FR3019470A1

FR3019470A1 - Dispositif de verrouillage d'un equipement sportif amovible sur une chaussure

Info

Publication number: FR3019470A1
Application number: FR1452986A
Authority: FR
Inventors: Florian Gravier; Giard Arnaud Darut
Original assignee: Individual
Current assignee: Flaneurz Fr
Priority date: 2014-04-03
Filing date: 2014-04-03
Publication date: 2015-10-09
Anticipated expiration: 2034-04-03
Also published as: WO2015150647A1; FR3019470B1

Abstract

L'invention se rapporte à un dispositif d'équipement sportif, comprenant une chaussure, un châssis équipé d'un moyen (15) de déplacement, ainsi qu'un dispositif (12, 13, 16, 17) de verrouillage/déverrouillage de la chaussure au châssis, ledit dispositif comprenant un premier crochet (16) fixe par rapport au châssis, apte à coopérer avec une première cavité (39) de la chaussure, ledit dispositif comprenant un second crochet (22) mobile par rapport au châssis, apte à coopérer avec une seconde cavité (34) de la chaussure, ledit dispositif étant caractérisé en ce que : - le second crochet est mobile en translation par rapport au châssis, un ressort (27) de rappel tendant à repousser ledit second crochet vers l'arrière du châssis, - le dispositif contient une tige (25), apte à être introduite dans un trou (24) tubulaire ménagé dans le châssis et à pousser le second crochet vers l'avant du châssis.

Description

DISPOSITIF DE VERROUILLAGE D'UN EQUIPEMENT SPORTIF AMOVIBLE SUR UNE CHAUSSURE La présente invention se rapporte à un dispositif de verrouillage/déverrouillage, en particulier pour l'assemblage d'une chaussure avec un équipement sportif amovible. L'invention s'applique notamment au cas d'une chaussure assemblée avec un équipement de type roller ou patin à roulettes. Il est connu de l'art antérieur des dispositifs de verrouillage/déverrouillage permettant d'assembler de manière amovible une chaussure avec un équipement sportif tel qu'un patin à glace ou à roulettes. Ainsi, l'utilisateur peut à la fois pratiquer un sport et se déplacer en marchant, sans avoir besoin de changer de chaussures. Le document US2003/0155724 décrit notamment un dispositif d'assemblage d'un patin à roulettes avec une chaussure, comprenant un premier point de verrouillage à l'avant du pied et un second point de verrouillage à l'arrière du pied. Le verrouillage à l'arrière s'effectue au moyen d'un crochet mobile en rotation, actionné au moyen d'un levier fixé sur le côté du patin.

L'inconvénient de ce dispositif est que le levier est relié de manière permanente au patin à roulettes et ne peut pas être ôté durant utilisation. Il y a donc un risque qu'un choc actionne le levier de manière intempestive pendant que l'utilisateur se déplace sur le patin à roulettes. Il en résulte un risque de dissociation de la chaussure d'avec les roues, pouvant conduire à un accident. La présente invention a pour objet de fournir un système d'assemblage/dissociation d'une chaussure avec un équipement sportif, fonctionnant de manière à la fois simple et sécurisée. A cet effet, la présente invention se rapporte à un dispositif d'équipement sportif, ledit dispositif comprenant : une chaussure comprenant une semelle extérieure ; un châssis apte à être solidarisé à un moyen de déplacement, le châssis étant sensiblement plan et s'étendant selon un axe longitudinal orienté d'avant en arrière ; un dispositif de verrouillage/déverrouillage de la chaussure au châssis. Ledit dispositif comprend un premier crochet fixe par rapport au châssis, ledit premier crochet étant apte à coopérer avec une première cavité située dans la semelle extérieure de la chaussure. Ledit dispositif comprend un second crochet mobile par rapport au châssis, ledit second crochet étant apte à coopérer avec une seconde cavité située dans la semelle extérieure de la chaussure. Le second crochet est mobile en translation selon l'axe longitudinal par rapport au châssis, un ressort de rappel tendant à repousser ledit second crochet vers l'arrière du châssis. Par ailleurs, le dispositif contient une tige apte à être introduite dans un trou tubulaire ménagé dans le châssis selon l'axe longitudinal, et à pousser le second crochet vers l'avant du châssis. Ainsi, la dissociation de la chaussure et du châssis s'effectue en poussant la tige vers l'avant, à l'intérieur du trou tubulaire. A l'état assemblé de l'équipement sportif, le mécanisme de déverrouillage est entièrement situé à l'intérieur de l'ensemble chaussure/châssis. Le déverrouillage ne peut donc pas être déclenché inopinément par un choc à la surface extérieure de la chaussure ou du châssis. De même, l'introduction de la tige nécessite une opération suffisamment précise pour éviter les risques de déclenchement accidentel. De manière préférentielle, le second crochet est mobile par rapport au châssis le long d'un plan incliné, une pente dudit plan étant montante selon l'axe longitudinal en direction de l'avant. Ainsi, quand le crochet est poussé vers l'avant par la tige, il s'élève légèrement, ce qui facilite le désengagement de la semelle. De manière préférentielle, le second crochet comporte une surface supérieure bombée terminée par une arête orientée vers l'arrière, et la seconde cavité de la chaussure est partiellement fermée par une lame métallique. Ainsi, lorsque l'utilisateur appuie le talon de la chaussure sur le châssis, la lame métallique glisse sur la surface bombée et le poids de la chaussure déplace le second crochet vers l'avant. Lorsque la lame atteint l'arête, le ressort repousse le crochet vers l'arrière et ledit crochet se retrouve engagé avec la lame, verrouillant l'arrière de la chaussure et du châssis. De manière préférentielle, une extrémité de la tige comporte un élément de préhension. L'utilisateur peut ainsi exercer une poussée sur cet élément pour manoeuvrer la tige pendant le déverrouillage du second crochet.

