FR2973361A1 - Ensemble comprenant un appareil de securite equipant un dispositif de levage, notamment un treuil, et un systeme d'actionnement de cet appareil - Google Patents

Abstract

Cet ensemble (1) comprend un appareil de sécurité (2) équipant un dispositif de levage, notamment un treuil, et un système (3) d'actionnement de cet appareil ; l'appareil de sécurité (2) comprend une roue dentée (5), calée sur l'arbre du dispositif de levage, une vis sans fin (6) engrenant avec cette roue dentée (5). Selon l'invention, ledit ensemble (1) comprend en outre : - un arbre cannelé (15) solidaire de la vis (6) ; -une noix (21) à cannelures internes et externes, engagée sur l'arbre cannelé (15) ; - un organe élastique (22) entre la noix (21) et une pièce d'arrêt (23) ; -une roue d'entraînement (20) à moyeu cannelé, avec laquelle la noix (21) est apte à venir en prise de rotation ; - un moteur de secours (35), apte à entraîner la roue d'entraînement (20) en rotation.

Description

La présente invention concerne un ensemble comprenant un appareil de sécurité équipant un dispositif de levage, notamment un treuil, et un système d'actionnement de cet appareil. Il est connu d'équiper un treuil d'un appareil de sécurité comprenant une roue dentée, calée sur l'arbre du treuil, une vis sans fin engrenant avec la roue dentée, un boîtier recevant à coulissement la vis sans fin, un moteur, dit "moteur de suivi", permettant l'entraînement en rotation de la vis sans fin afin que celle-ci suive la rotation de la roue dentée lors du fonctionnement normal du treuil, et des moyens d'amortissement du coulissement de la vis sans fin dans le boîtier en situation exceptionnelle de défaillance du treuil. Cet appareil de sécurité, connu sous la marque "Motosuiveur", est décrit dans le document N° EP 1 253 102. En situation de fonctionnement normal du treuil, la vis sans fin est dans une position normale d'appui contre lesdits moyens d'amortissement, et le moteur de suivi entraîne la vis sans fin en rotation selon une vitesse adaptée à celle de la roue dentée, elle-même entraînée en rotation par le treuil ; l'appareil de sécurité est alors inactif ou "transparent", c'est-à-dire qu'il n'interfère pas avec le fonctionnement du treuil. En cas de défaillance du treuil, l'arbre de ce dernier subit une accélération immédiate générée par le poids de la charge, qui est transmise à la roue dentée de l'appareil de sécurité, et que la vis sans fin ne peut pas suivre ; il en résulte un coulissement de la vis sans fin dans le boîtier, de sa position normale précitée vers une position exceptionnelle de sollicitation desdits moyens d'amortissement puis, lorsque les capacités d'amortissement de ces moyens d'amortissement sont atteintes, jusqu'à une position de butée.

Dans une forme de réalisation, ces moyens d'amortissement comprennent un piston, contre lequel porte la vis sans fin, des ajutages de section réduite, au travers desquels le piston force de l'huile dans laquelle baigne la vis sans fin, des rondelles élastiques situées entre les extrémités de la vis, et la butée formée par le boîtier. De tels moyens d'amortissement sont décrits dans le document N° US 7,331,252. L'appareil de sécurité précité permet de contrôler ladite situation exceptionnelle de défaillance, en bloquant la chute de la charge.

