FR2984727A1 - Procede de maquillage de la peau - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé de maquillage de la peau (P) comportant l'étape consistant à soumettre une composition de fond de teint (1) comportant un pigment, de préférence un oxyde de fer, appliquée sur la peau (P) à un stimulus chimique et/ou énergétique de façon à créer un motif reproduisant l'aspect d'hétérogénéités de relief et/ou de couleur de la peau.

Description

La présente invention concerne le maquillage de la peau. Arrière-plan La peau n'est pas une surface lisse et de couleur unie, et présente des reliefs et microreliels tels que pores, ridules. rides, boutons, cicatrices, zones sèches, qui lbrment une surface quelque peu bosselée. De plus, sa couleur varie u dirférentes échelles, avec des laelees ou dyschromies, les différences de couleur étant partbis relativement faibles. Assez souvent, cette surface, avec ses irrégularités, forme un tout agréable à regarder mais les irrégularités sont telles que parfois la surface est jugée inesthétique.

Cela peut tenir à quelques reliefs de plus, ou à des dyschromies plus importantes que celer llabituellement observées. Par exemple, quand les pores sont un peu plus dilatés que dans le cas moyen, cela :end à rendre la surface inesthétique. De même quand les dyschromies sont larges et/ou contrastées. Cela peut aussi tenir au fait que les irrégularités sont mal réparties. Par exemple, des taches de rousseur sont assez esthétiques. Toutefois, une répartition inhomogène ou asymétrique peut rendre l'ensemble peu esthétique. - Les irrégularités peuvent être aussi de tailles inégales. Paribis, une seule irrégularité peut rendre I c'uscruble de la surface inesthétique. Par cxcnJpïe une tache colorée sur une »uc peut nuire à "a beauté du visage.

L'application d'un fond de teint est l'approche la plus efficace pour embellir une peau irr ulière en permettant de cacher les taches et dyschromies, de réduire la visibilité de petits reliefs comme les pores et les rides, et de masquer des boutons et traces d'acné. Cependant, la présence d'un fond de teint peut faire perdre l'aspect naturel de la peau, en particulier lorsque le produit utilisé est. ibriement couvrant. Les fonds de teint contiennent des particules couvrantes qui amènent une couleur. Ainsi, les industriels proposent ces produits en différentes variantes de couleur, donnant la possibilité à l'utilisateur de trouver le produit qui lui correspond le mieux, en particulier de choisir une teinte proche de celle de sa peau.

Une autre difficulté liée à l'emploi d'un fond .de tçint est 'qu'en appliquant le produit, on masque 1 ensemble des irrégularités, à savoir celles qui gênent mais aussi les autres Le l'on aimerait garder, ce qui peut coniCrer un aspect artificiel à la peau.

Les forn., ulateurs ont essayé de résoudre ce problème en réalisant des compositions peu couvrantes. La transparence de ces compositions limite l'aspect artificiel de la peau. Toutefois, l'utilisateur n'est qu'en partie satisfait du résultat de masquage. Il est difficile de sortir de cette logique de compromis entre masquage et transparence. Une possibilité serait de n'appliquer le produit que sur le défaut, mais cette .-;oiution potentielle est très limitée en l'état actuel, car ne s'applique qu'aux personnes qui n'ont q Lie de petits défauts à couvrir. De plus, il faut que ces défauts soient peu nombreux, étant entendu qu'il est fastidieux d'appliquer du produit sur une multitude de petites zones.

Enfin, si l'on applique le produit uniquement sur une zone, on crée des problèmes de démarcations. Obtenir des raccords naturels ou invisibles demande beaucoup de maîtrise. Ainsi, cette solution n'est pas vraiment réaliste et de fait la plupart des gens appliquent le produit sur l'ensemble du visage. On connaît encore la solution proposée par FR 2 942 402 qui vise à créer des taches de rousseur par irradiation d'un dépôt de composition photorévélable.- Il existe un besoin pour obtenir, de manière simple, un maquillage" permettant d'obtenir un masquage des imperfections tout en conférant à la peau maquillée un aspect prédéfini, notamment un aspect naturel. L'invention vise à répondre à ce besoin.

Résumé Selon un premier aspect, la présente invention concerne un procédé de maquillage de la peau, notamment du visage, comportant l'étape consistant à soumettre une composition de fond de teint comportant un pigment, de préférence un oxyde de fer, appliquée sur la peau à un stimulus chimique et/ou énergétique de façon à créer un inonf. reproduisant l'aspect d'hétérogénéités de relief et/ou de couleur de la peau. L'invention permet avantageusement de recréer sur la surface maquillée un aspect naturel ou idéalisé de la peau et ce malgré la présence du fond de teint. L'invention permet avantageusement de créer un maquillage relativement figé et transférant relativement peu. Selon un mode préféré de l'invention, la composition de fond de teint sèche rapidement, par exemple en moins de 20mn sur la peau et ce par l'emploi de solvants volatils et/ou d'une concentration élevée en matière sèche, et/ou par l'emploi de composés filmogènes. A titre d'exemple, la composition de fond de teint comprendra avantageusement des composés volatils (solvants hydrocarbonés, huiles hydrocarbonées, huiles siliconées) représentant plus de 50, voire plus de 80% en poids, voire plus de 90°L en poids de la phase solvants. Cette forte proportion de solvants volatils peut permettre d'obtenir un séchage rapide de la composition sur le visage el un moindre transfert. On peut néanmoins rechercher un temps de séchage suffisamment long de cette composition de fond de teint afin de pouvoir la travailler par l'application du stimulus avant son séchage. La composition de fond de teint pourra comprendre en outre de façon avantageuse au moins un compose lihnogéne (par exemple : résines de silicone, polyacrylates, latex, silicones dendrimères acrylates ou silicones réactives) permettant d'améliorer la :LM uc desdites 'compositions sur la peau, et, par conséquent, de conférer une meilleure résistance au transfert. Le moti créé reproduit, de préférence, l'aspect du grain de peau naturel de l'utilisateur ou un grain de peau prédéfini. Par « grain de peau. », il faut comprendre l'aspect visible à l'oeil nu produit par les hétérogénéités de relief de la peau. Le motif créé peut reproduire l'aspect de taches de rousseur naturelles de l'utilisateur ou de taches dc rousseur prédéfinies. Par « composition de fond de teint », il faut comprendre un produit de maquillage couvrant. La fonction couvrante peut être donnée par des particules agrégées ou non, typiquement de la taille de quelques centaines de nanomètres à quelques dizaines de Ces particules peuvent dire inclues initialement dans la composition de fond de teint ou être obtenues extemporanément par une Lransfirrma.tion, par exemple par cristallisation suite à une évaporation de solvant (dans le cas d'un sel), par évolution de température (dans le cas (l'une cire ou d'un polymère semi-cristallin), ou par transformation chimique (par exemple réaction entre un carbonate et un ion divalent).

Le stimulus chimique et/ou énergétique permet, de préférence, de former un réseau discontinu d'ilots modifiant localement l'aspect du maquillage de façon à créer le motif souhaité.

Le stimulus est, de préférence, lumineux et aboutit à la création d'un motif reproduisant l'aspect d'hétérogénéités de relief de la peau, de manière particulièrement préférée l'aspect d'un grain de peau. En particulier, dans le cas d'un stimulus lumineux, l'aspect d'hétérogénéités autres que des tâches de rousseur peut être reproduit. En variante, le stimulus est chimique et/ou énergétique non lumineux. Dans ce cas, le stimulus est, par exemple, chimique et/ou thermique et/ou. mécanique. Dans une variante particulièrement préférée, le stimulus est chimique. Dans un exemple de réalisation, une couche de composition de maquillage colorée est appliquée sur la peau avant application de la composition de fond de teint et la composition de fond de teint est appliquée sur tout ou partie de cette couche avant soumission au stimulus. Comme il sera détaillé plus loin, la souni.ission au stimulus peut permettre de modifier localement la couvrance, notamment l'épaisseur, de la couche de fond de teint afin dc modifier l'aspect de la surface maquillée du fait de la présence de la couche de maquillage colorée sous-jacente. En variante, la composition de fond de teint est mise en contact avec la peau. Dans un exemple de réalisation, l'application du stimulus est réalisée par un applicateur comportant une surface d'application venant au contact du dépôt de composition de fond de teint, et:. a) l'applicateur comportant un ensemble de zones permettant l'application du stimulus, le motif; et notamment le réseau discontinu d'ilots, obtenu(s) étant lié(s) à l'agencement desdites zones sur la surface, lesdites zones présentes sur la surface de l'applicateur étant notamment constituées par un ensemble d.'éléments chauffiints et/ou d'irradiateurs etiou d'éléments ayant une propriété de libération d'un réactif chimique ou d'un solvant, et/ou b) l'applicateur étant mis en contact de manière spatialement non uniforme avec le fond de teint afin d'obtenir le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots. En variante, le stimulus est appliqué ? distance du dépôt de fond de teint de manière à obtenir le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots, le procédé comportant notamment, avant application du stimulus, une étape de placement d'un écran ajouré en regard du dépôt dc composition de fond de teint et un dispositif d'application du stimulus appliquant le stimulus au travers dudit écran, le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots, obtenu(s) étant lié(s) à l'agencement des ajours au sein dudit écran. Stimulus lumineux Dans un exemple de réalisation, la composition de fond de teint est soumise à un rayonnement lumineux, notamment UV, ladite composition de fond de teint comportant : a) un agent photorévélable apte à changer d'aspect sous l'effet dudit rayonnement lumineux, et/ou b) un composé photoréticulable apte à rétieuler sous l'effet dudit rayonnement lumineux. gent photorévélable Comme mentionné plus haut, la composition de fond de teint peut comporter un ou plusieurs agents photorévélables.

