FR2980472A1

FR2980472A1 - Composition, useful for fertilizing monocotyledones and dicotyledones, such as e.g. cereals and oilseeds, comprises mixture of primary and secondary nutritive elements, biological activators and core

Info

Publication number: FR2980472A1
Application number: FR1102943A
Authority: FR
Inventors: Olivier Klarzynski; Louis Rannou
Original assignee: UNION FRANCAISE D AGRICULTURE BIOLOG
Current assignee: UNION FRANCAISE D AGRICULTURE BIOLOG
Priority date: 2011-09-28
Filing date: 2011-09-28
Publication date: 2013-03-29
Anticipated expiration: 2031-09-28
Also published as: FR2980472B1

Abstract

Fertilizer composition comprises a mixture of primary and secondary nutritive elements, a mixture of biological activators in specified quantities and a core, which is able to control the pH and in complex form, where the product contains 3-15 (preferably 5-8) percentage point (% p/p) of organic nitrogen, 1-5 (preferably 2-4) % p/p of phosphorus, 0.5-4 (preferably 1-3) % p/p of potassium, 0.1-4 (preferably 0.5-2) %p/p of magnesium, 4-12 (6-10) % p/p of calcium and 0.1-4 (0.5-3) % p/p of sulfur. Fertilizer composition comprises a mixture of primary and secondary nutritive elements, a mixture of biological activators in specified quantities and a core, which is able to control the pH and in complex form, where: the product contains 3-15 (preferably 5-8) percentage point (% p/p) of organic nitrogen, 1-5 (preferably 2-4) % p/p of phosphorus, 0.5-4 (preferably 1-3) % p/p of potassium, 0.1-4 (preferably 0.5-2) %p/p of magnesium, 4-12 (6-10) % p/p of calcium and 0.1-4 (0.5-3) % p/p of sulfur; the sources of organic nitrogen is obtained from feces of poultries including hens, chickens, turkeys, ducks, guanos and residuary liquor, which is in rough form or in perforated form, and 2/3 of the nitrogen is obtained in complexed form including proteins and amino acids, which are more stable, the sources of organic nitrogen is obtained from marc, flours, fats and powders animal including horn, grazes, feathers, blood, wool, silks, bone, fish, vegetable marcs and oil cakes; the phosphorus is obtained from natural phosphate; the potassium is obtained from potassium sulfate and beet vinasse; the magnesium is obtained from magnesium oxide; the calcium is obtained from dolomite, lithothamnium, gypsum; and the sulfur is obtained from potassium sulfate, beet vinasse, patenkali, gypsum; the microbial activators comprise 0.1-10%, preferably 0.5-5% of glutamic acid, 1-100 parts per million (ppm), preferably 1-30 ppm of choline, 0.1-10 ppm, preferably 0.5-5 ppm of thiamine, 0.1-20 ppm, preferably 0.5-10 ppm of riboflavin, and 0.1-10 ppm, preferably 0.5-5 ppm of biotin; and the core comprises one or more materials of lithothamnium, calcium carbonates and magnesium, gypsum, dolomite and present in an amount of 5-20%, preferably 5-15%. An independent claim is included for a method for fertilizing culture, preferably monocotyledones and dicotyledones, such as cereals, proteins, oilseeds, vine, fruit trees, vegetables, forage, fodder, field crops and ornamental crops, comprising applying the fertilizer composition, before the establishment of the culture, to the moment of the establishment or in the course of culture, where the fertilizer is: applied in an amount of 100-3000 kg per hectare of culture; applied fully on to a ground and localized in the seed row, at the bottom of planted feet and having containers for cultures; and mixed on the ground after application. ACTIVITY : Fertilizer. MECHANISM OF ACTION : None given.

Description

L'invention a pour objet la conception de matières fertilisantes organiques utilisables en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique pour fertiliser les monocotylédones et les dicotylédones et plus particulièrement les céréales, les protéagineux, les oléagineux, la vigne, les arbres fruitiers, les légumes, les cultures fourragères, les grandes cultures et les cultures ornementales. L'invention porte sur une conception innovante de cette matière fertilisante qui permet une amélioration de son efficacité et une accélération de ses effets. Problème technique : La fertilisation organique des cultures présente différents avantages indiscutables : utilisation d'une ressource renouvelable disponible localement, un faible risque de pollution des sols et des réserves d'eau douce, un entretien à long terme des sols... Cependant, au contraire des fertilisants minéraux, les fertilisants organiques n'ont pas fait l'objet d'études et d'améliorations poussées jusqu'à présent. The invention relates to the design of organic fertilizers used in conventional agriculture and in organic agriculture to fertilize monocotyledons and dicotyledons and more particularly cereals, protein crops, oilseeds, vines, fruit trees, vegetables, vegetables and fruits. forage crops, field crops and ornamental crops. The invention relates to an innovative design of this fertilizing material which allows an improvement in its efficiency and an acceleration of its effects. Technical problem: The organic fertilization of crops has several indisputable advantages: use of a renewable resource available locally, a low risk of soil pollution and freshwater reserves, long-term soil maintenance ... However, at contrary to mineral fertilizers, organic fertilizers have not been studied and improved to date.

