FR2985675A3 - Dispositif de mise en position d'outillages de part et d'autre d'un objet - Google Patents

Abstract

Un dispositif de mise en position (10) d'outillages (100) de part et d'autre d'un objet (200) sur lequel les outillages (100) sont destinés à intervenir, comprend un actionneur unique (12) mettant en mouvement un mécanisme de transmission configuré de sorte à entraîner simultanément deux outillages (100) selon des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie (P). L'invention porte aussi d'une part sur une machine destinée à configurer une structure de support (200) de caisse de véhicule automobile et d'autre part sur une ligne de production de véhicules automobiles.

Description

Dispositif de mise en position d'outillages de part et d'autre d'un objet Domaine technique de l'invention L'invention concerne le domaine de la mise en position d'outillages de part et d'autre d'un objet sur lequel les outillages sont destinés à intervenir. L'invention a pour objet plus particulièrement un dispositif de mise en position de part et d'autre d'un objet, notamment une structure de support de caisses de véhicules automobiles ou une caisse ou un véhicule automobile en cours de fabrication sur une ligne de production de véhicules automobiles. Elle a trait également à une machine destinée à configurer une structure de support de caisse de véhicule automobile comprenant au moins un organe de support pouvant varier de configuration, ainsi qu'à une ligne de production de véhicules automobiles. État de la technique Une ligne de production de véhicules automobiles met en oeuvre des structures de support de caisses de véhicules automobiles déplacées par au moins un convoyeur de transfert. En effet, la fabrication industrielle d'un véhicule automobile comporte plusieurs étapes de fabrication, comme la tôlerie, la peinture et la cataphorèse. Au cours de ces étapes, la caisse du véhicule, par son soubassement, repose par gravité sur une structure mobile de support, aussi appelée "portoir", qui supporte le véhicule dans une position stable et sensiblement surélevée, de sorte qu'un opérateur ou une machine est apte à exécuter une tâche de manière plus aisée sur le véhicule. Le caractère de mobilité de la structure le long de la ligne de production permet de plus à la structure de support d'être déplacée pour transporter la caisse du véhicule d'un poste de travail à un autre, grâce au convoyeur de transfert. Il est fréquent que deux outillages destinés à intervenir sur une structure de support et/ou sur un véhicule automobile (sur la caisse ou toute autre partie) en cours de fabrication doivent être mis en place de part et d'autre de l'objet, ainsi donc de part et d'autre du convoyeur de transfert. Cette problématique peut apparaître dans le cadre d'outillages chacun comprenant un système destiné à configurer une structure de support munie pour cela d'au moins un organe de support de caisse ayant une partie mobile entre plusieurs positions conférant plusieurs configurations à l'organe de support et donc à la structure. En effet, il a déjà été imaginé des organes de support ayant une partie fixe à fixer sur un châssis de la structure et une partie mobile montée modulable par exemple à pivotement par rapport à la partie fixe. La partie mobile comprend un ou plusieurs élément(s) de portage destiné(s) à coopérer par appui avec la caisse. Notamment, un pivotement de la partie mobile peut avoir comme fonction d'escamoter un élément de portage pour que la caisse vienne en appui sur un autre organe de support ou de changer d'élément de portage équipant la même partie mobile. Mais la problématique de mise en position de deux outillages de part et d'autre du convoyeur de transfert peut toucher tous les types d'outillages nécessitant un tel besoin. Notamment, il est fréquent de devoir positionner plusieurs outillages de pose de pièces durant l'assemblage du véhicule. Les pièces sont souvent symétriques, de sorte que dans les outillages actuels, les pièces sont souvent recentrées en utilisant l'axe de symétrie de la ligne comme centre de référence des stations ou des outils.

Pour positionner deux outillages de part et d'autre d'un objet ainsi déplacé sur le convoyeur de transfert de la ligne de production, une technique mise en oeuvre actuellement consiste à prévoir un dispositif individuel de positionnement associé à chaque outillage et configuré pour déplacer un seul outillage au moyen d'au moins un actionneur assurant la mise en place de l'outillage en position d'intervention sur l'objet. Or, la multiplication des dispositifs de positionnement des outillages rend la solution complexe et onéreuse, oblige à une maintenance soutenue et rend la solution délicate à automatiser.

