FR2991672A1 - Palette perfectionnee - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à une palette (100) de manutention comprenant un plancher (300) prévu pour supporter de la marchandise, une semelle (400) prévue pour prendre appui sur le sol, le plancher étant séparé de la semelle par un interstice destiné à permettre l'introduction de fourches d'un engin de levage pour la déplacer. Selon l'invention, deux longerons latéraux (200), formant entretoises, bordent deux côtés de la palette, les longerons étant assemblés sur des chants d'extrémité (312) du plancher (300) et sur des chants d'extrémité (412) de la semelle (400), de sorte que les faces principales du plancher (300), de la semelle (400), demeurent exemptes de moyens de fixation. L'absence de clous, d'agrafes, susceptibles de faire saillie des faces principales du plancher, de la semelle, évite que la palette n'abîme la marchandise qu'elle est amenée à supporter ou ne bloque accidentellement une chaîne de fabrication dans laquelle elle est amenée à circuler.

Description

La présente invention se rapporte à une palette destinée à supporter une charge pour faciliter sa manutention, son transport. L'utilisation de la palette a débuté à partir de la seconde guerre mondiale et son essor n'a cessé de se développer. L'utilisation de la palette s'étend désormais depuis les chaînes de fabrication et de conditionnement des produits jusque parfois sur les lieux de vente de ces produits. Une telle palette est en principe constituée, dans sa version la plus connue, de dés ou de plots servant d'assise sur le sol et qui sont réunis par le dessus par des traverses sur lesquelles est fixé un plancher rectangulaire ou carré destiné à supporter la marchandise. La hauteur des plots sous les traverses délimite un passage dans lequel les fourches d'un engin de levage peuvent être introduites pour que l'engin puisse manutentionner la palette. La palette est qualifiée de « quatre entrées », lorsqu'elle est préhensible de ses quatre côtés. Des chevrons peuvent remplacer les plots latéraux pour renforcer sa structure et lorsqu'ils sont pleins, la palette est qualifiée de « deux entrées » car préhensible uniquement sur deux côtés opposés. Les plots peuvent être réunis par le dessous par l'intermédiaire de semelles pour renforcer la structure de la palette ou pour réduire sa pression au sol. Une telle palette est utilisée, par exemple, pour charger des matériaux de construction et doit pouvoir reposer sur de la terre sans trop s'enfoncer afin d'être préhensible. La géométrie de la surface du plancher définit l'unité de chargement de la palette. Les dimensions exprimées en cm les plus courantes sont : 100 x 120, et la demi-palette correspondante : 60 x 100, ainsi que la quart de palette correspondante : 50 x 60. La réduction d'un facteur 2 d'une dimension de la palette réduite permet d'accoler les palettes pour les transporter et ceci sans perte de surface utile. Sont apparues depuis quelques années, des palettes de format plus petit et ceci pour les raisons suivantes : - Les marchandises sont de plus en plus souvent présentées directement sur des palettes dans les surfaces de ventes, ce qui offre la possibilité de proposer à la vente une diversité plus grande de produits dans les magasins. - Réduction de la valeur des marchandises présentées quand il s'agit de produits onéreux. - Possibilité de distribuer sur palettes dans des surfaces de ventes de plus petites tailles. - Manipulation plus aisée des produits lourds, tels que les boissons, par le personnel féminin.

