FR3000674A1 - Procede cosmetique de maquillage et/ou soin des levres. - Google Patents

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Abstract

La présente invention a pour objet un procédé cosmétique de maquillage et/ou soin des lèvres, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie de la lèvre, une couche foisonnée d'une composition (M) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable.

Description

La présente invention concerne un procédé cosmétique de maquillage et/ou soin des lèvres, permettant en particulier de conférer du volume aux lèvres. « Conférer du volume », encore qualifié d'effet volumateur, est un effet fréquemment recherché dans le domaine du maquillage des lèvres. Les consommatrices sont souvent désireuses de posséder un moyen permettant de repulper les lèvres, notamment d'augmenter l'épaisseur des lèvres, de leur donner un aspect plus gonflé et charnu. L'effet volumateur a, jusqu'à présent, principalement été obtenu à l'aide de produits de maquillage de type gloss ou rouge à lèvres, soit en dessinant un contour des lèvres plus large que le contour naturel, soit en jouant sur des effets qui consistent par exemple à créer de la brillance localisée dans des régions bien définies des lèvres ou bien en superposant deux types de brillance, de type ponctuel et diffus, afin de tromper le regard et de créer ainsi une sensation de volume. Toutefois, cette alternative relève d'un effet virtuel, parfois non perceptible par la consommatrice. Une autre alternative a consisté à faire usage, dans des compositions cosmétiques, de polymères dotés d'une forte capacité d'absorption de l'eau. La mise en contact de la composition, appliquée sur son site de maquillage, avec de l'eau, provoque une augmentation de son volume initial, générant ainsi l'effet volumateur recherché. De telles compositions sont notamment décrites dans les documents US 6,045,783 et EP 1 228 747. Les compositions à effet volumateur utilisant ces polymères sont cependant peu satisfaisantes car l'obtention d'un gonflement significatif nécessite l'apport d'une quantité d'eau assez importante. De plus, ce gonflement n'est pas durable et est réversible avec l'évaporation de l'eau. Enfin, certaines consommatrices ont recours à la chirurgie esthétique pour obtenir un tel effet volumateur, qui devient alors permanent. Toutefois, cette irréversibilité, associée au risque de toxicité et/ou d'allergie accentué en raison du caractère invasif de l'intervention correspondante, peut être par ailleurs de nature dissuasive à l'égard d'autres consommatrices potentielles. Par conséquent, il demeure un besoin de disposer d'un mode de maquillage et/ou soin des lèvres, permettant de produire, de manière aisée et rapide, un effet volumateur particulièrement avantageux, et ceci d'une manière prolongée dans le temps. La présente invention vise précisément à répondre à ce besoin.
Comme il ressort des exemples présentés ci-après, les inventeurs ont découvert qu'il est possible de satisfaire aux attentes précitées en formant un revêtement sous forme de mousse figée via la mise en oeuvre de composés photoréticulables spécifiques. Ainsi, la présente invention concerne, selon un premier de ses aspects, un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie de la lèvre, une couche foisonnée d'une composition (M) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable. Par "milieu physiologiquement acceptable", on entend un milieu dénué de toxicité et compatible avec une application sur les matières kératiniques d'être humain, en particulier les lèvres. Dans la suite du texte, on désignera par la ou lèvres tout ou partie de la surface d'une ou des lèvres. Selon une variante de réalisation, la couche foisonnée peut être formée uniquement sur le contour des lèvres. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention est un procédé de maquillage des lèvres. Par composition « foisonnée », on entend une composition comprenant une phase gazeuse (par exemple l'air) sous forme de bulles. On parle encore de composition 25 « sous forme de mousse ». Des structures de type mousse ont déjà été proposées pour des applications en cosmétique, notamment pour donner un effet volume. Par exemple, il est décrit dans les demandes US 2004/126345, WO 04/060292 et WO 04/060334, l'application sur la peau, les lèvres ou les fibres kératiniques comme les cheveux, d'une composition formant une mousse 30 après application qui sera stabilisée via la filmification d'un polymère filmogène. Toutefois, à la connaissance des inventeurs, il n'a jamais été proposé la formation d'un revêtement sur les lèvres selon le procédé de l'invention, mettant en particulier en oeuvre une composition foisonnée comprenant au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment. Le procédé de l'invention s'avère avantageux à plusieurs titres. Tout d'abord, il permet à l'utilisatrice d'obtenir l'effet volumateur souhaité par un seul geste d'application. De fait, le procédé de l'invention permet de réaliser, aisément et rapidement, un revêtement épais et lisse sur les lèvres. Ainsi, le revêtement formé à la surface des lèvres selon le procédé de l'invention peut présenter, à l'issue d'une unique application de composition foisonnée, une épaisseur supérieure ou égale à 50 iam, en particulier allant de 50 i.tm à 5 mm, et plus particulièrement 10 de 100 iam à 2 mm. Par ailleurs, le revêtement ainsi formé sur les lèvres est stable et durable dans le temps, en particulier pendant au moins 4 heures, et plus particulièrement jusqu'à 12 heures. Il ne s'affaisse ou ne s'effondre pas au cours du temps. Il présente avantageusement une bonne résistance aux frottements. 15 Comme développé dans la suite du texte, la couche foisonnée de l'étape (i) du procédé de l'invention peut être formée suivant différents modes de réalisation. De préférence, elle est formée in situ sur la lèvre à partir de l'application d'une composition à expansion retardée. 20 La présente invention vise ainsi, selon un autre de ses aspects, une telle composition cosmétique a expansion retardée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et - au moins un composé automoussant. 25 Par « composé automoussant », on entend désigner un composé capable de conférer à la composition le contenant la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable. Les composés automoussants pouvant être mis en oeuvre selon l'invention seront décrits plus précisément dans la suite du texte. De manière alternative, ladite couche foisonnée peut être formée, simultanément 30 à son application sur les lèvres, à l'aide d'un distributeur de composition foisonnée. La présente invention concerne ainsi, selon encore un autre de ses aspects, un produit pour former une composition cosmétique foisonnée comprenant : (a) une composition de base comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée.
Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention concerne un kit cosmétique, en particulier pour le maquillage et/ou soin des lèvres, comprenant au moins : - une composition ou un produit tel que défini précédemment ; et - un système d'éclairage apte à faire photoréticuler ledit composé.
D'autres caractéristiques, variantes et applications du procédé selon l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre, donnés à titre illustratif et non limitatif Sauf indication contraire, l'expression « comportant/comprenant un(e) » doit être comprise comme « comportant/comprenant au moins un(e) ». ETAPE (i) : COUCHE FOISONNEE Comme évoqué précédemment, le procédé de l'invention comprend la formation, sur tout ou partie de la lèvre, d'une couche foisonnée d'une composition, désignée par la suite (M), comprenant au moins un composé photoréticulable. COMPOSE PHOTORETICULABLE Les composés photoréticulables considérés selon l'invention comportent au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée.
