FR2962886A1 - Article pour le maquillage des ongles a motifs geometriques - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un article pour le maquillage des ongles ou des faux ongles comprenant au moins les couches successives suivantes : - une couche adhésive permettant la fixation de l'article sur l'ongle ou le faux ongle, - une couche comportant un matériau tissé, caractérisée en ce que ledit matériau tissé comporte un agencement régulier de fibres identiques ou différentes, de diamètre, identiques ou différents, inférieur à 2 mm, et une couche transparente. La présente invention vise également un article de conditionnement dudit article, un procédé de préparation dudit article ainsi qu'un procédé de maquillage des ongles ou des faux ongles mettant en œuvre ledit article.

Description

La présente invention concerne un article destiné à être appliqué sur les ongles ou les faux ongles pour leur maquillage. Classiquement, le maquillage des ongles ou des faux ongles est réalisé à l'aide de compositions liquides de maquillage, encore communément appelées vernis à ongles.
Ce vernis à ongles est généralement appliqué sous la forme de couches superposées à la surface de l'ongle à maquiller, en respectant une étape de séchage intermédiaire entre chaque couche de vernis appliquée. Bien que ce mode de maquillage permette généralement de procurer une large palette d'effets coloriels, il ne s'avère pas totalement satisfaisant pour les consommatrices, 10 à la recherche de formes galéniques nouvelles et d'effets visuels originaux. En effet, ce type de maquillage nécessite un temps d'application relativement long et, qui plus est, impose à la consommatrice de renouveler à bref délai l'opération, en raison de sa tenue insuffisante. Par ailleurs, les formules de vernis à ongles classiques impliquent 15 généralement la mise en oeuvre d'une quantité importante de solvants volatils qui génèrent, lors de l'application, une odeur inconfortable. Enfin, lorsque les effets visuels procurés par ce type de maquillage vont au-delà du simple effet coloriel, ils sont bien souvent perçus par les consommatrices comme trop ostentatoires, voire grossiers. C'est le cas, par exemple, des vernis à ongles dits « à 20 effets », procurant un effet craquelé ou magnétique ou encore de la pratique dénommée «Nail Art », consistant à dessiner au vernis sur l'ongle au moyen d'un pinceau très fin. Ainsi, la présente invention vise à proposer un mode de maquillage des ongles ou des faux ongles qui soit précisément, par opposition aux formulations liquides classiques de type vernis à ongles, facile et rapide sur le plan de l'application, doté d'une 25 tenue dans le temps significativement améliorée, de teneur significativement réduite en solvant(s) organique(s), voire dénué de solvant(s) organique(s), tout en conférant un maquillage original de l'ongle, procurant notamment un effet visuel particulier, allant au-delà des effets coloriels classiques. Plus précisément, la présente invention concerne un article pour le maquillage 30 des ongles ou des faux ongles comprenant au moins les couches successives suivantes : - une couche adhésive permettant la fixation de l'article sur l'ongle ou le faux ongle, - une couche comportant un matériau tissé, caractérisée en ce que ledit matériau tissé comporte un agencement régulier de fibres identiques ou différentes, de diamètre, identiques ou différents, inférieur à 2 mm, et - une couche transparente.
Les inventeurs ont en effet constaté que la mise en oeuvre d'un matériau tissé particulier permet, lorsqu'il est recouvert d'une couche transparente, d'obtenir un effet visuel original, autre que les simples effets colorés statiques conventionnels, tout en présentant une tenue dans le temps significative. Plus précisément, le maillage particulier du tissu et sa teinte, combinés à la transparence de la couche qui le recouvre, conduisent à procurer un effet scintillant. Ainsi, un tel effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation.
Plus précisément, pour que l'effet visuel se produise, la couche transparente doit être suffisamment transparente pour permettre d'apercevoir au travers de ladite couche les motifs de la couche comportant un matériau tissé. La transparence d'une telle couche peut être définie par son rapport de contraste.
Au sens de la présente invention, on désigne par « rapport de contraste », le paramètre définissant le contraste de couleur pouvant être calculé comme indiqué ci-dessous. Pour calculer le rapport de contraste de la composition selon l'invention, on procède de la manière suivante. La couche polymérique est appliquée sur un support opaque noir et sur un support opaque blanc, selon un film d'une épaisseur de 300 µm. Ce film est séché pendant 24 heures à 30° C +/- 1 °C sous une pression de 1 atm. A l'aide d'un colorimètre, par exemple du type MINOLTA CR-200, en mode illuminant D65, angle de vue 0°, on mesure la valeur du tristimulus Y de la composition en trois endroits différents du support noir et en trois endroits différents du support blanc. Le rapport de contraste correspond à la moyenne des trois valeurs de Y mesurées sur le support noir, divisée par la moyenne des trois valeurs de Y mesurées sur le support blanc, et multipliée par 100. Plus le rapport de contraste est élevé et proche de 100 %, plus l'agent de coloration est opaque. Plus le rapport de contraste est faible, plus l'agent de coloration est transparent. moyenne (Ynoir) *100 moyenne(Yblanc) Un tel rapport de contraste est également défini dans le document WO98/52534. Selon un mode de réalisation de l'invention, le rapport de contraste de la couche transparente selon l'invention est de préférence inférieur à 80, de préférence 10 inférieur à 65, et de préférence inférieur à 50. La transparence de la couche précitée peut également être dépendante de son épaisseur. Ainsi, selon un mode de réalisation de l'invention, la couche transparente selon l'invention a de préférence une épaisseur variant, après séchage de 1 à 500 µm, en 15 particulier de 1 à 200 µm, en particulier de 25 à 200 µm, en particulier de 50 à 150 µm, voire de 50 à 100 µrn, ou de 10 à 150 µm. L'article selon l'invention s'avère par ailleurs résistant, en particulier à l'eau, aux frottements et aux chocs, et ne présente pas d'usure significative dans ce délai. L'article selon la présente invention peut être rigide ou souple et est de 20 préférence souple. Au sens de la présente invention, le terme « souple » qualifie une flexibilité suffisante de l'article selon l'invention pour qu'il soit, le cas échéant, ajustable sur la surface d'un ongle. Cette flexibilité est notamment fonction des propriétés viscoélastiques et/ou de l'épaisseur de la couche adhésive et/ou de la couche transparente. 25 L'article selon l'invention se différencie d'un article de type faux ongle qui se caractérise par une rigidité incompatible avec une telle flexibilité.. Lorsqu'il est qualifié de rigide, l'article selon l'invention est de préférence constitué d'une couche comportant un matériau tissé souple et d'une couche transparente rigide. Dans ce cas, l'article est généralement appliqué sur l'ongle en deux étapes. Dans un 30 premier temps, le matériau tissé souple enduit d'une couche adhésive est appliqué sur l'ongle et ajusté à la surface de l'ongle grâce à son caractère flexible. Puis la couche transparente rigide est appliquée sur l'ongle sous la forme d'une composition liquide en solution dans une phase solvant volatile. On obtient au final un article rigide qui se conforme parfaitement à la surface de l'ongle. Dans ce cas, l'article selon l'invention se différencie d'un article de type faux ongle qui ne permet pas d'être ajusté à la surface de l'ongle.
Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de maquillage des ongles ou des faux ongles comprenant le fait d'appliquer au moins sur toute la surface de l'ongle ou du faux ongle, un article tel que défini précédemment au moyen de la face adhésive de sa couche adhésive. Au sens de la présente invention, l'expression « variant de ... à ... » signifie que les bornes font également partie des valeurs envisageables selon la présente invention. Par ailleurs, selon la forme de la fibre, on désignera sa taille par son diamètre ou sa section. Plus précisément, le terme « diamètre » sera utilisé lorsque la fibre est ronde et le terme « section » sera plutôt utilisé s'agissant de fibres de forme autre que ronde. Enfin, au sens de l'invention, les « motifs » peuvent être dans le plan ou non. 15 Figure : - La figure 1 illustre un article selon la présente invention.
