FR2959055A1 - Perfectionnement pour harmonica - Google Patents

Abstract

L'harmonica (1) selon l'invention comporte un peigne (2) ou sommier supportant au moins un porte-lames (3,4) sur lequel sont montées des lames sonores et une coque périphérique permettant la tenue en main de l'harmonica ladite coque comportant au moins un capot (5,5) . Chacun des porte-lames (3,4) qu'il comporte et pris en sandwich entre la face d'appui concernée du peigne (2) et le capot (5,5) correspondant par des moyens de pression (8) tendant à rapprocher ledit capot (5) du peigne (2) implantés entre la face d'embouchure (7) de l'instrument et des pattes d'appui (51) coté pavillon (6) de l'instrument.

Description

Perfectionnement pour harmonica La présente invention concerne un perfectionnement visant à simplifier la construction d'un harmonica tout en facilitant sa maintenance et en améliorant ses performances sonores.

En effet la maintenance des harmonicas de l'art antérieur est souvent fastidieuse car leur démontage est long et délicat et il nécessite de surcroît l'utilisation d'un outillage particulier , notamment des tournevis de très petite taille associés à de très petites vis qui sont fragiles .D'autre part ces harmonicas de l'art antérieur souffrent d'un mauvais rendement sur le plan aéraulique, et donc par voie de conséquence sur le plan sonore, notamment en raison des fuites d'air très pénalisantes qui s'opèrent au niveau de l'embouchure entre le peigne , les porte-lames et les capots parce que lesdits capots n'exercent pas tout au long de la face d'embouchure une pression suffisante pour assurer un plaquage étanche des porte-lames contre le peigne . Par ailleurs la conception peu élaborée des canaux d'air des harmonicas de l'art antérieur imposent aux flux d'air de brusques changements de direction et ces problèmes aérauliques rendent difficile et laborieuse la mise en vibration simultanée de plusieurs lames sonores nécessaires pour produire des accords aussi bien que la mise en vibration de lames sonores suffisamment puissantes pour générer un son acoustique suffisamment fort pour pouvoir éviter de devoir recourir à un système d'amplification de son.

La présente invention vise donc à obvier à ces inconvénients et, pour atteindre ses objectifs , elle vise tout d'abord à assurer un démontage rapide et facile des porte-lames pour les opérations de réglage et de nettoyage de l'harmonica tout en assurant de surcroît une étanchéité optimale entre les plaques porte-lames et les faces d'appui correspondantes du peigne ou sommier de l'harmonica contre lesquelles sont appliquées lesdites plaques supportant les lames sonores de l'instrument . Par ailleurs , pour permettre la mise en vibration rapide de lames sonores puissantes, l'invention propose des aménagements des canaux de circulation d'air visant à faciliter les écoulement des flux d'air aspirés et soufflés alimentant lesdites lames sonores .

Les perfectionnements proposés dans cette invention sont applicables à tous types d'harmonicas aussi bien les harmonicas du type basse , trémolos ou diatoniques dont chaque canal d'air alimentant une ou plusieurs lames sonores est relié directement à un seul trou d'embouchure que les harmonicas du type chromatiques possédant un distributeur d'air monté coulissant ou pivotant permettant d'envoyer sélectivement vers un premier 1 canal, alimentant au moins une lame soufflée et au moins une lame aspirée, ou vers un second canal, alimentant lui aussi au moins une lame soufflée et au moins une lame aspirée, l'air aspiré ou l'air soufflé par le joueur dans un trou d'embouchure commun à ces deux canaux d'air adjacents .

Les aménagements de l'instrument proposés dans cette invention constituent donc une réponse pertinente aux problèmes de maintenance aussi bien qu'aux problèmes d'étanchéité et de rendement aéraulique rencontrés dans les harmonicas de l'art antérieur et ils permettent d'une part d'obtenir un harmonica au son puissant grâce à la possibilité de mise en vibration de lames sonores plus épaisses que celles de l'art antérieur et ils permettent d'autre part d'abaisser le seuil de mise en vibration des lames sonores qui devient possible dès le moindre souffle d'air ce qui permet une plus grande expressivité de jeu s'étendant du pianissimo au fortissimo .

Préalablement, pour faciliter la description et la compréhension du présent document nous convenons tout d'abord que l'harmonica décrit est positionné verticalement de telle sorte que l'embouchure constituant la partie de l'instrument en contact avec la bouche du musicien constitue la partie supérieure de l'instrument tandis que la partie opposée, le pavillon, par laquelle sortent les sons émis constitue la partie inférieure de l'instrument.

Nous convenons donc que l'harmonica selon l'invention, qui peut être de forme extérieure symétrique ou non symétrique, est ici positionné de telle manière que son plan longitudinal moyen Pm est disposé verticalement , ledit plan Pm étant le plan vertical passant sensiblement à mi-épaisseur de l'instrument et passant donc sensiblement par le milieu des trous d'embouchure et passant au voisinage du milieu du pavillon de l'instrument . Bien sûr dans le cas où toute la partie de l'instrument disposée d'un coté dudit plan longitudinal moyen Pm est identique à toute la partie de l'instrument disposée de l'autre coté de ce plan longitudinal moyen Pm , ce plan Pm constitue alors également le plan longitudinal de symétrie générale de l'instrument Ps .

Enfin nous convenons d'appeler lames soufflées les lames fixées sur la face du porte-lames orientée du coté intérieur des canaux d'air tandis que les lames dites aspirées seront les lames fixées contre la face du porte-lames située à l'extérieur des canaux d'air. Dans la présente description, nous ne prendrons donc pas en compte le fait que les lames dites soufflées, ayant comme vocation principale d'entrer en vibration en produisant un son lorsque le joueur souffle dans l'instrument, peuvent dans certaines techniques de jeu, entrer en action même lors de l'aspiration . II en va de même pour les lames dites aspirées qui peuvent entrer en action lors du soufflage dans certaines techniques de jeu qui contraignent occasionnellement les lames à vibrer sous l'action d'un flux d'air de direction contraire à celui pour lequel elles ont été conçues au départ mais qui reste cependant évidemment leur mode de vibration principal. De la même manière lorsque le texte mentionne le terme de face d'admission de l'air il s'agit toujours de la face par laquelle l'air entre pour passer au travers de la fenêtre concernée en entraînant au passage en vibration la lame correspondante et à contrario, lorsque le texte évoque le terme de face d'échappement il s'agit de la face par laquelle l'air sort après être passé au travers de ladite fenêtre et ce toujours en référence au type , respectivement aspiré ou soufflé, de la lamelle associée à la fenêtre concernée.

Ceci convenu, l'instrument selon l'invention est constitué des éléments suivants : un corps principal permettant la préhension de l'instrument, comportant avantageusement soit une coque périphérique monolithique en forme de cloche soit deux capots prenant en sandwich entre eux le peigne soit un seul capot appliqué contre le peigne dont la face opposée audit capot constitue alors l'autre face de la forme périphérique de l'instrument . La face inférieure dudit corps principal est ouverte pour servir de pavillon tandis que sa face supérieure, opposée au pavillon, constitue la face d'embouchure de l'instrument dans laquelle sont aménagés les trous d'embouchure par lesquels le musicien insuffle ou aspire l'air qui met en vibration les anches sonores, ou lames sonores, de l'instrument. La coque extérieure dudit corps principal peut être symétrique ou non par rapport au plan longitudinal moyen Pm de l'instrument et elle peut aussi être globalement symétrique ou non par rapport au plan vertical passant par la mi-longueur de l'instrument, un élément dénommé sommier ou peigne disposé en partie au moins à l'intérieur de la cavité aménagée dans le corps principal. Dans ce peigne, qui constitue ou non un ensemble monolithique avec le corps principal, sont aménagés une pluralité de canaux d'air dont les longueurs respectives sont en relation avec la longueur des lames qu'ils alimentent, - au moins un porte-lames maintenu plaqué contre les zones d'appui correspondantes du peigne, lesquelles zones d'appui sont constituées notamment par la tranche des parois latérales séparant les canaux d'air entre eux. plusieurs lames sonores vibrantes, du type anches libres , constituées de fines lamelles fixées par l'une de leurs extrémités au porte-lames par tout moyen de fixation tels que notamment rivet, agrafe, vis, colle, point de soudure ou clipsage.