Une chaussure selon le dispositif décrit ci-dessus peut être réalisée à partir de nombreux modèles de chaussures existantes. A cet effet, l'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'une chaussure pour un dispositif tel que décrit ci-dessus, à partir d'une chaussure comprenant une semelle externe, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - formation d'un premier et d'un second évidements, respectivement à l'avant et à l'arrière de la semelle externe, - fixation d'un premier et d'un second éléments de verrouillage sous une semelle intermédiaire, le premier élément de verrouillage renfermant la première cavité, le second élément de verrouillage renfermant la seconde cavité, - encollage d'une face inférieure de la semelle intermédiaire et/ou d'une face supérieure de la semelle interne, - application de la semelle intermédiaire sur la semelle interne et insertion du premier et du second élément de verrouillage, respectivement dans le premier et dans le second évidement. Préférentiellement, chacun des premier et second éléments de verrouillage est fixé sous la semelle intermédiaire par assemblage avec une plaque située au-dessus de ladite semelle, ledit assemblage prenant en sandwich ladite semelle. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont données à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figure 1 : une vue en perspective cavalière d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention ; - Figure 2 : une vue en coupe partielle du dispositif de la figure 1 ; - Figure 3 : une autre vue en coupe partielle du dispositif de la figure 1 ; - Figure 4 : une autre vue en coupe partielle du dispositif de la figure 1. La figure 1 montre une vue éclatée, en perspective cavalière, d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 10 comporte une chaussure (non représentée) comprenant une semelle 11. La semelle 11 est une semelle intermédiaire, également dénommée « première de montage », typiquement solidaire des pièces formant une surface externe de la chaussure. La semelle 11 intermédiaire est superposée à une semelle externe (non représentée) de la chaussure, ladite semelle externe venant au contact avec le sol. Une semelle interne, dite de confort, peut prendre place par-dessus la semelle 11 intermédiaire pour venir au contact avec le pied d'un utilisateur. Préférentiellement, la semelle 11 est relativement souple, pour permettre la flexion du pied durant la marche. La semelle 11 est munie de deux éléments (12, 13) de verrouillage. Lesdits éléments (12,13) permettent à la chaussure d'être alternativement assemblée à, et dissociée d'un châssis 14. Le châssis 14 est formé d'une plaque sensiblement plane, par exemple en bois. Préférentiellement, un contour du châssis a une forme analogue à celle de la semelle 11, comme visible sur la figure 1. Le châssis est apte à être fixé à un moyen 15 de déplacement, de type équipement sportif. Dans l'exemple de la figure 1, le moyen 15 comporte des roues de patin à roulettes de type « quad », c'est-à-dire quatre roues disposées en rectangle. Cependant, le moyen 15 peut aussi comporter plusieurs roues alignées de type « roller en ligne », ou encore être formé d'un dispositif de type patin à glace, planche à roulette ou échasse. Le châssis 14 est muni de deux éléments (16, 17) de verrouillage, destinés à coopérer respectivement avec les éléments (12, 13) de verrouillage de la semelle 11. Plus précisément, un premier élément 12 de verrouillage de la semelle 11 coopère avec un premier élément 16 de verrouillage du châssis 14. Les premiers éléments (12, 16) sont situés à l'avant de la chaussure et du châssis, c'est-à-dire proches de l'emplacement des orteils. De même, un second élément 13 de verrouillage de la semelle 11 coopère avec un second élément 17 de verrouillage du châssis 14. Les seconds éléments (13, 17) sont situés à l'arrière de la chaussure et du châssis, c'est-à-dire proches de l'emplacement du talon. Le premier élément 12 de la semelle comporte une plaque 18 et une pièce 19, respectivement situées au-dessus et au-dessous de la semelle 11. La plaque 18 et la pièce 19 sont fixées l'une à l'autre, prenant en sandwich la semelle 11. La pièce 19 prend place dans un évidement ménagé dans une semelle externe (non représentée) de la chaussure. Ladite semelle externe est destinée au contact direct avec le sol et se situe en-dessous de la semelle 11.