Les dimensions exprimées en cm les plus courantes de ces palettes de tailles réduites sont : 80 x 120 (palette Europe), et la demi-palette correspondante : 60 x 80, ainsi que la quart de palette correspondante : 40 x 60. Pour réduire le temps de manipulation de ces petites palettes, on a eu l'idée de les regrouper par deux sur des palettes mères. La palette est fabriquée en bois dans 90 % des cas, matière encore économique. L'assemblage du plancher sur les traverses ou sur les plots, des traverses sur les plots, des semelles sur les plots est réalisé par cloutage, par agrafage. Grâce à cette construction en plusieurs éléments, la palette peut être réparée. Cependant, au regard du nombre relativement important de clous, d'agrafes utilisés, il advient que l'un d'eux, mal enfoncé, fasse saillie du plancher et de ce fait abîme la marchandise que la palette supporte. Une palette de packs de lait et dont une brique fuit, est refusée, quand ce n'est pas le reste de la marchandise transportée dans le camion qui est refusé. Quand un tel élément fait saillie par-dessous la palette, cela peut paralyser une chaîne automatisée complète de conditionnement, par le blocage d'une seule palette. Par ailleurs et pour éviter que l'humidité naturelle du bois ne tache ou ne détériore certains produits comme le sucre, le papier, il est nécessaire de l'étuver, voire obligatoire de le traiter contre les insectes, les champignons, pour certains marchés à l'export, notamment d'un continent à l'autre. Un traitement connu est le NIMP 15 (Norme Internationale pour les Mesures Phytosanitaires n° 15). On trouve encore des palettes monobloc fabriquées en matière plastique et qui de par leur conception ne sont pas réparables, des palettes métalliques de diffusion confidentielle, des palettes fabriquées en carton utilisées en rotation dans des milieux protégés de l'humidité.

Compte tenu de cet état de fait, le demandeur a ainsi cherché et mis au point une palette qui supprime ces inconvénients liés aux moyens d'assemblage tout en conservant un prix de revient relativement bas et en autorisant, le cas échéant, sa réparation. A cet effet, est proposée une palette de manutention comprenant un plancher prévu pour supporter de la marchandise, une semelle prévue pour prendre appui sur le sol, le plancher étant séparé de la semelle par un interstice destiné à permettre l'introduction de fourches d'un engin de levage pour la déplacer ; selon l'invention, deux longerons latéraux, formant entretoises bordent deux côtés de la palette, les longerons étant assemblés sur des chants d'extrémité du plancher et sur des chants d'extrémité de la semelle, de sorte que les faces principales du plancher, de la semelle, demeurent exemptes de moyens de fixation. L'absence de clous, d'agrafes, susceptibles de faire saillie des faces principales du plancher, de la semelle, évite que la palette n'abîme la marchandise qu'elle est amenée à supporter ou ne bloque accidentellement une chaîne de fabrication dans laquelle elle est amenée à circuler. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque longeron latéral comprend une plaque bordée perpendiculairement d'un bord longitudinal par une paroi haute d'ancrage logée dans au moins une rainure réalisée longitudinalement dans un chant d'extrémité du plancher et bordée perpendiculairement de son autre bord longitudinal par au moins une paroi basse d'ancrage tournée dans la même direction que la paroi haute d'ancrage et parallèle à celle-ci, ladite ou chaque paroi basse d'ancrage étant logée dans au moins une rainure réalisée longitudinalement dans un chant d'extrémité de la semelle.

