FR3000759A1

FR3000759A1 - Dispositif de levage pour element de toiture d'un abri pour bassin

Info

Publication number: FR3000759A1
Application number: FR1350156A
Authority: FR
Inventors: Charles Chapus
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2013-01-08
Filing date: 2013-01-08
Publication date: 2014-07-11
Anticipated expiration: 2033-01-08
Also published as: FR3000759B1

Abstract

Ce dispositif de levage (50) comprend : - une première partie (52), portant un organe de solidarisation de la première partie (52) à l'élément de toiture (21), et - une deuxième partie (54), définissant une surface (56) d'appui contre une surface de bordure de bassin. La deuxième partie (54) est montée mobile sur la première partie (52) entre une position rétractée, dans laquelle la surface d'appui (56) est proche de l'organe de solidarisation, et une position déployée, dans laquelle la surface d'appui (56) est éloignée de l'organe de solidarisation, le dispositif de levage (50) comprenant un organe (70) de rappel de la deuxième partie (54) vers sa position déployée et un dispositif (72) de blocage de la deuxième partie (54) en position rétractée, et la deuxième partie (54) est adaptée pour se déplacer par rapport à la surface de bordure lors de son déplacement entre ses positions rétractée et déployée.

Description

Dispositif de levage pour élément de toiture d'un abri pour bassin La présente invention concerne un dispositif de levage pour lever un élément de toiture d'un abri pour bassin, du type comprenant un dispositif de levage pour lever un élément de toiture d'abri pour bassin, comprenant : une première partie, portant un organe de solidarisation de la première partie à l'élément de toiture, et une deuxième partie, définissant une surface d'appui contre une surface de bordure du bassin. On connaît des abris destinés à recouvrir, partiellement ou totalement, un bassin, par exemple un bassin de piscine. De tels abris comprennent généralement une pluralité d'éléments de toiture juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, manipulables indépendamment les uns des autres pour libérer un accès à la surface couverte. Ces abris constituent une solution de protection des bassins d'agrément de type piscine.

On connaît plus particulièrement les abris dits « abris bas », ainsi dénommés parce que de hauteur inférieure à la taille d'un être humain. Si l'utilisation de tels abris en lien avec un bassin d'agrément permet d'isoler le bassin de l'extérieur, et ainsi de maintenir une atmosphère tempérée au-dessus du bassin et d'éviter l'introduction de tout élément venant polluer l'eau, ils gênent néanmoins l'accès au bassin. De façon commune, les abris sont donc généralement conçus de sorte que chaque élément de toiture soit désolidarisable du sol et transportable à distance de la surface couverte, ce transport étant le plus souvent effectué manuellement. De façon à simplifier l'opération de dégagement du bassin, il a été mis au point des abris repliables, dont les éléments de toiture sont déplaçables selon une direction longitudinale entre une configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments de toiture sont juxtaposés longitudinalement l'un à côté de l'autre, et une configuration repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments de toiture sont empilés l'un sur l'autre.

Ces abris repliables comprennent généralement des dispositifs de levage pour lever les éléments de toiture, de façon à pouvoir les empiler les uns sur les autres. Ces dispositifs de levage évitent que l'utilisateur de l'abri ne doive lever lui-même les éléments de toiture, une telle opération nécessitant un effort important de la part de l'utilisateur et n'étant le plus souvent pas réalisable par un individu seul.

Un tel abri repliable est connu de FR-A-2 894 607. Cet abri comprend des éléments de toiture identiques les uns aux autres, et un dispositif de levage de ces éléments de toiture, constitué par deux blocs motorisés installés chacun dans le prolongement d'un bord du bassin. Lors de l'ouverture de l'abri, un premier élément de toiture est entraîné de façon à venir se placer entre les deux blocs, et un système de came vient le prendre en charge pour l'élever au-dessus de la surface de bordure du bassin. Un deuxième élément de toiture est ensuite déplacé sous le premier élément de toiture. Cependant, ce dispositif de levage connu ne donne pas entière satisfaction. En effet, il est encombrant et coûteux. Un objectif de l'invention est de proposer un dispositif de levage qui soit peu coûteux. D'autres objectifs sont que ce dispositif de levage soit peu encombrant, facile à installer, et d'utilisation facile. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de levage du type précité, dans lequel la deuxième partie est montée mobile sur la première partie entre une position rétractée, dans laquelle la surface d'appui est proche de l'organe de solidarisation, et une position déployée, dans laquelle la surface d'appui est éloignée de l'organe de solidarisation, le dispositif de levage comprenant un organe de rappel de la deuxième partie vers sa position déployée et un dispositif de blocage de la deuxième partie en position rétractée, la deuxième partie étant adaptée pour se déplacer par rapport à la surface de bordure lors de son déplacement entre ses positions rétractée et déployée.

Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, le dispositif de levage présente l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, selon toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - la première partie définit un logement de réception de la deuxième partie en position rétractée, - la deuxième partie est montée pivotante autour d'un axe de pivot sur la première partie, - l'organe de rappel est un ressort de torsion enroulé autour de l'axe de pivot, - la deuxième partie comprend un bras, articulé par une première extrémité à la première partie autour de l'axe de pivot, et une roue, articulée à la deuxième extrémité du bras autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de pivot, ladite roue définissant la surface d'appui, - la deuxième partie comprend une protubérance faisant saillie depuis le bras suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de pivot, et la première partie définit une gorge de guidage de ladite protubérance entre la position rétractée et la position déployée de la deuxième partie, - le dispositif de blocage est permutable entre une configuration de blocage de la deuxième partie en position rétractée, dans laquelle le dispositif de blocage s'oppose au déplacement de la deuxième partie de la position rétractée vers la position déployée, et une configuration de libération de la deuxième partie, dans laquelle le dispositif de blocage autorise le déplacement de la deuxième partie de la position rétractée vers la position déployée, - le dispositif de blocage comprend un ergot solidaire de la deuxième partie, et un organe de retenue monté mobile sur la première partie entre une position de retenue de l'ergot, dans lequel il s'étend au moins en partie en travers d'un chemin parcouru par l'ergot lors du déplacement de la deuxième partie entre ses configurations rétractée et déployée, et une position de libération de l'ergot (80), dans laquelle l'organe de retenue est à l'écart dudit chemin, - le dispositif de blocage comprend un organe de sollicitation de l'organe de retenue en position de retenue, - l'organe de sollicitation exerce une force suivant une direction de sollicitation sur l'organe de retenue, et l'organe de retenue définit une surface, inclinée relativement à ladite direction de sollicitation, de glissement de l'ergot, la surface de glissement étant adaptée pour que, lorsqu'une pression est exercée par l'ergot sur ladite surface, l'organe de retenue se déplace en position de libération, - le dispositif de blocage est adapté pour permuter automatiquement de la configuration de blocage en configuration de libération lorsque la surface d'appui est rapprochée de l'organe de solidarisation alors que la deuxième partie est en position rétractée, et - l'organe de retenue est un crochet monté pivotant sur la première partie autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de pivot. L'invention a également pour objet un abri repliable pour bassin comprenant une pluralité d'éléments de toiture déplaçables le long d'une direction longitudinale entre une configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments de toiture sont juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, en appui sur une surface de bordure du bassin , et une configuration repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments de toiture sont disposés l'un au-dessus de l'autre, l'abri comprenant en outre au moins un dispositif de levage tel que défini ci-dessus. Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, l'abri présente l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, selon toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - chaque élément de toiture comprend deux longerons définissant chacun un bord latéral de l'élément de toiture, le ou chaque dispositif de levage étant adapté pour que, lorsque la deuxième partie est en position déployée, la distance entre l'organe de solidarisation et la surface d'appui est supérieure à la hauteur de chaque longeron d'au moins un des éléments de toiture, - il comprend au moins trois dispositifs de levage tels que définis ci-dessus, lesdits dispositifs de levage étant disposés le long de bords latéraux opposés d'un même élément de toiture, - il comprend N dispositifs de levage tels que définis ci-dessus disposés le long de bords latéraux opposés dudit élément de toiture, l'organe de rappel de chacun desdits dispositifs de levage étant adapté pour exercer une force supérieure ou égale à PIN sur la deuxième partie lorsqu'elle est en position déployée, où P est le poids de l'élément de toiture, - au moins un des éléments de toiture comprend deux longerons définissant chacun un bord latéral de l'élément de toiture, chaque longeron comprenant une rainure de réception de l'organe de solidarisation du ou de chaque dispositif de levage, et - l'axe de pivot est orienté sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective d'un abri pour bassin selon l'invention, - la Figure 2 est une vue en perspective d'un élément de toiture de l'abri de la Figure 1, - la Figure 3 est une vue en coupe transversale d'un détail de l'abri de la Figure 1, lors d'une première étape d'un procédé d'ouverture de l'abri, - la Figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de levage de l'abri de la Figure 1, - la Figure 5 est une vue similaire à celle de la Figure 3, lors d'une deuxième étape du procédé, et - la Figure 6 est une vue similaire à celle de la Figure 3, lors d'une troisième étape du procédé. Dans la suite, les termes d'orientation sont à entendre par rapport au repère orthogonal suivant, représenté sur les Figures 1 à 6, et dans lequel : - l'axe X est un axe longitudinal, s'étendant de l'arrière vers l'avant, - l'axe Y est un axe transversal, orienté de la droite vers la gauche, perpendiculaire à l'axe X et définissant avec ce dernier un plan horizontal, et - l'axe Z est un axe vertical, perpendiculaire au plan horizontal, et orienté du bas vers le haut.