A l'issue de ce blocage, il est nécessaire de reprendre le contrôle de la charge afin de libérer le treuil, ce qui implique d'accéder à l'appareil de sécurité afin d'actionner manuellement la vis sans fin en rotation, étant donné que le moteur de suivi n'est pas assez puissant pour réaliser un actionnement de la vis sans fin en rotation (ce n'est pas son rôle). Or, dans un certain nombre de situations, ledit accès n'est pas possible ou est restreint, par exemple lorsque le treuil est utilisé dans l'industrie nucléaire. De plus, l'actionnement manuel de la vis sans fin est une opération fastidieuse, le pas de la vis étant relativement faible et le diamètre de la roue dentée étant relativement important. La présente invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients pratiques importants. Il existe une autre situation exceptionnelle d'arrêt du fonctionnement du treuil, à savoir lorsqu'un frein que comprend le treuil se serre jusqu'à bloquer l'arbre du treuil, par exemple en cas de coupure d'alimentation électrique. Il n'est alors plus possible de reprendre facilement et rapidement le contrôle de la charge, c'est-à-dire sans intervention manuelle sur l'appareil de sécurité ou sur le treuil. La présente invention a également pour objectif de remédier à cette lacune. L'ensemble qu'elle concerne comprend un appareil de sécurité dit "Motosuiveur" tel que précité, c'est-à-dire comprenant une roue dentée, calée sur l'arbre du dispositif de levage, une vis sans fin engrenant avec cette roue dentée, un boîtier recevant la vis sans fin à coulissement, un moteur, dit "moteur de suivi", permettant l'entraînement en rotation de la vis sans fin afin que celle-ci suive la rotation de la roue dentée lors du fonctionnement normal du dispositif de levage, et des moyens d'amortissement du coulissement de la vis sans fin dans le boîtier en situation exceptionnelle de défaillance du dispositif de levage, jusqu'à une position de butée. Selon l'invention, ledit ensemble comprend en outre : - un arbre cannelé solidaire d'une extrémité de la vis sans fin et prolongeant celle-ci axialement ; - une noix à cannelures internes et externes, engagée à coulissement sur l'arbre cannelé et en prise de rotation avec celui-ci ; - un organe élastique dont une extrémité est reliée à une pièce d'arrêt solidaire de l'arbre cannelé et dont l'autre extrémité est reliée à la noix ; - une roue d'entraînement à moyeu cannelé, avec laquelle la noix est apte à venir en prise de rotation grâce aux cannelures externes que comprend cette noix ; - un moteur, dit "de secours", apte à entraîner la roue d'entraînement en rotation, la noix étant mobile avec ledit arbre cannelé entre une position normale de débrayage, qu'elle occupe en dehors d'une situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle n'est pas en prise avec la roue d'entraînement, et une position exceptionnelle d'embrayage, qu'elle vient occuper en situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle est en prise de rotation avec la roue d'entraînement et réalise ainsi une liaison en rotation de la roue d'entraînement avec l'arbre cannelé et donc avec la vis sans fin. En fonctionnement normal de l'appareil de sécurité, la noix est en position de débrayage et le système d'actionnement formé par le moteur de secours et la roue d'entraînement est donc inactif. En situation de défaillance du dispositif de levage, la vis sans fin est déplacée vers sa position exceptionnelle de butée, ce qui, outre le blocage de la chute de la charge, provoque la compression de l'organe élastique et donc la venue de la noix en pression contre la roue d'entraînement. Un actionnement du moteur de secours en rotation lente permet alors de faire tourner la roue d'entraînement de manière à amener les cannelures de cette roue d'entraînement en coïncidence des cannelures de la noix et à permettre l'engagement réciproque de ces cannelures. Une liaison en rotation de la roue d'entraînement et de la vis sans fin est ainsi réalisée, permettant un actionnement de cette vis sans fin au moyen du moteur de secours et donc un actionnement de la charge dans le sens de la montée ou de la descente. Lorsque la charge cesse de peser sur le câble du dispositif de levage, la vis sans fin retrouve sa position normale, ramenant la noix en position de débrayage.

L'invention fournit ainsi un système d'actionnement de l'appareil de sécurité, ayant une puissance d'entraînement suffisante pour actionner la vis sans fin dans une telle situation exceptionnelle de défaillance du treuil, et donc éliminant la nécessité d'accéder à la vis sans fin et d'actionner manuellement cette vis.

En situation de blocage de l'arbre du dispositif de levage, en particulier par suite du serrage automatique d'un frein que comprend ce dispositif, le moteur de suivi peut être actionné de manière à entraîner la vis sans fin en rotation et, étant donné que la roue dentée est alors immobile en rotation, réaliser ainsi le déplacement de cette vis dans ladite position exceptionnelle de sollicitation des moyens d'amortissement puis dans ladite position de butée. De la même manière que précédemment, ce déplacement réalise la venue de la noix en pression contre la roue d'entraînement, puis l'actionnement de cette roue d'entraînement en rotation lente au moyen du moteur de secours réalise la venue de la noix en position d'embrayage. Le moteur de secours permet alors d'entraîner la vis sans fin en rotation, dans le sens de rotation conservant la position exceptionnelle précitée de cette vis, ce qui permet de forcer la rotation de la roue dentée de manière à surmonter la force de friction générée par le frein du dispositif de levage. Avantageusement, le système d'actionnement comprend des moyens de verrouillage de la noix en position d'embrayage. Ces moyens de verrouillage permettent, lorsque la vis sans fin est entraînée par le moteur de secours en rotation dans le sens de rotation lui faisant quitter sa position exceptionnelle précitée et la déplaçant vers une position de butée opposée, de maintenir la noix en position d'embrayage nonobstant ce déplacement de la vis.

