FR3083454A1 - Fixation pour ski, notamment ski de telemark, et ski equipe d'une telle fixation - Google Patents

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Abstract

Cette fixation comprend une platine avant (2), destinée à être solidarisée au ski, un ensemble avant (3) d'immobilisation de la chaussure, apte à coopérer avec la semelle de la chaussure un ensemble arrière de retenue de la chaussure, apte à coopérer avec un ergot de retenue de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière, cet ensemble arrière étant mobile par rapport à ladite platine avant dans le plan vertical, et des moyens de mise en tension qui agissent entre l'ensemble arrière de retenue et le ski et/ou la platine avant (2), qui sont aptes à assurer la mise en tension de la chaussure sur la fixation et à permettre au talon d'être librement soulevé. Selon l'invention l'ensemble avant d'immobilisation est monté flottant sur la platine avant, autour d'un axe transversal de pivotement situé, en vue longitudinale, devant un point dit d'appui appartenant à l'ensemble avant, ce point d'appui permettant l'appui de l'extrémité avant de la semelle de la chaussure. Ce caractère flottant permet de réduire substantiellement les contraintes exercées sur la fixation conforme à l'invention, ainsi que sur la chaussure immobilisée par cette fixation.

Description

FIXATION POUR SKI, NOTAMMENT SKI DE TELEMARK, ET SKI EQUIPE D’UNE TELLE FIXATION
Domaine technique de l’invention
La présente invention concerne une fixation de ski, plus particulièrement de type télémark. Néanmoins, elle trouve son application à des fixations équipant d’autres types de ski, tels que des skis de fond, que l’utilisateur souhaite utiliser en mode « télémark ».
Etat de la technique
Traditionnellement les fixations de ski de randonnée, de ski de télémark ou de ski de fond nécessitent une manipulation de déverrouillage afin d’ouvrir la fixation ou de préparation pour permettre la mise en place de la chaussure. Outre l’ouverture de la fixation, il est pratiquement toujours nécessaire d’effectuer une intervention manuelle directement avec la main ou par l’intermédiaire d’un bâton de ski pour le verrouillage de la chaussure sur le ski.
En télémark, les matériels les plus usités sont les fixations selon la « norme 75 », comme par exemple les fixations décrites dans le brevet US 7,401,802 (Black Diamond Equipment). Ce type de fixation se caractérise par une prise avant fixe, qui maintient la forme dite « bec de canard » située à l’avant de la chaussure, ainsi qu’un système de tension à câble équipé de ressorts se verrouillant sur le talon de la chaussure. Ce standard de chaussure rend délicat la marche sur rocher lors d’ascension, ne permet pas l’utilisation de crampons de glacier standard et limite l’utilisation de ce type de chaussure au seul ski télémark. De plus la mise en place des chaussures dans les fixations est toujours très délicate. Le skieur est souvent obligé de poser un genou à terre pour bloquer le ski et pouvoir verrouiller le système de tension sur le talon de la chaussure. Ces opérations sont rendues encore plus difficiles, en présence de neige. En effet, les skis étant rarement équipés de « stop ski », ils glissent facilement rendant parfois l’opération de verrouillage fastidieuse. Enfin le déchaussage en cas de chute est pratiquement impossible, de sorte que l’utilisation de ces fixations présente donc un risque élevé de blessure pour les skieurs.
Au milieu des années 2000, un groupement de fabricants a défini un nouveau standard, appelé « New Telemark Norm » ou NTN, qui établit un nouveau standard d’interface ski/chaussure. Les nouvelles chaussures, définies par ce standard, peuvent être utilisées en télémark ou en ski alpin, et peuvent recevoir des crampons de glacier usuels. La semelle de la chaussure est divisée en deux parties : la semelle avant spécifique au standard NTN et le talon qui est classique et distinct de la semelle avant. La spécificité de la semelle avant vient de la saillie qui se situe au niveau de la voûte plantaire au centre de la chaussure, à l’extrémité arrière de la semelle avant. Ainsi la chaussure peut être solidaire du ski en étant maintenue entre la partie avant de la semelle avant et la saillie. Ce standard a permis de créer des fixations qui combinent la liberté de mouvement du talon propre au télémark et qui intègrent un dispositif de sécurité libérant la chaussure en cas de chute du skieur. Répondant à plusieurs problématiques du standard de la norme 75, ces fixations peuvent aussi intégrer des stops ski et apportent un surcroît de sécurité pour les skieurs.
Parmi les modèles de fixation répondant au standard NTN, on citera notamment la fixation décrite dans le document EP 1 790 396, qui est mise sur le marché par la société Rottefella sous la référence commerciale FREERIDE™. Cette fixation comprend un ensemble d’immobilisation de l’extrémité avant de la chaussure, lequel inclut notamment un étrier. Dans le mode d’utilisation Telemark, l’ensemble d’immobilisation précité est bloqué en rotation par rapport au ski. Cette fixation offre un mode supplémentaire d’utilisation, de type randonnée, dans lequel cet ensemble d’immobilisation est libéré, de manière à pouvoir pivoter par rapport au ski autour d’un axe transversal situé sous la partie avant de la semelle de la chaussure.