Comme visible sur la Figure 1, l'abri 10 selon l'invention est un abri repliable couvrant un bassin 12 de type piscine, allongé dans la direction longitudinale X. En particulier, sur la Figure 1, l'abri repliable 10 est représenté dans une configuration fermée au-dessus du bassin 12. L'abri repliable 10 est un abri bas. Il est sensiblement symétrique par rapport à un plan longitudinal médian M. L'abri 10 comprend une pluralité d'éléments de toiture 20, 21 déplaçables selon la direction longitudinale X entre une configuration dépliée (ou fermée) de l'abri 10, dans laquelle les éléments de toiture 20, 21 sont juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, comme représenté sur la Figure 1, et une configuration repliée (ou ouverte) de l'abri 10, dans laquelle au moins deux éléments de toiture 20, 21 sont empilés l'un au- dessus de l'autre. En configuration dépliée, chaque élément de toiture 20, 21 est posé sur une surface S de bordure du bassin 12, cette surface de bordure S étant typiquement une margelle du bassin 12, ou un dallage bordant le bassin 12. Le procédé permettant d'ouvrir l'abri 10, c'est-à-dire de passer de la configuration dépliée à la configuration repliée, et de fermer l'abri 10, c'est-à-dire de passer de la configuration repliée à la configuration dépliée, sera décrit en détail par la suite. Dans l'exemple représenté, les éléments de toiture 20, 21 sont au nombre de quatre, mais cet exemple est nullement limitatif et, en variante, l'abri 10 comprend un nombre quelconque d'éléments de toiture 20, 21, ce nombre dépendant de la longueur du bassin 12, ce nombre étant au moins égal à deux, et de préférence supérieur ou égal à trois. En référence à la Figure 2, chaque élément de toiture 20, 21 comprend une armature rigide 22 et une couverture 24. Chaque élément de toiture 20, 21 présente en outre une face inférieure 26, orientée vers le bassin 12, et une face supérieure 28, opposée à la face inférieure 26, et orientée vers le haut. L'armature 22 est de préférence en aluminium. En variante, elle est en matériau plastique. L'armature 22 comprend deux traverses 30A, 30B et deux longerons 32A, 32B. Chaque traverse 30A, 30B s'étend sensiblement transversalement entre une extrémité latérale droite 34A et une extrémité latérale gauche 34B. Une traverse avant 30A délimite une extrémité longitudinale avant de l'élément de toiture 20, 21, et une traverse arrière 30B délimite une extrémité longitudinale arrière de l'élément de toiture 20, 21. De préférence, chaque traverse 30A, 30B est cintrée, avec une concavité orientée vers le bas. Elle a alors un rayon de courbure fini, de préférence compris entre 3 et 7 m.