La possibilité d'actionner la vis sans fin au moyen du moteur de secours est donc conservée. Selon une forme de réalisation préférée de ces moyens de verrouillage : - les cannelures femelles de la roue d'entraînement présentent une largeur supérieure à celle des cannelures mâles de la noix, de telle sorte que les flancs de ces cannelures mâles viennent, selon le sens d'entraînement de la roue d'entraînement, contre des premiers flancs délimitant les cannelures femelles de la roue d'entraînement ou contre les deuxièmes flancs délimitant ces mêmes cannelures femelles, opposés auxdits premiers flancs ; - les cannelures mâles de la noix présentent des portions antérieures élargies, formant des épaulements latéraux, ces portions antérieures élargies étant aptes à dépasser de la roue d'entraînement dans ladite position d'embrayage de la noix et, lorsque cette roue d'entraînement est entraînée dans le sens de rotation faisant quitter à la vis sans fin sa position exceptionnelle et déplaçant cette vis sans fin vers une position de butée opposée, à venir en appui contre la roue d'entraînement, retenant ainsi la noix dans ladite position d'embrayage, à l'encontre de la force élastique de l'organe élastique. Dès que la roue d'entraînement est entraînée en sens opposé, lesdites portions antérieures élargies reviennent en regard des cannelures femelles de la roue d'entraînement, autorisant ainsi le retour de la noix dans ladite position de débrayage. Avantageusement, lesdites portions antérieures élargies présentent des extrémités antérieures amincies, qui favorisent leur engagement dans les cannelures femelles de la roue d'entraînement lors de la venue de la noix en position d'embrayage. De préférence, le système d'actionnement comprend en outre des contacteurs dont un détecte la venue de la vis sans fin dans ladite position exceptionnelle et dont l'autre détecte le fait que la noix est dans ladite position d'embrayage ou dans ladite position de débrayage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence au dessin schématique annexé, qui représente, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'ensemble appareil de sécurité / système d'actionnement concerné.

La figure 1 est une vue de cet appareil en perspective, l'ensemble du boîtier et des carters comprend l'appareil ayant été retirés, de même que des contacteurs que comprend également cet appareil ; la figure 2 est une vue dudit ensemble de côté, dans une position normale d'une vis sans fin qu'il comprend et dans une position de débrayage d'une noix qu'il 25 comprend également ; la figure 3 en est une vue similaire à la figure 2, dans une position exceptionnelle de la vis sans fin et dans une position d'embrayage de la noix ; la figure 4 est une vue en perspective de la noix et d'une roue d'entraînement avec laquelle cette noix est destinée à venir en prise de rotation ; 30 la figure 5 est une vue de la noix similaire à la figure 4, à échelle agrandie ; la figure 6 est une vue partielle dudit ensemble, en perspective et avec une coupe partielle, la noix étant en position de débrayage ; la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, la noix étant en position d'embrayage ; et la figure 8 est une vue similaire à la figure 7, la noix étant dans une position verrouillée d'embrayage.

