FR3039571A1 - Reservoir de chasse d'eau dont une paroi presente un coulisseau d'installation d'un mecanisme de chasse d'eau - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un réservoir (1) de chasse d'eau présentant une paroi dorsale (20) et une paroi frontale (21), comprenant : - un mécanisme de chasse d'eau (3) ; - un conduit d'évacuation (22) d'eau, obturé ou libéré par le mécanisme de chasse d'eau, caractérisé en ce qu'au moins l'une des parois dorsale (20) et frontale (21) présente un premier coulisseau fixe s'étendant selon la hauteur de la paroi et en ce que le mécanisme de chasse d'eau (3) prend la forme d'une cartouche présentant un deuxième coulisseau (31) adapté pour coulisser sur le premier coulisseau entre une position d'introduction par le haut du réservoir et une position d'installation

Description

Réservoir de chasse d’eau dont une paroi présente un coulisseau d’installation d’un mécanisme de chasse d’eau.

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication des équipements pour WC. Plus précisément, l’invention concerne les réservoirs de WC, destinés à être associés à une cuvette de toilette.

Classiquement, les WC (ou toilettes) comprennent : - une cuvette généralement en céramique, suspendue ou posée sur le sol ; - un réservoir, lui-même généralement en céramique ou en plastique, voire en composite, le réservoir surplombant la cuvette et étant destiné à libérer de l’eau dans la cuvette pour renouveler l’eau de celle-ci.

La cuvette présente un conduit d’évacuation horizontal ou vertical. Le réservoir contient quant à lui un mécanisme de chasse d’eau, permettant une libération de l’eau avec un effet chasse d’eau dans la cuvette, à travers des orifices communiquant entre eux, l’un dans le fond du réservoir et l’autre en partie supérieure de la cuvette.

Le plus souvent, le réservoir et la cuvette sont des éléments séparés solidarisés entre eux de façon à faire coïncider les orifices pour permettre le passage d’eau, le maintien en position du réservoir sur la cuvette étant assuré par un système vis écrou (avec en général une vis et un écrou de chaque côté des orifices prévus pour le passage d’eau).

Selon une conception classique des toilettes, l’étanchéité entre le réservoir et la cuvette est assurée par l’intermédiaire d’un joint circulaire, généralement en élastomère, inséré entre la cuvette et le réservoir. De plus, les mécanismes de chasse d’eau présentent traditionnellement un culot de vidange destiné à s’étendre coaxialement à l’orifice de vidange du réservoir, à l’intérieur de celui-ci. Ce culot de vidange présente un filetage extérieur et la fixation du mécanisme de chasse d’eau à l’intérieur du réservoir est obtenu par l’intermédiaire d’un écrou, intercalé entre la cuvette et le réservoir, vissé sur le culot de vidange jusqu’à serrage et, par conséquent, solidarisation du mécanisme de chasse d’eau à l’intérieur du réservoir.

Une fois le dispositif monté dans le réservoir, ce dernier est monté dans la cuvette et fixé tel qu’indiqué précédemment.

Le montage de ce type de mécanisme de chasse d’eau n’est pas aisé pour toute personne. En d’autres termes, il est nécessaire en général d’avoir une certaine expérience pour que le montage du mécanisme soit correctement réalisé.

En outre, la conception traditionnelle du montage des mécanismes de chasse d’eau dans le réservoir peut également engendrer des difficultés lors du remplacement du mécanisme de chasse d’eau, en particulier dans des environnements confinés, ceci à fortiori lorsque l’installateur souhaite ne pas démonter le réservoir à partir de la cuvette. L’invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un réservoir de chasse d’eau offrant une configuration de montage aisée et rapide, y compris pour une personne inexpérimentée.

