CH705114B9 - Dispositif de fixation d'un timbre dans une pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

Le talon (12) possède une face d’appui (14) comportant deux facettes obliques (142, 144) se rapprochant l’une de l’autre. Le timbre (10) comporte un élément apte à vibrer (2) raccordé audit talon par une de ses extrémités. Le dispositif de fixation (14) du timbre sur un élément structurel (60) comporte une face d’appui dudit talon et une face de support dudit élément structurel, qui ont des formes complémentaires (142, 642; 144, 644) aptes à réaliser un encastrement, et au moins un moyen de serrage pour maintenir ledit encastrement. Selon un autre aspect, la face (62) de l’élément structurel contenant la face de support est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre. L’invention concerne également un dispositif de fixation d’un tel timbre et une pièce d’horlogerie comportant au moins un tel timbre ou un tel dispositif de fixation.

Description

[0001] La présente invention se rapporte au domaine des pièces d’horlogerie comportant un mécanisme de sonnerie. Elle vise plus particulièrement un talon pour un timbre d’un mécanisme de sonnerie. Elle vise aussi un timbre doté d’un tel talon. Elle vise encore un dispositif de fixation d’un timbre sur un élément structurel d’une pièce d’horlogerie. Elle vise enfin une pièce d’horlogerie comportant un tel talon ou un tel timbre ou un tel dispositif de fixation.

[0002] On connaît déjà des mécanismes de sonnerie pour des pièces d’horlogerie. Ils comprennent un élément fixe susceptible d’être mis en vibration et un élément mobile qui frappe cet élément fixe et le met en vibration.

[0003] Lorsque la pièce d’horlogerie est une montre à complication de sonnerie, l’élément fixe est un timbre et l’élément mobile est un marteau. Le timbre constitue un organe vibrant allongé. De manière générale, il comporte un fil métallique se raccordant sur un talon. Typiquement, le fil présente une direction longitudinale qui est cintrée suivant une courbe en forme de spirale. Le plan du timbre est défini comme étant le plan dans lequel s’étend le fil. Le plan du timbre est parallèle au plan de la montre qui est généralement défini par le fond et/ou le cadran. Conventionnellement, le talon est fixé au bâti de la pièce d’horlogerie par des moyens de fixation classiques tels que des vis. Un tel mode de fixation est divulgué dans le document CH 313 202.

[0004] La fixation du talon du timbre dans la pièce d’horlogerie au moyen d’une ou plusieurs vis est classique du point de vue mécanique. Une telle fixation présente cependant des inconvénients du point de vue vibratoire.

[0005] En effet, la qualité du son obtenu dépend directement de la transmission des vibrations produites par l’élément apte à vibrer vers les faces rayonnantes externes de la pièce d’horlogerie, par l’intermédiaire de l’élément structurel sur lequel est fixé l’élément apte à vibrer. Pour que cette transmission des vibrations soit optimale, il est nécessaire de réaliser une fixation la plus rigide possible de l’élément apte à vibrer sur l’élément structurel, afin d’empêcher toute dissipation de contact des deux pièces l’une par rapport à l’autre.

[0006] De plus, avec une fixation par vissage classique du talon dans la pièce d’horlogerie pour laquelle la direction des vis de fixation est perpendiculaire au plan du timbre, la face d’appui du talon est une face plane qui se trouve parallèle au plan du timbre. Par suite, du fait que les vibrations de flexion du timbre se produisent généralement dans ce plan, une telle fixation est susceptible d’être soumise à des contraintes de cisaillements entre le talon et l’élément structurel sur lequel il est fixé, ce qui empêche une transmission fidèle des vibrations à la boîte.

[0007] Un but de la présente invention est de proposer une fixation améliorée d’un timbre sur un élément structurel du boîtier d’une pièce d’horlogerie, qui soit plus performante que la simple fixation usuelle par vis, afin de permettre une transmission améliorée des vibrations produites par l’élément apte à vibrer à l’élément structurel de la pièce d’horlogerie.

[0008] L’invention se rapporte tout d’abord à un talon pour un timbre d’un mécanisme de sonnerie d’une pièce d’horlogerie, le timbre comportant un élément apte à vibrer raccordé audit talon par une de ses extrémités, dans lequel ledit talon possède une face d’appui formant un relief en saillie ou un relief en creux. De préférence, ladite face d’appui comporte deux facettes obliques, rectilignes ou courbes, se rapprochant l’une de l’autre et, éventuellement, une troisième facette les reliant, ledit relief ayant un profil sensiblement en forme de «v» tronqué.

[0009] Selon un mode de réalisation, ce relief est un relief en creux. Selon un autre mode de réalisation, ce relief est un relief en saillie. Selon encore un autre mode de réalisation, le talon s’étend le long d’une direction rectiligne perpendiculaire à l’axe de l’élément apte à vibrer. Selon encore un autre mode de réalisation, le talon s’étend le long d’une direction incurvée parallèle à l’axe de l’élément à vibrer.

[0010] L’invention se rapporte également à un timbre pour un mécanisme de sonnerie d’une pièce d’horlogerie, le timbre comportant un talon et un élément apte à vibrer raccordé audit talon par l’une de ses extrémités, dans lequel ledit talon est un talon selon l’invention.

[0011] L’invention se rapporte encore à un dispositif de fixation d’un timbre sur une face d’un élément structurel d’une pièce d’horlogerie, ledit timbre ayant un talon et un élément apte à vibrer. Le dispositif de fixation comporte: – une face d’appui dudit talon et une face de support dudit élément structurel, ladite face d’appui formant un relief en saillie, respectivement un relief en creux, et ladite face de support comportant un relief en creux, respectivement un relief en saillie, lesdits reliefs en saillie et en creux, respectivement en creux et en saillie, ayant des formes complémentaires aptes à réaliser un encastrement entre ledit talon et ledit élément structurel; et – au moins un moyen de serrage pour maintenir ledit encastrement.

