FR2952039A1 - Systeme de rebouchabilite - Google Patents

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    • B65D45/00Clamping or other pressure-applying devices for securing or retaining closure members
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Abstract

La rebouchabilité des bouteilles, notamment gazeuses, est une des particularités de la présente invention qui assure le maintien d'un bouchon (3) ré-engageable pressé sur le goulot d'une bouteille par un cavalier (24), en appui direct sur ledit bouchon pourvu d'une fente (12) d'accueil de son axe (9) de rotation verrouillé par un capuchon (15). Le cavalier basculant enserre à son tour le col (4) de la bouteille, sous la contre-bague (5) via l'action de demi-pinces (26) à profil courbe situées à l'extrémité de ses branches. La ré-engageabilité du bouchon est assurée par un plongeur (13) obturant le col, percé d'un volume cylindrique axial ouvert à sa base pour les basses pressions et rigidifié par un noyau solide pour les hautes pressions. Une dragonne anti-échappement est solidaire du cavalier par passage de son fil dans son arceau de manœuvre.

Description

SYSTEME DE REBOUCHABILITE
La présente invention concerne un système de bouchage sécurisé de première monte (c'est-à-dire commercialisé avec) pour boissons tranquilles et carbonatées, offrant l'avantage du réengagement immédiat d'un bouchon en liège, ou autre matériau élastique, un nombre illimité de fois avec la maîtrise d'une pression interne élevée. Cette fonction sera dénommée rebouchabilité ou refermabilité dans la suite de l'exposé du présent brevet.
Dans le domaine des bouchages pour boissons carbonatées de type champagne, il existe peu de bouchons complètement désolidarisables (c'est à dire ne demeurant pas lié au goulot par une fermeture mécanique) de la bouteille et susceptibles d'être réengagés dans ledit goulot immédiatement après l'ouverture. Mêmes les rares modèles de bouchon en plastique s'avèrent quasi-Impossibles à réengager tant leur principe d'étanchéité leur impose un diamètre nominal du plongeur (partie pénétrante dans le goulot) incompatible avec cette action.
Les traditionnelles bouteilles de limonades pourvues d'un bouchon céramique/plastique comportant une rondelle d'étanchéité maintenue comprimée par l'effet de genouillère d'un arceau basculant, ne répondent que partiellement à la problématique de rebouchabilité d'un bouchon désolidarisable puisqu'ils demeurent liés à la bouteille. Ce dispositif (brevet FR 46.803 de Henri CHAMPION du 1935-09-19) nécessite en outre un minimum de quatre pièces (bouchon, joint, genouillère et arceau en fil de fer) en sus de la présence obligatoire sur le col de la bouteille de deux logements d'accueil des extrémités de la genouillère, interdisant un emploi universel sur tout type de col standard et classique. Il convient par ailleurs de savoir que l'étanchéité de cette formule, fondée sur l'écrasement du joint sur le buvant du col en conditionne la tenue à des pressions élevées, sans préjudice de la longévité du joint. Enfin, ce dispositif ne peut accepter que des bouchons n'incorporant pas de partie pénétrante du goulot, son principe à genouillère interdisant l'introduction d'un bouchon pourvu d'un plongeur.
S'agissant des bouteilles appelées à résister à des pressions usuelles supérieures à 6 bars, notamment les champagnes dont la pression interne peut dépasser 7 bars à une température de 25°C et 11 bars à 50°C, notamment lorsqu'elles sont secouées, il n'existe pas de bouchon réengageable immédiatement après l'ouverture.
En effet, les bouchons de liège en usage actuellement pour le champagne présentent la particularité d'adopter, dès l'ouverture, une base en forme de pied de champignon tronconique interdisant tout ré-engagement du goulot de la bouteille pour un rebouchage immédiat. Il est acquis que, compte tenu du prix de certaines boissons, leur conférer la possibilité de garder au mieux le gaz entre deux services serait de nature à en accroître le plaisir de consommation et les parts de marché.
La refermabilité/rebouchabilité des bouteilles gazeuses pourvues de bouchons détachables est aussi le propos de l'invention qui s'attache, non seulement à en garder le côté historique et traditionnel, mais également à en renforcer le côté sécuritaire par l'adjonction d'un dispositif simple et ergonomique de verrouillage et de prévention de départ inadvertent du bouchon.
De nombreux brevets sont recensés dans le domaine du bouchage de boissons gazeuses, mais aucun n'est en mesure d'assurer une refermabilité immédiate à partir du bouchon même qui assurait la fermeture avant décachetage de la bouteille.
Le lecteur est invité à consulter l'historique du muselet (Adolphe Jacquesson, 1844) dont la formule, toujours en vigueur sur les bouteilles de boissons gazeuses à forte pression Interne, n'autorise pas plus de rebouchage que le bouchon qu'il emprisonne et qui champignonne à l'ouverture. L'absence de dispositif de prévention de l'échappement incontrôlé d'un tel bouchon engage insidieusement la 55 sécurité des consommateurs. Citons néanmoins quelques brevets de dispositifs à montage additionnel, c'est-à-dire que l'utilisateur est tenu de se procurer, moyennant achat généralement, auprès de distributeurs agréés (ou au titre de cadeau d'entreprise par exemple) : Brevet N° 87675 de BOLDT & VOGEL du 10 novembre 1895. 60 Brevet N° 376857 de Auguste GILLIARD du 23 juin 1906. Patent 2,306,065 R.P. LAKEY ET AL du 22 décembre 1942. Brevet US 4,442,735 de Allan CHANCE du 24 novembre 1982.
Tous ces brevets sont relatifs à des dispositifs complexes, faisant appel à plusieurs pièces 65 entraînant des coûts de production incompatibles avec une première monte lors de la mise en bouteille des crus.
Certains dispositifs de première monte (brevets N°147295 et GB190220286 de Albert de LUCAS du 234/12/1902, N°195865 du 27/02/08 de Thedor Timpe, N°24711 du 14/04/1910 de Jochumsen, 70 N°1,575,556 du 27/08/25 de Otto Eick, N°1778123 de Henry P. Roberts du 16/12/1927, N° 970075 du 27/01/1962 de Walter Heubl...) reposent sur l'emploi d'un arceau de fil élastique enserrant le goulot sur plus de la moitié de sa circonférence, contigu à deux branches verticales de retenue du bouchon.50 De formule proche, le brevet N°195865 de la société Theodor TIMPE de MAGDEBURG en date du 28/12/1908 témoigne d'une certaine complexité puisque l'arceau entourant le col est dissocié des branches d'attache au bouchon, entraînant la présence d'au moins une pièce supplémentaire. L'enserrement uniforme du col par un arceau de retenue implique que son diamètre soit similaire à celui de la bague de col qu'il enserre. Il ne saurait y être inférieur sous peine de ne pas autoriser son engagement.
Toutefois, afin d'assurer une certaine force de serrage, son rayon de courbure, pris au repos de part et d'autre du diamètre médian doit être inférieur à celui du col, sinon l'arceau ne serre pas le col une fois engagé. En outre, du fait de sa coupure (son secteur angulaire ne peut être inférieur à 180° sous peine de non tenue au col et ne saurait être trop important sous peine d'impossibilité d'engagement) la répartition de l'élasticité du fil le composant ne peut être uniforme (maximale au diamètre médian et nulle au niveau des extrémités). Cette décroissance d'élasticité entraîne donc une distribution différentielle de la force de serrage qui ne peut être optimale au niveau des branches d'attache avec le bouchon. Il en résulte que l'arceau perd en efficacité avec une distribution inégale de sa force de serrage autour du goulot, pouvant s'avérer préjudiciable à la retenue du bouchon comme à son étanchéité. Cette problématique de distribution de forces est à rapprocher de celle du segment de piston de moteur à explosion qui, une fois comprimé dans son logement par la paroi du cylindre, doit y répartir uniformément ses efforts pour "coller" au mieux à ladite paroi, sous peine de perte d'étanchéité. Le phénomène bien connu de fuite qui résulte de cette impossible distribution n'a toujours pas été résolu à ce jour. Notons qu'une distribution des forces qui ne serait pas focalisée sur deux points diamétralement opposés du col pourrait entraîner l'application d'une pression dissymétrique sur les branches de retenue du bouchon avec risque de fuite à la clé. En effet, il s'avère qu'en matière d'étanchéité de bouteille à forte pression, la qualité du contact uniforme du bouchon avec la partie supérieure horizontale et plane du goulot ou buvant est déterminante.
C'est donc un des propos de la présente invention que d'assurer une distribution maximale de la force de retenue au droit des branches d'attaches du bouchon afin d'éviter toute déperdition d'effort en 35 optimisant l'architecture de l'arceau afin de réorganiser la distribution de sa force.