Le type de fixations, décrits ci-dessus, implique cependant de nombreux inconvénients. On constate tout d’abord que, lors de la pratique du Telemark, la semelle de la chaussure est fortement endommagée. Par ailleurs, l’étrier est également soumis à des sollicitations importantes, de sorte qu’il existe un risque important de rupture mécanique de cette pièce. Enfin, cette fixation n’offre pas une flexion linéaire pour l’utilisateur souhaitant pratiquer le Telemark. En particulier, durant certaines phases du mouvement de flexion réalisé par l’utilisateur, cette flexion n’est pas ressentie comme progressive ni régulière.
On connaît également des fixations répondant au standard NTN, qui sont commercialisées par la société 22DESIGN sous la référence OUTLAW™. Cette fixation utilise un étrier court avec peu de prise de la semelle, qui autorise un certain degré de rotation de la chaussure au sein de cet étrier. Par conséquent, la sensation de blocage est réduite, notamment en regard de la solution décrite immédiatement ci-dessus. Cependant, cette réduction de longueur de l’étrier induit des risques significatifs de sortie de la chaussure, hors de cet étrier. Il en résulte aussi une moins grande précision lors de la prise de carre lorsque l’utilisateur souhaite effectuer un virage. L’utilisateur peut ressentir le jeu de la chaussure dans la fixation. Afin de remédier à cet inconvénient spécifique, il a été proposé d’intégrer des ressorts puissants, de manière à bloquer la chaussure au fond de l’étrier. Cette force de rappel impose cependant un effort physique très élevé, lors de la pratique du Telemark. Par ailleurs, elle s’accompagne aussi d’une usure prématurée des semelles, tout comme dans la fixation FREERIDE décrite cidessus.
Compte tenu de ce qui précède, la présente invention vise à remédier à au moins certains inconvénients de l’art antérieur évoqués ci-dessus.
La présente invention vise en particulier à proposer une fixation qui permet de réduire les contraintes mécaniques, lors de la pratique du Telemark.
La présente invention vise également à proposer une telle fixation, qui évite toute détérioration intempestive de la chaussure.
La présente invention vise également à proposer une telle fixation, qui assure une pratique agréable du Telemark pour l’utilisateur, notamment en autorisant une flexion de jambe la plus naturelle possible.
La présente invention vise également à proposer une telle fixation, qui permet un chaussage particulièrement simple et rapide à mettre en œuvre.
La présente invention vise enfin à proposer une telle fixation qui est susceptible d’intégrer, sur sa partie avant, un système de sécurité en vue du déchaussage.
Objets de l’invention
Selon l’invention, au moins un des objectifs ci-dessus est réalisé par une fixation de ski (1 ; 101 ; 201), en particulier fixation de ski de randonnée, de télémark ou de ski de fond, pour la fixation d’une chaussure (8 ; 208) de ski, comportant une semelle (81 ; 281) et un talon (84 ; 284), ladite fixation de ski (1) comprenant :
- une platine avant (2 ; 102 ; 202), destinée à être solidarisée au ski,
- un ensemble avant (3 ; 103 ; 203) d’immobilisation de la chaussure, apte à coopérer avec la semelle (81 ; 281) de la chaussure (8 ; 208),
- un ensemble arrière (6 ; 106 ; 206) de retenue de la chaussure, apte à coopérer avec un ergot de retenue (85 ; 285) de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière, cet ensemble arrière étant mobile par rapport à ladite platine avant dans le plan vertical,
- des moyens de mise en tension (66 ; 266, 266’) qui agissent entre l’ensemble arrière de retenue (6, 106 ; 206) et le ski et/ou la platine avant (2, 102 ; 202), qui sont aptes à assurer la mise en tension de la chaussure (8 ; 208) sur la fixation (1 ; 101 ; 201) et à permettre au talon (84 ; 284) d’être librement soulevé, l’ensemble avant d’immobilisation (3, 103 ; 203) étant monté flottant sur la platine avant, autour d’un axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203) situé, en vue longitudinale, devant un point (32’) dit d’appui appartenant à l’ensemble avant, ce point d’appui permettant l’appui de l’extrémité avant (8T) de la semelle (81 ; 281) de la chaussure.
La fixation de l’invention peut comprendre tout ou partie des caractéristiques suivantes, dans la mesure où elles sont techniquement compatibles :
- l’axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203) est situé, en vue longitudinale, devant un point (36 ; 236) dit de butée appartenant à l’ensemble avant, ce point de butée (36 ; 236) permettant la butée de l’extrémité avant d’un ergot de blocage (83 ; 283) appartenant à la chaussure.
- la distance (L36 ; L236) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3 ; A203) et l’axe d’articulation (A6 ; A206) de l’ensemble arrière de retenue (6 ; 206) est comprise entre 35 mm et 80 mm.
- la distance (X3) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3) et le point d’appui (32’) est comprise entre 0 et 40 mm, en particulier entre 0 et 25 mm.
- la distance (Y3) séparant, selon une direction verticale, l’axe transversal de pivotement (A3) et le point d’appui (32’) est comprise entre -30 mm et +30 mm.
- l’ensemble avant d’immobilisation (3) de la chaussure comprend un étrier (40) et un organe d’appui (30) de la chaussure, mutuellement mobiles entre une position d’immobilisation et une position de libération de la chaussure, cet ensemble avant comprenant en outre un élément de verrouillage (5) permettant de verrouiller mutuellement l’étrier et l’organe d’appui, dans ladite position d’immobilisation.
