FR2992174A1 - Emulsion huile-dans-eau de maquillage de la peau - Google Patents

Emulsion huile-dans-eau de maquillage de la peau Download PDF

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Abstract

L'invention concerne notamment une composition cosmétique fluide sous la formule d'une émulsion huile-dans-eau (H/E) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : (i) au moins une phase pulvérulente comprenant au moins des matières colorantes pulvérulentes, en une teneur supérieure ou égale à 10% en poids du poids total de la composition, et (ii) au moins un gélifiant lipophile particulaire. La composition est notamment destinée à être appliquée sur une peau grasse et/ou soumise à des conditions atmosphériques chaudes et/ou humides.

Description

Emulsion huile-dans-eau de maquillage de la peau Le domaine de l'invention concerne des compositions de maquillage des matières kératiniques, sous la forme d'une émulson huile-dans-eau (H/E), présentant à la fois de bonnes propriétés de tenue et un caractère très hydratant. Par 'matières kératiniques', on entend notamment la peau, les lèvres et ses phanères, en particulier la peau. L'invention concerne en particulier une composition cosmétique fluide de maquillage de la peau sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau présentant une tenue améliorée de la couleur, notamment vis-à-vis du sébum ou de la sueur. Cette composition est particulièrement adaptée aux peaux présentant une sécrétion accrue de sébum au court de la journée (peaux mixtes à grasses) et aux peaux soumises à des conditions extrêmes en température et/ou humidité, comme c'est le cas notamment dans les pays d'Amérique latine et d'Asean, ou des conditions de température chaude comme c'est le cas dans les pays d'Europe du Sud et du Maghreb. Dans les produits cosmétiques, notamment de maquillage tels que les Fonds de teint, on recherche des produits présentant une bonne application et une bonne tenue au cours du temps.
Les produits avec une bonne tenue et une résistance aux frottements ou au transfert sont le plus souvent des produits anhydres ou à phase continue huileuse. Cependant, ces produits ne procurent pas un effet frais et un effet d'hydratation important au cours du temps. Il subsiste donc le besoin de développer des compositions cosmétiques de maquillage, en particulier de la peau, tels que des fonds de teint, alliant une bonne tenue sur la peau et une bonne hydratation. La problématique de la tenue se pose de façon encore plus importante, lorsque la peau est grasse et/ou que les conditions extérieures sont extrêmes en température ou humidité. Il subsiste donc le besoin de disposer de compositions cosmétiques de maquillage de la peau sous la forme d'émulsion huile-dans-eau présentant une matité et une tenue de la matité et/ou de la couleur résistantes dans des conditions atmosphériques chaudes et/ou humides. La Demanderesse a observé que l'utilisation d'un gélifiant lipophile particulaire, en particulier des particules d'aerogel de silice hydrophobe, dans une composition H/E pigmentée, permettait de répondre à ce besoin.
L'invention concerne donc, selon un premier aspect une composition cosmétique fluide sous la formule d'une émulsion huile-dans-eau (H/E) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : (i) au moins une phase pulvérulente comprenant au moins des matières colorantes pulvérulentes, en une teneur supérieure ou égale à 10% en poids du poids total de la composition, et (ii) au moins un gélifiant lipophile particulaire . Par 'fluide', on entend une composition qui s'écoule sous son propre poids à température 10 ambiante. En particulier, la composition de l'invention est un fond de teint. L'invention concerne selon un autre aspect, un procédé cosmétique de maquillage de la 15 peau comprenant l'application sur la peau d'une composition telle que définie dans l'invention. Selon un mode particulier, la composition est appliquée sur une peau grasse et/ou soumise à des conditions atmosphériques chaudes et/ou humides. 20 L'invention concerne également l'utilisation cosmétique d'un gélifiant lipophile particulaire, dans une émulsion huile-dans-eau pigmentée, en tant qu'agent pour améliorer la tenue de la couleur au sébum et/ou à la sueur. La composition selon l'invention est sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau, 25 comprenant une phase huileuse dispersée dans une phase aqueuse, et comprend au moins un milieu physiologiquement acceptable. Par « milieu physiologiquement acceptable », on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l'application d'une composition de l'invention sur les matières kératiniques, notamment la peau et les lèvres. 30 Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée la composition, ainsi qu'a l'aspect sous lequel la composition doit être conditionnée. 35 PHASE AQUEUSE Une composition selon l'invention comprend au moins une phase aqueuse, de préférence en une teneur allant de 10 à 90 %, et plus particulièrement de 20 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse comprend généralement de l'eau et éventuellement au moins un solvant hydrosoluble. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique). Le ou les solvant(s) hydrosolubles convenant à l'invention peu(vent)t être choisi(s) parmi les monoalcools en C1_8, et notamment en C1_5, notamment l'éthanol, l'isopropanol, le tert-butanol, le n-butanol, les polyols tels que décrits précédemment, et leurs mélanges. Conviennent aussi tout particulièrement à l'invention, l'éthanol et l'isopropanol et de préférence l'éthanol. Selon un mode préféré, la composition selon l'invention comprend au moins un monoalcool en C1-C4, en particulier de l'éthanol. Pour un effet frais de la composition, on utilisera notamment une teneur en monoalcool(s) en C1-C4, en particulier en éthanol, allant de 0,1 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Une composition de l'invention peut en outre comprendre au moins un sel, par exemple, le chlorure de sodium, le chlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. Une composition de l'invention peut comprendre de 0,05 % à 1,5 % en particulier de 0,1 % à 1,0% et plus particulièrement de 0,15% à 0,8% en poids de sels, par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensio-actifs et leurs mélanges.
PHASE HUILEUSE Une composition cosmétique conforme à la présente invention comprend au moins une phase grasse liquide, en particulier en une teneur variant de 1 à 50 %, en particulier de 2 à 35 %, et plus particulièrement, de 5 à 25 % en poids par rapport au poids total de la 35 composition.
Une composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile choisie parmi les huiles volatiles et non volatiles de type hydrocarbonées, siliconées, ou fluorées. Les huiles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20-25°C) et à pression atmosphérique. La phase huileuse convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l'invention peut comprendre des huiles hydrocarbonées, siliconées, fluorées ou non, ou leurs mélanges. Les huiles peuvent être volatiles ou non volatiles.
Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique. Plus précisément, une huile non volatile présente une vitesse d'évaporation strictement inférieure à 0,01 mg/cm2/min.
Pour mesurer cette vitesse d'évaporation on introduit dans un cristallisoir, de diamètre 7 cm, placée sur une balance se trouvant dans une grande enceinte d'environ 0.3m3 régulée en température, à une température de 25°C, et en hygrométrie, à une humidité relative de 50%, 15g d'huile ou de mélange d'huile à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST-MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours par minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant ladite huile ou ledit mélange, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Par « huile volatile », on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer de la peau ou des lèvres, en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante. Plus précisément, une huile volatile présente une vitesse d'évaporation comprise entre 0.01 et 200 mg/cm2/min, bornes incluses. Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par « huile fluorée », une huile comprenant au moins un atome de fluor.
On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone.
Huiles non volatiles Selon un mode particulier, la composition comprend au moins une huile non volatile.
La ou les huiles non volatiles peu(ven)t être présente(s) en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20% en poids, par rapport au poids total de l'émulsion, et de préférence allant de 1 % à 15 % en poids. L'huile non volatile peut être choisie parmi les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, carbonées, hydrocarbonées et/ou siliconées, et leurs mélanges, dans la mesure où elles sont compatibles avec l'utilisation envisagée. En particulier, la phase huileuse de la composition de l'invention comprend au moins une huile non volatile, en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées et les huiles siliconées linéaires.
La composition selon l'invention peut comprendre de préférence au moins une huile sèche. Par « huile sèche » au sens de la présente demande, on entend une huile choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 0,01 Pa.s (10 Cps), notamment allant de 0,003 à 0,01 Pa.s, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min. Les huiles sèches préférées sont des huiles aprotiques possédant de 12 à 22 atomes de carbone, de préférence de 14 à 22 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 16 à 20 atomes de carbone.
Par huile aprotique, on entend une huile comprenant peu ou ne comprenant pas d'atome d'hydrogène lié à un atome fortement électronégatif tel que 0 ou N. En particulier, par huile aprotique, on entend des huiles qui peuvent comprendre, en fonction du rendement de leur synthèse, des groupes résiduels porteurs d'un atome d'hydrogène labile (par exemple des groupes résiduels OH, NH, et/ou COOH) en une teneur inférieure ou égale à 5% en nombre,. Selon un mode particulier, une composition de l'invention comprend au moins une huile sèche choisie parmi : les huiles esters telles que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, éthy1-2 hexanoate d'éthyle- 2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, les huiles éther telles que le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate (Cetiol CC), les huiles carbonates telles que le diethy1-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges.