Ainsi, les fertilisants organiques sont encore dans leur grande majorité considérés comme des déchets qui trouvent une valorisation en l'état pour l'entretient des cultures. Il en résulte que leurs utilisations présentent des limites et contraintes qui réduisent leur usage en agriculture et peuvent constituer de réels obstacles techniques notamment en Agriculture Biologique (AB). En effet, les formes d'engrais minéraux, notamment azotés, obtenus par l'intermédiaire de la chimie, sont interdites en AB. Le cahier des charges AB n'autorise en effet que l'utilisation de fertilisants organiques naturels pour la fertilisation des cultures. Or, le fonctionnement des fertilisants organiques diffère fondamentalement de celui des fertilisants minéraux car ils doivent êtres transformés par les microorganismes du sol en éléments assimilables par les plantes, au contraire des seconds. L'azote, par exemple, est présent dans les fertilisants organiques en tant qu'élément constitutif de protéines ou d'acides aminés et doit, pour être absorbé par les plantes, être minéralisé en nitrate ou en ammonium. L'activité des microorganismes du sol est donc une étape clé dans le mode d'action de ces fertilisants organiques. La fertilisation des cultures d'hiver (céréales....), dont les besoins nutritifs ne coïncident pas avec la période d'activité des micro-organismes du sol, se révèle particulièrement problématique. Pour le blé tendre d'hiver par exemple, les besoins en azote fournis par la fertilisation débutent pendant le tallage et deviennent maximum lors des stades épis lcm (février-mars) et tout au long de la montaison. L'absorption d'azote chute à partir du stade floraison (mai). Pour éviter les pertes par lessivage et la pollution des eaux qui en découle, la fertilisation 1 n'est pratiquée qu'après l'hiver. Or, la fin de l'hiver, le début de printemps (janvier à mai, selon les régions) puis les périodes sèches et trop chaudes de l'été sont des périodes au cours desquelles l'activité des microorganismes, et donc la minéralisation de ces fertilisants, est lente ou nulle. L'utilisation de ces fertilisants naturels ne permet donc pas d'assurer une alimentation optimale des cultures dont les besoins coïncident avec des périodes de l'année où la minéralisation n'est pas assez active. D'autre part, ces fertilisants organiques (fumiers, composts....) sont des produits bruts, souvent riches en eau et pauvres en éléments nutritifs. En conséquence, ces produits agissent en fait principalement en tant qu'amendements améliorant les qualités physiques et biologiques du sol et moins en tant qu'engrais capables de nourrir directement les plantes. Des quantités importantes sont donc souvent appliquées ce qui peut se révéler problématique sur différentes cultures. Certaines cultures nécessitent de fortes doses d'azote tout en étant sensibles aux excès (laitues, fraisier, melon par exemple). Leur fertilisation dans ce cadre est donc délicate à piloter car leurs besoins élevés nécessitent d'utiliser de grandes quantités de fertilisants organiques. Si le climat est très favorable, l'activité des microorganismes peut être plus importante que prévue, ce qui mène à une libération plus rapide et importante d'éléments nutritifs, comme l'azote. Cet excès est fréquemment à l'origine de dégâts directs à la culture (brûlures des racines et des tissus...), indirects (développement de parasites) ou de baisse de qualité de la récolte (excès de nitrates dans les salades...). En revanche, si les conditions climatiques sont peu favorables, l'inverse se produit et des manques peuvent survenir. De manière générale, il est donc très difficile de contrôler et prévoir la transformation de ces fertilisants organiques en éléments nutritifs utilisables par les plantes. D'autre part, la nature des fertilisants organiques naturels est souvent peu favorable à sa minéralisation par les microorganismes. Il est ainsi assez fréquent que la minéralisation de ces fertilisants ne soit pas complète durant l'année de culture et se poursuive pendant l'inter-culture et l'année suivante. Ceci conduit à des pertes directes entre deux cultures, ce qui révèle d'une part une perte d'efficacité du produit. D'autre part, cela oblige à la prise en compte de la fertilisation sur plus d'une année, ce qui est en pratique assez aléatoire et interdit tout raisonnement de fertilisation de précision. Les fertilisants organiques se prêtent donc peu à la fertilisation de certaines cultures, en maraîchage par exemple, dont les cycles de culture courts, quelques mois, s'enchaînent sur une année et ne sont donc pas en phase avec l'échelle de temps de la transformation des fertilisants organiques. Il en résulte que la fertilisation organique est grandement handicapée par ces différents freins qui limitent son usage et son utilisation optimale. 