Les figures 1 à 3 représentent un ensemble 1 comprenant un appareil de sécurité 2 équipant un dispositif de levage, notamment un treuil, et un système 3 d'actionnement de cet appareil 2. L'appareil de sécurité 2 est du type connu sous la marque "Motosuiveur", décrit dans son principe par le document N° EP 1 253 102. Il comprend une roue dentée 5, calée sur l'arbre du dispositif de levage (non représenté), une vis sans fin 6 engrenant avec cette roue dentée 5, un boîtier 7 recevant la vis sans fin 6 à coulissement, un moteur 8, dit "moteur de suivi", permettant l'entraînement en rotation de la vis sans fin 6 afin que celle-ci suive la rotation de la roue dentée 5 lors du fonctionnement normal du dispositif de levage, et des moyens 9 à 13 d'amortissement du coulissement de la vis sans fin 6 dans le boîtier 7 en situation exceptionnelle de défaillance du dispositif de levage, jusqu'à une position maximale de butée de cette vis 6. La vis sans fin 6 se prolonge axialement sur un côté de la roue 5 par un arbre cannelé 15 solidaire d'elle. Cet arbre cannelé 15 comporte successivement une roue d'entraînement 20, une noix 21 d'embrayage/débrayage, un ressort 22 et une pièce d'arrêt 23, décrits plus loin, faisant partie du système d'actionnement 3. Comme le montrent les figures 2 et 3, le boîtier 7 forme une partie centrale supérieure 7a, comprenant un alésage de réception ajustée de la route dentée 5, une partie centrale inférieure 7b, comprenant un alésage de réception ajustée de la vis sans fin 6, et deux extensions coaxiales 7c, prolongeant cet alésage, dont un reçoit lesdits moyens 9 à 13 d'amortissement de la vis sans fin 6. Le moteur de suivi 8 est situé le long de ladite partie centrale inférieure 7b et entraîne la vis sans fin 6 par l'intermédiaire d'une roue 24 et d'une courroie 25. Dans l'exemple représenté, le poids de la charge soulevée par le dispositif de levage tend à faire tourner la route dentée 5 dans le sens horaire telle que vue sur les figures 2 et 3, de sorte qu'en cas de défaillance de ce dispositif de levage, la vis 6 se déplace de la droite vers la gauche sur ces figures 2 et 3. Les moyens d'amortissement 9 à 13 sont donc situés au niveau de l'extension 7c se trouvant sur la gauche de l'appareil de sécurité 2. Ces moyens d'amortissement comprennent un piston 9, contre lequel porte la vis sans fin 6, un tube 10 comprenant des ajutages 11 de section réduite aménagés au travers de sa paroi, des rondelles élastiques 12, et une pièce d'arrêt 13 solidaire du boîtier 7, contre laquelle sont situées les rondelles 12. Le piston 9 forme une chambre interne 26, avec laquelle communique le tube 10. Lorsqu'il est pressé par la vis 6 en cas de défaillance du dispositif de levage, ce piston 9 force de l'huile présente entre lui et les rondelles 12 au travers des ajutages 11, laquelle huile s'écoule ensuite dans la chambre 26 (cf. figures 2 et 3 en comparaison). Les ajutages 11 sont alignés axialement sur le tube 10 et sont progressivement recouverts par le piston 9 au cours du déplacement de la vis 6, de sorte que la section du passage de l'huile se réduit progressivement au cours du déplacement de ce piston 9, augmentant ainsi l'amortissement produit.

Après avoir dépassé le dernier ajutage 11, le piston 9, s'il poursuit sa course, écrase les rondelles 12 jusqu'à la limite de compressibilité de celles-ci, ce qui définit la position de butée de la vis sans fin 6 dans le boîtier 7. Au niveau de l'extension 7c opposée (donc celle se trouvant sur la droite sur les figures 2 et 3), l'appareil 2 comprend une série de rondelles 30 et une pièce d'arrêt 31 similaires aux rondelles 12 et à la pièce d'arrêt 13 précitées, permettant d'amortir le mouvement de la vis 6 de la gauche vers la droite dans certaines situations, ainsi que cela sera décrit plus loin. Le système d'actionnement 3 comprend, outre la roue d'entraînement 20, la noix 21, le ressort 22 et la pièce d'arrêt 23, un moteur 35, dit "de secours", et une transmission réductrice 36 entraînée par ce moteur 35. La roue d'entraînement 20 engrène avec le pignon 37 (figure 6) de sortie de la transmission 36 et est donc entraînée par le moteur 35. Comme le montre plus particulièrement la figure 4, elle comprend un moyeu cannelé apte à venir en prise avec des cannelures externes que comprend la noix 21.

