FR2988492A1 - Charniere telescopique pour monture de lunettes - Google Patents

Abstract

La charnière télescopique (7) comprend un élément de face avant (10), destiné à être solidaire d'un tenon latéral prolongeant la face avant de la monture et pourvu d'un premier moyen de fixation (12, 40), et un élément de branche (20), destiné à être solidaire de la branche correspondante de ladite monture et pourvu d'un deuxième moyen de fixation (25) apte à coopérer avec le premier moyen de fixation (12, 40) en vue de maintenir l'élément de face avant (10) contre l'élément de branche (20). La charnière télescopique (7) comprend en outre un moyen de fixation intermédiaire (30) apte à coopérer respectivement avec ledit premier (12, 40) et ledit deuxième (25) moyen de fixation.

Description

Charnière télescopique pour monture de lunettes Le domaine de l'invention est celui des montures de lunettes. Une monture de lunettes comporte généralement une face avant prolongée par deux tenons latéraux, ainsi que deux branches articulées sur les tenons autour des axes d'articulation de deux charnières. Chaque charnière comprend un élément de face avant, solidaire d'un tenon latéral, et un élément de branche, solidaire de la branche correspondante, ces deux éléments étant articulés sur l'axe d'articulation de ladite charnière. Les axes d'articulation des charnières sont sensiblement parallèles à la face avant. Ainsi, chaque branche peut, par rotation autour de l'axe d'articulation de la charnière correspondante, prendre successivement deux positions par rapport au tenon latéral auquel elle est associée. Dans une première position, dite d'ouverture, la branche prolonge le tenon et s'étend sensiblement à angle droit du plan général de la face avant, ce qui permet à la monture d'être portée. Dans une deuxième position, dite de fermeture, la branche est sensiblement parallèle à la face avant et plaquée contre celle-ci, ce qui permet de réduire le volume de la monture de lunettes. Afin que la branche puisse être ouverte au-delà de l'angle droit correspondant à sa position d'ouverture, chaque charnière peut être télescopique. Une telle « sur-ouverture » de la branche assure alors un plus grand confort lorsque la monture est chaussée sur le nez et, de plus, évite tout risque de cassure ou de déformation de la monture et des branches. De façon générale, une telle charnière télescopique comporte une coulisse montée, d'une part, sur l'axe d'articulation de la charnière, et, d'autre part, dans un fourreau solidaire de la branche correspondante (ou d'une âme sur laquelle la branche est formée). Cette coulisse est apte à coulisser dans le fourreau contre et sous l'action d'un ressort, généralement de compression, qui s'étend également dans ledit fourreau. Ce ressort permet ainsi de plaquer la branche contre le visage, tout en autorisant précisément une sur-ouverture de la charnière. Afin de fixer ensemble l'élément de face avant et l'élément de branche d'une telle charnière télescopique, il est déjà connu de munir respectivement l'élément de branche (plus précisément l'extrémité de la coulisse située du côté de l'élément de face avant) et l'élément de face avant de moyens de fixation aptes à coopérer l'un avec l'autre. Ces moyens de fixation peuvent se présenter sous forme de crochets ou d'oeillets disposés de façon perpendiculaire l'un par rapport à l'autre, ou plus généralement de toute forme apte à tourner autour de l'axe d'articulation de la charnière.

Toutefois, dans la mesure où le premier moyen de fixation de ce type de charnière connue est situé du côté du tenon latéral, une monture ainsi équipée présente l'inconvénient de disposer d'un encombrement élevé en position de fermeture, ainsi que d'un tenon peu discret, alors que ce dernier constitue pourtant la partie la plus visible de la monture, où se trouve généralement un logotype de marque.

De surcroît, puisque le deuxième moyen de fixation d'une telle charnière est relié directement au ressort de compression, le démontage de celle-ci s'avère particulièrement difficile, avec un risque non négligeable de perdre le ressort en cours d'opération.