Selon un mode de réalisation particulier, le ou lesdits composé(s) photoréticulable(s) peu(ven)t être présent(s) dans la composition (M) à raison de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 20 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. Le nombre moyen de doubles liaisons activées par molécule de composé est de préférence supérieur à 1, en particulier supérieur à 2, et mieux encore supérieur à 3.
Par « groupement photodimérisable », on entend, au sens de la présente invention, un groupement chimique conduisant à des réactions de photodimérisation sous irradiation.
Par photodimérisation, on entend, au sens de la présente invention une réaction chimique entre deux doubles liaisons (de type 2 + 2) ou deux paires de doubles liaisons (de type 4 + 4), et plus particulièrement entre deux doubles liaisons (de type 2 + 2). Ainsi, la double liaison considérée selon l'invention, lorsqu'elle est photostimulée ou en d'autres termes soumis à un rayonnement spécifique, généralement UV, s'avère apte à réagir avec une autre double liaison par cyclisation. Comme détaillé ci-après, les doubles liaisons interagissant sont de préférence des fonctions éthyléniques, c'est-à-dire de type CH2=CH2. Au sens de l'invention, la double liaison considérée est dite activée. Cette caractérisation signifie que la double liaison est photodimérisable spontanément en réponse à un photostimuli, sans requérir la présence obligatoire d'un photoinitiateur ou d'un initiateur chimique. Par conséquent, une composition selon l'invention est avantageusement dénuée de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique.
L'activation de la double liaison destinée à se dimériser est communément induite par la présence à proximité de celle-ci, généralement en position alpha, d'un groupe électroattracteur, tel que par exemple un noyau aromatique à l'image d'un phényle. Le cas d'une réaction entre deux doubles liaisons peut se schématiser de la manière suivante : Ces réactions de photodimérisation sont définies dans le document Advanced Organic Chemistry, J Marck, 4th édition, Wiley Interscience, NY 1992, p 855. Les matériaux possédant des groupements photodimérisables selon l'invention présentent l'avantage d'être stables vis à vis de l'oxygène, de l'humidité, et de la chaleur, et de conduire à une réticulation réversible. En outre, les groupements photodimérisables selon l'invention sont très photosensibles. Par conséquent, une irradiation même de faible énergie conduit à une réticulation rapide et efficace du matériau, ce qui, dans le cas d'une application en cosmétique, induit une irradiation de courte durée et de faible énergie qui n'entraîne pas de dégradation des matières kératiniques.
Les groupements photodimérisables activés utilisables selon l'invention sont choisis parmi : a) les groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium de formule (Ta) ou (lb) : X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4, de préférence, R représente l'atome d'hydrogène, un groupe méthyle, un groupe éthyle ou un hydroxyéthyle, préférentiellement, R est un groupe méthyle ; - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, de préférence, R' représente l'atome d'hydrogène ; et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthyl sulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p15 toluènesulfonates, de préférence, X- est un ion choisi parmi les ions chlorures, méthyl sulfates, préférentiellement, X- est l'ion méthyl sulfate. X- (lb) où 20 - R" désigne un radical alkylène (divalent) ayant de 2 à 8 atomes de carbone, de préférence, R" désigne un radical alkylène (divalent) ayant de 2 à 4 atomes de carbone ; - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, avec de préférence R' représentant l'atome d'hydrogène ; et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) 25 précédente. (II) : b) les groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium de formule dans laquelle : - R1 désigne l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en Ci-C4; - A désigne un atome de soufre, un atome d'oxygène, ou un groupement NR' ou C(R')2, R' ; avec R' représentant l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, R' représentant de préférence l'atome d'hydrogène ; et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente.
De tels groupements chimiques possèdent des doubles liaisons activées, de sorte que la photodimérisation de ces doubles liaisons se déclenche spontanément dans le domaine de l'UVA, sans nécessiter de photoinitiateur. Selon un mode de réalisation préférée, les groupements photodimérisables utilisables selon l'invention portent une fonction stylbazolium de formule (Ta) : R' N-R X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthyl sulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates et p-toluènesulfonates. Le composé photoréticulable dérive de la fonctionnalisation d'un squelette naturel, de préférence polymérique, par au moins un groupe photodimérisable. Cette fonctionnalisation relève des compétences de l'homme de l'art.
Avantageusement, dans les compositions de l'invention, le composé comportant au moins un groupement photodimérisable est un polymère hydrocarboné choisi parmi l'alcool polyvinylique, le polyvinylacétate totalement ou partiellement hydrolysé et les polysaccharides choisis parmi le sulfate de chondroïtine, le kératane, le sulfate de kératane, l'héparine, le sulfate d'héparine, le xanthane, la carraghénane, le chitosane, la cellulose et ses dérivés, l'alginate, l'amidon, le dextrane, le pullulane, le galactomannane et leurs sels biologiquement acceptables. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le composé photoréticulable selon l'invention peut porter une ou plusieurs fonction(s) cyclisable(s) selon une réaction 2/2, sensible(s) à l'irradiation lumineuse, en particulier en l'absence de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique. De préférence, un composé photoréticulable comprend au moins un motif photodimérisable doté d'une double liaison activée photodimérisable, porté par un polymère de type polyvinylacétate partiellement ou totalement hydrolysé, un polysaccharide ou un alcool polyvinylique. En ce qui concerne les composés ayant des groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium, ils sont obtenus par réaction du polymère considéré avec une entité chimique comportant un groupe de formule (Ta) ou (lb).
De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (Ta) porte un groupe réactif W de type aldéhyde ou acétal. En d'autres termes, cette entité chimique répond à la formule générale W-A, avec A désignant le groupe (Ta). Comme entités chimiques pouvant être utilisées pour greffer des groupements de type styrylpyridinium, on peut notamment citer les sels quaternaires de 2-(4-formylstyry1)- pyridinium, 4-(4-formyl-styry1)-pyridinium, 2-(3-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-2-(4- formylstyryl)pyridinium, N-methy1-3-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-2-(3- formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-2-(2-formylstyryl)pyridinium, N-ethy1-2-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-(2-hydroxyethyl)-2-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-(2-hydroxyethyl)- 4-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-4-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-4-(3- formylstyry1)-pyridinium.
Les sels quaternaires de pyridinium peuvent être des sels chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthosulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p-toluènesulfonates. De telles entités chimiques sont décrites dans GB-A-2030575.
Comme exemples d'entités, on peut citer le 4-(4-formylphényléthény1)1- méthylpyridiunium methosulfate, le 1-(3-ethoxycarbonylmethyl)-4-[2-(4- formylphenyl)ethenyl]pyridinium bromi de, le 1-(methoxycarbonylpropy1)-442-(4- formylphenyl)ethenyl]pyridinium bromide. De telles entités sont décrites dans US 2007/0112094.
