FR3000673A1 - Procede cosmetique pour former un revetement en surface d'un ongle ou faux-ongle. - Google Patents
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Abstract
La présente invention a pour objet un procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d'un ongle ou faux-ongle, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie d'un ongle ou faux-ongle, une couche foisonnée d'une composition (M) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable.
Description
La présente invention concerne un procédé pour former, à la surface des ongles ou faux-ongles, un revêtement épais et durable. D'une manière générale, les utilisateurs de vernis à ongles souhaitent obtenir un vernis épais. Ceci a l'avantage de renforcer le relief naturel de l'ongle et, sur le plan esthétique, de lui procurer un aspect lisse en surface, peu influencé par les irrégularités naturelles de l'ongle. Dans le domaine des vernis à ongles, il existe deux technologies principales pour former un revêtement en surface d'un ongle : la première est celle des vernis à ongles liquides, qui sont généralement des solutions à base de nitrocellulose et de solvant. La seconde met en oeuvre des polymères photopolymérisables et/ou photoréticulables, tels que des polymères acrylates, qui sous l'action d'un rayonnement, notamment UV, conduisent à des réseaux polymériques. Malheureusement, la première technologie de vernis à ongles ne permet pas de dépasser 100 jam en termes d'épaisseur du revêtement formé à la surface de l'ongle. Ceci est dû au fait que l'application de ces solutions de vernis à ongles nécessite une étape de séchage intermédiaire entre chaque couche de vernis appliquée, afin de permettre l'évaporation du solvant pour la formation du film de vernis. Une fois le solvant évaporé, on peut appliquer une seconde couche, et ainsi de suite. En théorie, on devrait pouvoir réaliser des épaisseurs importantes via l'application de couches successives. Mais, en réalité, au moment où l'on applique la seconde couche, il reste une bonne part de solvant. Si l'on procède à l'application de deux ou trois couches superposées, le solvant finira par s'évaporer. En revanche, si l'on multiplie le nombre de couches, le solvant ne peut plus traverser l'épaisseur formée et s'évaporer. Les propriétés du vernis réalisé, en particulier en termes de durabilité, en sont alors affectées.
Quant à la seconde catégorie de vernis à ongles, il est possible de réaliser avec ces vernis photopolymérisables et/ou photoréticulables, des revêtements plus épais, jusqu'à 500 jam en trois passes environ. En revanche, il n'est pas possible de réaliser, en une seule passe, un revêtement épais. Egalement, pour cause de complexité, il est difficile de multiplier les couches appliquées au-delà de trois ou quatre. En effet, cette technologie nécessite l'emploi d'une lampe UV, laquelle doit illuminer pendant plusieurs minutes le revêtement. La superposition des couches impose de réaliser une illumination pour chacune des couches appliquées, ce qui allonge considérablement la durée pour réaliser le vernissage des ongles. Par conséquent, il demeure un besoin de disposer d'un mode de vernissage des ongles, permettant de former, de manière aisée et rapide, un revêtement épais et durable.
La présente invention vise précisément à répondre à ce besoin. Comme il ressort des exemples présentés ci-après, les inventeurs ont découvert qu'il est possible de satisfaire aux attentes précitées en formant un revêtement sous forme de mousse figée via la mise en oeuvre de composés photoréticulables spécifiques. Ainsi, la présente invention concerne, selon un premier de ses aspects, un 10 procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d'un ongle ou faux-ongle, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie d'un ongle ou faux-ongle, une couche foisonnée d'une composition (M) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe 15 photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable. Par "milieu physiologiquement acceptable", on entend un milieu dénué de toxicité et compatible avec une application sur les matières kératiniques d'être humain, en 20 particulier les ongles. Dans la suite du texte, on désignera par le terme « ongle(s) », le ou les ongles ou faux-ongles sur lesquels on souhaite former un revêtement. Le revêtement formé selon l'invention peut être plus particulièrement destiné au maquillage et/ou au soin des ongles. 25 De préférence, le procédé de l'invention est un procédé de maquillage des ongles. Par composition « foisonnée », on entend une composition comprenant une phase gazeuse (par exemple l'air) sous forme de bulles. On parle encore de composition « sous forme de mousse ». 30 Des structures de type mousse ont déjà été proposées pour des applications en cosmétique, notamment pour donner un effet volume. Par exemple, il est décrit dans les demandes US 2004/126345, WO 04/060292 et WO 04/060334, l'application sur la peau, les lèvres ou les fibres kératiniques comme les cheveux, d'une composition formant une mousse après application qui sera stabilisée via la filmification d'un polymère filmogène. Toutefois, à la connaissance des inventeurs, il n'a jamais été proposé la formation d'un revêtement sur les ongles selon le procédé de l'invention, mettant en 5 particulier en oeuvre une composition foisonnée comprenant au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment. Le procédé de l'invention s'avère avantageux à plusieurs titres. Tout d'abord, il permet de réaliser, aisément et rapidement, des revêtements d'ongles épais et lisses. En particulier, le revêtement, formé selon l'invention en une seule 10 application sur l'ongle, présente une épaisseur supérieure à celle pouvant être obtenue via l'application d'une couche, voire même de plusieurs couches successives, de compositions de vernis à ongles classiques. Ainsi, le revêtement formé à la surface de l'ongle selon le procédé de l'invention peut présenter, à l'issue d'une unique application de composition foisonnée, 15 une épaisseur supérieure ou égale à 50 i.tm, en particulier allant de 50 i.tm à 5 mm, et plus particulièrement de 100 i.tm à 2 mm. Par ailleurs, le revêtement ainsi formé est stable et durable dans le temps, en particulier pendant au moins 4 jours et plus particulièrement jusqu'à 7 jours. Il ne s'affaisse ou ne s'effondre pas au cours du temps. Il présente en outre une bonne résistance 20 aux frottements. Comme développé dans la suite du texte, la couche foisonnée de l'étape (i) du procédé de l'invention peut être formée suivant différents modes de réalisation. De préférence, elle est formée in situ sur l'ongle à partir de l'application d'une 25 composition à expansion retardée. La présente invention vise ainsi, selon un autre de ses aspects, une telle composition cosmétique a expansion retardée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et 30 - au moins un composé automoussant. Par « composé automoussant », on entend désigner un composé capable de conférer à la composition le contenant la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable. Les composés automoussants pouvant être mis en oeuvre selon l'invention seront décrits plus précisément dans la suite du texte. De manière alternative, ladite couche foisonnée peut être formée, simultanément à son application sur l'ongle, à l'aide d'un distributeur de composition foisonnée. La présente invention concerne ainsi, selon encore un autre de ses aspects, un produit pour former une composition cosmétique foisonnée comprenant : (a) une composition de base comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée. Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention concerne un kit cosmétique, en particulier pour le maquillage et/ou le soin des ongles, comprenant au moins : - une composition ou un produit tel que défini précédemment ; et - un système d'éclairage apte à faire photoréticuler ledit composé. D'autres caractéristiques, variantes et applications du procédé, de la composition, du produit et du kit selon l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre, donnés à titre illustratif et non limitatif Sauf indication contraire, l'expression « comportant/comprenant un(e) » doit être comprise comme « comportant/comprenant au moins un(e) ».
ETAPE (i) : COUCHE FOISONNEE Comme évoqué précédemment, le procédé de l'invention comprend la formation, sur tout ou partie de l'ongle, d'une couche foisonnée d'une composition, désignée par la suite (M), comprenant au moins un composé photoréticulable.
COMPOSE PHOTORETICULABLE Les composés photoréticulables considérés selon l'invention comportent au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée.
Selon un mode de réalisation particulier, le ou lesdits composé(s) photoréticulable(s) peu(ven)t être présent(s) dans la composition (M) à raison de 1 à 50 % en poids, en particulier de 3 à 20 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
Le nombre moyen de doubles liaisons activées par molécule de composé est de préférence supérieur à 1, en particulier supérieur à 2, et mieux encore supérieur à 3. Par « groupement photodimérisable », on entend, au sens de la présente invention, un groupement chimique conduisant à des réactions de photodimérisation sous irradiation.
