FR2959918A1 - Article souple pour les ongles a couche adhesive amelioree - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un article souple destiné à être appliqué sur les ongles et/ou faux ongles pour leur maquillage et/ou leur soin comprenant au moins une couche adhésive, caractérisé en ce que ladite couche adhésive comprend au moins deux copolymères blocs, une résine tackifiante et un plastifiant.

Description

La présente invention concerne un article souple destiné à être appliqué sur les ongles et/ou faux ongles pour leur maquillage et/ou leur soin. Classiquement, le maquillage des ongles ou des faux ongles est réalisé à l'aide de compositions liquides de maquillage, encore communément appelées vernis à ongles.
Ce vernis à ongles est appliqué généralement sous la forme de couches superposées à la surface de l'ongle à maquiller, en respectant une étape de séchage intermédiaire entre chaque couche de vernis appliquée. Tout d'abord, son application nécessite un certain temps. En outre, les formulations plus ou moins liquides de ce vernis à ongles, sont 10 propices lors de leur application à un débordement sur les supports limitrophes ou périphériques de la surface à maquiller. Par ailleurs, après environ 3 à 5 jours, on observe généralement une détérioration, notamment de type écaillement, du vernis à ongles, ainsi qu'une diminution de la brillance. 15 L'utilisatrice doit alors procéder à une étape d'élimination dudit vernis avant d'appliquer une nouvelle couche dudit produit. Par conséquent, ce mode de maquillage ne s'avère pas totalement satisfaisant. Un autre inconvénient consiste en ce que les formules de vernis à ongles classiques impliquent généralement la mise en oeuvre de solvants volatils qui génèrent, lors 20 de l'application, une odeur inconfortable. Une alternative a consisté à développer des compositions de vernis à ongles à base de dispersion de polymères en phase aqueuse, et donc satisfaisantes sur le plan olfactif. Malheureusement, le mode d'application reste encore contraignant, et de plus les vernis correspondants s'avèrent présenter une tenue insuffisante dans le temps. 25 Encore une autre alternative a consisté à développer des patchs ajustables adhésifs sous la forme de laminé adhésif ou article souple comprenant une couche adhésive et, le cas échéant, une couche polymérique. De telles alternatives sont notamment décrites dans US 4,903,840, US 2005/255061, US 5,415,903, WO 2005/112874 et WO 2009/097517. 30 Toutefois, de tels patchs présentent une déformabilité et/ou une extensibilité insuffisante(s). Les couches adhésives de ces différents articles présentent par ailleurs en général une tenue non totalement satisfaisante sur l'ongle.
La présente invention vise précisément à proposer un mode de maquillage et/ou de soin des ongles ou des faux ongles dénués des inconvénients précités et présentant une tenue dans le temps et une flexibilité ou déformabilité améliorées pour permettre notamment une application rapide et facilitée de l'article sur les ongles et/ou faux-ongles.
La présente invention concerne ainsi, selon un premier de ses aspects, un article souple destiné à être appliqué sur les ongles et/ou faux ongles pour leur maquillage et/ou leur soin, notamment sous la forme d'un laminé adhésif, comprenant au moins une couche adhésive, caractérisé en ce que ladite couche adhésive comprend au moins : - deux copolymères blocs, - une résine tackifiante ayant un poids moléculaire moyen en nombre inférieure ou égale à 10 000 g/mol choisie parmi la colophane, les dérivés de colophane, les résines hydrocarbonées et leurs mélanges, et - un plastifiant. De manière inattendue, les inventeurs ont constaté qu'un tel article souple présentait non seulement une tenue sur les ongles supérieure et, par ailleurs, qu'il pouvait être appliqué sur les ongles rapidement et de manière aisée au regard de ses propriétés de flexibilité et de déformabilité. Selon encore un autre de ses aspects, la présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin des ongles et/ou faux ongles comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur un ongle naturel et/ou faux ongle, au moins un article souple selon l'invention. Selon un mode de réalisation, l'article souple conforme à la présente invention peut se présenter sous diverses formes telles qu'une étoile, un carré, un rond, etc.... Dans une variante, l'article peut en outre comprendre une couche polymérique 25 ou une succession de couches polymériques.
L'ARTICLE SOUPLE D'une manière générale, l'article conforme à la présente invention se présente sous la forme d'un film ou laminé. 30 Au sens de la présente invention, le terme « souple » qualifie une flexibilité suffisante de ce film, c'est-à-dire propice à des déformations mécaniques de type étirement pour l'ajuster à la surface d'un ongle.
Par ailleurs, il faut également comprendre que par « souple », on entend apte à se déformer non élastiquement de manière à se conformer au profil plus ou moins bombé de l'ongle. Cette déformabilité est notamment caractérisée par le paramètre de déformation à la rupture Er discuté ci-après. L'article selon l'invention se différencie notamment à ce titre d'un article de type faux ongle, qui se caractérise par une rigidité incompatible avec une telle déformation mécanique. Une autre différence entre l'article conforme à l'invention et un faux ongle réside dans la sensibilité de cet article vis-à-vis des solvants organiques polaires du type acétone, ester et/ou alcool court, tels que les acétates d'alkyle, notamment l'acétate d'éthyle. En effet, l'article selon l'invention peut être aisément éliminé par démaquillage à l'aide d'un dissolvant classique ou solvant, par opposition à un faux ongle qui se retire.
L'invention concerne ainsi un article susceptible d'être démaquillé à l'aide d'un solvant choisi parmi l'acétone, les acétates d'alkyles tel que l'acétate d'éthyle, et leurs mélanges. A tous ces égards, l'article souple selon l'invention se distingue d'une part des compositions liquides classiques type vernis à ongle en raison de sa structure sèche et, d'autre part, des produits solides, types faux ongles, par le fait que ledit article avant application est déformable mécaniquement et peut se démaquiller, contrairement à un faux ongle qui est apposé directement sur l'ongle puis limé pour être ajusté et ensuite directement enlevé de l'ongle afin de retrouver un ongle à l'état normal. L'article selon l'invention peut être utilisé à des fins de maquillage, auquel cas il peut comprendre des matières colorantes, ou à des fins de protection vis-à-vis d'un film de vernis. Dans cette alternative, la couche polymérique, lorsqu'elle est présente, est généralement transparente. En particulier, l'article souple peut comporter en outre une pellicule de protection au contact de la première face de la couche adhésive, à enlever préalablement à la mise en place de l'article sur l'ongle. De préférence la face de la pellicule de protection au contact de la première face de la couche adhésive est recouverte d'un matériau antiadhésif, notamment siliconé.
Selon un mode de réalisation particulier, l'article conforme à l'invention est revêtu sur ses deux faces avec une pellicule amovible, identique ou différente. Selon un mode de réalisation, l'article souple selon la présente invention présente une épaisseur allant de 6 µm à 1 mm, en particulier de 10 µm à 500 µm, et encore plus particulièrement de 50 µm à 200 µm. L'épaisseur visée s'entend comme étant l'épaisseur avant application sur l'ongle de l'intégralité de la structure indissociable à une ou plusieurs couches comprenant notamment la couche adhésive. En particulier, l'épaisseur s'entend de l'épaisseur de l'ensemble des couches 10 constituant l'article souple, tel que par exemple l'ensemble des couches polymériques et adhésives. La couche adhésive d'un article souple conforme à l'invention, après séchage, est généralement sous la forme d'une couche ayant une épaisseur supérieure à 30 µm, de préférence supérieure à 40 µm. 15 De préférence, la couche adhésive à une épaisseur de 30 à 100 µm, en particulier de 40 à 95 µm, de préférence de 45 à 90 µm, et mieux de 50 à 85 µm. De préférence, l'épaisseur de la couche adhésive est supérieure à l'épaisseur de la couche polymérique. De préférence, l'épaisseur de la couche adhésive est supérieure à la moitié de 20 l'épaisseur de ladite couche polymérique. Comme décrit ci-dessus, selon un mode de réalisation préféré, une couche polymérique d'un article de l'invention peut comprendre une première couche et une seconde couche, adjacente à ladite première couche. Selon ce mode de réalisation particulier, l'épaisseur de la seconde couche est 25 alors de préférence inférieure à 20 µm et plus particulièrement inférieure à 10 µm. Avantageusement, le rapport entre l'épaisseur de la première couche et l'épaisseur de la seconde couche varie de préférence de 3 à 50, de préférence de 4 à 25, et plus préférentiellement de 5 à 20. En revanche, toute structure fixée de manière amovible à l'article souple, en 30 particulier une pellicule de protection sur l'une ou l'autre des faces de l'article, en particulier, une pellicule siliconée sur la face adhésive de l'article, n'entre pas en ligne de compte dans la mesure de l'épaisseur.
L'article souple, et en particulier l'excès, peut être prédécoupé ou découpé, avant ou après son application, selon la taille et la forme désirée avec de petits ciseaux, un coupe ongles ou en grattant le film. L'article souple selon l'invention se présente notamment sous la forme d'un film non liquide qui peut se caractériser par un extrait sec élevé. En effet, la quantité de matière sèche dans cet article à l'état sec, à savoir une fois appliqué sur l'ongle ou le faux ongles, est supérieure ou égale à 95 % en poids par rapport au poids total de l'article. Autrement dit, la quantité de solvant volatil est inférieure ou égale à 5 % en poids par rapport au poids total de l'article.
De préférence, la quantité de matière sèche, communément appelée extrait sec des articles selon l'invention, est mesurée par échauffement de l'échantillon par des rayons infrarouges de 2 µm à 3,5 µm de longueur d'onde. Les substances contenues dans lesdits films qui possèdent une pression de vapeur élevée, s'évaporent sous l'effet de ce rayonnement. La mesure de la perte de poids de l'échantillon permet de déterminer l'extrait sec de l'article. Ces mesures sont réalisées au moyen d'un dessiccateur à infrarouges commercial LP16 de chez Mettler. Cette technique est parfaitement décrite dans la documentation de l'appareil fournie par Mettler. Le protocole de mesure est le suivant : On dépose environ 10 g d'échantillon d'un article sur une coupelle métallique.
Celle-ci, après introduction dans le dessiccateur, est soumise à une consigne de température de 120 °C pendant une heure. La masse humide de l'échantillon, correspondant à la masse initiale et la masse sèche de l'échantillon, correspondant à la masse apres exposition au rayonnement, sont mesurées au moyen d'une balance de précision.
La teneur en matière sèche est calculée de la manière suivante : Extrait Sec = 100 x (masse sèche/ masse humide).
Reprise à l'eau L'article selon l'invention peut être avantageusement caractérisé à l'état sec par 30 une reprise à l'eau portée à 25 °C inférieure ou égale à 20 %, notamment inférieure ou égale à 16 %, et en particulier inférieure à 10 %.
Selon la présente demande, on entend par « reprise à l'eau », le pourcentage d'eau absorbé par l'article après 60 minutes d'immersion dans l'eau, à 25 °C (température ambiante). La reprise à l'eau est mesurée pour des morceaux d'environ 1 cm découpés dans l'article sec. Ils sont pesés (mesure de la masse Ml) puis immergés dans l'eau pendant 60 minutes ; immersion, le morceau de film est essuyé pour éliminer l'excédent d'eau en surface puis pesé (mesure de la masse M2). La différence M2 - Ml correspond à la quantité d'eau absorbée par le film. La reprise à l'eau est égale à [(M2 - Ml) / Ml] x 100 et est exprimée en pourcentage de poids par rapport au poids du film.
Module de conservation E' Par ailleurs, l'article selon l'invention est avantageusement un film ayant un module de conservation E' supérieur ou égal à 1 MPa, notamment allant de 1 MPa à 5000 MPa, en particulier supérieur ou égal à 5 MPa, notamment allant de 5 à 1000 MPa, et plus particulièrement supérieur ou égal à 10 MPa par exemple allant de 10 à 500 MPa à une température de 30 °C et une fréquence de 0,1 Hz. La mesure du module de conservation est effectuée par DMTA (Dynamical and Mechanical Température Analysis ou Analyse dynamique et mécanique en température).