Par « agent photorévélable », faut comprendre un composé qui change d'aspect sous l'effet d'un rayonnement lumineux, de façon irréversible ou non.. La composition de rond de teint comporte, de préférence, un ou plusieurs agents photorévélables thermiquement stables. Le ou les agents photorévélables thermiquement stables utilisés peuvent être 20 des agents photochromes thermiquement stables ou des agents photorévélables irréversibles, c'est-à-dire qu'une fois le changement d'aspect obtenu, celui-ci reste permanent. Dans un exemple de réalisation, le rayonnenient lumineux appliqué, par exemple UV et/ou proche UV (100440 mn), permet de révéler progressivement ce ou ces 25 agents photorévélablcs thermiquement stables afin de fiumier le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots. En variante, la composition de fond de teint comporte, avant soumission au rayonnement lumineux, un ou plusieurs agents photorévélables thermiquement stables à l'état déjà révélé, le rayonnement lumineux, par exemple visibie hors proche UV, 30 permettant d'amener ce(s) agent(s) dans un état non révélé atin de former le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots.

La soumission au stimulus lumineux peut produire à la fois, par exemple successivement ou alternativement, une révélation d'un ou plusieurs agents photorévélables thermiquement stables et un effacern en t d'un ou plusieurs agents photorévélables thermiquement stables, de façon à obtenir précisément le résultat recherché. En variante, la composition de Ihnd de teint est appliquée sur la peau avec le ou les agents photorévélables thermiquement stables à l'état non révélé, puis ceux-ci sont amenés dans un état révélé, et un rayonnement est ensuite appliqué de manière sélective pour faire passer le ou agents photorévélables thermiquement stables, par exemple do 10 façon localisée, à l'état non révélé, de façon à obtenir le moti I; et notamment le réseau discontinu d'ilots, recherehé(s). La composition de fond de teint peut être appliquée avec le ou les agents photorévélables thermiquement stables à l'état révélé, et ceux-Ci sont amenés dans un état non révélé de façon sélective, de façon à, former le motif', et notamment le réseau 15 discontinu d'ilots, rcchcrché(s). La composition de fond de teint peut comporter un agent photorévélable thermiquement stable permettant par exemple de générer une couleur à l'état révélé, et par exemple incolore , à l'état non révélé, ou un mélange d'agents photorévélables thermiquement stables produisant à l'état révélé des cou;eurs respectives différentes ayant, 20 à l'état non révélé, une autre couleur ou étant incolores. .1kiesure de la ,rtabilité therujalre d'un agent photorévélable Le test pour déterminer si un agent photorévélable est thermiquement stable est le suivant. On soumet l'agent à tester, initialement de couleur E, à l'état non révélé, à une irradiation par un rayonnement UV pendant 1 minute à 1J/cm2, puis on détermine sa 25 couleur finale Ef à l'aide d'un spectrocolorimètre, par exemple celui de marque MINOLTA CM 2002 (d/8, SCI, D65, 2° observateur); on obtient un écart de couleur AEif .\/(af - a i)2 + (b -b)2 +(L -4)2 dans l'espace CIE Lab, qui correspond au maximum de révélation. On laisse ensuite ledit composé dans l'obscurité totale pendant 60 minutes à 25°C, puis on détermine à nouveau sa couleur Er selon la méthode ci-dessus. 30 Lorsque la nouvelle valeur de AE,,, est au moins égale à 50% de la valeur de AEif correspondant au maximum de révélation, on considère que le composé est thermiquement stable. De préférence. l'agent photorévélable thermiquement stable est choisi pour qu'une fois révélé, l'aspect obtenu puisse être conservé visuellement plus d'une heure, mieux plus de quatre heures. La composition de fond de teint peut être dépourvue de composés photochromes thermiquement réversibles, tels que l'oxyde de titane dopé, les spiropyrannes, les spirooxazines ou les chromènes, sauf si certaines formes de ces composes entrent dans la définition d'agents photorévélables thermiquement stables. Le ou les agents photorévélables thermiqu.ement stables qui peuvent être utilisés sont avantageusement tels que sous une première irradiation I, ce ou ces agents se révèlent en se colorant, en partant d'un état sensiblement incolore, ou peu coloré, et sous une deuxième irradiation 12 différente de la première, ce ou ces agents redeviennent sensiblement. incolores ou peu colorés. L'irradiation J est dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention une irradiation UV (290 nm à 400 nm), notamment UVA (320 à 400 mn) et/ou L:VB, mieux dans le. proche UV (400 à 440 nm), tandis que l'irradiation 12 est une irradiation dans le visible, par exemple de la lumière blanche.

Aacnts photorévélables thermiquement stables Parmi les agents photorévélables utilisables, les composés qui appartiennent à la famille des diaryléthènes et ceux qui appartiennent à la famille des fulgides sont préférés, cette liste n'étant toutefois pas limitative. L'homme du métier pourra se référer au brevet EP 938 887 qui décrit des exemples d'agents photorévélables thermiquement stables. Les diaryléthènes peuvent être représentés par la formule (I) suivante : dans laquelle les radicaux R1 et R2 sont toujours en relation "ci s" par rapport à la double liaison. Ces radicaux RI et R2 peuvent être. indépendamment l'un de l'autre, choisis parmi les radicaux alkyles en Cl-C16, éventuellement fluorés ou perfluorés, ou nitriles. On peut notamment citer les composés de formule suivante CN CN Ils peuvent également. former un cycle à 5 ou 6 atomes de carbone, éventuellement fluoré ou perfluoré, notamment selon la formule suivante : ou former un cycle à 5 atomes de carbone d'anhydride, et notamment selon la formule suivante A B dans laquelle X peut être un atome d'oxygène ou un radical -NR3, avec R3 représentant un radical alkyle et/ou hydroxyalkyle en C2-C16. Les radicaux A et B peuvent être égaux ou différents et peu \,ent représenter notamment un cycle à 5 atomes ou un bicycle à 5 6 atomes, selon les structures suivantes : dans lesquelles : - X et Y peuvent être égaux ou différents, et peuvent représenter un atome d'oxygène, de soufre, d'azote lié à un groupe complétant la valence à 3, par exemple N-H ou N-R avec R désignant un alkyle portant éventuellement une fonction supplémentaire (par exemple un hydroxyalkyle), d'une forme oxydée du soufre, d'azote Ou de sélénium, - Z et W peuvent être égaux ou différents, et peuvent représenter un atome de carbone ou d'azote chargé positivement (N+), - les radicaux R3 à RI, peuvent être égaux ou différents, et peuvent représenter un hydrogène, un groupe alkyle ou alkoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C16, un halogène, un groupe fluoré ou perfluoré linéaire ou ramifié en Ci-C4, un groupe carboxylique, un groupe alkyle carboxylique en C1-C16, un groupe mono- ou dialkylamino en Cl -C16, un groupe nitrile, un groupe phényle, naphtalène ou un hétérocycle (pyridine, quinolane, thiophène) peut être substitué sur ces radicaux. Toute! bis les groupes A et B ne doivent pas être tous les deux égaux à une structure de type indoliquc telle que ci-dessous Les groupes A et B peuvent, être séparés du cycle par une ou deux doubles liaisons. Ti doit toujours y avoir sur les positions ortho dc la jonction, entre la double liaison et les restes A et B, un groupe différent de l'hydrogène. par exemple CH3, CN ou CO2Et, c'est-à-dire que les groupes R3 ou R5, R4, R7 et R8 doivent être différents de la signiticaion hydrogène. A titre d'exemple, on peut citer le composé suivant qui peut passer de l'incolore au rouge de la manière suivante, après irradiation à 404-436 hm (retour à 546- 578 mn) : CN CN CN CN Un exemple de diaryléthène est celui, de couleur bleue à l'état révélé, commercialisé sous la référence commerciale: 1.)A.E-MP par la société Yamada Chemical (Japon), de nom chimique et de formule: 1, 2bis(2-methy1-5-phenyl-3-thienyl)-3,3,4,4,5,5- hexafluorocyclopentene Un autre exemple de diaryletliène est celui de couleur jaune à l'état révélé, de formule : commercialisé sous la référence commerciale : DAE-2BT par la société YAMADA CHILMICALS (Japon) et de nom chimique : 1,2-Bis(3- methylbenzo )th i ophen-2-yl)perfluorocyclopentene. Les fulgid.es peuvent être représentés par la formule suivante : A dans laquelle . le groupe A a la même signification que ci-dessus. . les groupes R13 à R15 peuvent être égaux ou différents, et peuvent représenter un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C16, ou bien les groupes R et R14 peuvent former un cycle de 3 à 12 atomes de carbone tel qu'un cyclopropane ou un adamantylène. Autres agents photorévélables Mei-Iniquement stables Ces composés photorévélables sont des composés changeant d'aspect, par exemple passant d'une forme incolore ou peu colorée à une forme colorée, par un 20 mécanisme commandé par une irradiation lumineuse. Le mécanisme peut être direct, au sens que la lumière fait changer d'aspect, p exemple fait passer de la forme incolore à la forme colorée. C'est par exemple le cas des composés porteur d'une fonction dite photodégradable ou photodétachable (en anglais photorelease). - De préférence, on utilise des composés dont la fonction photodégradable ou photodétachable est inene vis-à-vis des matières kératiniques. De préférence, on utilise un composé dont la fonction photodégradable ou photodétachable est immobilisée ou portée par un polymère ou autre structure solide ou massique. Par exemple, on peut utiliser la fonction 3-5diméthoxybenzoine et les produits colorés tels qu'ils sont décrits dans l'article : C P McCoy et al., J. Am. Chem. Soc., 2007, 129, 9572. Le mécanisme précité peut aussi être indirect, au sens que la lumière fait passer le composé, par exemple initialement incolore, sous une autre forme, puis une tiercé action transforme ce composé ainsi incolore modifié sous une forme d'aspect différent, par exemple colorée. Le mécanisme est indirect également lorsqu'une tierce. action agit différemment sur le composé non modifié par la lumière et sur le composé modifié, et que par exemple le composé non modifié est transformé et change d'aspect, devient par exemple coloré, tandis que le composé modifié conserve son aspect, par exemple incolore. Par exemple, on peut utiliser le principe de la diazotypie, qui met en jeu un composé sel de diazonium et un autre composé aromatique, capable de réagir par réaction de couplage. L'irradiation détruit le sel de diazonium (libération d'azote). Le composé diazonium n'ayant pas été irradié réagit ensuite par un simple saut de pH (en présence d'ammoniaque par exemple) avec le coupleur pour donner un composé azoique. Dans ce cas, on choisira des composés sels de diazonium non colorés, comme par exemple un aromatique portant la fonction diazonium mais ne portant pas sur le cycle de fonction amine ou hydroxyle. On peut prendre comme coupleur une amine aromatique simple comme un dérivé d'aniline ou de phénol. Ce sont alors les parties non irradiées qui se révèlent, selon la réaction : OH ou NRR' Le ou les agents photorévélables utilisés peuvent devenir thermiquement stables dès leur révélation ou seulement après qu'une action spécifique ait été exercée, par exemple la mise en présence avec des composés cbirniques conférant la stabilité thermique recherchée. La composition de fond de teint peut contenir en masse de 0,001 à 20% au total d'agent(s) photochrome (s), notamment d'agent(s) photorévélable(s) thermiquement stable(s). La composition de fond de teint peut contenir en plus tout solvant approprié à l'application en cosmétique, et notamment choisi paetni ceux mentionnés dans le brevet EP 938 887. La composition de fond de teint peut comporter les ingrédients énumérés aux paragraphes [0029] à [0041] de hl? 0 938 887 Al, dont la liste est ici reprise par renvoi. Composé photoréticulable Le composé photoréticulable peut, après reticulation, produire une variation du relief de la surface libre du dépôt de composition de fond de teint aux endroits où le stimulus lumineux a été appliqué. 1", epaisseur du dépôt de composition de fond de teint est, par exemple, réduite localement aux endroits où le stimulus lumineux a été appliqué du fait de la réticulation du composé photoréticulable. Le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots, est(sont), dans ce cas, créé(s) du fait des variations de relief de la surface libre du dépôt de composition de fond de teint produites.