2 Dans CN 101525254, CN 101440007, JP 2004189545, les auteurs préconisent d'ajouter des souches de microorganismes aux engrais organiques pour améliorer les effets des fertilisants. La pratique montre cependant que l'apport d'organismes vivants dans un fertilisant se heurte a de nombreux problèmes. Ces produits sont d'abord onéreux à produire en raison des coûts de production et d'isolement des souches microbiennes. Ils sont ensuite souvent délicats à utiliser car les souches microbiennes sont inactivées par la chaleur et un temps trop long de stockage. Par ailleurs, si les conditions du sol ne sont pas compatibles avec le développement des microorganismes, les bactéries ou champignons apportés par le produit ne se développeront pas et seront inefficaces au final. Ces différentes rasions font que cette solution n'a pas connu de 10 développement technique significatif. Solution technique : Dans le cadre de ses recherches visant à améliorer l'efficacité des fertilisants organiques et à lever les problèmes décrits ci-dessus, la Société Demanderesse a développé un concept 15 nouveau pour la nutrition organique des cultures. Ce concept stipule qu'une amélioration considérable de l'efficacité de la fertilisation organique est obtenue en élaborant des produits dont la composition est spécifiquement déterminée pour accélérer leur transformation par la microflore du sol. En pratique, les produits sont composés au moins de trois parties indissociables : 1) un noyau contenant des éléments nutritifs primaires (azote organique, 20 phosphore et potassium) et secondaires (magnésium, calcium et soufre), appelé « noyau nutritif », 2) un complexe de molécules dont les modes d'actions complémentaires activent la croissance de la microflore du sol, appelé le « noyau activateur », 3) un composant, ou un mélange de composants, capable de maintenir le pH du milieu réactif dans une zone optimale pour l'activité des microorganismes. 25 Les teneurs en éléments nutritifs du «noyau nutritif » sont définies de manière quantitative par les besoins de la culture. Les matières premières qui composent ce «noyau nutritif » sont sélectionnées sur ces bases dans une liste de matières premières organiques particulièrement adaptées à la transformation par la microflore du sol, établie grâce aux travaux de la Société Demanderesse. L'azote, qui est l'élément dont la disponibilité dépend le plus de la 30 minéralisation par la microflore du sol, sera apporté pour 1/3 de son total sous une forme rapidement disponible grâce à des matières premières dans lesquelles il se trouve principalement sous forme non protéique. La disponibilité de cet azote lui permet d'être directement et rapidement utilisé par les microorganismes, ce qui favorise leur développement. Pour les 2/3 restant, l'azote sera apporté par des matières premières où il se trouve sous forme protéique, plus 3 lentement disponible. Cet azote constitue une réserve destinée à entretenir le développement ultérieur des microorganismes, lorsque les formes d'azote rapidement disponible sont épuisées. La présence des autres éléments nutritifs est requise pour assurer une alimentation idéale des microorganismes dont le potentiel de croissance n'est ainsi pas limité par des carences. Thus, organic fertilizers are still in their majority considered as waste which finds a valorization in the state for the maintenance of cultures. As a result, their uses have limits and constraints which reduce their use in agriculture and can constitute real technical obstacles, particularly in Organic Agriculture (AB). In fact, forms of mineral fertilizers, especially nitrogen fertilizers, obtained through chemistry, are prohibited in AB. The AB specifications only allow the use of natural organic fertilizers for crop fertilization. However, the functioning of organic fertilizers differs fundamentally from that of mineral fertilizers because they must be transformed by the microorganisms of the soil into elements assimilated by plants, unlike the latter. Nitrogen, for example, is present in organic fertilizers as a constituent of proteins or amino acids and must be mineralized to nitrate or ammonium, to be absorbed by plants. The activity of soil microorganisms is therefore a key step in the mode of action of these organic fertilizers. The fertilization of winter crops (cereals, etc.), whose nutritional requirements do not coincide with the period of activity of soil micro-organisms, is particularly problematic. For soft winter wheat, for example, nitrogen requirements provided by fertilization start during tillering and become highest during lCs (February-March) and throughout the run. Nitrogen absorption falls from the flowering stage (May). To avoid losses by leaching and the resulting pollution of the water, fertilization 1 is only performed after the winter. However, the end of winter, the beginning of spring (January to May, depending on the region) then the dry and too hot summer are periods during which the activity of microorganisms, and therefore the mineralization of these fertilizers, is slow or zero. The use of these natural fertilizers therefore does not ensure optimal feeding of crops whose needs coincide with periods of the year when the mineralization is not active enough. On the other hand, these organic fertilizers (manures, composts ....) are raw products, often rich in water and