Certaines formules, enfin, fondées sur le principe du verrouillage à genouillère, requièrent la présence supplémentaire, au niveau du col, d'un ou plusieurs orifices d'engagement du fil de fer la composant, à l'instar des brevets : 40 • FR 46803 de Henri CHAMPION du 19/09/1935, • CH N°348622 de Friedrich SCHMIDT du 22/02/1957, • FR1275412 de Louis BIENVENU du 10/11/1961, • FR1306307 de Franz HENKEL du 13/10/1962, 45 • DE1182544 de Georg F. GIEBLER du 26/11/1964, • DE19005882U de Walter SCHNELLE du 03/12/1964, • DE6939235U de Peter ECKES du 29/01/1970, • DE10047459 de Marcel KLAMER du 18/04/2002.
50 S'agissant des bouteilles de boissons tranquilles, notamment les vins, tout consommateur aura déjà éprouvé la difficulté de réengagement des bouchons existants, tant en liège qu'en matériau plastique, qui en interdit pratiquement la fonction. Qui n'a pas dû en passer par le biseautage d'une extrémité de bouchon afin d'obtenir le réengagement souhaité ? Il est donc clair qu'au jour du dépôt du présent brevet, la réengageabilité garante de la 55 rebouchabilité des bouchons de boissons tranquilles comme gazeuses n'est pas une fonction qui leur soit intrinsèque.
C'est un objet majeur du présent brevet que de la leur confier ainsi que de favoriser une ouverture simple, rapide et ergonomique dotée d'une sécurité anti-bouchon fou à l'ouverture des 60 boissons carbonatées.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
65 La présente invention assure la sécurité à l'ouverture des bouteilles de boissons carbonatées ainsi que leur rebouchabilité par le maintien d'un bouchon réengageable pressé sur le goulot via un cavalier, articulé au niveau de la tête de bouchon, et comportant deux bras prolongés par deux demi-pinces enserrant le col sous la contre-bague.
70 L'application de ce principe n'entraîne aucune modification des cols de bouteilles de boissons gazeuses comportant une couronne (type modèle 29 et autres) utilisés à ce jour.
Pour assurer ces fonctions, la présente invention se compose (planches 1/13 à 13/13) de :
• un bouchon (3) dont la forme générale comporte deux parties contiguës :
o une partie supérieure ou tête (31), de plus grand diamètre, pouvant adopter toute apparence telle celle d'un chapeau de classique bouchon de champagne ou tout volume cylindrique, cylindro-conique, à discrétion, et comportant des dispositifs favorisant l'accueil et la rotation d'un axe de cavalier tels : ^ une rainure verticale et diamétrale, de profondeur discrétionnaire, l'ensemble éventuellement verrouillé par un capuchon, • un capuchon, répartiteur d'effort, surmontant la tête de bouchon et comportant un crénelage diamétralement traversant d'accueil d'un axe de rotation, • une tête d'insert central (39) pourvue d'une fente (14 bis) d'accueil de l'axe de rotation du cavalier ou de deux "ailettes" logements (46) d'accueil des têtes (9 bis) d'axe de rotation dudit cavalier.
o une partie inférieure, de plus petit diamètre, constituant le plongeur (13) assurant l'étanchéité au niveau du col de la bouteille, caractérisé en ce qu'il comporte soit :
^ un volume axial creux (30) débouchant à sa base, organisé de façon à favoriser une élasticité radiale et une redistribution massique de la section dudit plongeur lors de l'introduction dans le col,
^ un volume (36) axial cylindrique creux borgne à sa base, traversant la tête dudit bouchon et débouchant à son sommet, destiné à accueillir un insert (37) ou bien à être rempli d'un solidifiant favorisant la tenue du bouchon aux pressions élevées (supérieures à 7 bars).
• un cavalier ou étrier en forme générale de U inversé constitué soit :
o d'un axe de rotation (1, 1 bis, 24, 28, 30), coopérant avec la tête de bouchon, contigu à deux branches (10) latérales terminées chacune par une demi-pince (11), coordonnées au col et diamétralement opposées,
o de deux branches (10) latérales symétriques de retenue du bouchon comportant à une extrémité une tête (9 bis) d'axe de rotation (1 ter, 24 bis, 28 bis, 30 bis) coopérant avec la tête de bouchon, et à l'autre extrémité chacune une demi-pince coordonnée au col, lesdites demi-pinces diamétralement opposées entre-elles et reliées par un arceau (27) ressort dont le centre de courbure n'est pas situé sur l'axe du col.
• un capot ou capuchon assurant soit le rôle de :
o répartiteur d'effort (2, 16 & 21) coopérant avec l'étrier (1, 1 bis, 1 ter, 24, 24 bis, 28, 28 bis, 30 & 30 bis) afin de maintenir le bouchon enfoncé sur le goulot en le chapeautant à la façon de la traditionnelle plaque de muselet, o verrouillage (15) de l'axe (9) ou des têtes (9 bis) d'axe de rotation du cavalier (1, 1 bis, 24, 28, 30, 1 ter, 24 bis, 28 bis, 30 bis) dans leur logement d'accueil (14, 49) de la tête de bouchon et d'insert.
• une dragonne (51, 54, fig.44 à 50) solidaire du bouchon par insertion de son fil : 60 o soit dans la fente (12, 38) d'accueil de l'axe du cavalier,
o soit dans l'arceau ressort (27) de cavalier,
65 prévenant, après passage de la main ou d'un doigt en sa boucle, toute velléité d'échappement à l'ouverture.
La simplicité de l'invention lui vaut une grande fiabilité : le serrage exercé par les demi-pinces (11) de l'étrier sous la contre-bague (5) du col, combiné à l'action de l'axe de l'étrier ou du capuchon sur 70 la tête de bouchon préviennent tout dégagement de ce dernier et risque de fuite en assurant une répartition uniforme de la pression dudit bouchon sur la couronne supérieure du buvant. 15 20 25 30 35 40 45 50 55 Le dispositif se distingue encore par son adaptabilité en terme de design, qu'il soit appliqué à la forme des branches de l'étrier (droite, coudée, torsadée...), à celle de la boucle ressort (dans un plan horizontal, vertical, torsadée...) comme au capuchon qui pourra recevoir à satiété : embossages, couleurs, traitements de surface... ou enfin la dragonne dont le fil pourra être personnalisé.
Les perspectives marketing sont celles d'un nouveau marché : celui du scellement réversible moderne, pratique et sécuritaire des boissons gazeuses à forte pression. L'adaptation du principe de bouchon à redistribution massique du plongeur trouve naturellement application aux vins tranquilles ainsi qu'il le sera détaillé plus bas.
L'invention est exposée ci-après en détail avec l'aide de dessins illustrant les possibilités du dispositif suivant plusieurs modes de réalisation. Description des planches 1/13 à 13/13 La planche 1/13 comporte 3 figures (1 à 3) présentant un dispositif suivant l'invention_ composé d'un cavalier (1), d'un capot (2) répartiteur de pression et d'un bouchon (3), l'ensemble monté sur le col (4) d'une bouteille de type champagne en position fermée (fig.1), déverrouillée (fig.2) et ouverte (fig.3). La planche 2/13 comporte 3 figures (4 à 6) détaillant un dispositif suivant l'invention composé d'un modèle de capot (2, fig.4) répartiteur de pression, de cavalier ou étrier (1, fig.5) et d'un bouchon (3, flg.6) réengageable. La planche 3/13 comporte 4 figures (7 à 10) présentant trois formules de capuchon, la première (fig.7) un modèle enjoliveur (15) assurant le simple verrouillage du logement de l'étrier, la seconde (fig.8) un capuchon répartiteur de pression pourvu d'une fente verticale (17) d'accueil et d'un logement (18) de l'étrier, la troisième (fig. 9 & 10) un autre capuchon répartiteur de pression pourvu d'une fente verticale, de type créneau, verrouillée par un capot additionnel (20). La planche 4/13 comporte 3 figures (11 à 13) présentant un dispositif suivant l'invention composé d'un cavalier (24), d'un capuchon enjoliveur (15) et d'un bouchon (3), l'ensemble monté verrouillé (fig.11) sur le col (4) d'une bouteille de type champagne, puis cavalier déverrouillé (fig.12), et enfin le dispositif éclaté (fig.13).