COUCHE ADHESIVE 20 Selon un mode de réalisation de l'invention, la couche adhésive mise en oeuvre selon l'invention comporte au moins un matériau adhésif. Par « couche adhésive », on entend, au sens de la présente invention, une couche comprenant au moins un polymère ou un système polymérique pouvant comprendre un ou plusieurs polymères de natures différentes. 25 Ce matériau adhésif peut se présenter sous forme d'une solution de polymère ou d'une dispersion de particules de polymères dans un solvant. Ce matériau adhésif doit présenter un certain pouvoir collant défini par ses propriétés viscoélastiques. Les propriétés viscoélastiques d'un matériau sont classiquement définies par 30 deux valeurs caractéristiques qui sont les suivantes : - le module élastique qui représente le comportement élastique du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G', - le module visqueux qui représente le comportement visqueux du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G". Ces grandeurs sont notamment définies dans le « Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology» 3'' edition, D. Satas, chap. 9, p. 155 à 157.
Les matériaux adhésifs utilisables selon la présente invention présentent des propriétés viscoélastiques qui sont mesurées à une température de référence de 35 °C et dans un certain intervalle de fréquences. Dans le cas de matériaux adhésifs sous forme de solution ou de dispersion de polymère dans un solvant volatil (tel que l'eau, un ester court, un alcool court, de l'acétone ...), on mesure les propriétés viscoélastiques de ce matériau dans des conditions dans lesquelles il présente une teneur en solvant volatil inférieure à 30 %, et en particulier une teneur en solvant volatil inférieure à 20 %. On mesure en particulier le module élastique du matériau à trois fréquences différentes : - à faible fréquence, soit à 2.10.2 Hz, - à une fréquence intermédiaire, soit à 0,2 Hz, - à haute fréquence, soit à 2 Hz, et le module visqueux à la fréquence de 0,2 Hz. Ces mesures permettent d'évaluer l'évolution du pouvoir collant du matériau 20 adhésif au cours du temps. Ces propriétés viscoélastiques sont mesurées lors d'essais dynamiques sous sollicitations sinusoïdales de faible amplitude (petites déformations) réalisés à 35 °C sur une plage de fréquence allant de 2.10.2 à 20 Hz sur un rhéomètre de type « Haake RS50® » sous une sollicitation de torsion/cisaillement, par exemple en géométrie cône-plan (par 25 exemple avec un angle du cône de 1 °). Avantageusement, ledit matériau adhésif répond aux conditions suivantes : - G'(2 Hz, 35 °C) 103 Pa, et - G'(35 °C) 108 Pa, en particulier G'(35 °C) 10' Pa, - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) 3.105 Pa, 30 dans lesquelles : - G'(2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 2 Hz et à la température de 35 °C, - G'(35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la température de 35 °C, pour toute fréquence comprise entre 2.10- et 2 Hz, - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit 5 matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 2.10.2 Hz et à la température de 35 °C. Dans une forme particulière de l'invention, le matériau adhésif répond également à la condition suivante : - G"/G' (0,2 Hz, 35 °C) 0,35. dans laquelle : 10 - G"(0,2 Hz, 35 °C) est le module visqueux de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 °C, - G'(0,2 Hz, 35 °C) est le module élastique de cisaillement dudit matériau adhésif, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 °C. Dans une forme particulière de l'invention, on a : 15 - G'(2 Hz, 35 °C) 5.103 Pa, et en particulier, G'(2 Hz, 35 °C) 104 Pa. Dans une autre forme particulière de l'invention, on a : - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) 5.104 Pa. En particulier, les matériaux adhésifs selon l'invention répondent aux quatre conditions suivantes : 20 - G'(2 Hz, 35 °C) 104 Pa, et - G'(35 °C) 10g Pa, en particulier G'(35 °C) 10' Pa, - G'(2.10.2 Hz, 35 °C) 5.104 Pa, et - G"/G'(0,2 Hz, 35 °C) 0,35. D'une manière générale, l'adhésif est tel que ledit article ne peut être ôté par 25 pelage lorsqu'il est appliqué à la surface d'un ongle synthétique ou naturel après au moins 24 heures de pose. Ainsi, on utilise de préférence un polymère ou un système polymérique pouvant comprendre un ou plusieurs polymères de natures différentes. Plus particulièrement, les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent être 30 choisis parmi les adhésifs de type « Pressure Sensitive Adhesives » (adhésifs sensibles à la pression) par exemple, comme ceux cités dans le « Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology » 3'd édition, D. Satas.
Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent notamment comporter des polymères choisis parmi les copolymères blocs ou statistiques comprenant au moins un monomère ou une association de monomères dont le polymère résultant à une température de transition vitreuse inférieure à la température ambiante (25 °C), ces monomères ou associations de monomères pouvant être choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, l'isoprène, l'isobutylène, une silicone, et leurs mélanges. Des exemples de tels matériaux sont les polymères blocs de type styrène-butadiène-styrène, styrène-(éthylènebutylène -styrène, styrène-isoprène-styrène comme ceux vendus sous les dénominations commerciales « Kratori » de KRATON ou de « Vector » de DEXCO POLYMERS.
Les matériaux adhésifs selon l'invention sont en particulier des polymères adhésifs choisis parmi : - les polyuréthannes, - les polymères acryliques, - les silicones, notamment les Bio-PSA, - les gommes butyliques, notamment parmi les polyisobutylènes, - les polymères éthylène-acétate de vinyle, - les polyamides éventuellement modifiés par des chaînes grasses, - les gommes naturelles, - et leur mélanges.
De tels polymères peuvent en outre être utilisés sous la forme d'une émulsion. Avantageusement, selon un mode de réalisation de la présente invention, on utilise des polymères, en particulier une émulsion de polymères acryliques, notamment celui commercialisé par la société Rohm & Haas sous la référence Roderm MD5600 Acrylic Adhesive Il peut en particulier s'agir de copolymères adhésifs dérivant de la copolymérisation de monomères vinyliques avec des entités polymériques comme par exemple ceux décrits dans le brevet US 6 136 296. Sont également susceptibles de convenir à l'invention, les copolymères adhésifs décrits dans le brevet US 5 929 173 possédant un squelette polymérique, de Tg variant de 0 °C à 45 °C, greffés par des chaînes dérivant de monomères acryliques et/ou méthacryliques et possédant en revanche une Tg variant de 50 °C à 200 °C.
Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent notamment comporter des polymères choisis parmi les copolymères blocs ou statistiques comprenant au moins un monomère ou une association de monomères dont le polymère résultant à une température de transition vitreuse inférieure à la température ambiante (25 °C), ces monomères ou associations de monomères pouvant être choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, l'isoprène, l'isobutylène, une silicone, et leurs mélanges. Des exemples de tels matériaux sont les polymères blocs de type styrène-butadiène-styrène, styrène-(éthylènebutylène)-styrène, styrène-isoprène-styrène comme ceux vendus sous les dénominations commerciales « Kraton » de la société Kraton ou de « Vector » de la société Dexco Polymers. Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent en outre comporter des résines tackifiantes, telles que les colophanes ou dérivés de colophane tels que les colophanes hydrogénées, les esters de colophane, les esters de colophane hydrogénés, les terpènes, les résines hydrocarbonées aliphatiques ou aromatiques, les résines phénoliques, les résines styréniques et coumarone-indène. On mentionnera aussi les composés tels que la gomme laque, la gomme sandaraque, les dammars, l'élémi, les copals, le benjoin, et la gomme mastic. Selon un mode spécifique de l'invention, le dispositif comporte une couche adhésive réticulable à l'application.
De préférence, l'adhésif réticulable comporte un cyanoacrylate, tel qu'un mélange de cyanoacrylate d'éthyle, de polyméthacrylate de méthyle, et d'hydroquinone (disponible auprès de la société « Francenails »). Dans ce cas, et dans la mesure où l'article selon l'invention n'est pas immédiatement apposé sur l'ongle ou le faux ongle, ledit article est de préférence scellé dans un conditionnement étanche pour éviter que la réticulation ne s'initie avant l'utilisation dudit article. Avantageusement, la couche adhésive de l'article ne comporte que peu de solvant, voire en est dénuée. Elle peut néanmoins contenir au moins 5 %, voire au moins 10 % de solvant résiduel.