Selon un mode préféré de réalisation, l'huile sèche est l'isononanoate d'isononyle. Outre la ou les huiles sèches définies précédemment, la fraction non volatile de la phase grasse liquide peut comprendre au moins une huile non volatile additionnelle. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches tel que diisocétyléther.; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam 0, le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches, comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2- octyl-décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2- octyl-dodécyle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2- undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges.
La composition de l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Huiles volatiles La ou les huiles volatiles peu(ven)t être présente(s) en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20% en poids, par rapport au poids total de l'émulsion, et de préférence allant de 1 % à 15 % en poids. L'huile volatile hydrocarbonée utilisable dans l'invention peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant un point éclair allant de 40 °C à 102 °C, de préférence allant de 40 °C à 55 °C, et préférentiellement allant de 40 °C à 50 °C.
Comme huile volatile hydrocarbonée, on peut citer les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 comme le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. De préférence, l'huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, en particulier parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et est notamment l'isododécane. L'huile volatile siliconée utilisable dans l'invention peut être choisie parmi les huiles siliconées ayant un point éclair allant de 40 °C à 102 °C, de préférence ayant un point éclair supérieur à 55 °C et inférieur ou égal à 95 °C, et préférentiellement allant de 65 °C à 95 °C. Comme huile volatile siliconée, on peut citer les huiles de silicones linéaires ou cycliques ayant de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme exemple d'huile volatile siliconée, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges.
PHASE PULVERULENTE Charges Selon un mode particulier, la composition comprend au moins une charge, de nature organique ou minérale. Par « charge », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer à la composition de la douceur, de la matité et de l'uniformité au maquillage.
Les charges peuvent être présentes dans l'émulsion en une teneur allant de 1 % à 20% en poids, par rapport au poids total de l'émulsion, de préférence 2 % à 8 %. Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies.
Parmi les charges minérales utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer le talc, le mica, la silice, le siloxysilicate de triméthyle, le kaolin, la bentone, le carbonate de calcium et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microsphères de silice creuses (Silice Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300; la Sunsphere H-33, la Sunsphere H-51 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane, comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass, et leurs mélanges.
Parmi les charges organiques utilisables dans les compositions selon l'invention on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol de chez Atochem), de poly-b-alanine et polyéthylène, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflore), la lauroyl-lysine, l'amidon, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les microsphères creuses de polymères, 5 telles l'EXPANCEL (NOBEL INDUSTRIE), les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence, de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple, le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation), les microbilles de résine de silicone (Tospearl® de Toshiba, par exemple), les poudres de 10 polyuréthane, en particulier, les poudres de polyuréthane réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone, comme le polymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone, commercialisé sous la dénomination de PLASTIC POVVDER D-400® ou PLASTIC POVVDER D-800® par la société TOSHIKI, les microcires de Carnauba, telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 15 350® par la société MICRO POVVDERS, les microcires de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 1145e par la société MICRO POVVDERS, les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POVVDERS, les microcires constituées d'un mélange de cire 20 de Carnauba et de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POVVDERS, les microcires de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 2505® par la société MICRO POVVDERS ; et leurs mélanges. 25 Matières colorantes De préférence, la quantité de matière(s) colorante(s) dans une composition selon l'invention est comprise entre 10 et 40 % en poids, notamment 10 et 30 % en poids, voire 10 et 25 % en 30 poids, du poids total de la composition. En particulier, les matières colorantes pulvérulentes dans un produit de fond de teint seront présentes en une teneur allant de 10 à 30% en poids, de préférence de 12 à 25% en poids par rapport au poids total de ladite composition. En particulier, une composition de l'invention comprendra à titre de matières colorantes pulvérulentes des pigments inorganiques, et de préférence des oxydes de titane et oxydes 35 de fer, représentant notamment de 10 à 30% en poids, de préférence de 12 à 25% en poids par rapport au poids total de ladite composition.