La planche 5/13 comporte 6 figures (14 à 19) présentant un cavalier (1 bis) similaire au modèle (1) mais accrochant la contre-bague (5) au niveau de la branche horizontale de ses demi-pinces, un capuchon enjoliveur (15), ainsi qu'un autre modèle de cavalier (fig.18 & 19) dont le profil rappelle le chiffre 2. La planche 6/13 comporte 4 figures (20 à 23) présentant deux modèles de cavaliers basculant 35 bilatéralement à base de formules particulièrement économiques puisque l'un (fig. 24 & 25) est réalisé à partir d'un fil de métal frappé et l'autre (fig. 26 & 27) à partir de fil mis en forme. La planche 7/13 comporte 4 figures (24 à 27) présentant deux modèles de cavaliers à arceau de serrage reliant les demi-pinces enserrant le col sous (30 bis) et sur (1 ter) la contre-bague. La planche 8/13 comporte 4 figures (28 à 31) présentant deux modèles de cavaliers (24 bis & 40 28 bis), dérivés des modèles 24 et 28, à arceau de serrage reliant les demi-pinces sous la contre-bague. La planche 9/13 comporte 4 figures (fig. 32 à 35) présentant le principe d'étanchéité du bouchon à redistribution massique du plongeur, avant (fig. 32 & 33) et après (fig. 34 & 35) engagement dans un col standard (modèle 29) pour bouteille de type champagne ainsi que dans un col standard (fig. 35) correspondant à la norme Cetié FH 35-100 pour vins tranquilles. 45 La planche 10/13 comporte 5 figures (fig. 36 à 40) présentant un bouchon à structure renforcée par un insert (37) comportant un dispositif de verrouillage (41) de l'axe d'un cavalier dans son logement d'accueil (14 bis). La planche 11/13 comporte 4 figures (fig. 41 à 44) présentant le modèle d'insert destiné à la monte des cavaliers à arceau de serrage/sécurité, dans la version d'accueil soit directement (fig.42) 50 d'une composition fusante d'artifice, soit d'un container operculé contenant (fig.43 & 44) ladite composition. La planche 12/13 comporte 4 figures (fig. 45 à 48) présentant un dispositif de sécurité antiéchappement du bouchon composé d'une dragonne en forme de boucle (55) dont le fil est solidaire du bouchon ou des demi-pinces de cavalier. 55 La planche 13/13 comporte 4 figures (fig. 49 à 52) présentant un dispositif d'ouverture rapide avec sécurité anti-échappement du bouchon composé soit d'un cavalier dont l'arceau est directement préhensible grâce à une fenêtre (58 ou 59) aménagée sur la face cylindrique de la coiffe (56), soit d'une dragonne (61) aplatie montée solidaire d'un arceau (24 ter) de cavalier et apparente à travers une fenêtre (62) aménagée à même la coiffe. 60
MONTAGE DE L'ENSEMBLE CAVALIER/CAPUCHON /BOUCHON/DRAGONNE (Planches 1/13 à 13/13)
65 MODÈLE DE CAPUCHON VERROU (fig. 7)
Le rôle du capuchon verrou est d'assurer le verrouillage de l'axe (9) ou des têtes (9 bis) d'axes de cavalier (1, 1 bis, 1 ter, 24, 24 bis, 27, 28, 28 bis, 30, 30 bis) dans leur logement (14) d'accueil de la tête de bouchon (3) et le cas échéant de la tête d'insert (14 bis, 42), en enserrant la tête dudit bouchon 70 par tout moyen à disposition de l'homme de l'art, tel un rebord périphérique ou une gorge (7), des griffes ou un pas de vis (43), aménagés sur la face interne de la base dudit capuchon.
Le capuchon obture ainsi la fente (12) du bouchon, et le cas échéant les logements d'accueil de l'insert (38, 42), prévenant ainsi tout désengagement de l'axe (9) ou des têtes (9 bis) d'axe du cavalier de leur logement (14, 14 bis, 42). Dans le cas d'emploi d'une dragonne de sécurité, le fil qui la compose peut avantageusement être bloqué sous le moyen d'accrochage du capuchon avec le bouchon ou emprisonné comme l'axe du cavalier dans sa fente/logement.
MODELES DE CAPUCHONS REPARTITEURS (fig. 1 à 4 & fig. 8 à 10) Le rôle du capuchon dans sa version répartiteur d'effort est d'assurer un couplage du bouchon (3) avec le cavalier (1) en favorisant la rotation de ce dernier sur son axe (9) ainsi qu'une distribution uniforme des efforts de retenue dudit bouchon par le cavalier sur le col de la bouteille. A cet effet, le capuchon (2, 16, 21) comporte un logement (8, 18, 22) d'accueil de l'axe (9) ou des têtes (9 bis) d'axe du cavalier et un dispositif de solidarisation avec la tête de bouchon par tout moyen à disposition de l'homme de l'art, tel un rebord périphérique ou une gorge (7), des griffes ou un pas de vis (42) aménagés sur la face interne de la base de la coiffe. Les planches 2/13 & 3/13 présentent, de façon non exhaustive, trois modèles (2, 16, 21) de capuchon répartiteurs et autant de mode de couplage correspondant des cavaliers : • à fente latérale horizontale, • à fente verticale, • à crénelure et couvercle.
La solidarisation d'une dragonne avec la tête de bouchon peut indifféremment s'effectuer par passage de son fil dans le logement de l'axe de cavalier ou blocage sous le moyen d'accrochage du capuchon avec le bouchon.
Capuchon à fente latérale (2, fig. 4) Ce premier type de capuchon (2) adopte une forme cylindrique ou cylindro-conique surmontée d'une partie préférentiellement mais non exhaustivement bombée, de façon à rappeler, par exemple le sommet d'un bouchon de champagne, et comporte une fente (6) latérale horizontale couvrant un secteur angulaire d'au moins 180°, d'une largeur propre à favoriser l'engagement de l'axe (9) d'un cavalier (1, 1 bis, 1 ter, 24, 24 bis, 28, 28 bis, 30, 30 bis) et terminée en chacune de ses extrémités par un logement (8) dudit axe favorisant sa rotation.
Capuchon à fente verticale (16, fig. 8) Ce deuxième type de capuchon (16) comporte :
un corps cylindrique ou cylindro-conique surmonté d'une partie préférentiellement mais non exhaustivement bombée, de façon à rappeler, par exemple le sommet d'un bouchon de champagne, une fente verticale (17) de secteur angulaire d'au moins 180°, d'une largeur propre à favoriser l'engagement vertical de l'axe (9) ou des têtes d'axe (9 bis) du cavalier, ladite fente terminée en chacune de ses extrémités par un logement (18) d'accueil de ces éléments favorisant leur rotation.
Capuchon à crénelure et couvercle (21, fig. 9 & 10)
Ce troisième type de capuchon (21) se compose d'un corps cylindrique ou cylindro-conique dont la partie supérieure est surmontée d'une couronne aménagée de deux ouvertures (22) latérales et diamétralement opposées, de type crénelure, constituant le logement d'accueil de l'axe (9) ou de têtes (9 bis) d'axe d'un cavalier, fermé par un couvercle (20) préférentiellement mais non exhaustivement bombé, pouvant rappeler, par exemple, le sommet d'un bouchon de champagne ou une plaque de muselet, solidaire du corps par un assemblage à l'initiative de l'homme de l'art (coincement, soudure, sertissage...). Cette architecture peut comporter une paroi (23) horizontale de renforcement et d'appui de l'axe du cavalier, permettant d'affranchir le bouchon de fente d'accueil et de logement de l'axe du cavalier.
MODELES DE CAVALIERS Les planches 1/13 à 13/13 présentent plusieurs modèles de cavalier ou étrier avec autant de configurations :
• à basculement ou ouverture bilatérale, • à basculement ou ouverture unilatérale limitée par un arceau de serrage contigu à chaque demi-pince. 65 Description des modèles de cavaliers à basculement bilatéral (figures 1, 2, 3, 5 et 11 à 22) Modèle de cavalier (1, fig. 1 à 3 et 5) filaire à basculement bilatéral avec rétreint d'accrochage de la contre-bague
Ce modèle de cavalier (1), réalisé à partir de fil formé ou de métal estampé, se compose d'un axe (9) de basculement contigu à deux branches (10) verticales caractérisées en ce qu'elle comportent, au niveau de l'amorce des demi-pinces, un rétreint (11 bis, fig.1) assurant un accrochage de l'épaulement inférieur de la contre-bague (5) lesdites demi-pinces étant de forme discrétionnaire (carrée, rectangulaire, ronde... à l'initiative de l'homme de l'art) et d'un profil en arc de cercle épousant le col (4) de la bouteille.
Modèle de cavalier (24, fig.11 à 13, 18 & 19) bilatéralement basculant à profil en forme de chiffre 2
Illustré par les figures 18 et 19 ce modèle de cavalier (24), de conception filaire ou obtenu par estampage de feuillard, comporte un profil latéral se rapprochant du chiffre 2, et se compose d'un axe 20 (9) horizontal de basculement contigu à deux branches (10) symétriques adoptant un mouvement hélicoïdal enroulant le col, caractérisées en ce qu'elles soient terminées chacune par une demi-pince (26) de profil courbe (fig.19) coordonné au col et obtenues par un premier pliage ou coude ramenant chaque fil de branche à l'horizontale afin de constituer un épaulement d'accrochage de la contre-bague (5), lesdits fils terminés par un bouclage complet en sens opposé.