L'objet de la présente invention est de faciliter le démontage et l'éventuel remontage d'une charnière télescopique telle que décrite ci-dessus, tout en favorisant à la fois un encombrement et une discrétion satisfaisantes au niveau du tenon latéral dont elle est solidaire. A cet effet, selon l'invention, la charnière télescopique pour monture de lunettes, comprenant un élément de face avant, destiné à être solidaire d'un tenon latéral prolongeant la face avant de la monture et pourvu d'un premier moyen de fixation, et un élément de branche, destiné à être solidaire de la branche correspondante de ladite monture et pourvu d'un deuxième moyen de fixation apte à coopérer avec le premier moyen de fixation en vue de maintenir l'élément de face avant contre l'élément de branche, est remarquable par le fait qu'elle comprend en outre un moyen de fixation intermédiaire apte à coopérer respectivement avec ledit premier et ledit deuxième moyen de fixation. Ainsi, grâce à la présente invention, le démontage de la charnière (ou son remontage) peut être aisément opéré par le retrait du moyen de fixation intermédiaire, ce dernier étant par exemple d'abord retiré du premier moyen de fixation (de l'élément de face avant), puis du deuxième (de l'élément de branche). De cette manière, on limite la sollicitation du ressort lors de la séparation entre l'élément de branche et l'élément de branche de face avant, ce qui assure un démontage (ou un remontage) aisé de la charnière.

En outre, de par la souplesse de conception qu'offre le moyen de fixation intermédiaire, il est rendu possible de prévoir un premier moyen de fixation dont la forme n'est pas nécessairement un crochet ou un oeillet, ce qui permet donc de limiter l'encombrement - ainsi que de favoriser une plus grande discrétion - du tenon latéral auquel la charnière est destinée à être solidaire.

Les demandeurs utilisent dans la présente demande le terme de charnière usuellement employé pour désigner les dispositifs reliant une branche à la face avant d'une monture de lunettes. Il est clair que, si jamais, il devait être associé à ce terme une quelconque limitation, c'est le terme articulation qu'il faudrait susbsituer au terme charnière, pour une parfaite compréhension de l'invention. Afin d'articuler la branche autour du tenon latéral de manière que celle-ci puisse atteindre une position de sur-ouverture, l'élément de branche peut être pourvu d'une coulisse articulée sur l'élément de face avant et montée coulissante contre et sous l'action d'un ressort.

Dans le cas où le moyen de fixation intermédiaire est pourvu d'au moins un orifice, selon une forme particulière de réalisation du deuxième moyen de fixation, ce dernier présente la forme d'un crochet apte à être inséré dans ledit orifice.

Toujours dans le cas où le moyen de fixation intermédiaire est pourvu d'au moins un orifice, afin de limiter l'encombrement au niveau du tenon latéral, le premier moyen de fixation peut comporter un orifice apte à être superposé avec l'orifice dudit moyen de fixation intermédiaire et à être maintenu contre celui-ci sous l'action d'un élément de maintien.

Avantageusement, l'élément de maintien et l'orifice du moyen de fixation intermédiaire sont respectivement au moins partiellement fileté et taraudé de manière à être aptes à coopérer l'un avec l'autre par vissage, ce qui permet d'empêcher l'éventuel coulissement du moyen le long de l'orifice du moyen de fixation intermédiaire et donc de maintenir plus fermement l'un avec l'autre le premier et le deuxième moyen de fixation, par l'intermédiaire dudit moyen de fixation intermédiaire.

De préférence, la portion filetée de l'élément de maintien est configurée pour être apte à être introduite dans l'orifice du moyen de fixation intermédiaire de manière non perpendiculaire audit orifice. L'introduction de l'élément de maintien étant ainsi décalée, les moyens par lesquels est remplie la fonction télescopique de la charnière - par exemple un ressort contre et sous l'action duquel une coulisse articulée sur l'élément de face avant est montée coulissante - peuvent être précontraints. Selon une forme de réalisation préférée, le moyen de fixation intermédiaire est pourvu de deux orifices aptes à coopérer respectivement avec le premier et le deuxième moyen de fixation. Afin que le moyen de fixation qui est inséré le premier dans un orifice du moyen de fixation intermédiaire soit facilement inséré, les orifices du moyen de fixation intermédiaire peuvent être contigus et communicants.

Le moyen de fixation intermédiaire selon l'invention présente avantageusement la forme d'une pièce pourvue de deux portions d'anneaux délimitant les orifices, ce qui facilite sa fabrication, ainsi que sa manipulation lors du démontage et du remontage de la charnière télescopique.

L'invention concerne également une monture de lunettes comprenant une face avant prolongée par deux tenons latéraux et deux branches articulées sur les tenons latéraux autour d'axes d'articulation de deux charnières, remarquable par le fait qu'au moins l'une des charnières est une charnière télescopique conforme à l'une des formes de réalisation décrites ci-dessus.

Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments techniques semblables. La figure 1 est une vue en perspective d'une monture de lunettes conforme à l'art antérieur.

La figure 2 est une vue en perspective d'une branche et d'une charnière télescopique de la monture de lunettes de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective d'une charnière télescopique conforme à une forme particulière de réalisation de l'invention.

La figure 4 est une vue en perspective éclatée de la charnière télescopique de la figure 3. La figure 5 est une vue en coupe longitudinale de la charnière télescopique de la figure 3.

La figure 6 est une vue en perspective d'un moyen de fixation intermédiaire conforme à une forme particulière de réalisation de l'invention. La figure 7 est une vue de profil du moyen de fixation intermédiaire de la figure 6.

La figure 8 est une vue en perspective d'un élément de face avant pourvu d'un premier moyen de fixation selon l'invention. La figure 9 est une vue de profil de l'élément de face avant de la figure 8.

La monture de lunettes 1, représentée schématiquement sur la figure 1, illustre une configuration classique de l'art antérieur. Elle comprend une face avant 2 destinée à recevoir des verres généralement optiques et prolongée latéralement, de chaque côté, par un tenon latéral gauche 3 et un tenon latéral droit 4. La monture 1 comprend également une branche gauche 5, articulée sur le tenon latéral gauche 3 autour de l'axe d'articulation d'une charnière gauche 7, ainsi qu'une branche droite 6, articulée sur le tenon latéral droit 4 autour de l'axe d'articulation d'une charnière droite 8. La branche gauche 5 comporte deux extrémités : une extrémité arrière libre 5B, dont la forme est adaptée à celle du visage du porteur, et une extrémité avant d'articulation 5A, au niveau de laquelle ladite branche gauche 5 est destinée à être articulée sur le tenon 3. De même, la branche droite 6 comporte deux extrémités : une extrémité arrière libre 6B, dont la forme est adaptée à celle du visage du porteur, en complément de l'extrémité arrière 5B de la branche gauche 5, et une extrémité avant d'articulation 6A, au niveau de laquelle ladite branche droite 6 est destinée à être articulée sur le tenon 4. Les charnières gauche 7 et droite 8 sont des charnières télescopiques de formes et de constitutions semblables. Aussi, dans ce qui suit, seule la charnière gauche 7 sera décrite.

L'axe d'articulation de la charnière gauche 7 est sensiblement perpendiculaire au tenon latéral gauche 3 et à la branche gauche 5. De cette manière, par rotation de la branche 5 autour de l'axe d'articulation de la charnière télescopique 7, ladite branche peut adopter, d'une part, une position d'ouverture, pour laquelle elle prolonge le tenon latéral 3 qui lui est associé et s'étend sensiblement à angle droit du plan général de la face avant 2, soit une position de fermeture, pour laquelle elle est sensiblement parallèle à la face avant 2 et plaquée contre celle-ci. Dans l'exemple de la monture représentée sur la figure 1, la branche gauche 5 est en position d'ouverture, tandis que la branche droite 6 est en position de fermeture. Lorsque les deux branches sont en position d'ouverture, la monture 1 est agencée pour être portée en entourant le crâne de son porteur. Lorsque les deux branches sont en position de fermeture, la monture 1 présente une compacité réduite. La figure 2 représente plus en détails la charnière gauche 7, en liaison avec la branche gauche 5. La charnière 7 comprend un élément de face avant 10, destiné à être solidaire du tenon latéral droit, ainsi qu'un élément de branche 20, solidaire de la branche droite 5. Ainsi, la charnière droite 7 permet de coupler le tenon latéral droit à l'extrémité avant 5A de la branche droite 5. Afin que la charnière 7 remplisse une fonction télescopique, l'élément de branche 20 est munie d'une coulisse montée coulissante dans un fourreau 22. Cette coulisse 23, représentée plus en détails sur la figure 3 où n'apparaît pas le fourreau 22 de la figure 2, est articulée sur l'élément de face avant 10, autour d'un axe d'articulation (non représenté). La coulisse 23 est apte à se déplacer dans le fourreau 22 contre et sous l'action d'un ressort 24 disposé du côté de l'extrémité 5A de la branche 5. Ce ressort 24, de compression, permet de plaquer la branche 5 contre le tenon latéral 3, tout en autorisant un certain recul de ladite branche 5 afin que celle-ci puisse être écartée, par rapport au plan général de la face avant 2, d'un angle supérieur à 90°.