L'élément de toiture 20, 21 a ainsi une forme d'arche, dont le sommet est à une distance de la surface S comprise entre 50 et 100 cm. En variante, chaque traverse 30A, 30B est rectiligne, en d'autres termes, elle a un rayon de courbure infini, de sorte que l'élément de toiture 20, 21 est sensiblement plat. La traverse avant 30A et la traverse arrière 30B ont le même rayon de courbure et la même longueur d'arc, prise entre les extrémités latérales 34A, 34B de la traverse. Les traverses 30A, 30B des éléments de toiture 20, 21 ont des rayons de courbure égaux les uns aux autres et des longueurs d'arc égales les unes aux autres. En d'autres termes, les éléments de toiture 20, 21 sont sensiblement de même taille les uns que les autres. Ainsi, lorsque les éléments de toiture 20, 21 sont juxtaposés les uns à côté des autres, leurs surfaces supérieures 28 sont sensiblement alignées longitudinalement les unes avec les autres. Il en résulte un aspect esthétique de l'abri 10 en configuration dépliée plus satisfaisant qu'avec un abri télescopique dans lequel les éléments de toiture s'emboîtent les uns sous les autres. Chaque longeron, respectivement 32A, 32B, relie une extrémité latérale, respectivement 34A, 34B, de l'une 30A des traverses à une extrémité latérale correspondante, respectivement 34A, 34B de l'autre traverse 30B. Les longerons 32A, 32B délimitent ainsi deux bords latéraux parallèles de l'élément de toiture 20, 21. En référence à la Figure 3, chaque élément de toiture 20, 21 comprend également des premières roues 40, adaptées pour permettre le roulement de l'élément de toiture 20, 21 sur la surface de bordure S, et des deuxièmes roues 42 de guidage de l'élément de toiture 20, 21 par rapport à un autre élément de toiture 20, 21. Les premières et deuxièmes roues 40, 42 sont logées dans les longerons 32A, 32B, à raison de deux premières roues 40 et deux deuxièmes roues 42 par longeron 32A, 32B. Sur la Figure 3, seule une première roue 40 et une deuxième roue 42, toutes deux logées dans le longeron gauche 32B, sont visibles. Chaque première roue 40 comprend une tranche 44 constituant une bande de roulement de la première roue 40 sur la surface de bordure S. La portion de la tranche 44 au contact de la surface S définit une partie 46 de la surface de contact de l'élément de toiture 20, 21 sur la surface de bordure S.

Chaque deuxième roue 42 est inclinée par rapport à la surface de contact formée par la réunion des parties 46 définies par les premières roues 40. En particulier, la génératrice de chaque deuxième roue 42 s'étend sensiblement parallèlement à la face supérieure 28 de l'élément de toiture 20, 21 à proximité du longeron 32A, 32B dans lequel est logée la roue 42. La deuxième roue 42 est destinée à venir en appui sur une piste de roulement 48 (Figure 6) inclinée formée dans la face supérieure 28 de l'autre élément de toiture 20, 21. De retour à la Figure 1, l'un 21 des éléments de toiture 20, 21 porte une pluralité de dispositifs de levage 50 pour le levage de l'élément de toiture 21. Ces dispositifs de levage 50 sont au nombre de quatre. Ils sont disposés le long des longerons 32A, 32B, à raison de deux dispositifs de levage 50 le long de chaque longeron 32A, 32B. En référence à la Figure 4, chaque dispositif de levage 50 comprend : - une première partie 52, portant un organe 53 (Figure 3) de solidarisation de ladite partie 52 à l'un des longerons 32A, 32A de l'élément de toiture 20, 21, et - une deuxième partie 54, définissant une surface 56 d'appui contre la surface de bordure S. La deuxième partie 54 est articulée à la première partie 52 autour d'un axe de pivot 58 sensiblement transversal, pour le pivotement de la deuxième partie 54 relativement à la première partie 52, entre une position rétractée de la deuxième partie 54, dans laquelle la surface d'appui 56 est proche de l'organe de solidarisation 53, et une position déployée de la première partie 54, dans laquelle la surface d'appui 56 est éloignée de l'organe de solidarisation 53. La première partie 52 est formée par un capot 59 délimitant une cavité interne 60 de logement de la deuxième partie 54 en position rétractée. Cette cavité 60 débouche à l'extérieur du capot 59 au travers d'une ouverture traversante 62 ménagée dans une face inférieure 64 du capot 59, orientée vers le bas. Comme visible sur la Figure 3, le capot 59 présente une forme adaptée pour épouser le longeron 32A, 32B auquel est accolé le dispositif de levage 50. Le capot 59 porte en outre l'organe de solidarisation 53. Celui-ci est en particulier constitué, comme représenté, par une nervure longitudinale 61 faisant saillie transversalement vers l'élément de toiture 20 depuis le capot 59. Cette nervure 61 est adaptée pour coopérer avec une rainure longitudinale 63 ménagée dans le longeron 32A, 32B de l'élément de toiture 21. A cet effet, la nervure 61 est, dans l'exemple représenté, incurvée avec une concavité orientée vers le haut. De retour à la Figure 4, la deuxième partie 54 comprend un bras 65 et une roue 66.