Sous l'action combinée de la force de l'air aspiré ou soufflé par le musicien et de l'élasticité en flexion desdites lamelles , l'extrémité libre de ces lamelles peut osciller de part et d'autre d'une position d'équilibre en passant au travers d'une fenêtre de dimensions très légèrement supérieures aménagée au travers de la plaque porte-lames concernée . Des moyens de pression visant à appliquer la ou les plaques porte-lames contre le peigne et, le cas échéant , des moyens complémentaires d'étanchéité visant à éviter les fuites d'air entre les différents éléments : la ou les plaques porte-lames, le peigne et le corps principal .

Selon une première caractéristique les deux plans passant par les faces des porte-lames en appui contre les faces correspondantes du sommier peuvent être parallèles entre eux ou au contraire être concourants en constituant alors soit un dièdre dont l'arête commune auxdits deux plans est positionnée du coté du pavillon de l'instrument dans l'espace situé au-delà de celui-ci et ledit dièdre est alors ouvert en direction de l'embouchure de l'instrument soit au contraire les deux plans sont concourants entre eux de telle manière qu'ils constituent un dièdre dont l'arête commune est positionnée du coté de l'embouchure de l'instrument dans l'espace situé au-delà de celle-ci et ledit dièdre est alors ouvert en direction du pavillon de l'instrument .

Selon une autre caractéristique, pour permettre la réalisation de canaux de forme particulière le sommier peut être avantageusement réalisé en deux parties assemblées entre elles, par exemple au niveau du plan longitudinal moyen Pm de l'instrument, par collage , clipsage soudage ou par tout autre moyen et notamment simplement par le vissage des vis de fixation des plaques porte-lames qui en traversant ledit sommier le prennent en sandwich entre elles , ce mode d'assemblage offrant l'avantage de garder la possibilité de séparer à volonté les deux demi sommiers pour en faciliter le nettoyage .

Selon une autre caractéristique le sommier peut être avantageusement réalisé dans un matériau légèrement élastiquement déformable pour venir épouser les éventuelles déformation des plaques porte-lames en évitant ainsi toute fuite d'air entre les faces des porte-lames et les faces correspondantes dudit sommier .

Selon une autre caractéristique d'un mode particulier de réalisation , le sommier constitue un ensemble monolithique avec le capot supérieur et/ou le capot inférieur .

Selon une autre caractéristique d'un mode privilégié de réalisation, les porte-lames ne sont pas solidarisés au peigne par des vis qui doivent être démontés pour désolidariser lesdits porte-lames du peigne comme c'est le cas dans les harmonicas de l'art antérieur mais ils sont pris en sandwich entre le peigne et la face d'appui correspondante du capot concerné , ce dernier étant de construction rigide pour ne pas se déformer sous la poussée de moyens de pression s'exerçant contre la face extérieure dudit capot pour rapprocher celui-ci du peigne . La rigidité du ou des capots peut être obtenue par épaississement et/ou par nervurage notamment sous forme de membrures disposées sur la face intérieure du capot.

Les moyens de pression peuvent être avantageusement constitués d'au moins une vis dont la tête prend appui contre la face extérieur du capot concerné et dont la partie filetée vient se visser soit directement dans le peigne soit dans le capot opposé soit dans une douille taraudée traversant le peigne soit encore dans une vis femelle dont la tête prend appui contre la face extérieure du capot opposé. Les vis peuvent également être toutes du type femelle et venir se visser dans des goujons males solidaires ou non du peigne.

Selon une autre caractéristique, les vis peuvent être avantageusement flexible dans leur sens longitudinal pour mieux accompagner le léger mouvement de basculement angulaire que ceux-ci effectuent lorsque, sous la force générée par les moyens de pression, leurs pattes d'appui viennent en contact avec le porte-lames et que leur lèvre vient se rabattre contre le porte-lames au niveau de l'embouchure de l'instrument. Cette flexibilité longitudinale des vis peut être obtenue par l'utilisation d'une matériau présentant les qualités idoines de flexibilité et/ou par une géométrie particulière de la vis dont la partie non filetée de la tige pourra avantageusement être d'un diamètre inférieur au diamètre de la partie filetée . En effet si la partie médiane de la vis doit être mince pour être flexible la partie filetée de la vis doit , elle , être d'un diamètre suffisamment grand pour représenter une surface périphérique assez importante pour assurer la résistance au cisaillement des filetages et des taraudages correspondants notamment si ces derniers sont réalisés directement dans des capots en matière thermoplastiques ou en matière thermodurcissable ou encore en alliages légers .

Selon une caractéristique importante l'harmonica selon l'invention comporte au moins une vis, telle que décrite ci-avant, implantée dans la partie de l'instrument qui est délimitée, dans le sens longitudinal de l'harmonica, par la lame la plus grave et par la lame la plus aigue . Pour être plus précis on peut donc dire que l'instrument comporte au moins une vis de pression disposé dans la partie de l'instrument comprise entre les deux plans disposés perpendiculairement au plan longitudinal moyen Pm de l'instrument et passant l'un par l'axe longitudinal du canal de circulation d'air alimentant la lame la plus aigue de l'instrument et l'autre par l'axe longitudinal du canal alimentant la lame sonore la plus grave de l'instrument

Selon une autre caractéristique , l'axe longitudinal d'au moins l'une des vis de serrage des capots-presseurs est positionnée à une distance de la face d'embouchure inférieure à la distance séparant ladite face d'embouchure du fond du canal de circulation d'air alimentant la lame la plus grave de l'instrument . Selon une autre caractéristique importante, dans la zone inférieure de l'instrument située entre la vis de pression concernée et la face du pavillon de l'instrument chacun des capots- presseurs exerce un appui contre la face extérieure du porte-lame soit directement par une patte d'appui qui 'constitue alors avec ledit capot un ensemble monolithique soit par l'intermédiaire d'une patte d'appui rapportée solidarisée audit capot et/ou au porte-lame concerné . La vis de serrage susdécrite occupe donc une position intermédiaire entre la face d'embouchure de l'instrument , au niveau de laquelle se situe l'extrémité supérieure du porte-lames contre laquelle vient s'appuyer la lèvre du capot-presseur , et la patte du capot exerçant son appui au voisinage de l'extrémité inférieure dudit porte-lame . On comprend dès lors que, par effet cantilever , le capot prenant appui contre le porte-lame par sa patte d'appui, la pression exercée par la vis susdécrite contre la face extérieure du capot va se traduire, coté embouchure de l'instrument , par une effet de serrage très important de la lèvre du capot contre la face extérieure correspondante du porte-lames qui va ainsi se retrouver lui-même fortement plaqué contre le peigne en évitant toute fuite d'air aussi bien entre ledit peigne et le porte-lames qu'entre le porte-lames et ledit capot .

