FR2959920A1 - Dispositif pour l'application de fibres sur les fibres keratiniques humaines. - Google Patents

Dispositif pour l'application de fibres sur les fibres keratiniques humaines. Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un élément (20) pour l'application de fibres (F) sur les fibres kératiniques humaines, comportant des fibres (F) maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par un adhésif fluidifiable sous forme solide, la fluidification de l'adhésif à l'application permettant à au moins une partie des fibres de se séparer de l'élément

Description

La présente invention concerne les traitements cosmétiques permettant de modifier l'aspect des fibres kératiniques humaines, plus particulièrement mais non exclusivement des cils. L'invention vise notamment à allonger physiquement les cils. Arrière- a D'une manière générale, les utilisateurs de mascara cherchent à rendre leurs cils plus visibles par allongement et/ou épaississement. Le principe de la plupart des produits actuels consiste à former un dépôt épais si qu'à mettre en forme Tillés sont ainsi plus épais, pl s colorés et plus courbés. Des mascaras ont été proposés qui incluent dans la composition des fibres de quelques millimètres. La fixation des fibres au bout des cils est aléatoire et le résultat n'est pas suffisamment performant car souvent peu visible. Une autre approche consiste à coller de « faux cils » sur la paupière ou à coller 15 des petites touffes de quelques fibres. Cela apporte une vraie transformation des cils et de la frange dans son ensemble mais nécessite une gestuelle très professionnelle qui limite son usage au quotidien. Par ailleurs, le résultat est souvent perçu comme trop artificiel pour être porté tous les jours. II a également été proposé de former des extensions par filage à chaud d'un 20 matériau. Cette voie apporte un allongement physique très important et jugé plus naturel. Toutefois, cette approche n'est pas entièrement satisfaisante pour faire de longues extensions. La demande WO 2006/037904 Al décrit l'utilisation d'une composition comportant une charge magnétique et la formation d'extensions en exposant la 25 composition à un champ magnétique en bout de cil. On connaît par la demande US 2007/0286831 un applicateur de mascara comportant un organe chauffant et dans lequel le produit se présente sous la fouine de barrettes ou de billes déposées sur l'organe chauffant alors que celui-ci est dans un logement. Des moyens d'alimentation comportant un piston, un barillet ou une vis sans fin 30 sont prévus pour amener le produit sur l'organe chauffant.
La demande EP 1 621 101 décrit un applicateur comportant du mascara se présentant sous la forme d'une bande enroulée qu'un utilisateur peut amener au contact d'un organe chauffant de l'applicateur, La demande EP 1 955 610 divulgue un embout applicateur comportant une composition de maquillage des cils, monté par emmanchement sur un support chauffant présentant une forme de doigt, le produit s'étendant sur tout le pourtour de l'embout applicateur. On connaît par la demande WO 2006/043544 un dispositif d'application d'un produit cosy étique comportant une unité montée sur une zone de réception d'une base en 10 regard d'un organe chauffant et recevant le produit à appliquer une fois en place sur la base. La problématique de l'allongement des cils est ancienne et à ce jour les solutions proposées sont inadaptées à l'obtention d'un allongement important, d'une façon simple et rapide, sans nécessiter de geste difficile à reproduire. 15 Résumé L'invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un élément pour l'application de fibres sur les fibres kératiniques humaines, comportant des fibres maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par un adhésif fluidifiable sous forme solide, la fluidification de l'adhésif à l'application permettant à au moins une partie des fibres de 20 se séparer de l'élément. L'élément peut être utilisé pour allonger les cils et/ou apporter des fibres entre les cils et densifier ainsi la frange pour les personnes avec des « manques » dans la frange de cils. Dans le cas où l'on veut réaliser des extensions, on préfère utiliser des fibres de 25 matière et épaisseur en accord avec ceux des cils naturels. Dans le cas d'un effet de densification, on peut utiliser des cils d'épaisseur et matière équivalents aux cils naturels ou différents tels que des fibres plus épaisses, des fibres en touffes, des fibres en zigzags... L'adhésif fluidifiable est de préférence un adhésif thermofusible. Les fibres sont disposées de façon prédéfinie au sein de l'élément en étant par 30 exemple disposées individuellement de façon écartée les unes des autres, de préférence sensiblement parallèlement les unes aux autres, ou en variante en étant regroupées par paquets.
Le cas échéant, un outil de coupe est proposé à l'utilisateur pour couper les fibres à la longueur qu'il souhaite, avant ou après l'application. Dans un exemple de réalisation, les fibres sont orientées transversalement, notamment sensiblement perpendiculairement.. à un axe longitudinal de l'élément. En variante, les fibres sont orientées de manière sensiblement parallèle à un axe longitudinal de l'élément. Durant l'application, les fibres sont orientées sensiblement perpendiculairement à la frange. r vent fou présmaqu.i 10 La longueur des fibres est de préférence supérieure ou égale à 4 mm, étant par exemple comprise entre 4 et 10 mm. Les fibres présentent avantageusement au moins une extrémité libre apparente, c'est-à-dire faisant saillie par rapport à l'élément, par exemple émergeant hors de l'adhésif. Les fibres peuvent avoir sensiblement la même longueur. En variante, les fibres 15 peuvent avoir des longueurs différentes. Les fibres peuvent avoir sensiblement le même espacement. Autrement dit, les fibres sont disposées avec un certain pas sur l'élément lorsqu'elles sont liées à l'adhésif fluidifiable sous forme solide. En variante, les fibres peuvent avoir un espacement variable au sein de l'élément. 20 Le nombre de fibres d'un élément est, par exemple, compris entre 1 et 300, par exemple 10 à 200, par exemple 20 à 100, lorsque l'élément est de courte longueur. Toutefois, dans le cas d'un élément en bande, de plus grande longueur, le nombre de fibres peut être plus elevé. L'adhésif peut être choisi parmi les adhésifs dits « hot-melt », de préférence à 25 base de copolymère E/VA (éthylène / acétate de vinyle). L'adhésif peut comporter un corps gras hydrocarboné, par exemple une paraffine, ou siliconé, par exemple une huile de PDMS. Très préférentiellement, l'adhésif fluidifiable comporte un agent de coloration, avantageusement choisi parmi les oxydes de fer. L'adhésif fluidifiable sous forme solide peut présenter un ou plusieurs reliefs 30 pouvant aider au positionnement de l'élément sur un dispositif d'application et/ou à la différenciation des éléments entre eux.
Dans un exemple de réalisation, l'adhésif forme une nappe autoporteuse. Autrement dit, les fibres ne sont rendues solidaires entre elles que par l'adhésif Lorsque l'adhésif de l'élément forme une nappe autoporteuse, les fibres peuvent être présentes sur une longueur de l'élément inférieure ou égale à 10 cm, notamment inférieure ou égale à 6 cm et, par exemple, comprise entre 0,2 et 5 cm. L'élément peut comporter encore un support sur lequel est présent l'adhésif Cse support peut être recouvert sur une face seulement par l'adhésif ou en variante être complètement noyé dans l'adhésif et agir alors comme une armature interne. Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l'invention concerne 0 ainsi, selon un autre de ses aspects, un élément i our l'application de fibres sur les fibres kératiniques humaines, comportant - un support, et des fibres disposées d'une façon prédéfinie et liées au support par un adhésif fluidifiable. 15 Le support peut être un support rigide ou souple, notamment un support en bande. Au moins une partie du support peut être noyée dans l'adhésif fluidifiable et constituer une armature augmentant la solidité. Le support peut être poreux ou ajouré. Les fibres peuvent être disposées de façon prédéfinie sur le support, par 20 exemple être disposées individuellement sur le support, de préférence sensiblement parallèlement les unes aux autres, ou en variante être regroupées par paquets sur le support. Le support peut être livré à l'utilisateur avec les fibres prédisposées sur le support. De préférence, le support comporte des reliefs permettant de maintenir l'orientation des fibres sensiblement constante par rapport au support une fois l'adhésif 25 fluidifié, lors du contact avec les cils. Ces reliefs comportent par exemple des nervures orientées parallèlement aux fibres. Le support peut être nervuré, comme mentionné ci-dessus, et les fibres sont alors de préférence disposées entre les nervures, ce qui peut faciliter l'application des fibres sur les cils. La présence de nervures peut également contribuer à retenir l'adhésif sur 30 le support.
