PROCEDE D'ACTIONNEMENT D'UNE SERRURE LORS DU MONTAGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE [0001] Le domaine technique de l'invention concerne le milieu de l'industrie automobile, et, plus particulièrement, les systèmes d'actionnement d'une serrure d'ouvrant lors du montage d'un véhicule. En effet, lors du montage de véhicules automobiles le long d'une chaine, il est fréquent qu'un coffre arrière se referme, par inadvertance, sur la structure, ou qu'il faille délibérément fermer ce coffre pour les besoins du montage, et, si les éléments de verrouillage sont déjà en place, mais que les mécanismes d'actionnement de la serrure, ne sont pas encore implantés, le coffre se retrouve ainsi bloqué contre la structure, sans possibilité d'une intervention manuelle de l'opérateur pour le libérer. A cette fin, il est connu d'utiliser un outil temporaire, qui peut, par exemple, être une cordelette, et qui est montée reliée à la serrure, permettant à un opérateur, en cas de fermeture accidentelle, d'actionner cet outil pour agir sur la serrure, et ainsi, libérer l'ouvrant. L'une des particularités de cet outil, est qu'il est accessible de l'extérieur de la structure, par un opérateur, lorsque l'ouvrant est refermé sur ladite structure. Plus précisément, l'invention se rapporte à un système d'actionnement d'une serrure d'ouvrant, possédant des caractéristiques techniques le rendant performant, tout en demeurant sécuritaire. L'invention se rapporte également à un procédé d'actionnement manuel d'une serrure d'ouvrant. [0002] Les systèmes d'actionnement d'une serrure d'ouvrant au moyen d'un outil temporaire, existent et ont déjà fait l'objet de brevets. On peut, par exemple, citer le brevet JP2005076229, qui se rapporte à un système de déverrouillage manuel de la serrure, basé sur l'actionnement simultané de deux cordelettes, interagissant avec le mécanisme de déverrouillage. Le brevet JP2000179210, décrit, quant à lui, un système de déverrouillage manuel pour une serrure de hayon, basé sur l'actionnement d'une seule cordelette, présentant un noeud, dont le blocage dans un orifice de la serrure, va provoquer son déclenchement. [0003] Pour une bonne compréhension de l'invention, il est nécessaire de préciser que les termes « caisse » de véhicule et « structure » de véhicule sont équivalents. [0004] Bien souvent, et comme en témoignent les deux brevets de l'état de la technique ci-dessus mentionnés, les systèmes d'actionnement manuel d'une serrure, font intervenir une cordelette amenée à coopérer avec le mécanisme impliqué dans ladite serrure, cette cordelette étant accessible par un opérateur depuis l'extérieur du véhicule, lorsque l'ouvrant est en position de fermeture sur la structure. Un modèle de cordelette souvent utilisée, est une cordelette dont une extrémité se termine par une boucle, maintenue au moyen d'une bague de sertissage, et, lorsque l'opérateur exerce une tension sur la cordelette pour déverrouiller la serrure, cette bague vient directement en butée contre un levier d'actionnement de secours de la serrure. Si la pression exercée par l'opérateur sur la cordelette dépasse une valeur seuil, soit cette cordelette se rompt, libérant alors la bague de sertissage dans la serrure, avec des risques élevés d'endommagement du mécanisme de fonctionnement de la serrure, soit c'est le mécanisme d'actionnement, qui se casse directement. Les systèmes d'actionnement manuel de serrure selon l'invention sont conçus pour éviter une intrusion accidentelle d'un organe lié à la cordelette, en cas de rupture inopinée de ladite cordelette. [0005] La présente invention a pour objet un système d'actionnement manuel d'une serrure d'un ouvrant de véhicule automobile, ladite serrure comportant un levier d'actionnement de secours protégé par un carter, et ledit système comprenant une cordelette accessible depuis l'extérieur de la structure dudit véhicule, en cas de fermeture accidentelle dudit ouvrant sur ladite structure, ladite cordelette traversant le carter et