On effectue des essais de viscoélasticimétrie avec un appareil DMTA de Polymer TA Instruments (modèle DMA2980), sur un échantillon d'article. On découpe (par exemple à l'emporte-pièce) les éprouvettes. Celles-ci ont typiquement une épaisseur d'environ 150 µm, une largeur de 5 à 10 mm et une longueur utile d'environ 10 à 15 mm. Les mesures sont effectuées à une température constante de 30 °C.
L'échantillon est sollicité en traction et en petites déformations (on lui impose par exemple un déplacement sinusoïdal de ± 8 µm) lors d'un balayage en fréquence, la fréquence allant de 0,1 à 20 Hz. On travaille ainsi dans le domaine linéaire, sous de faibles niveaux de déformation. Ces mesures permettent de déterminer le module complexe E* = E' + iE" du 30 film de composition testé, E' étant le module de conservation et E" le module dit de perte.
Déformation et/ou Energie à la rupture Avantageusement, les articles selon l'invention, possèdent une déformation à la rupture Er supérieure ou égale à 5 %, notamment allant de 5 à 500 %, de préférence supérieure ou égale à 15 %, notamment allant de 15 à 400 % et/ou une énergie à rupture par unité de volume Wr supérieure ou égale à 0,2 J/cm3, notamment allant de 0,2 à 100 J/cm3, de préférence supérieure à 1 J/cm3, notamment allant de 1 à 50 J/cm3. La déformation à la rupture et l'énergie à rupture par unité de volume sont déterminées par des essais de traction effectués sur un film réticulé d'environ 200 µm d'épaisseur.
Pour effectuer ces essais, l'article est découpé en éprouvettes haltères de longueur utile 33 ±1 mm et de largeur utile 6 mm. La section (S) de l'éprouvette est alors définie comme : S= largeur x épaisseur (cm2) ; cette section sera utilisée pour le calcul de la contrainte. Les essais sont réalisés, par exemple, sur un appareil de traction commercialisé sous l'appellation Lloyd® LR5K. Les mesures sont réalisées à température ambiante (20 °C). Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de déplacement de 33 mm/min, 20 correspondant à une vitesse de 100 % d'allongement par minute. On impose donc une vitesse de déplacement et on mesure simultanément l'allongement AL de l'éprouvette et la force F nécessaire pour imposer cet allongement. C'est à partir de ces données AL et F que l'on détermine les paramètres contraintes 6 et déformation E. Il est ainsi obtenu une courbe contrainte 6 = (F/S) en 25 fonction de la déformation c = (AL/Lo) x 100, l'essai étant conduit jusqu'à rupture de l'éprouvette, Lo étant la longueur initiale de l'éprouvette. La déformation à la rupture Er est la déformation maximale de l'échantillon avant le point de rupture (en %). L'énergie à rupture par unité de volume Wr en J/cm3 est définie comme la surface sous cette courbe contrainte/déformation telle que : 30 £r Wr= fG.E.de o15 LA COUCHE ADHESIVE Un article selon l'invention possède une face externe adhésive. Une telle face adhésive est obtenue de façon générale grâce à la présence d'au moins une couche adhésive, caractérisée en ce que cette couche adhésive comprend au moins deux copolymères blocs, une résine tackifiante et un plastifiant. L'association d'au moins deux copolymères blocs, d'une résine tackifiante et d'un plastifiant, doit présenter un certain pouvoir collant défini par ses propriétés viscoélastiques. Les propriétés viscoélastiques d'un matériau sont classiquement définies par deux valeurs caractéristiques qui sont les suivantes : - le module élastique qui représente le comportement élastique du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G', - le module visqueux qui représente le comportement visqueux du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G".
Ces grandeurs sont notamment définies dans le « Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology », 3d edition, D. Satas, chap. 9, p. 155 à 157. De préférence, les matériaux adhésifs utilisables selon la présente invention présentent des propriétés viscoélastiques qui sont mesurées à une température de référence de 35 °C et dans un certain intervalle de fréquences.
Dans le cas de matériaux adhésifs sous forme de solution ou de dispersion de polymère dans un solvant volatil (tel que l'eau, un ester court, un alcool court, de l'acétone, etc), on mesure les propriétés viscoélastiques de ce matériau dans des conditions dans lesquelles il présente une teneur en solvant volatil inférieure à 30 %, et, en particulier, une teneur en solvant volatil inférieure à 20 %.
On mesure en particulier le module élastique du matériau à trois fréquences différentes : - à faible fréquence, soit à 2.10.2 Hz ; - à une fréquence intermédiaire, soit à 0,2 Hz ; - à haute fréquence, soit à 2 Hz, et - le module visqueux à la fréquence de 0,2 Hz. Ces mesures permettent d'évaluer l'évolution du pouvoir collant du matériau adhésif au cours du temps.
Ces propriétés viscoélastiques sont mesurées lors d'essais dynamiques sous sollicitations sinusoïdales de faible amplitude (petites déformations) réalisés à 35 °C sur une plage de fréquence allant de 2.10-2 à 20 Hz sur un rhéomètre de type « Haake RS50® »sous une sollicitation de torsion/cisaillement, par exemple en géométrie cône-plan (par exemple avec un angle du cône de 1 °). Avantageusement, ledit matériau adhésif répond aux conditions suivantes : - G'(2 Hz, 35 °C) > 103 Pa, et - G'(35 °C) < 10g Pa, en particulier, G'(35 °C) < 10' Pa, - G' (2.10.2 Hz, 35 °C) < 3.105 Pa, dans lesquelles : - G'(2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 2 Hz et à la température de 35 °C, - G'(35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la température de 35 °C, pour toute fréquence comprise entre 2. 10.2 et 2 Hz, - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 2.10-2 Hz et à la température de 35 °C. Dans une forme particulière de l'invention, le matériau adhésif répond également à la condition suivante : - G"/G' (0,2 Hz, 35 °C) > 0,35. dans laquelle : - G"(0,2 Hz, 35 °C) est le module visqueux de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 °C, - G'(0,2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 °C.
Dans une forme particulière de l'invention, on a : - G'(2 Hz, 35 °C) > 5.103 Pa, et en particulier, G'(2 Hz, 35 °C) > 104 Pa. Dans une autre forme particulière de l'invention, on a : - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) < 5.104 Pa. En particulier, les matériaux adhésifs selon l'invention répondent aux quatre 30 conditions suivantes : - G'(2 Hz, 35 °C) > 104 Pa, et - G'(35 °C) < 108 Pa, en particulier G'(35 °C) < 10' Pa, - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) < 5.104 Pa, et - G"/G'(0,2 Hz, 35 °C) > 0,35.
Copolymères blocs Un article souple conforme à l'invention comprend au moins une couche adhésive qui comprend au moins deux copolymères blocs. Au sens de la présente invention, on entend désigner par « copolymère » un polymère issu d'au moins deux types de monomères. Par copolymère "bloc" ou "séquencé", on entend un polymère comprenant au moins 2 séquences, ou blocs, distincts. Les copolymères peuvent présenter une structure linéaire ou une structure non linéaire comme par exemple, un copolymère à structure ramifiée, radiale, en étoile. Les copolymères blocs selon l'invention peuvent-être statistiques ou alternés. De préférence, les copolymères blocs selon l'invention sont choisis parmi les copolymères d'oléfine amorphes ou à cristallisation contrôlée et modérée, et de préférence parmi les copolymères amorphes. Par copolymères amorphes, on entend un polymère qui n'a pas de forme cristalline. Le copolymère d'oléfine peut être également filmogène, c'est-à-dire qu'il est capable de former un film lors de son application sur la peau. Par copolymères d'oléfines au sens de la présente demande, on entend tout copolymère formé par polymérisation d'au moins une oléfine et d'un autre monomère additionnel différent de ladite oléfine, comme par exemple un monomère styrène. L'oléfine peut être notamment un monomère à insaturation éthylénique. Comme exemple d'oléfine, on peut citer les monomères de carbure éthylénique, ayant notamment une ou deux insaturation éthylénique (ou alcènes), ayant de 2 à 5 atomes de carbone tels que l'éthylène, le propylène, le butadiène, l'isoprène. Selon un mode de réalisation, l'un au moins des copolymères blocs de l'invention comprend au moins un bloc styrène. 30 Selon un autre mode de réalisation, les copolymères blocs sont issus de la polymérisation d'au moins une oléfine et d'au moins un bloc styrène. 25 Selon encore un autre mode de réalisation, l'un au moins des copolymères blocs de l'invention comprend au moins un bloc comprenant au moins un motif choisi parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène, ou un de leurs mélanges.
Selon encore un autre mode de réalisation, chacun des copolymères blocs de l'invention comprend un au moins un bloc styrène. Selon encore un autre mode de réalisation, chacun des copolymères blocs de l'invention comprend au moins un bloc comprenant au moins un motif choisi parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène, ou un de leurs mélanges.
Selon encore un autre mode de réalisation, chacun des copolymères blocs de l'invention comprend au moins un bloc styrène et au moins un bloc comprenant au moins un motif choisi parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène, ou un de leurs mélanges. Enfin, selon encore un autre mode de réalisation, chacun des copolymères 15 blocs de l'invention comprend au moins un bloc styrène et au moins un bloc comprenant au moins un motif isoprène. Avantageusement, le taux de styrène dans un copolymère bloc de l'invention est inférieur à 35 %, de préférence inférieur à 25 %. Ainsi, selon un mode de réalisation, l'article est tel que les copolymères blocs 20 sont choisis parmi les copolymères séquencés comprenant au moins un bloc styrène, notamment présent dans une teneur inférieure à 35 %, de préférence inférieure à 25 %, et au moins un bloc comprenant au moins un motif choisi parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le butylène, l'isoprène, ou un de leurs mélanges. Au sens de la présente invention, un copolymère bloc conforme à l'invention 25 peut être choisi parmi un copolymère diblocs, triblocs, multiblocs, radial ou étoile. Selon un mode de réalisation particulier, l'un des deux copolymères blocs est choisi parmi un copolymère diblocs et l'autre parmi un copolymère de type triblocs, multiblocs, radial ou en étoile. Avantageusement, le copolymère de type triblocs, multiblocs, radial, ou étoile 30 est choisi parmi les copolymères de type triblocs. Les mélanges de copolymères blocs conformes à l'invention peuvent être notamment choisis parmi : - les mélanges de copolymères triblocs linéaires styrène-isoprène-styrène et de copolymères diblocs styrène-isoprène, notamment disponibles auprès de la société KRATON sous les références KRATON D1107P, KRATON D1111K, KRATON D1113P, KRATON D1161K, et KRATON D1161P, et notamment aussi disponibles auprès de la société DEXCO POLYMERS sous la référence VECTOR 4113 ; - les mélanges de copolymères blocs de styrène et d'isoprène à structure radiale et de copolymères diblocs styrène-isoprène, notamment disponibles auprès de la société KRATON sous les références KRATON D1126P, et notamment aussi disponibles auprès de la société DEXCO POLYMERS sous les références VECTOR 4230 ; - les mélanges de copolymères triblocs linéaires styrène-butadiène/isoprènestyrène et de copolymères diblocs styrène-butadiène/isoprène, notamment disponibles auprès de la société KRATON sous les références KRATON D1170B, et KRATON D1171P ; - les mélanges de copolymères triblocs linéaires styrène-éthylène/butylène-15 styrène et de copolymères diblocs styrène-éthylène/butylène, notamment disponibles auprès de la société KRATON sous la référence KRATON G1657 ; et - leurs mélanges. De manière avantageuse, les deux copolymères blocs sont présents dans une teneur comprise entre 1 et 70 % en poids, de préférence entre 5 et 50 % en poids, et plus 20 particulièrement entre 10 et 30 % en poids, par rapport au poids total de la couche adhésive. Avantageusement, le rapport pondéral « copolymère triblocs, multiblocs, radial, ou étoile »/« copolymère diblocs » est inférieur à 7, et de préférence inférieur à 5.