Selon un mode de réalisation particulier l'harmonica selon l'invention comporte un ou deux capots assurant le placage ferme du ou des porte-lames contre la ou les faces correspondantes du peigne tel que décrit ci-avant et lesdits capots sont réalisés de façon à être suffisamment rigides pour que, par effet cantilever aussi bien dans le sens vertical que dans le sens horizontal , une seule vis disposée sensiblement à mi-longueur de l'instrument suffise à assurer le maintien en place des différents éléments entre eux et l'étanchéité entre chacune des faces par lesquelles lesdits éléments sont plaqués les uns contre les autres . Une telle disposition représente bien-sûr un très gros atout sur le plan de la facilité de maintenance grâce à un désassemblage très rapide et très facile des différents constituants l'harmonica mais elle présente aussi beaucoup d'intérêt sur le plan économique, un tel harmonica se révélant beaucoup moins coûteux à produire qu'un harmonica de l'art antérieur comportant de multiples vis.

Selon d'autres modes de réalisation, l'harmonica selon l'invention comporte 2, 3 ou 4 zones aménagées tel que ci-avant décrites pour constituer sur le ou les porte-lames des zones de serrage s'exerçant tout à la fois au niveau de la zone d'embouchure du porte-lame et au niveau de la partie opposée dudit ou desdits porte-lames.

Selon une autre caractéristique de réalisation des moyens complémentaires d'appui et de pression destinés à plaquer le porte-lame contre le peigne peuvent être avantageusement implantés entre la zone du porte-lames sur laquelle prend appui la patte du capot-presseur et la zone opposée dudit porte-lames , située coté embouchure , sur laquelle vient presser la lèvre dudit capot-presseur . Ces moyens complémentaires d'appui et de pression peuvent être constitué d'un élément élastiquement déformable tel notamment qu'un ressort ou un élément réalisé en matériau élastiquement déformable est inséré entre le capot et la face extérieure correspondante du porte-lame concerné . Selon un mode particulier de réalisation , ces moyens complémentaires d'appui sont constitués d'un ressort hélicoïdal ou d'un joint de forme torique ou de toute autre forme disposés concentriquement avec l'axe de la vis de pression concernée .

Selon une autre caractéristique l'harmonica selon l'invention comporte des éléments en proéminence par rapport aux faces du peigne contre lesquelles sont plaqués les porte- lames et lesdits éléments collaborent avec des trous de formes et de dimensions complémentaires aménagés dans lesdits porte-lames pour que ceux-ci ne puissent venir se plaquer contre le peigne que lorsqu'ils sont correctement montés c'est-à-dire seulement lorsqu'ils sont d'une part positionnés du bon coté du peigne et d'autre part disposés dans le bon sens , la lames la plus aigue étant alors positionnée en face du canal de circulation d'air le plus court tandis que la lame sonore la plus grave est positionnée en face du canal le plus long et ce dans le but d'éviter tout mauvais montage susceptible d'endommager irrémédiablement les lames sonores qui sont très fragiles .

Selon une autre caractéristique des ouvertures sont avantageusement aménagées au travers des grandes faces longitudinales de l'un ou des deux capots que comporte l'instrument et ce au moins du coté des lames aspirées aigues, lesdites ouvertures étant positionnées en dehors des zones de préhension couvertes par la main du joueur lorsqu'il tient l'harmonica . Ces ouvertures sont destinées d'une part à assurer bénéfiquement un circuit court d'alimentation en air notamment pour les lames sonores aigues qui sont courtes et dont les fenêtres sont donc situées loin du pavillon et d'autre part à permettre une meilleure diffusion des sons émis , notamment par lesdites lames courtes pénalisées au niveau de leur rendement sonore par leur positions enchâssées au fond des capots . Il s'ensuit que dans le sens longitudinal de l'instrument lesdites ouvertures sont donc avantageusement positionnées dans le premier tiers de la longueur de l'instrument , les deux autres tiers de la longueur des capots ne comportant au contraire pas d'ouverture car ces ouvertures seraient recouvertes par la paume de la main tenant l'instrument ce qui pénaliserait le rendement sonore de l'instrument puisque la peau de la paume de la main contre laquelle viendrait ricocher les sons avant qu'ils n'atteignent le pavillon étoufferait ces sons plutôt que de les réverbérer en les amplifiant comme le fait la face intérieure rigide et lisse des capots Selon une autre caractéristique , pour augmenter au maximum la force de placage du porte-lames contre le peigne exercée par le capot-presseur au niveau de la face d'embouchure de l'instrument les moyens de pression constitués de vis de pression sont implantés le plus près possible de ladite face d'embouchure et pour que la tige desdites vis ne vienne pas empiéter à l'intérieur d'un canal de circulation d'air , certains au moins desdits canaux d'air peuvent être orientés de façon légèrement oblique par rapport à la face d'embouchure de l'instrument de manière à ce que , sans augmenter I'entraxe des trous d'embouchure, les parois de séparation latérale des canaux entre eux aillent en s'élargissant lorsqu'on s'éloigne de la face d'embouchure pour ce rapprocher du pavillon en offrant ainsi rapidement une largeur suffisante pour que la vis de pression concernée puisse être implantée entre la base et l'extrémité libre de deux lames sonores Contiguës .

Selon un mode de réalisation particulier pour permettre l'implantation des vis de pression le plus près possible de la face d'embouchure tel que ci-avant décrit , les canaux de circulation d'air que comporte ledit peigne sont répartis en plusieurs groupes . A l'intérieur de chacun de ces groupes les axes longitudinaux desdits canaux sont avantageusement parallèles entre eux tandis que lesdits axes longitudinaux de l'un desdits groupes de canaux sont divergents par rapport aux axes longitudinaux des canaux d'un autre groupe de canaux voisins de telle sorte que la paroi de séparation séparant les deux canaux d'air contigüe appartenant à deux groupes voisins aille en s'élargissant lorsqu'on s'éloigne de la face d'embouchure pour se rapprocher de la face du pavillon de l'instrument .

Selon une variante de réalisation , les canaux d'air sont répartis en trois groupes , les axes longitudinaux des canaux occupant la partie centrale de l'harmonica sont disposés perpendiculairement à la face d'embouchure de l'instrument tandis que les axes longitudinaux des canaux de chacun des deux autres groupes sont divergents de façon symétrique par rapport au plan Px disposé perpendiculairement à la face d'embouchure et passant par la demi-longueur de l'instrument . A l'intérieur de chacun des trois groupe ci- avant décrits les axes longitudinaux des canaux qui constituent ledit groupe sont avantageusement parallèles entre eux .

Les différents aménagements proposés pour les canaux de circulation d'air eux-mêmes visent avant tout à faciliter la circulation des flux d'air en évitant les mouvements tourbillonnaires qui pénalisent la réactivité des lames sonores en retardant leur mise en vibration aussi bien que leur freinage lorsque le flux d'air s'inverse dans le même canal, en passant d'un flux soufflé à un flux aspiré et inversement , ce qui est très fréquemment le cas au cours du jeu .

Un second objectif visé est d'assurer aux flux d'air soufflés comme aux flux d'air aspirés une orientation des filets d'air de telle manière que leur angle d'attaque par rapport aux lames sonores qu'ils animent soient optimal permettant ainsi des économies d'air ouvrant la possibilité d'animer des lames plus puissantes et/ou plus graves et/ou plus nombreuses .