[0012] Selon des modes de réalisation de l’invention, lesdites formes complémentaires comportent deux facettes obliques dudit relief formant face d’appui du talon et deux parois obliques dudit relief formant face de support de l’élément structurel.

[0013] Selon un autre aspect de l’invention, l’invention se rapporte également à un dispositif de fixation d’un timbre sur une face d’un élément structurel d’une pièce d’horlogerie, pour lequel ladite face de l’élément structurel sur laquelle est fixé ledit talon est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre.

[0014] Des formes d’exécution particulières du talon, du timbre et du dispositif de fixation sont définies dans les revendications dépendantes annexées.

[0015] L’invention se rapporte enfin à une pièce d’horlogerie comportant un talon de timbre et/ou un timbre et/ou un dispositif de fixation selon l’invention.

[0016] L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, de modes de réalisation particuliers et de formes particulières des objets de l’invention, fournis à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: <tb>les fig. 1 à 4<sep>représentent respectivement, en vue de dessus, quatre modes de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention, sur lesquelles sont agencées quatre formes d’exécution du dispositif de fixation selon l’invention; <tb>les fig. 5 et 6<sep>représentent respectivement, en vue en perspective, une première et une deuxième variantes de la première forme d’exécution du dispositif de fixation; <tb>les fig. 7 et 8<sep>représentent respectivement, en vue en perspective, une première et une deuxième variantes de la deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation; <tb>la fig. 9<sep>représente, en vue en perspective, la première variante de la troisième forme d’exécution du dispositif de fixation; <tb>la fig. 10<sep>représente, en vue en perspective, la première variante de la quatrième forme d’exécution du dispositif de fixation; <tb>les fig. 11 et 12<sep>représentent, en coupe transversale, une troisième et une quatrième variantes de la première forme d’exécution du dispositif de fixation; <tb>les fig. 13 et 14<sep>représentent, en coupe transversale, la première et la deuxième variantes de la première forme d’exécution du dispositif de fixation, illustrant les moyens de serrage; <tb>les fig. 15 et 16<sep>sont analogues aux fig. 13et 14 pour des alternatives de mise en œuvre.

[0017] En se référant aux fig. 1à 4, il est représenté quatre modes de réalisation d’une pièce d’horlogerie 100, 200, 300, 400, typiquement une montre, qui comporte un élément structurel 60, 70, 80, 90 et un timbre 10, 20, 30, 40. Sur les exemples illustrés, l’élément structurel 60, 70, 80, 90 est la carrure cylindrique d’une boîte de montre de forme circulaire, et présente une direction circonférentielle et une direction radiale. Le timbre 10, 20, 30, 40 comporte un talon 12, 22, 32, 42 et un fil 2. Le fil 2 peut être venu d’une pièce avec le talon 12, 22, 32, 42, dans ce cas le timbre 10, 20, 30, 40 est un timbre monobloc. De manière alternative, le fil 2 et le talon 12, 22, 32, 42 peuvent être raccordés (repères 50 sur les fig. 5à 12) par une liaison mécanique telle qu’un sertissage, un emmanchement à force ou un brasage. De manière classique, le plan du timbre 10 est un plan parallèle au plan de la montre 100, 200, 300, 400, La pièce d’horlogerie 100, 200, 300, 400 comporte également un marteau 8 qui frappe le fil 2 afin de mettre le timbre 10, 20, 30, 40 en vibration.

[0018] Selon une caractéristique commune à tous les modes de réalisation de la pièce d’horlogerie 100, 200, 300, 400 qui va être décrite en référence aux fig. 5à 12, le timbre 10, 20, 30, 40 est fixé par encastrement d’une face d’appui 14, 24, 34, 44 de son talon 12, 22, 32, 42 sur une face de support 64, 74, 84, 94 de l’élément structurel 60, 70, 80, 90. A cet effet, la face d’appui 14, 24, 34, 44 du talon 12, 22, 32, 42 n’est pas plane, mais comprend un relief en creux, respectivement un relief en saillie, et la face de support 64, 74, 84, 94 de l’élément structurel 60, 70, 80, 90 comprend un relief en saillie, respectivement un relief en creux, complémentaire. Cette fixation par encastrement est maintenue par au moins un moyen de serrage 110.

[0019] Selon cet aspect de l’invention, le dispositif de fixation du talon 12, 22, 32, 42 sur l’élément structurel 60, 70, 80, 90 comporte le relief en saillie ou le relief en creux de la face d’appui 14, 24, 34, 44 du talon 12, 22, 32, 42, et le relief en creux ou le relief en saillie, complémentaire, de la face de support 64, 74, 84, 94 de l’élément structurel 60, 70, 80, 90, ainsi qu’au moins un moyen de serrage 110.

[0020] Sur les exemples illustrés, chaque moyen de serrage est une vis de serrage 110 dont l’axe définit une direction de fixation.