La couche comportant un matériau adhésif selon l'invention à une épaisseur variant, après séchage, de 1 à 100 µm, en particulier de 5 à 50 µm et de préférence de 10 à 40 µm.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, ledit matériau adhésif selon l'invention peut en outre contenir un agent plastifiant. Parmi ces agents plastifiants, on peut par exemple choisir : - les glycols et leurs dérivés tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther; - les esters de glycol, - les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol butyléther, le tripropylène glycol butyléther, le propylène glycol méthyléther, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther, - les esters d'acides notamment carboxyliques tels que les citrates, notamment le citrate de triéthyle, le citrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyle, l'acétylcitrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyl-2 hexyle ; les phtalates, notamment le phtalate de diéthyle, le phtalate de dibutyle, le phtalate de dioctyle, le phtalate de dipentyle, le phtalate de diméthoxyéthyle ; les phosphates, notamment le phosphate de tricrésyle, le phosphate de tributyle, le phosphate de triphényle, le phosphate de tributoxyéthyle ; les tartrates, notamment le tartrate de dibutyle ; les adipates ; les carbonates ; les sébaçates ; le benzoate de benzyle, l'acétylricinoléate de butyle, l'acétylricinoléate de glycéryle, le glycolate de butyle, le camphre, le triacétate de glycérol, le N-éthyl-o,p-toluènesulfonamide, - les dérivés oxyéthylénés tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales telles que l'huile de ricin; les huiles de silicone, - leurs mélanges. Le type et la quantité d'agent plastifiant peuvent être choisis par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales. Par exemple, la teneur en agent plastifiant peut aller de 1 % à 30 % et en particulier de 10 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition de la 30 couche adhésive.
COUCHE COMPORTANT UN MATERIAU TISSE Au sens de la présente invention, on entend par « couche comportant un matériau tissé », une couche essentiellement, voire totalement, faite d'un matériau tissé. Dans le cadre de la présente invention, un « matériau tissé » résulte d'un assemblage organisé de fibres, en particulier de fibres textiles, et plus particulièrement d'un entrecroisement, dans un même plan, desdites fibres, disposées dans le sens de la chaîne et de fibres disposées, perpendiculairement aux fibres de chaîne, dans le sens de la trame. Le liage obtenu entre ces fibres de chaîne et trame se définit par une armure. Un tel matériau tissé résulte d'une opération visant à assembler les fibres de manière organisée telles que le tissage à proprement parler mais peut également résulter du tricotage. Plus particulièrement, la couche comportant un matériau tissé mise en oeuvre selon la présente invention est une couche de tissu. Selon un autre mode particulier de réalisation de l'invention, la couche 15 comportant un matériau tissé ne comprend aucune couche additionnelle qui lui est superposée.
Fibres On entend par « fibre » tout objet dont la longueur est supérieure à sa section. 20 En d'autres termes, il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, de préférence de 5 à 500, et mieux de 5 à 150. La section d'une fibre peut être de toute forme, ronde, dentelée ou cannelée, ou 25 encore en forme de haricot, mais aussi multilobée, en particulier trilobée ou pentalobée, en forme de X, de ruban, creuse, carrée, triangulaire, rectangulaire, elliptique, ou autre. Delon un mode de réalisation particulier, les fibres mises en oeuvre dans un article selon l'invention sont de forme différente, en particulier, les fibres de chaîne et les fibres de trame présentent des géométries différentes. 30 Avantageusement, les unes sont rondes et les autres sont rectangulaires. Les fibres mises en oeuvre selon la présente invention peuvent être de nature organique, naturelle, artificielle ou encore synthétique.
Par « fibre inorganique », on entend une fibre d'origine minérale, comme par exemple la fibre de verre, la fibre de carbone. A l'inverse, le terme « fibre organique » comprend toute fibre qui n'est pas d'origine minérale. Une « fibre naturelle » est par définition une fibre naturellement présente dans la nature, directement ou après traitement mécanique et/ou physique. On regroupe dans cette catégorie les fibres d'origine animale comme les fibres de soie, de coton, de laine, d'angora, de lin, des fibres de cellulose, notamment extraite du bois, des légumes ou des algues, de rayonne. Les « fibres artificielles » sont quand à elles issues de fibres naturelles auxquelles on a fait subir un ou plusieurs traitements chimiques afin d'en améliorer notamment les propriétés mécaniques et/ou physico-chimiques. Ainsi, les fibres cellulosiques sont obtenues par régénération ou modification de la cellulose, et sont par exemple les fibres connues sous le nom de polyamide (Nylon e), de viscose, d'acétate notamment d'acétate de rayonne, de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment de Kevlar , de triacétate, de polymère acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (comme le Téflon e), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d'un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-avant, comme des fibres de polyamide/polyester. Les « fibres synthétiques » regroupent les fibres obtenues par synthèse chimique et sont en général des fibres constituées d'un ou plusieurs polymères et/ou copolymères, mono- ou multi-composants (par exemple de type coeur-peau), qui sont généralement extrudés et/ou étirés jusqu'au diamètre désiré de la fibre. A titre d'exemple, on peut citer comme fibres synthétiques le polyester, le polyamide dont un représentant très connu est le nylon, le poly(chlorure de vinyle), le polyéthylène, le polypropylène. Avantageusement, les fibres mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention sont choisies parmi les fibres synthétiques telles que le polyamide ou polyester, de préférence métallisé. La société Lurex propose de tels matériaux. Les fibres peuvent être filées, cardées ou torsadées.
Le diamètre des fibres mises en oeuvre selon la présente invention, identique ou différent, doit être suffisamment grand pour que le motif géométrique puisse procurer l'effet visuel escompté lorsqu'il est perçu au travers de la couche transparente. Pour cela, ledit diamètre doit être inférieur à 2 mm.
Avantageusement un tel diamètre est inférieur à 1,5 mm, de préférence inférieur à 1 mm. Selon un mode particulier de la présente invention, les fibres utilisées dans un tissu selon l'invention présentent un diamètre et/ou une section de taille différente. Selon un autre mode de l'invention, ledit matériau tissé selon l'invention comporte des fibres de chaîne et de trame de diamètre et section de taille différente. Avantageusement, selon un mode de réalisation de l'invention, une des deux fibres est ronde et l'autre présente une section rectangulaire. Plus particulièrement, les sections/diamètres des fibres précitées sont de tailles différentes.
Selon un mode de réalisation particulier, la fibre ronde aura de préférence un diamètre compris entre 1 µm et 100 µm, et l'autre fibre, de section rectangulaire, aura un coté de sa section compris entre 1 µm et 100 µm et l'autre coté de sa section compris entre 100 µm et 1 mm. Avantageusement, l'une des fibres présente une section rectangulaire dont la 20 l'épaisseur est d'environ 0,5 mm, voire de 0,5 mm et la largeur est d'environ 10 µm voire de 10 µm et l'autre fibre est ronde et présente un diamètre d'environ 5 µm, voire de 5 µm. Enfin, les fibres peuvent être de couleur identique ou différente. Avantageusement, la couleur des fibres selon l'invention est telle que le rendu coloriel du matériau issu du tissage de ces fibres est de teinte argentée, et procure plus 25 particulièrement un effet scintillant lorsqu'une couche transparente s'y superpose.
Armure On distingue trois grandes classes fondamentales d'armures : toile, sergée et satin. 30 L'armure toile est la plus simple : chaque fibre de chaîne passe alternativement au-dessus de chaque fibre de trame. Les deux faces de tissu ont donc le même aspect. L'armure sergée présente un effet oblique ou diagonal, qui est obtenu en faisant un décochement d'une fibre à chaque duite. L'armure satin permet d'obtenir les tissus les plus lisses et les plus brillants. Les deux faces du tissu sont toujours différentes. Il existe des armures dérivées des trois précédentes telles que par exemple le reps, le cannelé, le croisé, le satin à répétition. Un tissu peut également être composé de plusieurs armures différentes et dans ce cas on parle de tissu façonné. Comme décrit précédemment, la forme et la taille des motifs géométriques selon la présente invention dépendent non seulement de la forme et du diamètre des fibres utilisées selon l'invention, mais également du type de maillage utilisé.
