FR2968520A1 - Element pour l'application de fibres sur des fibres keratiniques humaines - Google Patents

Element pour l'application de fibres sur des fibres keratiniques humaines Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un élément (20) pour l'application de fibres (F) sur des fibres kératiniques humaines, comportant des fibres (F) maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par des premiers moyens de liaison (Pi) et des deuxièmes moyens de liaison (P ), espacés les uns des autres, le long d'une fibre (F) donnée, lesdits premiers moyens de liaison comportant une composition adhésive sous forme solide fluidifiable, la fluidification de ladite composition à permettant à au moins une partie des fibres de venir en prise adhérente avec lesdites fibres kératiniques.

Description

La présente invention concerne les traitements cosmétiques permettant de modifier l'aspect des fibres kératiniques humaines, plus particulièrement mais non exclusivement des cils.
L'invention vise notamment à allonger physiquement les cils.
Arrière-plan D'une manière générale, les utilisateurs de mascara cherchent à rendre leurs cils plus visibles par allongement et/ou épaississement.
Le principe de la plupart des produits actuels consiste à former un dépôt épais et coloré ainsi qu'à mettre en forme les cils. Les cils maquillés sont ainsi plus épais, plus colorés et plus courbés. Des mascaras ont été proposés qui incluent dans la composition des fibres de quelques millimètres. La fixation des fibres au bout des cils est aléatoire et le résultat n'est 15 pas suffisamment performant car souvent peu visible. Une autre approche consiste à coller de « faux cils » sur la paupière ou à coller des petites touffes de quelques fibres. Cela apporte une vraie transformation des cils et de la frange dans son ensemble mais nécessite une gestuelle très professionnelle qui limite son usage au quotidien. Par ailleurs, le résultat est souvent perçu comme trop artificiel pour 20 être porté tous les jours. Il a également été proposé de former des extensions par filage à chaud d'un matériau. Cette voie apporte un allongement physique très important et jugé plus naturel. Toutefois, cette approche n'est pas entièrement satisfaisante pour faire de longues extensions. 25 La demande WO 2006/037904 Al décrit l'utilisation d'une composition comportant une charge magnétique et la formation d'extensions en exposant la composition à un champ magnétique en bout de cil. On connaît par la demande US 2007/0286831 un applicateur de mascara comportant un organe chauffant et dans lequel le produit se présente sous la forme de 30 barrettes ou de billes déposées sur l'organe chauffant alors que celui-ci est dans un logement. Des moyens d'alimentation comportant un piston, un barillet ou une vis sans fin sont prévus pour amener le produit sur l'organe chauffant.
La demande EP 1 621 101 décrit un applicateur comportant du mascara se présentant sous la forme d'une bande enroulée qu'un utilisateur peut amener au contact d'un organe chauffant de l'applicateur. La demande EP 1 955 610 divulgue un embout applicateur comportant une composition de maquillage des cils, monté par emmanchement sur un support chauffant présentant une forme de doigt, le produit s'étendant sur tout le pourtour de l'embout applicateur. On connaît par la demande WO 2006/043544 un dispositif d'application d'un produit cosmétique comportant une unité montée sur une zone de réception d'une base en regard d'un organe chauffant et recevant le produit à appliquer une fois en place sur la base. La problématique de l'allongement des cils est ancienne et à ce jour les solutions proposées sont inadaptées à l'obtention d'un allongement important, d'une façon simple et rapide, sans nécessiter de geste difficile à reproduire.
Par ailleurs, une autre problématique tient au fait que le résultat d'allongement au moyen de fibres droites rapportées sur les cils peut être inesthétique si l'utilisatrice a elle-même des cils raides. Un autre but de l'invention est donc de permettre une fixation esthétique de fibres sur les cils, et en particulier de fibres courbes et ce selon une orientation adéquate 20 relativement aux cils sur lesquels ces fibres doivent être positionnées.
Résumé L'invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un élément pour l'application de fibres, de préférence courbes, à rapporter sur des fibres kératiniques, 25 en particulier humaines, telles que les cils, comportant des fibres (F) maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par des premiers moyens de liaison et des deuxièmes moyens de liaison, espacés les uns des autres, le long d'une fibre (F) donnée, lesdits premiers moyens de liaison comportant une composition adhésive fluidifiable sous forme solide, la fluidification de la composition adhésive à l'application permettant à au moins une partie 30 des fibres de venir en prise adhérente avec lesdites fibres kératiniques. Par « fluidifiable » on entend une composition qui est à l'état solide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique, mais capable de se fluidifier, en particulier à se liquéfier, en réponse à un changement de condition, et notamment à un stimulus particulier, par exemple physique, tel que thermique, ou chimique. Par « venir en prise adhérente » , on entend que les fibres rapportées peuvent se positionner fixement sur une partie de la longueur des fibres kératiniques (chevauchement), ou que les fibres rapportées peuvent présenter une extrémité libre respective se positionnant fixement bout à bout au contact l'une de l'autre, ou bien que la composition adhésive peut faire une jonction entre les fibres rapportées et les fibres kératiniques disposées bout à bout, avec un espacement entre ces fibres comblé par ladite composition adhésive fluidifiée ou re-solidifiée.
Ces premiers et deuxièmes moyens de liaison forment ainsi un lien respectif reliant une pluralité de fibres entre elles à une première et une deuxième longueur respectif des fibres. Ces premiers et deuxièmes moyens de liaison délimitent entre deux fibres subséquentes un orifice traversant. Une telle configuration permet d'une part de faciliter le positionnement de fibres, aussi bien droites que courbes, et d'autre part en présence de fibres courbes à positionner, de limiter, voire empêcher, toute possibilité de pivotement d'une fibre relativement à une autre lors de l'application de ces fibres sur lesdites fibres kératiniques. En effet, les premiers moyens de liaison forment des moyens d'adhésion des fibres sur les fibres kératiniques humaines tandis que les deuxièmes moyens de liaison permettent de solidariser les mouvements des fibres lors de leur positionnement sur les fibres kératiniques. Cette caractéristique technique est particulièrement avantageuse puisque la fluidification des premiers moyens de liaison par des moyens de chauffage peut avoir tendance lors de leur ramollissement à faire pivoter les fibres les unes par rapport aux autres et également relativement aux fibres kératiniques humaines, or ces deuxièmes moyens de liaison garantissent une structure unitaire qui d'une part empêchera tout déplacement d'une fibre par rapport à une autre et d'autre part limitera, voire évitera, tout mouvement de la frange de fibres relativement aux fibres kératiniques humaines. L'invention permet, en fluidifiant la composition adhésive préalablement ou postérieurement à l'application, de détacher les fibres du support et de les coller sur lesdites fibres kératiniques humaines au moyen d'une gestuelle simple, afin d'atteindre un résultat à la fois très performant en allongement et/ou en recourbement ainsi que très esthétique. Lesdits deuxièmes moyens de liaison peuvent être de nature et/ou de composition différente desdits premiers moyens de liaison. Les deuxièmes moyens de liaison peuvent être réalisés par une composition solide fluidifiable, en particulier thermofusible ou dissoluble par solvant. Une telle composition peut être identique, mais de préférence, différente, de la composition adhésive employée pour former les premiers moyens de liaison. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits deuxièmes moyens de liaison peuvent ainsi être réalisés en appuyant ou en plongeant lesdites fibres sur une matière fluide apte à se solidifier à température ambiante, ou en rapportant une bande d'une telle matière sur lesdites fibres. Les premiers moyens de liaison peuvent avantageusement être positionnés sur les fibres de la même façon. Ces deuxièmes moyens de liaison peuvent comprendre un fil par exemple 15 réalisé en matière métallique, synthétique ou naturelle, éventuellement maintenu sur lesdites fibres à rapporter au moyen d'un adhésif, de préférence réversible. Ce fil métallique peut par exemple être réalisé en acier inoxydable. Ce fil synthétique peut par exemple être réalisé en matériau plastique, et en particulier thermoplastique, tel qu'un fil en nylon. 20 Ce fil naturel peut par exemple être réalisé en lin. De tels deuxièmes moyens de liaison sont de préférence positionnés sur les fibres au moyen d'un adhésif, par exemple au moyen d'un adhésif végétal ou de synthèse et avantageusement un adhésif sensible à la pression dite PSA. Selon un premier mode de positionnement, ce fil peut être positionné sur les 25 fibres par un adhésif prévu à même le fil et l'ensemble fil-adhésif rapporté sur les fibres, ou de préférence, par un adhésif prévu sur les fibres, le fil étant ultérieurement rapporté sur les fibres pourvues de cet adhésif. Selon un deuxième mode de positionnement, ce fil peut être positionné sur les fibres préalablement revêtue d'une bande adhésive ou de points de colle. 30 Ce fil peut être adapté à être retiré d'un seul tenant par l'exercice d'une traction, avantageusement après positionnement adhérant des premiers moyens de liaison sur les fibres kératiniques, par fluidification, par exemple par chauffage ou dissolution, ou encore par brisure. L'élément peut être utilisé pour allonger les cils et/ou apporter des fibres entre les cils et densifier ainsi la frange pour les personnes avec des « manques » dans la frange de cils. Dans le cas où l'on veut réaliser des extensions, on préfère utiliser des fibres de matière et épaisseur en accord avec ceux des cils naturels. Dans le cas d'un effet de densification, on peut utiliser des cils d'épaisseur et matière équivalents aux cils naturels ou différents tels que des fibres plus épaisses, des fibres en touffes, des fibres en zigzags...