Le bras 65 est articulée par une première extrémité 67 au capot 59 autour de l'axe de pivot 58. En position rétractée de la deuxième partie 54, le bras 65 s'étend sensiblement horizontalement. En position déployée de la deuxième partie 54, le bras 65 s'étend sensiblement verticalement au travers de l'ouverture 62.

Dans l'exemple représenté, le bras 65 est formée par deux flasques 68A, 68B (Figure 3) espacés transversalement l'un de l'autre et solidarisés l'un à l'autre par des montants de rigidification 71 (Figure 5) interposés entre les flasques 68A, 68B. La roue 66 est articulée à la deuxième extrémité 69 du bras 54 pour la rotation de la roue 66 relativement au bras 54 autour d'un axe transversal. Elle définit la surface d'appui 56. Chaque dispositif de levage 50 comprend également un organe 70 de rappel de la deuxième partie 54 en position déployée, et un dispositif 72 de blocage de la deuxième partie 54 en position rétractée. L'organe de rappel 70 est, dans l'exemple représenté, un ressort de torsion enroulé autour de l'axe transversal 58. Ce ressort de torsion comprend une première branche 74 en appui contre le capot 59, et une deuxième branche 76 en appui contre le bras 65. Le ressort de torsion est adapté pour solliciter ses deux branches 74, 76 à l'écart l'une de l'autre. Le dispositif de blocage 72 est permutable entre une configuration de blocage de la deuxième partie 54 en position rétractée, dans laquelle le dispositif de blocage 72 s'oppose au déplacement de la deuxième partie 54 de sa position rétractée vers sa position déployée, et une configuration de libération de la deuxième partie 54, dans laquelle le dispositif de blocage 72 autorise le déplacement de la deuxième partie 54 de la position rétractée vers la position déployée.

A cet effet, le dispositif de blocage 72 comprend, dans l'exemple représenté, un doigt 80 solidaire du bras 65 et un crochet 82 de retenue du doigt 80. Le doigt 80 est orienté sensiblement transversalement. Il est en particulier constitué par l'un des montants 71. Le crochet 82 est logé dans la cavité 60. Il comprend une surface recourbée 84 de blocage du doigt 80, orientée vers le haut, et une surface inclinée 86 de glissement du doigt 80, orientée vers le bas. Les surfaces 84, 86 se joignent en formant une pointe 88 du crochet 82. Le crochet 82 est articulé au capot 59. Il est monté mobile en rotation autour d'un axe transversal 90 relativement au capot 59 entre une position de retenue du doigt 80, dans laquelle le crochet 82 est en appui contre une butée 92, et une position de libération du doigt 80, dans laquelle le crochet 82 est à l'écart de la butée 92.

La butée 92 est positionnée de sorte que, lorsque le crochet 82 est en position de retenue, la surface de blocage 84 s'étend en travers d'un chemin parcouru par le doigt 80 lors du déplacement de la deuxième partie 54 de sa position rétractée vers sa position déployée.