Le premier élément 16 du châssis a sensiblement une forme de « Z », avec une première patte s'étendant vers l'arrière et fixée au châssis, ainsi qu'une seconde patte s'étendant vers l'avant au-dessus du châssis. La seconde patte forme un crochet apte à s'engager dans une cavité 39 de la pièce 19. On considère un repère cartésien dont deux axes (X, Y) sont dans le plan du châssis, l'axe X représentant un axe longitudinal reliant l'avant et l'arrière de la semelle. Un troisième axe Z, vertical, est perpendiculaire aux axes (X, Y) horizontaux.

Dans la suite de la description, les termes « avant/arrière » se rapportent à l'axe X et les termes « haut/bas », « dessus/dessous », à l'axe Z. Lorsque le crochet formé par l'élément 16 est engagé dans la pièce 19 de l'élément 12, la semelle 11 est bloquée en translation par rapport au châssis selon les axes Y et Z. De plus, la semelle 11 est bloquée selon l'axe X dans la direction tendant à déplacer ladite semelle vers l'arrière par rapport au châssis. De manière similaire au premier élément 12, le second élément 13 de la semelle comporte une plaque 20 et une pièce 21, respectivement situées au-dessus et au-dessous de la semelle 11. La plaque 20 et la pièce 21 sont fixées l'une à l'autre, prenant en sandwich la semelle 11. La pièce 21 prend place dans un évidement ménagé dans la semelle externe de la chaussure. La configuration de ladite pièce 21 sera détaillée plus bas.

La figure 2 montre une vue de détail du châssis 14, en coupe longitudinale, centrée sur le second élément 17 dudit châssis. L'élément 17 comporte un crochet 22, préférentiellement métallique, mobile en translation par rapport au châssis. Le crochet 22 est apte à coulisser dans un évidement 23 ménagé dans le châssis.

Dans l'exemple de la figure 2, une ouverture supérieure de l'évidement 23 du châssis est partiellement fermée par une plaque métallique 36. La plaque 36 comprend un orifice 37 dans lequel coulisse le crochet 22 selon l'axe X. Par un trou 24 tubulaire ménagé dans le châssis 14, il est possible d'introduire une tige 25 (fig. 1) de manière à pousser le crochet 22 selon l'axe X, vers l'avant du châssis. Le crochet 22 coulisse alors sur un plan 26 incliné, formé par une plaque métallique disposée dans l'évidement 23 du châssis. Le plan 26 incliné forme un angle faible par rapport à l'horizontale, ledit angle étant préférentiellement inférieur à 10°. Le plan incliné s'élève à mesure que l'on se rapproche de l'avant du châssis. Un ressort 27 hélicoïdal est disposé selon l'axe X, entre le crochet 22 et une butée 28 située à l'avant de l'évidement 23. En position de repos, c'est-à-dire quand le crochet 22 est en contact avec un bord arrière de l'évidement 23, le ressort 27 est partiellement comprimé. Le ressort 27 exerce donc sur le crochet 22 un effort tendant à déplacer ledit crochet vers l'arrière selon l'axe X. Le crochet 22 comporte un bec dont une extrémité 29 est orientée vers l'arrière du châssis. L'extrémité 29 forme une arête sensiblement disposée selon l'axe Y. De part et d'autre de l'extrémité 29 selon l'axe X, le bec comporte une surface 30 bombée orientée vers le haut et une surface 31 plane orientée vers le bas. Un procédé d'assemblage de la chaussure et du châssis va maintenant être décrit. On considère qu'un utilisateur porte la chaussure munie de la semelle 11 et souhaite assembler ladite chaussure au châssis 14 équipé d'un dispositif 15 de type patin à roulettes. A cet effet, l'utilisateur place l'avant de la semelle externe de la chaussure en contact avec l'avant du châssis 14, puis fait glisser son pied vers l'arrière, de manière à engager le crochet 16 du châssis avec la cavité 39 de la pièce 19 de la semelle. L'avant de la chaussure est ainsi fixée à l'avant du châssis. L'utilisateur abaisse ensuite le talon de la chaussure vers le châssis 14 afin de verrouiller le second élément 13 de la semelle avec le second élément 17 du châssis. La figure 3 représente une vue en coupe des seconds éléments (13, 17) en position verrouillée.