25 Résine tackifiante Un article souple conforme à l'invention comprend au moins une couche adhésive qui comprend au moins une résine tackifiante. Au sens de l'invention, une résine tackifiante possède généralement un poids moléculaire moyen en nombre inférieure ou égale à 10 000 g/mol, notamment allant de 30 250 à 10 000 g/mol de préférence inférieure ou égale à 5 000 g/mol, notamment allant de 250 à 5 000 g/mol, mieux, inférieure ou égale à 2 000 g/mol notamment allant de 250 à 2 000 g/mol et encore mieux inférieure ou égale à 1 000 g/mol notamment allant de 250 à 1 000 g/mol. On détermine les poids moléculaires moyens en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). Une résine tackifiante conforme à l'invention est avantageusement une résine telle que décrite dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive, edited by Donatas Satas, 3rd ed., 1989, p. 609-619. La résine de la composition selon l'invention est choisie parmi la colophane, les dérivés de colophane, les résines hydrocarbonées, notamment hydrogénées, et leurs mélanges. De préférence la résine de la composition selon l'invention est choisie parmi les résines hydrocarbonées. La colophane est un mélange comprenant majoritairement des acides organiques appelés acides de colophane (principalement des acides de type abiétique et de type pimarique). Il existe trois types de colophane : la colophane ("gum rosin") obtenue par incision sur les arbres vivants, la colophane de bois ("wood rosin") qui est extraite des souches ou du bois de pins, et l'huile de tall ("tall oil rosin") qui est obtenue d'un sous-produit provenant de la production du papier.
Les dérivés de colophane peuvent être issus en particulier de la polymérisation, de l'hydrogénation et/ou de l'estérification des acides de colophanes. Les dérivés de colophane peuvent ainsi être choisis parmi les esters de colophane, en particulier issus des alcools polyhydriques tels que l'éthylène glycol, le glycérol, le pentaérhytritol et plus particulièrement issus du glycérol et du pentaérythritol. On peut citer par exemple les esters de colophanes commercialisés sous la référence FORAL 85, PENTALYN H et STAYBELITE ESTER 10 par la société HERCULES ; SYLVATAC 95 et ZONESTER 85 par la société ARIZONA CHEMICAL ou encore UNIREZ 3013 par la société UNION CAMP.
On entend par «résine tackifiante hydrocarbonée », un polymère ou un copolymère d'oléfines ou un polymère ou un copolymère de monomères hydrocarbonés aromatiques.
Ledit polymère peut être hydrogéné, partiellement hydrogéné, ou non hydrogéné. De préférence, la résine tackifiante est hydrogénée. La résine tackifiante présente de préférence une température de ramollissement inférieure à 120 °C, de préférence inférieure à 110 °c.
Dans le cadre de la présente invention, la mesure de la température de ramollissement est effectuée selon la méthode bille et anneau selon la Norme ASTM D36. On utilise pour cela un équipement automatique NBA 440 disponible chez Normalab. Le fluide utilisé pour la mesure est la glycérine. Les résines tackifiantes hydrocarbonées conformes à l'invention peuvent 10 notamment être choisies parmi les polymères qui peuvent être classifiés, selon le type de monomère qu'elles comprennent, en : - résines hydrocarbonées indéniques telles que les résines issues de la polymérisation en proportion majoritaire de monomère indène et en proportion minoritaire de monomère choisi parmi le styrène, le méthylindène, le méthylstyrène, et leurs mélanges. 15 Ces résines pouvant éventuellement être hydrogénées. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 290 à 1150 g/mol. Comme exemples de résines indéniques, on peut citer celles commercialisées sous la référence NORSOLENE S95, NORSOLENE 5105, NORSOLENE 5115 par la société Cray Valley, ou les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné 20 commercialisées sous la dénomination «REGALITE » par la société Eastman Chemical, en particulier REGALITE C6100, REGALITE C6100L, REGALITE R1090, REGALITE R1100, REGALITE R7100, REGALITE R9100, REGALITE 51100, REGALITE 55100, ou sous la dénomination ARKON P-90, ARKON P-100, ARKON P-115, ARKON M-90, ARKON M-100, ARKON M-115 par la société Arakawa. 25 - les résines aliphatiques de pentanediène telles que celle issues de la polymérisation majoritairement du monomères 1,3-pentanediène (trans ou cis pipérylène) et de monomère minoritaire choisi parmi l'isoprène, le butène, le 2-méthyl-2-butène, le pentène, le 1,4-pentanediène et leurs mélanges. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 1000 à 2500 g/mol. 30 De telles résines du 1,3-pentanediène sont commercialisées par exemple sous les références PICCOTAC 95 par la société Eastman Chemical, ESCOREZ 1102, ESCOREZ 1304, ESCOREZ 1310LC, ESCOREZ 1315 par la société Exxon Chemicals, WINGTACK 95 par la société Cray Valley ; - les résines mixtes de pentanediène et d'indène, qui sont issues de la polymérisation d'un mélange de monomères de pentanediène et d'indéne tels que ceux décrits ci-dessus, comme par exemple les résines commercialisées sous la référence ESCOREZ 2101, ESCOREZ 2105, ESCOREZ 2173, ESCOREZ 2184, ESCOREZ 2203LC, ESCOREZ 2394, ESCOREZ 2510 par la société Exxon Chemicals, NORSOLENE A 100 par la société Cray Valley, les résines commercialisées sous la référence WINGTACK 86, WINGTACK EXTRA et WINGTACK PLUS par la société Cray Valley ; - les résines diènes des dimères du cyclopentanediène telles que celles issues de la polymérisation de premier monomère choisi parmi l'indène et le styrène, et de deuxième monomère choisi parmi les dimères du cyclopentanediène tels que le dicyclopentanediène, le méthyldicyclopentanediène, les autres dimères du pentanediène, et leurs mélanges.
Ces résines présentent généralement un poids moléculaire allant de 500 à 800 g/mol, telles que par exemple celles commercialisées sous la référence ESCOREZ 5380, ESCOREZ 5300, ESCOREZ 5400, ESCOREZ 5415, ESCOREZ 5490, ESCOREZ 5600, ESCOREZ 5615, ESCOREZ 5690, par la société Exxon Mobil Chem., et les résines SUKOREZ SU-90, SUKOREZ SU-100, SUKOREZ SU-110, SUKOREZ SU-100S, SUKOREZ SU-200, SUKOREZ SU-210, SUKOREZ SU-490, SUKOREZ SU-400, par la société Kolon ; - les résines diènes des dimères de l'isoprène telles que les résines terpéniques issues de la polymérisation d'au moins un monomère choisi parmi l'a-pinène, le (3-pinéne le limonène, le styrène et leurs mélanges, et en particulier le polyterpène et les résines terpéniques issues de styrène ; Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 300 à 2000 g/mol. De telles résines sont commercialisées par exemple sous la dénomination PICCOLYTE A115 par la société Hercules, ZONAREZ 7100 ou ZONATAC 105 LITE par la société ARIZONA Chem. ; - les résines hydrogénées issues de la polymérisation de pentanediène comme celles commercialisées sous la dénomination EASTOTAC H-100E, EASTOTAC H-115E, EASTOTAC C-100L, EASTOTAC C-115L, EASTOTAC H-100L, EASTOTAC H-115L, EASTOTAC C-100R, EASTOTAC C-115R, EASTOTAC H-100R, EASTOTAC H-115R, EASTOTAC C-100W, EASTOTAC C-115W, EASTOTAC H-100W, EASTOTAC H-115W, par la société Eastman Chemical Co. ; et - leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la résine est choisie parmi les résines hydrocarbonées indéniques commercialisées sous la dénomination NORSOLENE S95, NORSOLENE 5105, NORSOLENE 5115 par la société Cray Valley, sous la dénomination « REGALITE » par la société Eastman Chemical, en particulier REGALITE C6100, REGALITE C6100L, REGALITE R1090, REGALITE R1100, REGALITE R7100, REGALITE R9100, REGALITE 51100, REGALITE 55100, ou sous la dénomination ARKON P-90, ARKON P-100, ARKON P-115, ARKON M-90, ARKON M-100, ARKON M-115 par la société Arakawa.
De manière avantageuse, la couche adhésive au sens de la présente invention comprend de 10 à 95 % en poids, de préférence de 20 à 90 % en poids, et plus particulièrement de 40 à 80 % en poids de résine(s) tackifiante(s), par rapport au poids total de ladite couche adhésive.
Plastifiant Un article souple conforme à l'invention comprend au moins une couche adhésive qui comprend au moins un plastifiant. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants usuels tels que les glycols et leurs dérivés, tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther, les esters de glycol, les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol butyléther, le tripropylène glycol butyléther, le propylène glycol méthyléther, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther, les esters d'acides notamment carboxyliques, tels que les citrates, notamment le citrate de triéthyle, le citrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyle, l'acétylcitrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyl-2 hexyle ; les phtalates, notamment le phtalate de diéthyle, le phtalate de dibutyle, le phtalate de dioctyle, le phtalate de dipentyle, le phtalate de diméthoxyéthyle ; les phosphates, notamment le phosphate de tricrésyle, le phosphate de tributyle, le phosphate de triphényle, le phosphate de tributoxyéthyle ; les tartrates, notamment le tartrate de dibutyle ; les adipates ; les carbonates ; les sébaçates ; le benzoate de benzyle, l'acétylricinoléate de butyle, l'acétylricinoléate de glycéryle, le glycolate de butyle, le camphre, le triacétate de glycérol, le N-éthyl-o,p-toluènesulfonamide, les dérivés oxyéthylénés tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales, telles que l'huile de ricin, les huiles de silicone, les huiles hydrocarbonées, et leurs mélanges.
De manière avantageuse, un plastifiant conforme à l'invention est choisi parmi les huiles hydrocarbonées, notamment parmi les polyisobutènes, hydrogénés ou non hydrogénés.
De tels plastifiants sont commercialisés par exemple sous la dénomination PARLEAM® par la société NOF CORPORATION. Selon un mode particulier de réalisation, la(les) couche(s) adhésive(s) selon l'invention peu(ven)t comprendre de 5 à 40 % en poids, notamment de 10 à 35 % en poids, et plus particulièrement de 15 à 30 % en poids de plastifiant(s), par rapport au poids total de ladite/desdites couche(s) adhésive(s).
LA COUCHE POLYMERIOUE En sus de la couche adhésive, un article selon la présente invention peut comprendre au moins une couche polymérique.
Selon la présente invention, la couche polymérique peut être une couche polymérique simple. Cependant, la couche polymérique peut également être une combinaison ou un arrangement de deux couches polymériques ou plus, identiques ou différentes, qui, combinées, forment la couche polymérique. Selon un mode de réalisation préféré, une couche polymérique comprend une 30 première couche et une seconde couche, adjacente à ladite première couche. Avantageusement, la seconde couche peut être substantiellement transparente.
Selon la présente invention, la couche (ou sous-couche(s)) polymérique comprend au moins un polymère filmogène. Par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques.
Selon un mode de réalisation préféré, la couche (ou sous-couche(s)) polymérique peut comprendre en outre au moins un co-agent filmogène et/ou au moins un agent modificateur de film. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, l'article de l'invention comprenant une couche polymérique a une dureté Persoz inférieure à 50 secondes, de préférence inférieure à 40 secondes, plus particulièrement inférieure à 35 secondes, et plus particulièrement inférieure à 30 secondes, et/ou une résistance à l'abrasion correspondant à une perte de poids inférieure à 50 mg, de préférence inférieure à 40 mg, mieux inférieure à 30, mg et plus particulièrement inférieure à 20 mg, l'arrangement polymérique étant configuré de sorte que, lorsque l'article est également substantiellement exempt de solvants, l'allongement à la rupture de l'article est supérieur à 30 %, de préférence supérieur à 40 %, plus particulièrement supérieur à 50 %, et encore plus particulièrement supérieur à 60 %. La dureté Persoz peut être déterminée par toute méthode appropriée connue de 20 l'homme de l'art. Par exemple, la dureté Persoz peut être déterminée en utilisant un pendule de Persoz à une température définie, par exemple 30 °C, et à un taux d'humidité défini, par exemple à 50 % RH. Un protocole approprié s'y rapportant est décrit ci-après. 25 Les couches de protection de l'article sont retirées. Le côté adhésif de l'article est appliqué sur une plaque de verre et est ensuite séché à 30 °C pendant 23 heures, puis 1 heure additionnelle dans l'environnement du pendule. Le pendule de Persoz est ensuite positionné au-dessus de la plaque de verre. Le 30 temps nécessaire au pendule de Persoz pour osciller d'une amplitude de 12° à une amplitude de 4° est ensuite déterminé. On effectue ainsi plusieurs mesures, par exemple 10, afin d'établir une moyenne des résultats calculés.
Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, la couche adhésive est directement en contact avec la couche polymérique.
Polymère filmogène Par « polymère filmogène » ou « agent filmogène », pouvant être utilisés indifféremment dans la présente description, on entend désigner, au sens de la présente invention, tout(e) polymère ou résine qui laisse un film sur le substrat sur lequel il est appliqué, par exemple, après qu'un solvant accompagnant ledit polymère ou ledit agent filmogène se soit évaporé, ait été absorbé dans et/ou se soit dissipé sur le substrat. En particulier, par polymère "filmogène", on entend un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques.
Selon un mode de réalisation préféré, l'agent filmogène est un polymère ayant une masse moléculaire supérieure à la masse d'enchevêtrement critique. En particulier, le polymère peut être solide à température ambiante. Dans le cadre de la présente invention, la «masse d'enchevêtrement critique» peut être calculée en utilisant le module G' au niveau de la zone de plateau, comme décrit dans l'extrait de « Viscoelastic Properties of Polymers », 2ème édition, 1970 - John D. ferry - John Wiley & Sons, Inc., pages 403-404 : « Dans le schéma conceptuel de l'enchevêtrement, le paramètre le plus important est la masse moléculaire moyenne entre le lieu de couplage, Me, ou le nombre moyen des atomes de chaîne, jPe = jMe/Mo, dans lequel j représente le nombre d'atomes de chaîne par unité de monomère et Mo représente la masse moléculaire du monomère. [...] I1 existe différentes méthodes d'estimation de ses valeurs.
Si G' était totalement indépendant de la fréquence dans la zone de plateau [...], sa valeur ici, qui peut être appelée GeN , le module de pseudo-équilibre du réseau d'enchevêtrement, pourrait être associé à [...] la densité des chaînes du réseau d'enchevêtrement ve » : GeN = gNveRT = gNpRT/Me = 1/JeN où gN est un facteur numérique proche de l'unité (pas nécessairement le même que g dans l'équation précédente) et p est la densité. La valeur de GeN pourrait être également obtenue à partir de la zone de plateau du module de relaxation ; ou sa réciproque, JeN° [...] du plateau de complaisance de fluage ou de stockage dynamique ». De nombreuses valeurs estimées de cette façon ont été indiquées dans la littérature, dont des exemples sont donnés dans le Tableau 1 ci-dessous. Polymère Temp. Log Me J Mo jPe Réf. °C JeN Polymères méthacrylates Méthyl (atactic) 110 - 6,79 5 900 2 100 59 15 2-éthyle butyle 100 - 6,16 21 400 2 170 130 16 n-héxyle 100 - 5,94 33 900 2 170 200 17 n-octyle 100 - 5,52 87 000 2 198 440 18 Caoutchoucs Caoutchouc d'hévéa 25 - 6,59 5 750 4 68 340 1 1,4-polybutadiène 25 - 7,06 1 900 4 54 140 2 1,4-polybutadiène, cis 25 - 6,88 2 950 4 54 220 19 1,2-polybutadiène 25 - 6,79 3 550 2 54 130 1 Copolymère styrène- 25 25 - 6,89 3 000 4 65,5 180 20 Caoutchouc de butyle 25 - 6,46 8 500 2 56 300 19 Copolymère éthylène- 25 25 - 7,10 1 660 2 34,3 100 21 Général Polyisobutylène 25 - 6,40 8 900 2 56 320 22 Polydiméthyle siloxane 25 - 6,47 8 100 2 74 220 23 Polystyrène 160 - 6,30 18 100 2 104 350 3 La liste des produits chimiques parmi lesquels des polymères ou des copolymères appropriés peuvent être choisis inclut (mais n'est pas limitée à) les polyoléfines, (polyéthylène, polypropylène, polyisobutylène, etc.), le chlorure de 10 polyvinyl, l'acétate de polyvinyle et ses dérivés, les styréniques, les polyacryliques, les polyesters, les polyamides, les polyimides, les polyoxyalkylènes, les polymères fluorés, les5 cellulosiques, les polymères à squelette aromatique, les polycarbonates, les polysulfones aromatiques, les polyphenylènes sulfures (PPS), les polyphénylènes éthers, les polyétherimides, les polyamides aromatiques, les polyamide-imides, les polyaryléthercetones, les polyuréthanes, les silicones, les polymères phénoliques, les polymères formophénoliques, les époxies, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, la couche polymérique comprend au moins un agent filmogène capable d'être réticulé. Selon ce mode de réalisation, tout moyen de réticulation est acceptable tel que, par exemple, la réticulation chimique, la réticulation ionique (complexation), et la 10 réticulation physique (avec liaison H et/ou une ségrégation de phase). De préférence, un tel polymère a au moins une Tg (température de transition vitreuse) inférieure à la température ambiante. Parmi les polymères susceptibles de convenir, on peut citer, de manière non exhaustive : 15 - les styréniques: incluant par exemple les copolymères bloc réticulés physiquement Styrène-Isoprène-Styrène, Styrène-Butadiène-Styrène, Styrène-Ethylène/Butylène-Styrène, et Styrène-Ethylène/Propylène-Styrène. Ces produits sont disponibles sous la dénomination commerciale Kratori (par exemple, les gammes de produits Kraton G et Kraton D). 20 On peut également citer par exemple les polymères bloc réticulés physiquement Styrène-Butadiène-Méthylméthacrylate commercialisés par la société Arkema dans la gamme de produits Nanostrength ; - les polyacryliques: incluant par exemple les copolymères bloc réticulés physiquement Méthylméthacrylate-Butylacrylate-Méthylméthacrylate commercialisés par 25 la société Arkema dans la gamme de produits Nanostrength. On peut également citer par exemple les dispersions aqueuses réticulées aux UV Acrylique/Styrène telles qu'Acronal DS 6252 de BASF; - les silicones: incluant par exemple la silicone caoutchouc réticulée chimiquement, disponibles sous la dénomination Elastosil de Wacker (par exemple, 30 Elastosil N2010) et les copolymères acrylique/silicone ; et - les polycondensats (incluant les polyuréthanes, les polyuréthanes acryliques, les polyuréthanes silicones, les polyurées, les polyuréthanes polyurées, les polyuréthanes polyesters, les polyuréthanes polyéthers, les polyesters, les polyamides, les polyester-amides, les époxies) tels que par exemple, les copolymères réticulés physiquement polydiméthylsiloxane-urée de la gamme Geniomer commercialisée par la société Wacker ; et - leurs mélanges.
Selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, le polymère filmogène a au moins une Tg supérieure à la température ambiante et une masse moléculaire supérieure à la masse d'enchevêtrement critique du polymère. Des exemples de polymères pouvant convenir à la présente invention incluent, de manière non exhaustive : - les homo- et copolymères d'esters d'acide (méth)acrylique et d'amide (méth)acrylique, en particulier les polymères résultant de la polymérisation ou de la copolymérisation d'acrylates et/ou de méthacrylates de méthyle, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, tert-butyle, pentyle, hexyle, cyclohexyle, 2 éthylhexyle, heptyle, octyle, isobornyle, norbornyle ou adamantyle, ou les (méth)acrylamides correspondants. Ces polymères comprennent préférentiellement jusqu'à 20 % de co-monomère polaire, tel que, par exemple, l'acide (méth)acrylique, le (méth)acrylamide, l'hydroxyéthyle (méth)acrylate, le 2-hydroxypropyle (méth)acrylate, le (méth)acrylonitrile, et leurs mélanges. Ils peuvent également être obtenus par copolymérisation d'au moins un des monomères mentionnés avec un styrène ou un styrène substitué ; - les homo- et copolymères d'esters ou d'amides de vinyles, en particulier les homo- et copolymères résultant de la polymérisation d'acétate de vinyle, de propionate de vinyle ou de versatate de vinyle, en présence ou non d'un comonomère polaire, tel que l'acide crotonique, l'acide allyloxyacétique, l'anhydride (ou acide) maléique, l'anhydride (ou acide) itaconique, le vinylacétamide et le vinylformamide. De tels polymères peuvent également être obtenus par copolymérisation d'au moins un des monomères mentionnés avec un styrène ou un styrène substitué. Ainsi, les polymères vinyles convenant à l'invention peuvent résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyles, le styrène ou le butadiène. Comme exemples d'esters vinyles, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyle benzoate de vinyle ; - les celluloses et les dérivés de cellulose, par exemples les esters de cellulose tels que les acétates de cellulose, les propionates de cellulose, les butyrates de cellulose, les acétopropionates de cellulose et les acétobutyrates de cellulose. - les polycondensats, choisis de préférence parmi les polymères et copolymères suivants : polyuréthanes, polyuréthanes acryliques, polyurées, polyuréthanes po lyurées, polyuréthanes polyester, polyuréthanes polyéthers, polyesters, polyester-amides, polyesters à chaîne grasse, époxydes ; et - leurs mélanges. Les polyesters comprennent ceux obtenus, de façon connue, par 10 polycondensation des diacides aliphatiques ou aromatiques avec des diols ou des polyols aliphatiques ou aromatiques. Comme diacides aliphatiques, on peut utiliser l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique ou l'acide sébacique. Comme diacides aromatiques, on peut utiliser l'acide téréphthalique ou l'acide 15 isophthalique, ou un dérivé tel que l'anhydride phthalique. Comme diols aliphatiques, on peut utiliser l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol cyclohexane-diméthanol, ou le 4,4'-(1-méthylpropylidène)-bisphénol. Comme polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol ou le triméthylolpropane. 20 Selon un autre mode de réalisation particulier, les dispersions aqueuses de particules, les dispersions aqueuses de polymères filmogènes, ou le latex peuvent être utilisés dans la couche polymérique. Par exemple, la couche polymérique peut résulter de l'évaporation de la phase aqueuse d'une dispersion aqueuse de particules de polymère(s) filmogène(s). Les 25 polymères filmogènes pouvant convenir à de telles utilisations incluent, de manière non exhaustive, les polymères synthétiques de type polycondensat ou de type radicaux libres, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Comme exemples spécifiques de polymères filmogènes convenant à l'invention, on peut citer, de manière non exhaustive, les polycondensats, les polyuréthanes, les polyuréthane-acryliques, les polyuréthane- 30 polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, les polyesters, les polyester amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, les résines époxy ester, et leurs mélanges. Les polymères de type radicaux libres peuvent être en particulier des polymères ou copolymères acryliques et/ou vinyles.
De préférence, les polymères de type radicaux libres sont choisis parmi les polymères de type radicaux libres anioniques. Comme monomère portant un groupe anionique pouvant être utilisé lors de la polymérisation des radicaux libres, on peut citer l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, ou l'acide 2 acrylamido-2- méthylpropanesulphonique. Les polymères acryliques peuvent résulter de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters et/ou les amides d'acide acrylique ou d'acide méthacrylique. Comme exemple de monomères de type ester, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate de 2 éthylhexyle et le méthacrylate de lauryle. Comme exemple de monomères de type amide, on peut citer le N t-butylacrylamide et le N t-octylacrylamide. On peut également citer les polymères résultant de la polymérisation de radicaux libres d'un ou plusieurs monomères de radicaux libres dans et/ou partiellement en surface de particules pré-existantes d'au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyester amides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés « polymères hybrides ». Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré, le polymère filmogène est choisi parmi les dérivés de cellulose, plus particulièrement parmi les esters de cellulose, et de préférence parmi les acétopropionates de cellulose et les acétobutyrates de cellulose. Avantageusement, la couche polymérique peut comprendre de 1 % à 100 % en poids, de préférence de 25 % à 100 % en poids, et plus particulièrement de 50 % à 100 % en poids de polymère(s) filmogène(s), par rapport au poids total de la couche polymérique.