[0021] La fig. 1 montre un premier mode de réalisation de la pièce d’horlogerie 100, dans lequel l’élément structurel 60 est la carrure de la montre, et une première forme d’exécution du dispositif de fixation, dans lequel la face de support 64 est une face latérale de la carrure, sensiblement perpendiculaire au plan de la montre ainsi qu’au plan du timbre, et orientée vers l’intérieur de la montre. La direction de fixation est une direction radiale par rapport à la carrure, au moins dans le cas d’une carrure circulaire, telle qu’illustrée. Cette première forme d’exécution couvre une première variante, dans laquelle le talon 12 du timbre 10 comporte un relief en saillie et la face de support 64 de l’élément structurel 60 comporte un relief en creux, qui sera décrite en référence à la fig. 5. Une deuxième variante, dans laquelle le talon 12 ́ du timbre 10 ́ comporte un relief en creux et la face de support 64 ́ de l’élément structurel 60 ́ comporte un relief en saillie, sera décrite en référence à la fig. 6.

[0022] La fig. 2 montre un deuxième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie 200, dans lequel l’élément structurel 70 est la carrure de la montre, et une deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation, dans lequel la face de support 74 est une face latérale de la carrure, sensiblement perpendiculaire au plan de la montre ainsi qu’au plan du timbre, et orientée vers l’intérieur de la montre. La direction de fixation est encore une direction radiale dans le cas d’une carrure circulaire. Cette deuxième forme d’exécution couvre une première variante, dans laquelle le talon 22 du timbre 20 comporte un relief en saillie et la face de support 74 de l’élément structurel 70 comporte un relief en creux, qui sera décrite en référence à la fig. 7. Une deuxième variante, dans laquelle le talon 22 ́ du timbre 20 ́ comporte un relief en creux et la face de support 74 ́ de l’élément structurel 70 ́ comporte un relief en saillie, sera décrite en référence à la fig. 8.

[0023] La fig. 3 montre un troisième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie 300, dans lequel l’élément structurel 80 est encore la carrure de la montre, et une troisième forme d’exécution du dispositif de fixation, dans lequel la face de support 84 est une face sensiblement parallèle au plan de la montre, par exemple une face d’un épaulement ou d’un collet intérieur de la carrure ou d’une autre partie de la boîte de la pièce d’horlogerie, comme par exemple le fond. La direction de fixation est une direction sensiblement perpendiculaire au plan du timbre et au plan de la montre. Cette troisième forme d’exécution couvre une première variante, dans laquelle le talon 32 du timbre 30 comporte un relief en saillie et la face de support 84 de l’élément structurel 80 comporte un relief en creux, qui sera décrite en référence à la fig. 9. Elle couvre aussi une deuxième variante, dans laquelle le talon 32 du timbre 30 comporte un relief en creux et la face de support 84 de l’élément structurel 80 comporte un relief en saillie, qui sera décrite dans la suite de la description.

[0024] La fig. 4 montre un quatrième mode de réalisation de la pièce d’horlogerie 400, dans lequel l’élément structurel 90 est la carrure de la montre, et une quatrième forme d’exécution du dispositif de fixation, dans lequel la face de support 94 est une face sensiblement parallèle au plan de la montre, par exemple une face d’un épaulement ou d’un collet intérieur de la carrure ou d’une autre partie de la boîte de la pièce d’horlogerie, comme par exemple le fond. La direction de fixation est une direction sensiblement perpendiculaire au plan du timbre et au plan de la montre. Cette quatrième forme d’exécution couvre une première variante, dans laquelle le talon 42 du timbre 40 comporte un relief en saillie et la face de support 94 de l’élément structurel 90 comporte un relief en creux, qui sera décrite en référence à la fig. 10. Elle couvre aussi une deuxième variante, dans laquelle le talon 42 du timbre 40 comporte un relief en creux et la face de support 94 de l’élément structurel 90 comporte un relief en saillie, qui sera décrite dans la suite de la description.

[0025] Selon une caractéristique commune aux quatre modes de réalisation de la pièce d’horlogerie 100, 200, 300, 400 et/ou aux quatre formes d’exécution du dispositif de fixation qui viennent d’être décrits, le talon 12, 22, 32, 42 est encastré dans la face de support 14, 24, 34, 44 de l’élément structurel 60, 70, 80, 90 avec une pression de contact augmentée par rapport à la pression de contact usuelle exercée dans les dispositifs de fixation de la technique conventionnelle, dans laquelle les faces en contact sont des faces planes. Il en résulte que les contraintes de cisaillement dans les vis de serrage 110 sont fortement atténuées.

[0026] En outre, selon une caractéristique commune au premier et au deuxième modes de réalisation de la pièce d’horlogerie 100, 200 ainsi qu’à la première et à la deuxième formes d’exécution du dispositif de fixation illustrés aux fig. 1 et 2, la face 62, 72 de l’élément structurel 60, 70 contenant la face de support 64, 74 est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre 10, 20. De cette manière, la direction de l’axe de fixation, c’est-à-dire la direction des vis de serrage 110, se trouve sensiblement dans le plan du timbre 10, 20 ou dans un plan parallèle au plan du timbre 10, 20. Il en résulte une atténuation supplémentaire des contraintes de cisaillement dans les vis de serrage 110 par rapport à un dispositif conventionnel pour lequel l’axe de fixation est normal au plan du timbre et donc au plan dans lequel se produisent généralement les vibrations de flexion du timbre. Selon d’autres variantes (non illustrées) une telle orientation de la face de support peut être avantageusement utilisée, même en l’absence d’un encastrement du talon dans ou sur la face de support.

[0027] On va maintenant décrire les variantes des première et deuxième formes d’exécution du dispositif de fixation, en référence aux fig. 5 à 12.

[0028] La fig. 5 représente, en vue en perspective, la première variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 10, son fil 2 et son talon 12, ainsi qu’une portion d’un élément structurel 60 d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 12.