étant conçue pour coopérer avec le levier pour libérer ladite serrure de la gâche, au moyen d'un mouvement combiné de traction et de pliage selon une direction donnée. La principale caractéristique d'un système selon l'invention, est qu'une extrémité de la cordelette se termine par un embout élargi, destiné à venir en butée contre le carter lorsque l'opérateur manipule ladite cordelette pour libérer la serrure, évitant ainsi, en cas de rupture de ladite cordelette, toute intrusion dudit embout à l'intérieur dudit carter. Le système d'actionnement manuel selon l'invention, trouve son originalité lors d'une situation, pour laquelle l'opérateur, qui est amené à manoeuvrer la cordelette après que l'ouvrant se retrouve en position fermée sur la structure, casse ladite cordelette par un excès d'effort. Dans cette situation, l'embout élargi, qui vient en butée contre le carter ne peut jamais se retrouver à l'intérieur de ce carter, et détériorer la serrure, en bloquant son mécanisme. Ce système d'actionnement manuel de la serrure, se retrouve ainsi sécurisé, en préservant l'intégrité du mécanisme de fonctionnement de la serrure. [0006] Avantageusement, l'embout élargi est une collerette circulaire présentant une forme concave. Ainsi, la collerette vient coiffer partiellement le carter de façon hermétique. Il s'agit d'une configuration particulièrement adaptée au besoin, car l'embout offre une géométrie, qui va lui permettre de bien adhérer au carter. Mais l'embout peut revêtir toute sorte de forme, et être indifféremment, carré, rectangulaire, en losange, en étoile ou autre. L'essentiel est que ses dimensions soient supérieures à celles de l'ouverture du carter dans laquelle il passe, pour annuler tout risque de pénétration de cet embout dans le carter, même si l'effort exercé par un opérateur sur la cordelette, est particulièrement élevé.. [0007] De façon préférentielle, l'embout est une pièce rapportée à l'une des deux 15 extrémités de la cordelette. De cette manière, il est possible d'adapter la géométrie et les dimensions de l'embout, à une configuration particulière de carter de serrure. [0008] Selon un autre mode de réalisation préféré d'un système selon l'invention, la cordelette et l'embout élargi sont en plastique moulé et sont réalisés en une seule pièce. Cette configuration est le fruit d'un usinage simplifié, et donc peu coûteux. La fabrication 20 de la cordelette et de son embout s'effectuant en une seule opération, il en résulte un gain de temps appréciable à l'échelle d'une grande production de cordelettes. [0009] Préférentiellement, l'effort de traction maximal exercé par un opérateur sur la cordelette, est contrôlé au moyen d'une zone de faiblesse pratiquée dans ladite cordelette, afin de ne pas endommager la serrure. Puisque le danger de voir l'embout élargi 25 s'introduire dans le carter de la serrure, et endommager son mécanisme de fonctionnement, est écarté, il est souhaitable de maitriser l'effort de traction maximal exercé sur la cordelette par un opérateur, en favorisant une rupture prématurée de ladite cordelette au- delà d'une contrainte seuil. En effet, si l'opérateur exerçait une pression exagérément élevée sur la cordelette sans pouvoir libérer la serrure de la gâche, ladite serrure pourrait se 20 détériorer, et son mécanisme de fonctionnement se retrouver inopérant. Il est donc particulièrement recherché de limiter l'effort maximal à exercer sur la cordelette. [0010] De façon avantageuse, la zone de faiblesse consiste en un rétrécissement de la cordelette sur une longueur prédéterminée. Autrement dit, la cordelette présente une zone de plus faible diamètre. Selon un mode de réalisation préféré d'un système selon l'invention, cette zone de faiblesse est placée à proximité de l'embout élargi. De façon avantageuse, la distance maximale séparant la zone de faiblesse de la cordelette, à l'extrémité distale de l'embout élargi, est inférieure à un dixième de la longueur totale de la cordelette. [0011] L'invention se rapporte également