Agent modificateur de film Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, la couche polymérique peut en outre comprendre au moins un agent modificateur de film.
Dans le cadre de la présente invention, on entend par « agent modificateur de film » un agent qui est apte à modifier toute propriété physique du film, telle que par exemple la résistance à la traction, l'élongation, la friabilité et/ou la flexibilité. Des agents modificateurs de film pouvant convenir à l'invention comprennent, de manière non exhaustive, les plastifiants, les agents de coalescence, les agents tackifiants, les humidifants, de préférence les plastifiants. Parmi les agents modificateurs de film pouvant convenir à l'invention, on peut citer, par exemple, les glycols et leurs dérivés, tels que l'éther éthyle de diéthylène glycol, l'éther méthyle de diéthylène glycol, l'éther butyle de diéthylène glycol, l'éther hexyle de diéthylène glycol, l'éther éthyle d'éthylène glycol, l'éther butyle d'éthylène glycol ou l'éther hexyle d'éthylène glycol; les esters de glycol, les dérivés de propylène glycol, et en particulier l'éther phényle de propylène glycol, le diacétate de propylène glycol, l'éther butyle de dipropylène glycol, l'éther butyle de tripropylène glycol, l'éther méthyle de propylène glycol, l'éther éthyle de dipropylène glycol, l'éther méthyle de tripropylène glycol et l'éther méthyle de diéthylène glycol, l'éther butyle de propylène glycol, les esters d'acides, en particulier les acides carboxyliques, tels que les citrates, en particulier le citrate de triéthyle, le citrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyle, l'acétylcitrate de tributyle, l'acétylcitrate de 2 triethylhexyle ; les phthalates, en particulier le diéthyle phthalate, le dibutyle phthalate, le dioctyle phthalate, le dipentyle phthalate, le diméthoxyéthyle phthalate ; les phosphates, en particulier le tricresyle phosphate, le tributyle phosphate, le triphényle phosphate, le tributoxyéthyle phosphate ; les tartrates, en particulier le dibutyle tartrate ; les adipates ; les carbonates ; les sébacates ; le benzoate de benzyle, l'acétylricinoléate de butyle, l'acétylricinoléate de glycéryle, le glycolate de butyle, le camphre, le triacétate de glycéryle, le N éthyl-o,p-toluènesulfonamide, les dérivés oxyéthylenés tels que les huiles oxyéthylenées, en particulier les huiles de plantes, telles que l'huile de ricin ; les huiles siliconées, et leurs mélanges. Comme décrit précédemment, un agent modificateur de film est de préférence choisi parmi les plastifiants, et notamment parmi les plastifiants polyesters, en particulier ceux commercialisés sous la dénomination Resoflex R296, par la société Cambridge Industries of America.
De préférence, la couche polymérique peut comprendre de 0,1 % à 99 % en poids, de préférence de 1 % à 75 % en poids, et plus particulièrement de 10 % à 50 % en poids d'agents modificateurs de film, par rapport au poids total de la couche polymérique. Avantageusement, l'agent modificateur de film et l'agent filmogène sont présents dans la couche polymérique dans un rapport pondéral allant de 10:1 à 1:100, de préférence de 2:1 à 1:10, et plus particulièrement de 1:1 à 1:5.
Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, et comme précédemment décrit, un article de la présente invention peut comprendre au moins : - une couche adhésive telle que définie précédemment ayant une première surface et une seconde surface opposée à ladite première surface; et - un arrangement polymérique pouvant être constitué d'une ou plusieurs couche(s) comprenant au moins un polymère filmogène, et ayant une première surface en contact avec ladite première surface de la couche adhésive et une seconde surface opposé à ladite première surface, la seconde surface de l'arrangement de couches polymériques ayant, lorsque l'article est exempt de solvants, une dureté Persoz inférieure à 50 secondes, de préférence inférieure à 40 secondes, plus particulièrement inférieure à 35 secondes, et encore plus préférentiellement inférieure à 30 secondes, et une résistance à l'abrasion correspondant à une perte de poids inférieure à 50 mg, de préférence inférieure à 40 mg, plus particulièrement inférieure à 30 mg, et encore plus préférentiellement inférieure à 20 mg, l'arrangement polymérique étant configuré de telle sorte que, lorsque l'article est exempt de solvants, l'allongement à la rupture de l'article est supérieur à 30 %, de préférence supérieur à 40 %, plus particulièrement supérieur à 50 %, et mieux supérieur à 60 %, l'arrangement polymérique comprenant au moins: a) une première couche ayant ladite première surface et comprenant i) un polymère filmogène; et ii) un agent modificateur de film tels que décrits précédemment ; et b) une seconde couche adjacente à ladite première couche et ayant ladite seconde surface de l'arrangement polymérique, ladite seconde couche comprenant (i) un polymère filmogène choisi parmi : 1) les homo- et copolymères d'ester d'acide et/ou d'amides (méth)acrylique, en particulier les polymères résultant de la polymérisation ou de la copolymérisation d'acrylates et/ou de méthacrylates de méthyle, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, tert- butyle, pentyle, hexyle, cyclohexyle, 2-éthylhexyle, heptyle, octyle, isobornyle, norbornyle ou adamantyle, ou les (méth)acrylamides correspondants. Ces polymères comprennent de préférence de 0 à 20 % en poids d'un comonomère polaire tel que l'acide (méth)acrylique, le (méth)acrylamide, le (méth)acrylate d'hydroxyéthyle, le (méth)acrylate de 2 hydroxypropyle, et le (méth)acrylonitrile. Ils peuvent également résulter de la copolymérisation avec le styrène ou un styrène substitué ; 2) les homo- et copolymères d'ester ou d'amide de vinyle, en particulier les homo- et copolymères résultant de la polymérisation d'acétate de vinyle, de propionate de vinyle ou de versatate de vinyle, en présence ou non d'un comonomère polaire tel que l'acide crotonique, l'acide allyloxyacétique, l'anhydride (ou acide) maléique, l'anhydride (ou acide) itaconique, le vinylacétamide et le vinylformamide. Ils peuvent également résulter de la copolymérisation d'au moins un des monomères mentionnés avec le styrène ou un styrène substitué ; 3) les celluloses et les dérivés de cellulose, par exemple les nitrocelluloses et/ou les esters de cellulose tels que les acétates de cellulose, les propionates de cellulose, les butyrates de cellulose, les acétopropionates de cellulose et les acétobutyrates de cellulose ; 4) les polycondensats, préférentiellement choisis parmi les polymères et copolymères suivants : les polyuréthanes, les polyuréthanes acryliques, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyesters, les polyester amides, les polyesters à chaîne grasse, les époxies.
Les polyesters incluent ceux obtenus, de manière connue, par polycondensation de diacides aliphatiques ou aromatiques avec des diols ou des polyols aliphatiques ou aromatiques. Comme diacides aliphatiques, on peut utiliser l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique ou l'acide sébacique. Comme diacides aromatiques, on peut utiliser l'acide téréphtalique ou l'acide isophtalique, et alternativement un dérivé tel que l'anhydride phtalique.
Comme diols aliphatiques, on peut utiliser l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol cycohexane-diméthanol, ou le 4,4'-(1-méthylpropylidéne)-bisphénol. Comme polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol ou le triméthylolpropane. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la couche polymérique provient de l'évaporation de la phase aqueuse d'une dispersion aqueuse de particules de polymère(s) filmogène(s). Dans ce cas, le polymère filmogène peut être choisi parmi les dispersions aqueuses de particules de polymères filmogènes et, dans ce cas, la composition selon l'invention comprend au moins une phase aqueuse. La dispersion aqueuse comprenant un ou plusieurs polymère(s) filmogène(s) peut être préparées par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales, en particulier par émulsion polymérisation ou par dispersion du polymère préformé. Parmi les polymères filmogènes de ce type pouvant être utilisés dans une composition selon la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type polycondensat ou de type radicaux libres, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Des exemples spécifiques de tels matériaux incluent, de manière non exhaustive, les polymères (homo- et copolymères) mentionnés précédemment, et plus particulièrement les polymères des classes 1-3 ci-dessus.
Comme exemple de polycondensats, on peut citer les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthane-acryliques, les polyuréthane-polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyétherpolyuréthanes, les polyurées, les polyurées-polyuréthanes, et leurs mélanges. On peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides et les résines époxy ester. De tels polyesters peuvent être obtenus, de manière connue, par polycondensation de diacides aliphatiques ou aromatiques avec des diols ou des polyols aliphatiques ou aromatiques. Comme diacides aliphatiques, on peut utiliser l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique ou l'acide sébacique.
Comme diacides aromatiques, on peut utiliser l'acide téréphtalique ou l'acide isophthalique, et alternativement un dérivé tel que l'anhydride phthalique.
Comme diols aliphatiques, on peut utiliser l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol cycohexane-diméthanol, ou le 4,4'-(1-méthylpropylidéne)-bisphénol. Comme polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol ou le triméthylolpropane. Les polymères de type radicaux libres peuvent être en particulier des polymères ou copolymères acryliques et/ou vinyles. De préférence, les polymères de type radicaux libres sont choisis parmi les polymères de type radicaux libres anioniques.
Comme monomère portant un groupe anionique pouvant être utilisé lors de la polymérisation des radicaux libres, on peut citer l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, ou l'acide 2 acrylamido-2- méthylpropanesulphonique. Les polymères acryliques peuvent résulter de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters et/ou les amides d'acide acrylique ou d'acide méthacrylique. Comme exemple de monomères de type ester, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate de 2 éthylhexyle et le méthacrylate de lauryle. Comme exemple de monomères de type amide, on peut citer le N t-butylacrylamide et le N t-octylacrylamide.
Les polymères vinyles peuvent résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters de vinyle, le styrène ou le butadiène. Comme exemple d'esters de vinyle, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Des copolymères acryliques/silicone peuvent également être utilisés.
On peut également citer les polymères résultant de la polymérisation de radicaux libres d'un ou plusieurs monomères de radicaux libres dans et/ou partiellement en surface de particules préexistantes d'au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesters amides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés « polymères hybrides » ; (ii) un agent modificateur de film ; et (iii) une matière colorante telle que définie ci-après, notamment choisie parmi les pigments.
Ainsi, selon cette variante de réalisation, la première couche polymérique, encore appelée « top-coat » car destinée à être en contact direct avec l'environnement extérieur une fois l'article souple appliqué sur l'ongle ou faux ongle, est enduite sur la seconde couche polymérique, encore appelée « couche colorée » car dédiée notamment à apporter une couleur et/ou un effet cosmétique recherché audit article souple. Autrement dit, au sens de cette variante de réalisation, la seconde couche polymérique ou couche colorée est intermédiaire à la couche adhésive et la première couche polymérique ou top-coat. Ainsi, les première et seconde couches polymériques peuvent différer, d'une part, par la teneur et/ou la nature des différents composés les caractérisant et, d'autre part, par la présence, notamment dans la seconde couche polymérique, de tout additif couramment utilisé dans la domaine de la présente invention, notamment des matières colorantes, telles que définies ci-après.
Autres additifs i) Matières colorantes La(es) couche(s) adhésive(s) et/ou la(es) couche(s) polymérique(s) selon l'invention, de préférence la(es) couche(s) polymérique(s), peuvent en outre comprendre au moins une matière colorante, organique ou inorganique, notamment de type pigments ou nacres classiquement utilisée dans les compositions cosmétiques. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans ce domaine et par exemple de 0,01 à 20 % en poids, et notamment de 0,01 à 10 % en poids par rapport au poids total de la/des couche(s) adhésive(s) et/ou polymérique(s).
Par « pigments », il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu ou aqueux, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans EP-A-O 542 669, EP-A-O 787 730, EP-A-O 787 731 et WO-A- 96/08537.
Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, 15 irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant 20 organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. 25 Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. 30 Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le (3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 1l, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. ii) Matériau à effet La couche adhésive et/ou la couche polymérique selon l'invention peuvent en outre comprendre au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques décrite plus haut comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Ce matériau est présent en quantité suffisante pour produire un effet optique perceptible à l'oeil nu. Avantageusement, il s'agit d'un effet choisi parmi les effets goniochromatique, métallique et notamment miroir, soft-focus, arc en ciel et/ou thermochrome et/ou photochrome. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, photochromiques les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d'un nouvel effet conforme à l'invention.
Particules à reflet métallique Par « particules à reflet métallique », on désigne des particules dont la nature, la taille, la structure et l'état de surface leur permettent de réfléchir la lumière incidente notamment de façon non iridescente. Les particules présentant une surface extérieure sensiblement plane conviennent également, car elles peuvent plus facilement donner naissance, si leur taille, leur structure et leur état de surface le permettent, à une réflexion spéculaire intense que l'on peut alors qualifier d'effet miroir. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention, peuvent par exemple réfléchir la lumière dans toutes les composantes du visible sans absorber de manière significative une ou plusieurs longueurs d'ondes. La réflectance spectrale de ces particules peut par exemple être supérieure à 70 % dans l'intervalle 400-700 nm, et mieux d'au moins 80 %, voire 90 % ou encore 95 %.
Ces particules ont généralement une épaisseur inférieure ou égale à 1 µm, notamment inférieure ou égale à 0,7 µm, en particulier inférieure ou égale à 0,5 µm. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier choisies parmi: - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat, organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules.
Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. Par « dérivés métalliques », on désigne des composés dérivés de métaux 15 notamment des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures. Parmi les dérivés métalliques pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer notamment les oxydes métalliques tels que par exemple les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer notamment Fe2O3, d'étain, de chrome, le sulfate de baryum et les composés suivants : MgF2, CrF3, ZnS, ZnSe, SiO2, Al2O3, MgO, Y2O3, SeO3, SiO, HfO2, 20 ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, MoS2 et leurs mélanges ou alliages.
Selon une première variante, les particules à reflet métallique peuvent être composées d'au moins un métal tel que défini précédemment, d'au moins un dérivé métallique tel que défini précédemment ou bien encore d'un de leurs mélanges. 25 Ces particules peuvent être au moins partiellement recouvertes par une couche d'un autre matériau, par un exemple de matériau transparent tel que notamment du colophane, de la silice, des stéarates, des polysiloxanes, des résines polyesters, des résines époxydiques, des résines polyuréthanes et des résines acryliques. A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d'aluminium, 30 telles que celles commercialisées sous les dénominations STARBRITE 1200 EAC® par la société SIBERLINE et METALURE® par la société ECKART.
On peut également citer les poudres métalliques de cuivre ou des mélanges d'alliage telles les références 2844 commercialisées par la société RADIUM BRONZE, les pigments métalliques comme l'aluminium ou le bronze, telles que celles commercialisées sous les dénominations ROTOSAFE 700 de la société ECKART, les particules d'aluminium enrobé de silice commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE BRIGHT SILVER de la société ECKART et les particules d'alliage métallique comme des poudres de bronze (alliage cuivre et zinc) enrobé de silice commercialisées sous la dénomination de Visionaire Bright Natural Gold de la société Eckart.
Selon une seconde variante, ces particules peuvent être des particules comportant un substrat et qui présentent donc une structure multicouche par exemple bicouche. Ce substrat peut être organique ou minéral, naturel ou synthétique, monomatière ou multimatériaux, plein ou creux. Lorsque le substrat est synthétique, il peut être réalisé avec une forme favorisant la formation d'une surface réfléchissante après revêtement, notamment après le dépôt d'une couche de matériaux à reflet métallique. Le substrat peut, par exemple, présenter une surface plane et la couche de matériaux à reflet métallique une épaisseur sensiblement uniforme. Le substrat peut être en particulier choisi parmi les métaux et les dérivés métalliques tels que cités précédemment, et également parmi les verres, les céramiques, les alumines, les silices, les silicates et notamment aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique tel que le fluorophlogopite, et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative. La couche à reflet métallique peut enrober en totalité ou en partie le substrat et cette couche peut être au moins partiellement recouverte par une couche d'un autre matériau, par exemple un matériau transparent notamment tel que cité précédemment.
Selon un mode de réalisation particulier, cette couche à reflet métallique enrobe en totalité, directement ou indirectement, c'est-à-dire avec interposition d'au moins une couche intermédiaire métallique ou non, le substrat. Les métaux ou dérivés métalliques pouvant être utilisés dans la couche réfléchissante sont tels que définis précédemment. Par exemple, elle peut être formée d'au moins un métal choisi parmi l'argent, l'aluminium, le chrome, le nickel, le molybdène, l'or, le cuivre, l'étain, le magnésium et leurs mélanges (alliages). On utilise plus particulièrement l'argent, le chrome, le nickel, le molybdène, et leurs mélanges.
A titre illustratif de ce second type de particules on peut plus particulièrement
Des particules de verre recouvertes d'une couche métallique notamment celles décrites dans JP-A-09188830, JP-A-10158450, JP-A-10158541, JP-A-07258460 et JP-A-05017710. A titre illustratif de ces particules comportant un substrat de verre, on peut citer celles revêtues respectivement d'argent, d'or ou de titane, en forme de plaquettes, commercialisées par la société NIPPON SHEET GLASS sous les dénominations MICROGLASS METASHINE. Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL. Des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène sont vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société. Celles revêtues soit d'oxyde de fer brun, soit d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leur mélange comme celles commercialisées sous la dénomination REFLECKS par la société ENGELHARD ou celles commercialisées sous la référence METASHINE MC 2080GP par la société NIPPON SHEET GLASS. Ces particules de verre recouvertes de métaux peuvent être enrobées de silice comme celles commercialisées sous la dénomination METASHINE série PSS1 ou GPS1 par la société NIPPON SHEET GLASS.
Des particules à substrat de verre sphérique revêtu ou non par un métal, notamment celles vendues sous la dénomination PRIZMALITE MICROSPHERE par la société PRIZMALITE INDUSTRIES. Conviennent également à l'invention, les pigments de la gamme METASHINE 1080R commercialisée par la société NIPPON SHEET GLASS CO. LTD. Ces pigments, plus particulièrement décrits dans la demande de brevet JP 2001-11340, sont des paillettes de verre C-GLASS comprenant 65 à 72 % de SiO2, recouvertes d'une couche d'oxyde de titane de type rutile (TiO2). Ces paillettes de verre ont une épaisseur moyenne de 1 micron et une taille moyenne de 80 microns soit un rapport en taille moyenne/épaisseur moyenne de 80. Elles présentent des reflets bleus, verts, jaunes ou de teinte argent selon l'épaisseur de la couche de TiO2. Des particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'argent, encore appelées « nacres blanches ». citer
Des particules à substrat métallique tel que l'aluminium, le cuivre, le bronze, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination commerciale STARBRITE par la société SILBERLINE et sous la dénomination VISIONAIRE par la société ECKART. Des particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, et par exemple les particules de dimension comprise entre 80 et 100 µm, comportant un substrat de mica synthétique (fluorophlogopite) revêtu de dioxyde de titane représentant 12 % du poids total de la particule, vendues sous la dénomination PROMINENCE par la société NIHON KOKEN. Les particules à reflet métallique peuvent encore être choisies parmi les particules formées d'un empilement d'au moins deux couches à indices de réfraction différents. Ces couches peuvent être de nature polymérique ou métallique et notamment inclure au moins une couche polymérique. Ainsi, les particules à effet métallique peuvent être des particules dérivant d'un film polymérique multicouche.
Le choix des matériaux destinés à constituer les différentes couches de la structure multicouche est bien entendu effectué de manière à conférer l'effet métallique souhaité aux particules ainsi formées. De telles particules sont notamment décrites dans WO 99/36477, US 6,299,979 et US 6,387,498 et plus particulièrement identifiées ci-après dans le chapitre 20 goniochromatique.
Pigments diffractants Par « pigment diffractant », on désigne au sens de la présente invention un pigment capable de produire une variation de couleur selon l'angle d'observation 25 lorsqu'éclairé par de la lumière blanche, en raison de la présence d'une structure qui diffracte la lumière. Un pigment diffractant peut comporter un réseau de diffraction, capable par exemple de diffracter dans des directions définies un rayon de lumière monochromatique incident. 30 Le réseau de diffraction peut comporter un motif périodique, notamment une ligne, la distance entre deux motifs adjacents étant du même ordre de grandeur que la longueur d'onde de la lumière incidente.
Lorsque la lumière incidente est polychromatique, le réseau de diffraction va séparer les différentes composantes spectrales de la lumière et produire un effet arc-en-ciel. On pourra utilement se reporter concernant la structure des pigments diffractants à l'article « Pigments Exhibiting Diffractive Effects » d'Alberto Argoitia and Matt Witzman, 2002, Society of Vacuum coaters, 45th Annual Technical Conference Proceedings 2002. Le pigment diffractant peut être réalisé avec des motifs ayant différents profils, notamment triangulaires, symétriques ou non, en créneaux, de largeur constante ou non, sinusoïdaux.
La fréquence spatiale du réseau et la profondeur des motifs seront choisies en fonction du degré de séparation des différents ordres souhaités. La fréquence peut varier par exemple entre 500 et 3000 lignes par mm. De préférence, les particules du pigment diffractant présentent chacune une forme aplatie, et notamment sont en forme de plaquette.
Une même particule de pigment peut comporter deux réseaux de diffraction croisés, perpendiculaires ou non. Une structure possible pour le pigment diffractant peut comporter une couche d'un matériau réfléchissant, recouverte au moins d'un côté d'une couche d'un matériau diélectrique. Ce dernier peut conférer une meilleure rigidité et durabilité au pigment diffractant. Le matériau diélectrique peut alors être choisi par exemple parmi les matériaux suivants : MgF2, SiO2, Al2O3, A1F3, CeF3, LaF3, NdF3, SmF2, BaF2, CaF2, LiF et leurs associations. Le matériau réfléchissant peut être choisi par exemple parmi les métaux et leurs alliages et aussi parmi les matériaux réfléchissants non métalliques. Parmi les métaux pouvant être utilisés, on peut citer Al, Ag, Cu, Au, Pt, Sn, Ti, Pd, Ni, Co, Rd, Nb, Cr et leurs composés, associations ou alliages. Un tel matériau réfléchissant peut, seul, constituer le pigment diffractant qui sera alors monocouche. En variante, le pigment diffractant peut comporter une structure multicouche comportant un noyau d'un matériau diélectrique recouvert d'une couche réfléchissante au moins d'un côté, voire encapsulant complètement le noyau. Une couche d'un matériau diélectrique peut également recouvrir la ou les couches réfléchissantes. Le matériau diélectrique utilisé est alors de préférence inorganique, et peut être choisi par exemple parmi les fluorures métalliques, les oxydes métalliques, les sulfures métalliques, les nitrures métalliques, les carbures métalliques et leurs associations. Le matériau diélectrique peut être à l'état cristallin, semi-cristallin ou amorphe. Le matériau diélectrique, dans cette configuration, peut par exemple être choisi parmi les matériaux suivants : MgF2, SiO, SiO2, Al2O3, TiO2, WO, A1N, BN, B4C, WC, TiC, TiN, N4Si3, ZnS, des particules de verre, des carbones de type diamant et leurs associations. Le pigment diffractant utilisé peut notamment être choisi parmi ceux décrits dans US 2003/0031870. Un pigment diffractant peut comporter par exemple la structure suivante : MgF2/Al/MgF2, un pigment diffractant ayant cette structure étant commercialisé sous la dénomination SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver par la société FLEX PRODUCTS, ou SPECTRAFLAIR 1400 Pigment Silver FG. La proportion en poids du MgF2 peut être comprise entre 80 et 95 % du poids total du pigment.