Les matières colorantes pulvérulentes sont notamment choisies parmi des matières colorantes pulvérulentes organiques ou inorganiques, notamment de type pigments ou nacres, des matériaux à effet optique spécifique, et leurs mélanges.
En particulier, les matières colorantes pulvérulentes sont choisies parmi les pigments, les nacres et leurs mélanges. Pigments Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome.
On utilise de préférence des pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. Selon un mode particulier, les pigments ne sont pas enrobés. Selon un autre mode particulier, les pigments sont enrobés. En particulier, une composition de l'invention comprend à titre de matières colorantes pulvérulentes, au moins des pigments inorganiques choisis parmi les oxydes de titane, les oxydes de fer, et leurs mélanges. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé 25 par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être, par exemple, de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société 30 MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les 35 documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et VVO-A- 96/08537. Nacres Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment, produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés, tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert avec de l'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Matériaux à effet optique La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques, comme, par exemple, les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment, interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier choisies parmi : - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules.
Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, VV, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple, les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. Par « dérivés métalliques », on désigne des composés dérivés de métaux, notamment, des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi, par exemple, parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. La ou les matières colorantes peuvent être traitées ou non en surface, totalement ou partiellement, par au moins un agent de traitement lipophile ou hydrophobe. Celui-ci peut être choisi notamment parmi les silicones, les acides gras comme l'acide stéarique ; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné; les perfluoroalkyl phosphates, les polyoxydes d'hexafluoropropylène ; les perfluoropolyéthers ; les acides aminés ; les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, le sébaçate d'isostéaryle, et leurs mélanges.
AGENT GELIFIANT LIPOPHILE PARTICULAIRE La composition de l'invention comprend au moins un agent gélifiant lipophile particulaire. Par agent gélifiant ou épaississant lipophile particulaire, on entend un agent gélifiant ou épaississant lipophile sous forme de particules ou de cristaux (particulaire ou cristallisé). Il peut être minéral ou organique.
L'agent gélifiant lipophile selon l'invention peut être choisi parmi : - les argiles organomodifiées qui sont des argiles traitées par des composés choisis notamment parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires. Comme argiles organomodifiées, on peut citer les bentonites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 34" par la société RHEOX, les hectorites organomodifiées telles que celles vendues sous la dénomination "Bentone 27", "Bentone 38" par la société RHEOX. On peut citer notamment les argiles modifiées telles que le silicate de magnésium modifié (Bentone gel VS38 de RHEOX), les hectorites modifiées telles que l'hectorite modifiée par un chlorure d'ammonium d'acide gras en 010 à 022, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS ou celle commercialisée sous la dénomination « Bentone 38 CE » par la société RHEOX ou celle commercialisée sous la dénomination Bentone Gel V5 5V par la société ELEMENTIS ; - les silices pyrogénées hydrophobes, qui peuvent être obtenues par modification de la surface de la silice par une réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanols, ces groupes pouvant être notamment substitués par des groupements hydrophobes. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica silylate » selon le CTFA (6 ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références « AEROSIL R812® » par la société Degussa, « CAB-O-SIL TS-530 ® » par la société Cabot. - des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (6 ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références « AEROSIL R972® », « AEROSIL R974® » par la société Degussa, « CAB-O-SIL TS-610® », « CAB-O-SIL TS-720® » par la société Cabot. - les aerogels de silice hydrophobe, telles que celles commercialisées sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g ; on peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200; - et leurs mélanges. Selon un autre mode de réalisation, on peut utiliser comme gélifiant ou épaississant lipophile particulaire (cristallisé) des cires d'origine animale, végétale, minérale, synthétique et leurs mélanges ; on peut citer les cires d'origine animale telles que la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline, les cires végétales telles que la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre ; les cires minérales, par exemple de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines ou les ozokérites ; les cires synthétiques parmi lesquelles les cires de polyéthylène, et les cires obtenues par synthèse de Fisher-Tropsch ; les cires de silicone, en particulier les polysiloxanes linéaires substitués ; on peut citer, par exemple, les cires de silicone polyether, les alkyl ou alkoxy-diméthicones ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les alkyl méthicones comme la 030-045 alkyl méthicone vendue sous la dénomination commerciale « AMS C 30 »par DOW CORNING ; les huiles hydrogénées concrètes à 25°C telles que l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de palme hydrogénée, le suif hydrogéné, l'huile de coco hydrogénée et les esters gras solides à 25°C comme le stéarate d'alkyle en 020-040 vendu sous la dénomination commerciale « KESTER WAX K82H » par la société KOSTER KEUNEN, - et/ou leurs mélanges.