Les fibres sont de préférence orientées transversalement à un axe longitudinal du support à distance de ses extrémités mais, en variante, les fibres sont disposées à une extrémité du support, par exemple avec une orientation parallèle à son axe longitudinal. Le nombre de fibres disposées sur le support est compris, par exemple, entre 1 et 300, mieux 10 à 200, et encore mieux 20 à 100. Le support peut être revêtu d'adhésif fluidifiable entre les fibres. La longueur de support revêtue d'adhésif fluidifiable peut par exemple être comprise entre 1 et 40 mm, mieux 2 à 30 mm, encore mieux 5 à 20 mm. L'élément peut être prévu pour venir spécifiquement au contact des cils d'un oeil droit et/ou d'un oeil gauche. Ainsi, des éléments différents peuvent être proposés à l'utilisateur pour maquiller respectivement l'oeil gauche et l'®eil droit. L'élément, comportant un support ou non, peut comporter un ou plusieurs repères indiquant s'il est destiné à être mis en contact avec les cils d'un oeil droit ou les cils d'un oeil gauche.
Un repère peut par exemple être la couleur du support dans le cas d'un élément comportant un support. Dans ce cas, un élément prévu pour un oeil droit comporte une couleur de support différente de celui prévu pour un oeil gauche. Un repère peut encore comporter un motif et/ou un ou plusieurs caractères indiquant à l'utilisateur si l'élément est destiné aux cils d'un oeil droit ou d'un oeil gauche.
Deux éléments destinés à des yeux gauche et droit peuvent différer par l'orientation des fibres relativement au support et/ou leur positionnement relativement au support. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant - un élément tel que défini ci-dessus, avec ou sans support, et un dispositif d'application comportant une zone de fluidification sur lequel peut être monté tout ou partie de l'élément. Le dispositif d'application peut comporter, lorsque l'adhésif est thermofusible, un organe de chauffage, notamment un embout chauffant, sur lequel est présente la zone de fluidification.
Le dispositif et l'élément peuvent être contenus initialement dans un même emballage. Le cas échéant, l'emballage peut contenir plusieurs éléments, par exemple spécifiques à l'ail gauche ou droit et/ou destinés à procurer des résultats différents. Les fibres peuvent être disposées de façon identique sur les différents éléments.
En variante, l'emballage peut contenir des éléments pour lesquelles les fibres et/ou disposition diffèrent. Par exemple, les éléments peuvent comporter des fibres plus ou moins longues, et l'utilisateur peut choisir un élément en fonction du maquillage qu'il souhaite réaliser. Dans un exemple de réalisation, le dispositif d'application comporte en sein une première zone de stockage dans laquelle est stocké au moins un élément tel que défini ci-dessus. Ce dispositif d'application peut, en outre, comporter un mécanisme de transfert permettant d'amener à la zone de fluidification tout ou partie d'un élément présent dans la première zone de stockage.
L'élément peut, par exemple, être présent dans la zone de stockage sous une forme de bande enroulée. Lorsque l'élément est sous forme de bande, le mécanisme de transfert peut permettre un déplacement d'au moins une partie de l'élément vers la zone de fluidification. Ce mécanisme de transfert peut comporter un organe d'actionnement transformant une action de l'utilisateur en un déplacement par incréments de l'élément. Le dispositif d'application peut comporter un circuit de retour permettant d'amener à une seconde zone de stockage, tout ou partie d'un élément préalablement présent au niveau de la zone de fluidification. Par exemple, dans le cas d'un élément en bande, celle-ci peut se dérouler dans la première zone de stockage puis s'enrouler dans la deuxième zone de stockage, après passage dans la zone de fluidification, où les fibres peuvent quitter l'élément pour être appliquées sur les cils. L'adhésif est dans ce cas porté par un support en bande. La première zone de stockage peut être distincte de la seconde zone de stockage. En variante, première et seconde zones de stockage sont confondues, par exemple lorsque le support est une bande tournant en boucle fermée.
Dans un autre exemple de réalisation, une zone de stockage comportant le ou les éléments peut ne pas être contenue au sein du dispositif d'application, mais appartenir à un dispositif de rechargement. Lorsqu'il est nécessaire de placer tout ou partie dura élément sur la zone de fluidification, le dispositif de rechargement peut être solidarisé temporairement au dispositif d'application. L'invention concerne encore un procédé de traitement cosmétique, dans lequel on amène au contact de ci1.s ou autres fibres kératiniques hue aines des 10 fibres d'un élément tel que défini ci-dessus, avec ou sans support, on fluidifie l'adhésif, et on fait adhérer une partie au moins des fibres aux cils ou autres fibres kératiniques humaines. Ce procédé peut, en outre, comporter une étape consistant à modifier l'aspect 15 des fibres en les exposant à un stimulus lumineux, thermique, mécanique ou en les mettant en contact avec un composé tiers. Cette étape de modification de l'aspect des fibres peut avoir lieu avant, pendant ou après l'étape de collage des fibres sur les fibres kératiniques. Il est notamment possible de modifier la courbure, la longueur et la couleur des fibres, comme cela sera détaillé plus loin. 20 Un tel procédé convient tout particulièrement à l'application des fibres sur les cils. La longueur de recouvrement entre les cils et les fibres est par exemple comprise entre 1 à 20 mm, mieux 1,5 à 15 mm, encore mieux 2 à 10 mm. La fluidification de l'adhésif peut se faire en chauffant l'adhésif, par exemple à 25 l'aide d'un dispositif d'application comportant un organe de chauffage. Lorsque l'élément comporte un support, ce dernier peut être séparé de l'organe de chauffage après application des fibres sur les fibres kératiniques. Le support peut être séparé ou non du dispositif d'application après l'application des fibres, selon la présence ou non d'une deuxième zone de stockage, comme mentionné ci-dessus. 30 L'invention concerne encore un procédé de préparation d'un élément tel que défini ci-dessus, comportant les étapes consistant à choisir des fibres pauni un ou plusieurs types) de fibres, mettre en contact les fibres choisies avec un adhésif fluidifiable, de préférence thermofusible, sous forme fluide, et permettre à l'adhésif de solidifier afin d'obtenir un été ue défini plus haut, avec ou sans support. Cela permet à l'utilisateur de personnaliser un élément avec des fibres de son choix, réalisées par exemple à partir de ses cheveux. L'invention a encore pour objet un ensemble pour préparer un élément tel que défini plus haut, comportant un ou plusieurs type(s) de. fibres, et dhésif fiuidifiable, de préférence thermofusible, les fibres étant destinées à être mises en contact avec l'adhésif fluidifiable sous forme fluide afin de former un élément tel que défini ci-dessus. L'ensemble peut comporter un organe de positionnement et de maintien des fibres dans une orientation prédéfinie jusqu'à la solidification de l'adhésif. L'ensemble peut comporter un organe de chauffage pour 15 fluidifier l'adhésif. L'invention concerne encore un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à - disposer d'un élément tel que défini ci-dessus, avec ou sans support, - appliquer un stimulus mécanique et/ou thermique à cet élément afin d'en 20 modifier la forme et de conférer une déformation rémanente aux fibres présentes au sein de cet élément, - positionner l'élément avec les fibres ainsi déformées sur une zone de fluidification d'un dispositif d'application, le positionnement pouvant avoir lieu avant ou après l'application du stimulus mécanique. 25 fluidifier l'adhésif et amener les fibres au contact de la zone à traiter, notamment les cils. L'application du stimulus mécanique et/ou thermique permet par exemple à un élément ayant une forme donnée de se conformer à des zones de fluidification de géométrie(s) différente(s). 30 La déformation rémanente des fibres peut conférer un effet de recourbement aux cils et donc améliorer encore l'esthétique du maquillage.