En ce sens, l’invention a pour objectif de fournir un tel réservoir pour lequel le montage du mécanisme de chasse d’eau n’implique, pour l’installateur, aucune opération spécifique (hormis la pose d’un joint) de mise en place de moyens d’étanchéité entre la cuvette et le réservoir et/ou entre le mécanisme de chasse d’eau et le réservoir. L’invention a encore pour objectif de fournir un tel réservoir qui permette d’envisager une réduction notable de l’épaisseur du réservoir, en vue de réduire l’encombrement lié à la présence du réservoir éventuellement entre un bâti et un élément de cloisonnement dans le cas de toilettes suspendues.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont grâce à l’invention qui a pour objet un réservoir de chasseau d’eau présentant une paroi dorsale et une paroi frontale, comprenant : un mécanisme de chasse d’eau ; un conduit d’évacuation d’eau, obturé ou libéré par le mécanisme de chasse d’eau, caractérisé en ce qu’au moins l’une des parois dorsale et frontale présente un premier coulisseau fixe s’étendant selon la hauteur de la paroi et en ce que le mécanisme de chasse d’eau prend la forme d’une cartouche présentant un deuxième coulisseau adapté pour coulisser sur le premier coulisseau entre une position d’introduction par le haut du réservoir et une position d’installation.

Ainsi, avec un réservoir selon l’invention, le montage du mécanisme de chasse d’eau à l’intérieur du réservoir devient particulièrement aisé et rapide, ceci en s’affranchissant en particulier des opérations de mise en place d’un joint d’étanchéité entre le mécanisme de chasse d’eau et le réservoir et/ou entre le réservoir et la cuvette.

En effet, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, il suffit de mettre en place le deuxième coulisseau présent sur la cartouche du mécanisme de chasse d’eau sur le premier coulisseau fixe présent à l’intérieur du réservoir, ceci à partir du haut du réservoir (c’est-à-dire une fois le couvercle du réservoir retiré, donnant un accès physique et une approche visuelle particulièrement pratique pour l’installateur), puis de faire coulisser la cartouche jusqu’au fond du réservoir dans la position d’installation. La cartouche constituant le mécanisme de chasse d’eau est ainsi mise en place, puis maintenue en place sans savoir-faire ou expérience particulière.

Avantageusement, le mécanisme de chasse d’eau comprend des moyens d’arrêt du remplissage placé en correspondance d’un niveau maximum d’eau dans le réservoir, et en ce que le premier coulisseau forme une cheminée s’étendant en hauteur jusqu’à une extrémité supérieure située au-delà du niveau maximum, l’extrémité supérieure étant ouverte de façon à constituer une surverse.

Une telle configuration permet d’intégrer la fonction de surverse ceci dans un réservoir présentant un écartement relativement réduit entre la paroi frontale et la paroi dorsale.

Dans ce cas, la cheminée forme avantageusement un couloir entre un premier orifice de sortie et un deuxième orifice de sortie en communication avec le conduit d’évacuation.

Une telle conception permet de séparer aisément physiquement la surverse du reste du volume du réservoir à partir duquel l’eau est évacuée en direction du conduit d’évacuation.

Selon une solution avantageuse, le couloir est délimité par deux parois latérales s’étendant contre la paroi frontale et à partir d’une paroi de base du réservoir, la paroi de base présentant des moyens de positionnement de la cartouche de part et d’autre du couloir.

Ainsi, une fois la cartouche coulissée jusqu’à sa position d’installation, elle est clairement maintenue en position à l’intérieur du réservoir.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la cartouche comporte des moyens d’arrêt de la chasse d’eau, sous forme d’un flotteur haut et d’un flotteur bas.

On peut de cette façon intégrer à un réservoir selon l’invention les fonctionnalités classiques de « petite chasse >> et de « grande chasse >>.

Selon une autre caractéristique, le mécanisme de chasse d’eau comprend un clapet mobile entre une position d’obturation du premier orifice de sortie et une position de libération dans laquelle il s’étend intégralement au-dessus du premier orifice de sortie.

De cette façon, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, la cinématique de déplacement du clapet de libération s’inscrit essentiellement dans une composante principalement verticale. Le débattement transversalement aux parois frontale et dorsale est ainsi considérablement limité ce qui contribue à la limitation de l’épaisseur du réservoir.