Lorsque la composition de fond de teint est appliquée sur une couche de maquillage colorée, la diminution d'épaisseur qui peut être produite par la photoréticulation peut permettre de diminuer localement la couvrance de la composition de fond de teint de manière à modifier l'aspect de la surface maquillée du fait de la présence de la couche de maquillage colorée sous jacente. Ainsi, on peut par exemple modifier localement la couleur de la surface maquillée du fait de la diminution locale de la couvrance de la composition de fond de teint. On peut utiliser, en tant que composé photoréticulable, des polymères stylbazolium ou une combinaison d'une molécule acrylate ou méthacrylate et d' 30 photoinitiateur. Stimulus chimique Réactif chimique Dans un exemple de réalisation, la composition de fond de teint est mise en contact avec un réactif chimique, permettant notamment au dépôt de fond de teint de changer de couleur et/ou de subir une modification de la forme de sa surface libre.

Cette modification de la couleur du fond de teint et/ou de la forme de sa surfhce libre peut permettre de former le motif, et notamment le réseau discontinu d'ilots, recherché(s). Changement de Couleur Le fond de teint peut changer de couleur du fait d'une réaction entre le réactif chimique et un composé présent dans le rond de teint, ladite réaction étant unc réaction de Maillard, de préférence une réaction entre une amine et de la dihydroxyacétone (DIIA)> ou une réaction d'oxydoréduction. Le liind de teint peut, avant mise en contact avec le réactif chimique, comporter de la dihydroxyacétone.

En variante, le fond de teint peut, avant mise en contact avec le réactif chimique, comporter une amine. La réaction d'oxydoréduction peut être due à la mise en contact d'un colorant d'oxydation avec un agent oxydant. On utilise, par exemple, un.c composition comprenant des composés benzéniques portant au moins deux fonctions choisies parmi les amines et les hydroxyles et/ou des composés aromatiques hétérocycliques, tels qu'un pyrazole, portant au moins une fonction choisie parmi les amines et les hydroxyles. Ces compositions peuvent contenir des composés aptes à stabiliser l'oxydation des composés benzéniques et/ou aromatiques hétérocycliques. Par exemple, des réducteurs, comme des mercaptans, comme l'acide thioglycolique ou mercaptopropionique ou thiolactique, ou des sulfites ou dérivés, ou des réducteurs non merca.ptan comme de l'acide ascorbique: Le fond de teint peut, avant mise en contact avec le réactif chimique, comporter un colorant d'oxydation. En variante, le fond de teint peut, avant mise en contact avec le réactif - chimique, comporter un agent oxydant.

Libération d'un gaz La modification de la forme de la surface libre du dépôt de fond de teint suite à l'application d'un réactif' chimique peut, comme détaillé plus bas, être due à la libération d'un gaz. Dans un exemple de réalisation, le dépôt de fond de teint subit une modification de la forme de sa surface libre. du lait de la libération d'un gaz produit par la réaction entre le réactif chimique et le fond de teint. Ladite réaction peut comporter une étape de réaction entre un acide et un ion carbonate ou hydrogénocarbonate, libérant notamment du gaz carbonique. Dans ce cas, la composition de fond de teint comporte, de préférence, des 10 particules de carbonate ou d'hydrogénocarbonate de calcium ou d'ammonium et le réactif chimique comporte une solution aqueusc comportant un acide, de préférence de l'acide citrique. Vin-iation de volume d'un composé La modification de la forme de la surface libre du dépôt de fond de teint du fait 15 de l'application d'un réactif chimique peut, comme détaillé plus bas, être due à une variation de volume d'un composé présent au sein dc la composition de fond de teint. Dissolution locale fa composition de fond de teint peut être mise en contact avec un solvant permettant de la dissoudre localement afin de former le motif, et notamment le réseau 20 discontinu. d ilots. La dissolution de la composition de fond de teint peut permettre de former localement des ilots où l'épaisseur du dépôt de fond de teint est réduite. La dissolution de la composition de fond de teint peut, dans un exemple de réalisation, permettre d'obtenir localement, au sein de la composition de fond de teint, des 25 ilots dépourvus de fond de teint. On peut avantageusement dissoudre localement la composition de fond de teint lorsque celle-ci est appliquée sur une couche de maquillage colorée comme mentionné plus haut. Ainsi, la dissolution locale de la composition de fond de teint peut permettre de 30 modifier localement la couvrance, notamment l'épaisseur, de la couche de fond de teint afin de modifier l'aspect de la surt:Ice maquillée du fait de la présence de la couche de maquillage colorée sous-jacente.

Le solvant peut être choisi parmi les ethers (dimé.thyl éther, méthyléthyléther, eliéthyléther), cétones (acétone), les alcanes (hexane, octane, dodécane...), les alcools (éthanol, propanol, glycols). De préférence, les solvants sont volatils et présentent une température d'ébullition inférieure à 160°C à pression ambiante.

Stimulus mécanique Le stimulus peut comporter l'application d'une pression et le fond de teint peut comporter : a) un composé trib °chrome, et/ou b) un composé coloré encapsulé dans des particules sensibles à la pression. On peut utiliser les composés tribochromes tels que les dérivés de l'urane décrits dans 1 publication W09426729 ou des dérivés pyraziniques comme le3- dicyclopropylmethyl ene-5-dicyanom eth yl en e-4-diphenylmetnylenetetrahydrofuran-2-one. On peut utiliser en tant que composé coloré encapsulé dans des particules sensibles à la pression des pigments encapsulés dans des microcapsules à la fois résistantes aux autres matières premières présentes dans la composition et assez souples pour pouvoir se rompre sous cisaillement lors de l'application du sthnulus pour ainsi délivrer la couleur espérée. La taille des microcapsules, c'est-à-dire leur .diamèn-e moyen en nombre, peut aller par exemple de 5 à 3000 puni, de préférence de 10 à 1500 .t.rn, de préférence encore de 20 à 700 am. Le pourcentage de pigment par rapport au poids total du pigment encapsulé (poids total du pigment encapsulé = poids de la capsule + poids du pigment) peut varier dans une large mesure. La quantité de pigment peut aller par exemple de 1 à 95% en poids, de préférence de 10 à 90% et de manière encore plus préférentielle de 15 à 75% en poids, par rapport au poids total du pigment encapsulé. Les coques des microcapsules peuvent comprendre une ou plusieurs couches et être réalisées dans des matériaux choisis par exemple parmi les matériaux suivants : - les composés therrnofUsibles dont la température de fusion est comprise entre 30 et 70 °C, de préférence entre 37 et 45 °C, par exemple tels que ceux décrits dans la demande 1..JS 2006/0292193 Al ; on peut aussi citer à titre d'exemple, les microcapsules constituées d'esters de Jojoba, vendues sous la référence Florasome par la société Floratech, et décrites dans le brevet US 6,432.428 et W02006081351; - les polymères ou copolymères tels que les polyacrylates, ou méthacrylates, et les polymères vinyliques. On peut citer à Litre d'exemple, les microcapsules à base de copolymère acrylate/ammonium méthacrylate commercialisées par la société Tagra Biotechnologies Ltd et décrites dans la publication WO 01/35933 et commercialisées sous les dénominations BLACKCAP1r, YELI OWCAPle, REDCAP I i, BLACKCA23.2), YELLOWCAP3C, REDCAP 3 , - les polysaccharides comme les dérivés de cellulose, telles que par exemple l'hydroxy méthylcellulose, l'hydroxy éth yl cellulose, l'hydroxy propyl cellulose et la earboxylméthylcellulose ; l'amidon ; le chitosan ; les algines ; alginates ; les agars ; les agaroses ; les pectines ; les polypectates ou les carra ,énaties ; on peut citer notamment celles commercialisées par la société Induchem sous la dénomination d'Unisphere© à base de dérivés de cellulose ; - les polyamides ; - les copolymères à base de styrènelacrylate, de telles microcapsules étant vendues° sous la dénomination Coloursphere par la société Créations Couleurs ; - et leurs mélanges.