En particulier, une composition selon l'invention est caractérisée en ce que le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les argiles organomodifiées, en particulier les bentonites organomodifiées, les hectorites organomodifiées ; les silices pyrogénées hydrophobes et les aerogels de silice hydrophobe ; et leurs mélanges.
Selon un premier mode particulier de réalisation de l'invention, le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les argiles organomodifiées. Selon un autre mode particulier de réalisation de l'invention, le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les particules d'aerogel de silice hydrophobe.
Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d'un gel de silice par de l'air. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.VV., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, mieux de 1 à 1000 pm, de préférence de 1 à 100pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. Selon un mode de réalisation, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 30 pm, de préférence de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAU ER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées. Les tailles des particules d'aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, VViley, New York, 1957. Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. Les particules d'aérogel de silice utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée p allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3, et en particulier de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3.
Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée : On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu'à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2%); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l'occurrence 40Nf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g). Selon un mode de réalisation préféré, les particules d'aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm x p; où p est la densité tassées exprimée en g/cm3 et Sm est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut. De préférence, les particules d'aérogels de silice hydrophobe selon l'invention ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
La capacité d'absorption mesurée au VVet Point, et notée VVp, correspond à la quantité d'huile qu'il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène. Elle est mesurée selon la méthode dite de VVet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d'huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du VVet Point, décrite ci-dessous : On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l'huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d'huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter de l'huile jusqu'à la formation de conglomérats d'huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l'huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d'huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d'huile utilisé.
La prise d'huile correspond au rapport Vs / m. Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI silica silylate). Par « silice hydrophobe », on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l'hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles. Concernant la préparation de particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725.
On utilisera de préférence des particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles. A titre de d'aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200. On utilisera de préférence l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. L'agent gélifiant ou épaississant lipophile particulaire sera généralement présent dans la composition en une teneur allant de 0,1 % à 10% en poids, en particulier de 0,2 à 4% en poids, notamment de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
Additif(s) Une composition de maquillage et/ou de soin selon l'invention peut également comprendre au moins un agent utilisé habituellement en cosmétique choisi, par exemple, parmi des agents réducteurs, des agents épaississants, des tensioactifs, des agents filmogènes notamment hydrophobes, des élastomères silicones, des adoucissants, des agents anti-mousse, des agents hydratants, des filtres UV, des céramides; des actifs cosmétiques; des peptisants, des parfums, des protéines, des vitamines, des propulseurs, des polymères filmogènes ou non, hydrophiles ou lipophiles; des gélifiants lipophiles ou hydrophiles. Les additifs ci-dessus sont en général présents entre 0,01 à 10 % en poids, pour chacun d'eux, par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir les constituants de la composition de manière telle que les propriétés avantageuses attachées à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. Agents Tensioactifs Une composition selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs agent(s) tensioactif(s), notamment choisi(s) parmi les agents tensioactifs amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les agents tensioactifs sont généralement présents dans la composition, en une teneur pouvant aller de 1 à 20 % en poids, en particulier de 2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple les tensioactifs non ioniques, et notamment les esters de polyols et d'acide gras à chaîne saturée ou insaturée comportant par exemple de 8 à 24 atomes de carbone et mieux de 12 à 22 atomes de carbone, et leurs dérivés oxyalkylénés, c'est-à-dire comportant des unités oxyéthylénés et/ou oxypropylénés, tels les esters de glycéryle et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de polyéthylène glycol et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de sorbitol et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les esters de sucre (sucrose, glucose, alkylglucose) et d'acide gras en 08-024, et leurs dérivés oxyalkylénés ; les éthers oxyéthylénés d'acide gras et de sucre (glucose, alkylglucose) ; les esters de sucrose ; les éthers d'alcools gras ; les éthers de sucre et d'alcools gras en 08-024, et leurs mélanges.
Polymères filmogènes Par « polymère », on entend un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, et de préférence au moins 3 motifs de répétition. Par polymère « filmogène », on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans les compositions de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges.
Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère hydrosoluble et peut être alors présent dans la phase continue aqueuse d'une émulsion selon l'invention. Selon une autre variante, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, le polymère filmogène est hydrosoluble ou hydrodispersible.
Le polymère filmogène peut être également présent dans une composition de l'invention sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou dans une phase solvant non aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les 35 dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90®, Neocryl A-1070®, Neocryl A-1090®, Neocryl BT-62®, Neocryl A-1079® et Neocryl A-523® par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432® par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD® ou Daitosol 5000 SJ® par la société DAITO KASEY KOGYO ; Syntran 5760® par la société Interpolymer, Allianz OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL® par la société JOHNSON POLYMER ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981® et Neorez R-974® par la société AVECIA- NEORESINS, les Avalure UR-405®, Avalure UR-410®, Avalure UR-425®, Avalure UR-450®, Sancure 875®, Sancure 861®, Sancure 878® et Sancure 2060® par la société GOODRICH, Impranil 85® par la société BAYER, Aquamere H-1511® par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ® par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM® de la société CH IMEX et leurs mélanges.
L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa méthode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. Dans la description et dans les exemples suivants, sauf indication contraire, les pourcentages sont des pourcentages en poids. Les exemples ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif du domaine de l'invention. EXEMPLES On a préparé une émulsion huile-dans-eau comprenant ou non des particules d'aerogel de silice hydrophobe. 25 Nom chimique D TRIMETHYLATED SILICA 0,5 (FREE FLOVVING POVVDER) A2 OXYDE DE TITANE 8,31 8,31 (ANATASE NON TRAITE) (CI: 77891) A2 OXYDES DE FER 1,69 1,69 Al PHENOXY-2 ETHANOL 0,4 0,4 C DIGLUCONATE DE 0,25 0,25 CHLORHEXIDINE EN SOLUTION B ALCOOL 1 1 CETYLSTEARYLIQUE (C16/C18 50/50) B ISO-NONANOATE D'ISO- 5 5 NONYLE B POLY DIMETHYLSILOXANE 9,95 9,95 (VISCOSITE: 10 CST) XIAMETER PMX-200 SILICONE FLUID 10CS de Dow Corning B MELANGE DE POLY 7 7 DIMETHYLSILOXANE RETICULE ET DE POLY DIMETHYLSILOXANE (6 CST) (24/76) KSG16 de Shin Etsu 1,3-BUTYLENE GLYCOL 5 5 Al EAU DESIONISEE Qsp 100 Qsp 100 MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE B MELANGE 3 3 MONO/DISTEARATE (36/64) DE GLYCERYLE / STEARATE DE POTASSIUM 25 Protocole de préparation : 1) On a préparé l'eau mise sous agitation et chauffée au bain marie à T=70°C. 2) Les pigments de la phase A2 sont passés à la trycilindre avec une partie de l'eau et ajoutés au bécher principal, mis sous agitation jusqu'à homogénéisation ; 30 3) La phase B est fondue au bain marie. 4) On a ensuite réalisé l'émulsion des 2 phases à 70°C en versant B dans A et mis sous agitation jusqu'à homogénéisation ; 5) On a refroidi le mélange à 40°C, puis complété avec l'eau, la phase C que l'on a homogénéisée, puis la phase D que l'on a homogénéisée. 35 10 15 20 Les formules fond de teint H/E (F1 et F2) ont été évaluées sur des modèles à peaux grasses, selon les protocoles suivants : - protocole classique à T°C ambiante : évaluation de la matité, homogénéité et couleur après application de 100mg de composition en hémi-visage avec temps évaluation à TO, Timm, T3 heures : évaluation de la résistance au sébum - protocole en conditions chaudes/humides à 37°C et 60% humidité : évaluation de la matité, homogénéité et couleur après application de 100mg de composition en hémi- visage avec temps évaluation à TO, Timm, T30 minutes : évaluation de la résistance à la sueur Protocole de mesures instrumentales de la couleur immédiate et tenue de la couleur On effectue une mesure colorimétrique de la peau avant et après maquillage en mesurant les indices Rouge, Jaune et luminance, respectivement a*, b*, L*. Pour chaque femme on saisit une image à l'aide d'une Chromasphère, de définition 410x410 pixels. Les résultats sont exprimés de la manière suivante. La couleur est quantifiée par les indices Rouge, Jaune et luminance analysés par la caméra (respectivement a*, b*, L*). La tenue de la couleur est calculée par la variation de ces variables après 3heures de maquillage (deltaE94). Plus précisément, les mesures sont effectuées sur un panel de personnes, qui