Modèle de cavalier (1 bls, fig. 16 & 17) à basculement bilatéral et à enserrement de la contre-bague
Dérivé du modèle présenté sur les figures 1 à 3, ce cavalier (1 bis, fig. 14, 16 et 17), réalisé à 30 partir de fil mis en forme ou de métal estampé, est composé d'un axe (9) horizontal de basculement contigu à deux branches (10) symétriques caractérisées en ce qu'elles soient terminées par une demi-pince (11) de profil courbe coordonné au col afin d'enserrer la contre-bague (5) à l'aide d'un évidement central favorisant l'engagement d'un arc de ladite contre-bague, le bord horizontal inférieur de l'évidement comportant un épaulement ou contre-arc (25, fig.16) d'accrochage de l'épaulement inférieur 35 de la contre-bague (5).
Dans le cas où ce modèle serait obtenu par estampage de feuillard, l'évidement central de chaque demi-pince est alors discrétionnaire (possibilité de marquage) et peut être substitué par à une empreinte femelle de l'arc de contre-bague et de col, constituant simultanément un épaulement 40 d'accrochage de l'épaulement inférieur de ladite contre-bague (5).
Modèle de cavalier filaire (28, fig.20 & 21) bilatéralement basculant à serrage simultané de la contre-bague et du col
45 Les figures 20 & 21 présentent un modèle de cavalier (28) composé d'un axe (9) horizontal de basculement contigu à deux branches (10) symétriques caractérisée en ce qu'elles comportent chacune une zone de formage de leur fil constituant une demi-pince (11) de serrage de la contre-bague (5) et du col, ou d'au moins l'un de ces éléments, avec empreinte (29) d'accrochage coordonnée à l'épaulement inférieur de la contre-bague. 50 Destiné à une réalisation économique à partir d'un fil estampé/écrasé et plié, ce modèle de cavalier bénéficie de la simplicité de sa constitution puisque chaque pince comporte une empreinte femelle d'arc de contre-bague sur sa face interne, et s'avère compatible avec n'importe quel modèle de capuchon (répartiteur ou verrou). 55 Modèle de cavalier (30, fig.22 & 23) filaire bilatéralement basculant à pince à bouclage interne
Objet de la figures 22, ce modèle de cavalier (30) préférentiellement réalisé à partir de fil 60 formé, se compose d'un axe horizontal (9) de basculement contigu à deux branches (10) symétriques caractérisées en ce qu'elles soient terminées par une demi-pince (11) de profil courbe coordonné au col afin d'enserrer la contre-bague (5) et telles que le bouclage de chaque pince (11) s'effectue à l'intérieur du cavalier afin de constituer un épaulement (29) d'accrochage de la contre-bague (5) au droit de la face interne de chaque extrémité de branche (10). Description des modèles de cavaliers à arceau de sécurité (fig. 24 à 31) Ces modèles de cavaliers ont la particularité d'être à basculement unilatéral en raison de leur architecture fondée sur le présence d'un arceau jouant le double rôle de ressort de serrage des pinces qui prolongent ses extrémités et d'anneau d'accrochage favorisant le passage d'un doigt du 70 consommateur pour une ouverture rapide, par traction vive de l'anneau entraînant la frangibilité de la coiffe d'inviolabilité suivie de la libération du bouchon. 25 5 Cette formule, requérant l'accrochage du doigt dans l'anneau assure une sécurité active à l'ouverture : le "pop" est favorisé alors que le bouchon demeure au doigt du consommateur après son départ du col. interne Modèle de cavalier (30 bis, fig. 24 & 25) filaire à arceau ressort et pinces à bouclage Dérivé du modèle objet de la figure 22, ce cavalier (30 bis, fig.24 & 25), préférentiellement 10 réalisé à partir de fil formé, est caractérisé en ce qu'il se compose d'un arceau (27) ressort, dimensionné afin d'accueillir un doigt d'utilisateur ou une dragonne filaire, fini en chacune de ses extrémités d'une demi-pince (11) d'enserrement du col, dont le fil se boucle à l'intérieur du cavalier afin de constituer un épaulement (29) d'accrochage de la contre-bague (5), comportant chacune une branche (10) verticale terminée d'une tête (9 bis) d'axe de rotation coopérant avec la tête de bouchon ou d'insert. 15 Modèle de cavalier (1 ter, fig. 26 & 27) filaire à arceau ressort avec pinces enserrant la contre-bague
Dérivé du modèle présenté sur les figures 14, 16 et 17, ce cavalier (1 ter, fig. 26), réalisé à 20 partir de fil mis en forme ou de métal estampé, est caractérisé en ce qu'il se compose d'un arceau (27) ressort, dimensionné afin d'accueillir un doigt d'utilisateur ou une dragonne filaire, fini en chacune de ses extrémités d'une demi-pince (11) enserrant la contre-bague (5, fig. 27) à l'aide d'un évidement central et d'un épaulement ou contre-arc (29, fig. 26) d'accrochage, comportant chacune une branche (10) verticale terminée d'une tête (9 bis) d'axe de rotation coopérant avec la tête de bouchon ou d'insert.
Modèle de cavalier (24 bis, fig. 28 & 29) filaire à arceau ressort à profil en amorce de chiffre 2
Illustré par la figure 28 et dérivé du modèle objet des figures 18 et 19 dont le profil latéral 30 rappelle le chiffre 2, ce cavalier est caractérisé en ce qu'il se compose d'un arceau (27) ressort, dimensionné afin d'accueillir un doigt d'utilisateur ou une dragonne filaire, fini en chacune de ses extrémités d'une demi-pince (11) enserrant la contre-bague (5) et comportant chacune une branche (21) verticale adoptant un mouvement hélicoïdal enroulant le col et terminée d'une tête (9 bis) d'axe de rotation coopérant avec la tête de bouchon ou d'insert, lesdites demi-pinces (11) obtenues par un 35 premier pliage des branches (10) en ramenant chaque fil à l'horizontale afin de constituer un épaulement d'accrochage de la contre-bague (5) de telle façon que le point de contact (29) dudit épaulement soit situé à la verticale de l'axe de rotation.
Modèle de cavalier filaire (28 bis, fig.30 & 31) à arceau ressort avec pinces enserrant 40 le col et la contre-bague
Les figures 30 & 31 présentent un modèle de cavalier (28 bis), dérivé du modèle (28, fig. 20 & 21) filaire, caractérisé en ce qu'il se compose d'un arceau (27) ressort, dimensionné afin d'accueillir un doigt d'utilisateur ou une dragonne filaire, contigu en chacune de ses extrémités à une branche (10) 45 verticale comportant une zone de formage de son fil constituant une demi-pince (11) de serrage de la contre-bague (5) et du col, ou d'au moins l'un de ces éléments, avec empreinte (29) d'accrochage coordonnée à l'épaulement inférieur de la contre-bague, chaque branche terminée d'une tête (9 bis) d'axe de rotation coopérant avec la tête de bouchon ou d'insert.
50 Destiné à une réalisation économique à partir d'un fil estampé/écrasé et plié, ce modèle de cavalier bénéficie de la simplicité de sa constitution puisque chaque pince comporte une empreinte femelle d'arc de contre-bague sur sa face interne.
ARCHITECTURE DE COMPRESSION RADIALE DU BOUCHON (planches 9/13 et 10/13, fig. 32 à 55 40)
Le présent brevet s'entend pour une réalisation du bouchon à partir de tous matériaux adaptés, notamment le liège et le plastique. La structure du premier accuse une rapide perte de consistance, entraînant un effet de fluage, sous l'effet combiné de l'humidité, de la température et d'une pression 60 interne de la bouteille supérieure à un certain seuil. L'expérimentation a montré que ce seuil se situe généralement aux environs de six à sept bars, pour une consistance usuelle du liège, qu'il soit massif ou reconstitué à partir de grains solidarisés par un liant.
L'importance de ce paramètre conditionne le choix de l'architecture qui devra être adoptée en 65 fonction des pressions rencontrées. A ce sujet, il est bon de rappeler que la pression interne d'une bouteille gazeuse dépend de trois facteurs : la teneur en gramme par litre de gaz (CO2), l'espace de tête (volume compris entre le niveau du liquide et la base du bouchon) et la température du liquide contenu. 25 70 La prise en compte de ce phénomène a conduit à l'élaboration d'une architecture adaptée en fonction de la température susceptible d'être rencontrée par une boisson gazeuse. Le lecteur pourra utilement consulter l'abaque diffusé par le CETIE (Centre Technique International de l'Embouteillage et du Conditionnement, 112-114 rue la Boétie 75008 PARIS) qui montre qu'une tenue à une pression de sept bars du liège naturel ou aggloméré suffit au bouchage de la plupart des boissons carbonatées (cidres, bières, boissons gazeuses...).
Seules les boissons dont la teneur en CO2 est supérieure à 6 gr/I et sous réserve de rencontrer une température supérieure à 40°C, requièrent un bouchon dont l'architecture sera renforcée.
Deux architectures de compression radiale favorisant l'engagement répétitif du bouchon et sa tenue à la pression sont donc proposées : la première pour les vins tranquilles et boissons carbonatées à moyenne pression (inférieures à 7 bars) et la seconde pour les boissons carbonatées à haute pression (supérieure à 7 bars). Le bouchon adopte, pour ces deux versions (3 & 3 bis), une forme particulière favorisant sa rebouchabilité par une capacité au réengagement, à savoir être introduit dans le goulot, à tout moment après l'ouverture de la bouteille. A cet effet, il est composé de deux parties, la tête (31) et le plongeur (13) composées d'un même matériau, préférentiellement mais non exclusivement le liège, et ordonnancées comme suit.