Le stimulus mécanique peut être une incurvation de l'élément entraînant une incurvation des fibres. escr°iptior dés figures - la figure 1 représente un exemple de dispositif d'application, - les figures 2, 2A et 2B représentent schématiquement des exemples réalisation d'éléments selon l'invention, - les figures 3 et 3A à 3D représentent schématiquement des associations d'éléments selon l'invention et d'organes de chauffage, représentent schématiquement d'autres variantes de 10 réalisation d'éléments selon l'invention, m la figure 6 représente schématiquement un kit selon l'invention, - la figure 7 représente schématiquement un procédé de collage des fibres sur les cils, - les figures 7A à 7D sont des photographies d'exemples de collage de fibres 15 sur une éprouvette de faux cils, - la figure 8 est une photographie d'un exemple de maquillage selon l'invention, - la figure 9 représente schématiquement et partiellement un mécanisme de transfert présent au sein d'un dispositif d'application selon l'invention, et 20 - la figure 10 illustre schématiquement un procédé de déformation rémanente des fibres. I?iositif cle traiterrtent Le dispositif de traitement peut comporter un dispositif d'application agencé de façon à recevoir l'élément comportant les fibres liées par l'adhésif fluidifiable sous forme 25 solide. La description du dispositif d'application dans l'exemple de réalisation où l'élément comporte des fibres liées par l'adhésif fluidifiable sous forme solide sans support s'applique à l'exemple de réalisation où l'élément comporte un support ainsi que des fibres liées à ce support par l'intermédiaire d'un adhésif fluidifiable. 30 Le dispositif d'application peut notamment être agencé de façon à permettre une fixation amovible de l'élément durant son utilisation pour appliquer les fibres sur les cils.
Dans un exemple de mise en oeuvre préféré de l'invention, l'adhésif fluidifiable est thermofusible. Dans ce cas, le dispositif d'application qui reçoit les fibres comporte un organe de chauffage, notamment un embout chauffant, qui permet d'élever la température de l'adhésif à une valeur suffisante pour provoquer sa fusion.
Le dispositif d'application présente par exemple une forme générale allongée, comportant une partie de préhension qui peut loger une source électrique, par exemple une ou plusieurs piles ou un accumulateur, un organe de chauffage permettant de produire de la chaleur présent à l'extrémité du dispositif, sur lequel peut être monté l'élément. La figure 1 représente un exemple de dispositif d'application 1 en vue de dessus. La partie de préhension 11 n'a été représentée que partiellement sur cette figure. Le dispositif d'application 10 peut comporter un indicateur lumineux 12 qui signale qu'il est en fonctionnement et/ou que la température nécessaire à l'application a été atteinte, ainsi qu'un interrupteur de marche/arrêt 13. Le dispositif d'application 10 peut loger un circuit de commande de l'organe de chauffage, ce circuit de commande comportant par exemple un ou plusieurs composants électroniques permettant de réguler la température de l'organe de chauffage, notamment un micro-contrôleur. Le dispositif d'application 10 peut encore comporter un capteur de température, de préférence disposé au niveau de l'organe de chauffage et relié au circuit de 20 commande. La partie de préhension 11 peut s'étendre autour de la source d'énergie. Une trappe d'accès peut être prévue pour l'enlèvement ou le remplacement de la source d'énergie. L'organe de chauffage peut être réalisé de diverses manières et peut comporter 25 un conducteur électrique résistif, bobiné ou sous forme de piste. L'organe de chauffage est par exemple flexible, comportant par exemple un substrat en polyimide portant une piste résistive. L'organe de chauffage peut présenter une forme sensiblement plane ou au moins en partie incurvée en section transversale. L'organe de chauffage peut encore 30 présenter, en section transversale, une forme de dôme. L'organe de chauffage peut présenter, en section longitudinale, une forme sensiblement plane ou au moins une partie incurvée.
Dans un exemple de réalisation, l'organe de chauffage présente une partie crénelée en section longitudinale et/ou transversale. L'organe de chauffage peut comporter un revêtement métallique, réalisé par exemple en acier inoxydable ou en aluminium anodisé, L'organe de chauffage peut définir au moins partiellement la none de de l'élément. L'organe de chauffage peut venir, par l'intermédiaire du revêtement métallique, en regard d'au moins une partie de l'élément. D'une façon générale, l`organe de chauffage présente par exemple une 10 puissance nominale comprise entre 0,5 et 2 W, par exemple comprise entre 0,75 et 1 W, par exemple de l'ordre de 0,8 W. et permet d'atteindre une température supérieure à 50°C, voire 60°C en moins de 30 secondes, par exemple une température supérieure à 50°C, voire 60°C en moins de 2 minutes mieux moins d'une minute, pour une température ambiante de 20°C. L'organe de chauffage peut être agencé de façon à présenter en 15 fonctionnement une densité de puissance comprise entre 0,8 W/em2 et 1,2 W/cm2. De préférence, la température de l'organe de chauffage est régulée de façon à se situer entre des valeurs compatibles à l'application. La température à laquelle l'élément est chauffé est de préférence comprise entre 50 et 75°C, étant par exemple de l'ordre de 65°C. 20 Le dispositif d'application 10 peut comporter une source vibrante, le cas échéant, On a représenté isolément, à la figure 2, un exemple d'élément 20 comportant un adhésif sous forme d'une nappe autoporteuse, sans support. L'élément 20 comporte des fibres F, noyées partiellement dans la composition 25 adhésive P. Les fibres F sont, par exemple, noyées chacune dans l'adhésif sur une longueur supérieure à 1 mm, cette longueur étant, de préférence, inférieure à 4 mm. Les fibres F peuvent s'étendre individuellement au sein de l'élément, comme illustré. Dans une variante non illustrée, les fibres F sont groupées par touffes au sein 30 de l'élément 20. Le nombre de fibres par touffe est alors par exemple compris entre 1 et 40, par exemple entre 2 et 15. Au sein d'une touffe, les fibres peuvent être sensiblement parallèles, présenter une disposition en éventail ou se croiser.
La longueur de l'élément 20 sur laquelle sont présentes les fibres F est, par exemple, comprise entre 0,2 et 6 cm, lorsque l'élément est unitaire, comme illustré sur la figure 2 notamment. Les fibres F peuvent, comme illustré sur la figure 2 entre autres, dépasser plus d'un coté que de l'autre de la masse de composition P. La longueur ll sur laquelle les fibres F font saillie hors de la masse de composition P peut être comprise entre 2 et 40 mm, par exemple entre 3 et 30 mm, par exemple entre 4 et 10 mm, tandis que du coté opposé, la longueur 12 des fibres faisant saillie peut être moindre, par exemple inférieure ou égale à 25 mm, 10 mm, par exemple à. I O 5 mm. Dans une variante non illustrée, les fibres ne font saillie hors de la masse de composition P que d'un seul côté. Les fibres peuvent alors ne présenter qu'une seule extrémité libre. Le nombre de fibres F par élément 20 est, par exemple, compris entre 1 et 300. 15 Les fibres F peuvent s'étendre hors de la composition P sensiblement toutes dans un même plan, ce qui peut faciliter leur application. On a représenté isolément à la figure 2A une variante de réalisation d'élément 20 dans laquelle les fibres F sont posées à la surface de la composition adhésive P. Les fibres peuvent ainsi n'être solidarisées à la masse d'adhésif P que par une portion de leur 20 circonférence, là ou elles recouvrent la masse d'adhésif. La longueur. 13 sur laquelle les fibres F sont posées est, par exemple, comprise entre 1 et 4 mm. Le rapport de la longueur totale des fibres F de l'élément 20 à la longueur 13 sur laquelle celles-ci sont noyées dans l'adhésif ou posées sur celui-ci est compris par 25 exemple, comme c'est le cas dans les exemples de figures 2 et 2A, entre 0,5 et 40, mieux entre 1 et 10, encore mieux entre 1 et 6. Dans la variante illustrée à la figure 2B, les fibres F sont posées sur la composition adhésive P sur une majeure partie de leur longueur, sur une longueur 13 par exemple comprise entre 2 et 12 mm. 30 Le rapport de la longueur totale / des fibres F de l'élément 20 à la longueur 13 est par exemple compris entre 1 et 2, par exemple entre 1 et 1,5.