Selon un mode de réalisation de l'invention, les fibres sont tissées selon un maillage de type toile, sergée ou satin, et de préférence toile ou sergée. Par ailleurs, le rendu de la forme géométrique des motifs dépend également de la densité de l'armure choisie. L'armure mise en oeuvre selon l'invention peut être définie par sa densité de couverture. Au sens de la présente invention, on désigne par « densité de couverture », le pourcentage de surface couverte par les fils de chaîne et de trame, par rapport à la surface totale du tissu. Avantageusement, une armure selon l'invention présente une densité de couverture supérieure à 90 %, de préférence supérieure à 95 %, voire de 100 %. Avantageusement, l'épaisseur de la couche comportant un matériau tissé selon l'invention varie de 1 µm à 200 µm, de préférence de 5 µm à 100 µm, voire de 10 µm à 50 µm. Avantageusement, le matériau tissé selon l'invention, présentant l'ensemble des caractéristiques spécifiques précitées, est par exemple, un tissu de couleur argentée, tissé selon une armure toile, dont les fibres de chaine et les fibres de trame présentent des géométries différentes, à savoir une des deux fibres présente un diamètre d'environ 5 µm, voire de 5 µm, l'autre fibre présente une section rectangulaire de dimension d'environ 0,5 mm x 10 µm, voire de 0,5 mm x 10 µm. Un tel tissu est disponible auprès du magasin Reine (3-5 place Saint Pierre - 75018 Paris).
Enfin, selon encore un autre mode de réalisation selon la présente invention, la couche comportant un matériau tissé ne. comprend que ledit matériau tissé, à. savoir est constitué par ledit matériau tissé. . COUCHE TRANSPARENTE Comme indiqué précédemment, ladite couche doit être suffisamment transparente pour permettre d'apercevoir les motifs du matériau tissé. Cette transparence est précisément définie par son rapport de contraste tel que défini précédemment.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le rapport de contraste de la couche transparente selon l'invention est de préférence inférieur à 80, de préférence inférieur à 65, et de préférence inférieur à 50. La transparence de ladite couche peut également être modulée en fonction de l'épaisseur de ladite couche.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite couche transparente à une épaisseur variant après séchage de 1 à 500 µm, en particulier de 1 à 200 µm, en particulier de 25 à 200 µm, en particulier de 50 à 150 µm, voire de 50 à 100 µm, ou de 10 à 150 µm. La couche transparente selon l'invention est plus particulièrement une couche 20 polymérique et plus particulièrement formant un film polymérique. Un tel filin est obtenu par évaporation de la phase solvant, organique ou aqueuse, d'une solution ou dispersion d'au moins un polymère filmogène. Par « polymère filmogène », on désigne un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film isolable, notamment continu 25 sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Pour préparer un film polymérique selon l'invention, on peut utiliser un seul polymère filmogène ou un mélange de polymères filmogènes. Selon l'invention, on peut donc mettre en oeuvre des polymères filmogènes solubles ou dispersibles dans un solvant organique. 30 Ainsi, selon une première variante de l'invention, ledit film polymérique dérive de l'évaporation de la phase solvant organique d'une solution ou dispersion d'au moins un polymère filmogène. Dans ce mode de réalisation, le polymère filmogène organique est au moins un polymère choisi parmi le groupe comprenant : les polymères filmogènes solubles ou dispersibles dans au moins une classe de solvant organique tel que par exemple les cétones, les alcools, les glycols et éthers de propylène glycols, les esters à chaînes courtes, les alcanes et leurs mélanges aqueux ou non.
Les polymères correspondants peuvent être de toute nature chimique. En particulier, ils peuvent résulter soit de l'homo- ou co-polymérisation de monomères insaturés, soit de polycondensation, soit de la modification de polymères naturels, en particulier des polysaccharides. Les masses moléculaires moyennes en poids (Mp) de ces polymères peuvent varier de 3 000 à 1 000 000, notamment de 5 000 à 800 000, et en particulier de 10 000 à 500 000. Parmi les polymères solubles ou dispersibles dans les solvants organiques, les polymères suivants conviennent tout particulièrement : a) les homo- et co-polymères esters et/ou amides d'acides (méth)acryliques, en particulier les polymères résultant de la polymérisation ou copolymérisation des acrylates et/ou méthacrylates de méthyle, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, tertiobutyle, pentyle, hexyle, cyclohexyle, éthyl 2-hexyle, heptyle, octyle, isobornyle, norbornyle, adamantyle, ou les (méth)acrylamides correspondants. Ces polymères comporteront de préférence de o à 20 % d'un comonomère polaire tel que acide (méth)acrylique, (méth)acrylamide, (méth)acrylate d'hydroxyéthyle, (méth)acrylate de 2-hydroxypropyle, et le (méth)acrylonitrile. Ils peuvent également résulter de la copolymérisation avec le styrène ou un styrène substitué. b) Les homo- et co-polymères esters ou amides vinyliques, en particulier les homo- et co-polymères résultant de la polymérisation de l'acétate de vinyle, propionatede vinyle, versatate de vinyle, avec ou sans présence d'un comonomère polaire tel que lesacides crotonique, acide allyloxyacétique, anhydride (ou acide) maléique, anhydride (ou acide) itaconique, vinyl acétamide et vinyl formamide. De même, ils peuvent résulter de la copolymérisation d'au moins un des monomères cités avec du styrène ou un styrène substitué. c) Les celluloses et dérivés cellulosiques comme les nitrocelluloses et/ou les esters de cellulose tels que les acétates de cellulose, les propionates de cellulose, les butyrates de cellulose, les acétopropionates de cellulose et les acétobutyrates de cellulose. d) Les polycondensats solubles ou dispersibles dans les solvants précités. Ils sont généralement utilisés comme filmogène principal ou bien comme cofilmogène d'une des classes de polymères cités précédemment (a à c), en particulier s'ils sont de faible poids moléculaire (Mp < 20 000). Ils peuvent être choisis parmi les polymères ou copolymères suivants : les polyuréthanes, les polyuréthanes acryliques, les polyurées, les polyuréthanes de polyurée, les polyuréthanes de polyester, les polyuréthanes de polyéther, les polyesters, les polyester-amides, les polyesters à chaîne grasse, les époxys, et les condensats arylsulfonamide et en particulier tosylamide/formaldéhydes, Parmi ces polycondensats, en particulier si on les utilise comme filmogène ou cofilmogène d'une ou plusieurs nitrocelluloses et/ou d'un ester de cellulose (classe c), on peut plus particulièrement citer : - les polyesters, en particulier les polyesters à chaîne grasse et plus particulièrement les copolymères de nom CTFA : « copolymère d'anhydride phtalique/glycérol/décanoate de glycidyle » et « copolymère d'acide adipique/néopentylglycol/anhydride trimellitique » - les alkydes, - les condensats tosyl amide/formaldéhyde, - les polyuréthanes et polyurée-uréthanes - les résines acryliques. - les résines de silicone (non volatiles ou partiellement volatiles) On peut également mettre en oeuvre des dispersions aqueuses de particules de polymères ou encore latex filmogènes. Selon un mode particulier de l'invention, ladite couche polymérique comprend au moins un polymère choisi parmi les homo- et co-polymères esters et/ou amides d'acides (méth)acryliques, les homo- et co-polymères esters ou amides vinyliques, les celluloses et dérivés cellulosiques et les polycondensats solubles ou dispersibles dans un/des solvant(s) organique(s) précité(s). Selon une seconde variante de l'invention, ledit film polymérique dérive de l'évaporation de la phase aqueuse d'une dispersion aqueuse de particules de polymère(s) filmogène(s). Dans ce cas, le polymère filmogène peut être choisi parmi les dispersions aqueuses de particules de polymères ou encore latex filmogènes, et dans ce cas la composition selon l'invention comprend au moins une phase aqueuse.
La dispersion aqueuse comprenant un ou plusieurs polymères filmogènes peut être préparée par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales, notamment par polymérisation en émulsion ou par mise en dispersion du polymère préalablement formé.
Ainsi, parmi les polymères filmogènes de ce type utilisables dans la composition selon la présente invention, on peut particulièrement citer les polymères synthétiques, de type polycondensat ou de type radicalaire, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. On peut notamment utiliser, mais sous forme de latex, les polymères (homo- et co-polymères) qui sont cités précédemment comme polymères solubles ou dispersibles en milieu solvant organique, et plus particulièrement les polymères des classes a, b et c. On peut ainsi citer, parmi les polycondensats, les polyuréthanes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les polyuréthanes polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée polyuréthanes, et leurs mélanges. On peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides et les résines époxyesters. Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation de diacides aliphatiques ou aromatiques avec des diols aliphatiques ou aromatiques ou des polyols. Comme diacides aliphatiques, on peut utiliser l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique ou l'acide sébacique. Comme diacides aromatiques, on peut utiliser l'acide téréphtalique ou l'acide isophtalique, ou bien encore un dérivé tel que l'anhydride phtalique. Comme diols aliphatiques, on peut utiliser l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le cyclohexane diméthanol, le 4,4'-(1-méthylpropylidène)bisphénol. Comme polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polymères de type radicalaires peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, acryliques et/ou vinyliques. On utilise de préférence des polymères radicalaires anioniques. Comme monomère porteur de groupement anionique pouvant être utilisé lors de la polymérisation radicalaire, on peut citer l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'anhydride maléique, l'acide acrylamido-2 méthyl-2 propane sulfonique.