Selon une autre forme de réalisation, le ressort 24 est disposé à l'extrémité 5B de la branche 5, dite extrémité libre, dans une portion élargie du fourreau 22, ce qui permet donc d'éloigner ce ressort 24 et ainsi de mieux répartir la masse de la charnière 7 sur l'ensemble de la branche 5, pour un meilleur confort pour le porteur de la monture 1, comme par exemple enseigné par le document FR 1002908. Dans tous les cas, à partir de la position d'ouverture de la branche 5, la coulisse 23 peut être entraînée dans le fourreau 22 dans la direction de l'extrémité libre 5B de la branche 5 vers la charnière 7. La coulisse 23, dans son déplacement, entraîne alors la compression du ressort 24, ce qui permet d'orienter la branche dans un sens ou dans l'autre par rapport à l'angle de la branche 5 correspondant à sa position d'ouverture. A l'état de repos, branche fermée ou ouverte, le ressort 24 est détendu, après coulissement de la coulisse 22 dans l'autre direction sous l'action dudit ressort 24.

Grâce à cette configuration, la charnière 7 peut prendre, en plus des positions d'ouverture et de fermeture décrites ci-dessus, une position dite de « sur-ouverture », pour laquelle la branche 5 s'étend, par rapport au plan général de la face avant 2, suivant un angle allant sensiblement au-delà de l'angle droit (angle qui correspond à la position d'ouverture).

Conformément à la présente invention, l'élément de face avant 10 comprend une pièce 11, dans laquelle est pratiquée, à partir du dessus, un orifice 12 qui, en coopération avec un élément de maintien 40, assure une fonction de premier moyen de fixation.

De plus, l'élément de branche 20 comprend un crochet 25 (formant par exemple le prolongement de la coulisse 23) qui assure à lui seul une fonction de deuxième moyen de fixation, apte à coopérer avec le premier moyen de fixation précité par l'intermédiaire d'un moyen de fixation intermédiaire 30.

On notera par ailleurs que cet élément de branche 20 comprend une pièce 21 dont l'extrémité 21C, située du côté de l'élément de face avant 10, présente une forme complémentaire de l'extrémité 11C de la pièce 11 située du côté dudit élément de branche 20. Le moyen de fixation intermédiaire 30 est représenté plus en détails sur les figures 6 et 7. Il est formé d'une unique pièce 31 présentant globalement la forme d'un cavalier. Cette pièce 31 comporte une première portion d'anneau 31A, délimitant un premier orifice 32, ainsi qu'une deuxième portion d'anneau 31B, délimitation un deuxième orifice 34. Les portions d'anneau 31A et 31B sont agencées de manière que, d'une part, les orifices 32 et 34 soient contigus et communicants, par l'intermédiaire d'une première ouverture 33, et, d'autre part, le deuxième orifice 34 soit ouvert vers l'extérieur, par l'intermédiaire d'une deuxième ouverture 35. L'élément de maintien 40 présente, quant à lui, la forme d'une cheville dont la longueur et le diamètre lui permettent d'être apte à être insérée à la fois dans l'orifice 12 de l'élément de face avant 10 et dans le deuxième orifice 34 du moyen de fixation intermédiaire 30.

Par ailleurs, la pièce 11 de l'élément de face avant 10, qui est représentée plus en détails sur les figures 8 et 9, comprend une première portion 11A, où est ménagée le premier moyen de fixation, ainsi qu'une deuxième portion 11B, située du côté du tenon latéral 3. Dans une direction sensiblement orthogonale à l'axe de l'orifice 12, la pièce 11 est pourvue de deux orifices 11D et 11E, destinés au passage des deux branches 31D et 31E du moyen de fixation intermédiaire 30, ainsi qu'une cavité 11F au niveau de laquelle peut être disposée l'extrémité du crochet 25 lorsque les éléments de face avant 10 et de branche 20 sont amenés l'un contre l'autre.

