FR2979894A3

FR2979894A3 - Poignee ergonomique pour la solidarisation d'au moins un pare-batte sur la filiere d'un bateau.

Info

Publication number: FR2979894A3
Application number: FR1158140A
Authority: FR
Inventors: Pascal Blosseville
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2011-09-13
Filing date: 2011-09-13
Publication date: 2013-03-15
Also published as: FR2979895B1; FR2979895A1

Abstract

L'invention concerne une poignée ergonomique de préhension apte à être solidarisée sur un élément longiligne, tel que la filière sur le pont d'un bateau notamment d'un bateau de plaisance, et à supporter au moins un bout ou une corde elle-même solidarisée à un pare-battage . La poignée comporte un manche dans le prolongement duquel se trouve un moyen de déblocage manuel d'un système de fermeture apte à recevoir et à se fixer sur la filière d'un bateau.

Description

POIGNEE ERGONOMIQUE POUR LA SOLIDARISATION D'AU MOINS UN PARE-BATTE SUR LA FILIERE D'UN BATEAU. La présente invention concerne une poignée ergonomique de préhension apte à être solidarisée sur un élément longiligne, tel que la filière sur le pont d'un bateau, notamment d'un bateau de plaisance, et à supporter au moins un bout ou une corde elle-même solidarisée ou apte à être solidarisée à un pare-batte. Etat actuel de la technique Un bateau de plaisance est actuellement protégé des autres navires et du quai par des défenses gonflables appelées : pare-battages. (définition : Bouée servant à protéger la coque des chocs extérieurs comme le quai ou les autres bateaux). Les pare-battes sont d'un nombre qui varie de 8 à 12 en général suivant la taille 15 du bateau. Leur diamètre varie de 12 centimètres à 23 centimètres ; leur taille de 40 centimètres à 85 centimètres ; leur poids de 1 à 5 kgs. Les pare-battes sont reliés aux filières d'un bateau par une corde ou bout dont le diamètre varie de 5 millimètres à 20 millimètres, dont une première extrémité 20 est solidarisée ou apte à être solidarisé via un premier noeud au pare-batte, notamment au travers d'un anneau disposé sur la partie supérieure du pare-batte, et dont la seconde extrémité est solidarisée ou apte à être solidarisée via un noeud à la filière. La mise en place des pare-battes nécessite de les extraire d'une soute, puis de 25 les amener à l'endroit à protéger, et ensuite de les basculer par-dessus bord pour effectuer un noeud à l'aide de la seconde extrémité de la corde autour de la filière du bateau, la première extrémité du pare-batte étant généralement déjà solidarisée au pare-batte par un noeud. De manière connue, sur un bateau, une filière est un câble ceinturant le pont 30 du bateau afin d'empêcher la chute des personnes à l'eau. La filière est tenue par des chandeliers.