De préférence, on utilise le n-méthy1-4-(4-formylstyryl)pyridinium methylsulfate (RN= 74401-04-0), notamment commercialisé par la société WAKO. Avantageusement, les entités chimiques de formule W-A réagissent avec un polymère de type alcool polyvinylique ou polyvinyl acétal comme décrit dans les documents cités précédemment.
Par exemple, un polymère greffé polyvinyl alcool comportant des motifs de structure suivante est ainsi obtenu : A Des polymères alcool polyvinyliques greffés de groupement stryrylpyridinium sont notamment décrits dans la publication Ichimura K et al, Preparation and Characteristics of photocross-linkable poly(vinyl alcohol), Journal of polymer science, polymer chemistry edition, Vol 20, 1419-1432 (1982). Les polymères peuvent être obtenus par réaction d'alcool polyvinylique ou polyvinylacétate partiellement hydrolysé avec des sels de styrylpyridinium à groupe formyl ou acétal tels que décrits dans GB-A-2030575, WO 96/29312, US 5061603, GB-A-2076826, 25 EP-A-092901. Des polymères de cellulose greffés de groupements styrylpyrydinium sont notamment décrits dans US 2007/0112094.
De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (Ta) porte un groupe réactif qui est un atome de chlore. Dans cette variante, l'entité chimique répond à une formule générale Cl-A', avec A' désignant le groupe (Ta).
Comme entité chimique de type Cl-A', on utilise de préférence celle de formule : correspondant au composé chloré (1), décrit dans les exemples de préparation ci-après. Avantageusement, le composé photoréticulable comprenant les groupes (lb) est avantageusement obtenu par réaction de l'entité Cl-A' avec le polysaccharide choisi parmi ceux définis précédemment, en présence d'eau. Pour leur part, les composés ayant des groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium sont obtenus par réaction du polymère avec une entité chimique comportant un groupe de formule (II). De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (II) porte un groupe réactif W de type aldéhyde ou acétal. En d'autres termes, l'entité chimique répond à une formule générale W-B, avec B désignant le groupe (II).
Comme entités chimiques pouvant être utilisées pour greffer des groupements de type styrylazolium, on peut citer celles décrites dans EP-A-313220. Avantageusement, ces entités chimiques de formule W-B réagissent avec un polymère de type alcool polyvinylique ou polyvinyl acétal comme décrit dans les documents cités précédemment.
Un polymère greffé polyvinyl alcool comportant des motifs de structure suivante est ainsi obtenu : Des polymères alcool polyvinylique greffés de groupement styrylazolium sont notamment décrits dans EP-A-313220. Dans ce document, ces polymères peuvent être obtenus par réaction d'alcool polyvinylique ou polyvinylacétate partiellement hydrolysé avec des sels de styrylazolium à groupe aldéhyde ou acétal. De préférence, le polymère porteur de groupement(s) photodimérisable(s) se présente sous la forme de particules, en particulier de particules dispersées. Ainsi, dans ce dernier cas, les particules de polymère sont très préférentiellement des particules d'alcool polyvinylique. Ainsi, selon une variante de réalisation, le composé photoréticulable est un alcool polyvinylique (PVA) fonctionnalisé en partie par une ou plusieurs fonction(s) hydroxyle(s) et une ou plusieurs fonction(s) de formule (III) : (III) / I CH3SO4' cH3 Le degré de polymérisation de l'alcool polyvinylique peut être compris entre 100 et 5000. Avantageusement, le polymère a un taux de substitution, en % de fonctions de formule (Ta), (lb) ou (II) telle que définie ci-dessus, pouvant être compris entre 0,1 et 25.
Le schéma suivant représente une variante où le polymère est le PVA-SbQ (polymère de type alcool polyvinylique PVA portant quelques fonctions hydrolysées et quelques fonctions greffées par des entités stylbazoliums), qui est apte à réticuler sous l'effet de la lumière, comme illustré ci-après. PVA-SbQ 365 .nm k50 mJ/ cm2 Ces matériaux sont particulièrement appréciés car ils ne nécessitent pas de photoinitiateur et réagissent à une lumière visible ou à un rayonnement pouvant comporter à la fois une lumière UV et une lumière visible, en particulier une faible dose d'UV. A titre d'exemple, on peut citer le PVA-SbQ (Poly(vinyl alcohol)avec groupes pendants N-méthyl styryl pyridinium sous forme de sel méthylsulfate, commercialisé sous la référence MQ2012 par la société MURAKAMI, notamment sous forme d'une dispersion à 13,3 % en poids dans l'eau, par exemple de CAS number : 107845-59-0. Selon une autre variante de réalisation, le composé photoréticulable est figuré par un polysaccharide qui est fonctionnalisé par des groupements photodimérisables.
Il peut notamment s'agir d'un polysaccharide pouvant notamment être choisi parmi le sulfate de chondroïtine, le kératane, le sulfate de kératane, l'héparine, le sulfate d'héparine, le xanthane, la carraghénane, le chitosane, la cellulose et ses dérivés, l'alginate, l'amidon, le dextrane, le pullulane, le galactomannane et leurs sels biologiquement acceptables.
Le degré de fonctionnalisation est bien entendu ajusté pour pouvoir conférer le degré de réticulation requis lors de l'étape (ii) du procédé de l'invention. Selon l'invention, le degré de fonctionnalisation en motif photodimérisable est au moins de 0,1 %, voire au moins de 0,5 %, voire au moins de 2%.
Comme précisé précédemment, dans une composition selon l'invention, les groupes photodimérisables sont portés de préférence par un polymère de type polyvinylacétate, un alcool polyvinylique ou un polysaccharide. De préférence, dans une composition selon l'invention, les groupes photodimérisables sont portés par un alcool polyvinylique. Le composé photoréticulable peut être véhiculé dans un milieu physiologiquement acceptable et en particulier un milieu aqueux voire de l'eau pure. Le composé photoréticulable peut posséder un poids moléculaire moyen en nombre allant de 2000 à 100 000, et de préférence allant de 2000 à 20 000.
Selon un autre mode de réalisation particulier, le composé photoréticulable peut être choisi parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane. De tels polyuréthannes/polyurées à groupes acrylates sont commercialisés par exemple sous la dénomination EBECRYL® par la société CYTEC (EBECRYL® 210 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 230 : masse molaire 5000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 270 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8402 : masse molaire 1000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8804 : masse molaire 1300, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 220 : masse molaire 1000, 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 1290 : masse molaire 1000). On peut également citer les polyuréthanes aliphatiques acrylate hydrosolubles commercialisés sous les dénominations UCECOAT® 6558 et UCECOAT® 6569, et les polyuréthanes acrylate en dispersion aqueuse commercialisés sous les dénominations commerciales UCECOAT® 7571, UCECOAT® 7578, UCECOAT® 7655 UCECOAT® 7674 UCECOAT® 7689, et UCECOAT® 7699 par la société CYTEC. Ces composés sont aptes à réticuler lorsqu'ils sont soumis à un rayonnement comportant au moins une lumière UV. A titre d'exemple, on peut citer le diuréthane méthacrylate (INCI : Di-HEMA trimethylhexyl di carb am ate).