Comme on peut le voir sur la figure 4, le crochet 25 peut être aisément inséré dans le premier orifice 32 du moyen de fixation intermédiaire 30, par l'intermédiaire successivement de la deuxième ouverture 35, du deuxième orifice 32 et de la première ouverture 33. Le crochet est alors bloqué dans cet orifice 32, du fait de l'extrémité fermée 31C de la pièce 31.

Par la suite, la portion du moyen de fixation intermédiaire 30 qui ne coopère pas avec le crochet 25 peut être insérée, au niveau des deux branches 31D et 31E, à l'intérieur des deux orifices 11D et 11E de l'élément de face avant 10, ledit crochet 25 atteignant alors la cavité 11F. Dans cette position, le deuxième orifice 34 du moyen de fixation intermédiaire 30 est superposé à l'orifice 12 du premier moyen de fixation de l'élément de face avant.

Les éléments de face avant 10 et de branche 20 étant alors disposés l'un contre l'autre, en vue d'être fixés l'un à l'autre, l'élément de maintien 40 peut être inséré, d'abord à travers l'orifice 12, puis, à travers le deuxième orifice 34. L'élément de maintien 40 assure ainsi, dans cette position, le maintien de la position relative entre le moyen de fixation intermédiaire 30 et le premier moyen de fixation (formé de l'orifice 12 et de l'élément de maintien 40). Ainsi, le moyen de fixation intermédiaire 30 est maintenu, d'une part, contre le premier moyen de fixation (l'orifice 12 et l'élément de maintien 40), et, d'autre part, contre le deuxième moyen de fixation (le crochet 25). Il s'ensuit que le moyen de fixation intermédiaire 30, de par ses deux orifices aptes à coopérer respectivement avec le premier moyen de fixation et le deuxième moyen de fixation, permet de maintenir l'élément de face avant 10 contre l'élément de branche 20. De plus, si la procédure de montage de la charnière télescopique 7 décrite ci-dessus s'avère particulièrement aisée, notamment du fait de l'adjonction du moyen de fixation intermédiaire 30 en tant que pièce intermédiaire limitant la sollicitation du ressort 24, il est évident que le démontage de celle-ci est tout aussi simple. En effet, pour démonter cette charnière télescopique 7, il suffit de retirer l'élément de maintien 40 de l'orifice 12, puis le moyen de fixation intermédiaire 30 des orifices 11D et 11E, puis ledit moyen de fixation intermédiaire 30 du crochet 25 où, là encore, la sollicitation du ressort 24 est limitée.

On notera que la cheville formant l'élément de maintien 40 peut être filetée, tandis que l'orifice 34 du moyen de fixation intermédiaire 30 peut être taraudé de façon complémentaire, de sorte que leur coopération l'un avec l'autre puisse s'effectuer par vissage, ce qui présente l'avantage de bloquer les positions relatives de ceux-ci. Dans ce cas, la portion filetée de la cheville 40, située au niveau du corps 41 de ladite cheville, peut être configurée pour être introduite dans le deuxième orifice 34 du moyen de fixation intermédiaire 30 de manière non perpendiculaire à cet orifice 34, ce qui permet de pré-contraindre le ressort 24 dès le montage de la charnière télescopique 7.

Dans tous les cas, puisque l'élément de maintien 40 doit être vissé dans le deuxième orifice 34, il apparaît que ledit élément de maintien 40 est bloqué par ledit deuxième orifice 34 lui-même. La seule possibilité pour retirer ce moyen 40 est d'utiliser volontairement un tournevis pour dévisser celui-ci, l'effort de dévissage devant être supérieur à l'effort de pression du deuxième orifice 34 sur le corps 41 de la cheville 40 pour desserrer ledit deuxième orifice 34.