Objet de l'invention Le but de la présente invention est de proposer une solution de mise en place qui remédie aux inconvénients listés ci-dessus, qui soit notamment simple et peu onéreuse, facilement automatisable, et qui facilite la 20 maintenance. Un premier aspect de l'invention concerne un dispositif de mise en position d'outillages de part et d'autre d'un objet sur lequel les outillages sont destinés à intervenir, comprenant un actionneur unique mettant en 25 mouvement un mécanisme de transmission configuré de sorte à entraîner simultanément deux outillages selon des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie. Les déplacements peuvent se faire sur un même axe. 30 Le mécanisme de transmission peut comprendre un élément d'entraînement, notamment une chaîne ou une courroie, agencé en boucle fermée et défilant sous l'action de l'actionneur.

Le mécanisme de transmission peut comprendre deux chariots de transfert guidés à translation symétriquement par rapport au plan de symétrie et accouplés respectivement à deux brins de l'élément d'entraînement défilant en sens opposés, chaque outillage étant destiné à être fixé sur un chariot de transfert.

L'actionneur peut exercer des efforts de mise en mouvement directement à l'élément d'entraînement et/ou à l'un des chariots de transfert. L'actionneur peut notamment comprendre un vérin.

Un deuxième aspect de l'invention concerne une machine destinée à configurer une structure de support de caisse de véhicule automobile comprenant au moins un organe de support pouvant varier de configuration. La machine comprend un tel dispositif de mise en position assurant un positionnement de part et d'autre de la structure de support et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie dans un référentiel lié à la structure de support, de deux outillages comprenant chacun un système destiné à changer de configuration ledit au moins un organe de support.

Chaque système peut être configuré de sorte à commander un pivotement d'une partie mobile d'un organe de support par rapport à une partie fixe de l'organe de support solidaire d'un châssis de la structure de support.

Chaque système peut comprendre un premier et un deuxième mécanismes d'actionnement, indépendants l'un de l'autre, respectivement déplaçant séparément des premier et deuxième éléments d'action configurés de sorte à entraîner la partie mobile à pivotement dans des sens opposés.

Le plan de symétrie des déplacements des systèmes peut coïncider avec un plan vertical de symétrie de la structure de support. Un troisième aspect de l'invention concerne une ligne de production de véhicules automobiles, qui comprend au moins une structure de support 10 de caisse de véhicule automobile et un convoyeur de transfert de la structure de support. La ligne comprend : - au moins une telle machine agissant sur au moins l'une des structures de support pour configurer au moins un organe de support, et/ou 15 - un tel dispositif de mise en position assurant un positionnement de part et d'autre d'une caisse supportée, et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie fixe dans un référentiel lié à ladite caisse, de deux outillages intervenant sur ladite caisse. 20 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les 25 dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif selon l'invention, - les figures 2 et 3 sont des vues en perspective avant et arrière d'un détail du dispositif de la figure 1, au niveau de l'actionneur 30 unique, - et la figure 4 illustre un exemple d'une partie de ligne de production de véhicules automobiles, équipée d'un dispositif selon les figures 1 à 3 pour positionner deux outillages comprenant chacun un système pour configurer les structures de support de caisses. Description de modes préférentiels de l'invention Les figures 1 à 3 représentent un exemple de dispositif de mise en position 10 d'outillages de part et d'autre d'un objet sur lequel les outillages sont destinés à intervenir. Les outillages à positionner sont notamment du type comprenant chacun un système 100 apte à configurer au moins un organe de support équipant des structures de support de caisses et il est nécessaire de les positionner de part et d'autre de chaque structure de support à configurer. La figure 4 représente un exemple d'agencement illustrant la machine constituée de ce dispositif et des deux systèmes 100, implantée de part et d'autre d'une structure de support 200 déplacée sur un convoyeur de transfert 300 équipant une ligne de production de véhicules automobiles.