Architecture de bouchon pour moyenne pression (fig. 32 à 35) Bouchon à plongeur creux
La partie inférieure ou plongeur (13) est caractérisée en ce qu'elle combine les propriétés d'un profil axial externe biconvexe symétrique (32 & 33), dont la base de diamètre inférieur à l'entrée de col et dont flèche de convexité est comprise entre le tiers et la mi-hauteur (profil en demi-tonneau) dudit plongeur, à celles d'un volume (30) axial interne de profil concave (en pavillon de trompette), de hauteur discrétionnaire, ouvert à la base avec un diamètre (35) proche de celui du plongeur, et dont la concavité décroît non linéairement depuis la base vers le sommet borgne.
C'est alors la combinaison de la forme particulière de ce volume interne (30) avec celle, externe, du plongeur qui favorise, lors de sa contraction radiale durant l'introduction du bouchon dans le col de la bouteille, une redistribution de matière tendant à augmenter la concavité du profil du volume (30) ainsi que le diamètre d'ouverture saillante (35) à la base du nouveau volume interne (34) pour accroître l'effet de "pavillon de trompette". Cette nouvelle distribution de matière rapprochant avantageusement le bord inférieur (35) ainsi constitué du plongeur de la paroi interne du col pour la meilleure étanchéité.
Cette organisation du plongeur assure une double fonction : • favoriser l'engagement du bouchon par compression radiale du plongeur lors de l'engagement du goulot puis bénéficier de sa détente radiale centrifuge lorsque ledit plongeur se trouve dans la zone divergente du goulot pour accélérer son engagement. En effet, la section d'un col de bouteille de champagne (fig. 34) type modèle 29, comme de vin tranquille (fig. 35) type Cetié H 35-100 ou autre, révèle, du haut vers le bas, une partie convergente de faible hauteur (quelques millimètres) suivie d'une rectiligne (moins d'un centimètre environ) débouchant sur un divergent progressif,
• utiliser la présence éventuelle de gaz à l'intérieur même du volume (34) afin que le profil interne concave en pavillon de trompette bénéficie de la pression régnante pour se combiner à l'expansion radiale intrinsèque de la paroi du plongeur contre celle du goulot, renforçant ainsi l'étanchéité du bouchon.
Cet effet de redistribution sélective de la matière constituant le plongeur du bouchon assurant un contact maximal de sa paroi avec celle, interne, du goulot est compatible avec tout matériau élastique à l'instar du liège.
L'avantage de cette formule est immédiat puisque le bouchon ainsi défini constitue un modèle monobloc et mono-matière (liège ou plastique) disposant d'une tête de préhension ergonomique, offrant la réengageabilité garante de la rebouchabilité à l'instar de la capsule à vis et d'une immédiate intégrabilité à tous les modèles de capsules du marché comme de la facilité d'ouverture d'une bouteille de vin sans recours à un tire-bouchon. L'application aux boissons tranquilles ou plates, c'est-à-dire sans gaz interne, du bouchon (fig. 28 & 29) précédemment défini est immédiate en ce qu'il n'est nul besoin de système de retenue du type cavalier, compte tenu de ce que la pression régnante au niveau de l'espace de tête y est rarement supérieure à deux bars. En conséquence, la tête de bouchon pourra adopter une hauteur discrétionnaire afin, notamment, de pouvoir se coordonner aux désormais classiques coiffes ou capsules (en métal, polymère ou autres matériaux thermo-rétractables de type PVC).70 Application aux boissons carbonatées
Pour satisfaire aux impératifs de résistance à la pression des boissons faiblement carbonatées (cidres, bières...), la tête (31, fig. 32) du bouchon suivant l'invention peut soit supporter l'appui direct de l'axe (9) d'un cavalier ou étrier (1, 1 bis, 24, 28 & 30) qui génère alors une rainure de déformation par enfoncement, soit comporter une rainure ouverte horizontale ou verticale (12) favorisant l'introduction de l'axe (9) dans un logement d'accueil (14) diamétralement traversant. Un verrouillage efficace dudit l'axe (9) dans ce logement d'accueil (14) est obtenu par la réalisation la plus fine possible de la rainure ou fente (12 bis, fig. 34) verticale d'accès audit logement, afin d'entraîner un contact avec serrage de ses parois sous la contraction périphérique radiale uniforme produite par la base du capuchon (2, 15, 16, 21). Une rainure en V (12 bis, fig. 30) aménagée en entrée de fente facilitera l'introduction de l'axe (9) dans son logement (14) en bénéficiant de l'élasticité intrinsèque du matériau constitutif du bouchon. 15 Architecture de bouchon pour haute pression (fig. 36 à 44)
Afin de contrer toute déformation (torsion, césure de la tête par l'axe du cavalier, fluage...) du bouchon pouvant résulter de la montée en pression excessive d'une boisson carbonatée et pallier la 20 fragilité intrinsèque d'un matériau tel le liège ou certains plastiques résilients, il peut être avantageux de renforcer la structure interne dudit bouchon par deux méthodes :
densification de la structure (granulométrie et liant) dans le cas d'un bouchon en liège reconstitué ou modification de la dureté dans le cas d'un plastique, 25 solidification de la partie centrale du bouchon par substitution de son noyau par un autre plus dense et incompressible.
Bouchon à structure densifiée
30 La première méthode de renfort vise, tout en conservant l'architecture d'un bouchon pour boissons tranquilles ou faiblement carbonatées, l'obtention d'un liège (ou autre matériau) plus dense, moins compressible et apte à résister au fluage, ou, à tout le moins, en retarder les effets à des pressions supérieures à 7 bars soit, par exemple, une bouteille champagne dont la teneur en CO2 serait supérieure à 8 grammes par litre et portée à plus de 30°C. 35 Cette opération relève d'un réglage de production en usine, notamment de granularité, densité (compression au moulage) et composition du liant pour le liège et de matériau et ses additifs pour les plastiques.
40 Bouchon à noyau solide ou insert centrai (fig. 38 à 44)
La seconde méthode repose sur l'aménagement, sans modification de l'architecture extérieure d'un bouchon (3 bis, fig.39) comportant plongeur et tête à logement (14) d'axe de cavalier (9) suivant l'invention, d'un puits (36) central ouvert au sommet et borgne à la base du plongeur. 45 Ce puits constitue le logement d'accueil d'un noyau ou insert (37), creux ou plein, comportant un pied (40) surmonté d'une tête (39), cannelés en surface si nécessaire. La tête dudit insert comportant un logement (14 bis, fig.37, 38 & 40) d'accueil d'un axe (9) de cavalier (1, 1 bis, 24, 28 & 30) avec fente (38) d'accès, verticale ou à baïonnette, coordonnée au logement d'accueil (14) aménagé au sein de la partie périphérique de la tête de bouchon décrite plus avant (12 & 12 bis, fig. 32 & 34). Le 50 logement d'accueil (14 bis) peut être obturé, dans le cas d'une réalisation en plastique injecté, par un verrou (41) parallélépipédique et rabattable, de forme coordonnée à celle de la fente (38) d'accès et au logement (14 bis) d'axe. Ledit verrou caractérisé en ce qu'il comporte une rainure (42) d'encliquetage sur chacun de ses longs côtés destinée à coopérer avec une encoche (43) de profil symétrique aménagée sur chaque face interne et au sommet du logement d'accueil (14 bis), afin d'entraîner son 55 blocage une fois rabattu. Ledit verrou (41) est solidaire de la tête (39) d'insert par une charnière (44) souple, favorisant un moulage en une pièce de l'ensemble. Ce verrou a pour but d'emprisonner l'axe de tout cavalier afin d'autoriser une traction verticale sur le bouchon à l'aide dudit cavalier. Un autre mode de verrouillage du cavalier dans la tête d'insert peut être obtenu par emprisonnement de son axe dans son logement d'accueil du bouchon et de l'insert via une liaison entre la tête d'insert et 60 une empreinte correspondante de la face interne du capuchon tel que stipulé au paragraphe "Modèle de capuchon à liaison avec l'insert".