Ces longerons latéraux, qui présentent en coupe transversale une géométrie en C, relient des chants d'extrémité du plancher et de la semelle en prenant ancrage à l'intérieur de ceux-ci. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, au moins un longeron intermédiaire est disposé entre les deux longerons latéraux, en reliant le plancher avec la semelle, pour renforcer la structure de la palette, le longeron intermédiaire comprenant une plaque, prolongée de son bord longitudinal supérieur par une paroi haute d'appui appliquée sur la face inférieure du plancher et prolongée de son autre bord longitudinal inférieur par au moins une paroi basse d'appui, parallèle à la paroi haute d'appui et appliquée sur la face supérieure de la semelle, les bords latéraux des parois haute et basse d'appui étant respectivement prolongés latéralement par des parois verticales de fixation prenant appui sur les chants longitudinaux du plancher, de la semelle. La palette se déforme moins lorsqu'elle est chargée, manutentionnée. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les longerons sont fixés 30 avec le plancher, la semelle, par l'intermédiaire de moyens d'ancrage complémentaires retenus en pénétrant lesdits chants du plancher, de la semelle. Ces éléments d'ancrage complémentaire sont fixés dans le plancher et dans la semelle en demeurant parallèles à leurs faces principales pour ne pas faire saillie au travers d'elles. Grâce à cette disposition, ils ne peuvent ni accrocher la marchandise, ni bloquer la palette dans une chaîne de fabrication. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moyens d'ancrage complémentaires sont constitués de vis traversant les plaques, les parois verticales de fixation, pour prendre ancrage en pénétrant lesdits chants du plancher, de la semelle. On peut alors remplacer un constituant usagé de la palette en utilisant des outils courants tels un tournevis, une clé, pour le démonter et le changer. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque plaque est ouverte dans sa partie basse par des échancrures délimitant les parois basses d'ancrage et/ou les parois basses d'appui pour permettre le passage des fourches d'un engin de levage capable de soulever et déplacer la palette en prenant appui sur les bords supérieurs desdites échancrures. Les longerons de jonction du plancher avec la palette permettent également son soulèvement par un engin de levage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque paroi haute d'ancrage présente des ondulations longitudinales formant un moyen de renfort de sa structure. Cette paroi haute renforcée consolide la structure du longeron auquel elle appartient. La déformation de la palette chargée est réduite pendant sa manutention.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la palette est pourvue de moyens de fixation solidaires d'au moins un longeron latéral et conçus pour coupler mutuellement deux palettes juxtaposées. En couplant deux palettes juxtaposées on peut les déplacer en même temps, sans utiliser de palettes mères.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moyens de fixation sont solidaires d'un longeron latéral et comprennent plusieurs contreplaques disposées en vis-à-vis de la plaque et à l'extérieur de la palette afin de pouvoir être insérées derrière la plaque d'un longeron latéral d'une autre palette juxtaposée, certaines contreplaques prenant appui sur les bords supérieurs des échancrures.

Les deux palettes sont ainsi mécaniquement reliées et peuvent être manutentionnées comme une seule palette. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la palette est pourvue d'un moyen de liaison permettant de retenir un film, une housse de protection de la marchandise, de sorte à lier la marchandise avec la palette.

La marchandise stockée sur la palette demeure stable pendant le transport, la manutention de la palette. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de liaison est constitué des plaques conformées en renfoncement entre le plancher et la semelle.

La base du film, de la gaine peut être retenue dans la partie creuse des plaques des longerons. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les moyens de fixation comprennent des contreplaques disposées en vis-à-vis des parois conformées en renfoncement de sorte que les contreplaques puissent être bloquées en hauteur dans les plaques en renfoncement et derrière des contreplaques correspondantes. Là encore, les deux palettes sont mécaniquement reliées et peuvent être manutentionnées comme une seule palette. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le plancher et/ou la semelle est constitué(e), sont constitués, de plusieurs éléments parallélépipédiques, lesdits éléments étant fabriqués dans une matière plastique recyclée. Ce matériau est imputrescible. Il n'impose pas les traitements appliqués sur les palettes quand elles sont fabriquées en bois. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d'une palette selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'un élément constitutif du plancher d'une palette selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en perspective d'un élément constitutif de la semelle d'une palette selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en perspective d'un longeron latéral destiné à réunir le plancher et la semelle d'une palette selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue en perspective d'une première variante de réalisation d'une palette incorporant un longeron intermédiaire selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue en perspective d'un longeron intermédiaire selon l'invention, la Fig. 7 représente une vue en perspective d'une seconde variante de réalisation d'une palette incorporant une semelle renforcée selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue en perspective d'un longeron latéral présent sur la palette de la Fig. 7 selon l'invention, la Fig. 9 représente une vue en perspective de deux longerons latéraux destinés à appartenir à deux palettes distinctes et qui sont pourvus de moyens de fixation pour coupler les deux palettes selon l'invention, la Fig. 10 représente une vue en perspective de deux palettes dont deux longerons latéraux sont pourvus d'une première variante de réalisation de moyens de fixation pour coupler les deux palettes selon l'invention, la Fig. 11 représente une vue en coupe des deux palettes de la Fig. 10 et dont les moyens mutuels de fixation sont désolidarisés selon l'invention, la Fig. 12 représente une vue en coupe des deux palettes de la Fig. 10 et dont les moyens mutuels de fixation sont solidarisés selon l'invention, la Fig. 13 représente une vue en perspective de deux palettes dont deux longerons latéraux sont pourvus d'une seconde variante de réalisation de moyens de fixation pour coupler les deux palettes selon l'invention et, la Fig. 14 représente une vue en perspective d'une palette incorporant un moyen de liaison avec un film, une housse, susceptible de recouvrir la marchandise stockée sur la palette selon l'invention. La palette 100 présentée sur la Fig. 1 est destinée à porter une marchandise pour faciliter sa manutention, son transport. Elle est présentée dans sa position normale de chargement. Elle comprend au moins deux longerons latéraux 200 réunis, d'une part, et en partie haute, par l'intermédiaire d'un plancher 300 destiné à supporter la marchandise et, d'autre part, en partie basse par l'intermédiaire d'une semelle 400 destinée à prendre appui sur le sol.