Par photodimérisation, on entend, au sens de la présente invention une réaction chimique entre deux doubles liaisons (de type 2 + 2) ou deux paires de doubles liaisons (de type 4 + 4), et plus particulièrement entre deux doubles liaisons (de type 2 + 2). Ainsi, la double liaison considérée selon l'invention, lorsqu'elle est photostimulée ou en d'autres termes soumis à un rayonnement spécifique, généralement UV, s'avère apte à réagir avec une autre double liaison par cyclisation. Comme détaillé ci-après, les doubles liaisons interagissant sont de préférence des fonctions éthyléniques, c'est-à-dire de type CH2=CH2. Au sens de l'invention, la double liaison considérée est dite activée. Cette caractérisation signifie que la double liaison est photodimérisable spontanément en réponse à un photostimuli, sans requérir la présence obligatoire d'un photoinitiateur ou d'un initiateur chimique. Par conséquent, une composition selon l'invention est avantageusement dénuée de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique. L'activation de la double liaison destinée à se dimériser est communément induite par la présence à proximité de celle-ci, généralement en position alpha, d'un groupe électroattracteur, tel que par exemple un noyau aromatique à l'image d'un phényle. Le cas d'une réaction entre deux doubles liaisons peut se schématiser de la manière suivante : Ces réactions de photodimérisation sont définies dans le document Advanced Organic Chemistry, J Marck, 4th édition, Wiley Interscience, NY 1992, p 855.
Les matériaux possédant des groupements photodimérisables selon l'invention présentent l'avantage d'être stables vis à vis de l'oxygène, de l'humidité, et de la chaleur, et de conduire à une réticulation réversible. En outre, les groupements photodimérisables selon l'invention sont très photosensibles. Par conséquent, une irradiation même de faible énergie conduit à une réticulation rapide et efficace du matériau, ce qui, dans le cas d'une application en cosmétique, induit une irradiation de courte durée et de faible énergie qui n'entraîne pas de dégradation des matières kératiniques.
Les groupements photodimérisables activés utilisables selon l'invention sont choisis parmi : a) les groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium de formule (Ta) ou (lb) : X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4, de préférence, R représente l'atome d'hydrogène, un groupe méthyle, un groupe éthyle ou un hydroxyéthyle, préférentiellement, R est un groupe méthyle ; - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, de préférence, R' représente l'atome d'hydrogène ; et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthylsulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p-toluènesulfonates, de préférence, X- est un ion choisi parmi les ions chlorures, méthylsulfates, préférentiellement, X- est l'ion méthylsulfate. où - R" désigne un radical alkylène (divalent) ayant de 2 à 8 atomes de carbone, de préférence, R" désigne un radical alkylène (divalent) ayant de 2 à 4 atomes de carbone ; - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, avec de préférence R' représentant l'atome d'hydrogène ; et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente. b) les groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium de formule (II) : dans laquelle : - R1 désigne l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkyle en Ci-C4; - A désigne un atome de soufre, un atome d'oxygène, ou un groupement NR' ou C(R')2, R' ; avec R' représentant l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, R' représentant de préférence l'atome d'hydrogène ; et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente. De tels groupements chimiques possèdent des doubles liaisons activées, de sorte que la photodimérisation de ces doubles liaisons se déclenche spontanément dans le domaine de l'UVA, sans nécessiter de photoinitiateur. Selon un mode de réalisation préférée, les groupements photodimérisables utilisables selon l'invention portent une fonction stylbazolium de formule (Ta) : R' N-R X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C1-C4 -4 OU hydroxyalkyle en C1-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthyl sulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates et p-toluènesulfonates.
Le composé photoréticulable dérive de la fonctionnalisation d'un squelette naturel, de préférence polymérique, par au moins un groupe photodimérisable. Cette fonctionnalisation relève des compétences de l'homme de l'art. Avantageusement, dans les compositions de l'invention, le composé comportant au moins un groupement photodimérisable est un polymère hydrocarboné choisi parmi l'alcool polyvinylique, le polyvinylacétate totalement ou partiellement hydrolysé et les polysaccharides choisis parmi le sulfate de chondroïtine, le kératane, le sulfate de kératane, l'héparine, le sulfate d'héparine, le xanthane, la carraghénane, le chitosane, la cellulose et ses dérivés, l'alginate, l'amidon, le dextrane, le pullulane, le galactomannane et leurs sels biologiquement acceptables.
Selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le composé photoréticulable selon l'invention peut porter une ou plusieurs fonction(s) cyclisable(s) selon une réaction 2/2, sensible(s) à l'irradiation lumineuse, en particulier en l'absence de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique. De préférence, un composé photoréticulable comprend au moins un motif photodimérisable doté d'une double liaison activée photodimérisable, porté par un polymère de type polyvinylacétate partiellement ou totalement hydrolysé, un polysaccharide ou un alcool polyvinylique. En ce qui concerne les composés ayant des groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium, ils sont obtenus par réaction du polymère considéré avec une entité chimique comportant un groupe de formule (Ta) ou (lb). De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (Ta) porte un groupe réactif W de type aldéhyde ou acétal. En d'autres termes, cette entité chimique répond à la formule générale W-A, avec A désignant le groupe (Ta). Comme entités chimiques pouvant être utilisées pour greffer des groupements de type styrylpyridinium, on peut notamment citer les sels quaternaires de 2-(4- formylstyry1)-pyridinium, 4-(4-formyl- styryl)-pyridinium, 2-(3-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-2-(4-formyl styryl)pyridinium, N-methy1-3-(4-formylstyry1)-pyridinium, Nmethy1-2-(3-formylstyry1)-pyridinium, N-methy1-2-(2-formyl styryl)pyridinium, N-ethy1-2- (4-formyl-styry1)-pyridinium, N-(2-hydroxyethyl)-2-(4-formylstyry1)-pyridinium, N-(2- hy droxy ethyl)-4-(4-formyl styry1)-pyri dinium, N-methy1-4-(4-formylstyry1)-pyridinium, N- methy1-4-(3-formylstyry1)-pyridinium. Les sels quaternaires de pyridinium peuvent être des sels chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthosulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p-toluènesulfonates. De telles entités chimiques sont décrites dans GB-A-2030575. Comme exemples d'entités, on peut citer le 4-(4-formylphényléthény1)1- méthylpyridiunium methosulfate, le 1-(3-ethoxycarbonylmethyl)-4-[2-(4- formylphenyl)ethenyl]pyridinium bromi de, le 1-(methoxycarbonylpropy1)-442-(4- formylphenyl)ethenyl]pyridinium bromide. De telles entités sont décrites dans US 2007/0112094. De préférence, on utilise le n-méthy1-4-(4-formyl styryl)pyridinium methylsulfate (RN= 74401-04-0), notamment commercialisé par la société WAKO. Avantageusement, les entités chimiques de formule W-A réagissent avec un polymère de type alcool polyvinylique ou polyvinyl acétal comme décrit dans les documents cités précédemment. Par exemple, un polymère greffé polyvinyl alcool comportant des motifs de structure suivante est ainsi obtenu : 0 0 A Des polymères alcool polyvinyliques greffés de groupement stryrylpyridinium sont notamment décrits dans la publication Ichimura K et al, Preparation and Characteristics of photocross-linkable poly(vinyl alcohol), Journal of polymer science, polymer chemistry edition, Vol 20, 1419-1432 (1982).
Les polymères peuvent être obtenus par réaction d'alcool polyvinylique ou polyvinylacétate partiellement hydrolysé avec des sels de styrylpyridinium à groupe formyl ou acétal tels que décrits dans GB-A-2030575, WO 96/29312, US 5061603, GB-A2076826, EP-A-092901.
Des polymères de cellulose greffés de groupements styrylpyrydinium sont notamment décrits dans US 2007/0112094. De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (Ta) porte un groupe réactif qui est un atome de chlore. Dans cette variante, l'entité chimique répond à une formule générale Cl-A', avec A' désignant le groupe (Ta). Comme entité chimique de type Cl-A', on utilise de préférence celle de formule : /CI correspondant au composé chloré (1), décrit dans les exemples de préparation ci-après.