La composition peut contenir un unique polymère photoréticulable portant des fonctions de nature différentes ou non. On peut aussi utiliser un mélange de polymères photoréticulables ayant des fonctions différentes.
En conséquence, les réactions peuvent s'effectuer entre deux groupements photodimérisables de même nature chimique ou non. Les doubles liaisons activées peuvent réagir sur une autre double liaison de même nature chimique ou réagir avec une autre double liaison de nature chimique différente.
De préférence, le composé photoréticulable considéré selon l'invention est choisi parmi les polymères aptes à photoréticuler selon une réaction de cycloaddition 2+2, en particulier les polymères porteurs de fonctions stylbazolium. Caractéristiques de la couche foisonnée Selon un mode de réalisation particulier, ladite couche foisonnée formée en étape (i) présente un taux de foisonnement supérieur ou égal à 10 %, et de préférence inférieur à 1000 %. Le taux de foisonnement peut aller par exemple de 20 à 500 %, de préférence de 50 à 300 %.
Le taux de foisonnement correspond à la quantité de gaz incorporée dans la composition. Le taux de foisonnement est mesuré selon le protocole suivant : préalablement à la mesure, on place une quantité Q de composition à caractériser dans un récipient transparent et doté de graduations indiquant le volume, avant foisonnement et on mesure le volume Vmma foisonnement (en cm') (en pratique, la quantité est telle que Vmma foisonnement est de l'ordre de 10 cm') à une température ambiante de 23 °C et à pression atmosphérique. Dans la pratique aussi on s'arrange, pour mesurer le volume, pour tasser la quantité Q dans le fond du récipient et ce suffisamment doucement pour ne pas provoquer d'expansion notable du produit. La quantité Q de composition est ensuite laissée telle quelle pendant environ 10 mn afin qu'elle foisonne par elle-même, naturellement. On mesure alors le nouveau volume Vmousse de la composition sous forme de mousse. Si besoin on arase quelque peu le dessus de la mousse afin de lui donner une surface plane. De cette façon, il est plus aisé d'évaluer le volume. Comme détaillé par la suite, le foisonnement peut résulter de l'expansion de la composition à expansion retardée ou être créé via un distributeur de compositions foisonnées. Le taux de foisonnement est alors calculé à l'aide de la formule suivante : Taux de foisonnement = [(Vmousse-Vavant foisonnement)!Vavant foisonnement] X 100 FORMATION DE LA COUCHE FOISONNEE Selon une première variante du procédé de l'invention, la composition sous forme de mousse est créée in situ sur la lèvre, après application d'une composition à expansion retardée (E). Une composition à expansion retardée est un système comprenant un agent dit automoussant apte à permettre une expansion de ladite composition pour lui conférer la forme d'une mousse, généralement par libération ou formation d'un agent volatil dans la composition après que celle-ci ait été appliquée sur la lèvre. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, ladite couche foisonnée est formée via au moins les étapes consistant en : (a) appliquer sur tout ou partie de la lèvre au moins une couche d'une composition à expansion retardée, désignée (E), comprenant au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment et au moins un composé automoussant, et (b) exposer tout ou partie de ladite couche de l'étape (a) à des conditions propices à l'expansion de ladite composition.
Dans ce mode de réalisation, la seconde étape de réticulation est différée jusqu'à la transformation de la couche à expansion retardée en une couche foisonnée. Par « agent automoussant », on entend un composé capable de conférer à une composition la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable. Cette variante est particulièrement avantageuse, dans la mesure où elle ne requiert pas, à la différence des compositions conditionnées sous forme de mousse, l'étalement d'une mousse pour former la couche foisonnée, ce qui peut s'avérer souvent délicat pour former un revêtement homogène.
Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne une composition cosmétique à expansion retardée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et - au moins un composé automoussant. La composition à expansion retardée peut se présenter sous la forme solide, pâteuse ou liquide plus ou moins fluide, pressurisée ou non. Elle peut par exemple se présenter sous la forme d'un bâton de rouge à lèvres, d'un gloss liquide, d'une pâte de rouges à lèvres, d'un crayon pour le contour des lèvres, d'un baume ou soin des lèvres, d'un vernis à lèvres autrement nommé laque à lèvres. Bien entendu, il appartient à l'homme du métier d'adapter la forme de la composition au regard notamment de la nature du composé automoussant mis en oeuvre. La composition à expansion retardée peut être appliquée à la surface de la lèvre par tout applicateur usuellement employé pour l'application de compositions cosmétiques classiques. La composition à expansion retardée peut être par exemple distribuée à la surface de la lèvre sous forme de gel, de baume, de crème, en particulier sous forme de gel. Ladite composition peut par exemple être conditionnée dans un dispositif aérosol classique, avec une séparation telle qu'un piston ou une poche souple pour séparer le composé automoussant de l'agent propulseur nécessaire pour l'expulsion de la composition. Il peut être également un tube souple, un flacon pompe ou un flacon à paroi deformable. Bien entendu, il appartient aux connaissances de l'homme du métier d'adapter les caractéristiques du distributeur au regard notamment de la nature du composé automoussant mis en oeuvre. Le ou lesdits composé(s) automoussant(s) peuvent être choisis parmi les agents connus de l'homme du métier, pour autant qu'ils soient aptes à conférer à la composition la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable et ce, dans des conditions compatibles avec l'application sur les lèvres. Ces composés automoussants peuvent être par exemple choisis parmi : - les systèmes d'expansion lente L'agent automoussant peut par exemple être choisi parmi les hydrocarbures volatils et les hydrocarbures volatils halogénés ayant un point d'ébullition suffisamment bas pour permettre à ces derniers de s'évaporer et de mousser la composition après application sur la lèvre, et un point d'ébullition suffisamment haut pour éviter de produire une mousse prématurément. Le point d'ébullition de l'agent automoussant varie de préférence de -20 à 40 °C. L'agent automoussant est de préférence choisi parmi les hydrocarbures aliphatiques en c4-c6, linéaires ou ramifiés. De préférence, il est choisi parmi le n-pentane, l'isopentane, le néopentane, le n- butane, l'isobutane, l'isohexane et leurs mélanges ; et plus préférentiellement l'isopentane. - les systèmes libérant un gaz Il peut s'agir de systèmes libérant du CO2 par acidification d'un carbonate, comme par exemple décrits dans la demande EP 1 133 983 ; ou de l'eau oxygénée rendue instable par alcalisation ou ajout d'un composé favorisant la dismutation de l'eau. - les systèmes moussants ou expansibles à la chaleur Il peut s'agir de particules dites thermoexpansibles, capables de s'expanser sous l'action d'une température supérieure ou égale à 45°C. Il s'agit de préférence de particules thermoplastiques, qui sont susceptibles de se déformer sous l'action de la chaleur et de conserver leur nouvelle forme y compris après refroidissement, notamment à température ambiante. On peut citer par exemple les particules commercialisées sous la dénomination « Expancel » par la Société AKZO NOBEL.
