FR3001474A1 - Abri repliable comprenant une pluralite d'elements de toiture, et au moins un dispositif d'ancrage au sol d'au moins un des elements de toiture - Google Patents

Abstract

Cet abri repliable comprend une pluralité d'éléments de toiture déplaçables le long d'une direction longitudinale (X) entre une configuration dépliée et une configuration repliée de l'abri. L'abri repliable comprend en outre au moins un dispositif d'ancrage (60) pour l'ancrage au sol d'au moins un des éléments de toiture. Ce dispositif d'ancrage (60) comporte : - une première partie (62) portée par l'élément de toiture, comprenant un premier organe de coopération (66), et - une deuxième partie (64) destinée à être fixée au sol (S) et comprenant un deuxième organe de coopération (80) adapté pour coopérer avec le premier organe de coopération (66) de façon à s'opposer à un soulèvement de l'élément de toiture selon une direction perpendiculaire au sol (S), La première partie (62) comprend un dispositif (68) de rattrapage des irrégularités du sol (S), adapté pour maintenir le premier organe de coopération (66) à une distance sensiblement constante de la portion du sol (S) située en-dessous du premier organe de coopération (66).

Description

Abri repliable comprenant une pluralité d'éléments de toiture, et au moins un dispositif d'ancrage au sol d'au moins un des éléments de toiture La présente invention concerne un abri repliable, en particulier pour bassin d'agrément, du type comprenant une pluralité d'éléments de toiture déplaçables le long d'une direction longitudinale entre une configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments de toiture sont disposés longitudinalement les uns dans le prolongement des autres, en appui sur un sol, et une configuration repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments de toiture sont disposés l'un au-dessus de l'autre, l'abri repliable comprenant en outre au moins un dispositif d'ancrage pour l'ancrage au sol d'au moins un des éléments de toiture, le ou chaque dispositif d'ancrage comportant : une première partie portée par l'élément de toiture, comprenant un premier organe de coopération, et une deuxième partie, comprenant un deuxième organe de coopération et une fixation au sol du deuxième organe de coopération, le deuxième organe de coopération étant adapté pour, lorsqu'il est fixé au sol, coopérer avec le premier organe de coopération de façon à s'opposer à un soulèvement de l'élément de toiture selon une direction perpendiculaire au sol, On connaît des abris destinés à recouvrir, partiellement ou totalement, un bassin, par exemple un bassin de piscine. De tels abris comprennent généralement une pluralité d'éléments de toiture disposés longitudinalement les uns dans le prolongement des autres, et manipulables pour libérer un accès à la surface couverte. Ces abris constituent une solution de protection des bassins d'agrément de type piscine. Si l'utilisation de tels abris en lien avec un bassin d'agrément permet d'isoler le bassin de l'extérieur, et ainsi de maintenir une atmosphère tempérée au-dessus du bassin et d'éviter l'introduction de tout élément venant polluer l'eau, ils gênent néanmoins l'accès au bassin. De façon commune, les abris sont donc généralement conçus de sorte que chaque élément de toiture soit désolidarisable du sol et transportable à distance de la surface couverte, ce transport étant le plus souvent effectué manuellement. De façon à simplifier l'opération de dégagement du bassin, il a été mis au point des abris repliables, dont les éléments de toiture sont déplaçables selon une direction longitudinale entre une configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments de toiture sont disposés longitudinalement les uns dans le prolongement des autres, et une configuration repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments de toiture sont disposés l'un au-dessus de l'autre.

Un type particulier d'abris repliables est celui des abris dits « abris télescopiques », ainsi dénommés parce que les éléments de toiture sont adaptés pour s'emboîter les uns dans les autres. Ces abris télescopiques sont généralement conçus de sorte que chaque élément de toiture soit équipé de moyens de roulage sur le sol, de façon à permettre à un utilisateur de pousser les éléments de toiture pour les rétracter les uns dans les autres lorsqu'il souhaite replier l'abri. Ainsi, lorsqu'un abri télescopique est en configuration repliée, les éléments de toiture de l'abri sont emboîtés les uns dans les autres. Pour permettre un déplacement aisé des éléments de toiture des abris, ceux-ci sont généralement allégés. De façon à éviter que les éléments de toiture ne s'envolent, du fait de leur faible masse, en cas de tempête, les abris sont le plus souvent équipés de dispositifs d'ancrage au sol des éléments de toiture. FR-A-2 961 238 divulgue ainsi un abri repliable télescopique pour piscine comprenant des dispositifs d'ancrage des éléments de toiture de l'abri au sol. Chaque dispositif d'ancrage comprend un premier organe de coopération, constitué par un talon solidaire de l'un des éléments de toiture, et un deuxième organe de coopération, constitué par un sabot fixé au sol. Le sabot délimite un espace de réception du talon et, lorsque les éléments de toiture sont déplacés longitudinalement pour déplier l'abri, le talon vient automatiquement s'engager dans l'espace de réception. Lorsque le talon est ainsi engagé dans l'espace de réception, l'élément de toiture ne peut plus être soulevé suivant une direction perpendiculaire au sol, le talon venant en effet buter contre le sabot. Cependant, cet abri ne donne pas entière satisfaction. En effet, il arrive que le talon et le sabot soient mal positionnés l'un par rapport à l'autre, et que l'engagement du talon dans le sabot soit difficile, voire impossible.

Un objectif de l'invention est donc de permettre un ancrage simplifié, dans sa manipulation, des éléments de toiture au sol. En particulier, un objectif de l'invention est de permettre une bonne coopération des premier et deuxième organes de coopération. D'autres objectifs sont de permettre une conception simple de l'ancrage des éléments de toiture au sol, et d'améliorer l'ancrage des éléments de toiture au sol.

A cet effet, l'invention a pour objet un abri repliable du type précité, dans lequel la première partie comprend un dispositif de rattrapage des irrégularités du sol, adapté pour maintenir le premier organe de coopération à une distance sensiblement constante de la portion du sol située en-dessous du premier organe de coopération.

Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention, l'abri repliable comprend également l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - le premier organe de coopération est apte à coopérer avec le deuxième organe de coopération sous l'effet d'un déplacement longitudinal de l'élément de toiture, - le dispositif de rattrapage comprend une surface d'appui sur le sol, adaptée pour être à une distance constante du premier organe de coopération, et un mécanisme de mise de ladite surface d'appui en contact avec le sol, - la surface d'appui est définie par au moins un galet articulé autour d'un axe transversal au premier organe de coopération, - le mécanisme de mise en contact comprend une liaison coulissante constituée par un guide solidaire de l'élément de toiture et un coulisseau solidaire du premier organe de coopération, le coulisseau étant monté mobile en translation sur le guide suivant une direction de coulissement, - le coulisseau est monté mobile en translation sur le guide entre une position de rétractation de la première partie, dans laquelle la longueur de la première partie suivant la direction de coulissement est minimale, et une position de déploiement de la première partie, dans laquelle la longueur de la première partie suivant la direction de coulissement est maximale, et le mécanisme de mise en contact comprend un organe de rappel du coulisseau en position de déploiement, - le mécanisme de mise en contact comprend une tige liée, en un premier point, au premier organe de coopération, et articulée autour d'un axe transversal d'articulation, en un deuxième point, à l'élément de toiture, - en configuration repliée de l'abri, une extrémité avant du bassin est dégagée, et la tige est adaptée pour que le point de liaison soit décalé longitudinalement vers l'arrière et vers le bas par rapport au point d'articulation, - la tige est solidaire du premier organe de coopération, - le premier organe de coopération comprend au moins une protubérance, et le deuxième organe de coopération délimite un espace de réception de la ou chaque protubérance, - le deuxième organe de coopération comprend un élément de couverture adapté pour s'étendre au-dessus de l'espace de réception lorsque deuxième organe de coopération est fixé au sol, - l'espace de réception est en forme d'entonnoir, - le premier organe de coopération comprend un support de la protubérance, la protubérance faisant saillie longitudinalement depuis ledit support, et le deuxième organe de coopération est fixé au sol, l'axe de l'entonnoir étant orienté sensiblement longitudinalement, - le premier organe de coopération comprend un support de la protubérance, et la protubérance présente une base de raccordement audit support et une extrémité libre opposée à ladite base, l'extrémité libre formant une pointe, - il comprend au moins deux dispositifs d'ancrage pour chaque élément de toiture, la première partie d'un premier desdits dispositifs d'ancrage étant fixée à un bord latéral de l'élément de toiture, et la première partie d'un deuxième desdits dispositifs d'ancrage étant fixée au bord latéral opposé de l'élément de toiture, - il comprend un dispositif de blocage de l'abri en configuration dépliée, - l'abri repliable est un abri télescopique. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la Figure 1 est une vue générale en perspective d'un abri repliable suivant un premier mode de réalisation de l'invention, la Figure 2 est une vue d'un détail marqué II de la Figure 1, la Figure 3 est une vue d'un détail marqué III de la Figure 1, la Figure 4 est une vue de côté en élévation d'un dispositif d'ancrage de l'abri de la Figure 1, la Figure 5 est une vue de dessus du dispositif d'ancrage de la Figure 4, la Figure 6 est une vue éclatée et en perspective d'une partie du dispositif d'ancrage de la Figure 4, la Figure 7 est une vue en perspective d'un détail d'un abri repliable suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention, la Figure 8 est une vue de côté en élévation d'un dispositif d'ancrage de l'abri de la Figure 7, la Figure 9 est une vue de côté en élévation d'un détail d'un abri repliable suivant un troisième mode de réalisation de l'invention, dans une première configuration, et la Figure 10 est une vue similaire à celle de la Figure 9, l'abri repliable étant dans une deuxième configuration. Dans la suite, les termes d'orientation sont à entendre par rapport au repère orthogonal suivant, représenté sur les Figures 1 à 10, et dans lequel : - l'axe X est un axe longitudinal, s'étendant de l'arrière vers l'avant, l'axe Y est un axe transversal, orienté de la droite vers la gauche, perpendiculaire à l'axe X et définissant avec ce dernier un plan horizontal, et l'axe Z est un axe vertical, perpendiculaire au plan horizontal, et orienté du bas vers le haut.

Comme visible sur la Figure 1, l'abri 10 selon l'invention est un abri repliable couvrant un bassin (non représenté), allongé dans la direction longitudinale X. En particulier, sur la Figure 1, l'abri repliable 10 est représenté dans une configuration fermée au-dessus du bassin. L'abri repliable 10 est un abri télescopique. Il est sensiblement symétrique par rapport à un plan longitudinal médian. L'abri 10 comprend une pluralité d'éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D déplaçables selon la direction longitudinale X entre une configuration dépliée (ou fermée) de l'abri 10, représentée sur la Figure 1, et une configuration repliée (ou ouverte) de l'abri 10 (non représentée).

En configuration dépliée, les éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D sont disposés longitudinalement les uns dans le prolongement des autres, chaque élément de toiture 20A, 20B, 20C demeurant partiellement emboîté dans l'élément de toiture 20B, 20C, 20D immédiatement en arrière de celui-ci. En configuration repliée, au moins deux éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D sont entièrement emboîtés l'un dans l'autre, de sorte que lesdits deux éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D s'étendent l'un au-dessus de l'autre. En configuration dépliée comme en configuration repliée, chaque élément de toiture 20A, 20B, 20C, 20D est posé sur une surface S de bordure du bassin, ou sol, sensiblement horizontale, cette surface de bordure S étant typiquement une margelle du bassin, ou un dallage bordant le bassin. Dans l'exemple représenté, les éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D sont au nombre de quatre, mais cet exemple est nullement limitatif et, en variante, l'abri 10 comprend un nombre quelconque d'éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D, ce nombre dépendant de la longueur du bassin, ce nombre étant au moins égal à deux, et de préférence supérieur ou égal à trois. Les éléments de toiture 20A, 20B, 20C, 20D comprennent en particulier un élément de toiture avant 20A, qui définit l'extrémité avant de l'abri 10 en configuration dépliée, et un élément de toiture arrière 20D, qui définit l'extrémité arrière de l'abri 10 en configuration dépliée.