Le plancher se compose d'une pluralité d'éléments parallélépipédiques 310 et dont un exemplaire est présenté sur la Fig. 2. Ils sont de même longueur et leurs deux chants 312 d'extrémité sont creusés d'une rainure 314 parallèle à leurs faces principales. Les éléments 310 peuvent être jointifs ou disjoints selon la nature de la marchandise à supporter. La surface couverte par le plancher est de préférence polygonale et avantageusement rectangulaire ou carrée. Dans un mode de fabrication, non représenté, le plancher est constitué d'une plaque d'un seul tenant. La semelle se compose de plusieurs éléments parallélépipédiques 410 et dont un exemplaire est présenté sur la Fig. 3. Ils sont au nombre de trois sur la Fig. 1. Sur la Fig. 3, ses deux chants 412 d'extrémité sont également creusés d'une rainure 414 qui est parallèle à ses deux faces principales. Dans un mode de fabrication, non représenté, la semelle est constituée d'une plaque d'un seul tenant. Ces éléments 310, 410, constitutifs du plancher et de la semelle, sont de préférence fabriqués dans une matière plastique recyclée. Ce matériau est imputrescible, ce qui n'impose plus les traitements ni le séchage du bois connus des palettes de l'art antérieur. Par ailleurs, ce matériau est concurrentiel face au bois dont le prix tend à augmenter. La fabrication de ces éléments dans d'autres matériaux n'est cependant pas exclue, par exemple le bois, l'aggloméré de bois, des matériaux composites.

Sur la Fig. 4, le longeron latéral 200 est constitué d'une plaque 210 formant entretoise entre le plancher et la semelle, prolongée de son bord longitudinal supérieur par une paroi perpendiculaire 220, dite paroi haute d'ancrage, conçue pour être introduite dans les rainures des chants d'extrémité d'un même bord des éléments du plancher, et prolongée de son autre bord longitudinal inférieur par d'autres parois perpendiculaires 230, dites parois basses d'ancrage, parallèles à la paroi haute d'ancrage 220 et conçues pour être introduites dans les rainures des chants d'extrémité d'un même bord des éléments de la semelle. La coopération des parois d'ancrage logées dans les rainures correspondantes réalise l'assemblage des longerons latéraux avec le plancher et la semelle de la palette.

Ainsi, et en référence à la Fig. 1, la masse de la marchandise susceptible d'être déposée sur le plancher 300 de la palette 100 est reprise par les longerons latéraux 200 pour être reportée sur la semelle 400 lorsque la palette repose sur le sol. Sur la Fig. 4, des échancrures 240 ouvrent la partie basse de la plaque 210 en délimitant les parois basses d'ancrage 230 pour permettre le passage des fourches d'un engin de levage capable de soulever et déplacer la palette en prenant appui sur les bords supérieurs 242 des échancrures 240 des deux longerons latéraux 200. Un tel engin de levage est, par exemple, un chariot élévateur capable de gerber les palettes dans un entrepôt de stockage, un transpalette pour déplacer celles-ci comme dans le domaine de la distribution.