Dans ce cas, le mécanisme de chasse d’eau comprend préférentiellement un système d’entraînement du clapet selon une translation curviligne entre la position d’obturation et la position de libération ou inversement.

Selon une solution avantageuse, le conduit d’évacuation s’étend à partir de la paroi frontale transversalement à celle-ci.

Ainsi, grâce à l’invention, on peut proposer des réservoirs de chasse d’eau présentant un encombrement notablement réduit en épaisseur, c’est-à-dire avec un écartement entre la paroi frontale et la paroi dorsale limitée.

En effet, il est possible de conserver un diamètre de conduit d’évacuation d’eau à partir du réservoir vers la cuvette avec une dimension telle que le débit de la chasse d’eau est suffisant pour procurer un effet efficace s’agissant du nettoyage de la cuvette et/ou de l’évacuation de matières à partir de celle-ci, ceci sans que l’écartement entre la paroi frontale et la paroi dorsale du réservoir soit impactée grâce à l’aménagement du conduit d’évacuation transversalement à l’une des parois frontale ou dorsale, transversalement à celle -ci. L’invention propose donc une configuration fondamentalement différente des conceptions classiques des montages de réservoirs et de cuvettes, selon lesquelles l’orifice d’évacuation d’eau du réservoir s’étend dans le fond de celui-ci, selon un axe (une fois le réservoir monté) essentiellement vertical en direction de la cuvette.

Un réservoir selon l’invention permet par conséquent de limiter considérablement la perte de place occasionnée par la présence du réservoir au-dessus notamment de toilettes suspendues, un élément de cloisonnement venant généralement en outre recouvrir le réservoir en vue de le masquer. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue d’ensemble de toilettes intégrant un réservoir selon l’invention ; la figure 2 est une vue extérieure d’un réservoir selon l’invention j la figure 3 est une vue de l’intérieur d’un réservoir selon l’invention, avec son mécanisme de chasse d’eau ; la figure 4 est une vue en coupe d’un réservoir selon l’invention ; les figures 5 à 8 sont des vues en coupe d’un réservoir selon l’invention illustrant différentes phases de fonctionnement de son mécanisme de chasse d’eau ; les figures 9 à 11 sont des vues de différentes phases d’installation des mécanismes de chasse d’eau à l’intérieur d’un réservoir selon l’invention ; la figure 12 est une vue de l’intérieur du réservoir avec le mécanisme de chasse d’eau en position d’évacuation d’eau.

Tel qu’illustré par la figure 1, un réservoir 1 de chasse d’eau selon l’invention est destiné à être associé à une cuvette 2 de toilettes, et en particulier mais non exclusivement à une cuvette de toilette suspendue.

De façon classique en soi, le réservoir intègre un mécanisme de chasse d’eau et comprend un conduit d’évacuation d’eau obturée ou libérée par le mécanisme de chasse d’eau, de façon à libérer l’eau contenue dans le réservoir et l’évacuer dans la cuvette.

Un tel mécanisme de chasse d’eau, spécifique du réservoir selon l’invention, apparaît sur la figure 3 et est décrit plus en détails par la suite.

Tel qu’illustré par les figures 2 et 4, un réservoir selon l’invention peut prendre une forme essentiellement parallélépipédique, et présente en tout état de cause une paroi dorsale 20 et une paroi frontale 21, reliée par une paroi périphérique 200, les parois dorsale et frontale étant espacées l’une de l’autre d’un écartement E.

Selon le principe de l’invention, le conduit d’évacuation 22 s’étend à partir de la paroi frontale 21, transversalement à celle-ci et plus précisément, selon le présent mode de réalisation, selon une direction orthogonale au plan de la paroi frontale.

De plus, le conduit d’évacuation 22 présente un diamètre D supérieur à l’écartement supérieur E entre la paroi frontale et la paroi dorsale.

Ainsi, il est possible avec un réservoir selon l’invention d’obtenir une chasse d’eau avec un débit d’évacuation satisfaisant, par la mise en oeuvre d’un conduit d’évacuation présentant un diamètre D standard de 45 mm selon les textes normatifs en vigueur.