Chaque élément de toiture 20A, 20B, 20C, 20D comprend une armature rigide 22 et une couverture 24. Chaque élément de toiture 20A, 20B, 20C, 20D présente en outre une face inférieure (non représentée), orientée vers le bassin, et une face supérieure 28, opposée à la face inférieure, et orientée vers le haut. L'armature 22 de chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D est de préférence en aluminium. En variante, elle est en matériau plastique.

L'armature 22 comprend deux traverses 30A, 30B et deux longerons 32A, 32B. Dans l'exemple représenté, l'armature 22 comprend en outre quatre montants 33 de jonction des traverses 30A, 30B aux longerons 32A, 32B. Chaque traverse 30A, 30B de chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D s'étend sensiblement transversalement entre une extrémité latérale droite 34A et une extrémité latérale gauche 34B. Une traverse avant 30A délimite une extrémité longitudinale avant de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, et une traverse arrière 30B délimite une extrémité longitudinale arrière de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. De préférence, chaque traverse 30A, 30B est cintrée, avec une concavité orientée vers le bas. Elle a alors un rayon de courbure fini, par exemple compris entre 3 et 60 m. En variante, chaque traverse 30A, 30B est rectiligne, en d'autres termes, elle a un rayon de courbure infini. La traverse avant 30A et la traverse arrière 30B d'un même élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D ont le même rayon de courbure et la même largeur, prise entre les extrémités latérales 34A, 34B de la traverse. Les traverses 30A, 30B d'éléments de toiture 20A, 20B, 200, 20D différents ont des rayons de courbure de préférence égaux les uns aux autres, et des largeurs différentes les unes des autres. En particulier, les traverses 30A, 30B des éléments de toiture 20A, 20B, 200, 20D ont des largeurs croissantes depuis l'élément de toiture avant 20A jusqu'à l'élément de toiture arrière 20D. Chaque longeron 32A, 32B de chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D s'étend de l'extrémité avant à l'extrémité arrière de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, en définissant un bord latéral de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Lesdits bords latéraux s'étendent sensiblement parallèlement l'un à l'autre. La distance d'un bord latéral à l'autre est de préférence sensiblement égale à la largeur des traverses 30A, 30B de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Chaque montant 33 de chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D est constitué par une poutre verticale. Il relie une extrémité latérale, 34A, 34B, de l'une des traverses 30A, 30B de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D à une extrémité longitudinale de l'un des longerons 32A, 32B de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D.

L'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D a ainsi une forme d'arche, dont le sommet est à une distance de la surface S par exemple comprise entre 10 et 250 cm De préférence, l'armature 22 de l'élément de toiture avant 20A comprend en outre une traverse basse 36 rectiligne reliant les extrémités avant des longerons 32A, 32B de l'élément de toiture avant 20A. Dans l'exemple représenté, cette traverse basse 36 est distincte de la traverse avant 30A, et est disposée en-dessous de cette dernière. En variante, l'élément de toiture avant 20A ne comprend pas de montant 33, et la traverse basse 36 constitue alors la traverse avant 30A de l'élément de toiture 20A. La couverture 24 de chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D définit les faces inférieure et supérieure dudit élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Elle est formée par au moins un panneau 38 ayant une forme en secteur d'arc de cylindre, le ou chaque panneau 38 s'étendant entre les traverses avant et arrière 30A, 30B de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Chaque panneau 38 est typiquement en polycarbonate. Le rayon de courbure du ou de chaque panneau 38 est égal au rayon de courbure des traverses 30A, 30B. Chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D comprend également des roues 39 (Figure 7), adaptées pour permettre le roulement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D sur la surface de bordure S. Lesdites roues sont logées dans les longerons 32A, 32B de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, à raison d'au moins deux roues par longeron 32A, 32B. L'abri 10 comprend également un dispositif 40 de blocage de l'abri 10 en configuration dépliée. En référence à la Figure 2, ce dispositif de blocage 40 comprend, dans l'exemple représenté, un organe femelle 42 porté par l'élément de toiture avant 20A, un organe mâle 44 adapté pour coopérer avec l'organe femelle 42, et un organe 46 de fixation de l'organe mâle 44 à la surface de bordure S. L'organe femelle 42 est fixé à la traverse basse 36 de l'élément de toiture avant 20A, sensiblement à équidistance des longerons 32A, 32B. Il définit une gorge transversale 48 débouchant vers le bas pour l'engagement de l'organe mâle 44. L'organe mâle 44 est formé par une lamelle 50, par exemple en matériau plastique, présentant un bord 52 d'engagement dans la gorge 48 et, à l'opposée de ce bord 52, un orifice (non représenté) de passage de l'organe de fixation 46. L'organe de fixation 46 est une vis. Il s'étend au travers de l'orifice de passage ménagé dans l'organe mâle, et dans un orifice (non représenté) de vissage de l'organe de fixation dans la surface de bordure S, cet orifice de vissage étant sensiblement aligné longitudinalement avec l'organe femelle 42.

De retour à la Figure 1, l'abri 10 comprend également une pluralité de dispositifs 60 d'ancrage des éléments de toiture 20A, 20B, 200, 20D à la surface de bordure S. En particulier, l'abri 10 comprend deux dispositifs d'ancrage 60 pour chaque élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, un premier desdits dispositifs d'ancrage 60 étant associé au bord droit de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, et le deuxième dispositif d'ancrage 60 étant associé au bord gauche de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. En référence à la Figure 4, chaque dispositif d'ancrage 60 comprend une première partie 62, portée par l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D correspondant, et une deuxième partie 64 fixée à la surface de bordure S.

La première partie 62 comprend un premier organe de coopération 66, et un dispositif 68 de rattrapage des irrégularités de la surface de bordure S, adapté pour maintenir le premier organe de coopération 66 à une distance sensiblement constante de la portion de la surface de bordure S située en-dessous du premier organe de coopération 66.