[0029] Le talon 12 se présente sous la forme d’un volume s’étendant sensiblement le long d’une direction rectiligne 111 perpendiculaire à l’axe du fil 2. Il comporte une face d’appui 14 pour son appui sur l’élément structurel 60, une face opposée 16 à cette face d’appui 14 deux faces latérales longitudinales 17 sensiblement parallèles à la direction rectiligne 111 et deux faces latérales transversales 18 sensiblement perpendiculaires à la direction rectiligne 111. Sur l’exemple illustré, la face opposée 16 et les faces latérales longitudinales 17 et transversales 18 sont des faces planes. Le fil 2 du timbre 10 est raccordé au talon 12 sur l’une des faces latérales longitudinales 17, comme indiqué par le repère 50. La direction rectiligne 111 du talon 12 est perpendiculaire au plan du timbre.

[0030] La face d’appui 14 est formée d’un relief en saillie. Sur l’exemple illustré, ce relief en saillie comporte trois facettes 142, 144, 146, dont deux facettes 142, 144 sont obliques et se rapprochent l’une de l’autre, tandis que la troisième facette 146 relie ces deux facettes obliques 142, 144. L’angle entre la troisième facette 146 et la première facette 142 est sensiblement identique à l’angle entre la troisième facette 146 et la deuxième facette 144. De manière préférée, l’angle entre la première facette 142 et la deuxième facette 144 est compris entre 10 degrés et 120 degrés. De manière encore plus préférée, cet angle est compris entre 20 degrés et 90 degrés. De manière privilégiée, il est sensiblement égal à 60 degrés.

[0031] Le timbre 10 est destiné à être fixé sur un élément structurel 60 d’une pièce d’horlogerie. A cet effet, l’élément structurel 60 comporte une face 62 sur laquelle est fixé le talon 12 du timbre 10. La face 62 comporte une portion constituant une face de support 64 pour le talon 12. Cette face de support 64 est formée d’un relief en creux ayant une forme complémentaire de celle du relief en saillie du talon 12. En particulier, sur l’exemple illustré, ce relief en creux se présente sous la forme d’une rainure 64 à trois pans, ayant deux parois obliques 642, 644 se rapprochant l’une de l’autre et une troisième paroi 646 reliant ces deux parois obliques 642, 644. Afin de réaliser une fixation du talon 12 du timbre 10 sur l’élément structurel 60, les inclinaisons de ces parois obliques 642, 644 sont identiques ou sensiblement identiques aux inclinaisons des deux facettes obliques 142, 144 du relief en saillie du talon 12. De préférence, en position assemblée, la troisième paroi 646 du relief en creux de l’élément structurel 60 n’est pas en contact avec la troisième facette 146 du relief en saillie du talon 12. La troisième paroi 646 et la troisième facette 146 se trouvent ainsi séparées par un espace, qui permet de garantir une bonne mise en pression des facettes obliques 142, 144 et des parois obliques 642, 644 qui sont en contact, en tenant compte d’une certaine tolérance de fabrication pour les formes complémentaires de la face d’appui 14 et de la face de support 64. Sur l’exemple illustré, la troisième paroi 646 est sensiblement parallèle à la face 62.

[0032] La fig. 6 représente, en vue en perspective, la deuxième variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 10 ́, son fil 2 et son talon 12 ́, ainsi qu’une portion d’un élément structurel 60 ́ d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 12 ́. Cette deuxième variante se distingue de la première variante illustrée à la fig. 5 par le fait que la face d’appui 14 ́ du talon 12 ́ comporte un relief en creux et la face de support 64 ́ de l’élément structurel 60 ́ comporte un relief en saillie complémentaire.

[0033] Selon la première forme d’exécution du dispositif de fixation qui vient d’être décrite, la face 62, 62 ́ contenant la face de support 64, 64 ́ de l’élément structurel 60, 60 ́ est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre. Par conséquent, la direction de fixation du talon 12, 12 ́, c’est-à-dire l’axe des vis de serrage 110, est sensiblement comprise dans le plan du timbre ou dans un plan parallèle au plan du timbre, et s’étend suivant une direction radiale de la carrure quand cette dernière est circulaire (voir fig. 1).

[0034] La fig. 7 représente, en vue en perspective, la première variante de la deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 20, son fil 2 et son talon 22, ainsi qu’une portion d’un élément structurel 70 d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 22.

[0035] Le talon 22 se présente sous la forme d’un volume s’étendant sensiblement le long d’une direction incurvée 222 parallèle à l’axe du fil 2 du timbre. Il comporte une face d’appui 24 pour son appui sur l’élément structurel 70, une face opposée 26, deux faces latérales longitudinales incurvées 27 suivant la direction incurvée 222, et deux faces latérales transversales planes 28 et perpendiculaires à la direction incurvée 222. Le fil 2 du timbre 20 est raccordé au talon 22 sur l’une des faces latérales transversales planes 28. La direction incurvée 222 du talon 22 est contenue dans le plan du timbre.

[0036] La face d’appui 24 du talon 22 est formée d’un relief en saillie qui ne sera pas décrit en détail car il est similaire, aux courbures près, au relief en saillie de la face d’appui 14 du talon 12 de la première variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation qui a été décrite en référence à la fig. 5.

[0037] Le timbre 20 est destiné à être fixé sur un élément structurel 70 d’une pièce d’horlogerie, comportant une face 72 qui comporte une portion constituant une face de support 74 pour le talon 22. La face de support 74 est formée d’un fetefen creux ayant une forme complémentaire de celle du relief en saillie de la face d’appui 24 du talon 22.

[0038] La fig. 8 représente, en vue en perspective, la deuxième variante de la deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 20 ́, son fil 2 et son talon 22 ́, ainsi qu’un élément structurel 70 ́ d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 22 ́. Cette deuxième variante se distingue de la première variante illustrée à la fig. 7 par le fait que la face d’appui 24 ́ du talon 22 ́ comporte un relief en creux et la face de support 74 ́ de l’élément structurel 70 ́ comporte un relief en saillie complémentaire.