Selon un mode de réalisation particulier, le réservoir présente une « épaisseur >> E inférieure à ce diamètre D.

Tel que cela apparaît sur la figure 4, le conduit d’évacuation 22 débouche dans le réservoir au travers d’un orifice de sortie 220, un joint étant monté sur un clapet 30 de façon apte à coiffer cet orifice, ceci en vue d’assurer l’étanchéité du réservoir vis-à-vis du conduit d’évacuation lorsque le mécanisme de chasse d’eau est en position d’obturation.

Comme cela va être décrit plus en détails par la suite, en position d’obturation du mécanisme de chasse d’eau, le clapet 30 (avec son joint) est amené en appui contre l’entourage de l’orifice, en comprimant suffisamment le joint assurer l’étanchéité à l’eau.

De plus, le conduit d’évacuation 22 communique avec l’orifice de sortie 220 par l’intermédiaire d’un couloir 221, séparant l’entrée du conduit d’évacuation d’eau (à travers la paroi frontale 21) et l’orifice de sortie 220 débouchant dans le réservoir.

Tel qu’illustré par la figure 9, ce couloir 221 s’étend en hauteur de façon à former une cheminée, dont les parois latérales 2210 forment un bâti support pour le mécanisme de chasse d’eau.

Tel qu’indiqué sur la figure 3, ce couloir 221 s’étend jusqu’à une hauteur H supérieure au niveau N de remplissage d’eau dans le réservoir (ce niveau maximum étant maîtrisé par l’intermédiaire de moyens d’arrêt du remplissage en eau du réservoir placés en correspondance du niveau N maximum d’eau dans le réservoir, ces moyens étant décrits plus en détails par la suite).

De plus l’extrémité supérieure 2211 du couloir 221 est ouverte de façon à constituer une surverse. Ainsi, en cas de défaillance des moyens d’arrêt du remplissage d’eau dans le réservoir, quand l’eau atteint la hauteur H dans le réservoir, elle peut s’écouler dans le couloir 221 au travers de l’extrémité supérieure 2211 ouverte, et s’écouler jusqu’à la base du couloir 221 en communication directe avec le conduit d’évacuation 22. En d’autres termes, l’eau du réservoir s’écoule librement dans la cuvette par l’intermédiaire de la surverse.

En outre, comme indiqué précédemment, le couloir 221 forme un support pour le mécanisme de chasse d’eau, ceci par l’intermédiaire de ses parois latérales 2210 reliées entre elles par une paroi de liaison 2212, les parois latérales, la paroi de liaison et la partie de la paroi frontale placée en correspondance délimitant le volume du couloir 221. De cette façon, les parois du couloir 221 constituent un premier coulisseau fixe s’étendant sur la hauteur de la paroi frontale, tandis que le mécanisme de chasse d’eau 3 prend la forme d’une cartouche présentant un deuxième coulisseau 31 (figure 9) adapté pour coulisser sur le premier coulisseau. L’installation du mécanisme de chasse d’eau peut ainsi s’effectuer de la façon suivante : - le mécanisme de chasse d’eau est présenté au-dessus du réservoir et introduit dans celui-ci par le haut (figure 9) ; - le mécanisme de chasse d’eau est positionné dans le réservoir en plaçant en correspondance la partie inférieure du deuxième coulisseau du mécanisme de chasse d’eau avec la partie supérieure du premier coulisseau fixe à l’intérieur du réservoir, de façon à pouvoir faire coulisser vers la base du réservoir le deuxième coulisseau sur le premier coulisseau (figure 10) ; - le coulissement vers le bas du mécanisme de chasse d’eau à l’intérieur du réservoir est poursuivi jusqu’à une position d’extrémité inférieure à la base du réservoir, position dans laquelle le clapet 30 du mécanisme de chasse d’eau est positionné en correspondance de l’orifice de sortie 220, en venant obturer ce dernier.