De façon connue, une structure de support 200 comporte un châssis avec un premier longeron 201a et un second longeron 201b longitudinaux, apte à être déplacé longitudinalement d'arrière en avant, par exemple d'un poste de travail à un autre, selon une direction longitudinale X. La direction verticale est repérée Z, tandis que la direction latérale conjointement perpendiculaire aux directions longitudinale X et verticale Z est repérée Y. La structure de support 200 comporte par exemple un plan de symétrie longitudinal et vertical, de sorte que la structure de support 200 comporte un premier coté dont les éléments sont référencés par la lettre « a » et un second coté symétrique au premier coté dont les éléments sont référencés par la lettre « b ». Les deux longerons 201a, 201b sont raccordés entre eux par au moins une traverse arrière 202 et au moins une traverse avant (non représentée sur la figure 4) qui s'étendent chacune latéralement. La structure de support 200 peut comporter un premier organe fixe de support 203 qui comprend deux pieds arrière fixes, disposés de manière symétrique par rapport au plan de symétrie, s'étendant chacun verticalement vers le haut depuis un tronçon arrière des deux longerons. Les pieds arrière fixes comportent chacun une extrémité libre qui est destinée à coopérer avec une portion arrière complémentaire du soubassement de la caisse d'un premier type de véhicule automobile.

La structure de support 200 peut comporter un deuxième organe fixe de support 204 du même type, destiné à coopérer avec une portion arrière complémentaire du soubassement de la caisse d'un deuxième type de véhicule automobile.

De plus, la structure de support 200 comporte un troisième organe de support 205 de la caisse du véhicule automobile qui est fixé par tout moyen sur un tronçon arrière du châssis et est destiné à supporter une caisse de véhicule automobile, notamment une caisse d'un troisième type de véhicule automobile. L'organe de support 205 comprend une partie mobile entre une première configuration dans laquelle une première 206a et une deuxième 206b extrémités libres de la partie mobile se situent respectivement dans un premier lieu et un deuxième lieu pour supporter la caisse de véhicule automobile et une deuxième configuration escamotée ou repliée dans laquelle les extrémités libres de la partie mobile se situent respectivement dans un troisième lieu et un quatrième lieu. Dans cette configuration escamotée ou repliée, l'organe de support 205 n'est plus destiné à supporter une caisse de véhicule automobile. La configuration escamotée ou repliée permet de ne pas interférer avec une caisse de véhicule automobile qui est supportée par un autre organe de support comme les organes de support 203 ou 204 mentionnés précédemment. Un élément de liaison mécanique 208, par exemple un arbre latéral, lie les première et deuxième extrémités libres 206a, 206b de sorte que les première et deuxième extrémités libres sont déplacées simultanément de l'une à l'autre des première et deuxième configurations. La partie mobile est avantageusement montée à pivotement par rapport à une partie fixe de l'organe de support 205, la partie fixe étant destinée à être fixée sur le châssis par exemple au niveau de l'arbre de liaison, l'axe de la liaison pivot étant confondu avec celui de l'arbre 208, par exemple selon la direction latérale Y. La partie mobile de l'organe de support 205 comprend de préférence deux pieds 207a et 207b, chacun surmonté d'un élément de portage 206a, 206b constituant les extrémités libres de la partie mobile de l'organe de support 205. Grâce à une telle architecture, lorsque l'un des pieds se trouve dans la première configuration, configuration de support d'une caisse de véhicule automobile, l'autre pied se trouve également dans la première configuration. De même, lorsque l'un des pieds se trouve dans la deuxième configuration, escamotée ou repliée ou rabattue, l'autre pied se trouve également dans la deuxième configuration. Ainsi, grâce à une architecture très simple, et donc très peu onéreuse, il est possible de réaliser un organe de support 205 flexible et qui peut être configuré très rapidement en une seule action.