sont gardées en salle d'attente climatisée (22 °C +/- 2 °C) 15 mn avant le début du test. Elles se démaquillent et une image d'une de leurs joues est acquise à l'aide de la chromasphère de définition 410x410 pixels. Cette image permet de mesurer la couleur à TO avant maquillage. Puis environ 100 mg de composition cosmétique sont pesés dans un verre de montre, et sont appliqués aux doigts nus sur le demi visage sur lequel la mesure à TO a été réalisée. Après un temps de séchage de 15 mn, une image de la joue maquillée est acquise à l'aide de la Chromasphère. Cette image permet de mesurer la couleur juste après maquillage (Timm). Les modèles retournent alors en salle climatisée pendant 3h (30 min dans le cas du protocole en conditions chaudes/humides). Enfin, une image de la joue maquillée après 3h d'attente (ou 30min) est acquise à l'aide de la Chromasphère. Cette image permet de mesurer la couleur après 3 h de maquillage (T3h) ou T3Omin.
Les résultats sont exprimés en calculant la différence (Timm - TO) qui mesure l'effet du maquillage. La différence (T3h - Timm ou T3Omin-Timm) mesurant la tenue de cet effet est ensuite calculée. Chaque image obtenue à l'aide de la caméra est exploité en couleur. La couleur est quantifiée par les indices de rouge et de jaune, la luminance, l'écart de couleur (respectivement a*,b*L et deltaE). Le delta E, dE ou encore AE, est défini comme une mesure de différence entre deux couleurs. Voici la formule établie en 1976: sont les coordonnées dans l'espace colorimétrique de la première couleur à comparer et L2,a2,b2 celles de la seconde. - Protocole de mesures instrumentales de la matité immédiate et tenue de la matité On évalue l'effet matité et tenue de la matité de l'application, sur la peau d'un panel de personnes, de l'émusion E/H décrite précédemment. La matité et la tenue de la matité peuvent être mesurées au moyen du protocole décrit ci-après. La matité d'une région de la peau, par exemple, du visage est mesurée à l'aide d'une caméra polarimétrique, qui est un système d'imagerie polarimétrique en noir et blanc, avec laquelle des images en lumière polarisée parallèle (P) et croisée (C) sont acquises. Par analyse de l'image résultant de la soustraction des deux images (P-C), la brillance est quantifiée en mesurant le niveau de gris moyen des 5 % de pixels les plus brillants correspondant aux zones de brillance.
Plus précisément, les mesures sont effectuées sur un panel de personnes, qui sont gardées en salle d'attente climatisée (22 °C +/- 2 °C) 15 mn avant le début du test. Elles se démaquillent et une image d'une de leurs joues est acquise avec la caméra polarimétrique. Cette image permet de mesurer la brillance à TO avant maquillage. Puis environ 100 mg de la composition décrite ci-dessus sont pesés dans un verre de montre, et sont appliqués aux doigts nus sur le demi visage sur lequel la mesure à TO a été réalisée. Après un temps de séchage de 15 mn, une image de la joue maquillée est acquise avec la caméra polarimétrique. Cette image permet de mesurer la brillance juste après maquillage (Timm). Les modèles retournent alors en salle climatisée pendant 3 h (30 min dans le cas du protocole en conditions chaudes/humides). Enfin, une image de la joue maquillée après 3h d'attente est acquise avec la caméra polarimétrique. Cette image permet de mesurer la brillance après 3 h de maquillage (T3h) ou 30 min (T3Omin). Les résultats sont exprimés en calculant la différence (Timm - TO) qui mesure l'effet du maquillage. Une valeur négative signifie que le maquillage diminue la brillance de la peau et qu'il est donc matifiant. La différence (T3h - Timm) ou (T3Omin - Timm) mesurant la tenue de cet effet est ensuite calculée. La valeur obtenue doit être la plus faible possible ce qui signifie que la matité du maquillage ne change pas au cours de temps. Récapitulatif des résultats instrumentaux : effet léger ou tenue faible effet moyen ou tenue moyenne où : +++ effet important ou tenue bonne effet très important ou tenue très bonne Résultats tenue classique 3h : tenue au sébum F1 F2 H/E H/E Matité initiale ++ +++ Tenue de la matité 3h + + Tenue de la couleur +++ +++ La présence de particules d'aérogel dans une composition H/E a permis d'ameliorer la matité initiale de façon significative sans degrader la tenue de la matité ni la tenue de la couleur. Les compositions selon l'invention présentent donc une bonne résistance au sébum. Résultats tenue extrême 30 min : tenue à la sueur F1 F2 H/E H/E Matité initiale ++ ++++ Tenue de la matité 30min + + Tenue de la couleur + +++ La présence de particules d'aérogel dans une composition H/E a permis d'ameliorer la matité initiale de façon significative et également de façon significative la tenue de la couleur sans dégrader la tenue de la matité. Les compositions selon l'invention présentent donc une bonne résistance à la sueur. Ce qui en fait des produits de maquillage particulièrement destinés aux peaux grasses et aux personnes soumises à des conditions atmosphériques chaudes et/ou humides. 15 20