Les premiers moyens de liaison peuvent comporter ou être constitués d'un adhésif thermo fusible. Les fibres sont disposées de façon prédéfinie au sein de l'élément en étant par exemple disposées individuellement de façon écartée les unes des autres, de préférence sensiblement parallèlement les unes aux autres, ou en variante en étant regroupées par paquets. Le cas échéant, un outil de coupe est proposé à l'utilisateur pour couper les fibres à la longueur qu'il souhaite, avant ou après l'application. Dans un exemple de réalisation, les fibres sont orientées transversalement, notamment sensiblement perpendiculairement, à un axe longitudinal de l'élément.
En variante, les fibres sont orientées de manière sensiblement parallèle à un axe longitudinal de l'élément. Durant l'application, les fibres sont orientées sensiblement perpendiculairement à la frange. Les fibres peuvent être colorées et/ou pré-maquillées.
La longueur des fibres est de préférence supérieure ou égale à 3 mm, étant par exemple comprise entre 4 et 40 mm, mieux entre 5 et 15 mm. Les fibres présentent avantageusement au moins une extrémité libre apparente, c'est-à-dire faisant saillie par rapport à l'élément, par exemple émergeant hors de l'adhésif formé par les premiers moyens de liaison.
Les fibres peuvent avoir sensiblement la même longueur. En variante, les fibres peuvent avoir des longueurs différentes.
Les fibres peuvent avoir sensiblement le même espacement. Autrement dit, les fibres sont disposées avec un certain pas sur l'élément lorsqu'elles sont liées à l'adhésif fluidifiable sous forme solide formé par les premiers moyens de liaison. En variante, les fibres peuvent avoir un espacement variable au sein de l'élément.
Le nombre de fibres d'un élément est, par exemple, compris entre 2 et 300, par exemple 10 à 200, par exemple 20 à 100, lorsque l'élément est de courte longueur. Toutefois, dans le cas d'un élément en bande, de plus grande longueur, le nombre de fibres peut être plus élevé. Les premiers moyens de liaison comprennent un adhésif comportant un corps gras choisi parmi les huiles hydrocarbonées ou siliconées. La composition adhésive fluidifiable formé par les premiers moyens de liaison peut comporter ou être constituée d'un adhésif choisi parmi les adhésifs dits « hot-melt », de préférence à base de copolymère E/VA (éthylène / acétate de vinyle). L'adhésif peut comporter un corps gras hydrocarboné, par exemple une paraffine, ou siliconé, par exemple une huile de PDMS. Les premiers moyens de liaison comprennent un agent de coloration. Très préférentiellement, l'adhésif fluidifiable comporte un agent de coloration, avantageusement choisi parmi les oxydes de fer ou le noir de carbone. En variante, la composition adhésive peut comporter ou être constitué d'un adhésif dissoluble, en particulier dans un solvant hydrosoluble. Les premiers moyens de liaison peuvent présenter un ou plusieurs reliefs pouvant aider au positionnement de l'élément sur un dispositif d'application et/ou à la différenciation des éléments entre eux. Dans un exemple de réalisation, les premiers moyens de liaison forment une nappe autoporteuse. Autrement dit, les fibres sont rendues solidaires entre elles par ces premiers moyens de liaison.
Lorsque les premiers moyens de liaison forment une nappe autoporteuse, les fibres peuvent être présentes sur une longueur de l'élément inférieure ou égale à 10 cm, notamment inférieure ou égale à 6 cm et, par exemple, comprise entre 0,2 et 3 cm. L'élément peut comporter encore un support sur lequel est présent la composition adhésive. Ce support peut être recouvert sur une face seulement par la composition adhésive ou en variante être complètement noyé dans la composition adhésive et agir alors comme une armature interne. Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l'invention concerne ainsi, selon un autre de ses aspects, un dispositif pour l'application de fibres sur les fibres kératiniques humaines, comportant : - un support, et - des fibres disposées d'une façon prédéfinie et liées au support par une composition adhésive fluidifiable. Le support peut être un support rigide ou souple, notamment un support en 5 bande. Au moins une partie du support peut être noyée dans la composition adhésive fluidifiable et constituer une armature augmentant la solidité. Le support peut être poreux ou ajouré. Les fibres peuvent être disposées de façon prédéfinie sur le support, par exemple être disposées individuellement sur le support, de préférence sensiblement 10 parallèlement les unes aux autres, ou en variante être regroupées par paquets sur le support. Le support peut être livré à l'utilisateur avec les fibres prédisposées sur le support. De préférence, le support comporte des reliefs permettant de maintenir l'orientation des fibres sensiblement constante par rapport au support une fois la composition adhésive fluidifiée, lors du contact avec les cils. Ces reliefs comportent par 15 exemple des nervures orientées parallèlement aux fibres. Le support peut être nervuré, comme mentionné ci-dessus, et les fibres sont alors de préférence disposées entre les nervures, ce qui peut faciliter l'application des fibres sur les cils. La présence de nervures peut également contribuer à retenir la composition adhésive sur le support. 20 Les fibres peuvent être disposées individuellement sur le support. En variante, les fibres sont regroupées par paquets sur le support. Les fibres sont de préférence orientées transversalement à un axe longitudinal du support à distance de ses extrémités mais, en variante, les fibres sont disposées à une extrémité du support, par exemple avec une orientation parallèle à son axe longitudinal. 25 Le nombre de fibres disposées sur le support est compris, par exemple, entre 2 et 300, mieux 10 à 200, et encore mieux 20 à 100. Le support peut être revêtu de composition adhésive fluidifiable entre les fibres. La longueur de support revêtue de composition adhésive fluidifiable peut par exemple être comprise entre 1 et 40 mm, mieux 2 à 30 mm, encore mieux 5 à 20 mm. 30 Le dispositif peut comporter un embout chauffant sur lequel le support peut se fixer de façon amovible.
L'élément peut être prévu pour venir spécifiquement au contact des cils d'un oeil droit et/ou d'un oeil gauche. Ainsi, des éléments différents peuvent être proposés à l'utilisateur pour maquiller respectivement l'oeil gauche et l'oeil droit. L'élément, comportant un support ou non, peut comporter un ou plusieurs repères indiquant s'il est destiné à être mis en contact avec les cils d'un oeil droit ou les cils d'un oeil gauche. Un repère peut par exemple être la couleur du support dans le cas d'un élément comportant un support. Dans ce cas, un élément prévu pour un oeil droit comporte une couleur de support différente de celui prévu pour un oeil gauche.
Un repère peut encore comporter un motif et/ou un ou plusieurs caractères indiquant à l'utilisateur si l'élément est destiné aux cils d'un oeil droit ou d'un oeil gauche. Deux éléments destinés à des yeux gauche et droit peuvent différer par l'orientation des fibres relativement au support et/ou leur positionnement relativement au support.
L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un élément tel que défini ci-dessus, avec ou sans support, et - un dispositif d'application comportant une zone de fluidification sur lequel peut être monté tout ou partie de l'élément.
Le dispositif d'application peut comporter, lorsque la composition adhésive est thermofusible, un organe de chauffage, notamment un embout chauffant, sur lequel est présente la zone de fluidification. Le dispositif et l'élément peuvent être contenus initialement dans un même emballage. Le cas échéant, l'emballage peut contenir plusieurs éléments, par exemple spécifiques à l'oeil gauche ou droit et/ou destinés à procurer des résultats différents. Les fibres peuvent être disposées de façon identique sur les différents éléments. En variante, l'emballage peut contenir des éléments pour lesquelles les fibres et/ou leur disposition diffèrent. Par exemple, les éléments peuvent comporter des fibres plus ou moins longues, et l'utilisateur peut choisir un élément en fonction du maquillage qu'il souhaite réaliser.
Dans un exemple de réalisation, le dispositif d'application comporte en son sein une première zone de stockage dans laquelle est stocké au moins un élément tel que défini ci-dessus. Ce dispositif d'application peut, en outre, comporter un mécanisme de transfert 5 permettant d'amener à la zone de fluidification tout ou partie d'un élément présent dans la première zone de stockage. L'élément peut, par exemple, être présent dans la zone de stockage sous une forme de bande enroulée. Lorsque l'élément est sous forme de bande, le mécanisme de transfert peut 10 permettre un déplacement d'au moins une partie de l'élément vers la zone de fluidification. Ce mécanisme de transfert peut comporter un organe d'actionnement transformant une action de l'utilisateur en un déplacement par incréments de l'élément. Le dispositif d'application peut comporter un circuit de retour permettant d'amener à une seconde zone de stockage, tout ou partie d'un élément préalablement 15 présent au niveau de la zone de fluidification. Par exemple, dans le cas d'un élément en bande, celle-ci peut se dérouler dans la première zone de stockage puis s'enrouler dans la deuxième zone de stockage, après passage dans la zone de fluidification, où les fibres peuvent quitter l'élément pour être appliquées sur les cils. La composition adhésive est dans ce cas portée par un support en bande. 20 La première zone de stockage peut être distincte de la seconde zone de stockage. En variante, première et seconde zones de stockage sont confondues, par exemple lorsque le support est une bande tournant en boucle fermée. Dans un autre exemple de réalisation, une zone de stockage comportant le ou les éléments peut ne pas être contenue au sein du dispositif d'application, mais appartenir à 25 un dispositif de rechargement. Lorsqu'il est nécessaire de placer tout ou partie d'un élément sur la zone de fluidification, le dispositif de rechargement peut être solidarisé temporairement au dispositif d'application. L'invention concerne encore un procédé de traitement cosmétique, dans 30 lequel : - on amène au contact de cils ou autres fibres kératiniques humaines des ou sans support, de
aux cils ou autres fibres des fibres en les exposant à un stimulus lumineux, thermique, mécanique ou en les mettant 10 en contact avec un composé tiers. Cette étape de modification de l'aspect des fibres peut avoir lieu avant, pendant ou après l'étape de collage des fibres sur les fibres kératiniques. I1 est notamment possible de modifier la courbure, la longueur et la couleur des fibres, comme cela sera détaillé plus loin. Un tel procédé convient tout particulièrement à l'application des fibres sur les 15 cils. La longueur de recouvrement entre les cils et les fibres est par exemple comprise entre 1 à 20 mm, mieux 1,5 à 15 mm, encore mieux 2 à 10 mm. De préférence, la composition adhésive des premiers moyens de liaison est thermofusible. La fluidification de la composition peut alors se faire en la chauffant, par 20 exemple à l'aide d'un dispositif d'application comportant un organe de chauffage. Les deuxièmes moyens de liaison sont quant à eux avantageusement adaptés à être supprimés par retrait d'un seul tenant, fluidification ou brisure. Les deuxièmes moyens de liaison sont avantageusement fluidifiables, et en particulier dissolubles ou thermofusibles. La fluidification de la composition 25 correspondante peut alors se faire, comme pour les premiers moyens de liaison, en la chauffant, par exemple à l'aide d'un dispositif d'application comportant un organe de chauffage. Lorsque dissolubles, ces deuxièmes moyens de liaison peuvent être dissouts au moyen d'un solvant organique ou d'un solvant hydrosoluble. 30 En variante ces derniers peuvent être réalisés en un matériau métallique ou synthétique, notamment plastique.