[0039] Selon la deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation qui vient d’être décrite, et similairement à la première forme d’exécution décrite précédemment, la face 72, 72 ́ contenant la face de support 74, 74 ́ de l’élément structurel 70, 70 ́ est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre. Par conséquent, la direction de fixation du talon 22, 22 ́, c’est-à-dire l’axe des vis de serrage 110, est sensiblement comprise dans le plan du timbre ou dans un plan parallèle au plan du timbre, et s’étend suivant une direction radiale de la carrure quand cette dernière est circulaire (voir fig. 2).

[0040] La fig. 9 représente, en vue en perspective, la première variante de la troisième forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 30, son fil 2 et son talon 32, ainsi qu’une portion d’un élément structurel 80 d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 32.

[0041] Le talon 32 est similaire au talon 12 de la première forme d’exécution qui a été décrite en référence à la fig. 5. Le fil 2 du timbre 30 est raccordé au talon 32 sur l’une des faces latérales longitudinales 37, comme indiqué par le repère 50. La direction rectiligne 111 du talon 32 est contenue dans le plan du timbre. Le talon 32 comporte une face d’appui 34 qui est formée d’un relief en saillie, similaire au relief en saillie de la première variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation qui a été décrite en référence à la fig. 5, et ne sera pas davantage décrite.

[0042] L’élément structurel 80 comporte une face 82, sensiblement parallèle au plan du timbre, sur laquelle est fixé le talon 32 du timbre 30. La face 82 comporte une portion constituant une face de support 84 pour la face d’appui 34 du talon 32. Cette face de support 84 est formée d’un relief en creux ayant une forme complémentaire de celle du relief en saillie de la face d’appui 34 du talon 32.

[0043] La deuxième variante de la troisième forme d’exécution du dispositif de fixation n’est pas illustrée. Elle se distingue de la première variante par le fait que la face d’appui 34 du talon 32 comporte un relief en creux et la face de support 84 de l’élément structurel 80 comporte un relief en saillie complémentaire.

[0044] La fig. 10 représente, en vue en perspective, la première variante de la quatrième forme d’exécution du dispositif de fixation, et montre en particulier un timbre 40, son fil 2 et son talon 42, ainsi qu’une portion d’un élément structurel 90 d’une pièce d’horlogerie, sur lequel est fixé ledit talon 42.

[0045] Le talon 42 est similaire au talon 22 de la première variante de la deuxième forme d’exécution qui a été décrite en référence à la fig. 7. Le fil 2 du timbre 40 est raccordé au talon 42 sur l’une des faces latérales transversales 48, comme indiqué par le repère 50. La direction incurvée 222 du talon 42 est contenue dans le plan du timbre. Le talon 42 comporte une face d’appui 44 qui est formée d’un relief en saillie, similaire au relief en saillie de la première variante de la deuxième forme d’exécution du dispositif de fixation qui a été décrite en référence à la fig. 7, et ne sera pas davantage décrite.

[0046] L’élément structurel 90 comporte une face 92, sensiblement parallèle au plan du timbre, sur laquelle est fixé le talon 42 du timbre 40. La face 92 comporte une portion constituant une face de support 94 pour la face d’appui 44 du talon 42. Cette face de support 94 est formée d’un relief en creux ayant une forme complémentaire de celle du relief en saillie de la face d’appui 44 du talon 42.

[0047] La deuxième variante de la quatrième forme d’exécution du dispositif de fixation n’est pas illustrée. Elle se distingue de la première variante par le fait que la face d’appui 44 du talon 42 comporte un relief en creux et la face de support 94 de l’élément structurel 90 comporte un relief en saillie complémentaire.

[0048] Selon les troisième et quatrième formes d’exécution du dispositif de fixation qui viennent d’être décrites, la face 82, 92 contenant la face de support 84, 94 de l’élément structurel 80, 90 est sensiblement parallèle au plan du timbre. De préférence, l’élément structurel 80, 90 est encore la carrure de la montre, la face 82, 92 étant cette fois la face supérieure d’un épaulement ou collet intérieur à la carrure. Par suite, la direction de fixation du talon 32, 42 c’est-à-dire l’axe des vis de serrage 110, s’étend suivant une direction perpendiculaire au plan du timbre et au plan de la montre (voir fig. 3 et 4).

[0049] Selon d’autres variantes possibles des quatre formes d’exécution du dispositif de fixation, la face d’appui du talon et la face de support de l’élément structurel peuvent avoir diverses formes complémentaires de reliefs en creux et de reliefs en saillie, respectivement de reliefs en saillie et de reliefs en creux.

[0050] Par exemple, les fig. 11et 12 montrent respectivement, en coupe transversale, une troisième variante et une quatrième variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation qui a été illustrée à la fig. 5. Selon la troisième variante de la fig. 11, la face d’appui du talon 12 ́ ́ présente une première facette 142 ́ ́ et une deuxième facette 144 ́ ́ qui sont obliques, courbes et concaves, tandis que la face de support de l’élément structurel 60 ́ ́ présente une première paroi 642 ́ ́ et une deuxième paroi 644 ́ ́ qui sont obliques, courbes et convexes. Selon la quatrième variante de la fig. 12, les première et deuxième facettes 142 ́ ́ ́, 144 ́ ́ ́ sont obliques, courbes et convexes, tandis que les première et deuxième parois 642 ́ ́ ́, 644 ́ ́ ́ sont obliques, courbes et concaves.