Les polymères acryliques peuvent résulter de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters et/ou les amides de l'acide acrylique ou de l'acide méthacrylique. Comme exemple de monomères res de type ester, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle. Comme exemple de monomères de type amide, on peut citer le N-t-butyl acrylamide et le N-t-octyl acrylamide. Les polymères vinyliques peuvent résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques, le styrène ou le butadiène. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. On peut également utiliser des copolymères acryliques/silicones ou encore des copolymères nitrocellulose/acryliques.
On peut encore citer les polymères résultant de la polymérisation radicalaire d'un ou plusieurs monomères radicalaires à l'intérieur et/ou partiellement en surface, de particules préexistantes d'au moins un polymère choisi dans le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés polymères hybrides.
La dispersion peut également comprendre un polymère associatif de type polyuréthane ou une gomme naturelle, telle que la gomme xanthane. Comme polymère en dispersion aqueuse, on peut citer la dispersion de polymère acrylique vendue sous la dénomination NEOCRYL XK-98® par la société DSM NEORESINS. On peut également employer des dispersions aqueuses de polyuréthane, et notamment le polyesterpolyuréthane vendu sous la dénomination « AVALURE UR-425® » par la société LUBRIZOL et le polyéther-polyuréthane vendu sous la dénomination « NEOREZ R-1005® » par la société DSM NEORESINS. L'ensemble des polymères filmogènes précités peut être associé à au moins un agent auxiliaire de filmification et/ou coalescence.
L'agent auxiliaire de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et être notamment choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence du polymère filmogène. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les plastifiants ou agents de coalescence usuels, tels que: - les glycols et leurs dérivés tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther; - les esters de glycol, - les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol butyléther, le tripropylène glycol butyléther, le propylène glycol méthyléther, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther, - les esters d'acides notamment carboxyliques tels que les citrates, notamment le citrate de triéthyle, le citrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyle, l'acétylcitrate de tributyle, l'acétylcitrate de triéthyl-2 hexyle ; les phtalates, notamment le phtalate de diéthyle, le phtalate de dibutyle, le phtalate de dioctyle, le phtalate de dipentyle, le phtalate de diméthoxyéthyle ; les phosphates, notamment le phosphate de tricrésyle, le phosphate de tributyle, le phosphate de triphényle, le phosphate de tributoxyéthyle ; les tartrates, notamment le tartrate de dibutyle ; les adipates ; les carbonates ; les sébaçates ; le benzoate de benzyle, l'acétylricinoléate de butyle, l'acétylricinoléate de glycéryle, le glycolate de butyle, le camphre, le triacétate de glycérol, le N-éthyl-o,p-toluènesulfonamide, - les dérivés oxyéthylénés tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales telles que l'huile de ricin; les huiles de silicone, - leurs mélanges. Le type et la quantité d'agent plastifiant et/ou de coalescence peuvent être choisis par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales. Par exemple, la teneur en agent plastifiant et/ou de coalescence peut aller de 30 0,01 % à 10 % et en particulier de 1 % à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition.
L'article selon l'invention peut en outre comprendre, notamment au niveau de ladite couche transparent, en particulier polymérique, au moins une matière colorante, organique ou inorganique, notamment de type pigments ou nacres, classiquement utilisée dans les compositions cosmétiques.
Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. Les pigments peuvent être présents à raison de 0,01 à 15 % en poids, notamment de 0,01 à 10 % en poids, et en particulier de 0,02 à 5 % en poids, par rapport au poids total de l'article. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Il peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS et présente un rapport de contraste voisin de 30. La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par «nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Le cas échéant, l'ajout de telles substances colorantes peut, également ou alternativement, s'effectuer au sein du maillage du matériau tissé.
L'article selon l'invention peut comprendre également des colorants hydrosolubles ou liposolubles en une teneur allant de 0,01 à 10 % en poids, notamment allant de 0,01 à 5 % en poids par rapport au poids total de l'article. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 1l, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. Il peut également contenir un ou plusieurs additifs de formulation couramment utilisés en cosmétique et plus spécialement dans le domaine cosmétique des ongles. Ils peuvent notamment être choisis parmi les vitamines, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les agents alcalinisants ou acidifiants, les agents mouillants, les agents épaississants, les agents dispersants, les anti-mousses, les agents d'étalement, les corésines, les polymères filmogènes, les plastifiants, les charges, les agents de coalescence, les conservateurs, les filtres UV, les actifs, les agents hydratants, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants et leurs mélanges.
Ainsi, il peut notamment incorporer, à titre d'actifs, des agents durcissants pour matières kératiniques et/ou des actifs pour traiter des affections diverses localisées au niveau de l'ongle, comme par exemple l'onichomycose. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans ce domaine et par exemple de 0,01 à 20 % en poids, et notamment de 0,01 à 10 % en 30 poids par rapport au poids total de l'article.
Bien entendu, l'ajout de telles matières additionnelles ne devra pas altérer la transparence de la couche transparente, de préférence polymérique et l'ajustement de leur quantité respective relève clairement des connaissances générales de l'homme du métier. Néanmoins, avantageusement, lorsque ladite couche transparente contient au moins une substance colorante organique ou inorganique précitée, elle en contient moins de 5 % en poids du poids total de ladite couche transparente. Plus particulièrement ladite couche transparente contient de 0,1 % à 5 %, de préférence de 0,2 % à 1%, voire de 0,1 % à 1 % de matière colorante en poids, par rapport au poids total de ladite couche transparente.
ARTICLE POUR ONGLE OU FAUX ONGLES SELON L'INVENTION Comme décrit précédemment, l'article selon la présente invention se présente sous la forme d'un film adhésif recouvert d'une couche comportant un matériau tissé, en particulier une couche de tissu comportant des motifs géométriques particuliers, formés par le maillage particulier de fibres ayant un diamètre, identique ou différent, particulier, à savoir inférieur à 2 mm. L'article selon l'invention recouvre au moins toute la surface de l'ongle ou du faux ongle. Il devra, si nécessaire y être ajusté in situ et/ou, le cas échéant, préalablement à sa pose sur l'ongle, par exemple par découpage. L'article selon l'invention comprenant les deux couches précitées peut être 20 préparé, préalablement à sa mise en oeuvre sur l'ongle. Dans ce cas, la couche adhésive selon l'invention, est directement appliquée sur la couche comportant le matériau tissé. Il peut être nécessaire d'appliquer sur la face adhésive de l'article ainsi obtenu un contre-adhésif, pour garantir sa conservation, notamment dans le cas où l'article n'est pas immédiatement apposé sur l'ongle. 25 Un tel contre adhésif peut être de toute nature compatible avec le fait que bien qu'il soit en contact avec un matériau adhésif, il peut néanmoins en être séparé. Ainsi, selon un mode de réalisation de l'invention, l'article la couche adhésive mise en oeuvre selon l'invention est en outre revêtue d'un support amovible sur la surface adhésive de la couche adhésive, non en contact avec la couche comportant un matériau 30 tissé.