Selon un mode de réalisation particulier, ledit composé automoussant est choisi parmi les systèmes d'expansion lente, en particulier tels que décrits précédemment. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, il s'agit de l'isopentane, ou encore d'un mélange isopentane/isobutane notamment dans un rapport en poids allant de 1/1 à 3/1. Ladite composition présente avantageusement un taux d'expansion allant de 10 % à 5000 %.
Par « taux d'expansion », on entend le rapport entre le volume occupé par la composition mesuré 15 minutes après son application, divisé par le volume pris par la composition mesuré immédiatement après son application. L'homme du métier est à même de mettre en oeuvre le ou lesdits agent(s) automoussant(s) dans une quantité adéquate à l'obtention du taux d'expansion souhaité. En particulier, le ou lesdits agents automoussants peuvent être présents dans la composition à expansion retardée en une teneur allant de 0,1 à 10 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. L'homme du métier est à même de mettre en oeuvre les conditions d'exposition de ladite couche formée en étape (a) pour obtenir l'expansion de ladite composition souhaitée. Suivant la nature de l'agent automoussant mis en oeuvre, la composition foisonnée peut par exemple être obtenue après exposition à la pression atmosphérique et/ou à un cisaillement et/ou à une température supérieure à la température ambiante.
En particulier, dans le cadre de la mise en oeuvre d'un composé automoussant de type hydrocarbure volatil tel que décrit précédemment, l'étape (b) peut consister simplement à laisser ladite couche formée à l'étape (a) s'expanser sous atmosphère ambiante, notamment pendant une durée allant de 10 secondes à 5 minutes. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention comprend, en outre, l'application, antérieurement, simultanément ou postérieurement à l'application en étape (a) de ladite composition à expansion retardée (E) et préalablement à l'étape (b), d'au moins une composition classique de maquillage et/ou soin des lèvres, en particulier d'une composition fluide telle qu'une composition de type gloss. De préférence, on mélange lesdites compositions à même la surface de la lèvre, de manière à créer une homogénéisation partielle ou complète. Une telle variante permet d'obtenir un effet de volume, un bon lissage et d'imposer que le revêtement formé présente la forme la plus esthétique, notamment celle reproduisant la forme naturelle des lèvres charnues, ou galbées. Cette solution est particulièrement destinée aux utilisateurs dont les lèvres manquent de forme, ou de forme inesthétique, soit naturellement, soit à la suite d'un accident.
Selon encore un autre mode de réalisation particulier, on peut appliquer un moule, simultanément à l'expansion (b) de ladite composition, le moule étant tel qu'il permet de définir un volume spécifique au-dessus de la surface de la lèvre. Le moule peut par exemple être en plastique, tel que par exemple en 5 polyéthylène, polystyrène ou encore en matière fluorée, par exemple en polytétrafluoroéthylène (PTFE). L'application d'un moule permet avantageusement de contrôler l'expansion de la composition, en particulier le volume et la forme de la couche foisonnée qui sera formée en surface de la lèvre, et permet ainsi d'obtenir un revêtement très lisse et présentant une très 10 bonne homogénéité. Selon une seconde variante du procédé de l'invention, l'aspect mousse est généré au moment de la distribution de la composition sur la lèvre. Plus particulièrement, ladite couche foisonnée de l'étape (i) du procédé de 15 l'invention peut être formée, simultanément à son application sur la lèvre, à partir d'une composition de base non foisonnée comprenant ledit composé photoréticulable, et à l'aide d'un dispenseur de composition foisonnée apte à délivrer la composition de base sous forme d'une composition foisonnée. Comme évoqué précédemment, l'invention concerne, selon un de ses aspects, un 20 produit pour former une composition cosmétique foisonnée, comprenant : (a) une composition de base non foisonnée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée. 25 La composition foisonnée peut être formée à partir de la composition de base et d'air ou d'un gaz inerte. La composition de base servant à obtenir la composition foisonnée a une composition similaire à la composition foisonnée exceptée sa densité plus élevée dans la mesure où elle est dénuée d'air ou de gaz inerte. 30 Ces dispenseurs de compositions foisonnées sont bien connus dans le domaine cosmétique. Un tel dispenseur comprend au moins : - un réservoir contenant la composition de base, et - une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée. Ce distributeur peut être un aérosol, comprenant, outre la composition de base, un gaz propulseur.
Le gaz propulseur pouvant être utilisé peut être choisi parmi le dioxyde de carbone, l'azote, l'oxyde nitro, les hydrocarbones volatiles tels que le butane, l'isobutane, le propane, l'éthane, le pentane, l'isododécane, l'isohexadécane, et leurs mélanges. Alternativement, le dispenseur peut ne pas contenir de gaz propulseur. Dans ce cas, la composition de base peut se trouver dans un distributeur de compositions foisonnées comprenant une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée, une pompe et un tube plongeur pour transférer la composition du récipient dans la tête pour délivrer la composition foisonnée. La composition foisonnée est formée en forçant la composition de base à passer au travers d'un matériau comprenant une substance poreuse tel qu'un matériau fritté, une grille filtrante en plastique ou en métal, ou des structures similaires.
MILIEU PHYSIOLOGIQUEMENT ACCEPTABLE Selon une variante de l'invention, la composition mise en oeuvre selon l'invention possède moins de 5% en poids, en particulier moins de 3% en poids, plus particulièrement moins de 1% en poids d'eau voire est exempte d'eau, c'est-à-dire anhydre.
Selon une autre variante de l'invention, la composition de l'invention comprend une phase aqueuse. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) peut être présente en une teneur allant de 5 à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 % à 85 % en poids et mieux de 2 à 80 % en poids. La phase aqueuse continue peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges.