[0051] Selon d’autres variantes, non illustrées, le talon pourrait avoir des facettes obliques sur tout son pourtour, par exemple un relief en forme de pyramide tronquée avec trois ou quatre facettes tronquées obliques, planes ou courbes. Selon encore d’autres variantes, non illustrées, le talon pourrait avoir des facettes polygonales, c’est-à-dire que les facettes obliques, planes ou courbes, illustrées aux fig. 5 à 12pourraient être formées de plusieurs facettes plus petites.

[0052] Bien entendu, dans toutes ces variantes, la face de support de l’élément structurel présente une forme complémentaire de la face d’appui du talon.

[0053] De façon générale, le talon 12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42 peut être vissé à l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90 ou vice versa, en complément de la fixation par encastrement, comme cela va maintenant être décrit en référence aux fig. 13 à 16, qui décrivent plusieurs alternatives de mise en œuvre d’une telle fixation par vissage pour la première forme d’exécution du dispositif de fixation qui a été décrit précédemment en référence aux fig. 1 et 5. Ces alternatives de fixation par vissage sont directement transposables aux deuxième, troisième et quatrième formes d’exécution du dispositif de fixation, mais ne sont pas illustrées, pour ne pas alourdir les figures.

[0054] De manière commune aux quatre formes d’exécution du dispositif de fixation, l’encastrement est réalisé du fait que les facettes obliques 142 et 144, 142 ́ et 144 ́, 242 et 244, 242 ́ et 244 ́, 342 et 344, 342 ́ et 344 ́, 442 et 444, 442 ́ et 444 ́ du talon 12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42 et les parois obliques correspondantes 642 et 644, 642 ́ et 644 ́, 742 et 744, 742 ́ et 744 ́, 842 et 844, 842 ́ et 844 ́, 942 et 944, 942 ́ et 944 ́ de l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90 sont orientées de la même façon et peuvent être mises en contact étroit. De plus, la troisième facette 146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́ du talon 12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42 et la troisième paroi 646, 646 ́, 746, 746 ́, 846, 846 ́, 946, 946 ́ de l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90 ne sont pas en contact l’une avec l’autre, mais de préférence séparées par un espace 120. De cette manière, seules les surfaces obliques complémentaires contribuent à l’encastrement entre le talon 12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42 du timbre 10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́ et l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90.

[0055] La présence d’au moins un moyen de serrage permet de maintenir l’encastrement du talon 12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42 dans l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90. Selon les formes d’exécution illustrées aux fig. 13à 16, ce moyen de serrage comporte une vis de serrage 110.

[0056] Les fig. 13 à 16 montrent l’encastrement du relief en saillie, respectivement du relief en creux, du talon 12 dans le relief en creux, respectivement le relief en saillie, de l’élément structurel 60, en coupe transversale selon un plan de coupe passant par une vis de serrage 110.

[0057] Les fig. 13 et 14 illustrent une première alternative de mise en œuvre de la fixation du talon 12 sur l’élément structurel 60, respectivement pour la première variante et pour la deuxième variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation. Le talon 12 présente à cet effet au moins un alésage fileté borgne 112 qui débouche sur la troisième facette 146 du relief en saillie, respectivement la troisième facette 146 ́ du relief en creux, et l’élément structurel 60 présente au moins un alésage traversant non fileté 114 qui débouche sur la troisième paroi 646 du relief en creux, respectivement la troisième paroi 646 ́ du relief en saillie. Ces deux alésages 112, 114 sont agencés de façon à se trouver en regard l’un de l’autre et sont de préférence séparés par un espace 120 lorsque l’encastrement est réalisé. Avec cet agencement d’alésages, la vis de serrage 110 est introduite par la face inférieure 66 de l’élément structurel 60.

[0058] La fig. 15 illustre une troisième alternative de mise en œuvre de la fixation du talon 12 sur l’élément structurel 60 pour la première variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation. La fig. 16 illustre une quatrième alternative de mise en œuvre de la fixation du talon 12 sur l’élément structurel 60 pour la deuxième variante de la première forme d’exécution du dispositif de fixation. A cet effet, le talon 12 présente au moins un alésage traversant non fileté 113 qui débouche sur la troisième facette 146 du relief en saillie, respectivement la troisième facette 146 ́ du relief en creux, et l’élément structurel 60 présente au moins un alésage borgne fileté 115 qui débouche sur la troisième paroi 646 du relief en creux, respectivement la troisième paroi 646 ́ du relief en saillie. Ces deux alésages 113, 115 sont agencés de façon à se trouver en regard l’un de l’autre et de préférence séparés par un espace 120 lorsque l’encastrement est réalisé. Avec cet agencement d’alésages, la vis de serrage 110 est introduite par la face opposée 16 du talon 12.

[0059] Selon une forme d’exécution optionnelle, commune aux deux agencements d’alésages et illustrée sur les fig. 13, 14et 15, l’alésage traversant présente une portion de plus grand diamètre débouchant sur ladite face inférieure 66, respectivement ladite face opposée 16, et définissant un épaulement 118 orienté vers ladite face inférieure 66, respectivement ladite face opposée 16. La tête de la vis 110 vient reposer sur cet épaulement 118 afin que la vis 110 ne dépasse pas de ladite face inférieure 66, respectivement de ladite face opposée 16.

[0060] Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation et aux formes d’exécution qui viennent d’être décrites en référence aux dessins annexés.

[0061] Dans les exemples illustrés, l’élément structurel 60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90 est la carrure cylindrique d’une boîte de montre de forme circulaire. Dans d’autres cas, l’élément structurel pourrait être la carrure d’une boîte de montre non circulaire, comme par exemple une boîte ovale, rectangulaire ou polygonale.