Le premier organe de coopération 66 comprend en particulier au moins une protubérance 69. Le dispositif de rattrapage 68 comprend une surface 70 d'appui sur la surface de bordure S, adaptée pour être à une distance sensiblement constante du premier organe de coopération 66, et un mécanisme 72 de mise de ladite surface d'appui 70 en contact avec la surface de bordure S. Le dispositif de rattrapage 68 comprend en particulier au moins un galet 74 articulé autour d'un axe transversal 76 au premier organe de coopération 66, le(s)dit(s) galet(s) 74 définissant la surface d'appui 70. La deuxième partie 64 comprend un deuxième organe de coopération 80 et une fixation 82 pour fixer le deuxième organe de coopération 80 à la surface de bordure S.

Le deuxième organe de coopération 80 est adapté pour coopérer avec le premier organe de coopération 66 de façon à s'opposer à un soulèvement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D correspondant selon la direction verticale. A cet effet, le deuxième organe de coopération 80 délimite un espace 84 de réception de la ou chaque protubérance 69, et comprend un élément de couverture 86 s'étendant au-dessus de l'espace de réception 84. Comme visible sur la Figure 1, le deuxième organe de coopération 80 de chaque dispositif d'ancrage 60 est sensiblement aligné longitudinalement avec le premier organe de coopération 66 dudit dispositif d'ancrage 60. Ainsi, les premier et deuxième organes de coopération 66, 80 sont aptes à coopérer l'un avec l'autre sous l'effet d'un déplacement longitudinal de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D auquel est associé le dispositif d'ancrage 60.

Par ailleurs, les deuxièmes organes de coopération 80 situés d'un même côté du bassin sont disposés successivement suivant la direction longitudinale X de sorte que chaque deuxième organe de coopération 80 est décalé latéralement vers le bassin par rapport au deuxième organe de coopération 80 disposé immédiatement en arrière de celui-ci. Ainsi, l'abri 10 peut être déplié sans que l'un des éléments de toiture 20A, 20B, 200 ne butte contre un deuxième organe de coopération 80 destiné à l'ancrage de l'un des éléments de toiture 20B, 200, 20D disposés en arrière de celui-ci. De retour à la Figure 4, selon le premier mode de réalisation, le mécanisme de mise en contact 72 comprend une liaison coulissante 90. Cette liaison 90 est constituée par un guide 92 solidaire de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D, et un coulisseau 94 solidaire du premier organe de coopération 66. Le coulisseau 94 est monté mobile en translation sur le guide 92 suivant une direction de coulissement entre une position de rétractation de la première partie 62, dans laquelle la longueur de la première partie 62 suivant la direction de coulissement est minimale, et une position de déploiement de la première partie 62, dans laquelle la longueur de la première partie 62 suivant la direction de coulissement est maximale. Une butée (non représentée) limite la course du coulisseau 94, de façon à empêcher le coulisseau 94 de se désolidariser du guide 92. Dans l'exemple représenté, le guide 92 est un tube, et le coulisseau 94 est un cylindre engagé dans le tube 92. Le cylindre 94 a un diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur du tube 92. La direction de coulissement est la direction axiale du tube 92. En particulier, le tube 92 est orienté sensiblement verticalement. Il est logé dans un montant avant 33 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Il est fermé à son extrémité supérieure par une paroi 98, et est ouvert à son extrémité inférieure. Le mécanisme de mise en contact 72 comprend en outre un organe 96 de rappel du coulisseau 94 en position de déploiement. Cet organe de rappel 96 est, dans l'exemple représenté, un ressort de compression interposé entre le cylindre 94 et la paroi 98. Selon le premier mode de réalisation, la surface de contact 70 est définie par un unique galet 74, et le premier organe de coopération 66 comprend une unique protubérance 69. Selon le premier mode de réalisation, le premier organe de coopération 66 comprend également un support 100 de la protubérance 69. Ce support 100 prolonge verticalement le coulisseau 94. Il porte le galet 74.

La protubérance 69 fait saillie longitudinalement vers l'avant depuis le support 100. En particulier, comme visible sur la Figure 3, elle dépasse longitudinalement vers l'avant par rapport à l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. De retour à la Figure 4, la protubérance 69 a une hauteur sensiblement uniforme.

Celle-ci est de préférence comprise entre 5 et 10 mm. La protubérance 69 est de préférence en acier. La protubérance 69 présente une base 102 de raccordement au support 100, et une extrémité libre 104 opposée à la base 102. Comme visible sur la Figure 5, l'extrémité libre 104 forme une pointe, ses bords latéraux 106, 108 convergeant l'un vers l'autre à l'opposée de la base 102. L'insertion de la protubérance dans l'espace de réception 84 est ainsi facilitée. De retour à la Figure 4, selon le premier mode de réalisation encore, la première partie 62 comprend un organe 110 de fixation du guide 92 à l'armature 22, en particulier à un montant 33, de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Cet organe de fixation 110 est formé par une lame 112 s'étendant sensiblement parallèlement au guide 92 et liée par un pont de matière 114 à une extrémité inférieure du guide 92. La lame 112 définit avec le guide 92 un évidement 116 d'introduction d'une paroi 118 (Figure 3) du montant 33, la profondeur de l'évidement 116, c'est-à-dire la distance de la lame 112 au guide 92, étant inférieure à l'épaisseur de la paroi 118. Ainsi, lorsque la paroi 118 est introduite dans l'évidement 116, elle est pincée entre le guide 92 et la lame 112, ce qui permet d'assurer la tenue du guide 92 à l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D. Selon le premier mode de réalisation à nouveau, le deuxième organe de coopération 80 comprend, en référence à la Figure 6, un corps 120 et un capot 122. Le corps 120 est de préférence en acier.