Pour ce faire, selon un premier mode de réalisation, certains au moins des canaux d'air sont coniques, leur largeur au niveau de la face d'embouchure étant supérieure à leur largeur au niveau de leur extrémité située du coté du pavillon de l'instrument et ce de façon à augmenter la pression de l'air soufflé au niveau de l'extrémité libre des lames soufflées tout en créant par ailleurs une dépression optimale au niveau de l'extrémité libre des lames aspirées .

Selon un autre mode de réalisation, la largeur de certains au moins des canaux d'air, mesurée dans le sens longitudinal de l'instrument, est, à mi-longueur desdits canaux, d'une valeur inférieure à la largeur desdits canaux mesurée au niveau de l'extrémité libre de la lame aspirée et au niveau de l'extrémité libre de la lame aspirée contenues toutes deux dans le canal d'air considéré .

Enfin ,selon une autre caractéristiques d'un mode de réalisation particulier destiné à faciliter et à rendre plus confortable la technique de jeu connue de l'homme de l'art sous le terme anglophone de "Tongue blocking" l'axe du trou d'embouchure alimentant la lame la plus aigue de l'instrument peut être avantageusement situé à une distance de l'extrémité correspondante de la face d'embouchure inférieure à la distance à laquelle est positionné l'axe du trou d'embouchure alimentant la lame la plus grave de l'instrument par rapport à l'extrémité correspondante de ladite face d'embouchure .

Selon une autre caractéristique d'un mode préférentiel de réalisation, le trou d'embouchure de certains au moins des canaux comporte un aileron dont le plan moyen positionné sensiblement à la mi-largeur dudit trou est disposé perpendiculairement au plan longitudinal moyen de l'harmonica . Cet aileron s'étend en direction de l'intérieur du canal à partir du voisinage immédiat de la face d'embouchure de l'instrument et il présente une forme en goutte d'eau destiné à éviter les turbulences des flux d'air aspirés ou soufflés . II a pour objectif de fendre lesdits flux d'air aspirés et soufflés pour d'une part, lors des flux d'air aspirés, limiter au mieux l'échappement intempestif de l'air soufflé par la zone de la fenêtre aspirée laissée béante par l'ouverture de la lame aspirée lorsque celle-ci est au repos et il a d'autre part pour objectif de canaliser les filets d'air aspirés vers les bords latéraux de la lame aspirée de façon à optimiser la dépression localisée recherchée au niveau de l'extrémité de la lame aspirée lors desdits flux d'air aspirés .

Selon un autre mode de réalisation préférentiel , chacun des canaux de circulation d'air alimente au moins une lame soufflée et une lame aspirée . Les deux lames desservies par un même canal d'air sont disposées en ligne de part et d'autre du porte-lames concerné et leurs axes longitudinaux respectifs sont coplanaires avec l'axe longitudinal dudit canal d'air tandis que les parties libres oscillantes desdites deux lames sonores s'étirent dans des directions diamétralement opposées l'une par rapport à l'autre . La lame aspirée est fixée contre la face extérieure du porte-lame donc contre la face du porte-lame orientée du coté du capot correspondant tandis que la lame soufflée est fixée contre la face dudit porte- lames plaquée contre le sommier . L'extrémité fixe de chacune des deux lames peut être fixée et maintenue plaquée contre le porte-lame soit par soudage , par collage , par rivetage ou mieux encore à l'aide d'une ou de plusieurs vis .

Selon une caractéristique d'un mode préférentiel de réalisation , en corrélation logique avec les amplitudes respectives des oscillations de l'extrémité libre de chacune des lames sonores qui sont elles mêmes en relation directe avec les longueurs respectives desdites lames sonores, l'un au moins des porte-lames que comporte l'harmonica est avantageusement profilé sur toute sa longueur de telle manière que son épaisseur soit plus réduite au niveau des lames sonore aigues qu'elle ne l'est au niveau des lames sonores graves . Selon une autre caractéristique pour certaines au moins des fenêtres que comporte les porte-lames , dans la partie de la fenêtre traversée par la partie libre de la lame sonore lors de ses oscillations l'épaisseur du porte-lames présente des variations d'épaisseur en forme d'escaliers, et/ou de créneaux et/ou de vagues et/ou de toutes autres formes Ces variations de hauteurs des faces latérales de la fenêtre peuvent être réalisées aussi bien dans la face du porte-lames située coté admission de l'air , donc dans la face du porte- lames contre laquelle est fixée la lame sonore, que dans la face opposée située coté échappement de l'air . Ces variations d'épaisseur peuvent être réalisées aussi bien en creux qu'en relief par rapport au plan général passant par la face concernée du porte-lames et elles peuvent être réalisées localement de façon individuelle pour chacune des fenêtres aussi bien qu'être réalisées par profilage longitudinal du porte-lames . Ces aménagements réalisées dans les faces latérales des fenêtres permettent des déphasages successifs multiples entre les ouvertures et fermetures de la fenêtre par la partie libre de la lame sonore lors de ses oscillations , lesquelles ouvertures et fermetures se traduisent par un hachage complexe du flux d'air qui traverse ladite fenêtre générant ainsi de multiples harmoniques enrichissant bénéfiquement la tessiture de la note émise .

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre des différents modes de réalisation montrés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés dans lesquels : ^ Les figures 1 à 16 correspondent à un premier mode de réalisation d'un harmonica selon l'invention de forme extérieure générale globalement symétrique comportant deux porte-lames . ^ Les figures 17 à 20 montrent un second mode de réalisation d'un harmonica selon l'invention de forme extérieure générale globalement asymétrique comportant deux porte-lames . ^ Les figures 21 et 22 montrent deux modes de réalisation de peigne dont les axes longitudinaux des canaux ne sont pas tous parallèles entre eux . • Les figures 23 à 28 montrent un autre mode de réalisation d'un harmonica selon l'invention de forme extérieure générale globalement asymétrique comportant un seul porte-lames . ^ Les figures 29 à 43 montrent des aménagement particuliers de porte-lames équipant un harmonica selon l'invention . ^ Les figures 44 à 46 montrent des aménagements selon l'invention équipant un harmonica du type chromatique comportant un distributeur d'air coulissant .

Préalablement aux explications qui suivent il est important de préciser que pour rendre les dessins plus lisibles et plus explicites , sur certaines des figures que comporte ce document , les épaisseurs des plaque porte-lames ainsi que celles des lames sonores ont été volontairement très largement augmentées par rapport à leur épaisseur réelle. De même les jeux latéraux entre les bords latéraux des lames sonores et les bords correspondants des fenêtres à travers lesquelles elles oscillent aussi bien que les jeux entre l'extrémité desdites lamelles et la tranche correspondante desdites fenêtres qui dans la réalité sont de l'ordre de 5 à 10 /100 ème de millimètre ont étés ici largement augmentés pour faciliter la compréhension du dessin.

Les figures 1, 2, 3, 6 et 13 sont des vues extérieures de l'harmonica entièrement monté , respectivement montré vu de dessus, coté embouchure de l'instrument , vu de face et vu de dessous , donc coté pavillon de l'instrument , tandis que les vues 6 et 13 correspondent à des vues latérales de l'instrument .

La figure 4 est une vue de face de l'instrument après retrait du capot recouvrant le porte-lames supportant les lames soufflées .

La figure 5 est une vue en coupe transversale selon les repères AA et FF des figures 1 à 4

Les figures 7, 8, 9, 10, 11 et 12 sont des vues en coupe transversale selon les repères correspondants portés sur les figures 1 à 4 .