Cette dernière, visible sur les figures 4 et 5, comprend des cannelures internes permettant sa prise de rotation avec l'arbre cannelé 15 et sa possibilité de coulissement axial sur celui-ci, et les cannelures externes précitées permettant sa venue en prise avec la roue d'entraînement 20. La noix 21 est mobile avec l'arbre cannelé 15, et donc avec la vis 6, entre une position normale de débrayage, qu'elle occupe en dehors d'une situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle n'est pas en prise avec la roue d'entraînement 20 (cf. figures 2 et 6), et une position exceptionnelle d'embrayage, qu'elle vient occuper en situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle est en prise de rotation avec la roue d'entraînement 20 et réalise ainsi une liaison en rotation de cette roue d'entraînement 20 avec l'arbre cannelé 15 et donc avec la vis sans fin 6 (cf. figures 3 et 7). En outre, - les cannelures femelles 20f du moyeu de la roue d'entraînement 20 présentent une largeur supérieure à celle des cannelures externes mâles 21 m de la noix 21, de telle sorte que les flancs de ces cannelures externes mâles 21m viennent, selon le sens d'entraînement de la roue d'entraînement 20 par rapport à l'arbre 15, contre des premiers flancs délimitant latéralement lesdites cannelures femelles 20f ou contre les deuxièmes flancs délimitant latéralement ces mêmes cannelures femelles 20f, opposés auxdits premiers flancs ; -chaque cannelure externe mâle 21m présente une portion antérieure élargie 21a, formant un épaulement latéral 21e qui fait saillie latéralement par rapport à l'un des flancs latéral de la cannelure 21 m.

Ainsi que cela est visible sur la figure 5, chaque portion antérieure élargie 21a présente des flancs latéraux qui convergent l'un vers l'autre en direction de l'extrémité antérieure de la noix 21, favorisant ainsi l'engagement de ces portions 21a dans les cannelures femelles 20f. Comme cela se comprend en référence aux figures 6 à 8, ces portions antérieures élargies 21a sont aptes à dépasser de la roue d'entraînement 20 dans ladite position d'embrayage ; lorsque cette roue d'entraînement 20 est entraînée dans le sens de rotation déplaçant la vis 6 de la gauche vers la droite sur les figures 2 et 3 (qui est le sens antihoraire de cette roue 20 telle que vue sur les figures 6 à 8), vers une position de butée de cette vis 6 contre les rondelles 30, lesdits épaulements latéraux 21e dépassent latéralement des cannelures femelles 20f et viennent en appui contre la roue d'entraînement 20, retenant ainsi la noix 21 dans ladite position d'embrayage (cf. figure 8). Ces épaulements latéraux 21e forment par conséquent, avec la roue d'entraînement 20, des moyens de verrouillage de la noix 21 dans cette position d'embrayage. Le ressort 22 est engagé sur l'arbre 15 en étant interposé entre la noix 21 et la pièce d'arrêt 23 et est relié à la noix 21 par une extrémité et à la pièce d'arrêt 23 par l'autre extrémité. Ce ressort 22 est détendu dans la position de débrayage de la noix 21 montrée sur les figures 1, 2 et 6, de sorte qu'il définit cette position de débrayage. Lorsque la vis 6 est déplacée de la droite vers la gauche jusqu'au contact des rondelles 12, la pièce d'arrêt 23 est déplacée avec l'arbre 15, ce qui amène la noix 21 en appui contre le moyeu de la roue d'entraînement 20 et comprime le ressort 22. En outre, comme le montrent les figures 2, 3 et 6 à 8, le système d'actionnement 3 comprend : - un ensemble de détection de la position normale de l'ensemble vis 6-arbre 15-pièce d'arrêt 23, constitué par une gorge aménagée dans la pièce d'arrêt 23 et par un contacteur 40 dont l'organe de détection est déplacé radialement selon que son extrémité est engagée ou non dans ladite gorge ; et - un ensemble de détection de la position d'embrayage de la noix 21, constitué par un manchon 41 pourvu d'un épaulement, recouvrant le ressort 22 et relié à la noix 21, et par un contacteur 42 dont l'organe de détection est déplacé radialement selon que son extrémité est en regard ou non dudit épaulement. En fonctionnement normal de l'appareil de sécurité 2, la noix 21 est en position de débrayage et le système d'actionnement 3 est donc inactif (cf. figures 2 et 6).