poor in nutrients. As a result, these products in fact act mainly as ameliorations improving the physical and biological qualities of the soil and less as fertilizers capable of directly feeding the plants. Large quantities are therefore often applied which can be problematic on different crops. Some crops require high doses of nitrogen while being sensitive to excesses (lettuce, strawberry, melon for example). Their fertilization in this context is therefore difficult to control because their high needs require the use of large quantities of organic fertilizers. If the climate is very favorable, the activity of microorganisms may be greater than expected, leading to a faster and more important release of nutrients, such as nitrogen. This excess is frequently at the origin of direct damage to the crop (root and tissue burns ...), indirect (development of parasites) or decrease in the quality of the harvest (excess of nitrates in salads ... ). On the other hand, if the weather conditions are unfavorable, the opposite occurs and gaps may occur. In general, it is therefore very difficult to control and predict the conversion of these organic fertilizers into nutrients that can be used by plants. On the other hand, the nature of natural organic fertilizers is often unfavorable to its mineralization by microorganisms. It is therefore quite common that the mineralization of these fertilizers is not complete during the crop year and continues during the inter-crop and the following year. This leads to direct losses between two crops, which reveals on the one hand a loss of effectiveness of the product. On the other hand, this makes it necessary to take into account fertilization over more than one year, which is in practice quite random and precludes any precision fertilization reasoning. Organic fertilizers therefore lend themselves little to the fertilization of certain crops, for example in market gardening, whose short growing cycles, a few months, are linked over a year and are therefore not in phase with the time scale of the crop. transformation of organic fertilizers. As a result, organic fertilization is greatly handicapped by these various brakes which limit its use and optimal use. In CN 101525254, CN 101440007, JP 2004189545, the authors advocate adding strains of microorganisms to organic fertilizers to improve the effects of fertilizers. Practice, however, shows that the contribution of living organisms in a fertilizer faces many problems. These products are initially expensive to produce because of the production and isolation costs of the microbial strains. They are then often difficult to use because the microbial strains are inactivated by heat and too long storage time. Moreover, if the soil conditions are not compatible with the development of microorganisms, the bacteria or fungi brought by the product will not develop and ultimately be ineffective. These different breeds mean that this solution has not experienced significant technical development. Technical Solution: As part of its research to improve the efficiency of organic fertilizers and to overcome the problems described above, the Applicant Company has developed a new concept for organic crop nutrition. This concept states that a considerable improvement in the efficiency of organic fertilization is obtained by elaborating products whose composition is specifically determined to accelerate their transformation by the soil microflora. In practice, the products are composed of at least three inseparable parts: 1) a core containing primary nutrients (organic nitrogen, phosphorus and potassium) and secondary nutrients (magnesium, calcium and sulfur), called the "nutrient nucleus", 2) a complex of molecules whose modes of complementary actions activate the growth of the microflora of the soil, called the "activator nucleus", 3) a component, or a mixture of components, capable of maintaining the pH of the reactive medium in an optimal zone for the activity of microorganisms. The nutrient levels of the "nutrient core" are quantitatively defined by the needs of the crop. The raw materials that make up this "nutritive core" are selected on these bases from a list of organic raw materials particularly adapted to the transformation by the microflora of the soil, established thanks to the work of the Applicant Company. Nitrogen, which is the most availability-dependent element of soil microflora, will be provided for 1/3 of its total in readily available form from raw materials in which it is found primarily. in non-protein form. The availability of this nitrogen allows it to be directly and quickly used by microorganisms, which promotes their development. For the remaining 2/3, nitrogen will be provided by raw materials where it is in protein form, more slowly available. This nitrogen is a reserve intended to support the further development of microorganisms, when the forms of readily available nitrogen are exhausted. The presence of other nutrients is required to ensure an ideal diet of microorganisms whose growth potential is not limited by deficiencies.