Ceci précisé, sur les vues 1 à 16 , l'harmonica 1 comporte: 20 un peigne 2 ou sommier dans l'épaisseur duquel sont réalisés une pluralité de canaux de circulation d'air 200 disposés côte à côte en étant séparés entre eux par des parois latérales disposées transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'instrument l'une des extrémités de chacune desdites parois de séparation venant 25 s'appuyer contre la face intérieur du porte-lames 3 sur la face extérieure duquel sont montées les lames sonores aspirées tandis que l'autre extrémité de ladite paroi de séparation vient s'appuyer contre la face intérieure du second porte-lames 4 contre laquelle sont montées les lames sonores soufflées , les porte-lames 3 et 4 étant disposés obliquement l'un par rapport à l'autre , les plans passant par leurs 30 faces d'appui respectives contre les faces d'appui correspondantes du peigne 2 constituant ici un dièdre ouvert en direction de la face d'embouchure de l'instrument selon l'angle a , une coque périphérique permettant la tenue en main de l'harmonica ladite coque 35 étant constituée notamment de deux capots-presseurs 5, 5 assurant d'une part l'amplification des sons et leur projection en direction du pavillon 6 de l'instrument 10 15 , et d'autre part le placage des porte-lames 3 et 4 contre les faces correspondantes du peigne 2 .

Une face d'embouchure 7 dans laquelle débouchent les trous d'embouchures par lesquels l'harmoniciste aspire ou insuffle de l'air qui met en vibration les lames sonores de l'instrument , chacun des trous d'embouchure desservant au moins un canal de circulation d'air 200 alimentant au moins une lame sonore.

Les figures 4 et 5 montrent le principe de fonctionnement des capots-presseurs 5, 5 10 assurant le maintien en place et le placage du porte-lames aspiré 3 et du porte-lames soufflé 4 contre les faces correspondantes du peigne 2 . Chacun des deux porte-lames 3 et 4 est mis en place contre le peigne en étant tout d'abord glissé verticalement à l'intérieur des crochets inférieurs 202 solidaires du peigne 2 puis rabattu contre la face latérale du peigne 2 , chacun des deux trous aménagés dans les 15 zones d'extrémité du porte-lames venant s'emboîter autour d'une élément protubérant de forme complémentaire ici constitué d'une collerette en saillie par rapport à la face d'appui du peigne avec lequel ladite collerette constitue ici un ensemble monolithique .

Lorsque les deux porte-lames 3 et 4 ont été ainsi mis en place les deux capots-presseurs 20 5,5 sont à leur tour mis en place en étant positionnés correctement grâce à des tétons de centrage 50 , 50 constituant un ensemble monolithique avec le capot concerné , cahcun desdits tétons venant se loger dans un trou de forme complémentaire réalisé au travers du peigne 2. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 5 les tétons de centrage 50 sont disposés concentriquement à la vis de serrage 8 correspondante mais il est également 25 envisageable de dissocier les moyens de serrage des moyens assurant d'une part le bon positionnement du ou des capots par rapport au peigne et évitant d'autre part les interversions de capots au montage . Ainsi, ces moyens de positionnement peuvent être constitués de tétons solidaires du capot venant se loger dans des logements de forme correspondante aménagés dans le peigne ou au contraire de tétons solidaires du peigne 30 venant se loger dans des logements de forme complémentaire aménagés dans le capot correspondant .

Chacun des deux capots-presseurs 5 et 5 prend appui contre la face extérieure du porte-lame concerné 3,4 d'une part , coté embouchure 7 de l'instrument , par sa lèvre 35 supérieure tout au long de la zone supérieure du porte-lame s'étendant dans le sens longitudinal de l'instrument du coté de la face d'embouchure et matérialisée en zone hachurée 9 sur la figure 4 et d'autre part du coté du pavillon 6 de l'instrument par des pattes d'appui 51 solidaires du capot concerné et venant appuyer directement sur la face extérieure du porte-lames en des zones , matérialisées en zones hachurées 10 sur la figure 4, positionnées dans la partie inférieure desdits porte-lames .

Les deux capots-presseurs 5,5 sont ensuite poussés en direction du peigne par des moyens de pression, qui sont ici constitués de trois vis de serrage 8 implantées entre la face d'embouchure 7 de l'instrument et les pattes d'appui 51 coté pavillon 6 de l'instrument . Ces trois vis 8 traversent le capot 5 situé coté lames aspirées , les deux portes-lames 3 et 4 ainsi que le peigne 2 pour venir se visser dans le capot opposé 5 situé coté lames soufflées . Selon une caractéristique importante, les axes des vis de serrage 8, qui constituent ici les moyens de pression, sont situés à des distances dl et d2, de la face d'embouchure 7 inférieures à la distance d3 séparant ladite face d'embouchure 7 du bord supérieur des zones d'appui 10 lequel bord supérieur correspond donc au bord supérieur ,donc au bord orienté coté embouchure de l'instrument, de la zone de contact entre la patte d'appui 51 concernée et la face correspondante du porte-lames.

Les capots 5 ,5 étant de construction rigide pour ne pas se déformer sous l'effort, par effet cantilever les force de pression selon FI générées par ces vis 8 tendant à rapprocher lesdits capots contre le peigne 2 se traduisent à la fois au niveau des pattes d'appui 51 par une force d'appui sur les zones 10 selon F2 et par une force d'appui selon F3 répartie tout au long de la zone de contact 9 entre la lèvre supérieure du capot et la face correspondante du porte-lames concerné . Chacun des deux porte-lames 3 et 4 se retrouve ainsi pris en sandwich entre le capot correspondant et la face concernée du peigne 2 sous des forces de pressions importantes qui assurent le placage parfait des faces intérieures des porte-lames 3 et 4 contre les faces extérieures correspondantes du peigne 2 en assurant ainsi une étanchéité optimale face aux fuites d'air .

Les figures 14 , 15 et 16 montrent plus en détail le peigne 2 de l'harmonica représenté sur les figures précédentes . Dans ce mode de réalisation , au niveau de la face d'embouchure de l'instrument , tous les trous d'embouchure qui constituent les trous d'entrée des canaux de circulation d'air sont de la même largeur mais les largeurs respectives desdits canaux de circulation d'air sont ensuite dégressives des graves aux aigus et ce de manière cohérente par rapport aux longueurs respectives des différentes lames qui sont dégressives des graves aux aigues . Dans leur partie supérieure , à partir de la face d'embouchure 7 de l'instrument les parois latérales séparant deux canaux contigus sont reliées entre elles par une paroi de liaison 204 disposée parallèlement au plan longitudinal moyen Pm de l'instrument de telle sorte que dans leur partie supérieure les canaux de circulation d'air 200 que comporte ce peigne 2 sont donc fermés sur trois de leur cotés tandis qu'ils sont ensuite ouverts et traversent la totalité de l'épaisseur du peigne dans leur partie inférieure . La paroi de liaison 204 supporte un aileron 203 dont le plan médian P1 est coplanaire au plan longitudinal médian du canal 200 concerné ledit plan P1 étant donc disposé perpendiculairement au plan longitudinal moyen Pm de l'harmonica . Cet aileron 203 , ayant avantageusement la forme d'une goutte d'eau lorsqu'il est observé en vue de face tel que représenté sur la figure 14, divise les flux d'air aspirés et soufflés pour tout à la fois pouvoir assurer un meilleur écoulement des filets d'air soufflés en direction de l'extrémité libre de la lame soufflée et augmenter la dépression générée au niveau des bords longitudinaux de la partie libre de la lame aspirée lors des flux aspirés . Tel que représenté sur ces figures la longueur L1 dudit aileron est inférieure à la demi-épaisseur du peigne 2 de telle sorte que son extrémité se situe au voisinage du plan longitudinal moyen Pm de l'harmonica mais il pourrait en être autrement , la longueur L1 pouvant être telle que ledit aileron traverse le canal sur toute sa largeur .