Avantageusement, le composé photoréticulable comprenant les groupes (lb) est avantageusement obtenu par réaction de l'entité Cl-A' avec le polysaccharide choisi parmi ceux définis précédemment, en présence d'eau. Pour leur part, les composés ayant des groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium sont obtenus par réaction du polymère avec une entité chimique comportant un groupe de formule (II). De préférence, l'entité chimique comportant un groupe (II) porte un groupe réactif W de type aldéhyde ou acétal. En d'autres termes, l'entité chimique répond à une formule générale W-B, avec B désignant le groupe (II). Comme entités chimiques pouvant être utilisées pour greffer des groupements de type styrylazolium, on peut citer celles décrites dans EP-A-313220. Avantageusement, ces entités chimiques de formule W-B réagissent avec un polymère de type alcool polyvinylique ou polyvinyl acétal comme décrit dans les 30 documents cités précédemment.
Un polymère greffé polyvinyl alcool comportant des motifs de structure suivante est ainsi obtenu : Des polymères alcool polyvinylique greffés de groupement styrylazolium sont notamment décrits dans EP-A-313220. Dans ce document, ces polymères peuvent être obtenus par réaction d'alcool polyvinylique ou polyvinylacétate partiellement hydrolysé avec des sels de styrylazolium à groupe aldéhyde ou acétal. De préférence, le polymère porteur de groupement(s) photodimérisable(s) se présente sous la forme de particules, en particulier de particules dispersées. Ainsi, dans ce dernier cas, les particules de polymère sont très préférentiellement des particules d'alcool polyvinylique. Ainsi, selon une variante de réalisation, le composé photoréticulable est un alcool polyvinylique (PVA) fonctionnalisé en partie par une ou plusieurs fonction(s) hydroxyle(s) et une ou plusieurs fonction(s) de formule (III) : (III) CH3SO4/ Le degré de polymérisation de l'alcool polyvinylique peut être compris entre 100 et 5000.
Avantageusement, le polymère a un taux de substitution, en % de fonctions de formule (Ta), (lb) ou (II) telle que définie ci-dessus, pouvant être compris entre 0,1 et 25. Le schéma suivant représente une variante où le polymère est le PVA-SbQ (polymère de type alcool polyvinylique PVA portant quelques fonctions hydrolysées et quelques fonctions greffées par des entités stylbazoliums), qui est apte à réticuler sous l'effet de la lumière, comme illustré ci-après. Ces matériaux sont particulièrement appréciés car ils ne nécessitent pas de photoinitiateur et réagissent à une lumière visible ou à un rayonnement pouvant comporter à la fois une lumière UV et une lumière visible, en particulier une faible dose d'UV. A titre d'exemple, on peut citer le PVA-SbQ (Poly(vinyl alcohol)avec groupes pendants N-méthyl styryl pyridinium sous forme de sel méthylsulfate, commercialisé sous la référence MQ2012 par la société MURAKAMI, notamment sous forme d'une dispersion à 13,3 % en poids dans l'eau, par exemple de CAS number : 107845-59-0.
Selon une autre variante de réalisation, le composé photoréticulable est figuré par un polysaccharide qui est fonctionnalisé par des groupements photodimérisables. Il peut notamment s'agir d'un polysaccharide pouvant notamment être choisi parmi le sulfate de chondroïtine, le kératane, le sulfate de kératane, l'héparine, le sulfate d'héparine, le xanthane, la carraghénane, le chitosane, la cellulose et ses dérivés, l'alginate, l'amidon, le dextrane, le pullulane, le galactomannane et leurs sels biologiquement acceptables. Le degré de fonctionnalisation est bien entendu ajusté pour pouvoir conférer le degré de réticulation requis lors de l'étape (ii) du procédé de l'invention. Selon l'invention, le degré de fonctionnalisation en motif photodimérisable est au moins de 0,1 %, voire au moins de 0,5 %, voire au moins de 2%. PVA-SbQ 0 Me N+ PVA-SbQ 365 nm k50 mJ/ cm2 Comme précisé précédemment, dans une composition selon l'invention, les groupes photodimérisables sont portés de préférence par un polymère de type polyvinylacétate, un alcool polyvinylique ou un polysaccharide. De préférence, dans une composition selon l'invention, les groupes photodimérisables sont portés par un alcool polyvinylique. Le composé photoréticulable peut être véhiculé dans un milieu physiologiquement acceptable et en particulier un milieu aqueux voire de l'eau pure. Le composé photoréticulable peut posséder un poids moléculaire moyen en nombre allant de 2000 à 100 000, et de préférence allant de 2000 à 20 000.
Selon un autre mode de réalisation particulier, le composé photoréticulable peut être choisi parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane. De tels polyuréthannes/polyurées à groupes acrylates sont commercialisés par exemple sous la dénomination EBECRYL® par la société CYTEC (EBECRYL® 210 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 230 : masse molaire 5000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 270 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8402 : masse molaire 1000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8804 : masse molaire 1300, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 220 : masse molaire 1000, 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 1290 : masse molaire 1000). On peut également citer les polyuréthanes aliphatiques acrylate hydrosolubles commercialisés sous les dénominations UCECOAT® 6558 et UCECOAT® 6569, et les polyuréthanes acrylate en dispersion aqueuse commercialisés sous les dénominations commerciales UCECOAT® 7571, UCECOAT® 7578, UCECOAT® 7655 UCECOAT® 7674 UCECOAT® 7689, et UCECOAT® 7699 par la société CYTEC. Ces composés sont aptes à réticuler lorsqu'ils sont soumis à un rayonnement comportant au moins une lumière UV. A titre d'exemple, on peut citer le diuréthane méthacrylate (INCI : Di-HEMA trimethylhexyl dicarbamate).
La composition peut contenir un unique polymère photoréticulable portant des fonctions de nature différentes ou non. On peut aussi utiliser un mélange de polymères photoréticulables ayant des fonctions différentes.
En conséquence, les réactions peuvent s'effectuer entre deux groupements photodimérisables de même nature chimique ou non. Les doubles liaisons activées peuvent réagir sur une autre double liaison de même nature chimique ou réagir avec une autre double liaison de nature chimique différente.
De préférence, le composé photoréticulable considéré selon l'invention est choisi parmi les polymères aptes à photoréticuler selon une réaction de cycloaddition 2+2, en particulier les polymères porteurs de fonctions stylbazolium.