Généralement, la composition selon l'invention comprend au moins une phase solvant non aqueuse. Cette phase est susceptible de former une phase continue et contient, comme son nom l'indique, au moins un solvant organique non aqueux qui est de préférence un composé non soluble dans l'eau et liquide à température ambiante et pression atmosphérique. Par « composé volatil », on entend, au sens de l'invention, tout composé (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact des matières kératiniques ou les lèvres en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le composé volatil est un composé cosmétique volatil, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par opposition, on entend par « composé non volatil », un composé restant sur les lèvres à température ambiante et pression atmosphérique, au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à i0 mmde Hg (0,13Pa). Le composé volatil, non soluble dans l'eau et liquide à température ambiante est en particulier une huile (corps gras liquide à 25°c et pression atmosphérique) ou un solvant organique cosmétiquement acceptable. Par l'expression « cosmétiquement acceptable », on entend un composé dont l'utilisation est compatible avec une application sur les matières kératiniques. Les huiles volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées ou leurs mélanges. On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux « d'Isopars » ou de « Permetyls », les esters ramifiés en C8-C16, le néopentanoate d'isohexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination « Shell Solt > par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité inférieure à 8 centistokes, et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyles ou alkoxy ayant de 1 à 22 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. La phase solvant non aqueuse peut également comprendre au moins un composé non volatil, non soluble dans l'eau et liquide à température ambiante, notamment au moins une huile non volatile, qui peut être en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles et de préférence brillantes Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations de « Miglyol 810® », « 812®» et « 818®» par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à Ci5, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthyl siloxy silicates ; Les huiles fluorées utilisables dans la composition de l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752. Agents épaississants/structurants Les compositions à expansion retardée selon l'invention, avant foisonnement, peuvent se présenter sous forme épaissie anhydre, par exemple sous la forme d'un stick. Elles peuvent être épaissies avec au moins un agent épaississant choisi parmi les gélifiants de phase grasse, les cires, les corps gras pâteux, les charges et leurs mélanges.
Comme gélifiant de phase grasse, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium ; la silice ; les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure 5 tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les noms KSG6, KSG16, KSG18 de Shin-Etsu, Trefil E-505C ou Trefil E-506C de Dow-Corning, Gransil SR-CYC, SR DMF10, SR-DC556, SR 5CYC gel, SR DMF 10 gel, SR DC 556 gel de Grant Industries, SF 1204 et JK 113 de General Electric ; les galactommananes comportant un à six et mieux de deux à quatre groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la 10 gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C1 à C6 et mieux en C1 à C3 et plus particulièrement la guar éthylée ayant un degré de substitution de 2 à 3 telle que celle vendue par la société Aqualon sous le nom N-HANCE-AG ; les gommes notamment siliconées comme les polydiméthylsiloxane PDMS ayant une viscosité > 500 000 centistokes et/ou un poids moléculaire supérieur ou égal à 200 000g/mol. 15 On peut également utiliser les polyamides silicones du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5,874,069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Ces polymères silicones peuvent appartenir aux deux familles suivantes : - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables 20 d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. 25 Ces gélifiants sont utilisés par exemple à des concentrations de 0,2 à 15 % du poids total de la composition. Les compositions peuvent contenir au moins une cire. Par « cire » au sens de la présente invention, on entend un composé gras 30 lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C, une dureté supérieure à 0,5 MPa, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange.
Les cires utilisables dans l'invention sont des composés solides à température ambiante, destinés à structurer la composition en particulier sous forme de stick ; elles peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, elles présentent une température de fusion supérieure à 40 °C et mieux supérieure à 45 °C.
Comme cire utilisable dans l'invention, on peut citer celles généralement utilisées dans le domaine cosmétique : elles sont notamment d'origine naturelle comme la cire d'abeilles, la cire de Carnauba, de Candelilla, d'Ouricoury, du Japon, de fibres de liège ou de canne à sucre, de riz, de Montan, la paraffine, les cires de lignite ou microcristalline, la cérésine ou l'ozokérite, les huiles hydrogénées comme l'huile de jojoba ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène issues de la polymérisation ou copolymérisation de l'éthylène et les cires de Fischer-Tropsch ou encore des esters d'acides gras comme l'octacosanyl stéarate, les glycérides concrets à 40 °C et mieux à 45 °C, les cires de silicones comme les alkyl- ou alkoxydiméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, les esters de poly(di)méthylsiloxane solide à 40 °C dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone ; et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention contiennent avantageusement de la cire de polyéthylène de masse moléculaire en poids comprise entre 300 et 700, notamment égale à 500 g/mol. A titre indicatif, la cire peut représenter de 0,01 à 50 %, de préférence de 2 à 40 %, et mieux de 5 à 30 % du poids total de la composition. Les compositions peuvent également contenir au moins un composé pâteux. Par « pâteux » au sens de la présente invention, on entend désigner un composé gras lipophile, à changement d'état solide/liquide réversible, et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par « pâteux », le polylaurate de vinyle. Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi : 26 copolymères de - la lanoline et ses dérivés, - les composés fluorés polymères ou non, - les composés silicones polymères ou non, - les polymères vinyliques, notamment: - les homopolymères d'oléfines - les copolymères d'oléfines - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 10 - les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30 - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou 15 plusieurs diols en C2-Cloo, de préférence en C2-050, - les esters, et - leurs mélanges. Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en 20 C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol 25 (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 0E) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel. Parmi les pâteux esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des 30 groupes hydroxyle des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12- hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un diacide ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, différent du polyester décrit précédemment, - les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide monocarboxylique aliphatique; et leurs mélanges, comme : - l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 1 (1/1) ou monoisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 2 (1/2) ou le diisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 3 (1/3) ou triisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, - et leurs mélanges. Parmi les composés pâteux d'origine végétale, on choisira de préférence un mélange de stérols de soja et de pentaérythritol oxyéthyléné (50E) oxypropyléné (5 OP), commercialisé sous la référence Lanolide par la société VEVY.
Le composé pâteux représente de préférence 1 à 99 %, mieux 1 à 60 %, mieux 2 à 30 % et mieux encore 5 à 20 % en poids de la composition. Comme précisée précédemment, les compositions selon l'invention peuvent comprendre également une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids.
Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.
Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflone), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® 603 de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation). On peut encore citer les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300 ; le Sunsphare L-31, le Sunphare H-31 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass. Enfin, on peut citer les poudres de poyuréthanne, en particulier les poudres de polyuréthanne réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un polymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400® ou PLASTIC POWDER D-800® de la société TOSHIKI. Matière colorante Avantageusement, les compositions de l'invention comprennent au moins une matière colorante qui peut être choisie parmi les colorants, les pigments, les nacres et leurs mélanges. Cette matière colorante peut représenter de 0,001 à 98 %, de préférence de 0,5 à 85 % et mieux de 1 à 60 % du poids total de la composition.
Les colorants sont de préférence des colorants liposolubles, bien que les colorants hydrosolubles puissent être utilisés. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D & C Red 17, le D & C Green 6, le f3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D & C Yellow 11, le D & C Violet 2, le D & C orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ils peuvent représenter de 0 à 20 % du poids de la composition et mieux de 0,1 à 6 %.