Le procédé de verrouillage des seconds éléments (13, 17) est détaillé ci-après : lorsque l'utilisateur abaisse le talon de la chaussure vers le châssis, un relief 32 de la plaque métallique 36, qui saille au-dessus du châssis 14, s'engage dans une encoche 33 de la pièce 21. Cet engagement du relief 32 dans l'encoche 33 bloque en translation la chaussure par rapport au châssis selon les axes X et Y.

De plus, la pièce 21 comporte une cavité 34 dont une ouverture inférieure est partiellement fermée par une lame 35, préférentiellement métallique. Lorsque l'utilisateur abaisse le talon de la chaussure vers le châssis, la lame 35 entre en contact avec la surface 30 supérieure bombée du crochet 22. Sous l'action du poids de l'utilisateur, la lame 35 glisse le long de la surface 30 jusqu'à l'extrémité 29, provoquant le coulissement du crochet 22 vers l'avant, sur le plan incliné 26. Lorsque la lame 35 atteint l'extrémité 29, le ressort 27 se détend et repousse le crochet 22 vers l'arrière. La lame 35 de la pièce 21 se retrouve maintenue entre la surface 31 plane inférieure du crochet 22 et la plaque 36, verrouillant les seconds éléments (13, 17). Dans cette configuration assemblée, la quasi-totalité de la semelle externe de la chaussure repose sur le châssis 14. Le transfert des forces entre ladite chaussure et ledit châssis est donc optimal.

Selon le type d'équipement 15 fixé au châssis 14, il est possible de modifier la position dudit équipement 15 selon l'axe X. Par exemple, selon le type de patin à roulettes, il est possible d'adapter la position des roues plus ou moins en avant ou en arrière de la chaussure. Un procédé de dissociation de la chaussure et du châssis va maintenant être décrit. La tige 25 est introduite dans le trou 24 tubulaire et pousse le crochet 22 vers l'avant, le long du plan incliné 26. La position du crochet 22 à cette étape est représentée à la figure 4. Dans cette position, le crochet 22 est en retrait par rapport à la lame 35 du second élément 13 de la semelle. L'utilisateur peut ainsi pivoter son talon vers le haut et dissocier les seconds éléments (13, 17) de la semelle et du châssis. Ensuite, il suffit à l'utilisateur d'avancer son pied par rapport au châssis 14 afin de dégager la pièce 19 du crochet 16, dissociant ainsi les premiers éléments (12, 16) de la semelle et du châssis.

Les opérations d'assemblage/dissociation de la chaussure et du châssis sont simples et rapides. En raison de l'intervention de la tige 25 dans le déverrouillage, le mécanisme est sécurisé car le déverrouillage ne peut pas avoir lieu de manière intempestive. De préférence, une extrémité de la tige 25 comporte un élément 40 de préhension afin d'être manipulée plus facilement. L'élément 40 comporte préférentiellement une surface sensiblement perpendiculaire à la tige. L'utilisateur peut ainsi exercer une force importante contre ladite surface pour pousser le crochet 22 vers l'avant. Un autre avantage de l'invention est sa polyvalence. En effet, comme décrit précédemment, le châssis 14 peut être incorporé à toutes sortes de moyens de déplacement tels que des patins à roulettes, des patins à glace ou des planches à roulettes. De même, le dispositif de verrouillage décrit précédemment peut être adapté un large choix de chaussures existantes, telles que des chaussures de sport ou des chaussures de ville à talon plat.