Chaque système 100 est conçu pour configurer la structure de support 200 en faisant varier la configuration d'un pied 207a ou 207b avec lequel il coopère pour l'entraîner en rotation. Dans l'exemple particulier évoqué ici, les deux systèmes 100 disposés de part et d'autre de la structure 200 selon la direction Y doivent intervenir de manière symétriquement équivalente par rapport au plan de symétrie (X, Z) de la structure 200 en raison de l'existence de l'arbre 208. Pour pouvoir intervenir sur un pied 207a, 207b qui lui est associé, chaque système 100, qui sera décrit plus en détail plus loin, doit être mis en position jusqu'à venir occuper une position lui permettant de coopérer avec le pied afin de configurer l'organe de support 205. Il est certain qu'une problématique équivalente se pose quelle que soit la conception de l'organe de support. Notamment, les mouvements des pieds 207a, 207b peuvent être totalement indépendants par suppression de l'arbre 208. De manière plus générale, le degré de mobilité de la partie mobile de l'organe de support à configurer peut être autre qu'un degré de pivotement, seule la conception du système de mise en opération que comprend chaque outillage diffère en conséquence, mais pas la problématique de mise en position des outillages. Pour remédier aux problèmes de l'art antérieur au sujet du positionnement des outillages (qui comprennent chacun donc, ici, de manière non limitative, un tel système 100), le dispositif de mise en position 10 comprend, selon une caractéristique essentielle de l'invention, un actionneur unique 12 qui met en mouvement un mécanisme de transmission configuré de sorte à entraîner simultanément les deux outillages selon des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie P. Il s'agit par exemple d'un plan vertical de symétrie, fixe dans un référentiel lié à l'objet, par exemple la structure de support 2 9856 75 10 200 dans l'application particulière utilisée à titre d'illustration de l'invention. La fourniture de tels déplacements symétriques par rapport au plan de 5 symétrie P rend avantageusement ces déplacements : synchrones, à la même vitesse, centrés sur le plan de symétrie, réalisés dans des sens opposés, de part et d'autre du plan de symétrie : si l'un des outillages s'éloigne du plan de symétrie, l'autre 10 aussi, et inversement dans le cas d'un rapprochement du plan de symétrie. Dans l'application particulière liée à la mise en place d'outillages de part et d'autre de la structure de support 200 déplaçable selon la direction X, 15 le plan de symétrie correspond à un plan orienté (X, Z), ceci n'étant pas limitatif. De préférence, en raison de sa simplicité de conception et de mise en oeuvre, le dispositif de mise en position 10 est configuré de sorte que les 20 déplacements des outillages se font sur un même axe, par exemple orienté dans la direction Y. Il en résulte, dans l'application particulière, que chaque système 100 est mis en position d'intervention sur l'organe 205 (ou respectivement retiré depuis cette position) par la réalisation d'un déplacement adapté selon la direction Y. 25 Dans un mode de réalisation avantageux, le mécanisme de transmission comprend un élément d'entraînement 11, notamment une chaîne, une courroie, une corde en acier ou équivalent, agencé en boucle fermée et défilant sous l'action de l'actionneur unique 12. Il s'agit par exemple, en 30 référence aux figures, d'une courroie en forme de bande, montée aux extrémités de la boucle fermée sur deux poulies de renvoi 13 par exemple de même diamètre. L'élément d'entraînement 11 comprend un premier brin 111 défilant dans un premier sens S1 et un deuxième brin 112 défilant dans un deuxième sens S2 opposé au sens S1, sur une trajectoire perpendiculaire au plan P.