Matières premières utilisables dans le « noyau nutritif » : -« Azote non protéique » : déjections de volailles (poules, poulets, dindes, canards), guanos et vinasse seuls ou en mélange ; sous forme brute, sous forme de fumier ou sous forme compostée. - « Azote protéique » : Marcs, farines, graisses et poudres animales (corne, viande, plumes, sang, sabot, laine, poils, soies, os, poissons, arrêtes), marcs, coques et tourteaux végétaux. - Phosphate naturel et aluminocalcique. Scories de déphosphoration. - Sulfate de potassium, vinasses de betterave, sels bruts de potasse, chlorure et sulfate de calcium, soufre élémentaire. - Oxyde de magnésium. - Dolomie, lithothamne, gypse, carbonate de calcium et de magnésium. - Patenkali. Un facteur déterminant pour l'efficacité de ces produits repose sur l'apport simultané du noyau nutritif décrit ci-dessus, en complexe avec les facteurs de croissance du « noyau activateur » sélectionnés sur la base de leur effet accélérateur du développement des microorganismes. Les effets de ces molécules, qui sont des vitamines, sont reconnus sur le métabolisme des cellules animales. La thiamine et la riboflavine sont des activateurs de la transformation des glucides en énergie. L'acide glutamique, la biotine et la choline sont connus pour leur rôle stimulant plus général sur le métabolisme cellulaire. Raw materials for use in the "nutritive core": - "Non-protein nitrogen": poultry dung (chickens, chickens, turkeys, ducks), guanos and vinasse alone or mixed; in raw form, in the form of manure or in composted form. - "Protein nitrogen": Markings, flours, fats and animal powders (horn, meat, feathers, blood, hoof, wool, hair, bristles, bones, fish, bones), marcs, hulls and vegetable cakes. - Natural and aluminocalcic phosphate. Slag dephosphorization. - Potassium sulphate, beet vinasse, crude potassium salts, chloride and calcium sulphate, elemental sulfur. - Magnesium oxide. - Dolomite, lithothamne, gypsum, calcium carbonate and magnesium. - Patenkali. A determining factor for the efficacy of these products is based on the simultaneous supply of the nutritive core described above, in complex with the growth factors of the "activator nucleus" selected on the basis of their accelerating effect of the development of microorganisms. The effects of these molecules, which are vitamins, are recognized on the metabolism of animal cells. Thiamine and riboflavin are activators of carbohydrate conversion into energy. Glutamic acid, biotin and choline are known for their more general stimulating role on cell metabolism.