On note que le fond du réservoir est constitué par une paroi de base 23 à partir de laquelle s’étendent les parois frontale et dorsale du réservoir, et que cette paroi 23 présente des moyens de positionnement 230 de la cartouche (formée par le mécanisme de chasse d’eau) de part et d’autre du couloir 221 en partie basse. Ces moyens de positionnement 230 prennent ici la forme de deux pattes chacune positionnée au voisinage d’une des parois latérales 2210 du couloir 221, de telle sorte que chacune des parois latérales 310 vienne s’inscrire et être maintenue dans l’espace entre l’une des pattes de positionnement et la paroi latérale correspondante du couloir.

Par ailleurs, comme déjà mentionné, le mécanisme de chasse d’eau comprend un clapet 30 d’obturation du conduit d’évacuation d’eau, ce clapet 30 étant préférentiellement mobile entre une position d’obturation de l’orifice de sortie (figure 5) et une position de libération (figure 8) dans laquelle il s’étend intégralement au-dessus de l’orifice de sortie, libérant de cette façon la totalité du passage pour l’écoulement d’eau vers le conduit d’évacuation d’eau.

Comme cela apparaît sur les figures 5 à 8, le clapet mobile est déplacé de la position d’obturation à la position de libération, et inversement, en restant constamment parallèle à lui-même, en suivant une trajectoire de translation curviligne imposée par un système d’entraînement 4.

Ce système d’entraînement 4 comprend : - une tirette de chasse 41, s’étendant jusqu’en partie supérieure du réservoir et étant couplée à un moyen d’actionnement externe destiné à être manipulé par un utilisateur ; - un parallélogramme déformable apte à engendrer des déplacements de translation curviligne du clapet, et décrit plus en détails ci-après ; - une potence 410 reliant la tirette de chasse 41 au parallélogramme déformable.

En pratique, la potence 410 est reliée au clapet 30 par une paire de leviers hauts 40 de part et d’autre du clapet, l’ensemble d’entraînement comprenant une paire de leviers bas, chacun à l’aplomb d’un levier haut.

Ce parallélogramme déformable comprend quatre liaisons pivot à savoir : - une liaison pivot haute 401 et une liaison pivot basse 420 avec le clapet ; - une liaison pivot haute 402 et une liaison pivot basse 421 avec un organe coulissant 43, susceptible de coulisser le long de la paroi frontale.

Le mouvement de la tirette de chasse est transmis, comme cela va être expliqué plus en détails par la suite, à la liaison haute 401 avec le clapet pour engendrer la déformation du parallélogramme déformable et, par conséquent, le mouvement de translation curviligne du clapet 30.

Selon le présent mode de réalisation illustré par les figures 5 à 8, le système d’entraînement comprend : - un levier haut 40, couplé à tirette de commande de chasse 41 par l’intermédiaire de la potence 410, ce levier haut formant une pièce en V comprenant deux extrémités reliées en pointe, l’une des extrémités 400 étant reliées de façon pivotante à la tirette 41 par l’intermédiaire de la potence 410, l’autre extrémité étant reliée par l’intermédiaire d’une liaison pivot 401 au clapet 30, la pointe étant couplée par une liaison pivot 402 à l’organe coulissant 43 le long de la paroi frontale ; - un levier bas 42 dont une extrémité est reliée par une liaison pivot 420 au clapet, et l’autre extrémité est reliée par une liaison pivot 421 à l’organe coulissant 43.

On note qu’on obtient avec un tel système d’entraînement un parallélogramme déformable comprenant les quatre liaisons pivot citées précédemment et dont les côtés sont constitués par : - une branche du levier haut 40, reliant la liaison pivot 402 et la liaison pivot 401 ; - l’organe coulissant 43 ; - le clapet 30 ; - une branche du levier bas 42 reliant la liaison pivot 421 et la liaison pivot 420.