Les colorants hydrosolubles sont notamment le jus de betterave, le bleu de méthylène et peuvent représenter de 0,1 à 6 % en poids de la composition (si présents). Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase grasse liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être présents dans la composition à raison de 0,05 à 30 % du poids de la composition finale, et de préférence à raison de 2 à 20 %. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, et les laques de baryum, strontium, calcium (D & C Red N°7), aluminium. Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,001 à 20 % du poids total de la composition, de préférence à un taux de l'ordre de 1 à 15 %. Parmi les nacres utilisables dans l'invention, on peut citer le mica recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d' oxychlorure de bismuth tel que le mica titane coloré. Les compositions peuvent également contenir avantageusement des pigments gonio-chromatiques, par exemple des pigments multicouches interférentiels, et/ou des pigments réfléchissants. Ces deux types de pigments sont décrits dans le document FR 0 209 246.30 Composants annexes Selon un mode de réalisation avantageux, les composés considérés selon l'invention peuvent être associés dans les compositions selon l'invention à d'autres actifs susceptibles de participer à la manifestation de l'effet recherché, à savoir un effet repulpeur au niveau des lèvres. Cet actif peut par exemple favoriser la microcirculation sanguine au niveau de la matière kératinique contactée. Il peut ainsi s'agir d'un composé choisi parmi : - des agents favorisant la production de monoxyde d'azote ; - des agents anti-hypertenseurs ; en particulier des ouvreurs de canaux potassium ; - des agents inhibiteurs de phosphodiestérases ; - des flavonoïdes ou des flavoglycosides ; - des glucosides ; - des extraits végétaux aux propriétés vasodilatatrices ; - des peptides vasodilatateurs non donneurs de NO; - d'autres agents vasodilatateurs ; et - des agents modulateurs de la température.
Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les polymères filmogènes, les antioxydants, les agents propulseurs, ou leurs mélanges.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition correspondante selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée.
De préférence, la composition considérée selon l'invention est dénuée de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique.
Par photoinitiateur, on entend, au sens de la présente invention, un composé qui initie la réaction de photodimérisation et libère un radical sous une irradiation, notamment dans le domaine de l'UV. A titre représentatifs des photoinitiateurs conventionnels et qui sont donc non requis selon l'invention, peuvent notamment être cités la thioxanthone, le rose de Bengale, la phloxine, l'éosine, l'érythrosine, la fluorescéine, l'acriflavine, la thionine, la riboflavine, la proflavine, les chlorophylles, l'hématoporphyrine, le bleu de méthylène et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative.
ETAPE (ii) : RETICULATION Selon un mode de réalisation particulier, l'étape (ii) peut être précédée d'une étape de lissage de ladite couche de composition (M). Cette étape peut par exemple être effectuée à l'aide d'un moule à appliquer sur la surface de la couche de manière à en imposer une forme, ou encore par un système permettant d'araser ou d'enlever les surplus de mousse, par raclage. Une telle étape permet avantageusement d'améliorer l'aspect lisse et homogène du revêtement formé. Comme évoqué précédemment, le procédé de l'invention comporte au moins une étape (ii) d'exposition de tout ou partie de la surface de ladite couche foisonnée formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable. Il appartient à l'homme du métier de choisir les conditions adéquates d'exposition, notamment au regard de la nature du composé photoréticulable mis en oeuvre dans la composition.
L'étape (ii) peut consister en l'illumination à la lumière ambiante ou avec une source de lumière artificielle, de la surface de ladite couche. La lumière ambiante ou artificielle peut émettre un rayonnement dans le visible et/ou dans l'UV. De préférence, elle émet au moins une proportion de rayonnement dans l'UV, par exemple une proportion d'UV d'au moins 2 % de l'éclairement énergétique total de la lumière ambiante.
Selon un mode de réalisation particulier, l'étape (ii) comprend, voire consiste, en, l'illumination à la lumière ambiante de la surface de ladite couche, en particulier pendant une durée d'au moins 1 minute. La durée d'exposition à la lumière ambiante peut aller plus particulièrement de 10 secondes à 15 minutes, notamment de 5 à 10 minutes. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'étape (ii) comprend, voire consiste en, l'illumination avec une source de lumière artificielle de la surface de ladite couche. La durée d'exposition à ladite lumière artificielle peut aller de 10 secondes à 10 minutes, en particulier de 30 secondes à 5 minutes. Le système d'éclairage permettant de fournir une lumière artificielle peut par exemple consister en un éclairage avec une lampe, un flash, un laser, des LEDs, par exemple sous forme d'une matrice de LEDs. La source de lumineuse artificielle peut émettre un rayonnement dans le domaine visible et/ou un rayonnement dans l'UV. La lumière émise peut être ou non monochromatique. La longueur d'onde de la lumière émise est de préférence centrée sur 365 nm, en particulier comprise entre 400 nm et 700 nm, et mieux entre 365 nm et 550 nm. La réticulation peut s'initier par l'illumination sans nécessiter de photoinitiateur.
De préférence, il s'agira d'une source de lumière artificielle émettant une énergie d'au moins 0,2 mW/cm2, en particulier de 0,5 à 20 mW/cm2. La réticulation peut se produire avec une intensité lumineuse réduite, le système d'éclairage peut produire par exemple une intensité lumineuse inférieure à 50 mJ/cm2 ou même à 10 J/cm2.
En particulier, l'énergie lumineuse dans l'UV est de préférence inférieure à 10 J/cm2. La double caractéristique de l'absence de photoinitiateur et d'intensité lumineuse relativement faible est particulièrement avantageuse car elle permet de limiter les effets néfastes d'initiateurs agressifs ou d'exposition prolongée à une lumière intense, en particulier dans les longueurs d'onde UV.
L'homme du métier sera à même d'adapter les caractéristiques de l'illumination, en termes notamment de durée d'exposition et de longueurs d'onde du rayonnement, au regard de la nature du composé photoréticulable mis en oeuvre. Ainsi, la photoréticulation des polyuréthanes porteurs de groupements (méth)acrylate nécessitera une lumière émettant au moins un rayonnement dans l'UV, tandis que la photoréticulation des polymères de type PVA-SbQ pourra être opérée avec un rayonnement dans le visible. D'autres variantes du procédé de l'invention, dans le cas de la mise en oeuvre d'une composition à expansion retardée, sont décrites ci-après. Ainsi, selon une première variante de réalisation, l'étape (ii) peut être opérée, sur tout ou partie de la surface de ladite couche, avant la complète expansion de la composition à expansion retardée (E). Il est ainsi possible de stopper l'expansion de la composition lorsque la couche a atteint l'épaisseur souhaitée. Selon encore une autre variante, il est possible de procéder à une illumination hétérogène de la surface de la lèvre. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention peut comprendre au moins une étape d'illumination, telle que décrite précédemment, d'une ou plusieurs zones localisées de la surface de ladite couche de composition à expansion retardée (E), avant la complète expansion de ladite composition (E), voire immédiatement après son application (a) et préalablement à son expansion (b). Lesdites zones peuvent par exemple être définies à l'aide d'un cache apte à permettre l'illumination uniquement de la ou desdites zones. En particulier, le procédé peut comprendre au moins deux étapes d'illumination opérées pour des zones localisées différentes de la surface de ladite couche de composition à expansion retardée (E), et lorsque ladite composition a atteint des taux de foisonnement différents.