Plus particulièrement chez les microorganismes, de nombreuses publications confirment l'action stimulante de ces molécules sur le métabolisme lié à la croissance cellulaire : riboflavine et thiamine (Naguib 1960), choline (Schreiber et al. 1986 ; Lucchini et al. 1990), acide glutamique (Pollack et Lindner 1942), biotine (Matin et al. 1980 ; Hoischen et Krâmer 1989). En pratique, la société demanderesse a démontré que ces activateurs de la croissance microbienne permettent d'accélérer le départ de la croissance des colonies microbiennes et d'optimiser leur vitesse de croissance. La Société demanderesse a également établi que l'efficacité du produit est conditionnée par l'intégration dans la formule d'un composant, ou d'un mélange de composants, capable(s) de maintenir le pH dans une zone idéale pour l'activité des microorganismes. Pour se multiplier et 35 être métaboliquement actifs, les microorganismes doivent en effet êtres maintenus dans une zone 4 de pH définie Or, la minéralisation de la matière organique et la croissance de la population de microorganismes a pour effet d'abaisser le pH du milieu. La Société a ainsi démontré que si le pH n'est pas contrôlé, les réactions de transformation du produit sont limitées. Le(s) composant(s) utile(s) de cette troisième partie du produit sont choisis parmi les matières premières constituants les amendements calcaires et basiques tels que le lithothamne, les carbonates de calcium et de magnésium, le gypse, la dolomie. Au cours des travaux réalisés pour la conception de ce produit, la société demanderesse a ainsi observé que le mélange des éléments constitutifs cités ci-dessus, dans certaines proportions, permet d'améliorer considérablement l'efficacité et la fiabilité des engrais organiques grâce à son action sur les microorganismes du sol. Mode de réalisation préférée de l'invention : Composition du noyau nutritif : Le produit contient de l'azote organique : 3 à 15% p/p du produit brut, préférentiellement de 5 à 8 % p/p du produit brut. 1/3 de cet azote est apporté sous forme rapidement disponible. Les sources de matières premières pouvant êtres utilisées sont les déjections de volailles (poules, poulets, dindes, canards), guanos et vinasse seuls ou en mélange ; sous forme brute, de fumier ou sous forme compostée. 2/3 de cet azote est apporté sous forme complexée (protéines, acides aminés...) plus stable. Les sources de matières premières pouvant êtres utilisées sont : marcs, farines, graisses et poudres animales (corne, viande, plumes, sang, laine, soies, os, poisson, arrêtes), marcs et tourteaux végétaux. Le produit contient du phosphore : entre 1 et 5 %p/p du produit brut, préférentiellement 25 de 2 à 4 % p/p du produit brut. Ce phosphore peut être apporté par les matières premières citées ci-dessous et également par du phosphate naturel. Le produit contient du potassium : entre 0,5 et 4% p/p du produit brut, préférentiellement de 1 à 3 % p/p du produit brut. Ce potassium peut être apporté par les matières premières citées ci-dessous et également par du sulfate de potassium et des vinasses de betterave. 30 Le produit contient du magnésium : entre 0,1 et 4% p/p du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 2 % p/p du produit brut. Ce magnésium peut être apporté par les matières premières citées ci-dessous et également par de l'oxyde de magnésium. Le produit contient du calcium : entre 4 et 12% p/p du produit brut, préférentiellement de 6 à 10 % p/p du produit brut. Ce calcium peut être apporté par les matières premières citées ci-35 dessous et également par de la dolomie, du lithothamne, du gypse. 5 Le produit contient du soufre : entre 0,1 et 4% p/p du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 3 % p/p du produit brut. Ce soufre peut être apporté par les matières premières citées ci-dessous et également par du sulfate de potassium, de la vinasse de betterave, du patenkali, du gypse. More particularly in microorganisms, numerous publications confirm the stimulating action of these molecules on the metabolism linked to cell growth: riboflavin and thiamine (Naguib 1960), choline (Schreiber et al., 1986, Lucchini et al. glutamic (Pollack and Lindner 1942), biotin (Matin et al 1980, Hoischen and Kramer 1989). In practice, the applicant company has demonstrated that these microbial growth promoters make it possible to accelerate the start of growth of microbial colonies and to optimize their growth rate. The Applicant Company has also established that the effectiveness of the product is conditioned by the integration into the formula of a component, or a mixture of components, capable of maintaining the pH in an area ideal for the activity. microorganisms. To multiply and be metabolically active, the microorganisms must in fact be kept in a zone 4 of defined pH. Gold, the mineralization of the organic matter and the growth of the population of microorganisms has the effect of lowering the pH of the medium. The Company has demonstrated that if the pH is not controlled, product transformation reactions are limited. The component (s) useful (s) of this third part of the product are selected from the raw materials constituting limestone and basic amendments such as lithothamne, calcium and magnesium carbonates, gypsum, dolomite. During the work carried out for the design of this product, the applicant company has thus observed that the mixture of the constituent elements mentioned above, in certain proportions, makes it possible to considerably improve the efficiency and reliability of organic fertilizers thanks to its action on soil microorganisms. Preferred embodiment of the invention: Composition of the nutrient core: The product contains organic nitrogen: 3 to 15% w / w of the crude product, preferably 5 to 8% w / w of the crude product. 1/3 of this nitrogen is brought in quickly available form. Sources of raw materials that can be used are poultry manure (chickens, chickens, turkeys, ducks), guanos and vinasse alone or mixed; in raw form, manure or composted form. 2/3 of this nitrogen is brought in complexed form (proteins, amino acids ...) more stable. The sources of raw materials that can be used are: pomace, flour, fats and animal powders (horn, meat, feathers, blood, wool, silks, bones, fish, bones), marc and vegetable cakes. The product contains phosphorus: between 1 and 5% w / w of the crude product, preferably from 2 to 4% w / w of the crude product. This phosphorus can be provided by the raw materials mentioned below and also by natural phosphate. The product contains potassium: between 0.5 and 4% w / w of the crude product, preferably from 1 to 3% w / w of the crude product. This potassium can be provided by the raw materials mentioned below and also by potassium sulphate and beet vinasse. The product contains magnesium: between 0.1 and 4% w / w of the crude product, preferably from 0.5 to 2% w / w of the crude product. This magnesium can be provided by the raw materials mentioned below and also by magnesium oxide. The product contains calcium: between 4 and 12% w / w of the crude product, preferably from 6 to 10% w / w of the crude product. This calcium can be provided by the raw materials mentioned below and also by dolomite, lithothamne and gypsum. The product contains sulfur: between 0.1 and 4% w / w of the crude product, preferably from 0.5 to 3% w / w of the crude product. This sulfur can be provided by the raw materials mentioned below and also by potassium sulphate, beet vinasse, patenkali, gypsum.