- l’ensemble avant d’immobilisation (103 ; 203) de la chaussure est réalisé de façon monobloc.
L’invention a également pour objet un procédé de dimensionnement d’une fixation de ski (1 ; 101 ; 201), en particulier d’une fixation de ski de randonnée, de télémark ou de ski de fond, pour la fixation d’une chaussure (8 ; 208) de ski, comportant une semelle (81 ; 281) et un talon (84 ; 284), ladite fixation de ski (1) comprenant :
- une platine avant (2 ; 102 ; 202), destinée à être solidarisée au ski,
- un ensemble avant (3 ; 103 ; 203) d’immobilisation de la chaussure, apte à coopérer avec la semelle (81 ; 281) de la chaussure (8 ; 208),
- un ensemble arrière (6 ; 106 ; 206) de retenue de la chaussure, apte à coopérer avec un ergot de retenue (85 ; 285) de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière, cet ensemble arrière étant mobile par rapport à ladite platine avant dans le plan vertical,
- des moyens de mise en tension (66 ; 266, 266’) qui agissent entre l’ensemble arrière de retenue (6, 106 ; 206) et le ski et/ou la platine avant (2, 102 ; 202), qui sont aptes à assurer la mise en tension de la chaussure (8 ; 208) sur la fixation (1 ; 101 ; 201) et à permettre au talon (84 ; 284) d’être librement soulevé,
- l’ensemble avant d’immobilisation (3, 103 ; 203) étant monté flottant sur la platine avant, autour d’un axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203), procédé dans lequel on ajuste le positionnement de l’axe de pivotement et, le cas échéant, on règle les moyens de mise en tension de sorte que, dans une première phase de flexion, l’ensemble d’immobilisation ne pivote sensiblement pas et, dans une seconde phase de flexion plus importante de la chaussure, cet ensemble d’immobilisation pivote par rapport à la platine.
Selon une caractéristique avantageuse de ce procédé de dimensionnement, on ajuste en outre la distance (L36 ; L236) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3 ; A203) et l’axe d’articulation (A6 ; A206) de l’ensemble arrière de retenue.
L’invention a enfin pour objet un ski comprenant une fixation (1 ; 101 ; 201) telle que cidessus.
Il est du mérite du Demandeur d’avoir identifié que certains inconvénients de l’art antérieur, tel que décrit en particulier dans EP 1 790 396, proviennent du blocage de l’étrier par rapport au ski, en position Telemark. En effet, un tel blocage est à l’origine de contraintes mécaniques significatives, qui conduisent à une usure prématurée de la chaussure et de la fixation.
En substance, ces contraintes sont inhérentes à l’immobilisation de la partie frontale de la semelle dans l’étrier de la fixation. En effet, lors de la flexion liée à la pratique du télémark, la partie avant de la semelle est prise en étau dans l’étrier. Celui-ci étant fixe, il en résulte une déformation significative de la semelle, laquelle prend appui sur cet étrier. Avec le temps l’ensemble de la chaussure est déformé et la semelle prend du jeu dans l’étrier, entraînant une perte de précision significative pour l’utilisateur.
Au contraire, conformément à l’invention, l’ensemble d’immobilisation est monté flottant. En d’autres termes, le pivotement de cet ensemble par rapport au ski est entièrement libre, c’est-à-dire que l’invention s’affranchit de l’utilisation d’un organe de blocage tel que celui décrit dans EP 1 790 396.
Par conséquent, ce caractère flottant permet de réduire substantiellement les contraintes exercées sur la fixation conforme à l’invention, ainsi que sur la chaussure immobilisée dans cette fixation. À cet égard les contraintes liées au couple de basculement au niveau de la zone avant de la chaussure sont réduites, étant donné que la chaussure est libre de basculer lorsque que l’étrier est fortement sollicité. Dans ces conditions, la durée de vie à la fois de la fixation et de la chaussure est améliorée.
Par ailleurs, selon une caractéristique tout particulièrement avantageuse de l’invention, le caractère flottant décrit ci-dessus ne s’accompagne pas d’une instabilité, qui serait préjudiciable à l’utilisation satisfaisante de la fixation. En effet, l’axe de pivotement de l’ensemble d’immobilisation, par rapport à la platine avant, est positionné de manière judicieuse. A cet égard, l’homme du métier pourra ajuster certains paramètres dimensionnels qui seront détaillés ci-après.
Par conséquent, lors de la phase initiale de la flexion, le poids de l’utilisateur entraîne un basculement naturel de la chaussure vers le bas, dans le sens opposé de cette flexion. De la sorte, l’ensemble d’immobilisation est sensiblement fixe alors que l’avant de la chaussure est maintenu à plat, de manière stable. L’ensemble d’immobilisation est ensuite entraîné en mouvement, lors d’une phase plus accentuée de cette flexion, de manière à accompagner le pivotement de la chaussure. Le mouvement global de flexion s’opère donc de manière particulièrement naturelle, ce qui est très agréable pour l’utilisateur.
Description des figures
D’autres avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description de deux modes de réalisation de l’invention, donnée ci-dessous à titre purement indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue de face, illustrant une fixation conforme à un premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 2 est une vue de face, à plus grande échelle, illustrant plus particulièrement la possibilité de pivotement d’un ensemble d’immobilisation avant, par rapport à une platine avant, équipant la fixation de la figure 1.