à un procédé d'actionnement d'une serrure mis en oeuvre à partir d'un système d'actionnement selon l'invention, et dont la principale caractéristique technique est qu'il comprend les étapes suivantes : - Mise en place de la cordelette à travers le carter de la serrure protégeant le levier de secours, dans une position pour laquelle elle peut interagir avec ledit levier, - Fixation, en position d'ouverture, de l'ouvrant muni de la serrure, sur la structure du véhicule supportant une gâche conçue pour coopérer avec la serrure, - Fermeture accidentelle de l'ouvrant sur la structure, avec une interaction entre la serrure et ladite gâche, la cordelette demeurant accessible depuis l'extérieur du véhicule, - Manipulation de la cordelette pour déverrouiller la serrure, avec une mise en butée de l'embout élargi contre le carter, sans possibilité d'intrusion dudit embout dans la serrure 25 Ce procédé est donc sécurisé, car il implique des éléments qui interagissent entre eux, de façon efficace, tout en annulant les risques d'un endommagement de la serrure, par une intrusion accidentelle de l'embout de la cordelette, suite à une manipulation de l'opérateur. [0012] Avantageusement, l'ouvrant est un coffre arrière de véhicule, la cordelette étant alors tirée selon une direction transversale par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. [0013] L'invention se rapporte enfin à un ouvrant de véhicule automobile, comprenant une serrure apte à coopérer avec une gâche de la structure dudit véhicule, et dont la principale caractéristique technique est que la serrure est traversée par une cordelette munie d'un embout élargi, pour la mise en oeuvre d'un système d'actionnement manuel conforme à l'invention. [0014] Les systèmes d'actionnement manuels de serrure selon l'invention, possèdent l'avantage d'être sécurisés, dans la mesure où ils sont conçus pour éviter toute interaction préjudiciable entre l'embout de la cordelette, et le mécanisme de la serrure, qui pourrait endommager ladite serrure de façon irrémédiable. La multiplicité des formes d'embout élargi pouvant terminer la cordelette, accroît notablement le nombre de configurations de serrures pouvant être activées au moyen de ladite cordelette, ce qui élargit le champ d'application de ce système d'actionnement manuel. Enfin, ces systèmes d'actionnement manuels de serrure, présentent une caractéristique sécuritaire que les systèmes existants ne possèdent pas, tout en demeurant d'un coût constant et aussi faciles à usiner. [0015] On donne ci-après une description détaillée d'un mode de réalisation préféré d'un système d'actionnement manuel selon l'invention, en se référant aux figures 1 à 10. - La figure 1 est une vue simplifiée de coté d'un véhicule automobile, 20 localisant la serrure du coffre arrière impliquée dans un système d'actionnement manuel selon l'invention - La figure 2 est une de face simplifiée d'un coffre arrière localisant la serrure du coffre arrière impliquée dans un système d'actionnement manuel selon l'invention. 25 - La figure 3, est une vue en perspective d'un système d'actionnement manuel d'une serrure, appartenant à l'état de la technique. - La figure 4 est une vue en coupe simplifiée, d'un système d'actionnement manuel d'une serrure, appartenant à l'état de la technique. 5 10 15 - La figure 5 est une vue simplifiée d'une cordelette impliquée dans un système d'actionnement manuel d'une serrure, selon l'invention. - La figure 6 est une vue en coupe simplifiée, d'un système d'actionnement manuel d'une serrure, selon l'invention. - La figure 7 est une vue simplifiée d'une première étape d'un procédé d'actionnement manuel d'une serrure selon l'invention, montrant l'introduction de la cordelette dans le carter de la serrure. - La figure 8 est une vue simplifiée d'une deuxième étape d'un procédé d'actionnement manuel d'une serrure selon l'invention, montrant la mise en butée de l'embout élargi de la cordelette contre le carter de la serrure. - La figure 9 est la vue de la figure 8 mais à 90°, avant que l'opérateur ne se saisisse de la cordelette. - La figure 10 est la vue de la figure 9 mais après que l'opérateur se soit saisi de la cordelette, pour exercer un effort de traction sur celle-ci, pour déverrouiller la serrure du coffre. [0016] Pour bien comprendre l'invention, il est utile de rappeler que l'axe X est un axe longitudinal du véhicule automobile, l'axe Y est un axe transversal dudit véhicule, et l'axe Z est un axe vertical. 