Dans une variante non illustrée de la figure 2B, les fibres F sont noyées dans la composition adhésive P sur la majeure partie de leur longueur, au lieu d'être posées sur la masse d'adhésif. L'axe longitudinal Y de l'élément 20 peut être transversal ou sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du dispositif d'application, lorsque l'élément 20 est en place sur celui-ci, On peut donner à la masse d'adhésif diverses femmes. De préférence, la masse d'adhésif se présente sous la forme d'une nappe ée selon l'axe Y. de forme aplatie. L'élément 20 est destiné à être amené au contact ou à proximité d'une zone de fluidification, afin que l'adhésif passe à l'état liquide et que les fibres puissent se détacher de l'élément. Lorsque l'adhésif est thermofusible, la zone de fluidification est définie par un organe de chauffage. 15 On a représenté à la figure 3 un exemple de réalisation où la zone de fluidification 100 ainsi que la composition adhésive P présentent, tous deux, en section transversale, une foitsie sensiblement plane. Il y a de préférence contact entre l'organe de chauffage et l'élément 20 afin de faciliter la fluidification de l'adhésif. 20 L'élément peut, comme représenté à la figure 3, comporter un indicateur visuel 300 indiquant à l'utilisateur la face de l'élément à positionner sur l'organe de chauffage. L'indicateur visuel 300 peut, comme illustré, être sous la forme d'un motif géométrique. II est encore possible d'employer des caractères, motifs ou couleurs, cette liste n'étant pas limitative. 25 Les figures 3A et 3B illustrent des exemples de réalisation où la zone de fluidification et la composition adhésive P présentent des formes complémentaires, par exemple des formes sensiblement incurvées, convexe pour la zone de fluidification 100 et concave pour la face en regard de l'élément 20 pour l'exemple de la figure 3A et inversement pour l'exemple de la figure 3B. 30 Il est encore possible que la composition adhésive P et la zone de fluidification présentent une pluralité de reliefs coopérants 200 et 210, soit dans le sens transversal, comme illustré sur la figure 3C, soit dans le sens longitudinal comme illustré à la figure 3D. La forme de l'élément 20 peut être modifiée sous l'action d'un stimulus thermique ou mécanique On peut, par exemple, modifier la forme de l'élément d'application 20 en exerçant une contrainte mécanique à la main, à l'aide d'un outil ou à l'aide du dispositif d'application lui-même. On a représenté à la figure IO un élément 20 pouvant se défoimer sous l'action d'une contrainte exercée à la main. L'utilisateur prend l'élément 20 ente°e deux de ses doigts D, par exemple l'index et le pouce, et lui impose une courbure, par exemple autour de son axe longitudinal. Suite à cette contrainte, les fibres F ainsi que la nappe d'adhésif de l'élément 20 acquièrent une courbure rémanente. L'élément 20 est alors placé sur une zone de fluidification de forme adaptée et la composition adhésive P est fluidifiée par chauffage. Des cils C sont mis en contact avec la composition adhésive P ainsi fluidifiée et les fibres 15 et après retrait des cils C, les fibres F demeurent fixées aux cils C et présentent une courbure rémanente, laquelle produit un effet de recourbement des cils particulièrement esthétique. On a représenté à la figure 9 un exemple de mécanisme de transfert au sein d'une variante de dispositif d'application. Dans cet exemple de réalisation, l'élément 20 est 20 sous forme de bande et comporte un support sous forme de bande. L'élément 20 n'ayant pas encore été amené à la zone de fluidification 100 est initialement contenu dans une zone de stockage sous forme d'un premier rouleau 62. Un utilisateur met en rotation le premier rouleau 62 de manière à amener une portion non encore utilisée de l'élément 20 et portant des fibres F, depuis la zone de 25 stockage, vers la zone de fluidification 100, afin de permettre le collage des fibres F sur les cils C. Après fluidification de la composition adhésive et adhésion des fibres F aux cils C, la portion ainsi utilisée de l'élément d'application 20 emprunte un circuit de retour vers un deuxième rouleau 63 au sein d'une deuxième zone de stockage. Il peut, comme 30 illustré, rester des fibres sur la portion de l'élément d'application 20 gagnant le circuit de retour.
On peut encore utiliser des moyens de transfert tels qu'un piston ou un barillet comme décrit dans US 2007/0286831. On a représenté isolément, , un exemp o, nt 20 comportant un support 21, La fixation du support 21 sur l'embout chauffant peut s"effectuer de diverses façons, par exemple par emmanchement, attraction magnétique et/ou encliquetage. Le cas échéant, un dispositif d'éjection du support 21 est prévu sur le dispositif d'application 10, ce dispositif d'éjection étant actionné par l'utilisateur pour agir sur le support 21 afin d'éje -ter celui-ci ou à tout le moins faciliter son enlèvement l'utilisateur, Dans l'exemple illustré à la figure 4, le support 21 est de forme allongée selon l'axe longitudinal X du dispositif d'application 10. Dans des variantes non illustrées, l'orientation de l'axe longitudinal du support 21 est non coaxiale à celle de l'outil qui le porte, étant par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal du dispositif d'application. Sur la figure 4, on voit que le support 21 peut comporter un corps allongé selon un axe longitudinal, ayant une forme adaptée à son montage sur l'embout chauffant. Le support 21 peut présenter une portion de section transversale de forme concave vers l'embout chauffant. Le support 21 peut comporter une partie d'extrémité distale 23 en forme de dôme, agencée pour venir en prise avec l'embout chauffant de façon à maintenir le support 21 en place sur l'embout. Le support 21 peut comporter tout moyen d'accrochage par exemple agencé pour permettre une fixation par serrage ou encliquetage dans un logement ou sur un relief correspondant du dispositif d'application 10, de façon à retenir le support 21 sur l'embout chauffant.
Dans l'exemple illustré, le support 21 porte des nervures 25, qui sont parallèles et généralement perpendiculaires à l'axe longitudinal X, ces nervures 25 étant par exemple espacées régulièrement le long de l'axe X. Une composition P contenant un adhésif thermofusible est présente entre les nervures 25. Chaque nervure 25 présente par exemple un bord supérieur arrondi 26, convexe vers l'extérieur. Le support 21 est par exemple moulé d'une seule pièce en une matière thermoplastique, éventuellement chargée de particules ou fibres minérales, par exemple d'oxydes métalliques, de poudre ou fibre de verre ou noir de carbone, par exemple une polyoléfine comme le polyéthylène ou le polypropylène ou, en variante, en des matières non polyoléfiniques, comme l'acrylonitrile-butadiène-styrène t ABS) ou le polyoxyniéthylène (POM).