Ce fibres d'un élément tel que défini ci-dessus, avec préférence en exerçant une légère rotation, - on fluidifie les premiers moyens de liaison, - on fait adhérer une partie au moins des fibres kératiniques humaines, et - on supprime les deuxièmes moyens de liaison. procédé peut, en outre, comporter une étape consistant à modifier l'aspect Lorsque l'élément comporte un support, ce dernier peut être séparé de l'organe de chauffage après application des fibres sur les fibres kératiniques. Le support peut être séparé ou non du dispositif d'application après l'application des fibres, selon la présence ou non d'une deuxième zone de stockage, comme mentionné ci-dessus.
L'invention concerne encore un procédé de préparation d'un élément tel que défini ci-dessus, comportant les étapes consistant à : - choisir des fibres parmi un ou plusieurs type(s) de fibres, de préférence courbes, - mettre en contact les fibres choisies avec des premiers moyens de liaison formant une composition adhésive fluidifiable, de préférence thermofusible, sous forme fluide, - permettre à cette composition adhésive de solidifier afin d'obtenir un élément tel que défini plus haut, avec ou sans support, et - relier les fibres avec des deuxièmes moyens de liaison.
Dans ce procédé, la mise en place des deuxièmes moyens de liaison pourrait également se faire avant la mise en place des premiers moyens de liaison. Cela permet à l'utilisateur de personnaliser un élément avec des fibres de son choix, réalisées par exemple à partir de ses cheveux. L'invention a encore pour objet un ensemble pour préparer un élément tel que 20 défini plus haut, comportant : - un ou plusieurs type(s) de fibres, et - des premiers moyens de liaison formant une composition adhésive fluidifiable, de préférence thermofusible, - des deuxièmes moyens de liaison, éventuellement fluidifiables, situés à 25 distance des premiers moyens de liaison, les fibres étant destinées à être mises en contact avec les premiers et deuxièmes moyens de liaison afin de former un élément tel que défini ci-dessus. L'ensemble peut comporter un organe de positionnement et de maintien des fibres dans une orientation prédéfinie jusqu'à la solidification des premiers, et le cas échéant deuxièmes, moyens de liaison. L'ensemble 30 peut comporter un organe de chauffage pour fluidifier les premiers, et le cas échéant deuxièmes, moyens de liaison.
L'invention concerne encore un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : - disposer d'un élément tel que défini ci-dessus, avec ou sans support, - appliquer un stimulus mécanique et/ou thermique à cet élément afin d'en modifier la forme et de conférer une déformation rémanente aux fibres présentes au sein de cet élément, - positionner l'élément avec les fibres ainsi déformées sur une zone de fluidification d'un dispositif d'application, le positionnement pouvant avoir lieu avant ou après l'application du stimulus mécanique, - fluidifier la composition adhésive et amener les fibres au contact de la zone à traiter, notamment les cils, et - supprimer les deuxièmes moyens de liaison. L'application du stimulus mécanique et/ou thermique permet par exemple à un élément ayant une forme donnée de se conformer à des zones de fluidification de géométrie(s) différente(s). La déformation rémanente des fibres peut conférer un effet de recourbement aux cils et donc améliorer encore l'esthétique du maquillage. Le stimulus mécanique peut être une incurvation de l'élément entraînant une incurvation des fibres.
En variante, on peut couper des fibres kératiniques naturellement courbes ou frisées, à rapporter sur les fibres kératiniques humaines.
Description des figures - la figure 1 représente un exemple de dispositif d'application, - les figures 2, 2A et 2B représentent schématiquement des exemples de réalisation d'éléments selon l'invention, - les figures 3 et 3A à 3D représentent schématiquement des associations d'éléments selon l'invention et d'organes de chauffage, - les figures 4 et 5 représentent schématiquement d'autres variantes de réalisation d'éléments selon l'invention, - la figure 6 représente schématiquement un kit selon l'invention, - la figure 7 représente schématiquement un procédé de collage des fibres sur les cils, - les figures 7A à 7D sont des photographies d'exemples de collage de fibres sur une éprouvette de faux cils, - la figure 8A et 8B sont des séries de photographies d'un exemple de maquillage selon l'invention avec sur la figure 8A les deuxièmes moyens de liaison encore présents et sur la figure 8B le résultat de pose définitif, - la figure 9 représente schématiquement et partiellement un mécanisme de transfert présent au sein d'un dispositif d'application selon l'invention, et - la figure 10 illustre schématiquement un procédé de déformation rémanente des fibres.
Dispositif de traitement Le dispositif de traitement peut comporter un dispositif d'application agencé de façon à recevoir l'élément comportant les fibres liées d'une part des premiers moyens de liaison P1 comportant une composition adhésive fluidifiable sous forme solide, et d'autre part des deuxièmes moyens de liaison P2. La description du dispositif d'application dans l'exemple de réalisation où l'élément comporte des fibres liées par des premiers et deuxièmes moyens de liaison sans support s'applique également à l'exemple de réalisation où l'élément comporte un support ainsi que des fibres liées à ce support par l'intermédiaire d'une composition adhésive fluidifiable formée par les premiers et deuxièmes moyens de liaison. Le dispositif d'application peut notamment être agencé de façon à permettre une fixation amovible de l'élément durant son utilisation pour appliquer les fibres sur les cils. Dans un exemple de mise en oeuvre préféré de l'invention, les premiers moyens de liaison comprennent une composition adhésive fluidifiable qui est thermofusible. Dans ce cas, le dispositif d'application qui reçoit les fibres comporte un organe de chauffage, notamment un embout chauffant, qui permet d'élever la température de l'adhésif à une valeur suffisante pour provoquer sa fusion. Le dispositif d'application présente par exemple une forme générale allongée, comportant une partie de préhension qui peut loger une source électrique, par exemple une ou plusieurs piles ou un accumulateur, un organe de chauffage permettant de produire de la chaleur présent à l'extrémité du dispositif, sur lequel peut être monté l'élément. La figure 1 représente un exemple de dispositif d'application 10, en vue de dessus. La partie de préhension 11 n'a été représentée que partiellement sur cette figure.
Le dispositif d'application 10 peut comporter un indicateur lumineux 12 qui signale qu'il est en fonctionnement et/ou que la température nécessaire à l'application a été atteinte, ainsi qu'un interrupteur de marche/arrêt 13. Le dispositif d'application 10 peut loger un circuit de commande de l'organe de chauffage, ce circuit de commande comportant par exemple un ou plusieurs composants électroniques permettant de réguler la température de l'organe de chauffage, notamment un micro-contrôleur. Le dispositif d'application 10 peut encore comporter un capteur de température, de préférence disposé au niveau de l'organe de chauffage et relié au circuit de commande.
La partie de préhension 11 peut s'étendre autour de la source d'énergie. Une trappe d'accès peut être prévue pour l'enlèvement ou le remplacement de la source d'énergie. L'organe de chauffage peut être réalisé de diverses manières et peut comporter un conducteur électrique résistif, bobiné ou sous forme de piste. L'organe de chauffage est par exemple flexible, comportant par exemple un substrat en polyimide portant une piste résistive. L'organe de chauffage peut présenter une forme sensiblement plane ou au moins en partie incurvée en section transversale. L'organe de chauffage peut encore présenter, en section transversale, une forme de dôme.
L'organe de chauffage peut présenter, en section longitudinale, une forme sensiblement plane ou au moins une partie incurvée. Dans un exemple de réalisation, l'organe de chauffage présente une partie crénelée en section longitudinale et/ou transversale. L'organe de chauffage peut comporter un revêtement métallique, réalisé par 30 exemple en acier inoxydable ou en aluminium anodisé. L'organe de chauffage peut définir au moins partiellement la zone de réception de l'élément.
L'organe de chauffage peut venir, par l'intermédiaire du revêtement métallique, en regard d'au moins une partie de l'élément. D'une façon générale, l'organe de chauffage présente par exemple une puissance nominale comprise entre 0,5 et 2 W, par exemple comprise entre 0,75 et 1 W, par exemple de l'ordre de 0,8 W, et permet d'atteindre une température supérieure à 50°C, voire 60°C en moins de 30 secondes, par exemple une température supérieure à 50°C, voire 60°C en moins de 2 minutes mieux moins d'une minute, pour une température ambiante de 20°C. L'organe de chauffage peut être agencé de façon à présenter en fonctionnement une densité de puissance comprise entre 0,8 W/cm et 1,2 W/cm .