On distingue un tronçon aval 94 du crochet 82, entre l'axe transversal 90 et la pointe 88, et un tronçon amont 96 du crochet 82, s'étendant depuis l'axe transversal 90 à l'opposée de la pointe 88. Le dispositif de blocage 72 comprend également un organe 100 de sollicitation du crochet 82 en position de retenue, et un levier 102 de manoeuvre du crochet 82.

L'organe de sollicitation 100 est dans l'exemple représenté un ressort de compression interposé entre le crochet 82 et le capot 59. Le levier 102 est solidaire du tronçon amont 96 du crochet 82. Il s'étend au travers d'une fenêtre traversante 104 débouchant dans la cavité interne 60 et dans une face supérieure 106 du capot 52. Le levier 102 est ainsi facilement accessible par un utilisateur de l'abri 10. En variante, le dispositif de blocage 72 est adapté pour permuter automatiquement de la configuration de blocage en configuration de libération lorsque la surface d'appui 56 est rapprochée de l'organe de solidarisation 53 alors que la deuxième partie 54 est en position rétractée. A cet effet, le dispositif de blocage 72 est par exemple du type décrit dans EP 0 034 575. Chaque dispositif de levage 50 comprend également un système 110 de guidage de la deuxième partie 54 entre ses positions rétractée et déployée. Ce système de guidage 110 comprend un pion 112 solidaire de la deuxième partie 54, et une gorge 114 de guidage du pion 112, ménagée dans la première partie 52.

Le pion 112 fait saillie transversalement vers l'organe de solidarisation 53 depuis le bras 65. Il s'étend sensiblement horizontalement. Dans l'exemple représenté, le pion 112 est disposé transversalement dans le prolongement du doigt 80. Cela permet d'améliorer le fonctionnement du dispositif de blocage 72.

La gorge 114 est ménagée dans une paroi latérale 116 du capot 59. Elle forme un arc de cercle centré sur l'axe de pivot 58. Un procédé d'ouverture de l'abri 10 va maintenant être décrit, en référence aux Figures 1 à 6. Initialement, l'abri 10 est en configuration dépliée (ou fermée), comme représenté sur les Figures 1 et 3. La deuxième partie 54 de chaque dispositif de levage 50 est en position rétractée. Pour chaque dispositif de levage 50, le doigt 80 est en appui contre la surface de blocage 84. La coopération du doigt 80 avec la surface de blocage 84 s'oppose ainsi à la force de rappel exercée par le ressort de torsion 70, et empêche le déploiement de la deuxième partie 54. Un utilisateur agit alors sur le levier 102 de chaque dispositif de levage 50 pour écarter le crochet 82 dudit dispositif de levage 50 vers sa position de libération du doigt 80. Le doigt 80 glisse alors sur la surface de blocage 84 et, une fois que la distance de la pointe 88 à l'axe 58 est supérieure à celle du doigt 80 audit axe 58, le doigt 80 est libéré. La force de rappel exercée par le ressort de torsion 70 ne rencontre alors plus de résistance, et entraîne donc le déploiement de la deuxième partie 54.

Lors du déploiement de la deuxième partie 54, la roue 66 roule sur la surface de bordure S. La deuxième partie 54 de chaque dispositif de levage 50 atteint ainsi sa position déployée, comme représenté sur la Figure 5. L'élément de toiture 21 est alors surélevé par rapport aux autres éléments de toiture 20. L'utilisateur le pousse pour le déplacer longitudinalement, l'élément de toiture 21 roulant sur la surface de bordure S grâce aux roues 66. L'élément de toiture 21 étant surélevé par rapport aux autres éléments de toiture 20, il passe sans peine au-dessus de ces derniers. Les deuxièmes roues 42 de l'élément de toiture 21 viennent alors prendre appui sur les pistes de roulement 48 des autres éléments de toiture 20, ce qui permet de guider l'élément de toiture 21 et de le maintenir aligné avec les autres éléments de toiture 20. L'élément de toiture 21 est déplacé jusqu'à occuper une position dans laquelle il est empilé au-dessus d'un autre élément de toiture 20, comme représenté sur la Figure 6: l'abri 10 est alors ouvert. Pour refermer l'abri 10, l'utilisateur replace l'élément de toiture 21 à une extrémité de l'alignement des autres éléments de toiture 21, puis appuie sur ce dernier. La somme du poids de l'élément de toiture 21 et de la pression exercée par l'utilisateur est supérieure à la force de torsion du ressort 70, ce qui a pour effet, pour chaque dispositif de levage 50, de rétracter la deuxième partie 54. Le doigt 80 vient alors appuyer sur la surface inclinée 86 du crochet 82, en conséquence de quoi le crochet 82 pivote autour de l'axe 90 vers sa position de libération. Le crochet 82 continue de pivoter jusqu'à ce que sa pointe 88 soit plus éloignée de l'axe 58 que le doigt 80. Le doigt 80 passe alors au-dessus de la pointe 88 et, sous l'effet de l'organe de sollicitation 100, le doigt 80 n'appuyant plus sur la surface inclinée 86, le crochet 82 revient en position de retenue.