Stimulus thermique Dans un exemple de réalisation, un organe de chauffage peut être approché de la composition de fond de teint afin d'augmenter localement sa température, ladite composition de fond de teint comportant : a) un composé fusible, et/ou b) une matière expansée dont le volume peut être modifié sous l'action de la chaleur. La fusion du composé fusible peut permettre de former localement des ilots où l'épaisseur du dépôt de fond de teint est réduite. La fusion du composé fusible peut, dans un exemple de réalisation, permettre d'obtenir localement, au sein de la composition de fond de teint, des ilots dépourvus de fond de teint.

On peut avantageusement faire fondre le composé fusible lorsque la composition dc fond de teint est appliquée sur une couche de maquillage colorée comme mentionné plus haut. Ainsi, la fusion du composé fusible peut permettre de modifier localement la couvrance, notamment l'épaisseur, de la couche de fond de teint afin dc modifier l'aspect de la surface maquillée du fait de la présence de la couche de maquillage colorée sous-jacente. Le composé fusible peut être choisi parmi les cires ou les polymères cristallins. L'augmentation de température peut permettre de réduire localement le volume 10 de la matière expansée. L'augmentation de température peut permettre de diminuer localement l'épaisseur du dépôt de fond de teint du fait de la réduction du volume de la matière ex pansée. La matière expansée dont le volume peut être modifié sous l'action de la 15 chaleur peut être choisie parmi les produits commercialisés sous la dénomination Expancel par la société Akzo Nobel, formés d'une matière plastique contenant un liquide pouvant par augmentation raisonnable de la température (+30 °C par exemple) se transFormer en phase gazeuse. Lorsqu'on chauffe ces particules, elles gonflent et restent. gonflées. 20 Réseau discontinu (I'ilots Comme mentionne plus haut, le stimulus peut avantageusement permettre d'obtenir un réseau discontinu d'ilots. Le réseau discontinu d'ilots peut comporter des flots qui se touchent et des ilots isolés. En variante, le réseau discontinu d'ilots peut être constitué d'un ensemble d'ilots 25 isolés. Le réseau discontinu d'ilots vérifie, de préférence, tout ou partie des caractéristiques suivantes : a) les ilots ont une taille moyenne comprise entre 0,05 mm et 3 mm, de préférence entre 0,1 mm et 1,5 mm, de manière particulièrement préférée entre 0,3 mm et 30 0,9 mm, et/ou b) la distance moyenne séparant deux ilots adjacents est comprise entre 0,25 mm et 20 mm, de préférence entre 0,5 et 5 mm, de manière partieulièrement préférée entre 1,5 mm et 2,5 mm, et/ou c) le réseau discontinu comporte au moins 5, de préférence au moins 10, de preIcrence au moins 30, de manière particulièrement préférée au moins 100, ilots. La taille d'un ilot correspond à sa plus grande dimension. La taille moyenne des ilots correspond à la moyenne arithmétique des tailles (lesdits i lots. La distance entre deux ilots correspond à la distance séparant les barycentres desdits ilots. La distance moyenne entre deux ilots adjacents correspond à la moyenne arithmétique sur le nombre de couples d'ilots adjacents des distances séparant deux ilots adjacents. I es tailles d'ilots et distances séparant deux ilots sont, sauf mention contraire, mesurées juste après que le(s) stimulus n'agisse(nt) plus sur la composition de fond de teint. La densité d'ilots au sein du réseau di scontinttest, de préférence, supérieure à 5 ilots par cm' de surface de peau recouverte par le fond de teint, et inférieure à 1000 par cm2.

Un réseau discontinu d'ilots présentant des ilots de taille moyenne comprise entre 0,4 mm et (Imm, une distance moyenne séparant deux ilots adjacents comprise entre 1. min et 5 mm, - un nombre d'ilots supérieur à 1 par cm2, est, de préférence, obtenu afin de former un motif reproduisant l'aspect de tâches de rousseur. 1.es ilots sont, de préférence, ormés selon un motif prédéfini comme détaillé dans la suite. On peut avantageusement reproduire l'aspect n , par exemple, à des taches de rousseur en créant un réseau discontinu d'ilots présentant au moins deux régions au sein desquelles les flots diffèrent de par au moins une de leur caractéristique (l'aspect.

Ainsi, le réseau discontinu peut comporter une première et une deuxième régions, les ilots présents au sein des première et deuxième régions différant au moins de par leur couleur etlou taille moyenne et/ou densité et/ou forme et/ou brillance. De préférence, le réseau discontinu comporte une première et une deuxième régions, les ilots présents au sein des première et deuxième régions différant au moins de par leur couleur et/ou taille moyenne et/ou densité. Le réseau discontinu peut encore comporter une première et une deuxième régions, les ilots présents au sein des première et deuxième régions di fférant au moins de par leur écart colorimétrique AE dans l'espace CIE Lab, avec la couleur de tout ou partie du dépôt de composition de fond de teint. Pour mémoire, le AL est défini par la relation suivante : - )2 4- (ai -) I- -. - ' ou: Lbabbi sont les coordonnées dans l'espace colorimétrique de la première couleur à comparer et L2,a2,b2 celles de la seconde dans le système CIE Lab (indices L luminance, a rouge. b jaune). Cette mesure du NE entre une première région du visage comprenant peu ou pas d'îlots et une seconde région du visage comprenant davantage d'îlots, peut être réalisée à l'aide d'une chromosphère. On peut utiliser le protocole suivant : 100 mg de fond de teint sont pesés et appliqués aux doigts nus sur le visage ; on crée .ensuite un réseau discontinu d'ilots par mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. Après un temps de séchage de 15 mn, des images de la joue maquillée, respectivement sur une première région et sur une seconde région, sont'acquises à l'aide de la chromosphère. La différence de mesure correspondant au AE traduit l'hétérogénéité recherchée.

De telles variations dans les caractéristiques d'aspect des ilots peuvent avantageusement permettre de recréer des effets naturels. On peut avantageusement obtenir un réseau discontinu d'ilots dont une première région présente une densité d'ilots supérieure à celle d'une deuxième région et la première région se situe au niveau des joues et la seconde région se situe dans la zone péri- oculaire ou au niveau du front.

On peut, en particulier, obtenir un réseau discontinu d'ilots dont une première région présente une densité d'ilots supérieure à celle d'une deuxième et d'une troisième régions et la première région se situe au niveau des joues et les deuxième et troisième régions se situent respectivement dans la zone ['é:ri-oc-Li:aire et au niveau du front.

Les ilots obtenus peuvent présenter un écart de couleur AE dans l'espace CIE Lab supérieur ou égal à 1, notamment à 3, avec la couleur de tout ou partie du dépôt de composition de fond de teint. Mesure de la couvranee Cas des compositions liquides (à 25°C) Par « composition liquide », on entend une composition dont on peut mesurer la viscosité. Une composition liquide peut s'écouler sous l'effet de son propre poids. La couvrance des compositions liquides est mesurée à épaisseur finie de 50 gin pour les compositions liquides.

La composition est étalée sur des cartes de contraste noir mat et blanc mat, par exemple de marque LENETA Fonii WP1 pour la carte noir mat et Leneta 1 A pour la carte blanc mat. L'application peut s'effectuer avec un étalcur automatique. Les mesures s'effectuent sur les compositions ainsi étalées.

Compositions solides (à 25'C) Les compositions solides sont celles dont on ne peut mesurer la viscosité. Il peut s'agir de compositions coulées en stick ou de composition.s pulvérulentes, sous lbrme de poudres I ibres ou compactées. a) Pour les compositions solides pulvérulentes, libres ou compactées, la composition est appliquée en utilisant les mêmes cartes de contraste que ci-dessus, recouvertes d'un ruban adhésif transparent, légèrement rugueux, par exemple de marque BLENDFUe de la société 3M et de référence 15025,- collé par la face adhésive sur les cartes de contraste. La composition est. déposée sur le ruban adhésif dc manière à obtenir un dépôt 30 homogène de 0,5 mg/cm.- ± 0,02 mg/cm2. Il est possible d'utiliser pour effectuer le dépôt une éponge chargée avec la composition et montée sur un appareil de délitage qui fait effectuer des mouvements prédéfinis à l'éponge. L'éponge est par exemple une éponge à usage unique de type « LANCÔME - Photogenie », utili séé du coté rose. b) Les compositions en stick sont fondues, par exemple à 90°C, puis étalées à l'état liquide sur des cartes de contraste noir ravit et blanc mat, par exemple de mêmes références que ci-dessus, non recouvertes de HLF:.VDER11!I®. L.e barreau d'étalement est maintenu à la mémo température que la composition, dc façon à éviter un choc thennique. Les compositions en stick sont ainsi déposées une fois fondues avec une épaisseur de 50 Mesures et calculs Des spectres de réflectance sont .acquis à l'aide d'un spectrocolorimètre MINOLTA 3700-d (géométrie de mesure diffuse/8° et observation D65/10°, mode composante spéculaire exclue, petite ouverture (CREISS)) sur !es fonds noir et blanc, les cartes de contraste étant éventuellement recouvertes de BLENDER .\/e comme indiqué ci-dessus.