On notera également que le corps 41 de la cheville, de forme sensiblement cylindrique, peut être terminé par un cône 42. De plus, le corps 41 de la cheville 40 peut présenter, plus précisément, la forme d'un cylindre conique inversé, de sorte que le diamètre du pied soit plus grand que celui, opposé, qui est au contact de la partie filetée. Ainsi, lorsque la cheville 40 est complètement vissée, le deuxième orifice 34 vient au contact du pied 42 de ladite cheville 40 et exerce, du fait du caractère conique du corps 41, une contre-poussée par rapport au mouvement qui tendrait à dévisser ladite cheville 40. On comprendra donc qu'il n'est pas nécessaire, dans ce cas, de visser complètement la cheville 40, puisqu'une fois le deuxième orifice 34 en place, l'élément de maintien 40 (la cheville) devient imperdable. On remarquera que la forme du corps 41 en cylindre conique inversé n'est pas forcément nécessaire. On notera encore que les bords du deuxième orifice 34 du moyen de fixation intermédiaire 30 peuvent être usinés en pente, de sorte que le corps 41 de la cheville 40 puisse entrer dans ledit orifice 34 en poussant ledit moyen de fixation intermédiaire 30 vers le fond de son logement dans l'élément de face avant 10, ce qui permet, là encore, de tendre le ressort 24 de l'articulation côté branche. Le cavalier de fixation intermédiaire 30 des figures 6 et 7 comporte deux orifices 32 et 34 ouverts, c'est-à-dire non refermés sur eux-mêmes. On pourrait concevoir un cavalier avec de tels orifices de réception du crochet 25 et de la cheville 40 qui soient refermés. Une telle forme de réalisation est très facile à fabriquer et très efficace. Dans ce cas, on notera que le filetage ne serait plus formé sur la tête de la cheville 40, mais sur la partie adjacente à la tête du corps 41, en haut du cône quand il y en a un.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Charnière télescopique (7) pour monture de lunettes (1), comprenant un élément de face avant (10), destiné à être solidaire d'un tenon latéral (3) prolongeant la face avant (2) de la monture (1) et pourvu d'un premier moyen de fixation (12, 40), et un élément de branche (20), destiné à être solidaire de la branche correspondante (5) de ladite monture (1) et pourvu d'un deuxième moyen de fixation (25) apte à coopérer avec le premier moyen de fixation (12, 40) en vue de maintenir l'élément de face avant (10) contre l'élément de branche (20), caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre un moyen de fixation intermédiaire (30) apte à coopérer respectivement avec ledit premier (12, 40) et ledit deuxième (25) moyen de fixation.
2. 2. Charnière télescopique selon la revendication 1, dans laquelle l'élément de branche (20) est pourvu d'une coulisse (23) articulée sur l'élément de face avant (10) et montée coulissante contre et sous l'action d'un ressort (24).
3. 3. Charnière télescopique selon l'une des revendications 1 et 2, dans laquelle, le moyen de fixation intermédiaire (30) étant pourvu au moins d'un orifice (32), le deuxième moyen de fixation (25) présente la forme d'un crochet apte à être inséré dans ledit orifice (32).
4. 4. Charnière télescopique selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle, le moyen de fixation intermédiaire (30) étant pourvu d'au moins un orifice (34), le premier moyen de fixation (12, 40) comporte un orifice (12) apte à être superposé avec l'orifice (34) dudit moyen de fixation intermédiaire (30) et à être maintenu contre celui-ci sous l'action d'un élément de maintien (40).
5. 5. Charnière télescopique selon la revendication 4, dans laquelle l'élément de maintien (40) et l'orifice (34) du moyen de fixation intermédiaire (30) sont respectivement au moins partiellement fileté et taraudé de manière à être aptes à coopérer l'un avec l'autre par vissage.
6. 6. Charnière télescopique selon la revendication 5, dans laquelle la portion filetée (41) de l'élément de maintien (40) est configurée pour être apte à être introduite dans l'orifice (34) du moyen de fixation intermédiaire (30) de manière non perpendiculaire audit orifice (34).
7. 7. Charnière télescopique selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle le moyen de fixation intermédiaire (30) est pourvu de deux orifices (32, 34) aptes à coopérer respectivement avec le premier (12, 40) et le deuxième (25) moyen de fixation.
8. 8. Charnière télescopique selon la revendication 7, dans laquelle les orifices (32, 34) du moyen de fixation intermédiaire (30) sont contigus et communicants.
9. 9. Charnière télescopique selon la revendication 7 ou 8, dans laquelle le moyen de fixation intermédiaire (30) présente la forme d'une pièce (31) pourvue de deux portions d'anneaux (31A, 31B) délimitant les orifices (32, 34).
10. 10. Monture de lunettes (1) comprenant une face avant (2) prolongée par deux tenons latéraux (3, 4) et deux branches (5, 6) articulées sur les tenons latéraux (3, 4) autour d'axes d'articulation de deux charnières (7, 8), caractérisé par le fait qu'au moins l'une des charnières est une charnière télescopique (7) conforme à l'une des revendications précédentes.