Il est ainsi possible d'obtenir à la surface de la lèvre des effets de volume variés, en créant des zones de revêtement plus ou moins épaisses. Par exemple, il est possible de créer des effets de bosselage.
Le procédé de l'invention peut comprendre, en outre, une ou plusieurs étapes ultérieures de superposition au revêtement formé à l'issue de l'étape (ii) d'une ou plusieurs couches additionnelles de composition(s) de maquillage et/ou soin des lèvres conventionnelles, telles qu'une laque à lèvres, colorée par exemple, ou encore un gloss pour les lèvres. Il est ainsi possible par exemple de modifier la couleur du revêtement obtenu sur les lèvres, de modifier sa brillance, ou encore d'améliorer le lissage du revêtement.
La présente invention sera mieux comprise au moyen de l'exemple qui suit. Celui-ci est présenté à titre d'illustration de l'invention et ne peut pas être interprété comme limitant la portée de celle-ci. EXEMPLE Produit pour les lèvres automoussant Préparation de la composition La formulation est réalisée à l'abri de la lumière. TABLEAU 1 Composés / Références commerciales % massique PVA SbQ (Poly(vinyl alcohol) avec groupes 50 pendants N-méthyl styryl pyridium sous forme de sel méthylsulfate, commercialisé sous la référence MQ2012 par la société MURAKAMI à 13,3% en poids dans l'eau) Glycérine 20 Gomme de xanthane 1,70 Sel di-sodique de fuchsine acide D (CI : 0,02 17200) Eau QSP 100 Puis on introduit la formule dans un flacon pressurisable rigide contenant une poche interne souple, une valve permettant de remplir la poche d'un liquide sous pression et une valve permettant de remplir le flacon rigide dans l'espace extérieur à la poche. Plus précisément, on introduit le mélange dans la poche à raison de 40g. Puis, on introduit de l'isopentane à raison de 2g dans la poche. Puis, on agite le tout. Puis on pressurise l'espace extérieur à la poche avec un mélange propane/butane, à raison de 5g. On fixe un bouton poussoir sur la valve montée sur la poche.
Application sur les lèvres Pour utiliser le produit on appuie sur le bouton poussoir. Dès que le produit sort par le bouton poussoir, on l'étale doucement, à raison d'environ 200 mg sur les deux lèvres (200 mg en tout).
Sans bouger les lèvres, on laisse le revêtement s'expanser et photoréticuler à la lumière ambiante pendant 2 minutes. On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur. On peut optionnellement terminer l'opération en passant une laque à lèvre, colorée par exemple, ou bien un gloss.
On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur et spécialement lisse.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie de la lèvre, une couche foisonnée d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à dès 10 conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit composé photoréticulable porte une ou plusieurs fonction(s) cyclisable(s) selon une réaction 2/2, sensible(s) à l'irradiation lumineuse en l'absence de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique.
  3. 3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, dans lequel ledit groupe 15 photodimérisable activé est choisi parmi : a) les groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium de formule (la) ou (lb) où 20 - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetra.fluoroborates, méthylsulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p25 toluènesulfonates ; où X. (lb) - R" désigne un radical allcylène clivaient ayant de 2 à 8 atomes de carbone,- R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente ; b) les groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium de formule (II) : / R1 I CP X- (II) dans laquelle : - R1 désigne l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4, - A désigne un atome de soufre, un atome d'oxygène, ou un groupement NR' ou 10 C(R')2, R', R' représentant l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente.
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le groupe photodimérisable est un groupe photodimérisable portant une fonction stylbazolium de formule (Ta) : et/ou 15 X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, et 20 - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthyl sulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, ptoluènesulfonates.
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le composé photoréticulable est un alcool polyvinylique fonctionnalisé en partie par 25 une ou plusieurs fonction(s) hydroxyle(s) et une ou plusieurs fonction(s) de formule (III) :,N CH3SO4/ àFi3
  6. 6. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit composé 5 photoréticulable est choisi parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape (ii) comprend l'illumination à la lumière ambiante de la surface de ladite couche, 10 ladite lumière ambiante émettant en particulier au moins une proportion de rayonnement dans l'UV.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape (ii) comprend l'illumination de la surface de ladite couche avec une source de lumière artificielle, en particulier émettant une proportion de rayonnement dans l'UV. 15
  9. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit revêtement obtenu à l'issue de l'étape (ii) présente une épaisseur supérieure ou égale à 50 k1M, en particulier allant de 50 um à 5 mm, et plus particulièrement de 100 itm à 2 min,
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite couche foisonnée est formée via au moins les étapes consistant en : 20 (a) appliquer sur tout ou partie de la lèvre au moins une couche d'une composition à expansion retardée comprenant au moins ledit composé photoréticulable et au moins un composé automoussant, et 3 0006 74 39 (b) exposer tout ou partie de ladite couche de l'étape (a) à des conditions propices à l'expansion de ladite composition.
  11. 11. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel ledit composé automoussant est choisi parmi les systèmes d'expansion lente comme l'isopentane, les systèmes libérant un gaz, tels que les systèmes libération du CO2 par acidification d'un carbonate ou de l'eau oxygénée rendue instable par alcalinisation ou ajout d'un composé favorisant la dismutation de l'eau et les systèmes moussants ou expansibles à la chaleur.
  12. 12. Procédé selon la revendication 10 ou 11, dans lequel ledit composé automoussant est un système d'expansion lente choisi parmi les hydrocarbures volatils et les 10 hydrocarbures volatils halogénés de point d'ébullition allant de -20 à 40 °C, en particulier parmi les hydrocarbures aliphatiques en C4-C6, linéaires ou ramifiés.
  13. 13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel ledit composé automoussant est choisi parmi le n-pentane, l'isopentane, le néopentane, le n-butane, l'isobutane, l'isohexane et leurs mélanges ; et de préférence l'isopentane. 15
  14. 14. Procédé selon la revendication 12 ou 13, dans lequel l'étape (b) est réalisée sous atmosphère ambiante, en particulier pendant une durée allant de 10 secondes à 5 minutes.
  15. 15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, dans lequel l'étape (ii) est opérée, sur tout ou partie de la surface de ladite couche, avant la complète 20 expansion de la composition à expansion retardée.
  16. 16. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, clans lequel ladite couche foisonnée est formée, simultanément à son application sur la lèvre, à partir d'une composition de base non foisonnée comprenant ledit composé photoréticulable, et à l'aide d'un dispenseur de composition foisonnée apte à délivrer la composition de base sous forme 25 d'une composition foisonnée.
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