Les spectres sont exprimés en coordonnées colorimétriques dans l'espace CIFLab76 au sens de la Commission Internationale de l'Eclairage selon la recommandation 15:2004. Le contraste ratio, ou couvrance, est calculé en faisant la moyenne arithmétique de Y sur fond noir, divisée par la valeur moyenne de Y sur fond blanc, multiplié par 100.

Selon un mode particulier, la composition de fond de teint utilisée dans le cadre de l'invention a une valeur de couvrance supérieure ou égale à 30, en particulier supérieure OU égale à 50, et mieux allant préférentiellement de 60 à 95. Description des figures L'invention pourra être mieux comprise à l'examen du dessin annexé sur lequel: - la figure 1 représente de t'acon schématique en coupe une peau maquillée par un exemple de procédé selon l'invention, - la figure 2 représente en vue de dessus la surface maquillée de la figure 1, - les figures 3 à 7 représentent des exemples de surfaces maquillées obtenues par des procédés selon l'invention. et - les figures 8 à 21b décrivent divers moyens d'obtention d'un réseau discontinu d'ilots selon l'invention.

Sur les dessins, les proportions réelles n'ont pas nécessai,:etnent été respectées dans un souci de clarté du dessin. On a représenté à la figure 1 le résultat de maquillage d'une peau P obtenu à l'issue d'un procédé selon l'invention.

La peau P est d'abord revêtue d'une composition de Fond do teint 1, ce dépôt 1 pouvant, comme illustré, être continu (i.e. d'un seul tenant) ou, en variante, être réparti de manière discontinue sur la surface (le peau .P traitée. Le fond de teint 1 peut être fluide ou pulvérulent et, par exemple, s'appliquer au doigt ou grâce à un applicateur (pulvérisateur, éponge, aérographe...).

L'utilisateur applique, dans un deuxième temps, un stimulus chimique et/ou énergétique de manière à former un réseau 20 discontinu d'ilots 2 sur la peau P. Bien entendu, l'utilisateur peut, dans une variante non illustrée, appliquer le stimulus de manière à former un motif continu (i.e. d'un seul tenant) sur la peau P. Comme illustré, le stimulus chimique etiou énergétique a permis au dépôt de fond de teint 1 de changer de couleur localement afin de former le réseau 20 discontinu d'ilots 2. Cornue détaillé plus loin, le stimulus peut permettre de modifier d'autres caractéristiques que la couleur du dépôt de fond de teint afin d'obtenir le réseau 20 discontinu (Pilots 2. Les ilots 2 sont, au sein du réseau 20 discontinu, séparés par une distance d, reliant les barycentres des ilots concernés. La distance moyenne (moyenne arithmétique sur le nombre de couples d'ilots 2 adjacents constituant le réseau 20 discontinu) séparant deux ilots 2 adjacents est, par exemple, comprise entre 0,5 et 5 mm. Des exemples de moyens permettant l'obtention de ce réseau 20 discontinu d'ilots 2 seront détaillés dans la suite. - On a représenté à la figure 2 une vue de dessus de la figure 1. Les ilots <2 peuvent avoir différentes formes, certains ilots 2 ayant, par exemple, une forme circulaire et d'autres ilots 2 ayant une forme oblongue, notamment elliptique. En variante, la totalité des ilots 2 constituant le réseau 20 discontinu peut avoir sensiblement la même forme.

On a représenté à la figure 3 une variante dans laquelle le réseau 20 discontinu (1'i:ors 2 comporte des flots qui se touchent, formant ainsi un agrégat 21 d'ilots, et des ilots isoles.

On a représenté à la figure 4, un résultat de maquillage selon l'invention, dans lequel le réseau 20 discontinu d'ilots 2 comporte une première région 30 ainsi qu'une deuxième région 31. Le réseau 20 discontinu obtenu à l'issue des procédés de maquillage selon l'invention peut comporter au moins 10, de préférence au moins 30, ilots 2.

La première région 30 est, comme illustré, située au niveau d'une joue et la deuxième région 31 se situe dans la zone périoculaire. Le maquillage scion l'invention illustré a la figure 4 montre que la densité des ilots 2 présents au sein de la prenliére région 30 est supérieure à la densité des ilots 2 présents au sein de la deuxième région 31.

La densité des flots 2 présents au sein de la première région 30 est, par exemple, supérieure ou égale à deux fois, notamment cinq fois, la densité des ilots 2 présents au sein de la deuxième région 31. On peut créer des première et deuxième régions pour lesquelles les ilots diffèrent de par d'autres caractéristiques, comme, par exemple, leur couleur, taille moyenne, forme etion brillance. Dans une variante non illustrée, la première région 30 se situé au niveau des joues et la deuxième région 31 se situe au niveau du front. On a illustré à la figure 5 un exemple de surface maquillée par un procédé selon l'invention. Comme illustré, le réseau 20 discontinu d'ilots 2 est produit par une modification de la forme de la surface libre S du dépôt de fend de feint 1. Cette modification de la forme de la surface libre S peut, comme illustré, conduire à la formation d'ilots 2 en forme de bosses aboutissant à une augmentation locale de l'épaisseur e du dépôt de fond de teint. 1. Les bosses peuvent être produites par la libération de gaz carbonique suite à une réaction chimique entre de l'acide citrique et un ion carbonate. Dans ce cas, l'ion carbonate peut être initialement présent au sein de la composition de fond de teint 1 et l'acide citrique peut être appliqué sur le dépôt de fond de teint 1 par des moyens détaillés ci-après. En variante, on peut, comme illustré à la figure 6, obtenir une modification de la forme de la surface libre S du dépôt de fond de teint 1 du fait d'ilots 2 en forme de creux aboutissant à une diminution locale de l'épaisseur du dépôt de fond de teint 1.

Les creux peuvent être obtenus par une dissolution locale de la composition de fond de teint, par une photorétieulation d'un composé présent dans celle-ci ou par fusion du fond de teint comme il sera détaillé ci-après. On a illustré à la figure 7 un exemple de maquillage selon l'invention dans lequel une couche 110 de composition de maquillage colorée a été appliquée sur la peau avant application de la composition de lbnd de teint 1. Dans cet exemple, la composition de fiord de teint 1 a été appliquée sur la couche 110 de maquillage colorée avant soumission au stimulus. La soumission au stimulus, permettant par exemple une dissolution locale du fond de teint 1, conduit localement, au sein de la composition de fond de teint 1, à la formation (Pilots 2 dépourvus de fond de teint. Dans une variante non illustrée, les procédés selon l'invention permettent, par exemple par une dissolution locale du fond de teint appliqué au dessus de la couche de maquillage colorée, de conduire localement, au sein de la composition de fond de teint 1, à la formation d'ilots en forme de creux comme illustrés à la figure 6. Les creux ou ilots dépourvus de fond de teint peuvent avantageusement permettre de modifier localement la couvrance de la couche de fond de teint et ainsi de modifier l'aspect de la surface maquillée du fait de la présence de la couche de maquillage colorée sous-jacente.

On a illustré à la figure 8 un applicateur 40 utilisable pour former le réseau discontinu 20 d'ilots 2 dans le cadre d'exemples de procédés selon l'invention. L'applicateur 40 comporte une surf ace (l'application 41 comportant des picots 42 destinés à venir en contact avec le dépôt de composition de fond de teint. L'applicateur 40 est configuré pour que, lors de son déplacement sur les matières kératiniques maquillées, un mouvement de rotation relativement à l'axe X soit imposé à la surface d'application 41. Dans un exemple de réalisation, les picots 42 portent un réactif chimique (non représenté) permettant au dépôt de fond de teint de cluinger de couleur, par exemple de la dihydroxyacétone, et la rotation de la surface d'application 41 au contact des matières kératiniques maquillées permet de transférer ledit réactif chimique afin d'obtenir le réseau discontinu d'ilots. Dans ce cas, le fond de 1.eint comporte une amine pouvant réagir avec la dihydroxyacétone afin de produire le changement de couleur.

Un exemple de méthode de fabrication d'un applicateur 40 portant des picots 42 utilisable dans le cadre des procédés selon l'invention va, ù présent, être décrit. On a illustré à la figure 9 une représentation d'une surface développée d'une surface d'application 41.

Cette surface développée est, par exemple, de dimensions 30x20 mm. Partant du motif illustré à la figure 9, on réalise un fichier 3D au format .STL sous le logiciel Solidworks®. Les axes x et y, dans ce fichier, sont représentés sur la figure 9 et les coordonnées z sont à -2mm pour les zones colorées et Omm pour les zones blanches.