La figure 3 est une vue en perspective, illustrant cet ensemble d’immobilisation et cette platine avant.
Les figures 4 et 5 sont des vues de face, analogues à la figure 3, illustrant la possibilité de déchaussage offerte par cet ensemble d’immobilisation, par pivotement mutuel d’un étrier et d’un organe d’appui.
La figure 6 est une vue en coupe longitudinale, illustrant plus particulièrement l’ensemble d’immobilisation dans sa position de la figure 5.
Les figures 7 à 9 sont des vues de côté, illustrant trois phases successives d’utilisation de la fixation conforme à ce premier mode de réalisation de l’invention.
La figure 10 est une vue de face, analogue à la figure 1 mais à plus grande échelle, illustrant une chaussure montée sur la fixation conforme à l’invention, ainsi que certaines dimensions caractéristiques de cette fixation et de cette chaussure.
La figure 11 est une vue de face, analogue à la figure 1, illustrant une fixation conforme à un second mode de réalisation de l’invention.
La figure 12 est une vue de face, à plus grande échelle, illustrant la possibilité de pivotement de l’ensemble d’immobilisation avant par rapport à la platine avant, équipant la fixation de la figure 11.
La figure 13 est une vue en perspective, illustrant les différents éléments constitutifs de la fixation des figures 11 et 12.
La figure 14 est une vue de côté, à plus grande échelle, d’une chaussure répondant au standard NTN tel que présenté ci-dessus, cette chaussure étant apte à coopérer avec la fixation des figures précédentes.
Les figures 15, 16 et 17 sont des vues respectivement en perspective, de face et en coupe longitudinale, illustrant une fixation conforme à un troisième mode de réalisation de l’invention.
Description détaillée
Dans cette description, les expressions « avant », « arrière », « devant », « derrière », « avance » et « recul » se réfèrent à la direction du ski en situation normale d’utilisation. Comme cela est illustré sur les figures 1 à 10, la fixation 1 selon le premier mode de réalisation de l’invention comporte essentiellement une platine avant 2, un ensemble d’immobilisation avant 3, un ensemble de retenue arrière 6 et une talonnière 7.
La platine avant 2 comprend tout d’abord une embase 20, destinée à être placée à plat sur un ski 9, comme cela est notamment montré sur les figures 7 à 9. En vue de la fixation de la platine sur le ski, l’embase est creusée de trous 21, permettant le passage de moyens de fixation non représentés. De manière connue en soi, ces moyens de fixation sont par exemple amovibles, en particulier de type vis. Deux ailes 22, mutuellement parallèles, s’étendent vers le haut à partir de l’embase 20. Ces ailes 22 définissent des renfoncements 23, destiné à l’appui de l’ensemble d’immobilisation 3, en position basse de ce dernier. Par ailleurs, à proximité de son extrémité arrière, chaque aile 22 est percée d’une ouverture 24, destinée à l’articulation de l’ensemble de retenue 6 comme on le verra dans ce qui suit.
L’ensemble d’immobilisation avant 3 est articulé par rapport à la platine 2, autour d’un axe transversal noté A3. On notera que, conformément à l’invention, cet ensemble 3 est monté « flottant » par rapport à cette platine 2. En d’autres termes, il n’est pas prévu d’organe spécifique destiné au blocage mutuel de la platine 2 et de l’ensemble 3, en rotation autour de cet axe A3. Sur les différentes figures, on a uniquement représenté l’axe géométrique, mais pas l’axe physique d’articulation, lequel est de tout type approprié.
Cet ensemble 3 comprend tout d’abord un organe 30, permettant l’appui de l’avant d’une chaussure 8 comme cela est illustré notamment aux figures 7 et 8, ainsi que 10. Cette chaussure, répondant au standard NTN tel que présenté ci-dessus, est plus particulièrement illustrée à la figure 14. De manière connue en soi, cette chaussure 8 comprend une semelle 81, à partir de laquelle s’étend une empeigne 82. Par ailleurs un ergot 83, permettant le blocage de la chaussure, fait saillie vers l’avant à partir de la semelle 81. Au sens de l’invention, cet ergot 83 ne fait pas partie de cette semelle.
L’organe d’appui 30 précité comprend une plaque inférieure 32, à partir de laquelle s’étendent deux flancs latéraux 34, ainsi qu’un fond avant 36. Chaque flanc 34 est percé d’un orifice 35, permettant le passage de l’axe physique s’étendant selon l’axe A3. L’extrémité avant de la plaque 32, ainsi que le fond 36, sont incurvés selon la forme du bout avant de l’empeigne de la chaussure 8. Par ailleurs, l’organe d’appui 30 est muni d’une chape 38, permettant l’articulation d’un verrou 50 comme on le verra dans ce qui suit.
L’ensemble 3 comprend en outre un étrier 40, qui est articulé par rapport à l’organe d’appui 30 autour de l’axe précité A3. Cet étrier 40 comprend un voile supérieur 42, dont le bord arrière 43 est incurvé. Le voile 42 est prolongé vers le bas par des rebords latéraux 44, qui coiffent la face extérieure des flancs 34. Chaque rebord est percé d’un orifice respectif 46, qui est placé en regard de l’orifice 35 ménagé dans chaque flanc 34. La plaque 32, les flancs 34, le fond 36 et le voile 42 délimitent un logement 48, permettant l’immobilisation de la chaussure 8.