Le corps 120 délimite l'espace de réception 84 et comprend l'élément de couverture 86. En particulier, le corps 120 entoure l'espace de réception 84. L'espace de réception 84 débouche dans une face arrière 124 et dans une face avant 126 du corps 120. L'espace de réception 84 a une forme d'entonnoir orienté longitudinalement, s'élargissant vers l'arrière et rétrécissant vers l'avant. En particulier, les parois latérales 128 bordant l'espace de réception 84 convergent l'une vers l'autre depuis l'arrière vers l'avant, et les parois inférieure 130 et supérieure 132 présentent chacune un bord arrière 134 chanfreiné. Ainsi, l'insertion de la protubérance 69 dans l'espace de réception 84 est facilitée.

Le corps 120 présente également deux orifices traversants (non représentés), chacun d'axe sensiblement vertical, pour le passage de deux vis 135 constituant la fixation 82. Lesdits orifices traversant sont disposés latéralement de part et d'autre de l'espace de réception 84. Le corps 120 est symétrique par rapport à un axe longitudinal. En particulier, le corps 120 est formé de deux pièces 136, 138 identiques l'une à l'autre et disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre relativement à l'axe de symétrie du corps 120. L'une 136 desdites pièces forme l'élément de couverture 86, et l'autre pièce 138 forme un socle du corps 120. Chaque pièce 136, 138 comprend une plaque 140 présentant une première grande face 142 et une deuxième grande face 144 sensiblement parallèles l'une à l'autre.

Chaque pièce 136, 138 comprend également une nervure 146, portée par la plaque 140 et faisant saillie depuis la première grande face 142 à l'opposée de la deuxième grande face 144. Enfin, chaque pièce 136, 138 comprend en sus une bague 148 portée par la première grande face 142 de la plaque 140. La plaque 140, la nervure 146 et la bague 148 sont de préférence venues de matière les unes avec les autres. La plaque 140 de chaque pièce 136, 138 est sensiblement plane. Elle présente deux fenêtres traversantes (non représentées) débouchant dans les première et deuxième grandes faces 142, 144. La plaque 140 de la pièce 136 constitue la paroi supérieure 132 de l'espace de réception 84, et la plaque 140 de la pièce 138 constitue la paroi inférieure 130 de l'espace de réception 84. La première grande face 142 de la plaque 140 de chaque pièce 136, 138 présente une rainure 150 de réception de la nervure 146 de l'autre pièce 136, 138. Cette rainure 150 s'étend d'un bord de la plaque 140 à un bord opposé de la plaque 140.

Les premières grandes faces 142 des plaques 140 des deux pièces 136, 138 sont orientées l'une vers l'autre. Elles sont sensiblement parallèles l'une à l'autre. La deuxième grande face 144 de la plaque 140 de la pièce 138 définit une surface d'appui du corps 120 sur la surface de bordure S. La nervure 146 de chaque pièce 136, 138 constitue l'une des parois latérales 128 de l'espace de réception 84. Elle s'étend d'un bord de la plaque 140 de ladite pièce 136, 138 à un bord opposé de ladite plaque 140. La nervure 146 de chaque pièce 136, 138 est coudée. Elle comprend un premier tronçon 152 s'étendant suivant une direction sensiblement perpendiculaire à un axe de jonction des fenêtres traversantes ménagées dans la plaque 140 de ladite pièce 136, 138, et un deuxième tronçon 154 formant un angle avec le premier tronçon 152. En particulier, le deuxième tronçon 154 s'écarte de la rainure 150 formée dans ladite plaque 140 à mesure qu'il s'éloigne du premier tronçon 152. La bague 148 de chaque pièce 136, 138 entoure la fenêtre traversante ménagée dans la plaque 140 de ladite pièce 136, 138 la plus éloignée de la nervure 146 de ladite pièce 136, 138. Elle a un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de ladite fenêtre traversante. Elle a une hauteur sensiblement égale à celle de la nervure 146 de ladite pièce 136, 138. La réunion de chaque fenêtre traversante ménagée dans la plaque 140 de l'une des pièces 136, 138, de la bague 148 entourant ladite fenêtre traversante, et de la fenêtre traversante opposée ménagée dans la plaque 140 de l'autre pièce 136, 138 constitue l'un des orifices traversants du corps 120. Le capot 122 est adapté pour couvrir le corps 120. Il présente une découpe 156 placée en face de l'ouverture par laquelle l'espace de réception 84 débouche dans la face avant 124 du corps, ladite découpe 156 laissant ladite ouverture intégralement dégagée.

Le capot 122 comprend des moyens (non représentés) de fixation amovible, typiquement des moyens de clippage, du capot 122 au corps 120. Ainsi, suivant le premier mode de réalisation, il suffit de manoeuvrer l'abri 10 vers sa position dépliée pour que les dispositifs d'ancrage 60 associés à chaque élément de toiture 20A, 20B, 200 ancrent automatiquement ledit élément de toiture 20A, 20B, 200 au sol. En effet, pour chaque dispositif d'ancrage 60, le déplacement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200 rapproche simultanément le premier organe de coopération 66, qui lui est fixé, du deuxième organe de coopération 80 et, lorsque le premier organe de coopération 66 est suffisamment proche du deuxième organe de coopération 80, la protubérance 69 n'a plus qu'a s'engager dans l'espace de réception 84 pour que l'élément de toiture 20A, 20B, 200 soit ancré au sol. L'insertion de la protubérance 69 dans l'espace de réception 84 est facilitée par diverses caractéristiques de chaque dispositif d'ancrage 60. Tout d'abord, l'organe de rappel 96, en forçant en permanence le coulisseau 94 vers sa position de déploiement, maintient le galet 70 en contact avec la surface de bordure S. Cela permet de maintenir la protubérance 69 à une distance sensiblement constante de la portion de la surface de bordure S située en-dessous de ladite protubérance 69 pendant que l'élément de toiture 20A, 20B, 200 se déplace le long du bassin. Ainsi, lorsque le premier organe de coopération 66 arrive au deuxième organe de coopération 80, chaque protubérance 69 est à la bonne distance de la surface de bordure S pour entrer dans l'espace de réception 84.