Tel que représenté sur ces figures 14 à 16 la paroi de liaison 204 est disposée du coté du porte-lames aspiré 3 favorisant ainsi le fonctionnement des lames sonores aspirées et soufflées lorsqu'elles sont animées par un flux d'air , respectivement aspiré ou soufflé , correspondant à leur mode d'utilisation principal mais on peut également inverser la position dudit aileron et de la paroi de liaison qui le supporte en disposant alors ladite paroi du coté du porte-lames soufflé 4 et ce dans le but de rendre intentionnellement plus instables l'écoulement des filets d'air de façon à favoriser la mise en vibration des lames sonores aspirées et soufflées sous des flux d'air inversés donc respectivement soufflés et aspirés pour produire des notes altérées ou encore des notes sursoufflées ou suraspirées aux tessitures particulières qui sont recherchées dans certains types de musiques .

Les figures 17 à 20 montrent un autre mode de réalisation d'un harmonica de forme globalement asymétrique lorsqu'il est observé en vue de face tel que représenté sur la figure 17, la distance séparant la face d'embouchure du trou d'embouchure correspondant à la lame la plus grave de la face opposée correspondante constituant le pavillon de l'instrument étant supérieure de plus vingt pour cent (20%) à la distance séparant la face d'embouchure du trou d'embouchure correspondant à la lame la plus aigue de la face opposée correspondante constituant le pavillon de l'instrument .

La figure 20 montre que les canaux ont la forme générale d'un 8 , chacun desdits canaux comportant au niveau de l'extrémité libre de la lame aspirée une chambre large 205 de forme globalement circulaire de largeur L2 et une autre chambre large 206 également de forme globalement circulaire de largeur L2, mais qui pourrait également être d'une largeur différente de L2 , aménagée au niveau de l'extrémité libre de la lame soufflée tandis que les flancs du canal reliant lesdites chambres 205 , 206 sont de formes curvilignes convexes telles que la largeur L3 dudit canal mesurée au voisinage de sa demi-longueur est inférieure à la largeur L2 du canal mesurée au niveau de l'extrémité libre de la lame sonore aspiré et également inférieure à la largeur L2 du canal mesurée au niveau de l'extrémité libre de la lame sonore soufflée alimentées par ledit canal .

Une telle disposition offre plusieurs avantages parmi lesquels celui de disposer de parois de séparation latérales des canaux entre eux d'une largeur suffisante au niveau de la mi-longueur desdits canaux pour pouvoir implanter les vis de serrage plus près de la face l'embouchure que ne le permettent les peignes de l'art antérieur dont lesdites parois de séparation des canaux entre eux sont trop étroites pour permettre la réalisation d'un trou d'un diamètre suffisant pour le passage d'une robuste vis de pression . Comme le montrent les figures 19 et 20 cette conception permet d'implanter les vis de serrage des capots-presseurs 5 à des distances, respectivement d5, d6 , d7, de la face d'embouchure de l'instrument qui sont toutes inférieures à la distance d9 séparant ladite face d'embouchure du fond du canal 200 alimentant les lames les plus aigues de l'instrument . Comme le montrent également ces deux figures 19 et 20 trois vis de serrage 8 réparties le long de l'instrument et toutes implantées entre les lames sonores suffisent à assurer un serrage parfait sans avoir à faire appel à des vis logées au niveau des extrémités de l'instrument ou elles se révèlent pénalisantes pour les ouvertures des capots réalisées dans les flancs latéraux des capots pour assurer une meilleure dispersion du son .

Les modes de réalisations illustrés par les figures 21 et 22 montrent des peignes dont les trous d'embouchures sont répartis régulièrement selon les distances classiques d'entraxe coté face d'embouchure de l'instrument mais les axes longitudinaux de certains des canaux de circulation d'air sont divergents lorsqu'on s'éloigne de la face d'embouchure pour se rapprocher du pavillon de l'instrument et ce de manière à disposer de parois de séparation de canaux présentant une largeur suffisante pour permettre l'implantation d'une ou de plusieurs vis 8 de serrage des capots le plus près possible de la face d'embouchure pour optimiser l'effet cantilever de serrage tout au long de la face d'embouchure pour éviter les fuites d'air entre le peigne , les porte-lames et les capots .

Sur la figure 21 les dix canaux de circulation d'air que comporte l'instrument sont répartis en deux groupes : les axes longitudinaux des cinq premiers canaux qui constituent le premier groupe sont parallèles entre eux et les axes longitudinaux des cinq derniers trous qui constituent le second groupe sont parallèles entre eux . Les axes longitudinaux des canaux du premier groupe sont divergents par rapport aux axes longitudinaux des canaux du second groupe de telle manière que la paroi séparant le canal 5 du canal 6 est suffisamment large pour permettre l'implantation d'une vis de serrage 8 sensiblement au centre de l'harmonica , donc sensiblement à mi-longueur et à mi-hauteur de l'instrument de telle manière que des capots suffisamment rigides permettent d'assurer une étanchéité suffisante de l'instrument face aux fuites d'air à l'aide d'une seule vis centrale autorisant ainsi le démontage et le remontage très rapide de l'instrument . Sur la figure 22 les canaux de circulation d'air sont répartis en trois groupes à l'intérieur de chacun desquels les axes longitudinaux desdits canaux sont parallèles entre eux et la paroi séparant le canal 3 du canal 4 et celle séparant le canal 7 du canal 8 sont suffisamment larges pour permettre l'implantation des vis de serrage 8 au niveau de la demi-longueur desdits canaux ou a tout le moins de telle manière à ce que l'axe de chacune des vis de serrage 8 soient positionné plus près de la face d'embouchure 7 que ne le sont les fonds des canaux de circulation d'air positionnées de part et d'autre de la vis de serrage concernée . On peut donc dire que les figures 21 et 22 illustrent deux modes de réalisation dans lesquels l'harmonica selon l'invention comporte au moins une vis de serrage 8 des capots-presseurs 5 positionnée dans une paroi séparant entre eux deux canaux de circulation d'air adjacents dont les axes longitudinaux respectifs sont divergents lorsque l'on s'éloigne de la face d'embouchure 7 de l'instrument pour se rapprocher du pavillon de l'instrument 6 . On voit également que l'axe longitudinal de ladite vis de serrage 8 est positionnée à une distance de la face d'embouchure 7 de l'instrument inférieure aux distances de ladite face d'embouchure auxquelles se situent les fonds des canaux de circulation d'air jouxtant la paroi dans laquelle est implantée la vis de serrage 8 susmentionnée

Les figures 23 à 28 montrent un mode particulier de réalisation dans lequel toutes les lames sonores que comporte l'instrument sont supportées par un seul porte-lames et sur toute leur longueur les canaux de circulation d'air sont fermés sur trois de leurs faces longitudinales .