De préférence, la température de l'organe de chauffage est régulée de façon à se situer entre des valeurs compatibles à l'application. La température à laquelle l'élément est chauffé est de préférence comprise entre 50 et 75°C, étant par exemple de l'ordre de 65°C. Le dispositif d'application 10 peut comporter une source vibrante, le cas 15 échéant. On a représenté isolément, à la figure 2, un exemple d'élément 20 comportant des premiers moyens de liaison comprenant une composition adhésive sous forme d'au moins une nappe autoporteuse supportant des fibres F. L'élément 20 comporte une pluralité de fibres F orientées côte à côte. Au 20 moins deux de ces fibres, et de préférence la totalité, sont reliées l'une à l'autre par des premiers moyens de liaison P1 formés par cette composition adhésive fluidifiable et des deuxièmes moyens de liaison P2, situés à distance de ces premiers moyens de liaison. Ces premiers et deuxièmes moyens de liaison s'étendent ainsi à deux longueurs distinctes desdites fibres. Ces premiers et deuxièmes moyens de liaison peuvent ainsi définir entre 25 deux fibres consécutives un espace ajouré qui est traversant. Autrement dit, en considérant la longueur totale d'une fibre, les premiers moyens de liaison peuvent être prévus à une première longueur de cette fibre tandis que les deuxièmes moyens de liaison peuvent s'étendre à une deuxième longueur de cette fibre. Selon l'exemple illustré sur la figure 2, l'élément 20 comporte des fibres F, 30 comprenant une première partie respective noyée au moins partiellement dans une composition fluidifiable P1 formée par lesdits premiers moyens de liaison qui a pour particularité d'être adhésive, et une deuxième partie respective retenue par des deuxièmes moyens de liaison P2, par exemple formé d'un fil synthétique, naturel ou métallique fixé par collage. Les fibres F sont, par exemple, noyées chacune dans la composition adhésive P1 sur une longueur supérieure à 1 mm, cette longueur étant, de préférence, inférieure à 4 5 mm. Les fibres F peuvent s'étendre individuellement au sein de l'élément, comme illustré. Dans une variante non illustrée, les fibres F sont groupées en une pluralité de touffes au sein de l'élément 20. Le nombre de fibres par touffe est alors par exemple 10 compris entre 2 et 40, par exemple entre 3 et 15. Au sein d'une touffe, les fibres peuvent être sensiblement parallèles, présenter une disposition en éventail ou se croiser. La longueur de l'élément 20 sur laquelle sont présentes les fibres F est, par exemple, comprise entre 0,2 et 3 cm, lorsque l'élément est unitaire, comme illustré sur la figure 2 notamment. 15 Les fibres F peuvent présenter une longueur totale 1 allant de 2 mm à 50 mm. Les fibres F peuvent, comme illustré sur la figure 2 entre autres, présenter une première extrémité libre 41 dépassant des premiers moyens de liaison P1 et une deuxième extrémité libre opposée 42 dépassant desdits deuxièmes moyens de liaison P2. Les longueurs dépassantes 12 et 14 peuvent être identiques ou différentes. Ces longueurs, de 20 préférence toutes deux non nulles, sont avantageusement chacune inférieures ou égale à 25mm, à 10mm, voire à 5mm. En particulier, ces longueurs 12 et 14 peuvent être comprises, bornes incluses entre 0.lmm et 8 mm. La longueur 15 s'étendant entre lesdits premiers et deuxièmes moyens de liaison peut être comprise entre 2 et 30 mm, par exemple entre 3 et 20 mm, par exemple entre 4 et 25 10 mm. Le nombre de fibres F par élément 20 est, par exemple, compris entre 2 et 300. La longueur 13 sur laquelle les fibres F sont retenues par les premiers moyens de liaison P1 est, par exemple, comprise entre 1 et 4 mm. La longueur 16 sur laquelle les fibres F sont retenues par les deuxièmes moyens de liaison P2 est, par exemple, comprise 30 entre 0.1 et 2 mm.
Le rapport de la longueur totale des fibres F de l'élément 20 à la somme des longueurs 13 et 16 chevauchant lesdites fibres est compris bornes incluses par exemple, entre 0,5 et 40, mieux entre 1 et 10, encore mieux entre 2 et 6. Le rapport de la longueur totale des fibres F de l'élément 20 à la longueur 15 5 s'étendant entre lesdits premiers et deuxièmes moyens de liaison peut avantageusement aller de 1 à 15, mieux de 2 à 10. On a représenté isolément à la figure 2A une variante de réalisation d'élément 20 dans laquelle les fibres F sont posées à la surface de la composition adhésive P1. Les fibres peuvent ainsi n'être solidarisées à la composition adhésive P1 que par une portion de 10 leur circonférence, là ou elles recouvrent cette masse d'adhésif. Dans cette variante illustrée sur la figure 2A, l'élément 20 se distingue de celui représenté sur la figure 2 en ce que, les fibres F ont leurs extrémités 42 respectives retenues par les deuxièmes moyens de liaison Pz. La variante illustrée sur la figure 2B se distingue de la variante représentée sur 15 la figure 2 en ce que les premiers et deuxièmes moyens de liaison comprennent tous deux une composition solide fluidifiable P1, P2 par apport de chaleur ou d'un solvant. Outre une même nature physique de ces compositions P1, P2, ces dernières peuvent éventuellement être de composition chimique identique ou différente. L'axe longitudinal Y de l'élément 20 peut être transversal ou sensiblement 20 parallèle à l'axe longitudinal du dispositif d'application, lorsque l'élément 20 est en place sur celui-ci. On peut donner à la composition adhésive P1 diverses formes. De préférence, la composition adhésive P1 se présente sous la forme d'une nappe allongée selon l'axe Y, de forme aplatie. 25 L'élément 20 est destiné à être amené au contact ou à proximité d'une zone de fluidification, afin que l'adhésif passe à l'état liquide et que les fibres puissent se détacher de l'élément. Lorsque la composition adhésive P1 est thermofusible, la zone de fluidification est définie par un organe de chauffage. 30 On a représenté à la figure 3 un exemple de réalisation où la zone de fluidification 100 ainsi que la composition adhésive P1 présentent, tous deux, en section transversale, une forme sensiblement plane.
Il y a de préférence contact entre l'organe de chauffage et l'élément 20 afin de faciliter la fluidification de l'adhésif. L'élément peut, comme représenté à la figure 3, comporter un indicateur visuel 300 indiquant à l'utilisateur la face de l'élément à positionner sur l'organe de chauffage.
L'indicateur visuel 300 peut, comme illustré, être sous la forme d'un motif géométrique. Il est encore possible d'employer des caractères, motifs ou couleurs, cette liste n'étant pas limitative. Les figures 3A et 3B illustrent des exemples de réalisation où la zone de fluidification et la composition adhésive P1 présentent des formes complémentaires, par exemple des formes sensiblement incurvées, convexe pour la zone de fluidification 100 et concave pour la face en regard de l'élément 20 pour l'exemple de la figure 3A et inversement pour l'exemple de la figure 3B. Il est encore possible que la composition adhésive P1 et la zone de fluidification présentent une pluralité de reliefs coopérants 200 et 210, soit dans le sens transversal, comme illustré sur la figure 3C, soit dans le sens longitudinal comme illustré à la figure 3D. La forme de l'élément 20 peut être modifiée sous l'action d'un stimulus thermique ou mécanique On peut, par exemple, modifier la forme de l'élément d'application 20 en 20 exerçant une contrainte mécanique à la main, à l'aide d'un outil ou à l'aide du dispositif d'application lui-même. On a représenté à la figure 10 un élément 20 pouvant se déformer sous l'action d'une contrainte exercée à la main. L'utilisateur prend l'élément 20 entre deux de ses doigts D, par exemple l'index et le pouce, et lui impose une courbure, par exemple autour 25 de son axe longitudinal. Suite à cette contrainte, les fibres F ainsi que la composition adhésive de l'élément 20 acquièrent une courbure rémanente. L'élément 20 est alors placé sur une zone de fluidification de forme adaptée et la composition adhésive P1 est fluidifiée par chauffage. Des cils C sont mis en contact avec la composition adhésive P1 ainsi fluidifiée et les fibres et après retrait des cils C, les fibres F demeurent fixées aux cils C et 30 présentent une courbure rémanente, laquelle produit un effet de recourbement des cils particulièrement esthétique. En variante, ces fibres courbes peuvent être obtenues en découpant des fibres kératiniques naturellement courbes en vue de former l'élément 20 à rapporter par la suite sur les fibres kératiniques humaines On a représenté à la figure 9 un exemple de mécanisme de transfert au sein d'une variante de dispositif d'application. Dans cet exemple de réalisation, l'élément 20 est sous forme de bande et comporte un support sous forme de bande. L'élément 20 n'ayant pas encore été amené à la zone de fluidification 100 est initialement contenu dans une zone de stockage sous forme d'un premier rouleau 62. Un utilisateur met en rotation le premier rouleau 62 de manière à amener une portion non encore utilisée de l'élément 20 et portant des fibres F, depuis la zone de stockage, vers la zone de fluidification 100, afin de permettre le collage des fibres F sur les cils C. Après fluidification de la composition adhésive et adhésion des fibres F aux cils C, la portion ainsi utilisée de l'élément d'application 20 emprunte un circuit de retour vers un deuxième rouleau 63 au sein d'une deuxième zone de stockage. Il peut, comme illustré, rester des fibres sur la portion de l'élément d'application 20 gagnant le circuit de retour. On peut encore utiliser des moyens de transfert tels qu'un piston ou un barillet comme décrit dans US 2007/0286831. On a représenté isolément, à la figure 4, un exemple d'élément 20 comportant 20 un support 21. La fixation du support 21 sur l'embout chauffant peut s'effectuer de diverses façons, par exemple par emmanchement, attraction magnétique et/ou encliquetage. Le cas échéant, un dispositif d'éjection du support 21 est prévu sur le dispositif d'application 10, ce dispositif d'éjection étant actionné par l'utilisateur pour agir sur le 25 support 21 afin d'éjecter celui-ci ou à tout le moins faciliter son enlèvement par l'utilisateur. Dans l'exemple illustré à la figure 4, le support 21 est de forme allongée selon l'axe longitudinal X du dispositif d'application 10. Dans des variantes non illustrées, l'orientation de l'axe longitudinal du 30 support 21 est non coaxiale à celle de l'outil qui le porte, étant par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal du dispositif d'application.