[0062] Dans l’exemple représenté aux fig. 4et 10, le talon 42 et la face de support 94 de l’élément structurel 90 s’étendent tous deux le long d’une direction incurvée. Il serait possible de prévoir une direction rectiligne pour le talon 42 et la face de support 94 de l’élément structurel 90, du fait que le relief correspondant sur l’élément structurel est ménagé dans un épaulement ou un collet de la carrure, et non directement sur la carrure. Une direction incurvée est préférée si l’on souhaite gagner de la place et réduire les dimensions de l’épaulement.

Claims (28)

1. Talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) pour un timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́) d’un mécanisme de sonnerie d’une pièce d’horlogerie (100, 200, 300, 400), ledit timbre comportant un élément apte à vibrer (2) raccordé audit talon par une de ses extrémités, caractérisé par le fait que ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) possède une face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 34 ́, 44) formant un relief en saillie ou un relief en creux.

2. Talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) selon la revendication 1, dans lequel ladite face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44) comporte deux facettes obliques (142, 144; 142 ́, 144 ́; 242, 244; 242 ́, 244 ́; 342, 344; 342 ́, 344 ́; 442, 444; 442 ́, 444 ́) se rapprochant l’une de l’autre, et en ce qu’elle comporte, en outre, une troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́) reliant lesdites facettes obliques (142, 144; 142 ́, 144 ́; 242, 244; 242 ́, 244 ́; 342, 344; 342 ́, 344 ́; 442, 444; 442 ́, 444 ́), ledit relief ayant un profil sensiblement en forme de «v» tronqué.

3. Talon (12, 22, 32, 42) selon la revendication 2, dans lequel lesdites facettes réalisent un relief en saillie dudit talon (12, 22, 32, 42).

4. Talon (12 ́, 22 ́, 32, 42) selon la revendication 2, dans lequel lesdites facettes réalisent un relief en creux dudit talon (12 ́, 22 ́, 32, 42).

5. Talon (12, 12 ́, 32) selon l’une des revendications 1 à 4, ledit talon s’étendant le long d’une direction rectiligne (111) caractérisé par le fait que ladite direction rectiligne (111), est perpendiculaire à l’axe de l’élément apte à vibrer (2).

6. Talon (22, 22 ́, 42) selon l’une des revendications 1 à 4, ledit talon s’étendant le long d’une direction incurvée (222), caractérisé par le fait que ladite direction incurvée (222) est parallèle à l’axe de l’élément apte à vibrer (2).

7. Talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, comportant un alésage borgne fileté (112) débouchant sur ladite troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́).

8. Talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, comportant un alésage traversant non fileté (113) débouchant sur ladite troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́).

9. Timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́) pour un mécanisme de sonnerie d’une pièce d’horlogerie (100, 200, 300, 400), le timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́) comportant un talon et un élément apte à vibrer (2) raccordé audit talon par l’une de ses extrémités, caractérisé par le fait que ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) est un talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.

10. Timbre (10, 10 ́, 30, 30 ́) selon la revendication 9, dans lequel ledit talon (12, 12 ́ 32) est un talon selon l’une quelconque des revendications 5, 7 ou 8 s’étendant le long de la direction rectiligne (111), et dans lequel l’élément apte à vibrer (2) est raccordé sur une face latérale longitudinale (17, 17 ́, 37, 37 ́) dudit talon (12, 12 ́, 32) qui est une face parallèle à ladite direction rectiligne (111).

11. Timbre (20, 20 ́, 40, 40 ́) selon la revendication 9, dans lequel ledit talon (22, 22 ́, 42) est un talon selon l’une quelconque des revendications 6 à 8 s’étendant le long de la direction incurvée (222), et dans lequel l’élément apte à vibrer (2) est raccordé sur une face latérale transversale (28, 28 ́, 48, 48 ́) dudit talon (22, 22 ́, 42) qui est une face perpendiculaire à ladite direction incurvée (222).

12. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) d’un timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́) sur une face d’un élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90) d’une pièce d’horlogerie (100, 200, 300, 400), ledit timbre ayant un talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) et un élément apte à vibrer (2), caractérisé par le fait qu’il comporte: – une face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44) dudit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) et une face de support (64, 64 ́, 74, 74 ́, 84, 94) dudit élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90), ladite face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44) formant un relief en saillie, respectivement un relief en creux, et ladite face de support (64, 64 ́, 74, 74 ́, 84, 94) comportant un relief en creux, respectivement un relief en saillie, lesdits reliefs en saillie et en creux, respectivement en creux et en saillie, ayant des formes complémentaires aptes à réaliser un encastrement entre ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) et ledit élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90) et – au moins un moyen de serrage (110) pour maintenir ledit encastrement.

13. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 12, pour la fixation d’un timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́) sur un élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́) d’une pièce d’horlogerie (100, 200), ledit timbre ayant un talon (12, 12 ́, 22, 22 ́) et un élément apte à vibrer (2) qui s’étend dans un plan définissant le plan du timbre, caractérisé par le fait que ladite face (62, 62 ́, 72, 72 ́) de l’élément structurel contenant la face de support (64, 64 ́, 74, 74 ́) est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre.

14. Dispositif de fixation (34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 12 pour la fixation d’un timbre (30, 30 ́, 40, 40 ́) sur un élément structurel (80, 90) d’une pièce d’horlogerie (300, 400), ledit timbre ayant un talon (32, 42) et un élément apte à vibrer (2) qui s’étend dans un plan définissant le plan du timbre, caractérisé par le fait que ladite face (82, 82 ́, 92, 92 ́) de l’élément structurel contenant ladite face de support (84, 94) est sensiblement parallèle au plan du timbre.

15. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon l’une quelconque des revendications 12 à 14, dans lequel lesdites formes complémentaires comportent deux facettes obliques (142 et 144, 242 et 244, 342 et 344, 442 et 444) dudit relief en saillie de ladite face d’appui (14, 24, 34, 44) et deux parois obliques (642 et 644, 742 et 744, 842 et 844, 942 et 944) dudit relief en creux de ladite face de support (64, 74, 84, 94), respectivement deux facettes obliques (142 ́ et 144 ́, 242 ́ et 244 ́, 342 ́ et 344 ́, 442 ́ et 444 ́) dudit relief en creux de ladite face d’appui (14 ́, 24 ́) et deux parois obliques (642 ́ et 644 ́, 742 ́ et 744 ́, 842 ́ et 844 ́, 942 ́ et 944 ́) dudit relief en saillie de ladite face de support (64 ́, 74 ́).

16. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́, 24, 74; 24 ́, 74 ́, 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 15, dans lequel lesdites formes complémentaires comportent également une troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́) reliant lesdites deux facettes obliques et une troisième paroi (646, 646 ́, 746, 746 ́, 846, 846 ́, 946, 946 ́) reliant lesdites deux parois obliques.

17. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon l’une quelconque des revendications 12 à 16, dans lequel ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) est un talon selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.

18. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 17, dans lequel ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) est un talon selon la revendication 7 ayant un alésage borgne fileté (112) débouchant sur ladite troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́) de ladite face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44), et dans lequel ledit alésage dudit relief en saillie ou en creux de l’élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90) est un alésage traversant non fileté (114) débouchant sur une face opposée (66, 66 ́, 76, 76 ́, 86, 86 ́, 96, 96 ́) à ladite face de support (64, 74, 74 ́, 84, 94) dudit élément structurel.

19. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 18, dans lequel ledit alésage traversant (114) comporte un épaulement (118) orienté vers une face opposée (66, 66 ́, 76, 76 ́, 86, 86 ́, 96, 96 ́) à ladite face de support (64, 64 ́, 74, 74 ́, 84, 94) dudit élément structurel.

20. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 17, dans lequel ledit talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) est un talon selon la revendication 8 ayant un alésage traversant non fileté (113) débouchant sur ladite troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́) de ladite face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44) et dans lequel ledit alésage dudit relief en saillie ou en creux de l’élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90) est un alésage borgne fileté (115) débouchant sur ladite troisième paroi (646, 646 ́, 746, 746 ́, 846, 846 ́, 946, 946 ́) de ladite face de support (64, 64 ́, 74, 74 ́, 84, 94).

21. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 20, dans lequel ledit alésage traversant (113) comporte un épaulement (118) orienté vers une face opposée (16, 16 ́, 26, 26 ́, 36, 36 ́, 46, 46 ́) à ladite face d’appui (14, 14 ́, 24, 24 ́, 34, 44).

22. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon l’une quelconque des revendications 15 à 21, dans lequel les facettes obliques (142 et 144, 142 ́ et 144 ́, 242 et 244, 242 ́ et 244 ́, 342 et 344, 342 ́ et 344 ́, 442 et 444, 442 ́ et 444 ́) du talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) et les parois obliques (642 et 644, 642 ́ et 644 ́, 742 et 744, 742 ́ et 744 ́, 842 et 844, 842 ́ et 844 ́, 942 et 944, 942 ́ et 944 ́) de l’élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́, 80, 90) sont complémentaires et sont mises en contact étroit, en position de service.

23. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon l’une quelconque des revendications 16 à 22, dans lequel ladite troisième facette (146, 146 ́, 246, 246 ́, 346, 346 ́, 446, 446 ́) et ladite troisième paroi (646, 646 ́, 746, 746 ́, 846, 846 ́, 946, 946 ́) ne sont pas en contact l’une avec l’autre, mais séparées par un espace (120).

24. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 110, 112, 113, 114, 115) d’un timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́) sur une face (62, 62 ́, 72, 72 ́) d’un élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́) d’une pièce d’horlogerie (100, 200), ledit timbre ayant un talon (12, 12 ́, 22, 22 ́) et un élément apte à vibrer (2) s’étendant dans un plan définissant un plan du timbre, caractérisé par le fait que ladite face (62, 62 ́, 72, 72 ́) de l’élément structurel sur laquelle est fixé ledit talon est sensiblement perpendiculaire au plan du timbre.

25. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 24, caractérisé par le fait que l’élément structurel (60, 60 ́, 70, 70 ́) est la carrure de la pièce d’horlogerie (100, 200) et ladite face (62, 62 ́, 72, 72 ́) de l’élément structurel est une paroi interne de cette carrure.

26. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 25, caractérisé par le fait que la carrure est circulaire.

27. Dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 110, 112, 113, 114, 115) selon la revendication 25, caractérisé par le fait que la carrure est ovale, rectangulaire ou polygonale.

28. Pièce d’horlogerie (100, 200, 300, 400), caractérisée par le fait qu’elle comporte au moins un talon (12, 12 ́, 22, 22 ́, 32, 42) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, ou au moins un timbre (10, 10 ́, 20, 20 ́, 30, 30 ́, 40, 40 ́) selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, ou au moins un dispositif de fixation (14, 64; 14 ́, 64 ́; 24, 74; 24 ́, 74 ́; 34, 84; 44, 94; 110, 112, 113, 114, 115) selon l’une quelconque des revendications 12 à 27.