Par ailleurs si, malgré le dispositif de rattrapage 68, la protubérance est un peu trop haute ou trop basse par rapport à l'espace de réception 84, les bords chanfreinés 134 permettent de rattraper cette légère différence de hauteur. Enfin, si les premier et deuxième organes de coopération 66, 80 ne sont pas parfaitement alignés longitudinalement l'un avec l'autre, c'est-à-dire si l'un desdits organes 66, 80 est décalé latéralement par rapport à l'autre organe 66, 80, ce désalignement est corrigé par la coopération des bords convergent 106, 108 de la protubérance 69 avec les parois latérales 128, elles-mêmes convergentes, de l'espace de réception 84.

En référence aux Figures 7 et 8, selon le deuxième mode de réalisation, le premier organe de coopération 66 comprend deux protubérances 69, et la surface d'appui 70 est définie par deux galets 74, articulés chacun à l'une des protubérances 69. Selon le deuxième mode de réalisation toujours, le mécanisme de mise en contact 72 comprend deux tiges 160 liées chacune, en un premier point 162, au premier organe de coopération 66, et articulées chacune autour d'un axe transversal d'articulation 164, en un deuxième point 166, à l'armature 22, en particulier à un longeron 32A, 32B, de l'élément de toiture 20A, 20B, 20C, 20D correspondant. Dans l'exemple représenté, pour chaque tige 160, le premier point 162 est à une extrémité de ladite tige 160, et le deuxième point 166 est à l'extrémité opposée de ladite tige 160.

En particulier, chaque tige 160 est coudée. En d'autres termes, chaque tige 160 comprend un premier tronçon 170 rectiligne, s'étendant depuis le premier point 162 jusqu'à un coude 172, et un deuxième tronçon rectiligne 174 s'étendant du coude 172 jusqu'au deuxième point 166. Chaque tige 160 est rigide et adaptée pour que la distance de la surface d'appui 70 à l'axe d'articulation 164 soit supérieure à la distance de l'axe d'articulation à la surface de bordure S. Chaque tige 160 est de préférence en acier. Chaque tige 160 est adaptée pour maintenir le galet 74 articulé à la protubérance 69 liée à ladite tige 160 en contact avec la surface de bordure S sous l'effet de son propre poids. Chaque tige 160 est libre en rotation autour de l'axe d'articulation 164. Chaque tige 160 est orientée autour de l'axe d'articulation 164 de sorte que la protubérance 69 qui lui est liée soit disposée en-dessous et en arrière dudit axe 164. Chaque tige 160 est logée dans l'armature 22, en particulier dans le longeron 32A, 32B.

Dans l'exemple représenté, l'axe d'articulation 164 est un axe d'articulation de l'une des roues 39 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200 à l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200. Les tiges 160 sont disposées transversalement de part et d'autre de ladite roue 39.

Chaque protubérance 69 fait saillie depuis le premier point 162 de l'une des tiges 160, dans le prolongement du premier tronçon 170 de ladite tige 160. Elle est de préférence venue de matière avec la tige 160. Chaque protubérance 69 comprend en particulier deux flasques 176 encadrant transversalement le galet 74 articulé à ladite protubérance 69.

Selon le deuxième mode de réalisation encore, le deuxième organe de coopération 80 comprend un socle 180 scellé dans la surface de bordure S, et deux appendices 182 de réception des protubérances 69. Le socle 180 est sensiblement plan. Il affleure sensiblement la surface de bordure S. Il joint les appendices 182 l'un à l'autre. Il est de préférence en acier.

Chaque appendice 182 fait saillie vers le haut depuis le socle 180. Il a une forme en arc de cercle, à concavité orientée vers l'arrière. Il définit une partie de l'espace de réception 84, et constitue une partie de l'élément de couverture 86. Chaque appendice 182 forme en outre une partie d'une paroi avant 184 bordant l'espace de réception 84 vers l'avant.

Chaque appendice 182 est de préférence venu de matière avec le socle 180. Les appendices 182 sont espacés transversalement l'un de l'autre, et définissent entre eux un passage 186 pour la roue 39. Ainsi, suivant le deuxième mode de réalisation, il suffit de manoeuvrer l'abri 10 vers sa position dépliée pour que les dispositifs d'ancrage 60 associés à chaque élément de toiture 20A, 20B, 20C ancrent automatiquement ledit élément de toiture 20A, 20B, 20C au sol. En effet, pour chaque dispositif d'ancrage 60, le déplacement de l'élément de toiture 20A, 20B, 20C rapproche simultanément le premier organe de coopération 66, qui lui est fixé, du deuxième organe de coopération 80 et, lorsque le premier organe de coopération 66 est suffisamment proche du deuxième organe de coopération 80, chaque protubérance 69 n'a plus qu'a s'engager dans l'espace de réception 84 pour que l'élément de toiture 20A, 20B, 20C soit ancré au sol. Du fait que chaque tige 160 est articulée autour de l'axe 164 à l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 20C, celle-ci tend naturellement à revenir vers une position minimisant son énergie potentielle. La distance de la surface d'appui 70 à l'axe 164 étant supérieure à la distance de l'axe 164 à la surface de bordure S, la surface d'appui 70 vient en contact avec la surface de bordure S, sous l'effet du poids de chaque tige 160, avant que ladite tige 160 n'ait atteint son minimum d'énergie potentielle. Ainsi, la surface d'appui 70 est maintenue en contact avec la surface de bordure S au cours du déplacement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200 le long du bassin, quelles que soient les irrégularités de la surface de bordure S le long du chemin parcouru par la surface d'appui 70. Cela permet de conserver chaque protubérance 69 à une distance sensiblement constante de la portion de la surface de bordure S située au-dessous. Lorsque le premier organe de coopération 66 arrive au deuxième organe de coopération 80, chaque protubérance 69 est ainsi à la bonne distance de la surface de bordure S pour entrer dans l'espace de réception 84.