Sur la figure 4, on voit que le support 21 peut comporter un corps allongé selon un axe longitudinal, ayant une forme adaptée à son montage sur l'embout chauffant. Le support 21 peut présenter une portion de section transversale de forme concave vers l'embout chauffant. Le support 21 peut comporter une partie d'extrémité distale 23 en forme de dôme, agencée pour venir en prise avec l'embout chauffant de façon à maintenir le support 21 en place sur l'embout. Le support 21 peut comporter tout moyen d'accrochage par exemple agencé pour permettre une fixation par serrage ou encliquetage dans un logement ou sur un relief correspondant du dispositif d'application 10, de façon à retenir le support 21 sur l'embout chauffant.
Dans l'exemple illustré, le support 21 porte des nervures 25, qui sont parallèles et généralement perpendiculaires à l'axe longitudinal X, ces nervures 25 étant par exemple espacées régulièrement le long de l'axe X. Une composition adhésive P1 thermofusible est présente entre les nervures 25. Chaque nervure 25 présente par exemple un bord supérieur arrondi 26, convexe 15 vers l'extérieur. Le support 21 est par exemple moulé d'une seule pièce en une matière thermoplastique, éventuellement chargée de particules ou fibres minérales, par exemple d'oxydes métalliques, de poudre ou fibre de verre ou noir de carbone, par exemple une polyoléfine comme le polyéthylène ou le polypropylène ou, en variante, en des matières 20 non polyoléfiniques, comme l'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) ou le polyoxyméthylène (POM). Des fibres F sont portées par le support 21, étant noyées partiellement dans la composition adhésive P1. Dans l'exemple de la figure 4, les fibres F sont groupées par touffes 40 25 disposées chacune dans un intervalle respectif prévu entre deux nervures consécutives 25. De préférence, chaque intervalle comporte de la composition adhésive P1 retenant une pluralité de fibres au niveau de leur première extrémité 41 (non visible sur cette figure). Comme représenté sur la figure 4, ces premières extrémités peuvent être complètement noyées dans la masse de ladite composition P1 s'étendant entre deux nervures 25, ou, 30 comme illustré sur la figure 1, peuvent en faire légèrement saillie. Les deuxièmes extrémités 42 opposées des ces fibres sont en tout ou partie reliées par les deuxièmes moyens de liaison P2.
De préférence, les fibres F sont disposées relativement au support 21, qu'elles soient groupées par touffes ou non, de telle sorte qu'elles dépassent plus d'un côté que de l'autre. Ainsi, la longueur de laquelle les fibres F dépassent d'un côté du support, en faisant saillie hors de la masse de composition P1, peut être comprise entre 2 et 40 mm, mieux 3 à 30 mm et encore mieux 4 à 10 mm, tandis que du côté opposé, la longueur des fibres faisant saillie est soit nulle, soit inférieure ou égale à 25 mm, 10 mm, encore mieux 5 mm. Le nombre de fibres par touffe 40 est par exemple compris entre 1 à 40, mieux 2 et 15. Au sein d'une touffe 40, les fibres F peuvent être sensiblement parallèles, présenter une disposition en éventail ou se croiser.
Les fibres F peuvent s'étendre hors de la composition adhésive P1 sensiblement toutes dans un même plan, ce qui peut faciliter leur application, ce plan étant par exemple parallèle à l'axe X et par exemple parallèle à un plan S défini par les bords longitudinaux inférieurs du support 21. Ce plan contenant les fibres peut encore faire un angle avec le plan S. Néanmoins selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les fibres sont courbes. On a représenté, à la figure 5, une variante de réalisation dans laquelle les fibres F ne sont pas groupées par touffes mais s'étendent individuellement au sein de l'élément 20, étant parallèles les unes aux autres. Dans ce cas, le nombre de fibres F plongeant dans la composition adhésive P1 entre deux nervures 25 consécutives est par exemple compris entre 1 et 50, mieux 2 et 40. Le support 21 peut avoir toute forme permettant de maintenir les fibres avec l'orientation souhaitée lorsque la composition adhésive P1 est à l'état fondu. Le support comporte ainsi avantageusement, comme décrit plus haut, des nervures entre lesquelles sont disposées les fibres.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à une forme particulière de réalisation du support et les fibres peuvent être maintenues avec l'orientation souhaitée sur le support de diverses manières et par exemple sans utilisation de nervures, le support comportant par exemple des picots pour maintenir les fibres en place lorsque la composition adhésive est à l'état fondu.
Le cas échéant, les fibres peuvent se maintenir avec l'orientation souhaitée sur le support indépendamment de tout relief présent sur celui-ci, grâce par exemple à une viscosité adaptée de la composition P1.
Le support 21 présente dans l'exemple de la figure 4 une forme allongée selon un axe longitudinal rectiligne. On ne sort pas du cadre de la présente invention en donnant au support 21 d'autres formes, avec un axe longitudinal curviligne par exemple. Dans une variante, les fibres s'étendent généralement parallèlement à l'axe longitudinal du support, en bout de celui-ci, ou sont disposées à l'extrémité de l'embout chauffant, dans un plan généralement perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'outil d'application. Les éléments peuvent être commercialisées avec le dispositif d'application dans un conditionnement commun 40, par exemple un blister, comme illustré à la figure 6, comportant une pluralité d'éléments 20 et le dispositif d'application 10 sur lequel est déjà fixée, le cas échéant, un élément 20. Les éléments peuvent contenir des fibres identiques ou différentes.
Fibres On peut utiliser diverses sortes de fibres F sans sortir du cadre de la présente invention. Les fibres sont par exemple d'origine naturelle ou synthétique. On peut par exemple utiliser des cheveux, des poils d'animaux ou des fibres synthétiques réalisées par exemple en matière thermoplastique. Par exemple, on peut utiliser des fibres réalisées en l'une des matières 20 thermoplastiques choisies parmi les polyoléfines et les polyamides. Les fibres F peuvent être, lorsqu'elles sont synthétiques, mono-matière ou multi-matériau. On peut notamment utiliser des fibres comportant une gaine en un premier matériau recouvrant une âme en un deuxième matériau. Les fibres peuvent être colorées ou non. Par exemple, les fibres peuvent être 25 noires ou avoir une couleur autre que le noir, étant par exemple réalisées en un matériau coloré dans la masse ou revêtu d'une gaine colorée. Les fibres peuvent être choisies de façon à avoir la couleur naturelle des cils de l'utilisateur. Les fibres F peuvent comporter des pigments ou colorants, générant une couleur par absorption et/ou par luminescence. 30 Les fibres F peuvent avoir en section transversale des formes diverses, par exemple être de section circulaire ou non circulaire, par exemple polygonale, en forme de tuile, être creuses ou non, le diamètre extérieur des fibres étant par exemple compris entre 0,1 et 3 mm, mieux 0,2 à 2 mm, encore mieux 0,5 à 1,5 mm. Les fibres peuvent être réalisées avec une section transversale constante sur toute leur longueur ou en variante avec une section transversale diminuant, par exemple, en direction d'au moins une extrémité libre 42. Les fibres F peuvent avoir un état de surface lisse ou rugueux, une certaine rugosité pouvant faciliter l'accrochage de mascara. Les fibres peuvent être rectilignes ou non, par exemple ondulées. Selon un mode de réalisation particulier les fibres sont courbes. Elles présentent avantageusement 10 un rayon de courbure compris entre 0.5 et 4 cm. La longueur de chaque fibre est de préférence comprise entre 1 et 50 mm, mieux 2 à 25 mm, encore mieux 4 à 15 mm dans le cas d'une utilisation pour allonger les cils. Au moins une caractéristique des fibres peut varier en réponse à un stimulus 15 lumineux, thermique, mécanique ou par mise en contact avec un composé tiers. Cette caractéristique pouvant varier sous l'action d'un stimulus peut, par exemple, être choisie parmi : la forme, la longueur ou les propriétés optiques, notamment la couleur, la réflectance et l'opacité des fibres. Dans un exemple de réalisation, la fibre peut changer de courbure selon son 20 axe longitudinal, notamment se recourber vers le haut ou avoir une longueur apparente qui varie suite à l'action d'au moins l'un des stimuli précités. Il est, par exemple, possible que les fibres changent de courbure, notamment se recourbent vers le haut, sous l'action d'un chauffage. Les fibres F portées par une même unité d'application 20 peuvent être toutes 25 identiques ou en variante être différentes. Par exemple, un même élément 20 peut comporter un mélange de fibres de couleurs différentes et/ou de propriétés différentes, par exemple de longueurs différentes, de sections différentes et/ou d'états de surface différents. Une fois en place sur l'un au moins desdits premiers et deuxièmes moyens de 30 liaison P1, P2 de l'élément 20, les fibres F peuvent subir un traitement visant par exemple à modifier leur longueur, la forme de leur extrémité et/ou leur état de surface et/ou leur aspect.