Principe d'étanchéité du bouchon à insert central (fig. 36 à 42)
65 Le diamètre de la partie supérieure du plongeur (40, fig.37 & 38) de l'insert (37) est caractérisé en ce qu'il produise, lors du bouchage, une compression de la coque de bouchon qui l'entoure, lorsqu'elle est réalisée en liège, dans un ratio proche de celui de la compression que subit le traditionnel bouchon de type champagne, soit donc le rapport du diamètre interne du col (17,5 mm) d'une bouteille standard (col modèle 29) à la dimension initiale (30,5 mm à 31 mm) dudit bouchon (soit 17/31 = 55 70 %). 9 Si Ro est le rayon (apprécié lors divers essais d'engagement manuel) du plongeur en liège avant bouchage pris au niveau du buvant, x l'épaisseur de liège comprise entre le col et l'insert (une fois le bouchon introduit dans le col) et y le rayon de l'insert, alors la détermination de y satisfait à l'équation différentielle suivante (pour un col standard mod. 29 offrant un diamètre interne d'entrée de 17,5 mm et un diamètre référence de 31 mm pour un bouchon classique) :
x / (Ro-y) = 17,5/31 x + y = 17,5/2 Il va sans dire que le modèle de bouchon ainsi obtenu offre des performances similaires au traditionnel bouchon de champagne, puisqu'il assure une compression radiale identique de sa matière constituant le plongeur, notamment au niveau de la partie supérieure du col de bouteille.
Cette organisation présente un avantage supplémentaire, par rapport au traditionnel bouchon, notamment en terme de porosité aux gaz oxydant. En effet, pour un bouchon à noyau imperméable devant assurer une compression radiale de l'ordre de 55 %, un rapide calcul montre que le diamètre du noyau peut avantageusement être de l'ordre de 12 à 14 mm, la surface de porosité n'est plus que de n [(17)2-(14)2] / n x172 = 32 %, soit une réduction de près de 70% des pertes en gaz interne (CO2) et migration de l'oxygène vers l'intérieur de la bouteille (loi de Henry) responsable de l'oxydation des vins. 20 La matière constituant l'insert du plongeur pourra avantageusement participer de la réduction de porosité et donc de perméabilité du bouchon. Ainsi, lorsque l'on sait qu'une bouteille de 75 cl de champagne perd l'intégralité de son gaz CO2 en treize à quinze ans, il peut être intéressant de réduire la perméabilité intrinsèque du traditionnel bouchon de liège avec un modèle comportant un insert suivant 25 l'invention. A cet effet, le noyau ou insert pourra être réalisé à partir de matériaux offrant une porosité largement inférieure à celle du liège. Un traitement de surface idoine, telle une métallisation sous vide du plongeur de l'insert assurera alors sa parfaite étanchéité. Une réalisation à partir de métal estampé, compatible alimentaire tel l'aluminium, pourra également être considérée.
Le noyau ou insert peut aussi être avantageusement coulé ou moulé directement à l'intérieur de son logement d'accueil dans le bouchon. Cette formule, particulièrement économique puisque l'opération peut être séquencée lors de la fabrication ou usinage du bouchon, peut bénéficier des propriétés de moulage de matériaux tels les plastiques ou résines auto-polymérisables parfaitement 35 étanches.
Ces dernières ont fait des progrès considérables au point d'offrir une grande résistance aux efforts de traction et torsion là où les formules anciennes s'avéraient cassantes. Ces propriétés, jointes à une température de fusion parfaitement programmable, à l'instar des plastiques thermoformables, 40 peuvent être mises à profit pour offrir une sécurité inexistante à ce jour dans le domaine du bouchage des boissons carbonatées à forte teneur en CO2. En effet, la réalisation du noyau en un matériau fusible à une température connue permet de programmer une fuite au niveau du plongeur qui fonctionne comme une vanne de décharge dès que la température, donc la pression interne de la bouteille, atteint un certain seuil. 45 Le cahier des charges des bouteilles de champagne prévoit notamment une tenue moyenne à la pression jusqu'à 14 bars (Norme NF H 35-078). Or, cette pression est atteinte pour une température de l'ordre de 70°, qui bien que très rare, n'est pas à exclure, notamment dans le cas de transport auprès de pays chauds. 50 La prévention de l'explosion intempestive de bouteilles est dès lors possible par la mise en place d'un noyau à température de fusion programmée qui permet, dès l'atteinte de cette température, d'organiser une très légère fuite du bouchon par ramollissement progressif du noyau, entraînant sous l'effet de la pression sa contraction radiale avec élongation via l'orifice libre au sommet du bouchon.
55 Le dépassement de matière sera indétectable, tant il est vrai que la tête a vocation à être couverte d'une coiffe. La réduction de diamètre du noyau favorise alors un léger passage des gaz (si la bouteille est en position verticale) ou du contenu (bouteille couleuse) si elle est en position couchée. Il est 60 naturellement laissé à l'appréciation des producteurs l'opportunité d'avoir affaire à une couleuse plutôt qu'aux ravages d'une explosion à plus de 14 bars.
Insert pour cavaliers à arceau de serrage/sécurité (45, fig. 41 à 44)
65 Les cavaliers à arceau de serrage/sécurité (30 bis, 1 ter, 24 big, 28 bis), dont l'axe central est remplacé par deux têtes (9 bis) d'axe de rotation, sont montés avec des inserts spécifiques, de dimensions identiques au modèle développé pour les inserts recevant des cavaliers à axe. La figure 41 présente un tel modèle (45) caractérisé par la présence, au niveau de la tête (39) d'insert, de deux renforts latéraux ou "ailettes" (46) diamétralement opposées, logées dans des fentes 70 d'accueil (12) du bouchon (3 bis), et respectivement creusés d'une fente (49) verticale borgne d'accueil de tête d'axe (9 bis) de cavalier. 30 Ces excroissances présentent une épaisseur de paroi propre à résister aux efforts de torsion que pourrait infliger une rotation du cavalier, tout effort de traction étant absorbé par la liaison entre l'insert, le bouchon et le capuchon, assurée soit par un encliquetage irréversible (en force) du capuchon tant sur la coque de liège du bouchon qui recouvre l'insert que sur la face cylindrique externe, affleurante de celle du bouchon, des ailes logement de têtes d'axes. Une liaison par pas de vis (47) aménagée sur la paroi cylindrique externe des "ailes" (46) et la paroi interne du capuchon assurerait parallèlement un verrouillage des têtes d'axe dans le fond de leur logement (fig.43 & 44).
Bouchon à insert central fusant (45, fig. 41. à 44)
L'architecture particulière de l'insert (45) suivant l'invention peut être mise à profit, notamment en sa capacité à être creux, pour utiliser ce volume (51, fig. 42) Interne afin d'y insérer une composition de feu d'artifice fusante type "Fontaine" telle que l'on en trouve dans le commerce à destination des gâteaux d'anniversaire notamment. Cette composition pourra directement être Insérée à même le volume ou avantageusement être conditionnée, à la façon des dosettes de café par exemple, dans des capsules parfaitement étanches en métal (aluminium) ou dans un container (54) spécial à opercule (53) amovible, prévenant tout risque de migration ou contamination de la composition vers le liquide ou le gaz contenu dans la bouteille. Parallèlement et afin de prévenir tout risque de feu au niveau d'un composant du bouchon, notamment le liège de la coque, l'insert pourra comporter, dans le cas de retrait du capuchon pour l'allumage de la composition, un tablier (48) pare-feu surmontant la face supérieure du bouchon. L'étanchéité du réservoir est assurée par contact, lors du serrage du capuchon (50), de son sommet avec une empreinte correspondante située au droit de sa face interne.
Dans le cas d'emploi d'un container operculé le capuchon peut avantageusement comporter une ouverture (52) en sa face supérieure, de façon à laisser apparaître l'opercule (53) du container (54) pour accéder directement à la composition fusante. Enfin, dans un souci de simplification de la réalisation du bouchon à insert central fusant, l'insert (45) et le capuchon (50) pourront être réalisés en une seule et même pièce, ledit capuchon comportant une ouverture operculable en son sommet. La coiffe d'inviolabilité pourra comporter alors une ouverture circulaire à son sommet, comme il en existe déjà sur le marché, afin de favoriser l'ouverture manuelle de l'opercule du bouchon sans devoir retirer la coiffe.
Bouchon musical
Le volume précédemment décrit (51, fig. 42) ainsi que le container (54) peuvent également être mis à profit pour y loger un dispositif électronique du type "bougie musicale" comme il s'en trouve dans le commerce, ledit dispositif comportant en son sommet un interrupteur du type plongeur à enfoncement (éventuellement un capot cylindrique coulissant au sommet du container) monté de façon à coopérer, par exemple en appui, avec le fond du capuchon ou de l'opercule afin que l'action de dévisser ce dernier ou de retrait de l'opercule entraîne sa remontée, déclenchant la fonction musicale du dispositif.
La diffusion du son pourra être favorisée par la présence d'orifices (type poire de douche) aménagés à la surface du capuchon ou du capot.
MONTAGE (planches 1/13 à 10/13) Avec capuchon répartiteur de pression
La solidarisation de l'ensemble bouchon (3), étrier (1, 1 bis, 24, 28 & 30) et capuchon (2, 16, 21) répartiteur de pression s'obtient par simple engagement de l'axe de rotation (9) du cavalier dans la 55 fente (6, 17, 22) d'accueil du capuchon choisi, suivi de son positionnement dans le logement (8, 18, 22) correspondant, puis par introduction du bouchon (3) dans le capuchon en force par sa base, préalablement positionné de façon à ce que sa rainure (12) d'accueil - comprenant éventuellement celle de l'insert (37) - soit parallèle à l'axe (9) de l'étrier.