On remarquera que la paroi haute d'ancrage 220 présente des ondulations 221 longitudinales formant un moyen de renfort afin qu'elle puisse mieux résister à la déformation sous charge et pendant la manutention de la palette chargée. Il est encore possible de soulever la palette en la prenant par l'un ou l'autre de ses deux autres côtés et en la soulevant par son plancher 300. On remarquera à cet effet que les arêtes des bords longitudinaux supérieurs des éléments 410 sont chanfreinées pour faciliter le passage des fourches d'un engin de levage. Dans une variante simplifiée de fabrication, les plaques des longerons sont pleines et donc dépourvues d'échancrures. Ils sont ainsi respectivement prolongés sur leurs bords longitudinaux par une paroi haute d'ancrage et une seule paroi basse d'ancrage. La palette est du type à deux entrées car préhensible sur deux côtés opposés. Un aspect intéressant de l'invention consiste à fixer ces longerons latéraux par l'intermédiaire de moyens d'assemblage complémentaires prenant ancrage au travers des chants d'extrémité desdits éléments. Sur la Fig. 4, la plaque 210 est traversée, à cet effet, d'une pluralité de trous 212 au travers desquels sont montés des moyens d'ancrage amovibles 214, tels que des vis, pouvant prendre ancrage à l'intérieur les chants desdits éléments, c'est-à-dire parallèlement à leurs faces principales. Ces moyens d'ancrage complémentaires constituent des moyens de retenue des longerons latéraux avec le plancher et la semelle. Ils renforcent également la liaison de ces différents constituants pour procurer à la palette la rigidité nécessaire à son usage. Il n'y a alors plus de risque que ces éléments d'assemblage puissent faire saillie au travers du plancher ou au travers de la semelle. On résout alors un des inconvénients du mode d'assemblage des palettes fabriquées en bois de l'art antérieur.

L'usage de vis procure la démontabilité de la palette. Il est ainsi possible de remplacer, par exemple, un élément de plancher qui est abîmé pour reconditionner la palette. Sur la Fig. 5, la palette incorpore au moins un longeron intermédiaire 200' disposé parallèlement entre les deux longerons latéraux 200 pour renforcer la structure de la palette 100 en reliant le plancher 300 avec la semelle 400, dans une zone quasi médiane en la présence d'un seul longeron intermédiaire. Sur la Fig. 6, le longeron intermédiaire 200' est constitué d'une plaque 210 formant entretoise, prolongée de son bord longitudinal supérieur par une paroi perpendiculaire 222 dite paroi haute d'appui conçue pour être appliquée sur la face inférieure du plancher 300 et prolongée de son autre bord longitudinal inférieur par d'autres parois perpendiculaires 232, dites parois basses d'appui, parallèles à la paroi haute d'appui 222 et conçues pour être appliquées sur la face supérieure de la semelle 400. Des échancrures 240 ouvrent la partie basse de la plaque 210 en délimitant les parois basses d'appui 232 pour permettre le passage des fourches d'un engin de levage capable de soulever et déplacer la palette en prenant appui sur les bords supérieurs 242 des échancrures 240 des deux longerons 200. Les deux bords latéraux de la paroi haute d'appui 222 sont respectivement prolongés par deux parois perpendiculaires de fixation 250 qui s'étendent verticalement vers le haut pour prendre appui et être fixées sur les chants longitudinaux extérieurs 316 (visibles sur la Fig. 5) du plancher, c'est-à-dire sur ses éléments extérieurs. Pareillement, un bord latéral de chaque paroi basse d'appui 232 est prolongé par une paroi perpendiculaire de fixation 260 qui s'étend verticalement vers le bas, c'est-à-dire dans une direction opposée aux deux autres parois de fixation 250, pour prendre appui et être fixée sur les chants longitudinaux 416 (visibles sur la Fig. 5) extérieurs ou intérieurs de la semelle, c'est-à-dire sur ses éléments extérieurs ainsi que le cas échéant sur un chant longitudinal d'un élément intermédiaire de la semelle. Ces parois verticales de fixation 250, 260 sont traversées, à cet effet, d'une pluralité de trous 212 au travers desquels sont montés des moyens d'ancrage amovibles 214 tels que des vis (visibles sur la Fig. 5) pouvant pénétrer dans les chants longitudinaux desdits éléments pour y prendre ancrage. La palette peut ainsi supporter une masse plus importante de marchandise ou présenter une longueur, c'est-à-dire son côté qui a la plus grande dimension, plus importante.