Caractéristiques de la couche foisonnée Selon un mode de réalisation particulier, ladite couche foisonnée formée en étape (i) présente un taux de foisonnement supérieur ou égal à 10 %, et de préférence inférieur à 1000 %. Le taux de foisonnement peut aller par exemple de 10 à 500 %, de préférence 20 de 20 à 200 %. Le taux de foisonnement correspond à la quantité de gaz incorporée dans la composition. Le taux de foisonnement est mesuré selon le protocole suivant : préalablement à la mesure, on place une quantité Q de composition à caractériser dans un récipient 25 transparent et doté de graduations indiquant le volume, avant foisonnement et on mesure le volume Vavant foisonnement (en cm) (en pratique, la quantité est telle que Vavant foisonnement est de l'ordre de 10 cm') à une température ambiante de 23 °C et à pression atmosphérique. Dans la pratique aussi on s'arrange, pour mesurer le volume, pour tasser la quantité Q dans le fond du récipient et ce suffisamment doucement pour ne pas provoquer d'expansion 30 notable du produit. La quantité Q de composition est ensuite laissée telle quelle pendant environ 10 mn afin qu'elle foisonne par elle-même, naturellement. On mesure alors le nouveau volume Vmousse de la composition sous forme de mousse. Si besoin on arase quelque peu le dessus de la mousse afin de lui donner une surface plane. De cette façon, il est plus aisé d'évaluer le volume. Comme détaillé par la suite, le foisonnement peut résulter de l'expansion de la composition à expansion retardée ou être créé via un distributeur de compositions foisonnées. Le taux de foisonnement est alors calculé à l'aide de la formule suivante : Taux de foisonnement = [(Vmousse-Vavant foisonnement)!Vavant foisonnement] X 100 FORMATION DE LA COUCHE FOISONNEE Selon une première variante du procédé de l'invention, la composition sous forme de mousse est créée in situ sur l'ongle, après application d'une composition à expansion retardée (E). Une composition à expansion retardée est un système comprenant un agent dit automoussant apte à permettre une expansion de ladite composition pour lui conférer la forme d'une mousse, généralement par libération ou formation d'un agent volatil dans la composition après que celle-ci ait été appliquée sur l'ongle. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, ladite couche foisonnée est formée via au moins les étapes consistant en : (a) appliquer sur tout ou partie de l'ongle au moins une couche d'une 20 composition à expansion retardée, désignée (E), comprenant au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment et au moins un composé automoussant, et (b) exposer tout ou partie de ladite couche de l'étape (a) à des conditions propices à l'expansion de ladite composition. Dans ce mode de réalisation, la seconde étape de réticulation est différée 25 jusqu'à la transformation de la couche à expansion retardée en une couche foisonnée. Par « agent automoussant », on entend un composé capable de conférer à une composition la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable. Cette variante est particulièrement avantageuse, dans la mesure où elle ne requiert pas, à la différence des compositions conditionnées sous forme de mousse, 30 l'étalement d'une mousse pour former la couche foisonnée, ce qui peut s'avérer souvent délicat pour former un revêtement homogène.
Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne une composition cosmétique à expansion retardée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : - au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et - au moins un composé automoussant. La composition à expansion retardée peut être appliquée à la surface de l'ongle par tout applicateur usuellement employé pour l'application d'une composition cosmétique. La composition à expansion retardée peut être par exemple distribuée à la surface de l'ongle sous forme de gel. Ladite composition peut être conditionnée dans un dispositif aérosol classique, avec une séparation telle qu'un piston ou une poche souple pour séparer le composé automoussant de l'agent propulseur nécessaire pour l'expulsion de la composition. Il peut être également un tube souple, un flacon pompe ou un flacon à paroi deformable.
Ces dispositifs sont bien connus de l'homme du métier. Les exemples 1 et 2 décrivent un exemple de distributeur pour des compositions à expansion retardée conformes à l'invention. Bien entendu, il appartient aux connaissances de l'homme du métier d'adapter les caractéristiques du distributeur au regard notamment de la nature du composé 20 automoussant mis en oeuvre. Le distributeur peut par exemple être équipé d'un dispositif de commande de distribution spécialement adapté à la distribution d'un produit automoussant tel que décrit par exemple dans la demande EP 0 547 925. 25 Le ou lesdits composé(s) automoussant(s) peuvent être choisis parmi les agents connus de l'homme du métier, pour autant qu'ils soient aptes à conférer à la composition la forme d'une mousse avec un taux de foisonnement acceptable et ce, dans des conditions compatibles avec l'application sur les ongles. Ces composés automoussants peuvent être par exemple choisis parmi : 30 - les systèmes d'expansion lente L'agent automoussant peut par exemple être choisi parmi les hydrocarbures volatils et les hydrocarbures volatils halogénés ayant un point d'ébullition suffisamment bas pour permettre à ces derniers de s'évaporer et de mousser la composition après application sur l'ongle, et un point d'ébullition suffisamment haut pour éviter de produire une mousse prématurément. Le point d'ébullition de l'agent automoussant varie de préférence de -20 à 40 °C. L'agent automoussant est de préférence choisi parmi les hydrocarbures aliphatiques en c4-c6, linéaires ou ramifiés. De préférence, il est choisi parmi le n-pentane, l'isopentane, le néopentane, le n-butane, l'isobutane, l'isohexane et leurs mélanges ; et plus préférentiellement 10 l'isopentane. - les systèmes libérant un gaz Il peut s'agir de systèmes libérant du CO2 par acidification d'un carbonate, comme par exemple décrits dans la demande EP 1 133 983 ; ou de l'eau oxygénée rendue 15 instable par alcalisation ou ajout d'un composé favorisant la dismutation de l'eau. - les systèmes moussants ou expansibles à la chaleur Il peut s'agir de particules dites thermoexpansibles, capables de s'expanser sous l'action d'une température supérieure ou égale à 45°C. Il s'agit de préférence de 20 particules thermoplastiques, qui sont susceptibles de se déformer sous l'action de la chaleur et de conserver leur nouvelle forme y compris après refroidissement, notamment à température ambiante. On peut citer par exemple les particules commercialisées sous la dénomination « Expancel » par la Société AKZO NOBEL. 25 Selon un mode de réalisation particulier, ledit composé automoussant est choisi parmi les systèmes d'expansion lente, en particulier tels que décrits précédemment. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, il s'agit de l'isopentane, ou encore d'un mélange isopentane/isobutane notamment dans un rapport en poids allant 30 de 1/1 à 3/1. Ladite composition présente avantageusement un taux d'expansion allant de 10 % à 5000 %.
Par « taux d'expansion », on entend le rapport entre le volume occupé par la composition mesuré 15 minutes après son application, divisé par le volume pris par la composition mesuré immédiatement après son application. L'homme du métier est à même de mettre en oeuvre le ou lesdits agent(s) automoussant(s) dans une quantité adéquate à l'obtention du taux d'expansion souhaité. En particulier, le ou lesdits agents automoussants peuvent être présents dans la composition à expansion retardée en une teneur allant de 0,1 à 40 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. L'homme du métier est à même de mettre en oeuvre les conditions d'exposition de ladite couche formée en étape (a) pour obtenir l'expansion de ladite composition souhaitée. Suivant la nature de l'agent automoussant mis en oeuvre, la composition foisonnée peut par exemple être obtenue après exposition à la pression atmosphérique et/ou à un cisaillement et/ou à une température supérieure à la température ambiante.
En particulier, dans le cadre de la mise en oeuvre d'un composé automoussant de type hydrocarbure volatil tel que décrit précédemment, l'étape (b) peut consister simplement à laisser ladite couche formée à l'étape (a) s'expanser sous atmosphère ambiante, notamment pendant une durée allant de 10 secondes à 5 minutes. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention comprend, en outre, l'application, antérieurement, simultanément ou postérieurement à l'application en étape (a) de ladite composition à expansion retardée (E) et préalablement à l'étape (b), d'au moins une composition classique de vernis à ongles. De préférence, on mélange lesdites compositions à même la surface de l'ongle, de manière à créer une homogénéisation partielle ou complète.
Une telle variante permet d'obtenir un effet de volume de par l'expansion de la composition tout en gardant un bon lissage. Selon encore un autre mode de réalisation particulier, on peut appliquer un moule, simultanément à l'expansion (b) de ladite composition, le moule étant tel qu'il permet de définir un volume spécifique au-dessus de la surface de l'ongle.
Le moule peut par exemple être en plastique, tel que par exemple en polyéthylène, polystyrène ou encore en matière fluorée, par exemple en polytétrafluoroéthylène (PTFE).
L'application d'un moule permet avantageusement de contrôler l'expansion de la composition, en particulier le volume et la forme de la couche foisonnée qui sera formée en surface de l'ongle, et permet ainsi d'obtenir un revêtement très lisse et présentant une très bonne homogénéité.