Des fibres F sont portées par le support 21, étant noyées partiellement dans la composition adhésive F. Dans l'exemple de la figure 4, les fibres F sont groupées par touffes 40 disposées chacune dans l'intervalle entre deux nervures consécutives 25. Les fibres peuvent avoir comme représenté une extrémité libre 41 éloignée de la masse de composition P retenue entre deux nervures 25 et une extrémité opposée 42 qui est soit complètement noyée dans la masse de composition P s'étendant entre deux nervures 25, soit qui en fait légèrement saillie, comme illustré sur la figure 1. De préférence, les fibres F sont disposées relativement au support 21, qu'elles soient groupées par touffes ou non, de telle sorte qu'elles dépassent plus d'un côté que de l'autre. Ainsi, la longueur de laquelle les fibres F dépassent d'un côté du support, en faisant saillie hors de la masse de composition P, peut être comprise entre 2 et 40 mm, mieux 3 à 30 mm et encore mieux 4 à 10 mm, tandis que du côté opposé, la longueur des fibres faisant saillie est soit nulle, soit inférieure ou égale à 25 mm, 10 mm, encore mieux 5 mm. Le nombre de fibres par touffe 40 est par exemple compris entre 1 à 40, mieux 2 et 15. Au sein d'une touffe 40, les fibres F peuvent être sensiblement parallèles, présenter une disposition en éventail ou se croiser. Les fibres F peuvent s'étendre hors de la composition P sensiblement toutes dans un même plan, ce qui peut faciliter leur application, ce plan étant par exemple parallèle à l'axe X et par exemple parallèle à un plan S défini par les bords longitudinaux inférieurs du support 21. Ce plan contenant les fibres peut encore faire un angle avec le plan S. On a représenté, à la figure 5, une variante de réalisation dans laquelle les fibres F ne sont pas groupées par touffes mais s'étendent individuellement au sein de l'élément 20, étant parallèles les unes aux autres. Dans ce cas, le nombre de fibres F plongeant dans la composition P entre deux nervures 25 consécutives est par exemple compris entre 1 et 50, mieux 2 et 40.
Le support 21 peut avoir toute forme permettant de maintenir les fibres avec l'orientation souhaitée lorsque la composition P est à l'état fondu. Le support comporte ainsi avantageusement, comme décrit plus us haut, des nervures entre lesquelles sont disposées les fibres.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à une forme particulière de réalisation du support et les fibres peuvent être maintenues avec l'orientation souhaitée sur le support de diverses manières et par exemple sans utilisation de nervures, le support comportant par exemple des picots pour maintenir les fibres en place lorsque l'adhésif est à l'état fondu. cas échéant, les fibres peuvent se maintenir avec rientation souhaitée sur le support indépendamment de tout relief présent sur celui-ci, grâce par exemple à une viscosité adaptée de la composition P. Le support 21 présente dans l'exemple de la figure 4 une forme allongée selon un axe longitudinal rectiligne. On ne sort pas du cadre de la présente invention en donnant au support 21 d'autres formes, avec un axe longitudinal curviligne par exemple. Dans une variante, les fibres s'étendent généralement parallèlement à l'axe longitudinal du support, en bout de celui-ci, ou sont disposées à l'extrémité de l'embout chauffant, dans un plan généralement perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'outil d'application. Les éléments peuvent être commercialisées avec le dispositif d'application dans un conditionnement commun 40, par exemple un blister, comme illustré à la figure 6, comportant une pluralité d'éléments 20 et le dispositif d'application 10 sur lequel est déjà fixée, le cas échéant, un élément 20. Les éléments peuvent contenir des fibres identiques ou différentes. Fibres On peut utiliser diverses sortes de fibres F sans sortir du cadre de la présente invention. Les fibres sont par exemple d'origine naturelle ou synthétique. On peut par exemple utiliser des cheveux, des poils d'animaux ou des fibres synthétiques réalisées par exemple en matière thermoplastique.
Par exemple, on peut utiliser des fibres réalisées en l'une des matières thermoplastiques choisies parmi les polyoléfines et les polyamides.
Les fibres F peuvent être, lorsqu'elles sont synthétiques, mono-matière ou mufti-matériau. On peut notamment utiliser des fibres comportant une gaine en un premier matériau recouvrant une âme en un deuxième matériau. Les fibres peuvent être colorées ou non. Par exemple, les fibres peuvent être noires ou avoir une couleur autre que le noir, étant par exemple réalisées en un matériau coloré dans la masse ou revêtu d'une gaine colorée. Les fibres peuvent être choisies de façon à avoir la couleur naturelle des cils de l'utilisateur. Les fibres F peuvent comporter des pigments ou colorants, générant une couleur par absorption et/ou par luminescence.
Les fibres F peuvent avoir en section transversale des formes diverses, par exemple être de section circulaire ou non circulaire, par exemple polygonale, en forme de tuile, être creuses ou non, le diamètre extérieur des fibres étant par exemple compris entre et 3 mm, mieux 0,2 à 2 mm, encore mieux 0,5 à 1,5 mm. Les fibres peuvent être réalisées avec une section transversale constante sur toute leur longueur ou en variante avec une section transversale diminuant, par exemple, en direction d'au moins une extrémité libre 41. Les fibres F peuvent avoir un état de surface lisse ou rugueux, une certaine rugosité pouvant faciliter l'accrochage de mascara. Les fibres peuvent être rectilignes ou non, par exemple ondulées.
La longueur de chaque fibre est de préférence comprise entre 1 et 50 mm, mieux 2 à 25 mm, encore mieux 4 à 15 mm dans le cas d'une utilisation pour allonger les cils. Au moins une caractéristique des fibres peut varier en réponse à un stimulus lumineux, thermique, mécanique ou par mise en contact avec un composé tiers.
Cette caractéristique pouvant varier sous l'action d'un stimulus peut, par exemple, être choisie parmi : la forme, la longueur ou les propriétés optiques, notamment la couleur, la réflectance et l'opacité des fibres. Dans un exemple de réalisation, la fibre peut changer de courbure selon son axe longitudinal, notamment se recourber vers le haut ou avoir une longueur apparente qui varie suite à l'action d'au moins l'un des stimulus précités. Il est, par exemple, possible que les fibres changent de courbure, notamment se recourbent vers le haut, sous l'action d'un chauffage.
Les fibres F portées par une même unité d'application 20 peuvent être toutes identiques ou en variante être différentes. Par exemple, un même élément 20 peut comporter mélange de fibres de s différentes et/ou de propriétés différentes, par exemple de longueurs différentes, ions différentes et/ou d'états de surface différents. Une fois en place sur l'adhésif de l'élément 20, les fibres F peuvent subir un traitement visant par exemple à modifier leur longueur, la forme de leur extrémité et/ou leur état de surface et/ou leur aspect. On peut par exemple couper les fibres de telle sorte que ris 41 soient alignées selon un axe parallèle à l'axe X. On peut également couper les fibres de façon à rendre leurs longueurs légèrement différentes et donner un aspect plus naturel au maquillage. Lorsque les fibres sont en place sur l'élément ou avant cette mise en place sur l'adhésif ou le support 21, les fibres peuvent être enduites d'un produit de maquillage. 15 Les fibres F peuvent être enduites sur toute leur longueur par l'adhésif fluidifiable ou par tout composé destiné par exemple à améliorer l'accroche de l'adhésif fluidifiable sur les fibres F. Cette enduction peut avoir lieu, lorsque l'unité d'application comporte un support, avant la fixation des fibres sur le support. Les fibres peuvent aussi comporter des portions qui ne sont pas enduites par la composition adhésive, au moins 20 avant que l'élément ne soit chauffé sur le dispositif d'application. Notamment lorsque l'élément comporte un support, la mise en place des fibres sur le support 21 peut s'effectuer alors que les fibres sont solidaires d'une ou plusieurs bobines. Le support 21 peut être recouvert d'adhésif liquide, à chaud, puis les fibres sont plongées dans l'adhésif tout en étant maintenues entre des guides. Après refroidissement 25 de l'adhésif, les fibres sont coupées, d'un côté à ras du support et de l'autre en laissant dépasser la longueur voulue. On peut encore disposer les fibres déjà coupées contre le support ou en l'absence de support contre un moule en les maintenant à l'aide d'une mâchoire, puis l'adhésif est coulé à l'état fluide sur le support et la mâchoire relâche les fibres après que 30 l'adhésif se soit figé.