En situation de défaillance du dispositif de levage, la vis sans fin 6 est déplacée vers sa position exceptionnelle de butée contre les rondelles 12, ce qui, outre le blocage de la chute de la charge, provoque la venue de la noix 21 en butée contre le moyeu de la roue d'entraînement 20 et la compression du ressort 22, lequel exerce ainsi une pression sur la noix 21. Un actionnement du moteur de secours 35 en rotation lente permet alors de faire tourner la roue d'entraînement 20 de manière à amener les cannelures 20f de cette roue d'entraînement 20 en coïncidence des portions 21a des cannelures 21m et à permettre ainsi l'engagement réciproque de ces cannelures. Une liaison en rotation de la roue d'entraînement 20 et de la vis sans fin 6 est ainsi réalisée, permettant un actionnement de cette vis sans fin au moyen du moteur de secours 35 et donc un actionnement de la charge dans le sens de la montée ou de la descente. Lorsque la roue dentée 5 est immobilisée, notamment lorsque la charge est posée et qu'elle cesse de peser sur l'appareil de sécurité, la vis sans fin 6, de par sa rotation, revient dans sa position normale. Lorsque cette vis 6 a été actionnée dans le sens de son vissage par rapport à la roue dentée 5 (entraînement horaire de la roue d'entraînement 20), les extrémités antérieures 21a des cannelures 21m se trouvent en regard des cannelures femelles 20f et le retour direct de la noix 21 en position de débrayage est ainsi rendu possible sous l'effet du rappel élastique du ressort 22 ; lorsque la vis 6 a été actionnée dans le sens de son dévissage par rapport à la roue dentée 5 (entraînement antihoraire de la roue d'entraînement 20), les extrémités antérieures 21a des cannelures 21m sont décalées angulairement par rapport aux cannelures femelles 20f et les épaulements 21e viennent en appui contre la roue d'entraînement 20 puis le ressort 22 est étiré ; une rotation lente de la route d'entraînement 20 dans le sens horaire, au moyen du moteur de secours 35, permet d'amener les cannelures femelles 20f en regard des extrémités antérieures 21a des cannelures 21 et donc de dégager les épaulements 21e de leur appui contre la roue d'entraînement 20, permettant ainsi le retour de la noix 21 en position de débrayage sous l'effet du rappel élastique du ressort 22. En situation de blocage de l'arbre du dispositif de levage, en particulier par suite du serrage automatique d'un frein que comprend ce dispositif, le moteur de suivi 8 est actionné de manière à entraîner la vis sans fin 6 en rotation dans le sens de son vissage par rapport à la roue dentée 5. Etant donné que la roue dentée 5 est alors immobile en rotation, cet entraînement réalise le déplacement de la vis 6 vers les rondelles 12 jusqu'à la position de butée de cette vis contre ces dernières. De la même manière que précédemment, ce déplacement réalise la venue de la noix 21 en pression contre la roue d'entraînement 20, puis l'actionnement de cette roue d'entraînement en rotation lente au moyen du moteur de secours 35 réalise la venue de la noix 21 en position d'embrayage. Le moteur de secours 35 permet alors d'entraîner la vis 6 en rotation dans le sens du vissage par rapport à la roue dentée 5 (entraînement de la roue 20 dans le sens horaire), ce qui permet de forcer la rotation de cette roue dentée 5 de manière à surmonter la force de friction générée par le frein du dispositif de levage et d'opérer ainsi un déplacement de la charge dans le sens de la descente de cette dernière. S'il est désiré de déplacer la charge dans le sens de la montée, la vis sans fin 6 est alors entraînée par le moteur de secours 35 en rotation dans le sens de son dévissage par rapport à la roue dentée 5 (entraînement de la roue 20 dans le sens antihoraire), ce qui amène cette vis 6 jusqu'à une position de butée contre les rondelles 30 ; dès le début de ce déplacement de la vis 6, les épaulements 21e viennent en appui contre la roue d'entraînement 20, permettant ainsi de maintenir la noix 21 en position d'embrayage. Lorsque la charge est sous contrôle, la roue d'entraînement 20 est alors entraînée dans le sens horaire afin de ramener les cannelures femelles 20f en regard des extrémités antérieures élargies 21a des cannelures males 21m, libérant ainsi le retour de la noix 21 en position de débrayage. Ainsi que cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit un ensemble 1 comprenant un appareil de sécurité 2 dit "Motosuiveur ® et un système d'actionnement 3 de cet appareil, ayant les avantages déterminants suivants : - le système d'actionnement 3 a une puissance d'entraînement suffisante pour actionner la vis sans fin 6 dans une situation de défaillance du dispositif de levage, et donc élimine la nécessité d'accéder à la vis 6 et d'actionner manuellement cette vis ; - en situation d'arrêt du fonctionnement du dispositif de levage, en particulier lorsqu'un frein que comprend le dispositif se serre jusqu'à bloquer l'arbre de ce dispositif, ledit ensemble 1 permet de reprendre facilement et rapidement le contrôle de la charge, c'est-à-dire sans intervention manuelle sur l'appareil de sécurité ou sur le dispositif de levage, et de déplacer cette charge tant dans le sens de la montée que dans le sens de la descente. L'invention a été décrite ci-dessus en référence à une forme de réalisation préférée. Il va de soi qu'elle n'est pas limitée à cette forme de réalisation mais qu'elle s'étend à toutes les autres formes de réalisation couvertes par les revendications annexées.