20 [0017] Comme le montrent les figures 1 et 2, les systèmes d'actionnement manuel selon l'invention sont particulièrement adaptés aux serrures 1 de coffre arrière 2 de véhicule automobile 3, lesdites serrures étant placées en partie inférieure 20 de coffre 2. Lorsque la caisse 4 d'un véhicule automobile 3 est en phase de montage, le coffre arrière 2 est monté pivotant sur ladite caisse 4, à son emplacement normal. Or, il peut arriver, à la suite de 25 manipulations maladroites ou imprécises, voire d'un choc inopiné de la part de l'opérateur, que le coffre arrière 2 se referme accidentellement sur ladite caisse 4. Comme la gâche 5 destinée à recevoir un élément de serrure 1 dudit coffre 2, est généralement déjà implantée sur la caisse 4, dans la bonne position, le coffre 2 se retrouve alors verrouillé sur ladite caisse 4, de par l'interaction de la serrure 1 avec ladite gâche 5, sans possibilité pour 30 l'opérateur, de débloquer simplement et rapidement, la serrure 1. Il est donc prévu des systèmes d'actionnement manuels de la serrure 1, basés sur l'utilisation d'une cordelette 6, et spécialement conçus pour les cas particuliers de fermeture accidentelle, d'un coffre arrière 2 sur la caisse 4 d'un véhicule automobile 3, lors de la phase de montage de cette caisse 4. [0018] En se référant à la figure 3, les systèmes d'actionnement manuel d'une serrure 1, lors de la fermeture accidentelle d'un coffre arrière 2, existent déjà. L'un de ces systèmes appartenant à l'état de la technique, implique une cordelette 6, dont une extrémité 7 est libre, et dont l'autre extrémité 8 se termine par une boucle 9, possédant à sa base une bague 10 de sertissage ou un noeud. La serrure 1 présente un carter 11, protégeant son mécanisme, ledit carter 11 possédant deux ouvertures 12 pour permettre à la cordelette 6 de le traverser, et une encoche 13, laissant saillir une partie du mécanisme de la serrure 1, amenée à interagir avec la gâche 5 de la caisse 4, prévue à cet effet, pour fermer le coffre 2 sur la caisse 4. Les deux ouvertures 12 du carter 11, permettent à la cordelette 6 de venir au contact d'un levier 14 d'actionnement de secours du mécanisme de la serrure 1. [0019] .En se référant à la figure 4, la cordelette 6 est introduite dans le carter 11, au niveau de l'une de ces deux ouvertures 12, par son extrémité libre 7, puis est déplacée de manière à passer à travers la deuxième ouverture 12, jusqu'à ce que la bague de sertissage 10 ait pénétrée dans le carter 11, pour venir en butée contre le levier 14 de secours. Lorsque l'opérateur tire sur la cordelette 6 de manière à actionner le levier de secours 14, pour débloquer la serrure 1 qui s'est refermée sur la gâche 5, et qui verrouille le coffre arrière 2 sur la caisse 4, les risques de voir ladite cordelette 6 se rompre accidentellement sous l'effet d'un effort trop important exercé par l'opérateur, sont importants. Vu l'agencement de cette cordelette 6 avec le carter 11 de la serrure 1, et avec le levier 14 de secours, cette rupture a toute les chances d'intervenir au niveau de la bague de sertissage 10, qui vient en appui contre ledit levier 14, avec pour conséquence, un détachement de cette bague 10, qui va se balader librement dans le carter 11 de la serrure 1, et qui va pouvoir interagir, de façon anarchique, avec le mécanisme de ladite serrure1 pour l'endommager et le rendre inopérant. Cet événement étant jugé inacceptable, il a fallu repenser les systèmes d'actionnement manuels de serrure 1, afin de les sécuriser, et d'éviter que de telles conséquences