On peut par exemple couper les fibres de telle sorte que toutes les extrémités 42 soient alignées selon un axe parallèle à l'axe X. On peut également couper les fibres de façon à rendre leurs longueurs légèrement différentes et donner un aspect plus naturel au maquillage.
Lorsque les fibres sont en place sur l'élément ou avant cette mise en place sur l'un au moins desdits premiers et deuxièmes moyens de liaison P1, P2 ou le support 21, les fibres peuvent être enduites d'un produit de maquillage. Les fibres F peuvent être enduites sur une première partie de leur longueur par des premiers moyens de liaison fluidifiable ou par tout composé destiné par exemple à améliorer l'accroche de ces premiers moyens de liaison sur les fibres F. Cette enduction peut avoir lieu, lorsque l'unité d'application comporte un support, avant la fixation des fibres sur le support. Les fibres comportent des portions qui ne sont pas enduites par la composition adhésive, au moins avant que l'élément ne soit chauffé sur le dispositif d'application. Les fibres comportent également une deuxième partie recouverte des deuxièmes moyens de liaison, par enduction de matière fluidifiable ou collage d'un élément rapporté tel qu'un fil réalisé en matériau synthétique, naturel ou métallique. Notamment lorsque l'élément comporte un support, la mise en place des fibres sur le support 21 peut s'effectuer alors que les fibres sont solidaires d'une ou plusieurs bobines. Le support 21 peut être recouvert ou plongés dans les premiers moyens de liaison liquide, à chaud, puis les fibres sont maintenues entre des guides du support. Après refroidissement de ladite composition adhésive, les fibres sont rattachées par les deuxièmes moyens de liaison, puis éventuellement coupées. On peut encore disposer les fibres déjà coupées contre le support ou en l'absence de support contre un moule en les maintenant à l'aide d'une ou plusieurs mâchoires, puis les premiers moyens de liaison coulés à l'état fluide sur le support. La ou les mâchoires relâchent les fibres après que ces dernières se soient figées. Les deuxièmes moyens de liaison peuvent quant à eux être mis en place antérieurement, simultanément ou postérieurement au positionnement des premiers moyens de liaison. On peut encore amener les fibres en bobine contre au moins deux nappe(s) de composition solides fluidifiables déroulée(s) ou extrudée(s), et presser à chaud les fibres contre lesdites nappes pour les solidariser à la nappe.
Premiers moyens de liaison Pl Les premiers moyens de liaison comprennent une composition adhésive fluidifiable, ayant un état solide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique. Celle-ci peut comporter, voire être constituée, entièrement par un adhésif fluidifiable.
Celui-ci peut être un adhésif thermofusible, par exemple du type « hot-melt ». L'adhésif peut comporter, voire être constitué, par un composé choisi parmi les suivants : A/ Les polymères et copolymères comprenant au moins un monomère alcène, en particulier les copolymères à base d'éthylène, De tels composés peuvent être choisis parmi : - les copolymères d'alcène et d'acétate de vinyle, en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle. On peut utiliser en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant de préférence plus de 25 % en poids d'acétate de vinyle par rapport au poids total du polymère. Comme exemples de copolymères ethylène/acétate de vinyle, on citer ceux qui sont commercialisés sous la dénomination ELVAX par la société Du Pont de Nemours et en particulier les composés Elvax 40W, Elvax 140W, Elvax 200W, Elvax 205W, Elvax 210W et Elvax 310.
On peut également citer les produits commercialisés sous la dénomination EVATANE par la société Arkema tels que l'Evatane 28-800. On peut encore citer le MELTHENE - H Grade H-6410M proposé par la société Tosoh Polymer. - les copolymères d'éthylène et d'octène, tels que par exemple les produits commercialisés sous la référence « AFFINITY» par la société Dow Plastics, par exemple 25 l'AFFINITY GA 1900 GA 1950. Ces polymères et copolymères peuvent être utilisés seuls ou en mélange avec au moins un composé choisi parmi les résines dites tackifiantes, telles que décrites dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive, edited by Donatas Satas, 3rd ed., 1989, p. 609-619, les cires, et leurs associations. Les résines tackifiantes peuvent notamment être 30 choisies parmi la colophane (correspondant au terme anglo-saxon «rosin »), les dérivés de colophane, les résines hydrocarbonées et leurs mélanges.
Comme mélanges à base de copolymère éthylène/acétate de vinyle, on peut citer par exemple les produits commercialisés sous la dénomination Coolbind par la société National Starch. On peut encore utiliser des mélanges de copolymère éthylène/acétate de vinyle et de paraffine. Par exemple, il est possible d'utiliser un mélange à 55,5 % en masse de copolymère éthylène/acétate de vinyle, à 44% en masse de paraffine et à 0,5% en masse de conservateur. Ces polymères peuvent se présenter sous forme pure ou être véhiculés dans une phase aqueuse ou une phase solvant organique.
B/ Les homopolymères polyacétates de vinyle, présentant de préférence un poids moléculaire inférieur à 20000, par exemple le RAVIFLEX BL1S de la société Vinavil. C/ Les résines siliconées Ces résines sont des polymères d'organosiloxanes réticulés.
La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. La lettre M représente l'unité monofonctionelle de formule (CH3)3SiOl/2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant cette unité. La lettre D signifie une unité difonctionnelle (CH3)2SiO2/2 dans laquelle l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène La lettre T représente une unité trifonctionnelle de formule (CH3)SiO3/2. Dans les motifs M, D, T définis précédemment, au moins un des groupes méthyles peut être substitués par un groupe R différent du groupe méthyle tel qu'un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 2 à 10 atomes de carbone ou un groupe phényl ou bien encore un groupe hydroxyle. Enfin, la lettre Q signifie une unité tetrafonctionnelle SiO4/2 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'hydrogène, eux mêmes liés au reste du 30 polymère. On peut citer en particulier les résines T, notamment les résines de silicone T fonctionnalisées telles que les polyphenylsiloxanes, en particulier fonctionnalisées par des groupes silanols (Si-OH), comme celle commercialisées sous la référence Dow Corning (R) Z-1806. D/ Les polymères éthyléniques séquencés filmogènes Ces polymères comprennent de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences du polymère séquencé 10 sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou WO04/028488 ou WO 04/028493. Par polymère "séquencé", on entend un polymère comprenant au moins 2 séquences distinctes, par exemple au moins 3 séquences distinctes. 15 Les première et deuxième séquences du polymère se distinguent l'une de l'autre par leur degré de déformabilité. Ainsi, la première séquence peut être rigide et la deuxième séquence peut être souple. Les températures de transition vitreuse des séquences souple et rigide peuvent être des Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs 20 de chacune des séquences, que l'on peut trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox : 1/Tg=E((ii/Tgi), i 6 étant la fraction massique du monomère i dans la séquence considerée et Tg; 25 étant la température de transition vitreuse de l'homopolymère du monomère i. Sauf indication contraire, les Tg indiquées pour les première et deuxième séquences dans la présente demande sont des Tg théoriques. La séquence rigide peut avoir une Tg supérieure à 20°C, La séquence souple peut avoir une Tg inférieure ou égale à 20°C. 30 Selon un mode de réalisation, le copolymère comprend une première séquence rigide et une deuxième séquence souple.
De préférence, la proportion de la séquence rigide va de 20 à 90 % en poids du copolymère, mieux de 30 à 90 % et encore mieux de 50 à 90 %. De préférence, la proportion de la séquence souple va de 5 à 75 % en poids du copolymère, de préférence de 10 à 50 % et mieux de 15 à 45 %.