Claims (18)

  1. REVENDICATIONS1. Composition cosmétique fluide sous la formule d'une émulsion huile-dans-eau (H/E) comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable : (i) au moins une phase pulvérulente comprenant au moins des matières colorantes pulvérulentes, en une teneur supérieure ou égale à 10% en poids du poids total de la composition, et (ii) au moins un gélifiant lipophile particulaire.
  2. 2. Composition cosmétique selon la revendication 1, caractérisée en ce que les matières colorantes pulvérulentes sont présentes en une teneur allant de 10 à 30% en poids, de préférence de 12 à 25% en poids par rapport au poids total de ladite composition.
  3. 3. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les matières colorantes pulvérulentes sont des pigments inorganiques choisis parmi les oxydes de titane, les oxydes de fer, et leurs mélanges.
  4. 4. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les argiles organomodifiées, en particulier les bentonites organomodifiées, les hectorites organomodifiées ; les silices pyrogénées hydrophobes et les aerogels de silice hydrophobe ; et leurs mélanges.
  5. 5. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les argiles organomodifiées.
  6. 6. Composition selon la revendication 4, caractérisée en ce que le gélifiant lipophile particulaire est choisi parmi les particules d'aérogel de silice hydrophobe.
  7. 7. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g, et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, de préférence de 1 à 1000 pm, encore plus préférentiellement de 1 à 100 pm, en particulier de 1 à 30 pm, de préférence encore de 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm.
  8. 8. Composition selon l'une des revendications, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g.
  9. 9. Composition selon l'une des revendications, caractérisée en ce que les particules d'aérogel de silice hydrophobes présentent une densité tassée allant de 0,02g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03g/cm3 à 0,08g/cm3, en particulier de 0,05g/cm3 à 0,08g/cm3
  10. 10. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le gélifiant lipophile particulaire est présent dans la composition en une teneur en matière active allant de 0,1 % à 10% en poids, en particulier de 0,2 à 4% en poids, notamment de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
  11. 11. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la phase huileuse comprend au moins une huile non volatile, en particulier choisie parmi les huiles hydrocarbonées, les huiles siliconées linéaires et leurs mélanges.
  12. 12. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'huile non volatile est une huile sèche.
  13. 13. Composition selon l'une des revendications 11 et 12, caractérisée en ce que l'huile sèche est choisie parmi : - les huiles esters telles que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, éthy1-2 hexanoate d'éthyle- 2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, - les huiles éther telles que le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate (Cetiol CC), - les huiles carbonates telles que le diethy1-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges, et est en particulier l'isononanoate d'isononyle.
  14. 14. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la phase pulvérulente comprend au moins une charge.
  15. 15. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un fond de teint.
  16. 16. Procédé cosmétique de maquillage de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 15.
  17. 17. Procédé cosmétique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la composition est appliquée sur une peau grasse et/ou soumise à des conditions atmosphériques chaudes et/ou humides.
  18. 18. Utilisation cosmétique d'un gélifiant lipophile particulaire, dans une émulsion huile-dans- eau pigmentée, en tant qu'agent pour améliorer la tenue de la couleur au sébum et/ou à la sueur.
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