Puis, partant de ce fichier, on fait réaliser par une imprimante 3D par exemple (Objet 0 de la société Objet Geometries ltd) un objet qui va servir de moule. On dépose une silicone réticulable (S'III)) sur le moule de façon à ce que toute la surface soit couverte d'une épaisseur d'environ 2mm. Puis, on retire après prise cn masse silicone est alors collée sur un.rouleau d'environ lem de diamètre. Le rouleau est agrémenté d'une poignée et d'un axe de rotation, permettant de faire rouler le rouleau sans frottement notable. On a illustré à la ligure 10 une variante dc réalisation d'applicateur 40 utilisable dans le cadre des procédés selon l'invention, comportant un réservoir 43 comportant par exemple un réactif chimique, agencé pour distribuer celui-ci au niveau des picots 42 de la surface d'application 41 au fur et à mesure du déplacement de l'applicateur 40 au contact des matières kératiniqucs maquillées. Dans un exemple de réalisation non illustré, les picots sont configurés de manière à appliquer le stimulus en dégradé lors du déplacement de l'applicateur. Par exemple, le motif produit par l'application du réactif chimique sur le fond de teint produit un effet optique dont l'intensité varie de manière strictement monotone lorsque l'on se déplace sur tout ou partie du chemin emprunté par l'applicateur. On peut encore utiliser un applicateur sous forme de plaque portant des picots et/ou des zones absorbantes et'ou des trous.

L'utilisateur peut, dans cc cas, mettre en contact l'applicateur portant par exemple un réactif chimique ou un solvant de manière spatialement non uniforme avec le fond de teint afin d'obtenir le réseau discontinu d'ilots.

Dans une variante non illustrée, les picots portent un solvant permettant d'obtenir une dissolution locale de la couche de fond de teint. Dans une variante non illustrée, les picots comportent un ensemble d'éléments chauffants et/ou d'irradiateurs, notamment 11V, permettant de soumettre le dépôt de fond de teint à un stimulus therrn'que et/ou lumineux. Dans un exemple de réalisation. les picots 42 sont mobiles par rapport à la surface d'application. Les picots 42 peuvent être déplacés à la main, par une force magnétique ou par une force électromécanique, selon les systèmes mis en oeuvre. Les picots 42 peuvent être mobiles le long de la surface d'application 41 et/ou peuvent être sortis ou rétractés de manière à créer des reliefs au nicau de ladite sur l'ace d'application. Dans ce dernier cas, les picots 42 peuvent être recouverts d'une surface fine et élastique. Ainsi, quand on fait sortir les picots, on fait émerger des aspérités de la surface élastique. On a représenté, à la figure 10A, la surface d'application 41 comportant les picots à l'état rétracté et, à la figure 10B, la surface d'application 41 comportant les picots 42 émergeant après application d'une force électromécanique par exemple. Le rouleau peut alors servir pour capter un réactif chimique ou un sol vantpuis, par transfert, les délivrer par simple pression sur la peau. Dans un cas particulier, on utilise une surface électrosensible (silicone diélectrique utilisée dans les actuateurs) dans un an-angement tel que cette surface contient une goutte de liquide, par exemple d'une huile. On réalise une plaque en élastomère portant plusieurs de ces arrangements, chacun faisant environ 2mm et espacés de 2mm de son voisin. Chaque arrangement est relié électriquement à un générateur électrique délivrant environ 500 V. On peut choisir les arrangements que l'on va charger électriquement.

Lorsque la charge électrique est délivrée, la surface électrosensible de chaque arrangement sollicité va se rétracter et donc presser le liquide et, par conséquent, provoquer un gonflement de l'arrangement. Ceux qui n'ont pas été sollicités électriquement gardent leur forme plaie initiale. Un tel arrangement est décrit dans la publication "Millimetre-seale bubble-like dieleci:ric elastomer actuators" de Carpi et al., Polyrner International (2009), Volume: 59, Issue: 3, Pages: 407-414.

Cet ensemble peut alors servir pour capter un solvant ou un réactif chimique puis, par transfert, les délivrer par simple pression sur la peau. Chaque goutte peut être adressée individuellement, cela permet de choisir le. nombre et la disposition des grains que l'on veut réaliser stil- la peau. il est entendu que l'applicateur peut., con ri-mi-lé:lient à une variante non illustrée, présenter une surface d'application munie d'une pluralité d'ajours au lieu des picots 42, un solvant ou un réactif chimique étant distribués au travers de ces ajours afin d'obtenir le réseau discontinu d'ibis. Dans cet exemple de réalisation, une matière alvéolée, comme une mousse de polyuréthane, peut élre utilisée. Ainsi, on peut réaliser un rouleau en mousse puis recouvrir une partie de sa surface par une couche imperméable ajourée, comme par exemple par un manchon de plastique lisse ajouré. ,c nianchon ayant des trous, on créera à leur niveau un transfert de réactif chimique ou de solvant quand on pressera le rouleau sur la peau. - Selon une autre variante non illustrée, l'applicateur comporte, au lieu des picots 42, une pluralité de régions différant notamment de par leur hydrophilie. Dans ce dernier exemple de réalisation, un réactif chimique ou un solvant est sélectivement présent, avant application sur la surface maquillée, au niveau des régions les plus hydrophiles afin de former lors de son application le réseau discontinu d' ilots.

Le réactif chimique ou le solvant peut encore sélectivement se placer au niveau des régions hydrophobes. Dans un tel exemple dc réalisation, comme dans le cas de l'imprimerie offset, les régions hydrophiles peuvent être constituées par de l'aluminium et les régions hydrophobes peuvent être constituées par du cuivre ou un polymère siliconé. On peut encore utiliser un applicateur présentant une surface d'application de rugosité ou de caractère absorbant inhoinogêne. Cet exemple met en oeuvre deux surlhces, dont l'une est assez lisse et l'autre nettement plus rugueuse ou absorbante. Par exemple, on dépose sur un rouleau, par petites zones,une solution visqueuse de polymère adhésif PSA. Puis, on fait passer le rouleau sur une poudre de petites fibres (2mm de longueur, 20ii de diamètre). Seules les zones adhésives vont retenir les fibres.

Lorsque l'on met en contact le rouleau ainsi traité avec un réactif chimique, les zones portant des petites fibres vont accumuler une grande quantité de réactif chimique, lequel pourra être délivré par simple pression sur la peau. On peut encore utiliser un applicateur dont la surface d'application lisse porte des ilots discontinus de réactif chimique. 1,a surraee d'application peut être réalisée dans une matière peu adhérente, telle que le PTFE, l'adhésion du réactif chimique à la surface d'application est suffisante pour que l'on puisse manipuler le rouleau. Lors du contact avec la peau, le réactif chimique est transféré, laissant le rouleau avec moins de ou sans réactif chimique. On peut encore utiliser des applicateurs de types « tampons » avec des extrémités mobiles pouvant changer de disposition de façon aléatoire. Ce principe est basé sur une membrane de guidage trouée pouvant être souple ou dure. On y dispose des petites tiges dans un chacun des trous. La longueur des Liges est supérieure à l'épaisseur de la membrane de guidage. Le système est agrémenté d'un moyen empêchant les tiges de sortir du trou et ce, sans empêcher le déplacement des tiges. Par exemple, sur la face arrière, on peut y mettre une autre membrane bloquant la sortie des tiges ou bien chaque tige est retenue par une zone élastique ou bien chaque tige dispose d'un ou deux ergots limitant le déplacement au-delà d'une certaine course. Les tiges_ mobiles peuvent être déplacées individuellement ou en groupe par simple pression mécanique, par pression hydraulique, ou par force électromagnétique ou électrostatique. Ln système peut permettre de bloquer les tiges afin qu'elles ne bougent pas pendant l'application. Ce système peut mettre en oeuvre une force mécanique, une force électromagnétique ou électrostatique, la présence de frottements qui font que la force à l'application n'est pas suffisante pour déplacer les tiges ou un système de frein que l'on désactive pour déplacer les tiges et qu'on active pour les bloquer. Enfin, on peut ajouter au dessus du groupe de tiges une dernière meinbrane souple. Dans ce cas, les tiges n'entrent pas en contact avec la peau et poussent la membrane souple lui conférant alors des reliefs par pression. Par exemple, la membrane de guidage a une épaisseur comprise entre 1 mm et 1 cm. Les tiges ont, par exemple, une longueur comprise entre 2 mm et 2 cm. Les diamètres des tiges sont, par exemple, compris entre 0,3 et 5 mm. Les tiges peuvent ou non être de section circulaire.

On a illustré à la figure 11 une variante d'applicateur 40 permettant d'appliquer la composition de fond de teint 1 et le réactif chimique 120 en un seul geste. L'applicateur 40 est déplacé relativement à la surface de peau P à traiter et 5 comporte un premier rouleau 44 comportant sur sa surface d'application 45 une couche de fond de teint 1 en poudre. Le premier rouleau assure l'application du fond de teint 1 sur la peau P lorsqu'il est déplacé relativement à la peau P. L'applicateur 40 comporte, en outre, un deuxième rouleau 46 comportant sur sa surface d'application 41 des picots 42. Ces derniers portent, comme illustré, le réactif 10 chimique 120 et permettent l'obtention du réseau. 20 discontinu d'ibis 2 sur la couche de fond. de teint 1 au fur et à mesure du déplacement de l'applicateur 40 relativement à la peau P. On a illustré à la figure 12 une variante de réalisation permettant d'obtenir un applicateur 40 portant sur sa surface d'application 41 un dépôt discontinu de réactif 15 chimique 120.. L'applicateur 40 a, par exemple,une surface d'application 41 lisse et se présente, comme illustré, sous la forme d'un rouleau comportant une partie de préhension 47. Un pochoir 100 comportant des ajours 101 est, comme illustré, disposé sur un 20 bloc de réactif chimique 120. L'agencement des ajours 101 est lié au motif à obtenir. L'utilisateur déplace nu contact du pochoir 100 l'applicateur 40 et un dépôt discontinu de réactif chimique 120 se dépose ainsi au niveau de la surface d'application 41. L'applicateur 40 peut alors appliquer, sur un dépôt de fond de teint, le réactif. chimique 120 afin d'obtenir un motif prédéfini sur la surface maquillée. 25 Bien entendu, les applicateurs illustrés aux figures 11 et 12 peuvent être configurés pour permettre l'application de solvant afin de dissoudre localement la couche de fond de teint. On a illustré aux figures 13 à 15 les différentes étapes d'un procédé de maquillage selon l'invention dans lequel le stimulus est d'abord appliqué sur une pluralité 30 de régions de la peau puis la composition de fond de teint est appliquée sur ces régions afin d'être soumise audit stimulus.