Là encore, la plaque peut, dans une variante simplifiée de fabrication, être dépourvue d'échancrures. On distingue alors deux parois verticales de fixation 250, 260, sur chacun des deux bords latéraux du longeron. Les longerons 200 sont de préférence fabriqués en métal afin de supporter la contrainte de la masse de la marchandise tout en demeurant suffisamment légers.

Sur la Fig. 7, des éléments 410 de la semelle 400 sont présents le long de la partie basse des longerons latéraux 200 pour renforcer la structure de la palette et pour réduire sa pression au sol. Sept éléments 410 constituent, sur cette Fig. 7, la semelle 400, trois longitudinaux et quatre latéraux. Les éléments latéraux sont fixés sur les deux longerons latéraux 200. Sur la Fig. 8, la plaque 210 de chaque longeron 200 est prolongée vers l'intérieur des échancrures 240 par des parois de retour 211, et contre lesquels viennent en appui les chants longitudinaux des éléments longitudinaux de la semelle, comme cela est montré sur la Fig. 7. Les parois de retour 211 sont traversées d'une pluralité de trous 212 au travers desquels sont montés des moyens d'ancrage amovibles 214 tels que des vis (visibles sur la Fig. 7) pouvant prendre ancrage dans les chants longitudinaux desdits éléments. Là encore, la plaque peut, dans une variante simplifiée de fabrication, être dépourvue d'échancrures. Les bords longitudinaux des éléments latéraux de la semelle sont fixés par l'intermédiaire de vis sur la plaque pleine. Un autre aspect de l'invention consiste à permettre le couplage de deux palettes afin d'éviter l'utilisation d'une palette mère pour les manutentionner. Ce couplage concerne essentiellement les palettes de petites dimensions. Sur la Fig. 9, un longeron latéral 200 destiné à appartenir à une palette, est ainsi pourvu de premiers moyens et de seconds moyens de fixation 270 et 280. Un autre longeron latéral 200, destiné à appartenir à une seconde palette, est également pourvu de premiers moyens et de seconds moyens de fixation 270 et 280. La coopération mutuelle de ces moyens de fixation 270 et 280 permet le couplage de deux palettes juxtaposées. Sur cette Fig. 9, les deux longerons latéraux sont identiques pour abaisser le coût de fabrication de la palette et pour en simplifier son montage. Les moyens de fixation 270, 280, se composent de plusieurs contreplaques 213 disposées en vis-à-vis de la plaque 210 et à l'extérieur de la palette et qui sont reliées à la plaque par une liaison verticale au niveau du bord d'une échancrure 240 ou du bord d'extrémité dudit longeron.

Ainsi les contreplaques 213 d'un longeron peuvent être insérées derrière la plaque 210 de l'autre longeron, comme le suggère la flèche A, par glissement sur le sol d'une palette pour la coupler avec une autre. Les contreplaques 213 sont également bloquées en hauteur en prenant appui sur les bords supérieurs 242 des échancrures 240. Ainsi les deux palettes accouplées demeurent stables pendant leur manutention.