Selon une seconde variante du procédé de l'invention, l'aspect mousse est généré au moment de la distribution de la composition sur l'ongle. Plus particulièrement, ladite couche foisonnée de l'étape (i) du procédé de l'invention peut être formée, simultanément à son application à la surface de l'ongle, a partir d'une composition de base non foisonnée comprenant ledit composé photoréticulable, et à l'aide d'un dispenseur de composition foisonnée apte à délivrer la composition de base sous forme d'une composition foisonnée. Comme évoqué précédemment, l'invention concerne, selon un de ses aspects, un produit pour former une composition cosmétique foisonnée, comprenant : (a) une composition de base non foisonnée comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable tel que défini précédemment ; et (b) un dispenseur de composition foisonnée pour délivrer ladite composition de base sous forme d'une composition foisonnée. La composition foisonnée peut être formée à partir de la composition de base et d'air ou d'un gaz inerte. La composition de base servant à obtenir la composition foisonnée a une composition similaire à la composition foisonnée exceptée sa densité plus élevée dans la mesure où elle est dénuée d'air ou de gaz inerte. Ces dispenseurs de compositions foisonnées sont bien connus dans le domaine cosmétique. Un tel dispenseur comprend au moins : - un réservoir contenant la composition de base, et - une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée. Ce distributeur peut être un aérosol, comprenant, outre la composition de base, un gaz propulseur.
Le gaz propulseur pouvant être utilisé peut être choisi parmi le dioxyde de carbone, l'azote, l'oxyde nitro, les hydrocarbones volatiles tels que le butane, l'isobutane, le propane, l'éthane, le pentane, l'isododécane, l'isohexadécane, et leurs mélanges. Alternativement, le dispenseur peut ne pas contenir de gaz propulseur. Dans ce cas, la composition de base peut se trouver dans un distributeur de compositions foisonnées comprenant une tête de distribution pour délivrer la composition foisonnée, une pompe et un tube plongeur pour transférer la composition du récipient dans la tête pour délivrer la composition foisonnée. La composition foisonnée est formée en forçant la composition de base à passer au travers d'un matériau comprenant une substance poreuse tel qu'un matériau fritté, une grille filtrante en plastique ou en métal, ou des structures similaires. MILIEU PHYSIOLOGIQUEMENT ACCEPTABLE La composition peut comporter un milieu aqueux ou non aqueux physiologiquement acceptable. La composition peut comporter un solvant ou un mélange de solvants physiologiquement acceptables. A titre de milieu aqueux ou non aqueux convenant à l'invention, on peut par exemple mentionner l'eau, les alcools, des polyols, les éthers de polyols, et des mélanges de ceux-ci. A titre d'agents isotoniques convenant à la préparation d'une composition convenant à l'invention, il peut être mentionné les sucres et le chlorure de sodium. Les alcools peuvent être choisis parmi les alcanols inférieurs en C1-C6, et de préférence choisis parmi l'éthanol, le propanol et l'isopropanol. Les polyols peuvent être choisis parmi le glycérol, le propylèneglycol, le polyéthylèneglycol, l'hexylèneglycol, la glycérine, et le pentanediol. Ces polyols auront pour effet de plastifier le polymère réticulé et de modifier ses propriétés mécaniques finales. Le ratio polymère / polyol va de 100/0 à 1/10. Ainsi, une composition selon l'invention est généralement mise en oeuvre sous la forme d'une solution isotonique aqueuse ou non aqueuse, sous forme de dispersion, de suspension ou d'émulsion.
Le milieu aqueux ou non aqueux peut représenter de 0,1 % à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 30 % à 99 % en poids, voire de 50 % à 99 % en poids.
Polymère filmogène Une composition selon l'invention peut comprendre, en outre, un ou plusieurs polymères filmogènes, distincts des polymères (photo)réticulables considérés selon l'invention et décrits précédemment. Par « polymère filmogène », on désigne au sens de la présente invention, un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film isolable, notamment continu et adhérent, sur un support, notamment sur les ongles. Ce polymère filmogène peut être choisi dans le groupe constitué par les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges.
Un polymère filmogène convenant à l'invention peut être choisi en particulier parmi : - les dérivés de polysaccharides, tels que les dérivés de cellulose ou de gomme de guar. Un dérivé de polysaccharides convenant à l'invention peut être un ester ou alkyléther de polysaccharide.
Par « ester ou alkyléther de polysaccharide », on désigne un polysaccharide formé de motifs répétitifs comportant au moins deux cycles identiques ou différents et présentant un degré de substitution par unité de saccharide compris entre 1,9 et 3 de préférence compris entre 2,2 et 2,9, et plus particulièrement entre 2,4 et 2,8. On désigne par substitution la fonctionnalisation des groupements hydroxyles en fonctions esters et/ou alkyléthers, et/ou la fonctionnalisation des groupements carboxyliques en fonctions esters. Autrement dit, il peut s'agir d'un polysaccharide, partiellement ou totalement substitué par des groupements esters et/ou alkyléthers. De préférence, les groupements hydroxyles peuvent être substitués par des fonctions ester et/ou alkyléther en C2-C4. On peut citer en particulier les esters de cellulose, tels que l'acétate de cellulose, les acétobutyrates de cellulose ou les acétopropianates de cellulose ; les alkyléthers de cellulose comme les éthylcelluloses, et les éthylguars ; - les polymères synthétiques tels que les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polymères vinyliques, les polyvinylbutyrals, les résines alkydes et les résines cétone/aldéhyde, les résines issues des produits de condensation d'aldéhydes, telles que les résines arylsulfonamide formaldéhyde comme la résine toluène sulfonamide formaldéhyde, les résines aryl-sulfonamide époxy ou encore les résines éthyl tosylamide ; - les polymères d'origine naturelle, tels que les résines végétales telles que les dammars, l'élémi, les copals, le benjoin ; les gommes telles que la gomme laque, la gomme sandaraque et la gomme mastic. Selon un mode de réalisation particulier, la composition considérée selon l'invention comprend une teneur totale en polymère filmogène compris entre 1 et 60 % en poids, notamment entre 2 et 30 % en poids, en particulier entre 5 et 15 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. De préférence, il peut s'agir d'une dispersion aqueuse de particules d'au moins un polymère filmogène. Ces particules solides peuvent être de nature anionique, cationique ou neutre. Une dispersion convenant à l'invention, peut comprendre un ou plusieurs types de particules, ces particules pouvant varier par leur taille, par leur structure et/ou par leur nature chimique. La taille des particules de polymères en dispersion aqueuse peut varier de 5 à 500 nm, et est en particulier de 10 à 150 nm. On peut toutefois utiliser des particules de taille allant jusqu'à 1 micron. La taille des particules peut être mesurée par exemple avec un appareil de type Brookhaven BI-90 par la technique de diffusion de la lumière, ou avec un granulomètre de type Malvern mastersizer 2000, ou bien encore par microscopie électronique.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition mise en oeuvre selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs résines, en particulier choisies parmi les (co)polymères de (méth)acrylates. A titre de monomères (méth)acrylates, on peut notamment citer des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C8, des méthacrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-Cio, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6.