Durant l’utilisation, la semelle 81 de la chaussure s’insère sous ce voile 42, alors que l’extrémité avant de l’ergot 83 vient en butée contre le fond 36 comme le montre la figure 10. Sur cette figure 10 on note 32’ le point de la plaque 32, selon une vue en coupe longitudinale, sur lequel prend appui l’extrémité avant 81’ de la semelle 81. Comme mentionné ci-dessus, cette extrémité 81’ est située immédiatement en arrière de l’ergot 83, puisque ce dernier ne fait pas partie de la semelle. Par ailleurs, l’extrémité avant de l’empeigne 82 de la chaussure 8 vient en butée contre le bord arrière précité 43. On note 43’ le point avant de ce bord 43, notamment sur les figures 3 et 7. Le point 32’ de la plaque se trouve sensiblement à l’aplomb de ce point avant 43’.
L’ensemble 3 comprend enfin un verrou 50, assurant l’immobilisation mutuelle de l’organe d’appui 30 et de l’étrier 40. Ce verrou 50 est articulé sur la chape précitée 38, autour d’un axe A50, parallèle à l’axe A3 est située en avant de ce dernier. Ce verrou est muni d’un relief 52 d’actionnement, creusée d’un renfoncement 54 permettant l’appui d’un bâton de ski. Le profil de ce verrou définit tout d’abord un méplat 56 d’immobilisation, destiné à se coincer sous le voile 42 afin d’empêcher le pivotement de l’étrier 40. Ce méplat 56 est prolongé par une rampe 57, destinée à glisser sous le voile précité 42, lorsqu’on appuie sur le relief 52. Enfin, cette rampe est terminée par un épaulement 58, permettant le maintien par coincement de l’étrier 40, lorsque ce dernier a été déplacé par pivotement à l’opposé de l’organe d’appui 30.
Le verrou 50 est mobile entre deux positions fonctionnelles, illustrées respectivement aux figures 4 et 5. Sur la figure 4, le verrou est dans sa position active de verrouillage, de sorte que l’étrier 4 et l’organe d’appui 3 sont mutuellement solidaires en rotation. En revanche, sur la figure 5, le verrou est dans sa position inactive de déverrouillage. Dans cette position, l’étrier peut pivoter librement par rapport à l’organe d’appui, autour de l’axe précité A3.
L’ensemble de retenue arrière 6 est de type connu en soi, de sorte qu’il ne sera pas décrit en détail ci-après. Cet ensemble 6 comprend un socle 60, permettant l’appui de la partie avant de la chaussure. Ce socle supporte deux tiges 62, dont chacune pénètre dans une ouverture respective 24, de manière à être articulée sur la platine 2. À l’opposé des tiges, le socle est prolongé par un bec 64 permettant de manière classique l’accrochage de la chaussure, au niveau d’un ergot non représenté.
En outre il est prévu des moyens classiques 66 de mise en tension de l’ensemble 6, notamment par ressort. Ces moyens 66, qui travaillent en compression, ont tendance à rapprocher mutuellement l’extrémité des tiges et le bec d’accrochage. De manière avantageuse, ces moyens de mise en tension sont d’intensité réglable, notamment par l’intermédiaire de vis 68. Enfin cet élément 6 est équipé de moyens, non représentés, permettant un chaussage de type « Step In ». À cet effet, cet ensemble de retenue 6 est avantageusement muni d’une biellette tendeur coopérant avec une butée ménagée sur le ski, conformément à l’enseignement du brevet français 3 016 799 au nom de la Demanderesse.
La talonnière 7, également de type connu en soi, ne sera pas non plus décrite en détail ciaprès. Cette talonnière comprend tout d’abord un élément d’appui 70, définissant une surface supérieure 71 permettant le positionnement du talon de la chaussure à une hauteur déterminée. Par ailleurs, cette talonnière peut aussi inclure un organe de blocage 72, prévu en arrière de l’élément d’appui 70. Cet organe de blocage est équipé d’éléments de blocage non représentés, propres à coopérer sélectivement avec la partie arrière de la chaussure. Cet organe de blocage 72 est par exemple conforme à l’enseignement de FR-A-3 043 565 au nom de la Demanderesse.
La mise en œuvre de la fixation 1, telle que décrite ci-dessus, va maintenant être explicitée dans ce qui suit.
On suppose tout d’abord que le verrou 50 est dans sa position active, de sorte que l’organe d’appui 3 et l’étrier 4 sont immobilisés en rotation, comme expliqué ci-dessus L’utilisateur déplace alors sa chaussure vers l’avant, de sorte que l’extrémité avant de cette dernière est immobilisée dans le logement 48 décrit ci-dessus. L’utilisateur exerce ensuite une action sur la biellette tendeur, mentionné ci-dessus, de manière à écarter le bec 64 à l’opposé des tiges 62. Ce bec 64 vient alors s’accrocher sur un ergot de retenue 85, visible notamment en figure 14, appartenant à cette chaussure. Dans l’exemple illustré, cet ergot 85 est prévu à l’extrémité arrière de la zone avant de la chaussure. Cependant, à titre de variante non représentée, cet ergot 85 peut être placé au niveau de l’extrémité arrière 84 de cette chaussure.