60 Le moyen de solidarisation retenu produisant alors son effet à savoir, dans le cas d'un rebord périphérique (7) interne, pas de vis, griffes ou ergots de retenue, une contraction temporaire du diamètre du bouchon lors de son passage en force. Sa dilatation immédiate prévenant ensuite tout recul pour un parfait verrouillage.
65 Nota : la présence de la rainure au sommet du bouchon et de son éventuel insert, est discrétionnaire dans la mesure où celle-ci peut être générée par simple écrasement du bouchon lors de son engagement en fond de capuchon. Rappelons que le capuchon suivant le modèle (21) ne requiert pas de rainure d'accueil de l'axe du cavalier. 70 Avec capuchon verrou
La solidarisation de l'ensemble bouchon (3, 3 bis), étrier (1, 1 bis, 24, 28 & 30, 30 bis, 1 ter, 24 bis & 28 bis) et capuchon verrou (15), s'obtient par simple engagement préalable de l'axe de rotation (9) ou des têtes d'axe (9 bis) du cavalier dans la rainure (12, 12 bis) d'accueil du bouchon - comprenant éventuellement celle (38) de l'insert (37) - pour positionnement dans son logement (14), puis par introduction de la tête de bouchon (3) dans le capuchon en force par sa base, le moyen de solidarisation retenu produisant alors son effet à savoir, dans le cas d'un rebord périphérique (7) interne, pas de vis, griffes ou ergots de retenue... une contraction temporaire du diamètre du bouchon lors de son passage en force. Sa dilatation immédiate prévenant ensuite tout recul pour un parfait verrouillage.
Montage sans capuchon
Le dispositif suivant l'invention peut discrétionnairement se concevoir à partir des deux seules pièces que sont le cavalier et le bouchon, sans capuchon. Le montage des deux pièces pourra bénéficier de la présence d'une fente verticale d'accès au logement (14) de l'axe, ainsi que spécifié plus haut, aménagée sur la tête de bouchon. Cette fente pourra avantageusement être de type "auto-obturante" (12 bis, fig.30), à savoir ne présenter que la plus réduite largeur possible afin de bénéficier de l'élasticité du matériau pour favoriser l'engagement en force de l'axe du cavalier en écartant les parois de ladite fente jusqu'au positionnement dudit axe dans son logement.
Modèle de capuchon à liaison avec l'insert Une solution alternative à la solidarisation du capuchon à la tête de bouchon peut être obtenue, dans le cas de bouchon à insert (45), par réalisation d'une liaison de type pas de vis, à encliquetage, collage, etc. à initiative de l'homme de l'art, entre la tête dudit insert et une empreinte correspondante aménagée sur la face interne du capuchon.
Ce dernier est alors solidaire du seul Insert et ne requiert plus de dispositif d'accrochage du type gorge (7), griffes ou pas de vis aménagé sur la face interne de sa base. L'opération s'entend après positionnement du cavalier et éventuellement du dispositif de sécurité, afin de s'inscrire dans le cycle normal d'embouteillage.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
L'ouverture et la fermeture du dispositif s'obtiennent par basculement, une fois le plongeur (13) de bouchon (3) engagé à fond de siège dans le goulot, autour de son axe (9, 9 bis) de rotation de l'étrier (1, 1 bis, 24, 28, 30, 30 bis, 1 ter, 24 bis & 28 bis), dont les demi-pinces (11) prolongeant les bras parallèles (10) ou l'arceau ressort, épousent le profil du col ou de la contre-bague (5). Le profil courbe de cette contre-bague entraîne, lors de tout mouvement de bascule du cavalier, un écartement progressif des bras latéraux ou de l'arceau jusqu'à l'engagement ou désengagement desdites pinces de leur accrochage sous l'épaulement inférieur de la contre-bague (5), libérant ou verrouillant ainsi l'ensemble bouchon/cavalier. Cette position de stabilité assure le maintien enfoncé du bouchon sous l'action de l'axe de rotation de l'étrier, conjuguée à celle du capuchon dans le cas d'adoption d'un modèle répartiteur. Le positionnement éventuel et final d'une traditionnelle coiffe (bouteilles de champagne) assure alors la fonction d'inviolabilité. Celle-ci peut parallèlement être obtenue par tout moyen de "cachetage" ou "plombage" des demi-pinces de cavalier en position de retenue.
DISPOSITIF DE SECURITE ANTI-ECHAPPEMENT DU BOUCHON (planche 12 à 13/13, fig.45 à 52) Sécurité de dragonne pour cavalier sans arceau (fig. 45 à 48)
L'ouverture d'une bouteille gazeuse de type champagne suscite toujours une certaine méfiance de l'entourage, tant le risque d'échappement incontrôlé du bouchon est présent et ses éventuelles séquelles oculaires largement médiatisées.
Afin de prévenir tout accident pouvant résulter d'une perte intempestive de contrôle du bouchon à l'ouverture, et permettre néanmoins discrétionnairement les ouvertures traditionnelles (pop) autant que le sabrage des cols de bouteilles de champagne, le bouchon suivant l'invention peut être équipé, en sus de son principe d'ouverture par saisie du cavalier prévenant tout départ intempestif, d'un dispositif de sécurité anti-bouchon fou.
Ce dispositif se compose d'une dragonne, soit en forme de boucle (55), soit filaire comportant une boucle à chacune de ses extrémités, caractérisée en ce que son fil coopère avec la fente (38, fig.47) de la tête de bouchon ou les boucles de demi-pinces (1 bis fig.45, 11 fig.48) afin de favoriser l'engagement de la main ou d'un doigt du consommateur. 12
La dragonne peut être ensuite maintenue sous la coiffe (56) d'inviolabilité soit : • enroulée autour de la tête de bouchon, sous le haut de coiffe pour favoriser une ouverture traditionnelle, • courante le long du col sous une ligne (57, fig.46) de frangibilité de la coiffe (56) et débordante 10 à sa base afin de laisser dépasser une boucle (58, fig. 46) de préhension. Le principe d'utilisation a la vertu d'être intuitif :
• dans le cas où la dragonne est montée entourée autour du bouchon, le consommateur la déroule après avoir retiré le haut de coiffe et passe sa main à l'intérieur si elle forme une grande boucle ou simplement un doigt dans le cas d'une boucle d'extrémité de dragonne filaire, afin de retenir le bouchon en cas de fuite intempestive,
• dans le cas où la dragonne est montée courante le long du col sous la coiffe, le consommateur engage un doigt dans la boucle (58) dépassant à sa base et exerce une traction vers le haut suivant l'axe du col, découpant alors ladite coiffe suivant la ligne (57) de frangibilité et dégageant la dragonne.
Dans le cas où la dragonne est montée passante dans la fente logement de l'axe du cavalier, le 25 consommateur peut alors saisir l'ensemble bouchon/cavalier à pleine main, désengager l'étrier du col par basculement à l'aide de ses doigts et le maintenir dans sa paume pour l'ouverture. Le bouchon est alors doublement sécurisé, par le maintient du cavalier dans la paume durant l'ouverture et la liaison du fil de dragonne entre le bouchon et le poignet ou le doigt du consommateur, prévenant tout échappement intempestif. 30 Dans le cas où la dragonne est montée passante dans les boucles des demi-pinces, il suffit au consommateur de poursuivre son mouvement de traction sur la dragonne vers le haut pour désengager les demi-pinces du col et libérer le départ du bouchon qui demeure toutefois retenu par la dragonne prévenant tout accident. Cette disposition permet une ouverture de bouteille "à la volée" ou, de façon plus classique, une ouverture après retrait manuel de la coiffe (rupture d'une ligne de frangibilité périphérique (57) par traction sur la dragonne ou basculement manuel du cavalier dans la paume de main, prévenant tout départ intempestif sécurisé parallèlement par la tenue de dragonne. Sécurité de dragonne pour cavalier avec arceau (fig. 49 à 52) Nous savons le principe régissant l'élaboration des cavaliers à arceau : une absolue sécurité à l'ouverture tant le consommateur est invité à passer son doigt dans l'arceau pour y exercer une traction 45 normale à l'axe du col, libérant instantanément le bouchon qui en jaillit tout en demeurant "crocheté" à son doigt, prévenant ainsi tout échappement intempestif.
La présence de l'arceau (27, fig. 49), sensiblement normal au col, requiert l'aménagement des coiffes qui comportent sur leur face cylindro-conique une fenêtre (58, fig.49) ou une fente horizontale 50 (59) couplée à une verticale (60, fig.50) l'ensemble en T, favorisant leur introduction mécanique verticale de haut en bas sur le col de la bouteille.