Problèmes techniques rencontrés : - extraire de la soute le pare-battage en le maintenant par la corde relativement fine, ce qui implique des risques de cisaillement de la main de l'utilisateur ; - réglage de la hauteur du pare-battage au niveau de la filière, ce qui implique un risque de basculement de l'équipier vers l'avant ; - la mise en place du noeud sur la corde destiné à solidariser le pare-battage sur la filière nécessite les 2 mains, dans une mer agitée, il existe un danger important de tomber à l'eau ; - les difficultés pour réaliser le noeud, il existe un risque de perdre le pare- battage, ce qui peut engendrer également des manoeuvres imprudentes pour le récupérer ; - difficultés de récupération d'un pare-battage tombé dans l'eau ; La corde pend à la verticale dans l'eau, donc très difficile à ramener avec une 15 gaffe. Gaffe : instrument formé d'une perche munie à son extrémité d'une pointe et d'un croc ou de crocs et servant à manoeuvrer une embarcation, à accrocher quelque chose, etc. 20 Environnement, voir figures 1 et 2 - la taille moyenne d'un bateau moderne est de 40 pieds ; - les pare-battages d'un poids moyen de 4 kgs ; - l'âge des navigants et propriétaires, minimum de 45 ans (c'est l'âge ou on commence à bénéficier de temps libre et de suffisamment de moyens financiers 25 pour réaliser l'achat d'un bateau) ; - le nombre de personnes à bord : de 1 à 3 ; On peut même observer que les navigateurs sont souvent solitaires ou en couple. 30 La mise en place des pare-battages doit se faire souvent avant l'entrée dans le port, conséquence d'un manque de place dans les bassins. 2 9 79 894 3 Problèmes techniques que cherche à résoudre la présente invention : 1. Réaliser un système ergonomique, poignée de manoeuvre (pour éviter le « sciage » de la main) ; 5 2. Sécurisant : (à n'utiliser que d'une seule main) le dicton dit : une main pour soi, une main pour le bateau ; 3. Mise en place rapide (éviter de passer trop de temps sur le pont) ; 4. Ne plus avoir à réaliser le réglage de la hauteur et la mise en place du noeud ; 10 5. Clipsable sur la filière « automatique » ; 6. Un système fiable (dans l'état de la technique, si les noeuds sont mal faits, il y a un risque de perdre les pare-battages) ; 7. Esthétique et moderne ; 8. Repérage bâbord, tribord ; 9. Visible le jour (pour savoir toujours, si un pare-battage est resté à poste) ; 10. Flottant pour faciliter la récupération d'un pare-battage dans l'eau ; 11. Support pour marquage au nom du bateau, ou support publicitaire ; 12. Un coût suffisamment bas pour être à la portée de tous ; 13. Léger, pour ne pas accroitre la sensation de poids ; 14. Etre un support pour éviter de ranger les pare-battages lors de sorties de courte durée ; 15. Visible la nuit ; 16. Préréglage de la hauteur de pare-battage « identique » que ce soit pour un accostage au ponton, pour accostage en écluse ou pour accostage « a 25 couple » ; La présente invention a ainsi pour objet une poignée ergonomique comportant un manche ergonomique dans le prolongement duquel se trouve un moyen de déblocage manuel d'un système de fermeture apte à recevoir et à se fixer sur la 30 filière d'un bateau. Le système de fermeture comprend un logement délimité par le prolongement dudit manche, une partie fixe et une partie mobile se projetant toutes deux dudit manche, la partie mobile étant apte à pivoter lorsqu'une pression est exercée contre elle, par exemple une filière en appui, de sorte d'ouvrir ledit logement et disposer la filière dans ce dernier.

Lorsqu'aucune pression n'est exercée sur la partie mobile, cette dernière revient dans sa position initiale dans laquelle ledit logement est fermé. La poignée comprend au moins une ouverture dans le prolongement dudit manche apte à recevoir un cordage ou un bout dont une extrémité est déjà fixée ou apte à l'être à un pare-batte.

Ledit moyen de déblocage manuel comprend un anneau de déverrouillage en liaison avec ladite partie mobile via un ressort. Exemple de réalisation cité à titre non limitatif et illustré dans les figures 3 à 5 Les caractéristiques 1 à 11 citées ci-après peuvent être utilisées seules dans une poignée ergonomique selon l'invention ou en combinaison :

Claims

REVENDICATIONS1. poignée ergonomique bi-matière, plus souple sous la REVENDICATIONS1. poignée ergonomique bi-matière, plus souple sous la main ;
2. mécanisme à ressort avec mise en place sur la filière, « automatique » d'une seule main ;
3. gâchette de déclipsage pour rangement ;
4. trous de diamètre 12 millimètres pour le passage du bout, avec blocage par gravité ;
5. surface adhérente pour supprimer tout glissement latéral sur la filière ;
6. place réservée à la « pub » ;
7. matière recyclable ;
8. matière flottante pour aide à la récupération d'un pare-battage ;
9- matière fluorescente pour visibilité la nuit ;
10- forme de poignée pour accrochage du pare-battage en position horizontale ;
11- possibilité jusqu'à 5 couleurs dont 2 : orange pour bâbord et vert anis pour 30 tribord.