Ces (co)polymères sont généralement solubles dans le solvant ou en dispersion mais coalescables. Agent auxiliaire de filmification La composition peut en outre comprendre un agent auxiliaire de filmification. Un tel agent auxiliaire de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier, comme étant susceptibles, et être notamment choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence du ou des polymère(s) filmogène(s). Ainsi, la composition peut comprendre, en outre, au moins un agent plastifiant et/ou un agent de coalescence. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants et agents de coalescence usuels, tels que : - les glycols et leurs dérivés, tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther ; - les esters de glycol ; - les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther ; - des esters d'acides, notamment carboxyliques, tels que des citrates, des phtalates, des adipates, des carbonates, des tartrates, des phosphates, des sébaçates ; - des dérivés oxyéthylénés, tels que les huiles oxyéthylénées, notamment des huiles végétales, telles que l'huile de ricin ; - les huiles d'origine naturelle, en particulier non siccatives, choisies parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique. En particulier, ces huiles sont choisies parmi les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées. Ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande, de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et - leurs mélanges. Le type et la quantité d'agent plastifiant et/ou de coalescence peuvent être choisis par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales. Par exemple, la teneur en agent(s) plastifiant(s) et/ou de coalescence peut aller de 0,01 % à 20 % et en particulier de 0,5 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Agent gélifiant La composition selon l'invention peut comprendre en outre un agent gélifiant. Cet agent gélifiant peut en particulier être choisi parmi : les silices hydrophobes, telles que celles décrites dans le document EP-A-0 898 960, et par exemple commercialisées sous les références « AEROSIL R812®» par la société Degussa, 20 « CAB-O-SIL TS-530 », « CAB-O-SIL TS-610 », « CAB-O-SIL TS-720 » par la société Cabot, « AEROSIL R972® », « AEROSIL R974® » par la société Degussa ; les argiles telles que la montmorillonite, les argiles modifiées telles que les bentones par exemple, l'hectorite stéaralkonium, la bentonite stéaralkonium, les alkyléther de polysaccharides (notamment dont le groupe alkyle comporte de 1 à 24 atomes de carbone, 25 de préférence de 1 à 10, mieux de 1 à 6, et plus spécialement de 1 à 3) tels que ceux décrits dans le document EP-A-0 898 958. La proportion totale en agent(s) gélifiant(s) dans les compositions selon l'invention peut aller de à 0,01 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 15 % et mieux de 0,5 à 10 % en poids. 30 Phase particulaire De préférence, la composition considérée selon l'invention comprend au moins une phase particulaire. La phase particulaire peut représenter une teneur allant de 0,01 à 30 %, notamment de 0,01 à 15 %, en particulier de 0,02 à 10 % et encore mieux de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total ladite composition. Il peut s'agir d'au moins une matière colorante notamment un pigment et/ou au moins une nacre et/ou au moins des paillettes et/ou au moins une charge utilisée dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. On peut également citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat organique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les résines acrylique, polyester, polyuréthane, polyéthylène téréphtalate, les céramiques, les alumines et recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome, de pigments minéraux ou organiques et leurs mélanges. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. On peut aussi utiliser des pigments à propriétés goniochromatiques, notamment à cristaux liquides ou multicouche.
Les colorants sont, par exemple, le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le jaune quinoléine. La matière colorante peut également être choisie parmi les azurants optiques. La composition peut comprendre, en outre des fibres éventuellement enrobées d'azurants optiques. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition.
Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc.). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon®) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-I3-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflone), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads® de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium.30 Agent épaississant La composition de l'invention peut comprendre, en outre, un agent épaississant. L'agent épaississant peut être choisi parmi : - les argiles organomodifiées qui sont des argiles traitées par des composés choisis notamment parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires. Comme argiles organomodifiées, on peut citer les bentonites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 34" par la société RHEOX, les hectorites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 27", "Bentone 38" par la société RHEOX. - la silice pyrogénée hydrophobe. De telles silices sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812® par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-530®" par la société Cabot et sous les références "AEROSIL R972e", "AEROSIL R974®" par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-610e", "CAB-O-SIL TS-720®" par la société Cabot.
L'agent épaississant peut être présent en une teneur allant de 0,1 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 0,4 % à 10 % en poids. Tensioactif La composition peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs, en particulier choisis parmi les agents tensioactifs amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, de préférence non ioniques. On peut notamment citer, seuls ou en mélange : a) les agents tensioactif non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 °C, éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactif non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 °C tels que cités plus bas, comme : - les esters et éthers d'oses tels que les stéarates de saccharose, cocoate de saccharose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges; - les esters d'acides gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que le stéarate de glycéryle, le laurate de glycéryle, le stéarate de polyglycéryle-2, le tristéarate de sorbitan, et le ricinoléate de glycéryle ; - les lécithines, telles que les lécithines de soja; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 2 motifs oxyéthylène (nom CTFA : Steareth-2) ; - les tensioactifs siliconés comme les diméthicones copolyols et les alkyldiméthicones copolyols, et par exemple le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol notamment vendu sous la dénomination Q2-3225C® par la société DOW CORNING ; b) les agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 °C, comme : - les esters et éthers d'oses tels que le mélange de cétylstéaryl glucoside et d'alcools cétylique et stéarylique comme le Montanov 68 de Seppic; - les éthers de glycérol, oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène ; - les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène) d'alcools gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C12-C18, tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 20 motifs oxyéthylène (nom CTFA : Steareth-20), l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 motifs oxyéthylène (Ceteareth-30) et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12- C15 comportant 7 motifs oxyéthylène (C12_15 Pareth-7); - les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et de polyéthylène glycol (ou PEG) (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs oxyéthylène), tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40; - les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et d'éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le monostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 200 motifs oxyéthylène; le stéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène, l'oléate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène, le cocoate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène, l'isostéarate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène et le laurate de glycéryle polyoxyéthyléné à 30 motifs oxyéthylène; - les esters d'acide gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et d'éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène), comme le polysorbate 20 et le polysorbate 60; - le diméthicone copolyol, notamment celui vendu sous la dénomination 5 Q2-5220® de DOW CORNING ; - le diméthicone copolyol benzoate notamment ceux vendus sous les dénominations FINSOLV SLB 101® et 201® de FINETEX ; - les copolymères d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats 0E/OP, qui sont des copolymères consistant en des blocs 10 polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. c) les tensioactifs anioniques tels que : - les sels d'acides gras en C16-C30, notamment les sels aminés comme le stéarate de triéthanolamine ou le stéarate de 2-amino-2-méthylpropane-1,3-diol ; 15 - les sels d'acides gras polyoxyéthylénés, notamment les sels aminés ou les sels de métaux alcalins, et leurs mélanges ; - les esters phosphoriques et leurs sels tels que le «DEA oleth-10 phosphate» (Crodafos N lON de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique; - les sulfosuccinates tels que le « Disodium PEG-5 citrate lauryl 20 sulfosuccinate » et le « Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate » ; - les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; - les iséthionates ; - les acylglutamates tels que le «Disodium hydrogenated tallow glutamate» (AMISOFT HS-21 R® d'AJINOMOTO) et le sodium stearoyl glutamate (AMISOFT HS25 11 PF® d'AJINOMOTO); - les dérivés de soja comme le potassium soyate ; - les citrates, comme le glycéryl stéarate citrate; - les dérivés de proline, comme le sodium palmitoyl proline ou le mélange de sodium palmitoyl sarcosinate, magnésium palmitoyl glutamate, acide palmitique et 30 palmitoyl proline (Sepifeel One de Seppic) ; - les lactylates, comme le sodium stéaroyl lactylate ; - les sarcosinates, comme le sodium palmitoyl sarcosinate ou le mélange de stéaroyl sarcosine et myristoyl sarcosine 75/25; - les sulfonates, comme le sodium C14-17 alkyl-sec-sulfonate; - les glycinates, comme le sodium cocoyl glycinate. d) les tensioactifs cationiques, tels que : - les alkylimidazolidiniums tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl-éthylimidonium, - les sels d'ammonium tels que les halogénures d'(alkyl en C12-30-tri(alkyl en C14 ammonium comme le chlorure de N,N,N-triméthyl-l-docosanaminium (ou chlorure de Behentrimonium). e) les tensioactifs amphotères comme les N-acyl-aminoacides tels que les N- alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacétate disodique, et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine. Additifs La composition selon l'invention, peut également contenir des ingrédients couramment utilisés en cosmétique et plus spécialement dans le domaine cosmétique et/ou soin des ongles. Ils peuvent notamment être choisis parmi les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les agents alcalinisants ou acidifiants, les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les conservateurs, les filtres UV, les actifs, les agents hydratants, les parfums, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants et leurs mélanges. Ainsi, lorsque les dispersions selon l'invention sont plus particulièrement destinées au soin des ongles naturels, elles peuvent notamment incorporer, à titre d'actifs, des agents durcissants pour matières kératiniques, des actifs agissant sur la croissance de l'ongle comme par exemple le méthyl sulfonyle méthane et/ou des actifs pour traiter des affections diverses localisées au niveau de l'ongle, comme par exemple l'onichomycose. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans ce domaine et par exemple de 0,01 à 20 % et notamment de 0,01 à 10 % en poids, par rapport au poids total de l'article.
Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition pour l'utilisation selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. De préférence, la composition mise en oeuvre selon l'invention comprend un ou plusieurs composés additionnels choisis parmi les tensioactifs, les épaississants, les résines notamment choisies parmi les (co)polymères de (méth)acrylate, et des particules telles que des charges et/ou des matières colorantes. De préférence, la composition considérée selon l'invention est dénuée de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique.