Agents de coloration goniochromatiques Au sens de l'invention, un agent de coloration goniochromatique permet d'observer un changement de couleur, encore appelé « color flop », en fonction de l'angle d'observation, supérieur à celui que l'on peut rencontrer avec des nacres. On peut utiliser simultanément un ou plusieurs agents de coloration goniochromatique. L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi de manière à présenter un changement de couleur relativement important avec l'angle d'observation. L'agent de coloration goniochromatique peut ainsi être choisi de telle sorte que l'on puisse observer, pour une variation de l'angle d'observation comprise entre 0° et 80° sous un éclairage à 45°, une variation de couleur AE de la composition cosmétique, mesurée dans l'espace colorimétrique CIE 1976, d'au moins 2.
L'agent de coloration goniochromatique peut également être choisi de telle sorte que l'on puisse observer, pour un éclairage à 45° et une variation de l'angle d'observation comprise entre 0° et 80°, une variation Dh de l'angle de teinte de la composition cosmétique, dans le plan CIE 1976, d'au moins 30° voire au moins 40° ou au moins 60°, voire encore d'au moins 100°.
L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides.
Dans le cas d'une structure multicouche, celle-ci peut comporter par exemple au moins deux couches, chaque couche, indépendamment ou non de la (ou les) autre(s) couche(s), étant réalisée par exemple à partir d'au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants : MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, SiO2, Ge, Te, Fe2O3, Pt, Va, Al2O3, MgO, Y2O3, 5203, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, TiO2, Ag, Al, Au, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoS2, cryolithe, alliages, polymères et leurs associations. La structure multicouche peut présenter ou non, par rapport à une couche centrale, une symétrie au niveau de la nature chimique des couches empilées. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont par exemple les structures suivantes : Al/SiO2/Al/SiO2/Al, des pigments ayant cette structure étant commercialisés par la société DUPONT DE NEMOURS ; Cr/MgF2/Al/MgF2/Cr, des pigments ayant cette structure étant commercialisés sous la dénomination CHROMAFLAIR par la société FLEX ; MoS2/SiO2/Al/SiO2/MoS2 Fe2O3/SiO2/Al/SiO2/Fe2O3, et Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3/Fe2O3, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF MoS2/SiO2/mica-oxyde/SiO2/MoS2 ; Fe2O3/SiO2/mica-oxyde/SiO2/Fe2O3 ; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/Al2O3/TiO2 ; SnO/TiO2/SiO2/TiO2/SnO ; Fe2O3/SiO2/Fe2O3 SnO/mica/TiO2/SiO2/TiO2/mica/SnO, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Ainsi, avec la structure Fe2O3/SiO2/Al/ SiO2/Fe2O3 on passe du doré-vert au gris-rouge pour des couches de SiO2 de 320 à 350 nm ; du rouge au doré pour des couches de SiO2 de 380 à 400 nm ; du violet au vert pour des couches de SiO2 de 410 à 420 nm ; du cuivre au rouge pour des couches de SiO2 de 430 à 440 nm.
On peut encore utiliser des agents de coloration goniochromatique à structure multicouche comprenant une alternance de couches polymériques. A titre illustratif des matériaux pouvant constituer les différentes couches de la structure multicouche, on peut citer, cette liste n'étant pas limitative: le naphthalate de polyéthylène (PEN) et ses isomères par exemple 2,6-, 1,4-, 1,5-, 2,7- et 2,3-PEN, les téréphthalates de polyalkylene, des polyimides, des polyéthérimides, des polystyrènes atactiques, des polycarbonates, des polyméthacrylates et des polyacrylates d' alkyle, du polystyrène syndiotactique (sPS), des poly-alpha-méthylstyrène syndiotactiques, du polydichlorostyrène syndiotactique, copolymères et mélange de ses polystyrènes, des dérivés de cellulose, des polymères polyalkylènes, des polymères fluorés, des polymères chlorés, des polysulfones, des polyéthersulfones, des polyacrylonitriles, des polyamides, des résines siliconées, des résines époxy, de l'acétate de polyvinyle, des polyéthers-amides, des résines ionomériques, des élastomères et polyuréthanes. Conviennent également des copolymères, par exemple copolymères de PEN (par exemple, copolymères de 2,6-, 1,4-, 1,5-, 2,7-, et/ou 2,3-acide naphtalène dicarboxylique ou ses esters avec (a) acide téréphtalique ou ses esters ; (b) l'acide isophtalique ou ses esters ; (c) acide phtalique ou ses esters ; (d) des alcanes glycols ; (e) des cycloalkanes glycols (par exemple le cyclohexane diméthanol diol) ; (f) des acides alcanes dicarboxyliques ; et/ou (g) des acides cycloalkanes dicarboxylique, des copolymères de téréphthalates de polyalkylene et des copolymères de styrène. En outre, chaque couche individuelle peut inclure des mélanges de deux ou plusieurs polymères ou copolymères précédents. Le choix des matériaux destinés à constituer les différentes couches de la structure multicouche est bien entendu effectué de manière à conférer l'effet optique souhaité aux particules ainsi formées. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche 25 polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER. Les agents de coloration à cristaux liquides comprennent par exemple des silicones ou des éthers de cellulose sur lesquels sont greffés des groupes mésomorphes. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par 30 exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la dénomination HELICONE® HC par la société WACKER.
Ces agents peuvent également être sous forme de fibres goniochromatiques dispersées. De telles fibres peuvent par exemple présenter une taille comprise entre 50 µm et 700 µm, par exemple d'environ 300 µm. En particulier, on peut utiliser des fibres interférentielles à structure multicouche. Des fibres à structure multicouche de polymères sont notamment décrites dans EP-A-O 921 217, EP-A-O 686 858 et US-A-5,472,798. La structure multicouche peut comporter au moins deux couches, chaque couche, indépendamment ou non de la (ou les) autre(s) couche(s), étant réalisée en au moins un polymère de synthèse. Les polymères présents dans les fibres peuvent avoir un indice de réfraction allant de 1,30 à 1,82 et mieux allant de 1,35 à 1,75. Les polymères préférés pour constituer les fibres sont les polyesters tels que le polyéthylène téréphtalate, le polyéthylène naphtalate, le polycarbonate ; les polymères acryliques comme le polyméthacrylate de méthyle ; les polyamides. Des fibres goniochromatiques à structure bicouche polyéthylène téréphtalate/nylon-6 sont commercialisées par la société TEIJIN sous la dénomination 15 MORPHOTEX. Dans une variante, cet agent de coloration goniochromatique peut être associé à au moins un pigment diffractant. La combinaison de ces deux matériaux résulte en une composition ou un film qui présente une variabilité de la couleur accrue, donc qui est susceptible de permettre à un 20 observateur de percevoir un changement de couleur, voire un mouvement de couleur, dans de nombreuses conditions d'observation et d'illumination. Le rapport pondéral du pigment diffractant par rapport à l'agent de coloration goniochromatique est de préférence compris entre 85/15 et 15/85, mieux entre 80/20 et 20/80, mieux encore 60/40 et 40/60, par exemple de l'ordre de 50/50. Un tel rapport est 25 favorable à l'obtention d'un effet arc-en-ciel et d'un effet goniochromatique soutenus.
Azurants optiques Les azurants optiques sont des composés bien connus de l'homme du métier. De tels composés sont notamment décrits dans « Fluorescent Whitening Agent, 30 Encyclopedia of Chemical Technology, Kirk-Othmer », vol 11, p. 227-241, 4ème édition, 1994, Wiley. On peut plus particulièrement les définir comme des composés qui absorbent essentiellement dans l'UVA entre 300 et 390 nm et réémettent essentiellement entre 400 et 525 nm. Parmi les azurants optiques, on peut plus particulièrement citer les dérivés du stilbène, en particulier les polystyrylstilbènes et les triazinstilbènes, les dérivés coumariniques, en particulier les hydroxycoumarines et les aminocoumarines, les dérivés oxazole, benzoxazole, imidazole, triazole, pyrazoline, les dérivés du pyrène et les dérivés de porphyrine et leurs mélanges. De tels composés sont facilement disponibles commercialement. On peut citer par exemple : le dérivé stilbénique de naphto-triazole vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal GS », le di-styryl-4,4' biphényle sulfonate di-sodique (nom CTFA : disodium distyrylbiphenyl disulfonate) vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal CBS-X », le dérivé cationique d'aminocoumarine vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal SWN CONC. », le 4,4'-bis[(4,6-dianilino-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'-disulfonate de sodium vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal SOP », le 4,4'-bis-[(4-anilino-6-bis(2-dydroxyéthyl)amino-1,3,5-triazin-2-yl)amino] stilbène-2,2'-disulfonic acide vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal UNPA-GX », le 4,4'-bis-[anilino-6-morpholine-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal AMS-GX », le 4,4'-bis-[(4-anilino-6-(2-hydroxyéthyl)méthylamino-1,3,5-triazin-2-yl) amino]stilbène-2,2'-disodium sulfonate vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal 5BM-GX », tous par la société CIBA Spécialités Chimiques, -le 2,5 thiophène di-yl bis(5 ter-butyl-1,3 benzoxazole) vendu sous la dénomination commerciale « Uvitex OB » par la société CIBA, le dérivé anionique du di-aminostilbène en dispersion dans l'eau vendu sous la dénomination commerciale « Leucophor BSB liquide » par la société CLARIANT, les laques d'azurant optique vendues sous la dénomination commerciale « COVAZUR » par la société WACKHERR.
Les azurants optiques utilisables dans la présente invention peuvent aussi se présenter sous la forme de copolymères, par exemple d'acrylates et/ou de méthacrylates, greffés par des groupements azurants optiques comme décrits dans FR 9 910 942. Ils peuvent être utilisés tels quels ou introduits dans le film sous forme de particules et/ou de fibres recouvertes dudit azurant, telles que celles décrites ci-après.
En particulier, on peut utiliser les fibres recouvertes d'azurant optique telles que commercialisées par la société LCW sous la référence commerciale Fiberlon 54 ZO3, ayant une longueur d'environ 0,4 mm et un titre de 0,5 deniers. - Matériau à effet relief L'effet relief peut ou non être associé à un effet optique. Un matériau de ce type est généralement présent en quantité suffisante pour conférer un effet relief perceptible au toucher voire à l'oeil nu. Il peut notamment s'agir d'un effet rugueux et/ou martelé.
- Matériau conférant un aspect rugueux Les particules de forme sensiblement sphérique ou ovoïdale peuvent conférer un toucher doux au maquillage. Avantageusement, les particules solides ont une forme sensiblement sphérique, pour permettre leur bonne répartition lors de leur application. Les particules solides utilisées selon l'invention peuvent avoir une taille moyenne allant de 2,5 µm à 5 mm, et mieux de 50 µm à 2 mm. Plus les particules sont de petites tailles, plus la tenue des particules est satisfaisante. L'emploi de particules est également compatible avec la réalisation de motifs.
Les particules solides peuvent être en tout matériau satisfaisant les propriétés de densités définies précédemment. Par exemple, les particules solides peuvent être en un matériau choisi parmi le verre, l'oxyde de zirconium, le carbure de tungstène, les plastiques comme les polyuréthanes, les polyamides, le polytétrafluoroéthylène, le polypropylène, les métaux comme l'acier, le cuivre, le laiton, le chrome, le marbre, l'onyx, le jade, la nacre naturelle, les pierres précieuses (diamant, émeraude, rubis, saphir), l'améthyste, l'aigue-marine. On utilise de préférence des billes de verres telles que celles vendues sous la dénomination « SILIBEADS®» par la société SIGMUND LINDNER ; ces billes ont en outre pour avantage de conférer également un effet brillant et un scintillement au maquillage.
Les particules solides, déformables ou non, peuvent être pleines ou creuses, incolores ou colorées, enrobées ou non. En ce qui concerne les fibres utilisables selon l'invention, il peut s'agir de fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Par « fibre », il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, de préférence de 5 à 500, et mieux de 5 à 150.