L’utilisateur peut alors pratiquer le Telemark, moyennant notamment une flexion de la jambe intérieure à l’encontre des moyens de mise en tension 66. Lors de cette flexion, l’utilisateur a tendance à comprimer ou « casser » un soufflet 86, prévu dans la partie avant de la chaussure et bien visible sur la figure 14. En référence aux figures 7 à 9, on définit un angle dit de flexion aF qui est formé entre l’horizontale et le plan principal P60 du socle 60 de l’élément de retenue 6.
Dans une première phase de flexion, correspondant à une valeur basse de l’angle de flexion (par exemple 30° sur la figure 8), l’ensemble d’immobilisation 3 ne pivote sensiblement pas par rapport à la platine 2, même si cet ensemble est monté flottant comme on l’a expliqué ci-dessus. Cela signifie que, par rapport à sa position initiale, l’ensemble d’immobilisation 3 forme un angle, noté a3 sur la figure 9, qui est inférieur à 3° (sur le dessin cet angle est voisin de -7°). Par conséquent, l’avant de la chaussure est maintenu bien à plat. En revanche, l’arrière de la chaussure est relevé, moyennant compression du soufflet 86.
Puis, lorsque l’utilisateur continue à fléchir la chaussure, l’ensemble d’immobilisation 3 pivote alors par rapport à la platine 2 selon la flèche F3, comme cela est montré sur la figure 9. Ce pivotement est obtenu au-delà d’une valeur seuil de l’angle de flexion, qui est par exemple voisine de 40°. Sur la figure 9, cet angle de flexion possède une valeur voisine de 80°. Par ailleurs l’ensemble d’immobilisation 3 forme un angle a3 significatif, par rapport à sa position initiale, typiquement supérieur à 10°.
L’homme du métier est susceptible de prendre en compte plusieurs paramètres, en vue d’un fonctionnement optimal de la fixation 1. En particulier, il peut jouer sur le positionnement de l’axe A3, à la fois en hauteur et selon la direction longitudinale du ski. À cet égard, la figure 10 illustre la zone dans laquelle peut être positionné cet axe. Sur cette figure 10, on retrouve la chaussure 8, dont l’empeigne vient en appui contre le bord 43’. Par ailleurs, le l’ergot 83 vient en butée contre le fond 36, alors que l’extrémité avant 81’ de la semelle vient en appui contre le point dit caractéristique 32’ appartenant à la plaque 32.
La zone Z3, matérialisée globalement par un rectangle sur cette figure 10, illustre les différentes possibilités en vue du positionnement de l’axe A3. De manière préférée, cet axe est placé immédiatement en avant du fond 36, à savoir immédiatement en regard de l’ergot 83. Ceci signifie que la distance entre ce fond 36 et cet axe A3 est très faible, typiquement inférieure à 3 millimètres.
En partant du point caractéristique 32’, on note X3 et Y3 les dimensions respectivement horizontales et verticales de la zone Z3. De manière typique, X3 est inférieure à 40 mm millimètres, de préférence à 25 millimètres. A titre d’exemple, sur la figure 10, A3 est situé en avant du point 32’ selon une distance inférieure à 16 mm.
Par ailleurs, de manière typique, Y3 est compris entre -30 millimètres et + 30 millimètres par rapport à 32’, auquel cas l’axe A3 est positionné verticalement plus ou moins au dessus ou au-dessous de la semelle de la chaussure. Sur la figure 10, l’axe A3 est positionné en vis à vis de la semelle avec une valeur de Y3 égale à +8 millimètres, à savoir que cet axe est positionné légèrement au-dessus de ce point 32’. Dans le cas où l’axe A3 est placé au-dessous du point caractéristique, donc verticalement sous plan de la semelle, cela permet de libérer un espace, au sein duquel peut être prévu un système mécanique supplémentaire, notamment un système de déchaussement sécuritaire de tout type approprié.
On note que, conformément à un mode de réalisation avantageux de l’invention, l’axe A3 est situé en avant du fond de l’étrier, permettant l’appui de l’ergot 83. Néanmoins, on peut prévoir que cet axe s’étend plus en avant, à savoir au voisinage du point d’appui 32’. Dans ce dernier cas cet axe s’étend au travers de l’ergot 83, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un axe géométrique, mais non pas d’un axe physique. On prévoit alors des moyens appropriés, permettant le pivotement autour de cet axe purement géométrique, ou virtuel. Ces moyens peuvent être par exemple des moyens de renvoi, tels que des bielles ou des pivots externes placés dans les flancs 24, sur lesquels pivote l’ensemble 3.
Afin d’assurer une flexion en deux phases, qui soit la plus agréable possible pour l’utilisateur, l’homme du métier pourra ajuster la valeur d’au moins une de ces dimensions caractéristiques X3 et Y3. Il pourra également régler la force des moyens de mise en tension 66, grâce à la vis 68. L’homme du métier peut également prendre en compte la pointure de l’utilisateur ou la souplesse de la chaussure.
On note par ailleurs, sur cette figure 10, la distance L36 séparant selon l’axe longitudinal le point de pivot A3 et le point d’articulation A6 de l’ensemble de retenue arrière 6. De manière avantageuse, cette distance est comprise entre 35 mm et 80 millimètres. De la sorte, le triangle de forces constitué par ces deux axes et par le talon de l’utilisateur permet un basculement satisfaisant de la chaussure.