Pour chacun des canaux d'air , l'axe longitudinal de la lame aspirée 30 est disposé dans l'alignement de l'axe longitudinal de la lame soufflée 40 et les deux lames disposées tête-bêche sont fixée au porte-lames par une seule vis commune 11 . Le porte-lame unique est incliné selon le plan P2 par rapport au plan longitudinal moyen Pm . Comme l'illustrent les figures 26 et 27 pour optimiser le placage du porte-lames unique contre la face correspondante du peigne 2 des moyens d'appui souple sont implantés au niveau des vis de pression 8 et interposés entre la face intérieure du capot et la face extérieure du porte-lames . Ces moyens d'appui souple sont constitués d'éléments élastiquement déformables tels qu'un ressort de compression 12 comme le montre la figure 26 ou encore un élément élastiquement déformable pouvant notamment avoir la forme d'un joint torique 13 comme le montre la figure 27 . La figure 26 montre par ailleurs une réalisation particulière du capot 5 dont la lèvre 52, coté embouchure de l'instrument, recouvre la tranche du porte-lames pour améliorer l'étanchéité par effet de chicane et pour permettre un glissement plus aisé et plus confortable des lèvres du joueur. La figure 28 montre une variante dans laquelle le capot 5 est réalisé à l'aide d'une tôle emboutie , ledit capot exerçant son appui sur le peigne par l'intermédiaire d'une patte d'appui 14 solidaire dudit porte-lames .

Les figures 29 à 41 représentent différentes variantes de réalisation des porte-lames équipant les harmonicas selon l'invention destinées à enrichir la tessiture des sons émis grâce l'apport d'harmoniques supplémentaires générées par le hachage des filets d'air lors des oscillation des lames sonores .

Sur le mode de réalisation illustré par les figures 29 à 37 les faces extérieures des porte-lames 3 et 4 comportent des creux et des reliefs multiples en forme de gradins 31 et 41 réalisés par profilage des plaques porte-lames de telles sorte que lesdits creux et reliefs constituent donc des rainures et des nervures respectivement en retrait et en relief par rapport au plan général passant par la face extérieure du porte-lames concerné, respectivement P3 pour le porte-lames supportant les lames aspirées et P4 pour le porte-lames supportant les lames soufflées . Les variations d'épaisseur des porte-lames sont positionnés dans la zone de la fenêtre balayée par la partie libre de la lame lors de ses oscillations de telle sorte que pour le porte-lames 3 supportant les lames aspirées les stries constituant lesdits creux et reliefs 31 s'étendent dans le sens longitudinal du porte-lames selon une direction sensiblement parallèle au bord longitudinal dudit porte-lames disposé coté embouchure de l'instrument . Par contre , pour le porte-lames 4 supportant les lames soufflées lesdites stries s'étendent dans le sens longitudinal dudit porte-lames selon une direction oblique , lesdites stries, au niveau de la lame la plus aigue dudit porte-lames étant plus rapprochées du bord longitudinal supérieur du porte-lames disposé coté embouchure de l'instrument qu'elles ne le sont au niveau de la lame la plus grave dudit porte-lame .

Les figures 38 à 43 montrent un autre mode de réalisation dans lequel les variations d'épaisseur des porte lames au niveau des fenêtres au travers desquelles oscillent les lames sonores sont constituées de rainures et de nervures 32 et 42 réalisées par usinage dans la face du porte-lames par laquelle s'échappe l'air lorsqu'il à traversé la fenêtre concernée . Lesdits usinages sont donc positionnés sur la face extérieure du porte ûlames 4 supportant les lames soufflées alors qu'ils sont réalisés sur la face intérieure , donc sur la face plaquée contre le peigne 2 pour le porte-lames 3 supportant les lames aspirées, . Les stries peuvent donc s'étendre sans interruption sur toute la longueur du porte-lames supportant les lames soufflées tel qu'illustré sur les figures 38, 39, 40 alors que ces usinages doivent être interrompus de façon à ménager des espaces de forme plane d'une largeur d suffisante pour permettre une étanchéité sans fuite au niveau des tranches des parois de séparation des canaux entre eux .

Les figures 44 , 45 et 46 montrent un harmonica de type chromatique selon l'invention .Dans ce mode de réalisation chaque trou d'embouchure aliment deux canaux de circulation d'air les flux d'air aspirés et soufflés étant dirigés sélectivement vers l'un ou l'autre desdits canaux à l'aide d'un distributeur d'air coulissant 15 . Chacun des deux canaux contient à la fois une lame soufflée et une lame aspirée disposées en vis-à-vis , de part et d'autre du plan longitudinal moyen Pm de l'harmonica . Le principe de fonctionnement des capots-presseurs assurant le maintien en place et l'étanchéité entre peigne , porte-lames et capots est en tous points similaire à celui qui a été décrit précédemment dans ce document pour les harmonicas du type diatonique ne comportant pas de distributeur d'air .

La figure 45 est un agrandissement localisé de la figure 44 montrant plus en détail le principe de réglage de la précontrainte du ressort 17 assurant le rappel automatique en position sortie du distributeur d'air coulissant 15 lorsque le joueur n'exerce plus de pression d'appui sur l'organe de commande constitué par le bouton 150 . La précontrainte dudit ressort 17 peut être très facilement ajustée de l'extérieur de l'instrument , sans aucun démontage , simplement en introduisant par l'orifice 151 aménagé au travers du bouton de commande 150 la pointe d'un tournevis pour entraîner en rotation le goujon fileté 18 dont la rotation entraîne en translation le support taraudé 19 sur lequel prend appui le ressort 17. Le support 19 étant immobilisé en rotation mais pouvant coulisser en translation selon l'axe longitudinal du goujon 18, l'entraînement en rotation dudit goujon fileté 18 permet de doser la précontrainte du ressort et donc de régler la force de rappel qu'il génère pour l'adapter exactement aux souhaits du joueur .

Il faut noter que si toutes les figures présentées montrent une peigne dont les deux plans passant par les faces d'appui des porte-lames forment un dièdre ouvert en direction de l'embouchure , on ne sortirait pas du cadre de l'invention si l'harmonica présentait les caractéristiques de cette invention en les associant à un peigne dont les faces d'appui des porte-lames seraient disposées parallèlement entre elles ou encore si lesdites faces d'appui étaient disposées de telle manières que les plans qui les contiennent constituent un dièdre ouvert en direction du pavillon de l'instrument . Bien-sûr l'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation montrés ou décrits dans 5 ce document mais elle comprend également tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons . 1.0 15 20 25 30 35

Claims (1)