On peut encore amener les fibres en bobine contre une nappe d'adhésif déroulée ou extrudée, et presser à chaud les fibres contre la nappe pour les solidariser à la nappe. A t ; , f uidifilable La composition peut comporter voire être constituée, entièrement par l'adhésif fluidifiable. Celui-ci peut être un adhésif thermofusible, par exemple du type «hot-melt». L'adhésif peut comporter, voire être constitué, par un composé choisi parmi les Buvants A/ Les polymères et copol oins un monomère alcè 10 en particulier les copolymères à base d'éthylène, De tels composés peuvent être choisis parmi les copolymères d'alcène et d'acétate de vinyle, en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle. On peut utiliser en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle 15 comprenant de préférence plus de 25 % en poids d'acétate de vinyle par rapport au poids total du polymère. Comme exemples de copolymères ethylène/acétate de vinyle, on citer ceux qui sont commercialisés sous la dénomination ELVAX par la société Du Pont de Nemours et en particulier les composés Elvax 40W, Elvax 140W, Elvax 200W, Elvax 205W, Elvax 20 210W et Elvax 310. On peut également citer les produits commercialisés sous la dénomination EVATANE par la société Arkema tels que l'Evatane 28-800. On peut encore citer le MELTHENE - H Grade H-6410M proposé par la société Tosoh Polymer. - les copolymères d'éthylène et.d'octène, tels que par exemple les produits 25 commercialisés sous la référence «AFFINITY» par la société Dow Plastics, par exemple l'AFFINITY GA 1900 GA 1950. Ces polymères et copolymères peuvent être utilisés seuls ou en mélange avec au moins un composé choisi parmi les résines dites tackifiantes, telles que décrites dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive, edited by Donatas Satas, 3rd ed., 1989, p. 609- 30 619, les cires, et leurs associations. Les résines tackifiantes peuvent notamment être choisies parmi la colophane (correspondant au terme anglo-saxon «rosin »), les dérivés de colophane, les résines hydrocarbonées et leurs mélanges.
Comme mélanges à base de copolymère éthylène/acétate de vinyle, on peut citer par exemple les produits commercialisés sous la dénomination Coolbind par la société National Starch.. On peut encore utiliser des mélanges de copolymère éthylène/acétate de vinyle et de paraffine. Par exemple, il est possible d'utiliser un mélange à 55,5 ?/o en masse de copolymère éthylène/acétate de vinyle, à 44% en masse de paraffine et à 0,5% en masse de conservateur. Ces polymères peuvent se présenter sous forme pure ou être véhiculés dans une se ou une phase solvant organique.. I3/ Les homopolyméres polyacétates de vinyle, présentant de préférence un poids moléculaire inférieur à 20000, par exemple le RAVIFLEX BL1 S de la société Vinavil. C/ Les résines siliconées Ces résines sont des polymères d'organosiloxanes réticulés. 15 La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres " MDTQ" caractérisant un type d'unité. La lettre M représente l'unité monofonctionelle de formule (CH3)3SiOl/2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant 20 cette unité. La lettre D signifie une unité difonctionnelle (CH3)2SiO2/2 dans laquelle l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène La lettre T représente une unité trifonctionnelle de formule (CH3)SiO3/2. Dans les motifs M, D, T définis précédemment, au moins un des groupes méthyles peut être 25 substitués par un groupe R différent du groupe méthyle tel qu'un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 2 à 10 atomes de carbone ou un groupe phényl ou bien encore un groupe hydroxyle. Enfin, la lettre Q signifie une unité tetrafonctionnelle SiO4/2 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'hydrogène, eux mêmes liés au reste du 30 polymère. On peut citer en particulier les résines T, notamment les résines de silicone T fonctionnalisées telles que les polyphenylsiloxanes, en particulier fonctionnalisées par des groupes silanols (Si-OH), comme celle commercialisées sous la référence Dow Coming (R) Z-1806. D/ Les polymères éthyléniques séquencés film ènes Ces polymères comprennent de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse ni différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences du polymère s~ . 10 sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou WO04/028488 ou WO 04/028493. Par polymère "séquence', on entend un polymère comprenant au moins 2 séquences distinctes, par exemple au moins 3 séquences distinctes. 15 Les première et deuxième séquences du polymère se distinguent l'une de l'autre par leur degré de déformabilité. Ainsi, la première séquence peut être rigide et la deuxième séquence peut être souple. Les températures de transition vitreuse des séquences souple et rigide peuvent être des Tg théoriques détel inées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs 20 de chacune des séquences, que l'on peut trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox 1/Tg= (moi / Tg i) ,
c, étant la fraction massique du monomère i dans la séquence considerée et Tgi 25 étant la température de transition vitreuse de 1'homopolymère du monomère i. Sauf indication contraire, les Tg indiquées pour les première et deuxième séquences dans la présente demande sont des Tg théoriques. La séquence rigide peut avoir une Tg supérieure à 20°C, La séquence souple peut avoir une Tg inférieure ou égale à 20°C. 30 Selon un mode de réalisation, le copolymère comprend une première séquence rigide et une deuxième séquence souple.
De préférence, la proportion de la séquence rigide va de 20 à 90 % en poids du copolymère, mieux de 30 à 90 % et encore mieux de 50 à 90 %. De préférence, la proportion de la séquence souple va de 5 à 75 % en poids du copol}mère, de préférence de 10 à 50 % et mieux de 15 à 45 %.
