de compression de la spatule du ski. Dans cette variante de réalisation, le point de liaison du dispositif de réglage avec la spatule peut être avantageusement positionné sur la spatule entre 25 et 30 centimètres du point de contact 30 avant ou arrière du ski, et à une hauteur inférieure à 4 centimètres. -14- Les solutions précédentes ont été illustrées dans le cadre du réglage de la géométrie de la spatule avant d'un ski et éventuellement de la spatule arrière. Finalement, la solution peut être implémentée pour le réglage de la surface de la spatule avant et/ou arrière d'une planche de glisse.

De plus, un tel dispositif pourrait aussi agir sur une longueur plus importante de la planche de glisse, s'étendant depuis l'arrière vers l'avant, afin de modifier le cambre de la planche de glisse, et non plus uniquement la géométrie de la spatule ou d'une zone restreinte du ski. Dans un tel cas, le positionnement des dispositifs de fixation pour le moyen de liaison ne se trouvent pas obligatoirement sur la spatule, contrairement aux implémentations décrites précédemment.

De plus, la fixation amovible entre le moyen de liaison et un dispositif de fixation sur la planche de glisse peut être mise en oeuvre de différentes manières, par exemple par l'intermédiaire d'un moyen de liaison se présentant sous la forme d'un strap cranté ou sangle ratchet coopérant avec un dispositif de serrage et verrouillage à base d'un levier monté sur la planche de glisse.

De plus, le dispositif de fixation peut lui-même être amovible afin d'alléger encore davantage la planche de glisse quand ce dispositif de réglage n'est pas nécessaire. Il peut par exemple être monté de manière amovible sur des rails disposés sur la planche de glisse, qui peuvent être les glissières permettant le réglage longitudinale de la butée du dispositif de fixation de chaussure par exemple. Dans une telle variante de réalisation, la liaison entre le moyen de liaison et le dispositif de fixation n'est plus obligatoirement amovible puisque l'ensemble de l'agencement est amovible vis-à-vis de la planche de glisse par l'intermédiaire du dispositif de fixation.

De plus, le dispositif de réglage peut être couplé à des solutions permettant de faciliter le réglage. Par exemple, le dispositif de fixation disposé sur la planche de glisse peut comprendre un levier permettant d'offrir à l'utilisateur une assistance dans son effort de réglage du ski, comme cela a été illustré avec les variantes en relation avec les figures 6 à 8. Selon une autre variante, le dispositif de fixation peut comprendre un actionneur levier 2928843 - 15 - agissant sur un élément mobile de liaison de sorte de le déplacer pour modifier la tension exercée sur le moyen de liaison. Selon une réalisation avantageuse, l'actionneur levier peut retrouver une même position après chaque actionnement quel que soit le positionnement de l'élément mobile de liaison. Pour cela, le dispositif de réglage peut 5 comprendre un couplage mécanique entre l'actionneur levier et l'élément mobile de liaison comprenant une came définissant une surface fermée parcourue en portions successives par un élément du couplage mécanique par divers actionnements successifs de l'actionneur levier.

10 Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes d'exécution et variantes décrits. Par exemple, toute combinaison de ces variantes entre elles peut permettre d'aboutir aisément à d'autres implémentations du concept de l'invention.

Claims (2)

REVENDICATIONS

1. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, cet agencement comprenant un dispositif de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) sur la planche de glisse d'une extrémité (11 ; 12 ; 31 ; 32) d'un moyen de liaison (10 ; 30), ce moyen de liaison (10 ; 30) étant destiné à relier deux zones de la planche de glisse pour exercer un effort entre ces deux zones permettant de réaliser le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, caractérisé en ce qu'au moins l'extrémité (11 ; 12 ; 31 ; 32) du moyen de liaison (10 ; 30) de l'agencement est amovible par rapport à la planche de glisse. la revendication 1, caractérisé en ce que la fixation de l'extrémité (11 ; 12 ; 31 ; 32) du moyen de liaison (10 ; 30) avec le dispositif de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) est amovible. 3. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la fixation du dispositif de fixation (13 ; 20 14 ; 33 ; 34) sur la planche de glisse est amovible. 4. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) comprend au moins une dent (16) ou crochet ou pion et en ce que l'extrémité (11 ; 25 12 ; 31 ; 32) du moyen de liaison (10 ; 20) comprend un organe de liaison correspondant, apte à coopérer avec cette au moins une dent (16) ou crochet ou pion. 5. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (14 ; 34) 30 comprend une crémaillère (15) comprenant plusieurs dents (16) ou crochets afin de permettre plusieurs réglages différents.

2. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon 15 2928843 - 17 - 6. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus un dispositif de transmission d'effort pour faciliter le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre de la planche de glisse, basé sur un levier (17' ; 5 22 ; 42) disposé sur le moyen de liaison (10 ; 30) ou sur le dispositif de fixation (14'). 7. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le levier est disposé sur le dispositif de fixation et agit sur un élément mobile de liaison de sorte de le déplacer pour 10 modifier la tension exercée sur le moyen de liaison, et en ce qu'il retrouve une même position après chaque actionnement quel que soit le positionnement de l'élément mobile de liaison. 8. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (14 ; 34) est monté sur une zone libre d'une plaque (19 ; 19') fixée sur la planche de glisse. 9. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque (19) est fixée sur la planche de glisse par les mêmes vis que celles utilisées pour fixer un élément du dispositif de fixation de chaussure. 10. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la position du dispositif de fixation sur la planche de glisse est réglable. 11. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le réglage de la position du dispositif de fixation sur la planche de glisse est réalisé par un levier (17'). - 18 - 12. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon les revendications 8 et 10, caractérisé en ce que la plaque (19') est liée à un composant du dispositif de fixation d'une chaussure sur la planche de glisse de sorte que le positionnement d'une chaussure induit un déplacement longitudinal de la plaque (19') et du dispositif de fixation (14) et de l'extrémité (12) du moyen de liaison (10) sur la planche de glisse. 13. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la plaque (19') est reliée à un élément du frein (27) de la planche de glisse. 14. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de liaison (10 ; 30) est un câble ou une sangle ou une corde ou une tresse ou une natte ou un fil ou un ruban ou une barre rigide. 15. Agencement pour la fixation sur une planche de glisse d'un dispositif de réglage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un verrou (17 ; 17') pour assurer le maintien du moyen de liaison (10) lors de son utilisation. 16. Dispositif de réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, comprenant un moyen de liaison (10 ; 30) relié à la planche de glisse (1) en deux zones distinctes par l'intermédiaire d'au moins deux dispositifs de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) caractérisé en ce qu'il comprend au moins un agencement selon l'une des revendications précédentes. 17. Dispositif de réglage d'une planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins le moyen de liaison (10 ; 30) est amovible par rapport à la planche de glisse. 18. Dispositif de réglage d'une planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins un dispositif de fixation (13 ; 14 ; 33 ; 34) est amovible. - 19- 19. Planche de glisse caractérisée en ce qu'elle comprend un agencement selon l'une des revendications 1 à 15. 20. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce qu'un dispositif de fixation (13) du dispositif de réglage est positionné sur la surface de la planche de glisse au voisinage du point de contact avant ou arrière de la planche de glisse.