Si l’utilisateur souhaite procéder au déchaussage, il exerce tout d’abord une pression vers le bas sur le renfoncement 54, selon la flèche f50 sur la figure 2. De manière typique, cette action est réalisée grâce à la pointe de son bâton. Cela provoque un pivotement du verrou autour de son axe A50, qui est matérialisé par la flèche F50 sur la figure 4. Par conséquent, le méplat n’est plus en prise avec le voile 42 et la rampe 57 glisse le long de la face inférieure de ce voile.
L’utilisateur peut ensuite exercer une action, dirigée vers le haut, de manière à faire pivoter l’étrier selon la flèche F40 sur la figure 5. De manière typique, cette action est réalisée grâce à la rondelle du bâton. En bout de course du pivotement de l’étrier, l’extrémité avant du voile 42 est maintenue en position par l’épaulement 58 du verrou, comme montré sur la figure 6. L’utilisateur peut alors relever l’extrémité avant de la chaussure, de manière à déchausser. On notera que ce déchaussage peut être mis en œuvre sans effort particulier, puisqu’il n’est pas réalisé à l’encontre des moyens de mise en tension 66.
Les figures 11 à 13 illustrent un second mode de réalisation de la fixation, conforme à la présente invention. Sur ces figures 11 à 13 les éléments mécaniques analogues à ceux des figures 1 à 10 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 100.
La fixation 101 conforme à ce second mode de réalisation diffère de celle 1, conforme au premier mode, notamment en ce que l’ensemble d’immobilisation 103 est réalisé de façon monobloc. En d’autres termes, cet ensemble 103 ne comprend pas deux éléments mutuellement mobiles, tels que l’organe d’appui et l’étrier des figures 1 à 10. Par ailleurs, l’ensemble 103 est dépourvu d’un verrou, tel celui 50 du premier mode de réalisation.
De façon plus précise, l’ensemble 103 comprend deux plaques d’appui 132, qui sont prolongées vers le haut par deux flancs latéraux 134. Les extrémités supérieures de ces flancs sont reliées par un voile 142, dont le bord arrière 143 est incurvé selon la forme du bout avant de la chaussure. Ces éléments mécaniques délimitent un logement 148, permettant l’immobilisation de cette chaussure.
On notera que, contrairement au premier mode de réalisation, le logement 148 est ouvert vers l’avant, à savoir qu’il est dépourvu de fond, tel que celui 36. Les plaques 132 sont prolongées vers le bas par des rebords respectifs 133, dans lesquels sont ménagés des orifices 133’. Ces derniers permettent le passage d’un axe physique, assurant l’articulation de l’ensemble 103 par rapport à la platine avant 102, autour d’un axe transversal A103.
L’utilisation de la fixation 101 est analogue à celle de la fixation du premier mode de réalisation, pour ce qui est du chaussage, ainsi que des deux phases de flexion. En revanche, le déchaussage de la fixation 101 est différent, étant donné que cette dernière n’inclut pas d’étrier pivotant par rapport à l’organe d’appui. À cet effet, l’utilisateur doit décrocher le bec 164 par rapport à la chaussure, de manière à permettre un tel déchaussage.
Les figures 15 à 17 illustrent un troisième mode de réalisation de la fixation, conforme à la présente invention. Sur ces figures 15 à 17 les éléments mécaniques analogues à ceux des figures 1 à 10 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 200, alors que les éléments mécaniques analogues à ceux des figures 11 à 13 y sont affectés des mêmes numéros de référence, augmentés du nombre 100.
La fixation 201 conforme à ce troisième mode de réalisation est tout d’abord similaire à celle 101 du second mode, en ce que l’organe d’appui et l’étrier ne sont pas mutuellement mobiles. En d’autres termes, l’ensemble d’immobilisation de 103 est réalisé d’un seul tenant. On notera que, sur la figure 15, on a représenté l’axe physique A203.
En revanche, contrairement aux modes de réalisation précédents, l’ensemble de retenue 206 n’est pas articulé sur la platine 202. Au contraire, cet ensemble 206 est monté directement sur l’ensemble d’immobilisation 203, avec possibilité de coulissement. À cet effet, on prévoit un guide souple 268, reliant ces deux ensembles.
Par ailleurs, la platine 202 comporte un logement 228, dans lequel est monté un ressort 266. L’extrémité arrière de ce ressort est placée en regard d’une butée 229, alors que l’extrémité avant de ce ressort est solidaire d’un câble 266’, lequel est monté sur le bec 264. Lorsque l’utilisateur fléchit vers l’avant, le câble comprime le ressort, à savoir que l’extrémité avant de ce dernier est déplacée vers l’arrière.