Par photoinitiateur, on entend, au sens de la présente invention, un composé qui initie la réaction de photodimérisation et libère un radical sous une irradiation, notamment dans le domaine de l'UV. A titre représentatifs des photoinitiateurs conventionnels et qui sont donc non requis selon l'invention, peuvent notamment être cités la thioxanthone, le rose de Bengale, la phloxine, l'éosine, l'érythrosine, la fluorescéine, l'acriflavine, la thionine, la riboflavine, la proflavine, les chlorophylles, l'hématoporphyrine, le bleu de méthylène et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative. ETAPE (ii) : RETICULATION Selon un mode de réalisation particulier, l'étape (ii) peut être précédée d'une étape de lissage de ladite couche de composition (M). Cette étape peut par exemple être effectuée à l'aide d'un moule à appliquer sur la surface de la couche de manière à en imposer une forme, ou encore par un système permettant d'araser ou d'enlever les surplus de mousse, par raclage.
Une telle étape permet avantageusement d'améliorer l'aspect lisse et homogène du revêtement formé. Comme évoqué précédemment, le procédé de l'invention comporte au moins une étape (ii) d'exposition de tout ou partie de la surface de ladite couche foisonnée formée en étape (i) à des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable.
Il appartient à l'homme du métier de choisir les conditions adéquates d'exposition, notamment au regard de la nature du composé photoréticulable mis en oeuvre dans la composition. L'étape (ii) peut consister en l'illumination à la lumière ambiante ou avec une source de lumière artificielle, de la surface de ladite couche. La lumière ambiante ou artificielle peut émettre un rayonnement dans le visible et/ou dans l'UV. De préférence, elle émet au moins une proportion de rayonnement dans l'UV, par exemple une proportion d'UV d'au moins 2 % de l'éclairement énergétique total de la lumière ambiante.
Selon un mode de réalisation particulier, l'étape (ii) comprend, voire consiste, en, l'illumination à la lumière ambiante de la surface de ladite couche, en particulier pendant une durée d'au moins 1 minute. La durée d'exposition à la lumière ambiante peut aller plus particulièrement de 10 secondes à 15 minutes, notamment de 5 à 10 minutes.
Selon un autre mode de réalisation particulier, l'étape (ii) comprend, voire consiste en, l'illumination avec une source de lumière artificielle de la surface de ladite couche. La durée d'exposition à ladite lumière artificielle peut aller de 10 secondes à 10 minutes, en particulier de 30 secondes à 5 minutes.
Le système d'éclairage permettant de fournir une lumière artificielle peut par exemple consister en un éclairage avec une lampe, un flash, un laser, des LEDs, par exemple sous forme d'une matrice de LEDs. La source de lumineuse artificielle peut émettre un rayonnement dans le domaine visible et/ou un rayonnement dans l'UV.
La lumière émise peut être ou non monochromatique. La longueur d'onde de la lumière émise est de préférence centrée sur 365 nm, en particulier comprise entre 400 nm et 700 nm, et mieux entre 365 nm et 550 nm. La réticulation peut s'initier par l'illumination sans nécessiter de photoinitiateur.
De préférence, il s'agira d'une source de lumière artificielle émettant une énergie d'au moins 0,2 mW/cm2, en particulier de 0,5 à 20 mW/cm2.
La réticulation peut se produire avec une intensité lumineuse réduite, le système d'éclairage peut produire par exemple une intensité lumineuse inférieure à 50 mJ/cm2 ou même à 10 J/cm2. En particulier, l'énergie lumineuse dans l'UV est de préférence inférieure à 10 J/cm2. La double caractéristique de l'absence de photoinitiateur et d'intensité lumineuse relativement faible est particulièrement avantageuse car elle permet de limiter les effets néfastes d'initiateurs agressifs ou d'exposition prolongée à une lumière intense, en particulier dans les longueurs d'onde UV.
L'homme du métier sera à même d'adapter les caractéristiques de l'illumination, en termes notamment de durée d'exposition et de longueurs d'onde du rayonnement, au regard de la nature du composé photoréticulable mis en oeuvre. Ainsi, la photoréticulation des polyuréthanes porteurs de groupements (méth)acrylate nécessitera une lumière émettant au moins un rayonnement dans l'UV, tandis que la photoréticulation des polymères de type PVA-SbQ pourra être opérée avec un rayonnement dans le visible. D'autres variantes du procédé de l'invention, dans le cas de la mise en oeuvre d'une composition à expansion retardée, sont décrites ci-après.
Ainsi, selon une première variante de réalisation, l'étape (ii) peut être opérée, sur tout ou partie de la surface de ladite couche, avant la complète expansion de la composition à expansion retardée (E). Il est ainsi possible de stopper l'expansion de la composition lorsque la couche a atteint l'épaisseur souhaitée.
Selon encore une autre variante, il est possible de procéder à une illumination hétérogène de la surface de l'ongle. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, le procédé de l'invention peut comprendre au moins une étape d'illumination, telle que décrite précédemment, d'une ou plusieurs zones localisées de la surface de ladite couche de composition à expansion retardée (E), avant la complète expansion de ladite composition (E), voire immédiatement après son application (a) et préalablement à son expansion (b).
Lesdites zones peuvent par exemple être définies à l'aide d'un cache apte à permettre l'illumination uniquement de la ou desdites zones. En particulier, le procédé peut comprendre au moins deux étapes d'illumination opérées pour des zones localisées différentes de la surface de ladite couche de composition à expansion retardée (E), et lorsque ladite composition a atteint des taux de foisonnement différents. Il est ainsi possible d'obtenir à la surface de l'ongle des effets de volume variés, en créant des zones de revêtement plus ou moins épaisses. Par exemple, il est possible de créer des effets de bosselage.
Le procédé de l'invention peut comprendre, en outre, une ou plusieurs étapes ultérieures de superposition au revêtement formé à l'issue de l'étape (ii) d'une ou plusieurs couches additionnelles de composition(s) de vernis à ongles classiques, telles que des compositions de vernis à ongles à base de nitrocellulose ou encore des gels UV.
La présente invention sera mieux comprise au moyen des exemples qui suivent. Ceux-ci sont présentés à titre d'illustration de l'invention et ne peuvent pas être interprétés comme limitant la portée de celle-ci.
EXEMPLES EXEMPLE 1 Vernis à ongle automoussant avec un polymère PVA-SLO comme matériau photoréticulable Préparation de la composition Les phases 1 et 2 décrites dans le tableau 1 ci-dessous sont mélangées de la façon suivante. On met la phase 1 dans un réacteur. Puis, on introduit doucement et sous agitation la phase 2 au réacteur. L'agitation est maintenue pendant 1 heure. Toutes ces opérations sont réalisées à l'abri de la lumière.30 TABLEAU 1 Composés / Références commerciales Quantité (g) Phase 1 Polymère filmogène acrylate (Syntran PC 46 5620 de la société Interpolymer) PVA SbQ (Poly(vinyl alcohol) avec groupes 46 pendants N-méthyl styryl pyridium sous forme de sel méthylsulfate, commercialisé sous la référence MQ2012 par la société MURAKAMI à 13,3% en poids dans l'eau) Phase 2 Dibenzoate de dipropylène glycol (Benzoflex 9-88 de la société Genovique) 2,4 n-butyl éther de propylène glycol (Dowanol 4,4 PnB de la société Dow) Copolymère d' acrylate d'ammonium 1,2 (Syntran KL 219-CG) On utilise un flacon pressurisable rigide en fer blanc, de 200m1 environ, de la société Impress Vendel (ref commerciale 190-Impress Vendel). On attache une valve de la société Coster (réf commerciale C30605) à une poche. On sertit cette poche au bidon. Puis on remplit la poche avec 60 grammes de formule. Puis, on introduit de l'isopentane à raison de 3 grammes dans la poche. Puis, on agite le tout. Puis on pressurise l'espace extérieur à la poche avec un mélange 10 propane/butane, à raison de 5 grammes. On fixe un bouton poussoir sur la valve montée sur la poche. Application sur les ongles Pour utiliser le produit, on appuie sur le bouton poussoir. Dès que le produit 15 sort par le bouton poussoir, on le laisse s'étaler sur les ongles, à raison d'environ 15 mg par ongle. Sans toucher les ongles, on laisse le revêtement s'expanser et photoréticuler à la lumière ambiante pendant 10 minutes.