1. Revendications1 ù L'harmonica (1) selon l'invention comporte : un peigne (2) ou sommier dans l'épaisseur duquel sont réalisés une pluralité de canaux de circulation d'air (200) ledit peigne supportant au moins un porte-lames (3,4) sur lequel sont montées des lames sonores (30,40) mises en oscillations par les flux d'air générés par le joueur au travers des trous d'embouchure débouchant dans la face d'embouchure (7) de l'instrument , - une coque périphérique permettant la tenue en main de l'harmonica ladite coque comportant au moins un capot (5,5) assurant l'amplification des sons et leur projection en direction du pavillon (6) de l'instrument ledit harmonica (1) étant caractérisé en ce que : chacun des porte-lames (3,4) qu'il comporte et pris en sandwich entre la face d'appui concernée du peigne (2) et le capot (5,5) correspondant, 20 - ledit capot (5,5) prend appui contre la face extérieure du porte-lame concerné (3,4) d'une part , coté embouchure (7) de l'instrument , par sa lèvre supérieure tout au long de la zone supérieure du porte-lame s'étendant dans le sens longitudinal de l'instrument du coté de la face d'embouchure et d'autre part du coté du pavillon 25 de l'instrument par des pattes d'appui venant appuyer directement sur la face extérieure du porte-lames en des zones positionnées dans la partie inférieure desdits porte-lames , des moyens de pression (8) tendent à rapprocher ledit capot (5) du peigne (2) en 30 se traduisant par une force de pression (FI, F1) du capot exercée contre ledit peigne (2) L'appui exercé du coté du pavillon (6) de l'instrument par le capot (5,5) sur le porte-lames (3,4) est effectué soit directement à l'aide d'une ou plusieurs pattes 35 d'appui (51) solidaires dudit capot (5) soit indirectement par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs bras d'appui (14) solidaires du porte-lames , et , du coté du pavillon15(6) , les zones d'appuis (10) entre le capot (5,5) et le porte-lames (3,4) concernés sont situées entre la face de l'harmonica constituant le pavillon de l'instrument et le fond dés canaux de circulation d'air alimentant les lames sonores , lesdits moyens de pression (8) sont implantés entre la face d'embouchure (7) de l'instrument et les pattes d'appui (51) ou les bras d'appui (14) coté pavillon (6) de l'instrument . 2 ù Harmonica selon la revendication 1 caractérisé en ce que : les moyens de pression (8) assurant le placage du porte-lames concerné contre la face correspondante du peigne (2) et assurant d'autre part le placage dudit capot (5) contre la face extérieure du porte-lames concerné sont constitués par au moins une vis (8) , - ladite vis (8) est implantée dans la partie de l'instrument qui est délimitée, dans le sens longitudinal de l'harmonica, par les deux plans disposés perpendiculairement au plan longitudinal moyen de l'instrument et passant l'un par l'axe longitudinal du canal de circulation d'air alimentant la lame la plus aigue de l'instrument et l'autre par l'axe longitudinal du canal alimentant la lame sonore la plus grave de l'instrument , l'axe longitudinal d'au moins l'une des vis de serrage (8) des capots-presseurs est positionnée à une distance de la face d'embouchure (7) inférieure à la distance séparant ladite face d'embouchure du fond du canal de circulation d'air alimentant la lame la plus grave de l'instrument . 3 ù Harmonica selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens de pression (8) assurant le placage du porte-lames concerné contre la face correspondante du peigne (2) et assurant d'autre part le placage dudit capot (5) contre la face extérieure du porte-lames concerné sont constitués par au moins une vis (8) traversant ledit porte-lames et venant se visser dans le peigne (2) .35 4 ù Harmonica selon les revendications précédentes 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens de pression (8) assurant le placage du porte-lames concerné contre la face correspondante du peigne (2) et assurant d'autre part le placage du capot (5) contre la face extérieure du porte-lames concerné sont constitués par au moins une vis (8) traversant tout à la fois le peigne (2) et les deux porte-lames (3,4) pour venir se visser directement dans le capot opposé (5,5) . 5 ù Harmonica selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 4 caractérisé en ce qu'il comporte des éléments en proéminence par rapport aux faces du peigne contre lesquelles sont plaqués les porte-lames et ce que lesdits éléments collaborent avec des trous de formes et de dimensions complémentaires aménagés dans lesdits porte-lames pour que ceux-ci ne puissent venir se plaquer contre le peigne que lorsqu'ils sont correctement montés c'est-à-dire seulement lorsqu'ils sont d'une part positionnés du bon coté du peigne et d'autre part disposés dans le bon sens , la lames la plus aigue étant alors positionnée en face du canal de circulation d'air le plus court tandis que la lame sonore la plus grave est positionnée en face du canal le plus long . 6 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 5 caractérisé en ce que les plans passant par les faces des porte-lames (4,5) en appui contre les faces correspondantes du sommier (7) sont concourants et constituent un dièdre ouvert en direction de l'embouchure de l'instrument . 7 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comportent des moyens de positionnement constitués de tétons (50) et de logements de forme complémentaires aménagés dans le peigne et dans le capot concerné pour assurer le bon positionnement respectifs dudit capot par rapport au peigne. 8 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 7 caractérisé en ce qu'il de forme asymétrique , la distance séparant la face d'embouchure (7) du trou d'embouchure correspondant à la lame la plus grave de la face opposée correspondante constituant le pavillon (6) de l'instrument étant supérieure de plus vingt pour cent à ladistance séparant la face d'embouchure ( 7) du trou d'embouchure correspondant à la lame la plus aigue de la face opposée correspondante constituant le pavillon (6) de l'instrument . 9 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 8 caractérisé en ce que: - dans leur partie supérieure , à partir de la face d'embouchure (7) de l'instrument les parois latérales séparant deux canaux contigus sont reliées entre elles par une paroi de liaison (204) disposée parallèlement au plan longitudinal moyen (Pm) de l'instrument de telle sorte que dans leur partie supérieure les canaux de circulation d'air (200) que comporte ce peigne (2) sont donc fermés sur trois de leur cotés tandis qu'ils sont ensuite ouverts et traversent la totalité de l'épaisseur du peigne dans leur partie inférieure , - la paroi de liaison (204) supporte un aileron dont le plan médian (P1) est coplanaire au plan longitudinal médian du canal (200) concerné ledit plan (P1) étant donc disposé 15 perpendiculairement au plan longitudinal moyen (Pm) de l'harmonica 10 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 9 caractérisé en ce que : 20 les canaux ont la forme générale d'un 8 , chacun desdits canaux comportant au niveau de l'extrémité libre de la lame aspirée une chambre large (205) de forme globalement circulaire et une autre chambre large (206) également de forme globalement circulaire au niveau de l'extrémité libre de la lame soufflée tandis que 25 les flancs du canal reliant lesdites chambres ( 205,206 ) sont de forme curviligne' convexes telle que la largeur (L3) dudit canal mesurée au voisinage de sa demi-longueur est inférieure à la largeur (L2) du canal mesurée au niveau de l'extrémité libre de la lame sonore aspiré et également inférieure à la largeur (L2) du canal mesurée au niveau de l'extrémité libre de la lame sonore soufflée alimentées par 30 ledit canal . les vis de serrage 8 des capots-presseurs sont implantées à des distances, (d5,d6,d7) de la face d'embouchure (7) de l'instrument qui sont toutes inférieures à la distance (d9) séparant ladite face d'embouchure (7) du fond du canal (200) 35 alimentant les lames les plus aigues de l'instrument 11 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 10 caractérisé en ce que : il comporte au moins une vis de serrage (8) qui est positionnée dans une paroi séparant entre eux deux canaux de circulation d'air adjacents dont les axes longitudinaux respectifs sont divergents lorsque l'on s'éloigne de la face d'embouchure (7) de l'instrument pour se rapprocher du pavillon de l'instrument (6) - l'axe longitudinal de ladite vis de serrage des capots ù presseurs est positionnée à une distance de la face d'embouchure de l'instrument inférieure aux distances de ladite face d'embouchure auxquelles se situent les fonds des canaux de circulation d'air jouxtant la paroi dans laquelle est implantée la vis de serrage susmentionnée. 12 ù Harmonica (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 11 caractérisé en ce que : pour certaines au moins des fenêtres que comporte les porte-lames (3,4) , dans la partie de la fenêtre traversée par la partie libre de la lame sonore lors de ses oscillations, l'épaisseur du porte-lames concerné (3,4) présente des variations d'épaisseur (31,41) en forme d'escaliers, et/ou de créneaux et/ou de vagues et/ou de toutes autres formes, ces variations de hauteurs des faces latérales de la fenêtre peuvent être réalisées aussi bien dans la face du porte-lames située coté admission de l'air , donc dans la face du porte-lames contre laquelle est fixée la lame sonore, que dans la face opposée située coté échappement de l'air . Ces variations d'épaisseur peuvent être réalisées aussi bien en creux qu'en relief par rapport au plan général passant par la face concernée du porte-lames et elles peuvent être réalisées localement de façon individuelle pour chacune des fenêtres aussi bien qu'être réalisées par profilage du porte-lames .