Séquence rigide Dans le cadre de la présente invention, la ou les séquences rigides sont plus particulièrement formées à partir des monomères suivants : - les méthacrylates de formule CH2 == C(CH3)-COOR1 dans laquelle R, représente un groupe alkyle non substit 0 en CI à C4, tel qu'un groupe méthyle, éthyle. propyle ou isooctyle ou Rr représente u groupe cycloalkyle C4 à C12 tel qu'un groupe isobornyle, - les acrylates de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe tertio butyle ou un groupe cycloalkyle en C4 à C12 qu'un groupe isobornyle, les (méth)acrylanxides de formule : R' CH2 = C Co 15 i8 où R7 et R8 sont identiques ou différents et représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t-butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle ; ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyl, 20 et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères de ce type, on peut citer le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylaerylamide et le N,N-dibutylacrylamide, - et leurs mélanges. 25 Des monomères de la séquence rigide particulièrement préférés sont le méthacrylate d'isobornyle, 1'acrylate d'isobomyle et leurs mélanges. Séquence souplq Dans le cadre de la présente invention, la ou les séquences souples sont plus particulièrement formées à partir des monomères suivants : - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3, avec R3 représentant un groupe alkyle non substitué en CI à C12, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe isobutyle (à l'exception d'un groupe tertiobutyle), dans lequel se ve(nt nt ent intercalés) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, éthacrylates de formule C12 = C(CH3)-COOR4, avec R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouvent) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O,NetS; esters de vil 0-0-CH = CH2 oû I r .ente un groupe alkyle en C4 à Ci2linéaire ou ramifié les éthers de vinyle et d'alkyle en C4 à C12, et leurs mélanges. Des monomères de la séquence souple particulièrement préférés sont 1'acrylate d'isobutyle. 15 Chacune des séquences peut contenir en proportion minoritaire au moins un monomère constitutif de l'autre séquence. Ainsi, la première séquence peut contenir au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence et inversement. Chacune des première et/ou deuxième séquence, peut comprendre, outre les 20 monomères indiqués ci-dessus, un ou plusieurs autres monomères appelés monomères additionnels, différents des monomères principaux cités précédemment. Ce monomère additionnel est par exemple choisi parmi : a) les monomères hydrophiles tels que : les monomères à insaturation(s) éthylénique(s), autre que l°acide acrylique, 25 comprenant au moins une fonction acide carboxylique ou sulfonique comme par exemple l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, l'acide itaconique, l'acide fumarique; l'acide maléique, l'acide acrylamidopropanesulfonique, l'acide vinylbenzoïque, l'acide vinylphosphorique et les sels de ceux-ci, - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une 30 fonction amine tertiaire comme la 2-vinylpyridine, la 4-vinylpyridine, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le diméthylaminopropyl méthacrylamide et les sels de ceux-ci, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR6 dans laquelle R6 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, contenant de I à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle (comme le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle) et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), tel que le méthacrylate de trifluoroéthyle, les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COORQ, R9 représentant un groupe alkyle en C6 à C12 linéaire ou rarrtifé, dans lequel se trouvent) éventuellement intercalés un. ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, lei 10 S, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F) ; - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR10, Rio représentant un groupe alkyle en CI à Ct2 linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène 15 (Cl, Br, I et F), tel que l'acrylate de 2-hydroxypropyle et l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, ou Rio représente un alkyle(CI-C12)-O-POE (polyoxyéthylène) avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy-POE, ou Rio représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène b) les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant un ou 20 plusieurs atomes de silicium tels que le méthacryloxypropyl triméthoxy silane, le méthacryloxypropyl tris (triméthylsiloxy) silane, - et leurs mélanges. Ce ou ces monomères additionnels représentent) généralement une quantité inférieure ou égale à 30 % en poids, par exemple de 1 à 30 % en poids, de préférence de 5 25 à 20 % en poids et, de préférence encore, de 7 à 15 % en poids du poids total des première et/ou deuxième séquences. Selon un mode de mise en oeuvre, le copolymère peut comprendre au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence reliées entre elles par un segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première 30 séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. De préférence, la séquence intermédiaire est issue essentiellement de monomères constitutifs de la première séquence et de la deuxième séquence.
Avantageusement, le segment inter lédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du copolymère est un polymère statistique. Avantageusement, le copolymère est issu essentiellement de. monomères choisis parmi les méthacrylates d'allyle, les acrylates d'allyle, et leurs mélanges. Par « essentiellement on entend, dans ce qui précède et dans ce qui suit, comprenant au moins 85 %, de préférence au moins 90 %, mieux au moins 95 % et encore mieux 100 %. En ce qui concerne les esters acrylates via -s, ils peu t dériver d 10 l'estérification d'alcools linéaire ou ramifié, cyclique ou aromatiques en C, particulier en C4 à C1o. A titre illustratif et non limitatif de ces alcools, on peut notamment citer l'isoborneol. Selon un mode de réalisation, ledit copolymère comprend au moins des 15 monomères d'acrylates et de méthacrylates dérivant de l'estérification d'un même alcool et en particulier de l'isoboméol. De préférence, le polymère séquencé linéaire filmogène comprend au moins des rnonomères acrylate d'isobornyle, au moins des monomères méthacrylate d'isobornyle et au moins des monomères acrylate d'isobutyle. 20 Selon une variante de réalisation, le polymère séquencé peut comprendre au moins : une séquence rigide, qui est un copolymère de méthacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobornyle, et - une séquence souple, qui est un copolymère d'acrylate d'isobutyle. 25 Plus précisément, le copolymère peut comprendre 50 à 80 % en poids de méthacrylate/acrylate d'isobomyle et de 10 à 20 % en poids d'acrylat.e d'isobutyle. La masse moyenne en poids (Mw) du copolymère va de préférence de 80 000 à 300 000, voire de 100 000 à 150 000. La masse moyenne en nombre (Mn) du copolymère va de préférence 30 20 000 à 90 000, par exemple de 25 000 à 45 000. E/ Les copolymères de diènes et de styrène, notamment les copolymères de butadiène et de styrène.
On peut citer notamment les copolymères styrène/butadiène commercialisés sous la référence PLIOLITE S5E par la société Eliokem. Fi les polyesters comprenant au moins un monomère portant au moins un groupement -S03M (M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NI-I4 ou un ion métallique), aussi appelés sulfopolyesters. Ces polyesters possèdent avantageusement une température de transition vitreuse (Tg) supérieure à 38''C, Ils peuvent présenter une masse moléculaire moyenne en poids avantageusement inférieure à 200 000, par exemple allant de IO 000 à 50 000.
Ces polyesters peuvent être obtenus, façon connue, par polycondensation &au moins un acide dicarboxylique avec au moins un polyol, notamment des diols. L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbomane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5- naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6-naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques.
On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanedioL Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser Péthylènediamine, Phexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine.
Le polyester comprend au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NII4 F ou un ion métallique, par " comme jj~exemple un ion Na , Li+ , K:4-, Ca~+ Cui+. per ~ ~3 9 9 pe3 F On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionn.el comportant un tel groupement -SO3 v1. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonetionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sul.fonyldiphényl, méthylènediphényl, On peut citer nomme exemple de monomère aromatique bifonetionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique.
De tels polymères sont vendus par exemple sous le nom de marque Eastman AQ® par la société NOVEON, par exemple L'EASTMAN AQ 38S. G/ Les cires La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), défonnable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 100 oc et notamment jusqu'à 90 °C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 °C, et en particulier supérieur ou égal à 55°C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minante et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur espondant au sommet du pic de la courbe 10 représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. 15 Les cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention présentent généralement une dureté allant de 0,01 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 0,05 MPa et en particulier supérieure à 0,1 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 °C à raide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2 par la société RHEO, 20 équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 °C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de 25 profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 °C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 °C avant d'effectuer la mesure de la dureté ou du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,1 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Lorsque le mobile a pénétré 30 dans la cire à la profondeur de 0,3 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s.
La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la d'Alfa. la cire de Berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines. les paraffines et l`ozo'-,érite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch c -polyrnéres cireux ainsi que esters, les cires obtenues par hydrogénation 10 catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. comme l'huile de jojoba isomérisée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE. 15 On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22.L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. 20 On peut utiliser une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,1 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPae Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. 25 Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations «Kester Wax K 82 P® », « Hydroxypolyester K 82 P® » et « Kester Wax K 80 P® » par la société KOSTER KEUNEN. L'adhésif peut comporter, voire être constitué, par un mélange des composés A/ à G/ décrits ci-dessus. 30 L'adhésif fluidifiable est choisi de préférence parmi les copolymères éthylène vinyle acétate, éventuellement additionné de paraffine ou d'une huile de PDMS. --2959920 31 La masse totale de composition P au sein des unités d'application selon l'invention est par exemple comprise entre 5 et 300 mg, mieux 10 mg et 100 mg. La composition P est de préférence solide à 20°C, c'est-à-dire qu'elle ne coule pas sous l'effet de la gravité à cette température.