Composition du noyau activateur : La quantité d'acide glutamique doit être entre 0,1 et 10 %o du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 5 %o du produit brut. La quantité de choline doit être entre 1 et 100 ppm du produit brut, préférentiellement de 1 à 30 ppm du produit brut. La quantité de thiamine doit être entre 0,1 et 10 ppm du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 5 ppm du produit brut. La quantité de riboflavine doit être entre 0,1 et 20 ppm du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 10 ppm du produit brut. Activator core composition: The amount of glutamic acid should be between 0.1 and 10% of the crude product, preferably 0.5 to 5% of the crude product. The amount of choline must be between 1 and 100 ppm of the crude product, preferably from 1 to 30 ppm of the crude product. The amount of thiamine should be between 0.1 and 10 ppm of the crude product, preferably from 0.5 to 5 ppm of the crude product. The amount of riboflavin should be between 0.1 and 20 ppm of the crude product, preferably from 0.5 to 10 ppm of the crude product.

La quantité de biotine doit être entre 0,1 et 10 ppm du produit brut, préférentiellement de 0,5 à 5 ppm du produit brut. Composition du noyau tampon : Ce noyau est composé d'une ou plusieurs matières suivantes : le lithothamne, les carbonates de calcium, le gypse, la dolomie. Les quantités de ces matières premières sont ajustées de façon à apporter entre 5 et 20% de CaO, préférentiellement entre 5 et 15%. Exemple Dans un premier temps, la société Demanderesse a étudié l'effet du produit sur les populations microbiennes du sol. Deux produits ont été testés : le produit 1 correspondant à la description de l'invention, un produit 2 contenant les éléments nutritifs primaires et secondaires mais ne contenant pas les activateurs de croissance microbiens (thiamine, biotine, riboflavine, pyridoxine, choline, acide glutamique) et le noyau tampon. L'activité de ces deux produits est comparée à un témoin non traité. Les produits sont mélangés à de la terre (Sable argilo-limoneux (Argile=19,5%), pH = 7,0, taux de matière organique = 1,5%). Après une durée d'incubation de 10 à 30 jours, à une température de 20+/-2°C sous humidité contrôlée, la quantité de microorganismes est mesurée dans chaque échantillon de terre par coloration avec le colorant vital fluorescéine diacétate. La figure 1 montre que la population microbienne se développe plus rapidement après traitement avec le produit 1 qu'avec le produit 2 et le témoin. 6 En parallèle, la quantité d'azote sous forme d'ions ammonium et de nitrate est quantifié dans les mêmes échantillons. La figure 2 montre que le produit complet permet une plus importante libération d'azote sous forme d'ion ammonium ce qui témoigne de la minéralisation 5 plus importante de la matière organique dans ce produit. Dans la figure 3, les mesures montrent également une libération plus importante de nitrates dans les conditions traitées par le produit 1. Dans les figures 2 et 3, les quantités d'ammonium et de nitrate présents chez les témoins sont soustraites aux valeurs brutes obtenues 10 pour les produits 1 et 2. Exemple 2 : Dans un deuxième temps, la société demanderesse a étudié l'effet du produit sur la nutrition et la croissance d'une culture de blé. Pour cela, 5 bacs de 10 plants de blé sont fertilisés 15 avec 90 unités d'azote/Ha provenant soit du produit 1 correspondant à la description de l'invention, soit d'un produit 2 contenant les éléments nutritifs primaires et secondaires mais ne contenant pas les activateurs de croissance microbiens (thiamine, biotine, riboflavine, pyridoxine, choline, acide glutamique) et le noyau tampon. Les plants de blé sont cultivés 2 mois puis la quantité de matière fraîche et de matière sèche est mesurée pour les deux lots de 20 plants. Les figures 4 et 5 montrent que lorsque le blé est fertilisé avec le produit 1, la croissance des plants est nettement plus importante qu'avec le produit 2, plus 33% de matière fraîche et plus 16% de matière sèche respectivement. 7 Conclusion : Ces résultats confirment l'effet de l'invention et montre l'importance du complexe décrit (éléments nutritifs primaires, secondaires, activateurs microbiens et noyau tampon) pour obtenir l'activité biologique maximale. Ce complexe permet d'augmenter l'intérêt agronomique de la matière organique qui y est associée, comme le montre l'augmentation de croissance des plants de blés qui ont été fertilisés par le mélange complexe + engrais organique. The amount of biotin should be between 0.1 and 10 ppm of the crude product, preferably 0.5 to 5 ppm of the crude product. Buffer core composition: This nucleus is composed of one or more of the following materials: lithothamne, calcium carbonates, gypsum, dolomite. The amounts of these raw materials are adjusted to provide between 5 and 20% of CaO, preferably between 5 and 15%. Example Initially, the Applicant Company studied the effect of the product on soil microbial populations. Two products were tested: product 1 corresponding to the description of the invention, a product 2 containing the primary and secondary nutrients but not containing the microbial growth promoters (thiamine, biotin, riboflavin, pyridoxine, choline, glutamic acid ) and the buffer core. The activity of these two products is compared to an untreated control. The products are mixed with soil (clay-silty sand (clay = 19.5%), pH = 7.0, organic matter content = 1.5%). After an incubation period of 10 to 30 days, at a temperature of 20 +/- 2 ° C under controlled humidity, the amount of microorganisms is measured in each soil sample by staining with vital dye fluorescein diacetate. Figure 1 shows that the microbial population develops more rapidly after treatment with the product 1 than with the product 2 and the control. In parallel, the amount of nitrogen in the form of ammonium ions and nitrate is quantified in the same samples. Figure 2 shows that the complete product allows for greater nitrogen release in the form of ammonium ion which is indicative of the greater mineralization of the organic material in this product. In FIG. 3, the measurements also show a greater release of nitrates under the conditions treated with the product 1. In FIGS. 2 and 3, the amounts of ammonium and nitrate present in the controls are subtracted from the raw values obtained. for products 1 and 2. Example 2: In a second step, the plaintiff company studied the effect of the product on the nutrition and growth of a wheat crop. For this, 5 trays of 10 wheat plants are fertilized with 90 units of nitrogen / Ha from either the product 1 corresponding to the description of the invention, or a product 2 containing the primary and secondary nutrients but not not containing microbial growth promoters (thiamine, biotin, riboflavin, pyridoxine, choline, glutamic acid) and the buffer core. The wheat plants are cultivated for 2 months then the quantity of fresh material and dry matter is measured for the two lots of 20 plants. Figures 4 and 5 show that when the wheat is fertilized with the product 1, the growth of the plants is significantly greater than with the product 2, plus 33% of fresh material and more 16% of dry matter respectively. Conclusion: These results confirm the effect of the invention and show the importance of the described complex (primary, secondary nutrients, microbial activators and buffer nucleus) to obtain maximal biological activity. This complex makes it possible to increase the agronomic interest of the organic matter associated with it, as shown by the increase in growth of wheat plants which have been fertilized by the complex mixture + organic fertilizer.