La deuxième partie 54 de chaque dispositif de levage 50 est ainsi maintenue en position rétractée, et l'utilisateur peut arrêter d'appuyer sur l'élément de toiture 21 sans que celui-ci ne revienne en position surélevée par rapport aux autres éléments de toiture 20: l'abri 10 est alors fermé. Grâce à l'invention décrite ci-dessus, il est donc possible d'ouvrir et de fermer l'abri 10 très simplement et à moindre effort.

En outre, les dispositifs de levage 50 sont peu coûteux et peuvent être installés a posteriori, sur un abri existant. Enfin, l'abri 10 ne nécessite pas l'installation d'équipements à demeure le long du bassin 12. En période estivale, il est donc possible de dégager intégralement le bassin 12 en disposant les éléments de toiture 20, 21 à l'écart du bassin 12, de façon à profiter de ce dernier sans gêne. On notera que, dans l'exemple décrit ci-dessus, les dispositifs de levage 50 équipent un seul élément de toiture 21. En variante, plusieurs éléments de toiture 21 de l'abri 10 portent des dispositifs de levage 50, le nombre d'éléments de toiture 21 équipés de ces dispositifs 50 étant inférieur ou égal au nombre d'éléments de toiture 20 qui ne sont pas équipés de dispositifs de levage 50. On notera également que, dans l'exemple donné ci-dessus, l'élément de toiture 21 équipé de dispositifs de levage est disposé en extrémité de l'abri 10. En variante, cet élément de toiture 21 est interposé entre deux autres éléments de toiture 20 de l'abri 10. On notera enfin que des cinématiques différentes pourraient être envisagées pour le déplacement de la deuxième partie 54 par rapport à la première partie 52 sans pour autant sortir du cadre de l'invention, ces cinématiques incluant par exemple des translations, ou des combinaisons de translation(s) et de rotation(s).