La composition P, lorsqu'elle n'est pas constituée uniquement par l'adhésif fluidifiable, peut comporter un actif, une cire, une huile, un tensioactif, par exemple siliconé, un ou plusieurs pigments et/ou colorants destinés par exemple à opacifier la composition et/ou à lui donner la couleur souhaitée, par exemple un oxyde de fer noir. L'adhésif fluidifiable présente de préférence un filant (dm) supérieur ou égal à 5mm, par exemple obtenu à une température supérieur à 40°C. Le caractère filant dmax est défini dans la demande de brevet français déposée sous le n° 06 53468. La teneur massique en adhésif fluidifiable de la composition P est par exemple comprise entre 1 et 100, de préférence supérieur à 50, mieux d'environ 80%. La teneur en agents de coloration, notamment en pigment(s), par exemple d'oxyde de fer noir, de la composition P est par exemple comprise entre 1 et 10% L'adhésif utilisé est de préférence réversible, c'est-à-dire qu'en étant chauffé à nouveau ou mis au contact d'un solvant adapté, il se fluidifie. En variante, la composition P comporte des ingrédients permettant un collage définitif. On peut notamment choisir les composés additionnels parmi ceux figurant aux passages « cires », « système émulsionnant », «gélifiant hydrosoluble », « huiles », « polymère filmogène », « matière colorante », « charges » et « actifs cosmétiques » de la demande de brevet français déposée sous le n° 06 53468. Utilisation Pour utiliser le dispositif selon l'invention, l'utilisateur, une fois la température de fusion de la composition P atteinte, amène l'élément au contact des cils C à allonger, avec l'extrémité libre 41 des fibres F orientée vers l'extérieur, comme illustré à la figure 7. L'utilisateur amène les cils au contact de la composition P et déplace vers le haut et vers l'extérieur l'embout chauffant. De façon surprenante, les fibres F se collent facilement et rapidement aux cils et en outre d'une façon très esthétique, comme illustré à la figure 8.
On a testé les adhésifs suivants en reproduisant le protocole d'application de l'exemple 1, sur une éprouvette de faux cils : IYDROXYSTEAROYL STEARATE D'ALCOOLS GRAS EN Cl 8-C38 (KESTERWAX K82P) ?a) COPOLYMEIOE ACETATE DE VINYLE / STEARATE ,YLE 5/35) (MEXOMERE PQ) c) POLY(METHACRYLATE D'IS OB ORNYLE- C 0- ACR LATE D'ISOBORNYLE-CO-ACRYLATE D'ISOBUTYLE-CO-ACIDE ACRYLIQUE) (MEXOMERE PAS) ci) Composition adhésive de l'exemple 1 D'après ces tests, un adhésif copolymère E/VA procure les meilleurs résultats en permettant un positionnement des fibres à l'extrémité libre des cils (bout-à-bout/dans l'alignement). La figure 7A correspond au résultat obtenu avec l'adhésif a), 7B à l'adhésif b), 7C à l'adhésif 5c) avec dans les trois cas comme résultat les fibres collées à l'éprouvette de test au niveau de la base. Avec l'adhésif d) correspondant à la figure 7D, les fibres sont collées sur la pointe des cils de l'éprouvette. Autres variantes Bien qu'un adhésif fluidifiable à chaud ait été décrit plus particulièrement, une composition adhésive fluidifiable par apport de solvant, par exemple d'eau ou d'alcool, peut être utilisée. Par exemple, on peut utiliser un polymère soluble dans l'éthanol. Par exemple, on utilise une formule d'Ultrahold Strong (société BASE) à 20% dans l'éthanol que l'on dépose sur le support en prenant soin d'y maintenir des fibres et que la quantité appliquée soit suffisante pour créer une épaisseur de polymère recouvrant largement les fibres. Après séchage, on relache les fibres. Elles sont collées sur le support. Au moment de l'utilisation, on applique une petite quantité d'éthanol, lequel va ramollir le polymère. Puis on approche le support près des cils, et par un mouvement allant vers l'extérieur, on colle les fibres sur les cils. On peut enduire les cils ou autres fibres kératiniques d'un premier composé, et l'élément peut comporter un deuxième composé, fluidifiable, apte à réagir avec le premier pour former un adhésif capable de maintenir les fibres sur les cils. Par exemple, on reprend l'exemple avec utilisation d'éthanol ci-dessus et l'on applique l'éthanol sur les cils. L'invention convient tout particulièrement aux cils mais s'applique également au traitement des cheveux, à des fins de correction, par exemple pour corriger une coupe S de cheveux avec des zones coupées trop court ou à des fins d'embellissement, soit pour rallonger des cheveux, soit pour les densifier, soit pour obtenir des effets colonels originaux. L'invention convient aussi au traitement des sourcils. L'expression « comportant un(e) » est synonyme de « comportant au moins un( » sauf si le contraire est spécifié.
1 0 L'expression «. compris entre » s'entend bornes incluses.

Claims (7)

  1. REVENDICATIONS1. Elément (20) pour l'application de fibres (F) sur les fibres kératiniques humaines, comportant des fibres (F) maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par un adhésif fluidifiable sous forme solide, la fluidification de l'adhésif à l'application permettant à au moins une partie des fibres de se séparer de l'élément.
  2. 2.Elément selon la revendication 1, l'adhésif fluidifrable étant un adhésif thermofusible.
  3. 3. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, les fibres (F) Clou prémaquillées. 10
  4. 4. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes. la longueur des fibres (F) étant supérieure ou égale à 4 mm.
  5. 5. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'adhésif étant choisi parmi : - les polymères et copolymères comprenant au moins un monomère alcène, en 15 particulier les copolymères à base d'éthylène, - les homopolymères polyacétates de vinyle, - les résines siliconées, - les polymères éthyléniques séquencés filmogènes, qui comprennent de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des 20 températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence, - les copolymères de diènes et de styrène, 25 - les sulfopolyesters, - les cires, et leurs mélanges.
  6. 6. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'adhésif étant choisi parmi : 30 - les copolymères d'alcène et d'acétate de vinyle, en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ; - les copolymères d'éthylène et d'octène,- les homopolyrnères polyacétates de vinyle, - les résines de silicone T, telles que les polyphenylsiloxanes, - les copolymères éthyléniques séquencés filmogènes issus essentiellement de monomères choisis parmi les méthacrylates d'alkyle, les acrylates d'alkyle, mélanges, - les copolymères de butadiène et de styrène, -les copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique, élan 10
  7. 7. Elément selon Furie quelconque des revendications précédentes, l'adhésif comportant un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, l'adhésif (P) comportant un tensioactif notamment un tensioactif siliconé. 9. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'adhésif 15 (P) contenant un corps gras choisi parmi les huiles hydrocarbonées ou siliconées. 10. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, le nombre de fibres (F) étant compris entre 1 et 300. 11. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'adhésif fluidï_frable comportant un agent de coloration. 20 12. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à I1, l'adhésif de l'élément formant une nappe auto-porteuse. 13. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, l'adhésif de l'élément étant porté par un support, notamment un support souple, le support pouvant éventuellement être en bande. 25 14. Ensemble comportant : - un élément (20) tel que défini dans l'une quelconque des revendications précédentes, et - un dispositif d'application comportant une zone de fluidification sur laquelle peut être monté l'élément ou une partie de celui-ci. 30 15. Ensemble selon la revendication 14, la zone de fluidification étant située sur un organe de chauffage et l'adhésif étant thermofusible.16. Ensemble selon la revendication 15 dans lequel le dispositif d'application comporte en outre : une zone de stockage dans laquelle sont stockés un ou plusieurs éléments tels que définis en revendications 1 à 13 ou une portion de 5 l'élément, et un mécanisme de transfert permettant de transférer au moins un élément ou au moins une partie de celui-ci depuis la zone de stockage vers la zone de fluidification. 17.. Ensemble, selon la revendic élément étant en bande. 10 18. Procédé de traitement cosmétique dans laqué - on amène au contact de cils ou autres fibres kératiniques humaines des fibres (F) d'un élément tel que défini dans l'une quelconque des revendications l à 13, - on fluidifie l'adhésif, et 15 - on fait adhérer une partie au moins des fibres (F) aux cils ou autres fibres kératiniques humaines. 19. Procédé selon la revendication précédente dans lequel on modifie au moins une caractéristique des fibres (F) avant, pendant ou après adhésion de celles-ci sur les fibres kératiniques. 20
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