Sur la Fig. 10, chaque palette 100 est pourvue sur un longeron latéral 200, de premiers et de seconds moyens de fixation 270, 280 et sur son autre longeron latéral 200, de premiers et de seconds moyens 270, 280 de fixation de sorte à permettre le couplage de deux palettes juxtaposées par coopération de ces moyens 270 et 280. Sur la Fig. 11, et de manière plus précise, les moyens de fixation 270, 280, se composent ici encore de plusieurs contreplaques 213 disposées en vis-à-vis de la plaque 210' et à l'extérieur de la palette et qui sont reliées à la plaque par une liaison verticale au niveau du bord d'une échancrure 240 ou du bord d'extrémité dudit longeron. La plaque 210' est cependant conformée en renfoncement entre le plancher 300 et la semelle 400. Elle est respectivement reliée à la paroi haute d'ancrage 220 et aux parois basses d'ancrage 230, introduites dans les rainures 314, 414, des éléments de plancher, de la semelle, par deux courtes parois en L contre lesquelles prennent appui lesdits éléments. Ainsi, et en se reportant à la Fig. 10, les contreplaques 213 d'un longeron peuvent être insérées derrière les contreplaques 213 correspondantes de l'autre longeron, comme le suggèrent les flèches B, par glissement sur le sol d'une palette pour la coupler avec une autre. Là encore, les deux longerons d'assemblage des palettes peuvent être construits de sorte à être identiques. Sur la Fig. 12, les deux palettes 100 sont assemblées et les contreplaques 213 sont bloquées en hauteur dans les plaques en renfoncement 210' et derrière d'autres contreplaques correspondantes. La vue de détail C montre le couplage latéral des deux palettes entre leurs plaques 210' et leurs contreplaques 213. Sur la Fig. 13, les moyens de fixation 270 et 280 sont respectivement formés de plusieurs paires de crochets appartenant à un longeron latéral d'une palette, capables de coopérer mutuellement avec d'autres paires de crochets correspondants et de géométrie complémentaire appartenant à un autre longeron d'une autre palette. Ces crochets sont solidaires des faces externes des plaques 210, pour accrocher les deux palettes 100 juxtaposées. Le couplage des deux palettes est mis en oeuvre par la descente d'une palette latéralement à une autre.

Certains produits nécessitent d'être maintenus sur la palette pour éviter qu'ils ne choient pendant la manutention de celle-ci ou encore pour protéger ces produits. C'est le cas notamment des paquets empilés sur plusieurs niveaux sur la palette. On utilise pour cela un film étirable préalablement enroulé sur un tambour et que l'on dévide autour de la palette pour entourer les paquets de sorte à créer une gaine autour d'eux. On peut encore utiliser une housse que l'on enfile sur le chargement et que l'on tend à l'aide d'un appareil producteur de chaleur. La palette de l'invention est pourvue d'un moyen de liaison permettant de retenir le film, la housse, de sorte à lier la marchandise avec la palette. Ce moyen de liaison est constitué, sur la Fig. 14, d'une pluralité de parois rentrantes 210', solidaires des longerons 200 et qui sont disposées entre le plancher 300 et la semelle 400 pour retenir la base de la gaine, de la housse de ceinture. Ces parois rentrantes 210' sont avantageusement formées par les moyens de fixation 270 et 280, décrits en référence à la Fig. 10, et qui sont dépourvus de contreplaques 213.