Le support amovible défini précédemment peut notamment se présenter sous la forme d'une couche protectrice consistant par exemple en un film, en particulier en un film plastique ou un papier ou une structure textile de type feuille. Avantageusement, ce support est constitué d'un matériau transparent afin de prévenir toute erreur dans le choix de la couleur. Il peut être constitué d'une ou plusieurs couches pouvant être de nature différente. Par exemple, il peut s'agir d'une feuille de papier revêtue avec l'un des plastiques mentionnés ci-après. Comme film plastique approprié pouvant être par exemple utilisé dans l'article conforme à l'invention, on peut citer des films faits de polyesters, par exemple des téréphtalates de polyéthylène, des téréphtalates de polybutylène ou sébaçates de polyéthylène ou faits de polyéthylène, polypropylène ou polyamides tels que de l'adipate de polyhexaméthylène, du polycaprolactame ou poly(acide oméga-w-undécanoïque amide). En raison de leurs caractéristiques de surface, ces plastiques ne sont bien entendu pas amovibles en tant que tels. Afin de leur conférer cette caractéristique, il est nécessaire de procéder à un traitement de surface à l'aide de substances appropriées telles qu'un traitement par silicones ou, de façon particulièrement avantageuse, par un traitement avec des sels d'acides gras à longues chaînes tels que par exemple en C12 à C22, ces acides étant saturés ou pouvant contenir jusqu'à trois liaisons oléfines, et au moins des métaux divalents, en particulier des sels de métaux lourds de transition de ce type et en particulier des sels de chrome. Selon un mode de réalisation particulier, l'article conforme à l'invention est revêtu sur ses deux faces avec un support amovible, identique ou différent. Un tel contre-adhésif est de préférence un support amovible, pouvant par exemple être choisi parmi les films siliconés ou teflonés.
Ainsi, un objet de l'invention vise également un article tel que défini précédemment, comportant en outre un support amovible sur la face adhésive de l'article précité. Selon un autre aspect, la présente invention vise également un procédé de préparation d'un article de maquillage des ongles ou des faux ongles comprenant au moins 30 les étapes consistant à : a) étaler au moins une couche d'une composition comprenant au moins un matériau adhésif selon l'invention, sur une couche comportant un matériau tissé selon l'invention, si nécessaire prédécoupée aux dimensions de l'ongle ou du faux ongle, et, b) superposer sur ladite couche comportant un matériau tissé au moins une couche d'au moins une composition susceptible de former une couche transparente, la formation de ladite couche transparente étant effectuée consécutivement au dépôt de ladite composition, et, le cas échéant, c) superposer un support amovible sur la face de la couche adhésive non en contact avec ladite couche comportant un matériau tissé, un support amovible.
Avantageusement, la couche transparente précitée est formée par réticulation et/ou évaporation de sa phase solvant organique ou aqueux. Le cas échéant, le procédé de préparation précité peut en outre comporter une étape additionnelle de séchage de l'article ainsi obtenue. Selon une variante de l'invention, l'étape de séchage précitée est stoppée avant 15 obtention d'un état totalement sec pour ledit article. L'article ainsi obtenu est dit partiellement sec. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la couche transparente contient au moins un matériau coloré tel que défini précédemment et, de préférence, dans les quantités plus particulièrement précisées précédemment. 20 Généralement, l'article précité est déjà prédécoupé aux dimensions de l'ongle. Dans la négative, l'utilisatrice devra, avant application sur l'ongle découper l'article aux dimensions de l'ongle ou du faux ongle. Compte tenu de la nature du matériau adhésif (polymère réticulé par exemple) et/ou de la couche transparente, et en vue du maintien des propriétés viscoélastiques de la 25 couche adhésive et/ou de la couche transparente, il peut être nécessaire, comme indiqué précédemment de conserver l'article précité dans un étui de conditionnement étanche. Ainsi, un objet de la présente invention concerne également un produit adapté au conditionnement d'un article selon l'invention sous une forme partiellement sèche. Plus particulièrement, la présente invention vise un étui de conditionnement 30 étanche, notamment apte à conserver un article selon l'invention, notamment lorsque celui-ci n'est pas directement appliqué sur la surface de l'ongle ou du faux ongle.
Ainsi, le procédé de préparation précité pourra, le cas échéant comporter, en plus des étapes précitées, une étape de conditionnement dudit article ainsi obtenu, à un état partiellement sec au sein d'un conditionnement sensiblement étanche à l'air, c'est-à-dire, tel que l'article selon l'invention s'y trouve conservé sous une forme partiellement sèche.
Au sens de la présente invention, le terme « partiellement sec » entend qualifier le fait que l'article obtenu après formation du film organique, c'est-à-dire par évaporation de la phase solvant, organique ou aqueuse, d'une solution ou dispersion d'au moins un polymère filmogène, ou par réticulation d'une composition réticulable, n'est pas totalement exempt du solvant résiduel. En particulier, il possède une teneur en matière sèche inférieure à 80 %, en particulier inférieure à 75 % et plus particulièrement inférieure à 70 % en poids par rapport à son poids total. Selon un mode de réalisation particulier, ce conditionnement comporte un réservoir, comme par exemple une poche, souple ou non, apte à contenir de manière étanche un produit. Il est en particulier imperméable à l'air et/ou aux solvants. Ce conditionnement permet de préserver ledit article d'un séchage total et prématuré avant son utilisation. Comme indiqué précédemment, ce n'est qu'une fois appliqué sur l'ongle, que l'article conforme à la présente invention adopte sa forme définitive, par mise en contact avec l'air ambiant.
Comme indiqué précédemment, dans l'article selon la présente invention la couche comportant un matériau tissé est recouverte sur au moins 95 % de sa surface, voire au moins sur toute sa surface, par une couche transparente. Comme indiqué précédemment, du fait, notamment de la présence de sa couche transparente, l'article selon l'invention doit comporter une quantité de matière sèche seuil. L'article selon l'invention peut se caractériser par un extrait sec élevé. En effet il peut posséder à l'état sec, une quantité de matière sèche supérieure à 80 %, et en particulier supérieure à 85 % et en particulier supérieure à 90 % en poids par rapport à son poids total. Autrement dit la quantité de solvant volatil est inférieure à 20 %, en particulier inférieure à 15 % et plus particulièrement inférieure à 10 % en poids par rapport au poids total de l'article.
De préférence, la quantité de matière sèche, communément appelée « extrait sec» des films selon l'invention, est mesurée par échauffement de l'échantillon par des rayons infrarouges de 2 µm à 3,5 µm de longueur d'onde. Les substances contenues dans lesdits films qui possèdent une pression de vapeur élevée, s'évaporent sous l'effet de ce rayonnement. La mesure de la perte de poids de l'échantillon permet de déterminer « l'extrait sec » du film. Ces mesures sont réalisées au moyen d'un dessiccateur à infrarouges commercial LP16 de chez Mettler. Cette technique est parfaitement décrite dans la documentation de l'appareil fournie par Mettler. Le protocole de mesure est le suivant.
On dépose environ 10 g de l'échantillon sur une coupelle métallique. Celle-ci, après introduction dans le dessiccateur, est soumise à une consigne de température de 120° C pendant une heure. La masse humide de l'échantillon, correspondant à la masse initiale et la masse sèche de l'échantillon, correspondant à la masse après exposition au rayonnement, sont mesurées au moyen d'une balance de précision.