De plus, lorsque chaque protubérance 69 arrive en contact avec la paroi avant 184 de l'espace de réception 84, alors que l'élément de toiture 20A, 20B, 200 continue de se déplacer vers l'avant, chaque tige 160 est entraînée en rotation autour de l'axe 164 vers l'arrière. Cela entraîne conjointement le déplacement de la protubérance 69 vers le haut, où elle arrive en butée contre l'élément de couverture 86. Ainsi, il n'existe pas de jeu entre chaque protubérance 69 et l'élément de couverture 86, ce qui permet d'améliorer l'ancrage au sol de l'élément de toiture 20A, 20B, 200. En référence aux Figures 9 et 10, selon le troisième mode de réalisation, le premier organe de coopération 66 comprend deux protubérances 69, et la surface d'appui 70 est définie par un unique galet 74.

Selon le troisième mode de réalisation toujours, le mécanisme de mise en contact 72 comprend une tige 190 liée, en un premier point 192, au premier organe de coopération 66, et articulée autour d'un axe transversal d'articulation 194, en un deuxième point 196, à l'armature 22, en particulier à un longeron 32A, 32B, de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, 20D correspondant. Dans l'exemple représenté, le premier point 192 est à une extrémité de la tige 190, et le deuxième point 196 est à l'extrémité opposée de ladite tige 190. La tige 190 est rigide et rectiligne. Elle est de préférence en acier. La tige 190 est adaptée pour que la distance de la surface d'appui 70 à l'axe d'articulation 194 soit supérieure à la distance de l'axe d'articulation 194 à la surface de bordure S. La tige 190 est adaptée pour maintenir le galet 74 en contact avec la surface de bordure S sous l'effet de son propre poids. La tige 190 est libre en rotation autour de l'axe d'articulation 194. La tige 190 est orientée autour de l'axe d'articulation 194 de sorte que chaque protubérance 69 soit disposée en-dessous et en arrière dudit axe 194. La tige 190 est logée dans l'armature 22, en particulier dans le longeron 32A, 32B.

Chaque protubérance 69 est solidaire de la tige 190. Chaque protubérance 69 est constituée par un pion faisant saillie transversalement depuis le deuxième point 192 de la tige 190. Une première desdites protubérances 69 fait saillie vers la droite, et l'autre protubérance 69 fait saillie vers la gauche. Le galet 74 est interposé entre les protubérances 69. Selon le troisième mode de réalisation encore, le deuxième organe de coopération 80 est constitué par un corps 200 scellé dans la surface de bordure S. Ce corps 200 affleure la surface de bordure S, et définit un évidement 202 dans la surface de bordure S. Le corps 200 ne présente donc pas d'élément faisant saillie depuis la surface de bordure S, ce qui permet de limiter les risques de blessure ou de chute des utilisateurs du bassin. En particulier, le corps 200 comprend une paroi de fond 204 définissant un fond de l'évidement 202, une paroi avant 206, définissant une extrémité avant de l'évidement 202, une paroi inclinée 208 joignant la paroi de fond 204 à la surface de bordure S, et l'élément de couverture 86. L'évidement 202 constitue l'espace de réception 84. Le fond de l'évidement 202 est constitué par la région de l'évidement 202 la plus éloignée de la surface de bordure S. Il est de préférence à une distance de la surface de bordure S inférieure à la différence de la distance de la surface d'appui 70 à l'axe d'articulation 194 avec la distance de l'axe d'articulation 194 à la surface de bordure S. La paroi de fond 204 est sensiblement horizontale. La paroi avant 206 est sensiblement verticale. Elle est en contact avec la paroi de fond 204.

La paroi inclinée 208 est disposée en arrière de la paroi de fond 204. Elle s'écarte de la surface de bordure S de l'arrière vers l'avant, de sorte que sa distance à la surface de bordure S est nulle à son extrémité arrière 210, et maximale à son extrémité avant 212. Dans l'exemple représenté, la paroi inclinée 208 est rectiligne. En variante, elle est incurvée.

L'élément de couverture 86 est formé de deux saillies 214 faisant chacune saillie vers l'arrière depuis la paroi avant 206, en définissant entre elles une ouverture 216 de réception de la tige 190. Chaque saillie 214 est en particulier disposée à une extrémité supérieure de la paroi avant 206. L'ouverture 216 a une section horizontale en V s'élargissant vers l'arrière. Ainsi, l'insertion de la tige 190 dans l'ouverture 216 est facilitée.

Ainsi, suivant le troisième mode de réalisation, il suffit de manoeuvrer l'abri 10 vers sa position dépliée pour que les dispositifs d'ancrage 60 associés à chaque élément de toiture 20A, 20B, 200 ancrent automatiquement ledit élément de toiture 20A, 20B, 200 au sol. En effet, pour chaque dispositif d'ancrage 60, le déplacement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200 rapproche simultanément le premier organe de coopération 66, qui lui est fixé, du deuxième organe de coopération 80 et, lorsque le premier organe de coopération 66 est suffisamment proche du deuxième organe de coopération 80, chaque protubérance 69 n'a plus qu'a s'engager dans l'espace de réception 84 pour que l'élément de toiture 20A, 20B, 200 soit ancré au sol.

Du fait que la tige 190 est articulée autour de l'axe 194 à l'armature 22 de l'élément de toiture 20A, 20B, 200, la tige 190 tend naturellement à revenir vers une position minimisant son énergie potentielle. La distance de la surface d'appui 70 à l'axe 194 étant supérieure à la distance de l'axe 194 à la surface de bordure S, la surface d'appui 70 vient en contact avec la surface de bordure S, sous l'effet du poids de la tige 190, avant que ladite tige 190 n'ait atteint son minimum d'énergie potentielle. Ainsi, la surface d'appui 70 est maintenue en contact avec la surface de bordure S au cours du déplacement de l'élément de toiture 20A, 20B, 200 le long du bassin, quelles que soient les irrégularités de la surface de bordure S le long du chemin parcouru par la surface d'appui 70. Lorsque le premier organe de coopération 66 arrive au deuxième organe de coopération 80, la surface d'appui 70 descend ainsi dans l'évidement 202, entraînant avec elle les protubérances 69 qui se retrouvent donc engagées dans l'espace de réception 84. Lorsque le galet 74 arrive en contact avec la paroi avant 206 de l'espace de réception 84, alors que l'élément de toiture 20A, 20B, 200 continue de se déplacer vers l'avant, la tige 190 est entraînée en rotation autour de l'axe 194 vers l'arrière. Cela entraîne conjointement le déplacement des protubérances 69 vers le haut, où elles arrivent en butée contre les saillies 214, comme visible sur la Figure 10. Ainsi, il n'existe pas de jeu entre chaque protubérance 69 et l'élément de couverture 86, ce qui permet d'améliorer l'ancrage au sol de l'élément de toiture 20A, 20B, 200.