Résultat On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur. On peut optionnellement appliquer sur ledit revêtement formé un vernis à base de nitrocellulose, ou un gel UV, par exemple de la société Shellac, et photoréticuler par une lampe UV pendant 2 minutes. On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur et spécialement lisse.
EXEMPLE 2 Vernis à ongle automoussant avec un polyuréthane porteur de groupements acrylate comme matériau photoréticulable Préparation de la composition TABLEAU 2 Composés / Références Quantité commerciales (% massique) Oligomère acrylate polyuréthane 65 (INCI : Di-HEMA trimethylhexyl dicarbamate) Méthacrylate de 2-hydroxyéthyl 10 Méthacrylate d' hydroxypropyl 10 Méthacrylate d'isobornyle 10 Hydroxycyclohexyl phenyl cétone 1 On utilise un flacon pressurisable rigide en fer blanc, de 200m1 environ, de la société Impress Vendel (ref commerciale 190-Impress Vendel) . On attache une valve de la société Coster (réf commerciale C30605) à une poche. On sertit cette poche au bidon. Puis 20 on remplit la poche avec 60 grammes de formule. Puis, on introduit de l'isopentane à raison de 3 grammes dans la poche. Puis, on agite le tout. Puis, on pressurise l'espace extérieur à la poche avec un mélange propane/butane, à raison de 5 grammes. On fixe un bouton poussoir sur la valve montée sur la poche. 25 Application sur les ongles Pour utiliser le produit, on appuie sur le bouton poussoir. Dès que le produit sort par le bouton poussoir, on le laisse s'étaler sur les ongles, à raison d'environ 15 mg par ongle.
Sans toucher les ongles, on laisse le revêtement s'expanser pendant 4 minutes. Puis, on place les doigts sous une lampe UV pendant 4 minutes. Résultat On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur.
On peut optionnellement appliquer sur ledit revêtement formé un vernis à base de nitrocellulose, ou un gel UV, par exemple de la Société Shellac, et photoréticuler par une lampe UV pendant 2 minutes. On obtient alors un revêtement épais, d'environ 1 mm d'épaisseur et spécialement lisse.
Claims (17)
- REVENDICATIONS1. Procédé cosmétique pour former un revêtement en surface d'un ongle ou faux-ongle, comprenant au moins les étapes consistant en : (i) former, sur tout ou partie d'un ongle ou faux-ongle, une couche foisonnée d'une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé photoréticulable, ledit composé comportant au moins un groupe photodimérisable activé possédant au moins une double liaison activée ; et (ii) exposer tout ou partie de la surface de ladite couche formée en étape (i) à 10 des conditions propices à la réticulation dudit composé photoréticulable.
- 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit composé photoréticulable porte une ou plusieurs fonction(s) cyclisable(s) selon une réaction 2/2, sensible(s) à l'irradiation lumineuse en l'absence de photoinitiateur et/ou d'initiateur chimique. 15
- 3. Procédé selon la revendication I ou 2, dans lequel ledit groupe photodimérisable activé est choisi parmi : a) les groupes photodimérisables portant une fonction stylbazolium de formule (la) au (lb) : (la) 20 où R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en Ci-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, 25 tetrafluoroborates, mérthylsulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, ptoluènesulfonates ; (lb) où- R" désigne un radical alkylène divalent ayant de 2 à 8 atomes de carbone, - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente ; b) les groupes photodimérisables portant une fonction styrylazolium de formule dans laquelle : R1 désigne l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou 10 hydroxyalkyle en C1-C4, - A désigne un atome de soufre, un atome d'oxygène, ou un groupement NR' ou C(R')2, R', R' représentant l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en C1-C4, et - X- ayant la même signification que celle décrite pour la formule (Ta) précédente.
- 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 15 le groupe photodimérisable est un groupe photodimérisable portant une fonction stylbazolium de formule (Ta) : X- (Ta) où - R représente l'atome d'hydrogène, un groupement alkyle en Ci-C4 ou 20 hydroxyalkyle en C1-C4. - R' représente l'atome d'hydrogène ou un groupement alkyle en Ci-C4, et - X- désigne un ion choisi parmi les ions chlorures, bromures, iodures, perchlorates, tetrafluoroborates, méthylsulfates, phosphates, sulfates, méthanesulfonates, p-toluènesulfonates. 25
- 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le composé photoréticulable est un alcool polyvinylique fonctionnalisé en partie par une ou plusieurs fonction(s) hydroxyle(s) et une ou plusieurs fonction(s) de formule (III) :5,N CH3SO4/ &13
- 6. Procédé selon la revendication 1, dans lequel ledit composé photoréticulable est choisi parmi les polymères ou oligomères polyuréthanes et/ou polyurées porteurs de groupements (méth)acrylate, en particulier les oligomères (méth)acrylate polyuréthane.
- 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape (ii) comprend l'illumination à la lumière ambiante de la surface de ladite couche, ladite lumière ambiante émettant en particulier au moins une proportion de rayonnement dans l'UV.
- 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'étape (ii) comprend l'illumination de la surface de ladite couche avec une source de lumière artificielle, en particulier émettant un rayonnement dans l'UV.
- 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit revêtement obtenu à l'issue de l'étape (ii) présente une épaisseur supérieure ou égale à 50 iam, en particulier allant de 50 i.tm à 5 mm, et plus particulièrement de 100 i.tm à 2 mm.
- 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite couche foisonnée est formée via au moins les étapes consistant en : 30(a) appliquer sur tout ou partie de l'ongle au moins une couche d'une composition à expansion retardée comprenant au moins ledit composé photoréticulable et au moins un composé automoussant, et (b) exposer tout ou partie de ladite couche de l'étape (a) à des conditions 5 propices à l'expansion de ladite composition.
- 11. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel ledit composé automoussant est choisi parmi les systèmes d'expansion lente comme l'isopentane, les systèmes libérant un gaz, tels que les systèmes libération du CO2 par acidification d'un carbonate ou de l'eau oxygénée rendue instable par alcalinisation ou ajout d'un composé 10 favorisant la dismutation de l'eau et les systèmes moussants ou expansibles à la chaleur.
- 12. Procédé selon la revendication 10 ou 11, dans lequel ledit composé automoussant est un système d'expansion lente choisi parmi les hydrocarbures volatils et les hydrocarbures volatils halogénés de point d'ébullition allant de -20 à 40 °C, en particulier parmi les hydrocarbures aliphatiques en C4-C6, linéaires ou ramifiés. 15
- 13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel ledit composé automoussant est choisi parmi le n-pentane, l'isopentEtne, le néopentane, le n-butane, l'isobutane, l'isohexane et leurs mélanges ; et de préférence l'isopentane.
- 14. Procédé selon la revendication 12 ou 13, dans lequel l'étape (b) est réalisée sous atmosphère ambiante, en particulier pendant une durée allant de 10 secondes à 5 20 minutes.
- 15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 14, dans lequel l'étape (il) est opérée, sur tout ou partie de la surface de ladite couche, avant la complète expansion de la composition à expansion retardée.
- 16. Composition cosmétique à expansion retardée comprenant, dans un milieu 25 physiologiquement acceptable, - au moins un composé photoréticulable tel que défini selon l'une quelconque des revendications 1 à 6; et - au moins un composé automoussant, en particulier tel que défini en revendications 11 à 13.
- 17. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel ladite couche foisonnée est formée, simultanément à son application à la surface de l'ongle, à partir d'une composition de base non foisonnée comprenant ledit composé
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FR3000673B1 (fr) | 2016-04-15 |
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