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS1. Ensemble (1) comprenant un appareil de sécurité (2) équipant un dispositif de levage, notamment un treuil, et un système (3) d'actionnement de cet appareil ; l'appareil de sécurité (2) comprend une roue dentée (5), calée sur l'arbre du dispositif de levage, une vis sans fin (6) engrenant avec cette roue dentée (5), un boîtier (7) recevant à coulissement la vis sans fin (6), un moteur (8), dit "moteur de suivi", permettant l'entraînement en rotation de la vis sans fin (6) afin que celle-ci suive la rotation de la roue dentée (5) lors du fonctionnement normal du dispositif de levage, et des moyens (9 à 13) d'amortissement du coulissement de la vis sans fin (6) dans le boîtier (7) en situation exceptionnelle de défaillance du dispositif, jusqu'à une position de butée de cette vis dans ce boîtier (7) ; caractérisé en ce que ledit ensemble (1) comprend en outre : - un arbre cannelé (15) solidaire d'une extrémité de la vis sans fin (6) et prolongeant celle-ci axialement ; - une noix (21) à cannelures internes et externes, engagée à coulissement sur l'arbre cannelé (15) et en prise de rotation avec celui-ci ; - un organe élastique (22) dont une extrémité est reliée à une pièce d'arrêt (23) solidaire de l'arbre cannelé (15) et dont l'autre extrémité est reliée à la noix (21) ; - une roue d'entraînement (20) à moyeu cannelé, avec laquelle la noix (21) est apte à venir en prise de rotation grâce aux cannelures externes que comprend cette noix (21) ; - un moteur (35), dit "de secours", apte à entraîner la roue d'entraînement (20) en rotation, la noix (21) étant mobile avec ledit arbre cannelé (15) entre une position normale de débrayage, qu'elle occupe en dehors d'une situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle n'est pas en prise avec la roue d'entraînement (20), et une position exceptionnelle d'embrayage, qu'elle vient occuper en situation de défaillance du dispositif de levage, et dans laquelle elle est en prise de rotation avec la roue d'entraînement (20) et réalise ainsi une liaison en rotation de la roue d'entraînement (20) avec l'arbre cannelé (15) et donc avec la vis sans fin (6).
2. 2. Ensemble (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système d'actionnement (3) comprend des moyens (21e, 20) de verrouillage de la noix (21) en position d'embrayage.
3. 3. Ensemble (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que : - les cannelures femelles (20f) de la roue d'entraînement (20) présentent une largeur supérieure à celle des cannelures mâles (21m) de la noix (21), de telle sorte que les flancs de ces cannelures mâles (21m) viennent, selon le sens d'entraînement de la roue d'entraînement (20), contre des premiers flancs délimitant les cannelures femelles (20f) de la roue d'entraînement (20) ou contre les deuxièmes flancs délimitant ces mêmes cannelures femelles (20f), opposés auxdits premiers flancs ; - les cannelures mâles (21m) de la noix (21) présentent des portions antérieures élargies (21a), formant des épaulements latéraux (21e), ces portions antérieures élargies (21e) étant aptes à dépasser de la roue d'entraînement (20) dans ladite position d'embrayage de la noix (21) et, lorsque cette roue d'entraînement (20) est entraînée dans le sens de rotation faisant quitter à la vis sans fin (6) sa position exceptionnelle et déplaçant cette vis sans fin (6) vers une position de butée opposée, à venir en appui contre la roue d'entraînement (20), retenant ainsi la noix (21) dans ladite position d'embrayage, à l'encontre de la force élastique de l'organe élastique (22).
4. 4. Ensemble (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites portions antérieures élargies (21e) présentent des extrémités antérieures amincies.
5. 5. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le système d'actionnement (3) comprend des contacteurs (40, 42) dont un détecte la venue de la vis sans fin (6) dans ladite position exceptionnelle et dont l'autre détecte le fait que la noix (21) est dans ladite position d'embrayage ou dans ladite position de débrayage.