La teneur en matière sèche est calculée de la manière suivante : Extrait Sec = 100 x (masse sèche / masse humide). Reprise à l'eau L'article selon l'invention est caractérisé à l'état sec par une reprise à l'eau portée à 25 °C inférieure ou égale à 20 %, notamment inférieure ou égale à 16 %, et en 20 particulier inférieure à 10 %. Selon la présente demande, on entend par « reprise à l'eau du film », le pourcentage d'eau absorbé par l'article après 60 minutes d'immersion dans l'eau, à 25 °C (température ambiante). La reprise à l'eau est mesurée pour des morceaux d'environ 1 cm2 découpés dans l'article sec sont pesés (mesure de la masse Ml) puis immergés dans l'eau 25 pendant 60 minutes ; après immersion, le morceau d'article est essuyé pour éliminer l'excédent d'eau en surface puis pesé (mesure de la masse M2). La différence M2 - Ml correspond à la quantité d'eau absorbée par l'article. La reprise à l'eau est égale à [(M2 - Ml) / Ml] x 100 et est exprimée en pourcentage de poids par rapport au poids de l'article. 30 Module de conservation E' Par ailleurs, l'article selon l'invention est avantageusement un film ayant un module de conservation E' supérieur ou égal à 1 MPa, notamment allant de 1 MPa à 000 MPa, en particulier supérieur ou égal à 5 MPa, notamment allant de 5 à 1000 MPa, et plus particulièrement supérieur ou égal à 10 MPa par exemple allant de 10 à 500 MPa à une température de 30 °C et une fréquence de 0,1 Hz. La mesure du module de conservation est effectuée par DMTA (Dynamical 5 and Mechanical Temperature Analysis ou Analyse dynamique et mécanique en température). On effectue des essais de viscoélasticimétrie avec un appareil DMTA de Polymer TA Instruments (modèle DMA2980), sur un échantillon d'article. On découpe (par exemple à l'emporte-pièce) les éprouvettes. Celles-ci ont typiquement une épaisseur d'environ 150 µm, une largeur de 5 à 10 mm et une longueur utile d'environ 10 à 15 mm. Les mesures sont effectuées à une température constante de 30 °C. L'échantillon est sollicité en traction et en petites déformations (on lui impose par exemple un déplacement sinusoïdal de ± 8 µm) lors d'un balayage en fréquence, la fréquence allant de 0,1 à 20 Hz. On travaille ainsi dans le domaine linéaire, sous de faibles niveaux de déformation. Ces mesures permettent de déterminer le module complexe E* = E' + iE" du film de composition testé, E' étant le module de conservation et E" le module dit de perte. Déformation et/ou Energie à la rupture Avantageusement, les articles selon l'invention, possèdent à l'état sec une déformation à la rupture Er supérieure ou égale à 5 %, notamment allant de 5 à 500 %, de préférence supérieure ou égale à 15 %, notamment allant de 15 à 400 % et/ou une énergie à rupture par unité de volume Mir supérieure ou égale à 0,2 J/cm3, notamment allant de 0,2 à 100 J/cm3, de préférence supérieure à 1 J/cm3, notamment allant de 1 à 50 J/cm3. La déformation à la rupture et l'énergie à rupture par unité de volume sont déterminées par des essais de traction effectués sur un article d'environ 200 µm d'épaisseur. Pour effectuer ces essais, l'article est découpé en éprouvettes haltères de longueur utile 33 ± 1 mm et de largeur utile 6 mm. La section (S) de l'éprouvette est alors définie comme : S = largeur x épaisseur (cm2) ; cette section sera utilisée pour le calcul de la contrainte.
Les essais sont réalisés, par exemple, sur un appareil de traction commercialisé sous l'appellation Lloyd® LR5K. Les mesures sont réalisées à température ambiante (20 °C). Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de déplacement de 33 mm/min, 5 correspondant à une vitesse de 100 % d'allongement par minute. On impose donc une vitesse de déplacement et on mesure simultanément l'allongement AL de l'éprouvette et la force F nécessaire pour imposer cet allongement. C'est à partir de ces données AL et F que l'on détermine les paramètres contraintes 6 et déformation E. 10 Il est ainsi obtenu une courbe contrainte 6 = (F/S) en fonction de la déformation c = (4L/L°) x 100, l'essai étant conduit jusqu'à rupture de l'éprouvette, L° étant la longueur initiale de l'éprouvette. La déformation à la rupture Er est la déformation maximale de l'échantillon avant le point de rupture (en %). 15 L'énergie à rupture par unité de volume Wr en J/cm3 est définie comme la surface sous cette courbe contrainte/déformation telle que : E r Wr = f 6 .E .dE 0 Comme indiqué précédemment, la couche organique de l'article selon l'invention peut être obtenu par réticulation d'une composition réticulable et/ou par 20 évaporation de la phase solvant organique ou aqueuse d'une solution ou dispersion d'au moins un polymère filmogène. L'article conforme à l'invention présente généralement une épaisseur de 1 µm à 500 µm, notamment de 5 µm à 300 µm et en particulier de 10 µm à 200 µm. 25 Les exemples qui suivent ne sont donnés qu'à titre illustratif et ne limite en rien la portée de la présente invention. Selon un mode général de préparation, les articles selon l'invention sont composés d'un empilement de plusieurs couches. Couches utilisées 30 Plus précisément, dans les articles selon l'invention ci-dessous exemplifiés, la première couche, au contact de l'ongle est une couche adhésive composée d'une enduction à 100 µm avant séchage (et formant une couche adhésive d'environ 55 µm après séchage) de polymère acrylique en émulsion commercialisé par la société Rohm & Haas sous la référence Roderm MD5600 Acrylic Adhesive. Pour ce qui est de la seconde couche, elle est composée d'un tissu de couleur argentée, tissée selon une armure toile. Les fibres de chaine et les fibres de trame présentent des géométries différentes, à savoir une des deux fibres présente un diamètre d'environ 5 µm, l'autre fibre présente une section rectangulaire de dimension d'environ 0,5 mm x 10 µm. Un tel tissu est disponible auprès du magasin Reine (3-5 place Saint Pierre - 75018 Paris).
Enfin, la troisième couche, quant à elle, est constituée d'un film polymérique à base de nitrocellulose, pouvant, ou non, contenir des matières colorantes telles que des pigments. Les différentes compositions de ces films sont détaillées dans les exemples de réalisation ci-après.
Mode opératoire Selon une première alternative de l'invention, la couche adhésive précitée peut être appliquée sur l'ongle à l'aide d'un pinceau, préalablement à la pose de la couche textile, prédécoupée aux dimensions de l'ongle. Selon une autre alternative de l'invention, la couche adhésive peut être appliquée avec une épaisseur de 100 µm humide (et formant une couche adhésive d'environ 55 µm après séchage), à l'aide d'un étaleur sur le textile. Afin de faciliter la manipulation du produit ainsi obtenu, un contre adhésif peut être appliqué sur la face adhésive du produit. Dans ce cas, un temps de séchage de l'adhésif de 1 heure est préconisé avant l'application du contre adhésif.
L'application de la couche transparente polymérique se fait à l'aide d'un étaleur de manière à obtenir un film d'environ 300 µm d'épaisseur (avant séchage). Le détail de chacune des couches précitées est indiqué ci-après.
Exemple 1 - Couche adhésive (100 µm humide): Emulsion de copolymère acrylique (Roderm MD 5600® commercialisé par Rhom & Haas) appliquée selon la première alternative. - Textile argenté' - Couche polymérique (300 µm humide) (quantité ci-dessous en % de poids de la couche polymérique) : Nitrocellulose 10,0 Résine alkyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés dans l'acétate d'éthyle à 70 % 12,0 Alcool isopropylique 8,0 Acétate d'éthyle 30,0 Acétyl citrate de tributyle 2,0 Tosylamide d'éthyle 5,0 Acétate de butyle 33,0
Exemple 2 - Couche adhésive (100 µm humide): Emulsion de copolymère acrylique (Roderm MD 5600® commercialisé par Rhom & Haas) appliquée selon la première alternative. - Textile argenté' - Couche polymérique (300 µm humide) (quantité ci-dessous en % de poids de la couche polymérique) : Nitrocellulose 12,0 Résine alkyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés dans l'acétate d'éthyle à 70 % 0,3 Alcool isopropylique 8,0 Acétate d'éthyle 33,0 Acétyl citrate de tributyle 4,0 Tosylamide d'éthyle 3,0 Acétate de butyle 37,96 Acide citrique 0,05 Silice oxyde de titane et mica oxyde d'étain (Xirona volcanic fine de Merck) 0,20 Laque Red 6 (sunchroma D&C red 6 BA Lake de Sun) 0,07 Oxychlorure de bismuth (Biju ultra UFC de BASF) 0,02 Borosilicate d'aluminum calcium (et) CI 77891 0,40 Hectorite modifiée stéaryl benzyl diméthyl ammonium 1,0 Exemple 3 - Couche adhésive (100 µm humide): Emulsion de copolymère acrylique (Roderm MD 5600® commercialisé par Rhom & Haas) appliquée selon la première alternative. - Textile argenté' - Couche polymérique (300 µm humide) (quantité ci-dessous en % de poids de 10 la couche polymérique) : Nitrocellulose 11,0 Résine alkyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés dans l'acétate d'éthyle à 70 % 10,0 Alcool isopropylique 8,0 15 Acétate d'éthyle 31,0 Acétyl citrate de tributyle 4,0 Tosylamide d'éthyle 3,0 Acétate de butyle 30,99 Acide citrique 0,05 20 Oxyde de titane enrobé de polyethylene oxyde (de Miyishi Kasei) 0,2 Oxyde de fer noir (Sicovit Noir de BASF) 0,04 Bleu Ferrique (Sunchroma Iron blue de Sun) 0,02 Laque Red 7 (Sunchroma D&C red 7 CA de Sun) 0,70 Hectorite modifiée stéaryl benzyl diméthyl ammonium 1,0 25 Exemple 4 - Couche adhésive (100 µm humide): Emulsion de copolymère acrylique (Roderm MD 5600® commercialisé par Rhom & Haas) appliquée selon la première alternative. 30 - Textile argenté' - Couche polymérique (300 µm humide) (quantité ci-dessous en % de poids de la couche polymérique : Nitrocellulose 11,0 Résine alkyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés dans l'acétate d'éthyle à 70 % 10,0 Alcool isopropylique 8,0 Acétate d'éthyle 31,0 Acétyl citrate de tributyle 4,0 Tosylamide d'éthyle 3,0 Acétate de butyle 31,47 Acide citrique 0,05 Oxyde de titane enrobé de polyethylene oxyde (de Miyishi Kasei) 0,1 Oxyde de fer noir (Sicovit Noir de BASF) 0,02 Bleu Ferrique (Sunchroma Iron blue de Sun) 0,01 Laque Red 7 (Sunchroma D&C red 7 CA de Sun) 0,35 Hectorite modifiée stéaryl benzyl diméthyl ammonium 1,0 Exemple 5 - Couche adhésive (100 µm humide): Emulsion de copolymère acrylique (Roderm MD 5600® commercialisé par Rhom & Haas) appliquée selon la première alternative. - Textile argenté' - Couche polymérique (300 µm humide) (quantité ci-dessous en % de poids de la couche polymérique) : Nitrocellulose 11,0 Résine alkyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés dans l'acétate d'éthyle à 70 % 10,0 Alcool isopropylique 8,0 Acétate d'éthyle 31,0 Acétyl citrate de tributyle 5,0 Tosylamide d'éthyle 3,0 Acétate de butyle 30,67 Acide citrique 0,05 Oxyde de titane enrobé de polyethylene oxyde (de Miyishi Kasei) 0,06 Oxyde de fer noir (Sicovit Noir de BASF) 0,01 Bleu Ferrique (Sunchroma Iron blue de Sun) 0,01 Laque Red 7 (Sunchroma D&C red 7 CA de Sun) 0,20 Hectorite modifiée stéaryl benzyl diméthyl ammonium 1,0
1 = Tissu de couleur argentée, tissé selon une armure toile, dont les fibres de chaine et les fibres de trame présentent des géométries différentes, à savoir une des deux fibres présente un diamètre d'environ 5 µm, et l'autre fibre présente une section rectangulaire de dimension d'environ 0,5 mm x 10 µm, disponible auprès du magasin Reine (3-5 place Saint Pierre - 75018 Paris).