De cette façon, on obtient la cinématique suivante : - partant dans la position d’obturation telle que celle illustrée par la figure 5, lorsque la tirette de chasse 41 est tirée vers le haut, elle provoque par l’intermédiaire de la potence 410 une traction vers le haut sur l’extrémité 400 du levier haut 40 ; - le levier haut 40 pivote autour de la liaison pivot 402, ce qui implique un déplacement circulaire de l’extrémité inférieure du levier autour de la liaison pivot 401 entre le levier haut 40 et le clapet 30, imposant au clapet 30 un déplacement correspondant ; - le déplacement imposé en partie supérieure du clapet tend à faire remonter celui-ci, exerçant par conséquent une traction, en partie inférieure du clapet, sur la liaison pivot 420 qui couple le clapet au levier bas 42 qui, simultanément au levier haut 40, va pivoter autour de la liaison pivot 421 avec l’organe coulissant 43, les pivotements combinés des leviers haut 40 et bas 42 imposant un déplacement de translation curviligne au clapet 30 (figure 6) ; - en poursuivant le déplacement vers le haut de la tirette 41, on combine ensuite la rotation des leviers haut 40 et bas 42 avec un déplacement vers le haut de l’organe coulissant 43 le long de la paroi frontale (figure 7), jusqu’à amener le clapet dans une position de libération (figure 8) dans laquelle il s’étend intégralement au-dessus du conduit d’évacuation 22.

Le retour du clapet 30 de la position de libération à la position d’obturation s’opère selon les déplacements inverses de la cinématique qui vient d’être décrite.

Par ailleurs, tel qu’illustré par le figures 3 et 9 à 12, la cartouche formant le mécanisme de chasse d’eau porte des moyens d’arrêt de la chasse d’eau, sous forme d’un flotteur haut 5 et d’un flotteur bas 50, correspondant respectivement à une « petite chasse » et à une « grande chasse ».

Le principe des mécanismes de chasse d’eau à flotteur est connu en soit, le ou les flotteurs ayant pour fonction de provoquer l’arrêt de la chasse d’eau du réservoir lorsque le niveau d’eau baisse au niveau du flotteur en le faisant pivoter d’une position haute de flottaison à une position basse.

Selon le présent mode de réalisation, chaque flotteur est porté par un bras 51 coudé, dont une extrémité porte le flotteur en tant que telle et l’autre extrémité est reliée à un doigt 52, le bras étant monté pivotant sur le coulisseau de la cartouche autour d’un axe de pivotement 53.

Les flotteurs 5 et 51 sont des godets présentant un compartiment haut 500 et un compartiment bas 501 séparés par une cloison 502 (représentée en traits pointillés), de telle sorte que : - le compartiment haut 500 est destiné à accueillir un volume d’eau suffisant pour provoquer un basculement vers le bas du godet en l’absence d’eau au niveau du godet (le godet étant alors soumis à l’apesanteur) ; - le compartiment bas 501 est apte à contenir un volume d’air destiné à assurer la flottaison du godet en présence d’eau au niveau de celui-ci.

Tel que cela apparaît sur les figures 9 à 12, chaque godet est associé à une tirette 41, indépendante l’une de l’autre.

Chaque tirette 41 porte un élément de retenue 411 destiné à coopérer avec le doigt 52 susceptible de pivoter solidairement avec le bras 51 autour de l’axe 53.