Applications agronomiques : Dans la pratique, le produit de composition détaillée ci-dessus peut être, après mélange des matières premières, formulé en granulé, microgranulé ou en poudre pour son application sur les cultures végétales. Ce produit est également caractérisé par le fait qu'il peut être appliqué avant l'implantation de la culture, au moment de l'implantation ou en cours de culture. Il est également caractérisé par le fait d'être appliqué au sol en plein, et préférentiellement incorporé dans le sol après application, par hersage par exemple. Le produit peut également être appliqué en localisé dans la ligne de semis, au pied des pieds plantés et dans des conteneurs pour les cultures hors sol. Agronomic applications: In practice, the above-described composition product can be, after mixing the raw materials, formulated in granules, microgranules or in powder form for its application on vegetable crops. This product is also characterized by the fact that it can be applied before implantation of the culture, at the time of implantation or during culture. It is also characterized by being applied to the soil in full, and preferably incorporated into the soil after application, for example by harrowing. The product can also be applied in localized seedling rows, planted feet and containers for above-ground crops.

La quantité efficace de produit est de 100kg à 3000 kg par hectare de culture, de préférence 500kg à 1500kg par hectare de culture. Références : Hoischen et Krâmer 1989. Evidence for an efflux carrier system involved in the secretion of glutamate in Corynebacterium glutamicum. Archives of microbiology, 151: 342-347. Lucchini et al. 1990. Choline derivatives increase two different acid phosphatases in Rhizobium meliloti and Pseudomonas aeruginosa. Archives of microbiology, 153 : 596-599. Matin et al. 1980. Growth factor requirement of Thiobacillus novellas. Archives of microbiology, 124: 91-95. Naguib, 1960. Growth and metabolism of Penicillium lilacinum Thom. with reference to the effects of riboflavin and nicotinic acid. Archiv fuir Mikrobiologie, 35, p.296-302. Pollack et Lindner 1942. Glutamine and glutamic acid as growth factors for lactic acid bacteria. J. Biol. Chem., 143: 655-661.The effective amount of product is 100kg to 3000kg per hectare of crop, preferably 500kg to 1500kg per hectare of crop. References: Hoischen and Kramer 1989. Evidence for an efflux carrier system involved in the secretion of glutamate in Corynebacterium glutamicum. Archives of Microbiology, 151: 342-347. Lucchini et al. 1990. Choline and Phosphatase in Rhizobium meliloti and Pseudomonas aeruginosa. Archives of Microbiology, 153: 596-599. Matin et al. 1980. Growth factor requirement of Thiobacillus novellas. Archives of Microbiology, 124: 91-95. Naguib, 1960. Growth and metabolism of Penicillium lilacinum Thom. with reference to the effects of riboflavin and nicotinic acid. Archiv flee Mikrobiology, 35, p.296-302. Pollack and Lindner 1942. Glutamine and glutamic acid as growth factors for lactic acid bacteria. J. Biol. Chem., 143: 655-661.

8 Schreiber et al. 1986. Choline stimulates synthesis of extracellular proteins in Trichoderma reesei QM 9414. Archives of microbiology, 144 : 41-47. 9 Schreiber et al. 1986. Choline stimulates synthesis of extracellular proteins in Trichoderma reesei QM 9414. Archives of Microbiology, 144: 41-47. 9

Claims

CLAIMS1) Fertilizer of innovative composition characterized in that it comprises a mixture of primary and secondary nutrients, a mixture of biological activators in specified quantities and a core of compounds capable of controlling the pH, in the form of a complex in the proportions The product contains organic nitrogen: 3 to 15% w / w of the crude product, preferably 5 to 8% w / w of the crude product. 1/3 of this nitrogen is brought in quickly available form. Sources of raw materials that can be used are poultry manure (chickens, chickens, turkeys, ducks), guanos and vinasse alone or mixed; in raw form, manure or composted form. 2/3 of this nitrogen is brought in complexed form (proteins, amino acids ...) more stable. The sources of raw materials that can be used are: pomace, flour, fats and animal powders (horn, meat, feathers, blood, wool, silks, bones, fish, bones), marc and vegetable cakes. The product contains phosphorus: between 1 and 5 w / w of the crude product, preferably from 2 to 4% w / w of the crude product. This phosphorus can be provided by the raw materials mentioned below and also by natural phosphate. The product contains potassium: between 0.5 and 4% w / w of the crude product, preferably from 1 to 3% w / w of the crude product. This potassium can be provided by the raw materials mentioned below and also by potassium sulphate and beet vinasse. The product contains magnesium: between 0.1 and 4% w / w of the crude product, preferably from 0.5 to 2% w / w of the crude product. This magnesium can be provided by the raw materials mentioned below and also by magnesium oxide. The product contains calcium: between 4 and 12% w / w of the crude product, preferably 6 to 10 w / w of the crude product. This calcium can be provided by the raw materials mentioned below and also by dolomite, lithothamne, gypsum. The product contains sulfur: between 0.1 and 4% w / w of the crude product, preferably from 0.5 to 3% w / w of the crude product. This sulfur can be provided by the raw materials mentioned below and also by potassium sulphate, beet vinasse, patenkali, gypsum. On the other hand, the invention is characterized by containing microbial growth promoters. The amount of glutamic acid should be between 0.1 and 10% of the crude product, preferably 0.5 to 5% of the crude product. The amount of choline must be between 1 and 100 ppm of the crude product, preferably from 1 to 30 ppm of the crude product. The amount of thiamine must be between 0.1 and 10 ppm of the crude product, preferably from 0.5 to 5 ppm of the crude product. The amount of riboflavin should be between 0.1 and 20 ppm of the crude product, preferably from 0.5 to 10 ppm of the crude product. The amount of biotin should be between 0.1 and 10 ppm of the crude product, preferably from 0.5 to 5 ppm of the crude product. The product is also characterized in that it contains a core composed of one or more of the following materials: lithothamne, calcium and magnesium carbonates, gypsum, dolomite. The amounts of these raw materials are adjusted to provide between 5 and 20% of CaO, preferably between 5 and 15%. 15

2) Method for the fertilization of crops, especially monocotyledons and dicotyledons and more particularly cereals, protein crops, oilseeds, vines, fruit trees, vegetables, fodder crops, field crops and ornamental crops, characterized in that prior to implantation of the culture, at the time of implantation or during cultivation, a fertilizer obtained according to claim 1 is applied. The process is also characterized by the fact that the fertilizer must be applied to the effective amount of 100kg to 3000 kg per hectare of culture, preferably 500kg to 1500kg per hectare of culture. It is also characterized by the fact that the fertilizer is applied to the soil in full, located in the sowing line, at the foot of planted feet and in containers for crops above ground. The fertilizer is preferably mixed with the soil after application. 11