En complément, le mécanisme de transmission comprend deux chariots de transfert 14 guidés à translation symétriquement par rapport au plan de symétrie P et accouplés, par tout moyen d'accrochage adapté, respectivement aux deux brins 111 et 112. Chaque outillage avec son système 100 est destiné à être fixé sur un chariot de transfert 14 correspondant, par tout moyen de fixation adapté. Dans un mode de réalisation, l'actionneur unique 12, qui comprend par exemple un vérin de translation linéaire, par exemple de type pneumatique, exerce des efforts de mise en mouvement directement à l'élément d'entraînement 11 au niveau de l'un au moins de ses brins et/ou à l'un des chariots de transfert 14. Dans la variante illustrée, le vérin de l'actionneur unique exerce des efforts de poussée ou de traction (suivant le sens de déplacement désiré) directement à un chariot de transfert 14, au niveau de l'extrémité de sa tige coulissante. Le corps de vérin est quant à lui fixe par rapport à un bâti 15 du dispositif de mise en position 10, qui adopte par exemple la forme d'une poutre rectiligne orientée dans la direction des déplacements des chariots 14 et donc des outillages. Tout moyen de guidage des chariots 14 peut être prévu, notamment à translation, par exemple agencé sur une face supérieure du bâti 15. En variante, il est possible de prévoir que l'actionneur unique 12 comprenne un organe rotatif tel qu'une roue dentée coopérant avec des 30 crans ménagés sur l'élément d'entraînement 11 ou qu'une poulie coopérant avec l'élément 11 par frottements mécaniques. Dans ce cas, l'actionneur unique 12 peut comprendre un élément de mise en rotation de l'organe rotatif, de type moteur électrique ou équivalent. Le dispositif de mise en position 10 comprend en outre deux butées de fin de course 17 et deux détecteurs de fin de mouvement 18, agencés au niveau de l'actionneur unique 12. Le bâti 15 repose au sol 16 par un système de réglage 19 (par exemple des vis vérin) capable de dégauchir l'ensemble du montage et d'ajuster l'orientation spatiale des trajectoires des déplacements symétriques par rapport à un référentiel lié à l'objet, éventuellement d'assurer la mise en ligne de l'axe W détaillé plus loin avec l'axe de pivotement de la partie mobile de l'organe de support 205. Une caractéristique essentielle de l'invention consiste à fournir une machine telle que représentée en figure 1, destinée à configurer une structure de support 200 de caisse de véhicule automobile comprenant au moins un organe de support 205 pouvant varier de configuration. Cette machine comprend un dispositif de mise en position 10 tel que décrit précédemment, assurant un positionnement de part et d'autre de la structure de support 200, et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie P dans un référentiel lié à la structure de support 200, de deux outillages comprenant chacun un système 100 destiné à changer de configuration ledit au moins un organe de support 205. Notamment, le plan de symétrie P des déplacements des systèmes 100 coïncide avec un plan vertical de symétrie de la structure de support 200. De manière non limitative, chaque système 100 comprend un premier et un deuxième mécanismes d'actionnement, indépendants l'un de l'autre, respectivement déplaçant séparément des premier et deuxième éléments d'action par appui configurés de sorte à entraîner la partie mobile de l'organe de support 205 à pivotement dans des sens opposés.

Ainsi, le système 100 comprend un premier mécanisme d'actionnement 110 déplaçant un premier élément d'action 111, et un deuxième mécanisme d'actionnement 120 déplaçant un deuxième élément d'action 121. Les mécanismes d'actionnement 110, 120 sont indépendants l'un de l'autre de sorte qu'ils commandent des déplacements séparés des éléments d'action 111, 121 qui leur sont associés : le mécanisme 110 peut déplacer l'élément d'action 111 indépendamment de l'action du mécanisme 120 envers l'élément d'action 121, et inversement.

Le premier mécanisme d'actionnement 110 comprend un organe de transmission de mouvement déplacé par un vérin 113. Par exemple, dans le cas particulier où chaque mécanisme d'actionnement 110, 120 déplace l'élément d'action 111, 121 correspondant selon une trajectoire circulaire ayant un axe de rotation W coïncidant avec l'axe de pivotement de la partie mobile (l'axe de pivotement de la partie mobile étant ici confondu avec celui de l'arbre 208, selon Y). Par exemple, le vérin 113 agit par poussée sur un bras articulé selon l'axe W, lequel entraîne en rotation un arbre de transmission qui lui est solidaire, et à l'extrémité duquel est solidaire un levier d'entraînement qui porte à distance de l'axe W le premier élément d'action 111. L'ensemble d'un seul tenant formé par le bras, l'arbre et le levier, constitue l'organe de transmission. De manière indépendante, le deuxième mécanisme d'actionnement 120 25 comprend une construction identique avec un organe de transmission de mouvement déplacé par un vérin 123. Chacun des premier et deuxième éléments d'action 111, 121 peut adopter la forme d'un patin destiné à coopérer par appui ponctuel ou 30 appui-plan ou la forme d'un galet de roulement pour s'affranchir de frottements mécaniques entre les pièces en contact.