La palette de l'invention évite que la marchandise qu'elle est amenée à supporter ne puisse être abîmée par des éléments saillant de son plancher, puisque les moyens de fixation, de retenue, de ces constituants sont radiaux et pénètrent les chants d'extrémité des éléments constitutifs de son plancher de sa semelle. Le blocage d'une chaîne de fabrication, pour les même raisons d'absence de clous, d'agrafes, ressortant de sa semelle, est aussi exclu. La fabrication de son plancher, de sa semelle, avantageusement en matière plastique recyclée, limite la déforestation. Elle demeure réparable par simple démontage pour remplacer un constituant usagé ou détérioré.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1) Palette (100) de manutention comprenant un plancher (300) prévu pour supporter de la marchandise, une semelle (400) prévue pour prendre appui sur le sol, le plancher étant séparé de la semelle par un interstice destiné à permettre l'introduction de fourches d'un engin de levage pour la déplacer, caractérisée en ce que deux longerons latéraux (200), formant entretoises, bordent deux côtés de la palette, les longerons étant assemblés sur des chants d'extrémité (312) du plancher (300) et sur des chants d'extrémité (412) de la semelle (400), de sorte que les faces principales du plancher (300), de la semelle (400), demeurent exemptes de moyens de fixation.
2. 2) Palette (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque longeron latéral (200) comprend une plaque (210, 210') bordée perpendiculairement d'un bord longitudinal par une paroi haute d'ancrage (220) logée dans au moins une rainure (314) réalisée longitudinalement dans un chant d'extrémité (312) du plancher (300) et bordée perpendiculairement de son autre bord longitudinal par au moins une paroi basse d'ancrage (230) tournée dans la même direction que la paroi haute d'ancrage (220) et parallèle à celle-ci, ladite ou chaque paroi basse d'ancrage étant logée dans au moins une rainure (414) réalisée longitudinalement dans un chant d'extrémité (412) de la semelle (400).
3. 3) Palette (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'au moins un longeron intermédiaire (200') est disposé entre les deux longerons latéraux (200), en reliant le plancher (300) avec la semelle (400), pour renforcer la structure de la palette (100), le longeron intermédiaire (200') comprenant une plaque (210), prolongée de son bord longitudinal supérieur par une paroi haute d'appui (222) appliquée sur la face inférieure du plancher (300) et prolongée de son autre bord longitudinal inférieur par au moins une paroi basse d'appui (232), parallèle à la paroi haute d'appui (220) et appliquée sur la face supérieure de la semelle (400), les bords latéraux des parois haute et basse d'appui (222, 232) étant respectivement prolongés latéralement par des parois verticales de fixation (250, 260) prenant appui sur les chants longitudinaux (316, 416) du plancher (300), de la semelle (400).
4. 4) Palette (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les longerons (200, 200') sont fixés avec le plancher (300), la semelle (400), par l'intermédiaire de moyens d'ancrage complémentaires (214)retenus en pénétrant lesdits chants (312, 412 ; 316, 416) du plancher (300), de la semelle (400).
5. 5) Palette (100) selon la revendication 4, caractérisée en ce que les moyens d'ancrage complémentaires sont constitués de vis (214) traversant les plaques (210, 210'), les parois verticales de fixation (250, 260), pour prendre ancrage en pénétrant lesdits chants (312, 412 ; 316, 416).
6. 6) Palette (100) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que chaque plaque (210, 210') est ouverte dans sa partie basse par des échancrures (240) délimitant les parois basse d'ancrage (230) et/ou les parois basses d'appui (232) pour permettre le passage des fourches d'un engin de levage capable de soulever et déplacer la palette en prenant appui sur les bords supérieurs (242) desdites échancrures.
7. 7) Palette (100) selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que chaque paroi haute d'ancrage (220) présente des ondulations longitudinales (221) formant un moyen de renfort de sa structure.
8. 8) Palette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est pourvue de moyens de fixation (270, 280) solidaires d'au moins un longeron latéral (200) et conçus pour coupler mutuellement deux palettes (100) juxtaposées.
9. 9) Palette (100) selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de fixation (270, 280) sont solidaires d'un longeron latéral (200) et comprennent plusieurs contreplaques (213) disposées en vis-à-vis de la plaque (210) et à l'extérieur de la palette afin de pouvoir être insérées derrière la plaque (210) d'un longeron latéral (200) d'une autre palette (100) juxtaposée, certaines contreplaques (273) prenant appui sur les bords supérieurs (242) des échancrures (240).
10. 10) Palette (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un moyen de liaison permettant de retenir un film, une housse de protection de la marchandise, de sorte à lier la marchandise avec la palette.
11. 11) Palette (100) selon la revendication 10, caractérisée en ce que le moyen de liaison est constitué des plaques (210') conformées en renfoncement entre le plancher (300) et la semelle (400).
12. 12) Palette (100) selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens de fixation (270, 280) comprennent des contreplaques (213) disposées en vis-à-vis desparois (210') conformées en renfoncement de sorte que les contreplaques (213) puissent être bloquées en hauteur dans les plaques en renfoncement (210') et derrière des contreplaques (213) correspondantes.
13. 13) Palette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le plancher (300) et/ou la semelle (400) est constitué(e), sont constitués, de plusieurs éléments parallélépipédiques (310 ; 410), lesdits éléments étant fabriqués dans une matière plastique recyclée.