Avant application de l'article sur l'ongle ou le faux ongle, il peut être 10 nécessaire de le découper à la forme de l'ongle ou du faux ongle, si celui-ci n'est pas, au préalable, pré-découpé à sa forme. Les rapports de contraste de la couche polymérique ont été calculés selon la méthode décrite précédemment et pour chacun des exemples ci-dessus. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau I ci-après.
15 Tableau I Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 Rapport de 7,6 19 83 62 47 contraste (en %) Lorsque le rapport de contraste est égal à 83 (exemple 3), la couche polymérique est trop opaque pour pouvoir distinguer correctement le maillage en dessous.
20 Pour les autres rapports de contraste décrits dans les exemples 1, 2, 4 et 5 (7,6, 19, 62 et 47, respectivement), on parvient à distinguer de façon satisfaisante la présence du maillage. Les compositions dont le rapport de contraste est inférieur à 50 (exemples 1, 2 et 5), présentent le niveau de transparence le plus adapté pour distinguer le maillage de la 25 couche tissée située sous la couche polymérique et en particulier les motifs géométriques ou reliefs créés par ledit maillage. Les compositions finales obtenues se présentent sous la forme d'un film souple, adhérant sur une face, l'autre face produisant un effet visuel particulier scintillant.

Claims (20)

  1. REVENDICATIONS1. Article pour le maquillage des ongles ou des faux ongles comprenant au moins les couches successives suivantes: - une couche adhésive permettant la fixation de l'article sur l'ongle ou le faux ongle, - une couche comportant un matériau tissé, caractérisée en ce que ledit matériau tissé comporte un agencement régulier de fibres identiques ou différentes, de diamètre, identiques ou différents, inférieur à 2 mm, et - une couche transparente.
  2. 2. Article selon la revendication précédente dans lequel le diamètre desdites fibres est inférieur à 1,5 mm, de préférence inférieur à 1 mm.
  3. 3. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les fibres sont d'origine naturelle, synthétique ou artificielle.
  4. 4. Article selon l'une quelconques des revendications précédentes caractérisé en ce que le matériau tissé présente une teinte argentée.
  5. 5. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les fibres sont tissées selon un maillage de type armure toile, sergée ou satin, et de préférence toile ou sergée.
  6. 6. Article selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'armure 20 présente une densité de couverture supérieure à 90 %, de préférence supérieure à 95 %, voire de 100 %.
  7. 7. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite couche adhésive comporte au moins un matériau adhésif.
  8. 8. Article selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit 25 matériau adhésif est choisi parmi les polymères adhésifs suivants : - les polyuréthannes, - les polymères acryliques, - les silicones, notamment les Bio-PSA, - les gommes butyliques, notamment les polyisobutylènes, 30 - les polymères éthylène-acétate de vinyle, - les polyamides éventuellement modifiés par des chaînes grasses,- les gommes naturelles, - et leur mélanges, lesdits polymères étant, le cas échéant, sous forme d'émulsion.
  9. 9. Article selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit 5 matériau adhésif est une émulsion de polymères acryliques.
  10. 10. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche adhésive a une épaisseur après séchage variant de 1 à 100 µm, en particulier de 5 à 50 µm et de préférence de 10 à 40 µm.
  11. 11. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé 10 en ce que ladite couche adhésive est en outre revêtue d'un support amovible sur la surface adhésive de la couche adhésive, non en contact avec la couche comportant un matériau tissé.
  12. 12. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche transparente présente un rapport de contraste inférieur à 80, de 15 préférence inférieur à 65 et plus particulièrement inférieur à 50.
  13. 13. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche transparente est une couche polymérique.
  14. 14. Article selon la revendication précédente dans laquelle la couche polymérique contient au moins un polymère choisi parmi les homo- et co-polymères esters 20 et/ou amides d'acides (méth)acryliques, les homo- et co-polymères esters ou amides vinyliques, les celluloses et dérivés cellulosiques et les polycondensats solubles ou dispersibles dans un solvant organique.
  15. 15. Article selon la revendication 13 dans laquelle la couche polymérique contient au moins un polymère choisi parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, 25 non ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les polyuréthanes polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée polyuréthanes, et leurs mélanges ; les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides et les résines époxyesters ; les polymères ou copolymères acryliques et/ou vinyliques ; les copolymères 30 acryliques/silicones ou encore des copolymères nitrocellulose/acryliques, les gommes naturelles.
  16. 16. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la couche transparente présente une épaisseur variant après séchage de 1 à 500 µm, en particulier de 1 à 200 µm, en particulier de 25 à 200 µm, en particulier de 50 à 150 µm, voire de 50 à 100 µm, ou de 10 à 150µm.
  17. 17. Article selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il recouvre au moins toute la surface de l'ongle ou du faux ongle.
  18. 18. Etui de conditionnement étanche d'un article tel que défini en revendications 1 à 17.
  19. 19. Procédé de maquillage des ongles ou des faux ongles comprenant le fait d'appliquer au moins sur toute la surface de l'ongle ou du faux ongle; un article tel que défini en revendications 1 à 17, au moyen la face adhésive de la couche adhésive dudit article.
  20. 20. Procédé de préparation d'un article de maquillage des ongles ou des faux ongles selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, comprenant au moins les étapes 15 consistant à : a) étaler au moins une couche d'une composition comprenant au moins un matériau adhésif selon l'une quelconques des revendications 7 à sur une couche comportant un matériau tissé selon l'une quelconques des revendications 1 à 6, si nécessaire prédécoupée aux dimensions de l'ongle ou du faux ongle, et, b) superposer sur ladite couche comportant un matériau tissé au moins une couche d'au moins une composition susceptible de former une couche transparente selon l'une quelconques des revendications. 12 à 16, la formation de ladite couche transparente étant effectuée consécutivement- au dépôt de ladite composition, et, le cas échéant, c) superposer un support amovible sur la face de ladite couche adhésive non en contact avec ladite couche comportant un matériau tissé, un support amovible. 20 25
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