Un procédé pour incorporer le dispositif de verrouillage à une chaussure existante est développé ci-après. Les références se rapportent aux figures précédemment décrites : On considère une chaussure comportant une semelle externe, destinée à entrer en contact avec le sol, et un dessus de chaussure ou empeigne. Si la chaussure comporte une semelle interne amovible, cette dernière est ôtée. Puis, un premier et un second évidements sont formés, respectivement à l'avant et à l'arrière de la semelle externe. Les évidements sont par exemple effectués à l'aide d'une presse et d'emporte-pièces de forme appropriée. Par ailleurs, le premier élément 12 et le second élément 13 de verrouillage sont fixés à la semelle intermédiaire. Par exemple, la plaque 18 est vissée à la pièce 19, prenant en sandwich l'avant de la semelle 11. De même, la plaque 20 est vissée à la pièce 21. Puis, une face inférieure de la semelle 11 intermédiaire et/ou une face supérieure de la semelle externe sont couvertes de colle. Ensuite, la semelle 11 intermédiaire est appliquée sur la semelle externe. La pièce 19 du premier élément 12 est insérée dans le premier évidement, à l'avant de la semelle externe. La pièce 21 du second élément 13 est insérée dans le second évidement, à l'arrière de la semelle externe. Préférentiellement, les pièces 19 et 21 sont entièrement contenues dans l'épaisseur de la semelle externe. Ainsi, l'utilisateur ne les sentira pas lors de la marche. De préférence, afin de restaurer l'étanchéité de la semelle externe, un joint est ajouté entre ladite semelle et les pièces 19 et 21. Il est ensuite possible d'ajouter une semelle interne de confort par- dessus la semelle 11 intermédiaire.

Claims

REVENDICATIONS1.- Dispositif d'équipement sportif, comprenant : - une chaussure comprenant une semelle (19, 21) extérieure, - un châssis (14) apte à être solidarisé à un moyen (15) de déplacement, le châssis étant sensiblement plan et s'étendant selon un axe (X) longitudinal orienté d'avant en arrière, - un élément (12, 13, 16, 17) de verrouillage/déverrouillage de la chaussure au châssis, ledit élément (12, 13, 16, 17) de verrouillage/déverrouillage comprenant un premier crochet (16) fixe par rapport au châssis, ledit premier crochet étant apte à coopérer avec une première cavité (39) située dans la semelle extérieure de la chaussure, ledit élément (12, 13, 16, 17) de verrouillage/déverrouillage comprenant un 15 second crochet (22) mobile par rapport au châssis, ledit second crochet étant apte à coopérer avec une seconde cavité (34) située dans la semelle extérieure de la chaussure, ledit dispositif étant caractérisé en ce que : - le second crochet est mobile en translation selon l'axe longitudinal par 20 rapport au châssis, un ressort (27) de rappel tendant à repousser ledit second crochet vers l'arrière du châssis, - le dispositif contient une tige (25), apte à être introduite dans un trou (24) tubulaire ménagé dans le châssis selon l'axe longitudinal, et à pousser le second crochet vers l'avant du châssis. 25
2. Dispositif selon la revendication 1, tel que le second crochet est mobile par rapport au châssis le long d'un plan (26) incliné, une pente dudit plan étant montante selon l'axe longitudinal en direction de l'avant. 30
3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, tel que : - le second crochet comporte une surface (30) supérieure bombée terminée par une arête (29) orientée vers l'arrière, - la seconde cavité (34) de la chaussure est partiellement fermée par une lame (35) métallique. 35 ro t. 10
4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, tel qu'une extrémité de la tige comporte un élément (40) de préhension comprenant une surface perpendiculaire à ladite tige.
5. Procédé de fabrication d'une chaussure pour un dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, à partir d'une chaussure comprenant une semelle externe, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : - formation d'un premier et d'un second évidements, respectivement à l'avant et à l'arrière de la semelle externe, 10 - fixation d'un premier (19) et d'un second (21) éléments de verrouillage sous une semelle (11) intermédiaire, le premier élément (19) de verrouillage renfermant la première cavité (39), le second élément (21) de verrouillage renfermant la seconde cavité (34), - encollage d'une face inférieure de la semelle (11) intermédiaire et/ou d'une 15 face supérieure de la semelle externe, - application de la semelle intermédiaire sur la semelle externe et insertion du premier et du second élément de verrouillage, respectivement dans le premier et dans le second évidement. 20
6. Procédé selon la revendication 5, tel que chacun des premier (19) et second (21) éléments de verrouillage est fixé sous la semelle (11) intermédiaire par assemblage avec une plaque (18, 20) située au-dessus de ladite semelle, ledit assemblage prenant en sandwich ladite semelle.