Séquence rigide Dans le cadre de la présente invention, la ou les séquences rigides sont plus particulièrement formées à partir des monomères suivants : - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR1 dans laquelle Ri représente un groupe alkyle non substitué, linéaire ou ramifié, 10 en C1 à C4, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle ou Ri représente un groupe cycloalkyle C4 à Cil tel qu'un groupe isobornyle, - les acrylates de formule CH2 = CH-COOR2 dans laquelle R2 représente un groupe tertio butyle ou un groupe cycloalkyle en C4 à C12 tel qu'un groupe isobornyle, 15 - les (méth)acrylamides de formule : R' CH2 = C R8 où R7 et R8 sont identiques ou différents et représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en Ci à Cie linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t-butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle ; ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyl, 20 et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères de ce type, on peut citer le N-butylacrylamide, le N-t-butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide, - et leurs mélanges. 25 Des monomères de la séquence rigide particulièrement préférés sont le méthacrylate d'isobornyle, l'acrylate d'isobornyle et leurs mélanges. Séquence souple Dans le cadre de la présente invention, la ou les séquences souples sont plus particulièrement formées à partir des monomères suivants : Co N\ - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR3, avec R3 représentant un groupe alkyle non substitué en C1 à C12, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe isobutyle (à l'exception d'un groupe tertiobutyle), dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR4, avec R4 représentant un groupe alkyle non substitué en C6 à Ciz linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; - les esters de vinyle de formule R5-CO-O-CH = CH2 où R5 représente un 10 groupe alkyle en C4 à Ciz linéaire ou ramifié ; - les éthers de vinyle et d'alkyle en C4 à Ciz, - et leurs mélanges. Des monomères de la séquence souple particulièrement préférés sont l' acrylate d'isobutyle. 15 Chacune des séquences peut contenir en proportion minoritaire au moins un monomère constitutif de l'autre séquence. Ainsi, la première séquence peut contenir au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence et inversement. Chacune des première et/ou deuxième séquence, peut comprendre, outre les 20 monomères indiqués ci-dessus, un ou plusieurs autres monomères appelés monomères additionnels, différents des monomères principaux cités précédemment. Ce monomère additionnel est par exemple choisi parmi : a) les monomères hydrophiles tels que : - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s), autre que l'acide acrylique, 25 comprenant au moins une fonction acide carboxylique ou sulfonique comme par exemple l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide acrylamidopropanesulfonique, l'acide vinylbenzoïque, l'acide vinylphosphorique et les sels de ceux-ci, - les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant au moins une 30 fonction amine tertiaire comme la 2-vinylpyridine, la 4-vinylpyridine, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le diméthylaminopropyl méthacrylamide et les sels de ceux-ci, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR6 dans laquelle R6 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle (comme le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle) et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), tel que le méthacrylate de trifluoroéthyle, - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-COOR9, R9 représentant un groupe alkyle en C6 à Cil linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S, ledit groupe alkyle étant substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F) ; - les acrylates de formule CH2 = CHCOOR10, Rio représentant un groupe alkyle en Ci à Ciz linéaire ou ramifié substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), tel que l'acrylate de 2-hydroxypropyle et l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, ou Rio représente un alkyle(Ci-Ciz)-O-POE (polyoxyéthylène) avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy-POE, ou Rio représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène b) les monomères à insaturation(s) éthylénique(s) comprenant un ou 20 plusieurs atomes de silicium tels que le méthacryloxypropyl triméthoxy silane, le méthacryloxypropyl tris (triméthylsiloxy) silane, - et leurs mélanges. Ce ou ces monomères additionnels représente(nt) généralement une quantité inférieure ou égale à 30 % en poids, par exemple de 1 à 30 % en poids, de préférence de 5 25 à 20 % en poids et, de préférence encore, de 7 à 15 % en poids du poids total des première et/ou deuxième séquences. Selon un mode de mise en oeuvre, le copolymère peut comprendre au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence reliées entre elles par un segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première 30 séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. De préférence, la séquence intermédiaire est issue essentiellement de monomères constitutifs de la première séquence et de la deuxième séquence.
Avantageusement, le segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence du copolymère est un polymère statistique. Avantageusement, le copolymère est issu essentiellement de monomères choisis parmi les méthacrylates d'alkyle, les acrylates d'alkyle, et leurs mélanges. Par « essentiellement », on entend, dans ce qui précède et dans ce qui suit, comprenant au moins 85 %, de préférence au moins 90 %, mieux au moins 95 % et encore mieux 100 %. En ce qui concerne les esters acrylates et méthacrylates, ils peuvent dériver de l'estérification d'alcools linéaire ou ramifié, cyclique ou aromatiques en C1 à Ciz, en particulier en C4 à Cio. A titre illustratif et non limitatif de ces alcools, on peut notamment citer l'isoborneol. Selon un mode de réalisation, ledit copolymère comprend au moins des 15 monomères d'acrylates et de méthacrylates dérivant de l'estérification d'un même alcool et en particulier de l'isobornéol. De préférence, le polymère séquencé linéaire filmogène comprend au moins des monomères acrylate d'isobornyle, au moins des monomères méthacrylate d'isobornyle et au moins des monomères acrylate d'isobutyle. 20 Selon une variante de réalisation, le polymère séquencé peut comprendre au moins : - une séquence rigide, qui est un copolymère de méthacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobornyle, et - une séquence souple, qui est un copolymère d'acrylate d'isobutyle. 25 Plus précisément, le copolymère peut comprendre 50 à 80 % en poids de méthacrylate/acrylate d'isobornyle et de 10 à 20 % en poids d'acrylate d'isobutyle. La masse moyenne en poids (Mw) du copolymère va de préférence de 80 000 à 300 000, voire de 100 000 à 150 000. La masse moyenne en nombre (Mn) du copolymère va de préférence 30 20 000 à 90 000, par exemple de 25 000 à 45 000. E/ Les copolymères de diènes et de styrène, notamment les copolymères de butadiène et de styrène.
On peut citer notamment les copolymères styrène/butadiène commercialisés sous la référence PLIOLITE S5E par la société Eliokem. F/ les polyesters comprenant au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M (M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique), aussi appelés sulfopolyesters. Ces polyesters possèdent avantageusement une température de transition vitreuse (Tg) supérieure à 38°C, Ils peuvent présenter une masse moléculaire moyenne en poids avantageusement inférieure à 200 000, par exemple allant de 10 000 à 50 000.
Ces polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'au moins un acide dicarboxylique avec au moins un polyol, notamment des diols. L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5- naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6-naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques.
On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine.
Le polyester comprend au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+, K+, Mgr+, Cal-', Cul-', Fe2+, Fei-'. On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique.
De tels polymères sont vendus par exemple sous le nom de marque Eastman AQ® par la société NOVEON, par exemple L'EASTMAN AQ 38S. G/ Les cires La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), déformable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 100 °C et notamment jusqu'à 90 °C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 °C, et en particulier supérieur ou égal à 55°C. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges.
Les cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention présentent généralement une dureté allant de 0,01 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 0,05 MPa et en particulier supérieure à 0,1 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 °C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA-XT2 par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 °C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 °C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 °C avant d'effectuer la mesure de la dureté ou du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,1 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 0,3 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s.
La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters, les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. comme l'huile de jojoba isomérisée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE.
On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190.
On peut utiliser une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,1 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange.
Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations « Kester Wax K 82 P® », « Hydroxypolyester K 82 P® » et « Kester Wax K 80 P® » par la société KOSTER KEUNEN. L'adhésif peut comporter, voire être constitué, par un mélange des composés A/ à G/ décrits ci-dessus.
L'adhésif fluidifiable est choisi de préférence parmi les copolymères éthylène vinyle acétate, éventuellement additionné de paraffine ou d'une huile de PDMS.
La masse totale de composition P1 au sein des unités d'application selon l'invention est par exemple comprise entre 5 et 300 mg, mieux 10 mg et 100 mg. La composition P1 est de préférence solide à 20°C, c'est-à-dire qu'elle ne coule pas sous l'effet de la gravité à cette température.
La composition P1, lorsqu'elle n'est pas constituée uniquement par l'adhésif fluidifiable, peut comporter un actif, une cire, une huile, un tensioactif, par exemple siliconé, un ou plusieurs pigments et/ou colorants destinés par exemple à opacifier la composition et/ou à lui donner la couleur souhaitée, par exemple un oxyde de fer noir. L'adhésif fluidifiable présente de préférence un filant (dm) supérieur ou égal à 5mm, par exemple obtenu à une température supérieur à 40°C. Le caractère filant d,,,ax est défini dans la demande de brevet français déposée sous le n° 06 53468. La teneur massique en adhésif fluidifiable de la composition P1 est par exemple comprise entre 1 et 100, de préférence supérieur à 50, mieux d'environ 80%. La teneur en agents de coloration, notamment en pigment(s), par exemple d'oxyde de fer noir, de la composition P est par exemple comprise entre 1 et 10% L'adhésif utilisé est de préférence réversible, c'est-à-dire qu'en étant chauffé à nouveau ou mis au contact d'un solvant adapté, il se fluidifie. En variante, la composition P comporte des ingrédients permettant un collage définitif On peut notamment choisir les composés additionnels parmi ceux figurant aux passages « cires », « système émulsionnant », « gélifiant hydrosoluble », « huiles », « polymère filmogène », « matière colorante », « charges » et « actifs cosmétiques » de la demande de brevet français déposée sous le n° 06 53468.
Deuxièmes moyens de liaison P2 Les deuxièmes moyens de liaison P2 peuvent présenter un état solide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique. Ces derniers peuvent être néanmoins fluidifiables sous certaines conditions, notamment par apport de chaleur ou de solvant. Les deuxièmes moyens de liaison peuvent éventuellement être identiques aux premiers moyens de liaison précédemment décrits. Ils peuvent comprendre une composition comportant, voire constitué de, un des composés adhésifs A/ à G/ décrits ci-dessus, ou un mélange de ces composés. En variante, ces deuxièmes moyens de liaison fluidifiable peuvent être choisis parmi au moins un fil dissoluble dans un solvant hydrosoluble.
Selon une autre mode de réalisation, ces deuxièmes moyens de liaison peuvent être rapportés et sur lesdites fibres kératiniques pré-enduite d'une colle. De tels moyens de liaison peuvent alors notamment être choisis parmi un fil métallique ou synthétique. Dans un tel cas, de tels deuxièmes moyens de liaison peuvent être fixés sur lesdites fibres par collage, par exemple au moyen d'un adhésif sensible à la pression dit PSA.
De façon avantageuse, l'adhésif utilisé est de préférence réversible.
Utilisation Pour utiliser le dispositif selon l'invention, l'utilisateur, une fois la température de fusion de la composition adhésive fluidifiable P1 atteinte, amène l'élément au contact des cils C à allonger, avec l'extrémité libre 42 des fibres F orientée vers l'extérieur, comme illustré à la figure 7. L'utilisateur amène les cils au contact de la composition P1 et déplace vers le haut et vers l'extérieur l'embout chauffant. De façon surprenante, les fibres F se collent facilement et rapidement aux cils et en outre d'une façon très esthétique, comme illustré sur les figures 8A et 8B. Préalablement à l'application des fibres, les cils ou autres fibres kératiniques destinés à les recevoir peuvent être revêtues d'une composition visant à faciliter le démaquillage ou au contraire à améliorer l'accroche des fibres. Une fois les fibres positionnées, le dispositif peut ensuite être retiré de préférence par rotation dudit dispositif. Une telle rotation peut se faire manuellement. En variante elle peut être automatisée, notamment par tous moyens de rappel appropriés. Cette rotation peut par exemple se faire sur 1/3 de tour. En variante le retrait peut être exercé par un mouvement translatif. En particulier ce mouvement peut résulter en un écartement d'au moins deux mâchoires enserrant les fibres courbes.