Claims

REVENDICATIONS1.- Dispositif de levage (50) pour lever un élément de toiture (21) d'abri (10) pour bassin (12), comprenant : - une première partie (52), portant un organe (53) de solidarisation de la première partie (52) à l'élément de toiture (21), et - une deuxième partie (54), définissant une surface (56) d'appui contre une surface (S) de bordure du bassin (12), caractérisé en ce que la deuxième partie (54) est montée mobile sur la première partie (52) entre une position rétractée, dans laquelle la surface d'appui (56) est proche de l'organe de solidarisation (53), et une position déployée, dans laquelle la surface d'appui (56) est éloignée de l'organe de solidarisation (53), le dispositif de levage (50) comprenant un organe (70) de rappel de la deuxième partie (54) vers sa position déployée et un dispositif (72) de blocage de la deuxième partie (54) en position rétractée, la deuxième partie (54) étant adaptée pour se déplacer par rapport à la surface de bordure (S) lors de son déplacement entre ses positions rétractée et déployée.
2.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 1, dans lequel la première partie (52) définit un logement (60) de réception de la deuxième partie (54) en position rétractée.
3.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième partie (54) est montée pivotante autour d'un axe de pivot (58) sur la première partie (52).
4.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 3, dans lequel l'organe de rappel (70) est un ressort de torsion enroulé autour de l'axe de pivot (58).
5.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la deuxième partie (54) comprend un bras (65), articulé par une première extrémité (67) à la première partie (52) autour de l'axe de pivot (58), et une roue (66), articulée à la deuxième extrémité (69) du bras (65) autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de pivot (58), ladite roue (66) définissant la surface d'appui (56).
6.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 5, dans lequel la deuxième partie (54) comprend une protubérance (112) faisant saillie depuis le bras (65) suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe de pivot (58), et la première partie (52) définit une gorge (114) de guidage de ladite protubérance (112) entre la position rétractée et la position déployée de la deuxième partie (54).
7.- Dispositif de levage (50) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de blocage (72) est permutable entre une configuration de blocage de la deuxième partie (54) en position rétractée, dans laquelle ledispositif de blocage (72) s'oppose au déplacement de la deuxième partie (54) de la position rétractée vers la position déployée, et une configuration de libération de la deuxième partie (54), dans laquelle le dispositif de blocage (72) autorise le déplacement de la deuxième partie (54) de la position rétractée vers la position déployée.
8.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 7, dans lequel le dispositif de blocage (72) comprend un ergot (80) solidaire de la deuxième partie (54), et un organe de retenue (72) monté mobile sur la première partie (52) entre une position de retenue de l'ergot (80), dans lequel il s'étend au moins en partie en travers d'un chemin parcouru par l'ergot (80) lors du déplacement de la deuxième partie (54) entre ses configurations rétractée et déployée, et une position de libération de l'ergot (80), dans laquelle l'organe de retenue (72) est à l'écart dudit chemin.
9.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 8, dans lequel le dispositif de blocage (72) comprend un organe (100) de sollicitation de l'organe de retenue (72) en position de retenue.
10.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 9, dans lequel l'organe de sollicitation (100) exerce une force suivant une direction de sollicitation sur l'organe de retenue (72), et l'organe de retenue (72) définit une surface (86), inclinée relativement à ladite direction de sollicitation, de glissement de l'ergot (80), la surface de glissement (86) étant adaptée pour que, lorsqu'une pression est exercée par l'ergot (80) sur ladite surface (86), l'organe de retenue (72) se déplace en position de libération.
11.- Dispositif de levage (50) selon la revendication 7, dans lequel le dispositif de blocage (72) est adapté pour permuter automatiquement de la configuration de blocage en configuration de libération lorsque la surface d'appui (56) est rapprochée de l'organe de solidarisation (53) alors que la deuxième partie (54) est en position rétractée.
12.- Abri repliable (10) pour bassin (12), comprenant une pluralité d'éléments de toiture (20, 21) déplaçables le long d'une direction longitudinale (X) entre une configuration dépliée de l'abri (10), dans laquelle tous les éléments de toiture (20, 21) sont juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, en appui sur une surface (S) de bordure du bassin (12), et une configuration repliée de l'abri (10), dans laquelle au moins deux éléments de toiture (20, 21) sont disposés l'un au-dessus de l'autre, caractérisé en ce que l'abri (10) comprend en outre au moins un dispositif de levage (50) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
13.- Abri repliable (10) selon la revendication 12, dans lequel chaque élément de toiture (20, 21) comprend deux longerons (32A, 32B) définissant chacun un bord latéral de l'élément de toiture (20, 21), le ou chaque dispositif de levage (50) étant adapté pour que, lorsque la deuxième partie (54) est en position déployée, la distance entre l'organede solidarisation (53) et la surface d'appui (56) est supérieure à la hauteur de chaque longeron (32A, 32B) d'au moins un des éléments de toiture (20, 21).
14.- Abri repliable (10) selon la revendication 12 ou 13, comprenant au moins trois dispositifs de levage (50) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, lesdits dispositifs de levage (50) étant disposés le long de bords latéraux opposés d'un même élément de toiture (20, 21).
15.- Abri repliable (10) selon la revendication 14, comprenant N dispositifs de levage (50) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 disposés le long de bords latéraux opposés dudit élément de toiture (20, 21), l'organe de rappel (70) de chacun desdits dispositifs de levage (50) étant adapté pour exercer une force supérieure ou égale à PIN sur la deuxième partie (54) lorsqu'elle est en position déployée, où P est le poids de l'élément de toiture (20, 21).