On a illustré à la figure 13 le dépôt sur une pluralité de régions de la peau P d'un réactif chimique 120. La composition de fond de teint 1 est ensuite, comme illustré à la figure 14, appliquée sur la peau P de manière à être mise en contact avec le réactif chimique 120. La figure 15 schématise le réseau 20 discontinu d'ilots 2 obtenu après réaction du réacti [chimique 120 avec un composé présent au sein du fond de teint 1. On a illustré à la Figure 16 un exemple de réalisation dans lequel un organe de chauffage 130 comportant une zone chauffante 131 est approché d'un dépôt de composition de fiind de teint 1 afin d'augmenter localement sa température et permettre l'obtention du réseau discontinu d'ilots.

Dans ce cas, la composition de rond de teint 1 comporte avantageusement un composé fusible et/Ou une matière expansée dont le volume peut être modifié sous l'action de la chaleur. On peut alors former sous l'action de la chaleur des flots en creux tels que décrits à la ligure G. On a illustré à la figure 17 un exemple de réalisation dans lequel une lampe UV 140 est approchée d'un dépôt de composition de. fond de teint 1 afin de permettre l'obtention du réseau discontinu d'ilots. Dans ce cas, la composition de fond de teint 1 comporte avantageusement un agent photorévél able thermiquernent stable révelable sous l'action du rayonnement UV appliqué par la lampe 140 cl produisant un changement de couleur local de la composition dc fond de teint 1. On a illustré à la figure 18 un écran 50 ajouré, constitué d'une plaque 51 comportant des ajours 52. L'agencement des ajours 52 correspond à un motif à reproduire, notamment à une disposition de Lâches de rousseur à reproduire sur la surface maquillée.

La figure 19 illustre la mise en C2LIVI-C d'un procédé selon l'invention dans lequel un écran 50 ajouré est placé en regard d'un dépôt de composition de fond de teint 1. Un pulvérisateur 60 est approché (le l'écran 50 et pulvérise le réactif chimique 120 au travers des ajours 52 de manière à former un réseau 20 discontinu d'ilots 2. Bien entendu, on pourrait pulvériser au travers des ajours un solvant qui permettrait de dissoudre localement le dépôt de composition de fond de teint afin de .Former le réseau discontinu d'ilots.

On a illustré à la figure 20, un exemple de réalisation où un stiniulus lumineux est appliqué par l'intermédiaire d'une lampe UV 140. L'écran 50 est constituée d'une plaque 51 opaque aux rayonnements de la lampe 140 et présentant des ajours 52. Ainsi, le stimulus lumineux est appliqué au niveau de la composition de fond de teint 1 en correspondance avec les ajours 52 afin de former le réseau 20 discontinu d'ilots 2. On a illustré aux figures 21a et 21b un autre moyen utilisable pour projeter par exemple un réactif chimique 120 sous l'Orme de gouttelettes sur le dépôt de fond de teint. Comme iii itré fi la figure 21a, on utilise une brosse 90 comportant un support 92 sur lequel se raccordent des poils flexibles 91. On utilise, par exemple, une brosse à dents. Les poils 91 portent le réactif chimique 120. On contraint ces poils 91 comme illustré à la figure 21a. Les poils 91 sont ensuite lâchés et reviennent à leur position d'équilibre comme illustré à la figure 21b ; cc faisant le réactif chimique 120 est projeté sous forme de gouttelettes sur la surface à traiter.

On peut bien entendu utiliser le dispositif décrit aux figures 21a et 21b pour projeter un solvant apte à dissoudre localement la composition de fond de teint. Exemples Exemple 1 On applique un premier fond de teint, très couvrant. 11 contient de la polyvinylaminc (Lupamine® de BASF) à raison de 4 % en matière active. A ce stade, les irrégularités sont cachées mais l'aspect n'est pas naturel. Puis, on utilise un rouleau tel que décrit à la figure 10. Les pointes sont faites d'un matériau absorbant. On dépose sur les pointes de la DHA. On fait rouler le rouleau sur la peau, au niveau des joues et du front. On obtient des petites taches, produisant un. effet naturel, Exemple 2 On réalise les étapes suivantes : 1) dépôt sur une membrane de 4 mm d'épaisseur réalisée en matière caoutchouteuse d'un film de fond de teint gamme Tolériane de La Roche-Posay) 2) séchage 5 minutes 3) dépôt d'un mélange à 4% de diaryléthène dans acétone par-dessus le fond de teint, le diaryléthène utilisé est de formule donnée ci-dessous 4) séchage 5 minutes 5) réalisation d'un grain de peau par photoaeti'.ation UV (10s au soleil) sous pochoir à trous. Exemple 3 : On applique un premier fond de teint à base aqueuse, couvrant.

Ace stade, les irrégularités sont cachées niais l'aspect n'est pas naturel. Puis, on utilise un rouleau tel que décrit à la figure 10. Les pointes sont aptes à déposer des particules de chlorure de calcium. Chaque particule a une taille d'environ Imm. On fait rouler le rouleau sur la peau, au niveau des joues et du front. On obtient un transfert des petites taches, produisant un effet naturel. Dans cet exemple, les particules de chlorure de calcium ont absorbé une partie de l'eau présente dans le fond de teint et. ainsi modifié la forme et la couleur du revétoment pour produire l'aspect souhaité. Exemple 4 : Utilisation d'un composé photoréticulable On mélange (50/50) un premier fond de teint couvrant à base aqueuse, avec une composition aqueuse à 25% de PVA SbQ de la société PolymerScience. Après mélange et homogénéisation, on applique le fond de teint sur la peau. Puis, on illumine la peau avec une lumière de 405nm de longueur d'onde, 50 mW, au travers une feuille percée de trous d' 1 mm à raison de 9 trous par cm2. La disposition des trous est telle que la densité de trous par cm2 est assez régulière mais qu'ils ne sont pas disposés de façon géométrique. Pendant l'illumination, la feuille est disposée très près de la peau (sans la toucher toutefois). L'illumination est, réalisée pendant 1 mn 20 S. soit 5 J.

Puis, on retire la feuille et on pulvérise un fin film de protection solaire UVA et B, de SPF 30. On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec des grains visibles.

Exemple 5 : Utilisation d'un réactif chimique pour libérer un gaz et modifier la forme de la surfacedudénôt de fond de teint On ajoute dans un fiind de teint couvrant à base aqueuse des grains d'hydrogénocarbonate d'ammonium à raison du 3% en poids. On homogénéise pendant 1 mn. Puis, on applique ce fond de teint sur la peau.

Ensuite, on vaporise, avec l'aide d'un flacon pompe, une composition d'acide citrique à 20% de façon à créer des gouttes d'environ 300um sur la peau. Pour ce1a, on peut avoir à réaliser quelques réglages consistant à trouver l'éloignement idéal pour atteindre ce revêtement de gouttes. On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec, des grains visibles.

Exemple 6 : Utilisation d'un réactif chimique pour faire s'expanser des arums présents au sein de la composition de fond de teint On ajoute dans un fond de teint couvrant à base aqueuse des grains d'Expancel DU de la société Akzo Nobel à raison de 3% en poids.

On homogénéise pendant 1 mn. Puis, on applique ce fond de teint sur la peau. Puis, on illumine la peau avec une lampe Infrarouge, de 650 W (Philips Lampe infrarouge HP3643/01) au travers une reuille percée de trous de 4 en mm à raison de 4 trous par cm2. La disposition des trous est telle que la densité de trous par cm2 est assez régulière mais qu'ils ne sont pas disposés de façon géométrique. Pendant l'illumination, la feuille est disposée très près de la peau (sans la toucher toutefois). L'illumination est réalisée pendant 1 mn 20 s, à 2 m 50 de distance. La feuille est recouverte des deux cotés par une feuille de papier réfléchissante en aluminium. Puis, on retire la feuille. On obtient alors une bonne couverture de lui peau, avec des grains visibles.30 Exemple 7 : -Utilisation d'un réactif chimique afin de produire une réaction d'oxydoréduction avec un colorant d'oxvdation.présente dans le fond de teint On mélange (50/50) un premier fond de teint couvrant à base aqueuse, avec une composition de coloration d'oxydation de la Marque Shades EQ, de la société Redken, et de nuance Chatain. Après mélange et homogénéisation, on applique le fond de teint sur la peau. Puis, on vaporise, avec l'aide d'un flacon pompe, une composition d'eau. oxygénée 4V 11113 (acide phosphorique) de façon à créer des gouttes d'environ 300um sur la peau. Pour cela, on réalise quelques réglages consistant à trouver l'éloignement idéal pour atteindre ce revêtement de gouttes On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec des grains visibles au bout d'environ 30mn. Exemple 8 Ltilisation d'un solvant permettant d'obtenir une dissolution locale de la couche de fond de teint (si possible avec couche de maquillage colorée sous lacente) On réalise une formulation 1, en mélangeant une composition éthanolique de polymère Polyurethanne Luviset UR de la société BASF. La composition contient 3% de polymère. De plus, on ajoute des grains de carbonate de calcium à raison de 8% en poids.