Le fonctionnement est le suivant : partant d’une position d’obturation du conduit d’évacuation par le clapet telle que celle illustrée par la figure 3, lorsque la tirette 41 est déplacée vers le haut, elle entraîne les éléments de retenue 411 vers le haut, chaque élément de retenue 411 étant amené à glisser sur la hauteur et en côté du doigt 52 correspondant, tendant à provoquer un pivotement vers le bas du godet correspondant. Lorsque, en poursuivant le déplacement en hauteur de la tirette de chasse 41, l’élément de retenue 411 dépasse en hauteur le doigt 52, le godet reprend sa position de flottaison, ce qui se traduit par un pivotement vers le haut du bras 51. On note que simultanément, le clapet libère le passage vers le conduit d’évacuation 22 et que l’écoulement d’eau débute. En position de flottaison du godet, le doigt 52 est amené sous l’élément de retenue 411, tel qu’illustré par la figure 12 s’agissant du doigt 52 du godet 50. Dans cette position, le clapet est dans sa position de libération, et maintenu dans cette position du fait de la position du doigt 52 qui empêche le déplacement vers le bas de la tirette 41 et, par conséquent, le retour du clapet dans sa position d’obturation. Bien entendu, pendant ce temps, l’écoulement d’eau par le conduit d’évacuation se poursuit et le niveau d’eau dans le réservoir baisse. Au stade où le niveau d’eau baisse au point que le godet n’est plus en situation de flottaison, la réserve d’eau dans le compartiment haut 500 provoque un basculement vers le bas du godet, faisant pivoter le bras 51 autour de l’axe 53, et amenant le doigt 52 dans une position telle que celle illustrée par la figure 11 qui autorise l’élément de retenue 411 à se déplacer vers le bas. Le déplacement du clapet 30 de sa position de libération vers sa position d’obturation est alors déclenchée et se poursuit jusqu’à amener le clapet en regard de l’orifice de sortie 220, l’ensemble de la tirette se déplaçant vers le bas jusqu’à la position d’obturation sous le simple effet de l’apesanteur.

Bien entendu, une fois le clapet dans la position d’obturation, le remplissage en eau du réservoir s’effectue jusqu’au niveau maximum prédéterminé. L’arrêt du remplissage est classiquement provoqué par un robinet flotteur.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   1. Réservoir (1) de chasse d’eau présentant une paroi dorsale (20) et une paroi frontale (21), comprenant : un mécanisme de chasse d’eau (3) ; un conduit d’évacuation (22) d’eau, obturé ou libéré par le mécanisme de chasse d’eau, caractérisé en ce qu’au moins l’une des parois dorsale (20) et frontale (21) présente un premier coulisseau fixe s’étendant selon la hauteur de la paroi et en ce que le mécanisme de chasse d’eau (3) prend la forme d’une cartouche présentant un deuxième coulisseau (31) adapté pour coulisser sur le premier coulisseau entre une position d’introduction par le haut du réservoir et une position d’installation.
2. 2. Réservoir de chasse d’eau selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de chasse d’eau (3) comprend des moyens d’arrêt du remplissage en eau du réservoir placés en correspondance d’un niveau (N) maximum d’eau dans le réservoir, et en ce que le premier coulisseau forme une cheminée s’étendant en hauteur jusqu’à une extrémité supérieure située au-delà du niveau (N) maximum, l’extrémité supérieure étant ouverte de façon à constituer une surverse.
3. 3. Réservoir de chasse d’eau selon la revendication 2, caractérisé en ce que la cheminée forme un couloir (221) entre un premier orifice de sortie et un deuxième orifice de sortie en communication avec le conduit d’évacuation (22).
4. 4. Réservoir de chasse d’eau selon la revendications 3, caractérisé en ce que le couloir (221) est délimité par deux parois latérales (2210) s’étendant contre la paroi frontale et à partir d’une paroi de base (23) du réservoir, et en ce que la paroi de base présente des moyens de positionnement (230) de la cartouche de part et d’autre du couloir.
5. 5. Réservoir de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la cartouche porte des moyens d’arrêt de la chasse d’eau du réservoir, sous forme d’un flotteur haut (5) et d’un flotteur bas (50).
6. 6. Réservoir de liasse d’eau selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme de chasse d’eau comprend un clapet mobile (30) entre une position d’obturation du premier orifice de sortie et une position de libération dans laquelle il s’étend intégralement au-dessus du premier orifice de sortie.
7. 7. Réservoir de chasse d’eau selon la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme de chasse d’eau comprend un système d’entraînement (4) du clapet selon une translation curviligne entre la position d’obturation et la position de libération ou inversement.
8. 8. Réservoir de chasse d’eau selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le conduit d’évacuation (22) s’étendant à partir de la paroi frontale (21) transversalement à celle-ci.