Selon une variante encore, le mouvement de retrait peut être le résultat à la fois d'une rotation et d'un écartement, par exemple au moyen d'un dispositif doté d'un système de bielle. Les deuxièmes moyens de liaison peuvent être retirés antérieurement ou simultanément à l'application des fibres courbes mais de préférence sont retirés postérieurement à l'application desdites fibres courbes. Ce retrait peut être réalisé d'un seul tenant, par brisure ou par fluidification desdits deuxièmes moyens de liaison, et en particulier dans ce dernier cas par fusion thermique ou dissolution dans un solvant adapté. Le procédé de mise en place de l'élément sur les fibres kératiniques, et en particulier sur les cils, comprend de préférence une étape lors de laquelle les premiers moyens de liaison sont en regard desdites fibres kératiniques tandis que les deuxièmes moyens de liaison sont décalés, ou en porte-à-faux, relativement à ces fibres kératiniques. La figure 8A montre le positionnement des fibres courbes sur les fibres kératiniques après fluidification de la composition adhésive P1 mais avant retrait des deuxièmes moyens de liaison P2. La figure 8B montre le résultat définitif des fibres courbes, après retrait, ou suppression, des deuxièmes moyens de liaison P2.
Exemples Exemple 1 La composition fluidifiable adhésive P1, et éventuellement P2, décrite ci-dessous est associée à des fibres constituées de cheveux, d'une longueur de l'ordre de 15 mm, portées par un support nervuré en matière thermoplastique tel que celui représenté à la figure 3. % massique Fournisseur Nom commercial Oxyde de fer noir 4 SUN SUNPURO BLACK IRON OXIDE ETHYLENE/VA 81 NATIONAL Cool Bind 34-1300® COPOLYMER STARCH POLY 15 SHINETSU KF-6105 DIMETHYLSILOXANE PORTEUR DE GROUPEMENTS TRIGLYCÉROLS ET DE GROUPES ALKYLES EN C12 On utilise le dispositif d'application 10 précédemment décrit en référence à la figure 1.
L'application sur les cils se fait à chaud, lorsque la composition P1, et éventuellement P2, est fondue, à environ 65°C, en peignant les cils avec l'élément 20 chargé en adhésif et fibres F. Le résultat de maquillage obtenu après application sur les cils externes de l'oeil est celui représenté à la figure 8.
Exemple 2 On a testé les adhésifs suivants en reproduisant le protocole d'application de l'exemple 1, sur une éprouvette de faux cils : a) HYDROXYSTEAROYL STEARATE D'ALCOOLS GRAS EN C18-C38 (KESTERWAX K82P) b) COPOLYMERE ACETATE DE VINYLE / STEARATE D'ALLYLE (65/35) (MEXOMERE PQ) c) POLY(METHACRYLATE D'ISOBORNYLE-CO-ACRYLATE D'ISOBORNYLE-CO-ACRYLATE D'ISOBUTYLE-CO-ACIDE ACRYLIQUE) (MEXOMERE PAS) d) Composition adhésive de l'exemple 1 D'après ces tests, un adhésif copolymère E/VA procure les meilleurs résultats en permettant un positionnement des fibres à l'extrémité libre des cils (bout-à-bout/dans l'alignement). La figure 7A correspond au résultat obtenu avec l'adhésif a), 7B à l'adhésif b), 7C à l'adhésif 5c) avec dans les trois cas comme résultat les fibres collées à l'éprouvette de test au niveau de la base.
Avec l'adhésif d) correspondant à la figure 7D, les fibres sont collées sur la pointe des cils de l'éprouvette.
Autres variantes Bien qu'une composition adhésive fluidifiable à chaud ait été décrite plus particulièrement, une composition adhésive fluidifiable par apport de solvant, par exemple d'eau ou d'alcool, peut être utilisée, pour les premiers moyens de liaison, voire également pour les deuxièmes moyens de liaison. Par exemple, on peut utiliser un polymère soluble dans l'éthanol. Par exemple, on utilise une formule d'Ultrahold Strong (société BASF) à 20% dans l'éthanol que l'on dépose sur le support en prenant soin d'y maintenir des fibres et que la quantité appliquée soit suffisante pour créer une épaisseur de polymère recouvrant largement les fibres. Après séchage, on relâche les fibres. Elles sont collées sur le support. Au moment de l'utilisation, on applique une petite quantité d'éthanol, lequel va 15 ramollir le polymère. Puis on approche le support près des cils, et par un mouvement allant vers l'extérieur, on colle les fibres sur les cils. On peut enduire les cils ou autres fibres kératiniques d'un premier composé, et l'élément peut comporter un deuxième composé, fluidifiable, apte à réagir avec le premier pour former un adhésif capable de maintenir les fibres sur les cils. Par exemple, on reprend 20 l'exemple avec utilisation d'éthanol ci-dessus et l'on applique l'éthanol sur les cils. L'invention convient tout particulièrement aux cils mais s'applique également au traitement des cheveux, à des fins de correction, par exemple pour corriger une coupe de cheveux avec des zones coupées trop court ou à des fins d'embellissement, soit pour rallonger des cheveux, soit pour les densifier, soit pour obtenir des effets coloriels 25 originaux. L'invention convient aussi au traitement des sourcils. L'expression « comportant un(e) » est synonyme de « comportant au moins un(e) », sauf si le contraire est spécifié. L'expression « compris entre » s'entend bornes incluses.

Claims (18)

  1. REVENDICATIONS1. Elément (20) pour l'application de fibres (F) sur des fibres kératiniques humaines, comportant des fibres (F) maintenues entre elles d'une façon prédéfinie par des premiers moyens de liaison (P1) et des deuxièmes moyens de liaison (P2), espacés les uns des autres, le long d'une fibre (F) donnée, lesdits premiers moyens de liaison comportant une composition adhésive sous forme solide fluidifiable, la fluidification de ladite composition à l'application permettant à au moins une partie des fibres (F) de venir en prise adhérente avec lesdites fibres kératiniques.
  2. 2. Elément selon la revendication 1, dans lequel la composition adhésive fluidifiable est une composition adhésive thermofusible.
  3. 3. Elément selon la revendication 1 ou 2, dans lequel lesdits deuxièmes moyens de liaison (P2) sont de nature et/ou de composition différente desdits premiers moyens de liaison.
  4. 4. Elément selon la revendication 1, 2 ou 3, dans lequel lesdits deuxièmes moyens de liaison (P2) sont choisis parmi une composition solide fluidifiable par apport de température ou par un solvant, et un fil éventuellement maintenu au moyen d'un adhésif.
  5. 5. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les fibres (F) sont colorées et/ou prémaquillées.
  6. 6. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la longueur des fibres (F) est supérieure ou égale à 3 mm.
  7. 7. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de liaison comprennent un adhésif choisi parmi : - les polymères et copolymères comprenant au moins un monomère alcène, en particulier les copolymères à base d'éthylène, - les homopolymères polyacétates de vinyle, - les résines siliconées, - les polymères éthyléniques séquencés filmogènes, qui comprennent de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins unmonomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence, - les copolymères de diènes et de styrène, - les sulfopolyesters, - les cires, et leurs mélanges.
  8. 8. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de liaison comprennent un adhésif choisi parmi : - les copolymères d'alcène et d'acétate de vinyle, en particulier les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ; - les copolymères d'éthylène et d'octène, - les homopolymères polyacétates de vinyle, - les résines de silicone T, telles que les polyphenylsiloxanes, - les copolymères éthyléniques séquencés filmogènes issus essentiellement de monomères choisis parmi les méthacrylates d'alkyle, les acrylates d'alkyle, et leurs mélanges, - les copolymères de butadiène et de styrène, - les copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique, et leurs mélanges.
  9. 9. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de liaison comprennent un adhésif comportant un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle.
  10. 10. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel les 25 premiers moyens de liaison comprennent un adhésif comportant un tensioactif notamment un tensioactif siliconé.
  11. 11. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de liaison comprennent un adhésif comportant un corps gras choisi parmi les huiles hydrocarbonées ou siliconées. 30
  12. 12. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le nombre de fibres (F) est compris entre 2 et 300.
  13. 13. Elément selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel dans lequel les premiers moyens de liaison comprennent un agent de coloration.
  14. 14. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel dans lequel les premiers moyens de liaison forment une nappe auto-porteuse.
  15. 15. Elément selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans lequel dans lequel les premiers moyens de liaison sont portés par un support, notamment un support souple, le support pouvant éventuellement être en bande.
  16. 16. Dispositif pour l'application de fibres (F) sur les fibres kératiniques humaines, comportant : - un support (21), - des fibres (F) disposées d'une façon prédéfinie et liées au support (21) par une composition adhésive fluidifiable.
  17. 17. Ensemble comportant : un élément (20) tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1à15,et un dispositif d'application comportant une zone de fluidification sur laquelle peut être monté l'élément ou une partie de celui-ci.
  18. 18. Procédé de traitement cosmétique dans lequel : - on amène au contact de cils ou autres fibres kératiniques humaines des fibres (F) d'un élément tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1 à 15, - on fluidifie les premiers moyens de liaison (P1), - on fait adhérer une partie au moins des fibres (F) aux cils ou autres fibres kératiniques humaines, et - on supprime les deuxièmes moyens de liaison (P2).
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