De préférence, les mécanismes d'actionnement 110, 120 sont configurés de sorte à déplacer les éléments d'action 111, 121 sélectivement vers ou depuis une configuration de coopération entre eux (non représentée), dans laquelle ils sont destinés à être simultanément à proximité immédiate (ou en contact) de la partie mobile, par exemple au niveau d'un pied 207a, 207b. Dans le cas où la configuration de coopération prévoit une proximité immédiate et donc une absence de contact entre les éléments d'action 111, 121 et la partie mobile, un jeu fonctionnel est donc présent, par exemple de l'ordre de 5 à 6mm. Ce jeu fonctionnel est la résultante d'une chaîne de cotes correspondant à la somme d'une tolérance de fabrication, d'une tolérance de mise en place et d'une tolérance sur l'application d'un film de peinture.

De préférence, les éléments d'action 111, 121 sont configurés de sorte qu'en configuration de coopération, ils peuvent transmettre des couples d'entrainement à la partie mobile dans des sens opposés. Notamment, en configuration de coopération, les éléments d'action 111, 121 occupent des positions spatiales leur permettant de venir de part et d'autre de la partie mobile (ici de part et d'autre de l'un des pieds 207a, 207b) et de pouvoir transmettre des efforts mécaniques d'appui à la partie mobile dans des sens opposés, sous l'action des vérins 113, 123. De préférence, l'amplitude angulaire de déplacement de chaque élément d'action 111, 121 autour de l'axe W est supérieure ou égale à l'amplitude angulaire attendue de pivotement de la partie mobile par rapport à la partie fixe de l'organe de support 205. Avec une telle disposition, il suffit au moment de la mise en place du système 100 de placer les éléments d'action en dehors de leur configuration de coopération (notamment en les écartant le plus possibles l'un de l'autre) pour s'affranchir de tout 2 9856 75 15 risque de collision entre la partie mobile et le système 100 indépendamment de la configuration adoptée par la partie mobile. Un procédé de fonctionnement de chaque système 100 comprend une 5 étape de déplacement simultané des éléments d'action 111, 121 par les mécanismes d'actionnement 110, 120, ce déplacement combiné étant adapté de sorte à entraîner à pivotement le pied 207a, 207b sur lequel il intervient. Notamment, l'étape de déplacement inclut une étape consistant à faire adopter aux éléments d'action 111, 121 la configuration 10 de coopération pendant au moins une partie du pivotement dans l'un au moins de ses sens de pivotement. Les actions combinées, simultanées, mais malgré tout indépendantes l'une de l'autre, des deux mécanismes d'actionnement 110, 120 tant pour 15 le levage que l'abaissement d'un pied 207a, 207b monté à pivotement selon un axe ayant une composante horizontale permet une valeur peu élevée du couple mécanique. Durant l'entraînement vers la configuration escamotée ou repliée de la partie mobile par l'élément supérieur 121, l'élément d'action inférieur 111 participe avantageusement à la retenue 20 de la partie mobile contre les effets de la gravité. Durant l'entraînement vers la configuration relevée de la partie mobile par action de l'élément inférieur 111, l'élément d'action supérieur 121 participe à la retenue de la partie mobile dans le cas où celle-ci tendrait pour une raison quelconque à se déplacer plus rapidement que le déplacement résultant 25 normalement de l'entraînement procuré par l'élément d'action inférieur 111. Mais la problématique de mise en position de deux systèmes 100 de part et d'autre de la structure 200, et donc de part et d'autre du convoyeur de 30 transfert 300, peut toucher tous les types d'outillages nécessitant un tel besoin. Notamment, il est fréquent de devoir positionner plusieurs 2 9856 75 16 outillages de pose de pièces durant l'assemblage du véhicule le long de la ligne de production. Avantageusement, une ligne de production de véhicules automobiles, 5 comprend au moins une structure de support 200 de caisse de véhicule automobile et un convoyeur de transfert 300 (reposant au sol 16) de la structure de support 200, peut comprendre : - au moins une telle machine agissant sur au moins l'une des structures de support 200 pour configurer au moins un organe de support 10 205, et/ou ; - un tel dispositif de mise en position 10 assurant un positionnement de part et d'autre d'une caisse supportée, et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie P fixe dans un référentiel lié à ladite caisse, de deux outillages (différents des systèmes 100) 15 intervenant sur ladite caisse. De manière générale dans le cadre de l'aménagement d'une telle ligne de production où des structures de support 200 sont convoyées suivant X le long de la ligne par l'intermédiaire du convoyeur 300, il est