On notera qu'il est possible de combiner entre eux les différents modes de réalisation décrits ci-dessus sans sortir du cadre l'invention.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1.- Abri repliable (10), en particulier pour bassin d'agrément, comprenant une pluralité d'éléments de toiture (20A, 20B, 20C, 20D) déplaçables le long d'une direction longitudinale (X) entre une configuration dépliée de l'abri (10), dans laquelle tous les éléments de toiture (20A, 20B, 20C, 20D) sont disposés longitudinalement les uns dans le prolongement des autres, en appui sur un sol (S), et une configuration repliée de l'abri (10), dans laquelle au moins deux éléments de toiture (20A, 20B, 20C, 20D) sont disposés l'un au-dessus de l'autre, l'abri repliable (10) comprenant en outre au moins un dispositif d'ancrage (60) pour l'ancrage au sol d'au moins un des éléments de toiture (20A, 20B, 20C, 20D), le ou chaque dispositif d'ancrage (60) comportant : une première partie (62) portée par l'élément de toiture (20A, 20B, 20C, 20D), comprenant un premier organe de coopération (66), et une deuxième partie (64), comprenant un deuxième organe de coopération (80) et une fixation (82) au sol (S) du deuxième organe de coopération (80), le deuxième organe de coopération (80) étant adapté pour, lorsqu'il est fixé au sol (S), coopérer avec le premier organe de coopération (66) de façon à s'opposer à un soulèvement de l'élément de toiture (20A, 20B, 20C, 20D) selon une direction perpendiculaire au sol (S), caractérisé en ce que la première partie (62) comprend un dispositif (68) de rattrapage des irrégularités du sol (S), adapté pour maintenir le premier organe de coopération (66) à une distance sensiblement constante de la portion du sol (S) située en-dessous du premier organe de coopération (66).
2. 2.- Abri repliable (10) selon la revendication 1, dans lequel le premier organe de coopération (66) est apte à coopérer avec le deuxième organe de coopération (80) sous l'effet d'un déplacement longitudinal de l'élément de toiture (20A, 20B, 20C, 20D).
3. 3.- Abri repliable (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le dispositif de rattrapage (68) comprend une surface (70) d'appui sur le sol (S), adaptée pour être à une distance constante du premier organe de coopération (66), et un mécanisme (72) de mise de ladite surface d'appui (70) en contact avec le sol (S).
4. 4.- Abri repliable (10) selon la revendication 3, dans lequel la surface d'appui (70) est définie par au moins un galet (74) articulé autour d'un axe transversal (76) au premier organe de coopération (66).
5. 5.- Abri repliable (10) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel le mécanisme de mise en contact (72) comprend une liaison coulissante (90) constituée par un guide (92) solidaire de l'élément de toiture (20A, 20B, 20C, 20D) et un coulisseau (94) solidaire dupremier organe de coopération (66), le coulisseau (94) étant monté mobile en translation sur le guide (92) suivant une direction de coulissement.
6. 6.- Abri repliable (10) selon la revendication 5, dans lequel le coulisseau (94) est monté mobile en translation sur le guide (92) entre une position de rétractation de la première partie (62), dans laquelle la longueur de la première partie (62) suivant la direction de coulissement est minimale, et une position de déploiement de la première partie (62), dans laquelle la longueur de la première partie (62) suivant la direction de coulissement est maximale, et le mécanisme de mise en contact (72) comprend un organe (96) de rappel du coulisseau (94) en position de déploiement.
7. 7.- Abri repliable (10) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel le mécanisme de mise en contact (72) comprend une tige (160, 190) liée, en un premier point (162, 192), au premier organe de coopération (66), et articulée autour d'un axe transversal d'articulation (164, 194), en un deuxième point (166, 196), à l'élément de toiture (20A, 20B, 200, 20D).
8. 8.- Abri repliable (10) selon la revendication 7, dans lequel, en configuration repliée de l'abri (10), une extrémité avant du bassin est dégagée, et la tige (160, 190) est adaptée pour que le point de liaison (162, 192) soit décalé longitudinalement vers l'arrière et vers le bas par rapport au point d'articulation (166, 196).
9. 9.- Abri repliable (10) selon la revendication 7 ou 8, dans lequel la tige (160, 190) est solidaire du premier organe de coopération (66).
10. 10.- Abri repliable (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier organe de coopération (66) comprend au moins une protubérance (69), et le deuxième organe de coopération (80) délimite un espace (84) de réception de la ou chaque protubérance (69).
11. 11.- Abri repliable (10) selon la revendication 10, dans lequel le deuxième organe de coopération (80) comprend un élément de couverture (86) adapté pour s'étendre au-dessus de l'espace de réception (84) lorsque deuxième organe de coopération (80) est fixé au sol.
12. 12.- Abri repliable (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins deux dispositifs d'ancrage (60) pour chaque élément de toiture (20A, 20B, 200, 20D), la première partie (62) d'un premier desdits dispositifs d'ancrage (60) étant fixée à un bord latéral de l'élément de toiture (20A, 20B, 200, 20D), et la première partie (62) d'un deuxième desdits dispositifs d'ancrage (60) étant fixée au bord latéral opposé de l'élément de toiture (20A, 20B, 200, 20D).
13. 13.- Abri repliable (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un dispositif (40) de blocage de l'abri (10) en configuration dépliée.
14. 14.- Abri repliable (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'abri repliable étant un abri télescopique.