Il peut notamment s'agir de fibres utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, des fibres de cellulose, notamment extraite du bois, des légumes ou des algues, de rayonne, de polyamide (Nylon ®), de viscose, d'acétate notamment d'acétate de rayonne, de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment de Kevlar®, de polymère acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (comme le Téflon ), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-avant, comme des fibres de polyamide/polyester.
- Matériau conférant un aspect martelé Les inventeurs ont également constaté qu'il était possible de conditionner dans l'invention un matériau comprenant un mélange silice pyrogéné, pigment métallique et composé organopolysiloxane pour lui conférer un aspect martelé. Un tel mélange est notamment décrit dans EP 1 040 813. iii) Matériau à effet olfactif Avantageusement, la/les couche(s) adhésive(s) et/ou polymérique(s) d'un article selon l'invention peu(ven)t également être dotée(s) de propriétés olfactives par incorporation notamment dans l'une au moins des couches d'au moins un matériau odorant ou encore substance parfumante.
La substance parfumante peut être choisie parmi toute substance odoriférante bien connue de l'homme du métier, et notamment parmi les huiles essentielles et/ou les essences. Ce matériau olfactif peut, si nécessaire, être introduit via un solvant-plastifiant. On entend par « solvant-plastifiant » un composé qui solubilise au moins partiellement le matériau olfactif et qui est susceptible de s'évaporer lentement. Le solvant-plastifiant peut être choisi parmi des glycols tels que le dipropylène glycol, l'éthyldiglycol, le n-propylglycol, le n-butylglycol, le méthyldiglycol, le n-butyldiglycol, des alcools tels que le cyclohexanol, l'éthyl-2 butanol, le méthoxy-3 butanol, l'éthyl-2 hexanol, le phénoxyéthanol, des esters, tels que le monoacétate de glycol, l'acétate d'éthylglycol, l'acétate de n-butylglycol, l'acétate d'éthyldiglycol, l'acétate de n-butyldiglycol, l'abiétate de méthyle, le myristate d'isopropyle, le diacétate de propylène glycol, l'acétate d'éther méthylique du propylène glycol, des éthers de glycols tels que l'éther méthylique du dipropylène glycol, l'éther butylique du dipropylène glycol, seuls ou en mélange.
L'une quelconque des couches précitées de l'article selon l'invention peut également contenir un ou plusieurs additifs de formulation couramment utilisés en cosmétique et plus spécialement dans le domaine cosmétique et/ou soin des ongles. Ils peuvent notamment être choisis parmi les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les agents alcalinisants ou acidifiants, les agents mouillants, les agents épaississants, les agents dispersants, les anti-mousses, les agents d'étalement, les co- résines, les conservateurs, les filtres UV, les actifs, les agents hydratants, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants et leurs mélanges. Ainsi, ils peuvent notamment incorporer, à titre d'actifs, des agents durcissants ou renforcateur pour matières kératiniques, des actifs favorisant la pousse de l'ongle tel que le méthylsulfonylméthane et/ou des actifs pour traiter des affections diverses localisées au niveau de l'ongle, comme par exemple des actifs antimycotiques ou antimicrobiens.
L'invention est illustrée en détail dans l'exemple suivant qui est présenté à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Sauf indication contraire, les quantités sont données en pourcentage en poids en matière première par rapport au poids total de la composition.
EXEMPLE Réalisation d'articles souples selon l'invention Dans cet exemple, la couche polymérique se présente sous forme d'une combinaison ou d'un arrangement. Elle est réalisé à partir de deux compositions dont l'une, appelée « couche colorée », est dédiée à être enduite par une seconde, appelée « topcoat ».
Composition de la « couche colorée » Composés % Acétopropionate de cellulose' 13,5 Plastifiant polyester(2 1,5 Acétate d'éthyle~3) 85 CAP 482-20, commercialisé par la société Eastman Chemical Company Resoflex R296, commercialisé par la société Cambridge Industries of America Commercialisé par la société Eastman Chemical Composition du « top coat » Composés % Acétobutyrate de cellulose(4) 17,3 Plastifiant polyester(2 11,4 Acétate d'éthyle~3) 68,2 Pigments Red 7 Lake (5) 3,1 (4) CAB 381-2, commercialisé par la société Eastman Chemical Company 10 (5) SUNCROMA D&C RED 7 CA LAKE C-19-003, commercialisé par la société SUN Protocole de préparation des deux compositions ci-dessus : les ingrédients hors pigments sont placés dans un récipient, puis mélangés à l'aide d'un agitateur de type Rayneri jusqu'à obtenir des mélanges homogènes. Les pigments sont ensuite incorporés et 15 mélangés sous agitation. Le mélange obtenu est broyé à l'aide d'un broyeur à bille de type Dynomill afin d'obtenir une meilleure dispersion des pigments. Une troisième composition, dédiée à la formation de la couche adhésive, est enduite à 300 µm humide sur un contre-adhésif (Scotchpak 1022 Release liner 3.0 mil 20 disponible chez 3M). Cette troisième composition peut notamment être représentée par l'un quelconque des quatre exemples décrits dans le tableau ci-après. (~) (2) (3 ) Composition 1 2 3 4 Composés Résine Tackifiante 60 % 60 % 60 % 60 % REGALITE R1100 de EASTMAN CHEMICAL Mélange de copolymères triblocs 15 % - 20 % - linéaires styrène-éthylène/butylène- styrène et de copolymères diblocs styrène-éthylène/butylène KRATON G1657M (SEBS/SEB) de KRATON POLYMERS Mélange de copolymères triblocs - 15 % - 20 % linéaires styrène-isoprène- styrène et de copolymères diblocs styrène-isoprène KRATON D1161P (SIS/SI) de KRATON POLYMERS Plastifiant 25 % 25 % 20 % 20 % PARLEAM de NOF CORPORATION Protocole de préparation des adhésifs : La résine tackifiante (Regalite R1100) et le plastifiant (Parleam) sont mélangés puis chauffés sous agitation à 170 °C.
Lorsque le mélange est liquide et homogène, le mélange de copolymère blocs est incorporé progressivement en maintenant l'agitation et la température à 170 °C, maintenues jusqu'à obtenir un mélange homogène. L'adhésif obtenu est ensuite enduit sur la face de la couche colorée du film polymérique décrit précédemment selon les modalités suivantes. On laisse ensuite les 10 laminés refroidir à température ambiante. Composition de la Epaisseur de la Epaisseur de la couche Epaisseur du top-coat couche adhésive couche adhésive colorée après séchage après séchage (en microns) (en microns) (en microns) Composition 1 50 65 5 Composition 2 50 65 5 Composition 3 80 45 5 Composition 4 80 45 5 Après séchage des différentes couches, un film de contre-adhésif siliconé est appliqué sur la couche adhésive. Le laminé est ensuite découpé à la forme d'ongles pour pouvoir être ensuite appliqué sur les ongles. Lors de l'application, on prendra soin au préalable de retirer le film de contre-adhésif. L'arrangement de couches polymériques et les couches adhésives décrites en exemples 1 à 4 ci-dessus permettent d'obtenir des articles souples, représentés dans le tableau ci-dessus, présentant une tenue dans le temps desdits articles sur les ongles améliorée.

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS1. Article souple destiné à être appliqué sur les ongles et/ou faux ongles pour leur maquillage et/ou leur soin comprenant au moins une couche adhésive, caractérisé en 5 ce que ladite couche adhésive comprend au moins : - deux copolymères blocs, - une résine tackifiante ayant un poids moléculaire moyen en nombre inférieure ou égale à 10 000 g/mol choisie parmi la colophane, les dérivés de colophane, les résines hydrocarbonées et leurs mélanges, et 10 - un plastifiant.
  2. 2. Article selon la revendication 1, dans lequel les copolymères blocs sont issus de la polymérisation d'au moins une oléfine et d'au moins un bloc styrène.
  3. 3. Article selon la revendication 2, dans lequel ladite au moins une oléfine comporte des monomères de carbure éthylénique, ayant notamment une ou deux 15 insaturation éthylénique, ayant de 2 à 5 atomes de carbone.
  4. 4. Article selon la revendication 1, dans lequel les copolymères blocs sont choisis parmi les copolymères séquencés comprenant au moins un bloc styrène, notamment présent dans une teneur inférieure à 35 %, de préférence inférieure à 25 %, et au moins un bloc comprenant au moins un motif choisi parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, le 20 butylène, l'isoprène, ou un de leurs mélanges.
  5. 5. Article selon l'une quelconques des revendications précédentes, dans lequel l'un des deux copolymères blocs est choisi parmi un copolymère diblocs et l'autre parmi un copolymère de type triblocs, multiblocs, radial ou en étoile, et de préférence triblocs. 25
  6. 6. Article selon la revendication 5, dans lequel le rapport pondéral « copolymère triblocs, multiblocs, radial, ou étoile »/« copolymère diblocs » est inférieur à 7, et de préférence inférieur à 5.
  7. 7. Article selon l'une quelconques des revendications précédentes, dans lequel les copolymères blocs sont présents dans une teneur comprise entre 1 et 70 % en 30 poids, de préférence entre 5 et 50 % en poids, et plus particulièrement entre 10 et 30 % en poids, par rapport au poids total de ladite couche adhésive.
  8. 8. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les dérivés de colophane sont choisis parmi les esters de colophane, en particulier issus du glycérol ou du pentaérythritol, et les résines hydrocarbonées sont choisies parmi les résines hydrogénées, notamment choisies parmi les résines hydrocarbonées indéniques, les résines aliphatiques de pentanediène, les résines mixtes de pentanediène et d'indène, les résines diènes des dimères de cyclopentanediène, les résines hydrogénées issues de la polymérisation de pentanediène, les résines diènes des dimères d'isoprène, et leurs mélanges.
  9. 9. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la couche adhésive comprend de 10 à 95 % en poids, de préférence de 20 à 90 % en poids, et plus particulièrement de 40 à 80 % en poids de résine(s) tackifiante(s), par rapport au poids total de ladite couche adhésive.
  10. 10. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le plastifiant est choisi parmi les huiles hydrocarbonées, notamment parmi les polyisobutènes, et en particulier les polyisobutènes hydrogénés ou non hydrogénés.
  11. 11. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la(les) couche(s) adhésive(s) compren(nen)t de 5 à 40 % en poids, en particulier de 10 à 35 % en poids, et plus particulièrement de 15 à 30 % en poids de plastifiant(s), par rapport au poids total de la(desdites) couche(s) adhésive(s)/dudit article.
  12. 12. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit article comprend en outre au moins une couche polymérique.
  13. 13. Article selon la revendication précédente, dans lequel la couche polymérique comprend au moins un polymère filmogène, notamment choisi parmi les dérivés de cellulose, de préférence parmi les esters de cellulose, et plus particulièrement les acétobutyrates de cellulose ou les acétopropionates de cellulose.
  14. 14. Article selon l'une des revendications 12 ou 13, dans lequel la couche polymérique comprend en outre au moins un agent modificateur de film, notamment choisi parmi les plastifiants, et plus particulièrement parmi les plastifiants polyesters, et/ou au moins un co-agent filmogène.
  15. 15. Article selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, dans lequel la couche polymérique comprend en outre au moins une matière colorante.
  16. 16. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la couche adhésive dudit article présente une épaisseur de 30 à 100 µm, de préférence de 40 à 95 µm, en particulier de 45 à 90 µm, et mieux de 50 à 85 µm.
  17. 17. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 5 ledit article présente une épaisseur allant de 6 µm à 1 mm, en particulier de 10 µm à 500 µm, et encore plus particulièrement de 50 µm à 200 µm.
  18. 18. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit article est susceptible d'être démaquillé à l'aide d'un solvant choisi parmi l'acétone, les acétates d'alkyles tel que l'acétate d'éthyle, et leurs mélanges. 10
  19. 19. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le poids de l'extrait sec dudit article est supérieur ou égal à 95 % en poids par rapport au poids total de l'article.
  20. 20. Procédé de maquillage et/ou de soin des ongles et/ou faux ongles comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur un ongle naturel et/ou faux 15 ongle, au moins un article souple tel que défini en revendication 1 à 18.
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