pris soin de 20 prévoir que la distance entre les outillages (qui comprennent chacun donc, ici, de manière non limitative, un système 100) et l'objet (structure de support 200) sur lequel les outillages sont destinés à intervenir puisse être suffisante pour que, lors du convoyage des structures 200 suivant X, les éléments des structures 200 situés les plus proches du centre de 25 symétrie P (qui forment ainsi le gabarit suivant la direction latérale Y) puissent passer sans interférence avec les outillages à mettre en position ensuite. En prenant soin de vérifier cette condition de passage, la distance outillages-objet est réduite avantageusement au minimum, soit par exemple un jeu fonctionnel minimal de l'ordre de 30mm, car toutes 30 les courses excessives et non indispensables sont génératrices de surcoût pour l'ensemble et d'augmentation du temps de cycle.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de mise en position (10) d'outillages (100) de part et d'autre d'un objet (200) sur lequel les outillages (100) sont destinés à intervenir, comprenant un actionneur unique (12) mettant en mouvement un mécanisme de transmission configuré de sorte à entraîner simultanément deux outillages (100) selon des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie (P).
2. 2. Dispositif de mise en position (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les déplacements se font sur un même axe.
3. 3. Dispositif de mise en position (10) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission comprend un élément d'entraînement (11), notamment une chaîne ou une courroie, agencé en boucle fermée et défilant sous l'action de l'actionneur (12).
4. 4. Dispositif de mise en position (10) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme de transmission comprend deux chariots de transfert (14) guidés à translation symétriquement par rapport au plan de symétrie (P) et accouplés respectivement à deux brins (111, 112) de l'élément d'entraînement (11) défilant en sens opposés (S1, S2), chaque outillage (100) étant destiné à être fixé sur un chariot de transfert (14).
5. 5. Dispositif de mise en position (10) selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que l'actionneur (12) exerce des efforts de mise en mouvement directement à l'élément d'entraînement (11) et/ou à l'un des chariots de transfert (14).
6. 6. Dispositif de mise en position (10) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'actionneur (12) comprend un vérin.
7. 7. Machine destinée à configurer une structure de support (200) de caisse de véhicule automobile comprenant au moins un organe de support (205) pouvant varier de configuration, machine comprenant un dispositif de mise en position (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 assurant un positionnement de part et d'autre de la structure de support (200), et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie (P) dans un référentiel lié à la structure de support (200), de deux outillages comprenant chacun un système (100) destiné à changer de configuration ledit au moins un organe de support (205).
8. 8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque système (100) est configuré de sorte à commander un pivotement d'une partie mobile (207a, 207b) d'un organe de support (205) par rapport à une partie fixe de l'organe de support (205) solidaire d'un châssis (201, 202) de la structure de support (200).
9. 9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que chaque système (100) comprend un premier (110) et un deuxième (120) mécanismes d'actionnement, indépendants l'un de l'autre, respectivement déplaçant séparément des premier (111) et deuxième (121) éléments d'action configurés de sorte à entraîner la partie mobile (207a, 207b) à pivotement dans des sens opposés.
10. 10. Machine selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que le plan de symétrie (P) des déplacements des systèmes coïncide avec un plan vertical de symétrie de la structure de support (200).
11. 11. Ligne de production de véhicules automobiles, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une structure de support (200) de caisse de véhicule automobile et un convoyeur de transfert (300) de la structure de support (200), caractérisée en ce qu'elle comprend : - au moins une machine selon l'une quelconque des revendications 7 à 10 agissant sur au moins l'une des structures de support (200) pour configurer au moins un organe de support (205), et/ou - un dispositif de mise en position (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 assurant un positionnement de part et d'autre d'une caisse supportée, et des déplacements symétriques par rapport à un plan de symétrie (P) fixe dans un référentiel lié à ladite caisse, de deux outillages intervenant sur ladite caisse.