Puis, on applique un lbnd de teint coloré, comportant des pigments d'oxyde de fer. Pour cela, on prend une formulation appelée BB Crème de la société Garnier. Après 10mn, on applique la formulation 1 en appliquant délicatement une fine couche (environ 3 g pour tout le visage). Après séchage, on utilise un rouleau de 4cm de diamètre comportant des points d' 1 mm de diamètre (8 par cm2) et formé de feutre absorbant. Le rouleau est plongé quelques instants dans un mélange 40/60 d'éthanol et d'acétone. Puis, on roule fortement le rouleau sur le revêtement. On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec des grains visibles au bout d'environ 3mn30 Exemple 9 : Utilisation d'un stimuàis thermique afin de faire varier le volume d'une matière expansée On déchire des flocons de polystyène expansé en morceaux de 100um. On ajoute ces petits morceaux dans un fond de teint couvrant à base aqueuse à raison de en poids. On homogénéise pendant I mn. Puis, on applique ce fond de teint sur la peau. Puis, on vaporise, avec l'aide d'un flacon pompe, une composition d'acétone de façon à créer des gouttes d'environ I mm sur la peau. Pour cela,. on réalise quelques réglages consistant à trouver l'éloignement idéal pour atteindre ce revêtement de gouttes.

10 Une fois que les gouttes sèchent (lmn), on recommence la pulvérisation. Cette opération est réalisée 4 fois en tout. On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec des grains visibles. Exemple 10 : Utilisation d'un stimulus mécanique et présence d'un composé 15 tribochrome dans le fond de teint On réalise une formulation 1, en mélangeant une composition éthanolique de polymère Polyure.thannc Luviset UR de la société BASF. La composition contient 3% en. poids de polymère. De plus, on ajoute des grains de carbonate de calcium à raison de 8% en poids et de la poudre de pigment 3-dicycl opropylmethylene-5-dicyanomethylene-4- 20 diphenylmethylenetetrahydrofuran-2-one, de la société Nippon Soda, à raison de 2% en poids. Puis, on procède localement à une contrainte mécanique en utilisant une pointe en bois (.1mm de diamètre) et en frottant la peau sur une toute pelite surface. A ces endroits, le fond de teint passe du jaune à l'orange.

25 On obtient alors une bonne couverture de la peau, avec des grains visibles au bout d'environ 3mn.

30 On peut combiner des caractéristiques décrites au sein de variantes illustrées dans des variantes non illustrées. L'expression "comportant un(e)" doit être comprise comme "comportant au Les expressions "compris (e) entre" ou "allant de à ..." doivent s'entendre comme incluant les bornes.

Claims (21)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de maquillage de la peau (P) comportant l'étape consistant à soumettre une composition de fond de teint (1) comportant un pigment, de préférence un oxyde de fer, appliquée sur la peau (P) I un stimulus chimique et/ou énergétique de façon à créer un motif reproduisant l'aspect d'hétérogénéités de relief et/ou de couleur de la peau.
2. 2. Procédé de maquillage selon la revendication 1, le stimulus étant chimique et/ou énergétique non lumineux.
3. 3. Procédé selon la revendication précédente, le stimulus étant chimique et/ou thermique et/ou mécanique.
4. 4. Procédé de maquillage selon la revendication 1, la composition de fond de teint (1) étant soumise à un rayonnement lumineux, notamment UV, ladite composition de fond de teint (1) comportant : a) un agent photorévélable apte à changer d'aspect sous l'effet dudit rayonnement lumineux, et/ou b) un composé photoréticulable apte à réticuler sous l'effet dudit rayonnement lumineux.
5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 4, un aspect d'hétérogénéités de Ta peau autres que des taches de rousseur étant reproduit dans le cas d'un stimulus lumineux.
6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la soumission au stimulus chimique et/ou énergétique permettant de former un réseau (20) discontinu d'ilots (2) modifiant localement l'aspect du maquillage afin de créer le .motif reproduisant l'aspect d'hétérogénéités de relief et/ou de couleur de la peau.
7. 7. Procédé de maquillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition de fond de teint (1) étant mise en contac avec un réactif chimique (120), permettant notamment au dépôt de fond de teint (1) de changer de couleur et/ou. de subir une modification de la fonnc de sa surface (S) libre.
8. 8. Procédé selon la revendication précédente, le dépôt de fond de teint (1) subissant une modification de la forme de sa surface (S) libre du fait de la libération d'un gaz produit par la réaction entre !e réactif chimique (120) et le fond de teint (1).
9. 9. Procédé selon la revendication précédente, la réaction comportant une étape de réaction entre un acide et un ion carbonate ou hydrogénocarbonate, libérant notamment du gaz carbonique.
10. 10. Procédé de maquillage selon ]'une quelconque des revendications 7 à 9, le fond de teint (1) changeant de couleur du fait d'une réaction entre le réactif chimique (120) et un composé présent dans le fond de teint (1), ladite réaction étant une réaction de Maillard, de préférence une réaction entre une amine et de la dihydroxyacétone (DHA), ou une réaction d'oxydoréduction.
11. 11. Procédé de maquillage selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, la composition de fond de teint (1) étant mise en contact avec un solvant permettant de la dissoudre localement afin de former ledit réseau (20) discontinu d'ilots (2).
12. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, un organe de chauffage (130) étant approché de la composition de fond de teint (1) afin d'augmenter localement sa température, ladite composition de fond de teint (1) comportant : a) un composé fusible, e',/ou b) une matière expansée dont le volume peut être modifié sous l'action de la chaleur.
13. 13. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, une couche (110) de composition de maquillage colorée ayant été appliquée sur la peau (P) avant application de la composition dc fond de teint (1) et la composition de fond de teint (1) étant appliquée sur tout ou partie de cette couche (110) avant soumission au stimulus.
14. 14. Procédé selon la revendication précédente, la soumission au stimulus permettant dc modifier localement la couvrance, notamment l'épaisseur (e), de la couche de fond de teint (1) afin de modifier l'aspect de la surface maquillée du fait de la présence de la couche (110) de maquillage colorée sous-jacente.
15. 15. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, le stimulus comportant l'application d'une pression et le fond de teint comportant : a) un composé tribochrome, et/ou b) un composé coloré cncapsulé dans des particules sensibles à la pression.
16. 16. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, le stimulus étant d'abord appliqué sur une pluralité de régions de la peau (P) puis lacomposition de 1i.md de teint (1) étant appliquée sur ces régions afin d'être soumise audit stimulus.
17. 17. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 15, la composition de fond de teint (1) étant (l'abord appliquée sur la peau (P) puis cette dernière étant soumise audit stimulus afin de former le réseau (20) discontinu d'ilots (2).
18. 18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 17, le réseau (20) discontinu d'ilots (2) vérifiant tout ou partie des caractéristieues suivantes a) les ilots (2) ayant une taille moyenne comprise entre 0,05 mm et 3 mm, de préférence entre 0,1 min et 1,5 mm, de manière particulièrement préférée entre 0,3 mm et 10 0,9 mm, et/ou b) la distance moyenne séparant deux ilots (2) adjacents étant comprise entre 0,25 mm et 20 mm, de préférence entre 0,5 et 5 mm, de préférence entre 1,5 mm et 2,5 mm, et/ou c) le réseau (20) discontinu comportant au moins 5, de préférence au moins 15 10, de préférence au moins 30, de manière particulièrement préférée au moins 100, ilots (2).
19. 19. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 18, le réseau (20) discontinu comportant des ilots qui se touchent et des ilots isolés.
20. 20. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, 20 l'application du stimulus étant réalisée par un applicateur (40) comportant une surface (41) d'application venant au contact du dépôt de composition de fond de teint (1), et: a) l'applicateur (40) comportant un ensemble de zones (42) permettant l'application du stimulus, le motif, et notamment le réseau (20) discontinu, obtenu(s) étant lié(s) à l'agencement desdites zones (42) sur la surface (41), lesdites zones (42) présentes 25 sur la surface (41) de l'applicateur (40) étant notamment constituées par un ensemble d'éléments chauffants erou d'irradiateurs et/ou d'éléments ayant une propriété de libération d'un réactif cli:rnique (120) ou d'un solvant, et/ou b) l'applicateur (40) étant mis en contact de manière spatialement non uniforme avec le fond de teint (1) afin d'obtenir le motif, et notamment le réseau (20) 30 discontinu d'ilots (2).
21. 21. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et 17 à 19, le stimulus étant appFqué à distance du dépôt de fond de teint (1) de manière à obtenir lemotif, et notamment le réseau (20) discontinu d'ilots (2), le procédé comportant notamment, avant application du stimulus, une étape de placement d'un écran (50) ajouré en regard du dépôt- de composition de fond de teint (1) et un dispositif d'application du stimulus (60 ; 140) appliquant le stimulus au travers dudit écran (50), le motif, et notamment le réseau (20) discontinu d'ilots (2), obtenu(s) étant lié(s) à l'agencement des ajours (52) au sein dudit écran (50).