bloquantes ne se reproduisent. [0020] En se référant à la figure 5, un système d'actionnement manuel de serrure 1 selon l'invention, implique une cordelette 106, dont une extrémité 107 est libre, et l'autre extrémité 108 se termine par un embout élargi 109. Ledit embout 109 est de forme circulaire, et présente une légère concavité, de sorte que, lorsque ladite cordelette 106 traverse le carter 11 de la serrure 1, et est tirée jusqu'à ce que ledit embout 109 vienne en butée contre ledit carter 11, la zone de contact entre ledit embout 109 et ledit carter 11 est un cercle. Cet embout élargi 109 est indifféremment constitué d'une pièce rapportée venant se fixer à l'une 108 des deux extrémités de la cordelette 106, ou bien est fabriqué d'une seule pièce avec ladite cordelette 106, par moulage plastique par exemple. Cet embout élargi 109 a un diamètre compris entre 7mm et 15mm, et vaut préférentiellement 10 mm. A proximité de cet embout 109, la cordelette 106 présente, sur une longueur prédéterminée, un rétrécissement 110, constituant une zone de faiblesse structurelle pour ladite cordelette 106. La distance séparant l'extrémité distale 111 de l'embout 109 et cet étranglement 110, est inférieure à un dixième de la longueur totale de ladite cordelette 106. [0021] En se référant à la figure 6, les dimensions de l'ouverture 12 pratiquée dans le carter 11, pour laisser passer la cordelette 106, sont inférieures aux dimensions de cet embout élargi 109, si bien qu'en bout de course, ledit embout 109 vient en butée contre ledit carter 11, sans possibilité de pénétration dans celui-ci 11. Dans le cas d'un effort trop important exercé par un opérateur, pour tenter de déverrouiller la serrure 1, afin quelle se désolidarise de la gâche 5, la cordelette 106 se rompt prématurément au niveau de sa zone de faiblesse 110, l'embout élargi 109 ainsi détaché demeurant toujours à l'extérieur dudit carter 11. [0022] Un procédé d'actionnement manuel d'une serrure 1, selon l'invention, suit les étapes suivantes : En se référant à la figure 7, mise en place de la cordelette 106 à travers les ouvertures 12 du carter 11 de la serrure 1 protégeant le levier 14 de secours, dans une position pour laquelle elle peut interagir avec ledit levier 14, cette mise en place s'effectuant par la pénétration d'abord de l'extrémité libre 107 de ladite cordelette 106.
En se référant aux figures 8 et 9, une fois que l'extrémité libre 107 a traversé ledit levier 14, elle est tirée à travers le carter 11, jusqu'à ce que l'embout élargi 109 vienne en butée contre ledit carter 11. Le coffre arrière 2 muni d'une serrure 1 traversée par la cordelette 106, est alors monté pivotant, en position d'ouverture, sur la caisse 4 du véhicule automobile 3, dans sa position normale. Dans le cas d'une fermeture accidentelle ou délibérée du coffre arrière 2 sur la structure 4 du véhicule 3, avec une interaction entre la serrure 1 et la gâche 5, la cordelette 106 est positionnée pour demeurer accessible, par un opérateur, depuis l'extérieur du véhicule 3. Comme le montre d'ailleurs la figure 9, la cordelette 106 pend dans le vide, en étant approximativement alignée selon un axe sensiblement vertical, lorsque le coffre 2 est refermé sur la caisse 4. En se référant à la figure 10, l'opérateur se saisit alors de l'extrémité libre 107, émergeante, de la cordelette 106, puis tire sur celle-ci, selon une direction transversale du véhicule, comme le montre la flèche 120, entrainant une légère translation de l'embout élargi 109 dans l'ouverture 12 du carter 11, du coté de l'effort de traction latéral. Si l'effort produit par l'operateur devient trop important, plutôt que de laisser le mécanisme de la serrure 1 se détériorer sous l'effet de la cordelette 106 se retrouvant dans un état de tension extrême, la cordelette 106 se rompt prématurément au niveau de sa faiblesse structurelle 110, en annulant toute possibilité, pour l'embout élargi 109, de pénétrer dans le carter 11 de la serrure 1, et ainsi détériorer celle-ci.20