Par ailleurs, ce câble s’enroule, en formant un coude, autour de l’axe A206. On notera que ce dernier est susceptible de coulisser par rapport à la platine, de sorte que la longueur L236 est variable. Sur la vue de face, on a porté trois valeurs différentes de cette longueur. Ce mode de réalisation est avantageux, entre autres du fait que le ressort est déporté vers l’avant. Par conséquent, cela permet de libérer de l’espace à l’arrière de la fixation, sous le pied proprement dit de l’utilisateur.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Fixation de ski (1 ; 101 ; 201), en particulier fixation de ski de randonnée, de télémark ou de ski de fond, pour la fixation d’une chaussure (8 ; 208) de ski, comportant une
    5 semelle (81 ; 281) et un talon (84 ; 284), ladite fixation de ski (1) comprenant :
    - une platine avant (2 ; 102 ; 202), destinée à être solidarisée au ski,
    - un ensemble avant (3; 103; 203) d’immobilisation de la chaussure, apte à coopérer avec la semelle (81 ; 281) de la chaussure (8 ; 208),
    - un ensemble arrière (6 ; 106 ; 206) de retenue de la chaussure, apte à coopérer
    10 avec un ergot de retenue (85 ; 285) de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière, cet ensemble arrière étant mobile par rapport à ladite platine avant dans le plan vertical,
    - des moyens de mise en tension (66 ; 266, 266’) qui agissent entre l’ensemble arrière de retenue (6, 106 ; 206) et le ski et/ou la platine avant (2, 102 ; 202), qui
    15 sont aptes à assurer la mise en tension de la chaussure (8 ; 208) sur la fixation (1 ;
    101 ; 201) et à permettre au talon (84 ; 284) d’être librement soulevé, l’ensemble avant d’immobilisation (3, 103 ; 203) étant monté flottant sur la platine avant, autour d'un axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203) situé, en vue longitudinale, devant un point (32’) dit d'appui appartenant à l’ensemble avant, ce point d’appui 20 permettant l’appui de l’extrémité avant (8T) de la semelle (81 ; 281) de la chaussure.
  2. 2. Fixation (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203) est situé, en vue longitudinale, devant un point (36 ; 236) dit de butée appartenant à l’ensemble avant, ce point de butée (36 ; 236) permettant la
    25 butée de l’extrémité avant d’un ergot de blocage (83 ; 283) appartenant à la chaussure.
  3. 3. Fixation selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que, la distance (L36 ; L236) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3 ; A203) et l’axe d’articulation (A6 ; A206) de l’ensemble arrière de retenue
    30 (6 ; 206) est comprise entre 35 mm et 80 mm.
  4. 4. Fixation selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la distance (X3) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3) et le point d'appui (32') est comprise entre 0 et 40 mm, en particulier entre 0 et 25 mm.
  5. 5. Fixation selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la distance (Y3) séparant, selon une direction verticale, l’axe transversal de pivotement (A3) et le point d'appui (32’) est comprise entre -30 mm et +30 mm.
  6. 6. Fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ensemble avant d’immobilisation (3) de la chaussure comprend un étrier (40) et un organe d’appui (30) de la chaussure, mutuellement mobiles entre une position d’immobilisation et une position de libération de la chaussure, cet ensemble avant comprenant en outre un élément de verrouillage (50) permettant de verrouiller mutuellement l’étrier et l’organe d’appui, dans ladite position d’immobilisation.
  7. 7. Fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ensemble avant d’immobilisation (103 ; 203) de la chaussure est réalisé de façon monobloc.
  8. 8. Procédé de dimensionnement d’une fixation de ski (1 ; 101 ; 201), en particulier d’une fixation de ski de randonnée, de télémark ou de ski de fond, pour la fixation d’une chaussure (8 ; 208) de ski, comportant une semelle (81 ; 281) et un talon (84 ; 284), ladite fixation de ski (1) comprenant :
    - une platine avant (2 ; 102 ; 202), destinée à être solidarisée au ski, un ensemble avant (3; 103; 203) d’immobilisation de la chaussure, apte à coopérer avec la semelle (81 ; 281) de la chaussure (8 ; 208), un ensemble arrière (6 ; 106 ; 206) de retenue de la chaussure, apte à coopérer avec un ergot de retenue (85 ; 285) de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière, cet ensemble arrière étant mobile par rapport à ladite platine avant dans le plan vertical,
    - des moyens de mise en tension (66 ; 266, 266’) qui agissent entre l’ensemble arrière de retenue (6, 106 ; 206) et le ski et/ou la platine avant (2, 102 ; 202), qui sont aptes à assurer la mise en tension de la chaussure (8 ; 208) sur la fixation (1 ; 101 ; 201) et à permettre au talon (84 ; 284) d’être librement soulevé,
    - l'ensemble avant d’immobilisation (3, 103 ; 203) étant monté flottant sur la platine avant, autour d’un axe transversal de pivotement (A3 ; A103 ; A203), procédé dans lequel on ajuste le positionnement de l’axe de pivotement et, le cas échéant, on règle les moyens de mise en tension de sorte que, dans une première phase de flexion, l’ensemble d’immobilisation ne pivote sensiblement pas et, dans une seconde phase de flexion plus importante de la chaussure, cet ensemble d’immobilisation pivote par rapport à la platine.
  9. 9. Procédé de dimensionnement selon la revendication précédente, dans lequel on ajuste en outre la distance (L36 ; L236) séparant, selon une direction longitudinale, l’axe transversal de pivotement (A3 ; A203) et l’axe d’articulation (A6 ; A206) de l’ensemble arrière de retenue.
  10. 10. Ski comprenant une fixation (1 ; 101 ; 201) selon l’une quelconque des revendications 5 1 à 7.
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