Dans un autre mode de réalisation de ce système d'ouverture, l'arceau (61, fig. 51) peut être réduit en son encombrement en adoptant un rayon de courbure générale plus faible, sans toutefois 55 sacrifier sa fonction de ressort de serrage des pinces, et recevoir une dragonne (52, fig.50 & 51). L'arceau ainsi réduit facilite l'engagement du col par la coiffe qui comporte une fenêtre (63, fig.52) laissant apparaître une portion dudit arceau entouré d'une dragonne (62, fig.52) préhensible, dont l'extrémité demeure engagée sous la coiffe. Le mode d'emploi est alors intuitif pour le consommateur auquel il suffit de dégager la portion de dragonne apparente afin de passer son doigt à l'intérieur pour 60 exercer une traction sur l'arceau et partant, favoriser la découpe du sommet de coiffe suivant une ligne de pré-découpe (63) idoine et libérer le bouchon sous l'effet de la pression interne avec un très élégant "Pop". Le tout en seul mouvement "à la volée" bref et élégant. 15 20 35 40 65 PRINCIPE DE FABRICATION Fabrication de l'étrier ou cavalier (1, 1 bis, 1 ter, 24, 24 bis, 24 ter, 28, 28 bis, 30 & 30 bis)
L'étrier peut être fabriqué en une seule pièce à partir de fil de métal mécaniquement tordu (1, 1 bis, 1 ter, 24, 24 bis, 28, 28 bis, 30 & 30 bis) via une machine du type à coulisseaux ou bien à partir de la technologie d'estampage de feuillard. L'injection et le moulage de plastique (éventuellement chargé de fibres de verre) s'applique également à toutes les pièces.
La section du "fil" composant le cavalier (axe de rotation, branches et pinces) est à l'initiative de l'homme de l'art : le matériau employé et le cahier des charges (pression interne de la bouteille, risque d'oxydation en cave etc.) seront adaptés à la demande. Ainsi une section demi-ronde, carrée ou rectangulaire à champs arrondis, voire demi-ronde creuse ou autre pourra être adoptée suivant besoin. Ces méthodes sont adaptées à une production de masse et peu coûteuse.
La technologie d'estampage de fil est particulièrement adaptée aux étriers modèles 28 & 28 bis.
Le matériau retenu pour la production de l'étrier sera préférentiellement doté d'une certaine élasticité favorisant la flexion des branches (10) latérales et de l'arceau (27) pour favoriser l'écartement des pinces (11).
Fabrication du capuchon (2, 15, 16, 21)
La technique d'estampage de feuillard métallique est ici la plus indiquée et la plus commune. La réalisation des fentes (6, 16 & 19) et logement (8) de l'axe ne posant, pour l'homme de l'art, aucun problème par frappe et découpe latérale simultanée sur un outil à suivre, par exemple.
L'injection de métal ou de plastique est également un mode privilégié.
Fabrication du bouchon (3, 3 bis)
Le bouchon pourra être produit à partir de la technique du liège reconstitué comme de toute matière, notamment plastique, offrant une élasticité intrinsèque favorisant la compression et la dilatation radiale du plongeur. La production de bouchons en liège reconstitué ne nécessitera qu'une adaptation limitée du parc machine actuel. En effet, aucun changement des moules n'est nécessaire, seule une modification du profil des meules, qui devront usiner sur une faible profondeur (de l'ordre de 5 mm) les surfaces extérieures pour mise aux côtes, combinée à l'adjonction d'un poste de forage (à têtes multiples) des logements (36) d'inserts ou de volumes (30) de compression sont requis.
L'homme de l'art ne devrait éprouver aucune difficulté à cette adaptation relevant du quotidien du monde de l'Industrie bouchonnière.
Fabrication de l'insert ou noyau (37)
Le noyau du bouchon haute pression pourra être réalisé en bois tourné (décolletage série) et offrir l'avantage de tester les éventuelles propriétés de diffusion du tanin de certaines essences (chêne...) à travers le liège dans le vin. Une réalisation à partir de plastiques (alimentaires) injectés est naturellement privilégiée, l'adjonction de cannelures longitudinales destinées à accroître la solidarisation avec le liège étant, dans ces deux cas de production, laissée à l'initiative de l'homme de l'art.
Une injection de plastique ou de résine auto-polymérisable (double-base) directement dans le logement (36) d'accueil du noyau est également une solution privilégiée. Outre le collage immédiat qu'elle procure à la structure en liège, cette technique présente l'avantage économique de pouvoir être opportunément réalisée après l'usinage du bouchon, ne nécessitant que l'adjonction d'un poste d'injection postérieur à l'usinage du logement (36).
Avantages à l'embouteillage
Lors de l'opération d'embouteillage, le montage du dispositif de fermeture suivant l'invention sur le col des bouteilles est particulièrement simple puisqu'il s'effectue, à discrétion de l'homme de l'art, par simple engagement vertical du bouchon sans contraction préalable - rappelons sa vocation repositionnable - simultanément ou suivi de la pose du cavalier, engagé soit par basculement soit par écartement des bras élastiques lors de leur descente le long du goulot conique, notamment dans le cas d'emploi d'une bague de standard international (modèle 29). En effet, la forme effilée de la bague s'avère particulièrement propice à l'écartement des pinces lors de la descente du cavalier. Dès le passage de la contre-bague (5) les pinces se referment alors sur le col, la montée en pression des gaz accroissant progressivement la force de serrage. 14 35 Le capuchon de type verrou pourra être positionné immédiatement après l'engagement bouchon/cavalier ou différé à discrétion du producteur. Il est clair que cette facilité d'embouteillage, supprimant les postes de contraction des bouchons par des mors sensibles au réglage et à l'usure, est de nature à en favoriser l'accroissement des cadences autant que la réduction des coûts. La version pour boissons tranquilles du bouchon suivant l'invention simplifie de la même façon les procédures d'embouteillage, le poste de contraction du traditionnel bouchon pouvant avantageusement, et à faible coût, être substitué par un simple outil de positionnement du bouchon à tête. Le consommateur sera sensible à la facilité d'ouverture sans tire-bouchon, conférant un nouvel avantage compétitif face à la montée de la capsule métallique à vis, dont l'avantage intrinsèque d'absence de risque de pollution des vins au TCA (Tri-Chloro-Anisole) responsables du pénalisant goût de bouchon est déjà comblé par les lièges dépollués qui émaillent le marché. Avantage sécurité Ce système de fermeture de bouteille gazeuse de type champagne, offre une grande facilité d'ouverture, une sécurité anti-bouchon fou et une réengageabilité immédiate qui devraient répondre aux attentes des consommateurs tant féminins que masculins. Supprimant le stress de l'ouverture, sa souplesse d'emploi respecte et favorise l'expression de la personnalité de chacun en matière d'ouverture : silencieuse ou avec le"pop" historique.
Il suffira de tirer sur l'arceau ou la dragonne comme de retirer cérémonieusement la coiffe avant de silencieusement faire basculer le cavalier dans sa paume de main. La rotation du bouchon est alors facilitée par le formidable levier que constitue le cavalier, équivalent à une pince à bouchon, dont le consommateur peut alors piloter la sortie pour le plus agréable des "pop" ou la plus silencieuse des ouvertures.
Ces opérations s'effectuent sans effort et de façon particulièrement sécurisée tant le bouchon peut être retenu à tout moment. La réengageabilité du bouchon s'inscrit en droite ligne de la qualité d'un produit historique. Par la réponse à la problématique évolutive du bouchage des bouteilles de boissons tranquilles et carbonatées qu'elle apporte, l'invention est de nature à renforcer la place des matériaux traditionnels comme le liège et promouvoir la diffusion de nouveaux, dans le respect de l'historique du bouchage et de son image. 40 45 * *

Claims (11)

  1. REVENDICATIONS1 - Système de rebouchabilité de bouteille composé : d'un bouchon (3, 3 bis) d'architecture externe combinant un plongeur (13) à une tête (31) et comportant soit : • un volume (36), ouvert au sommet et borgne à la base, d'accueil d'un insert central (37) pourvu d'un plongeur (40) et d'une tête (39), • soit un volume (30) axial creux ouvert à la base du plongeur (13), d'un cavalier (1, 1 bis, 24, 28, 30) en forme générale de U inversé articulé au niveau de la tête de bouchon et comprenant un axe (9) de basculement contigu à deux branches (10) verticales, d'une discrétionnaire dragonne (52) de retenue, d'une discrétionnaire coiffe (55) d'inviolabilité, caractérisé en ce que : 20 • les branches de cavalier soient terminées par une demi-pince (11) d'enserrement du col et comportent un épaulement (29) d'accrochage de la contre-bague (5) ; • la tête (31) de bouchon comporte discrétionnairement des dispositifs favorisant l'accueil et la rotation d'un axe de cavalier tels : o une rainure (12, 14) verticale et diamétrale, éventuellement combinée à celle (14 bis) d'un insert central, d'accueil d'axe (9) de cavalier discrétionnairement verrouillé par un capuchon (15), o un capuchon (2, 16, 21) répartiteur d'effort, surmontant la tête de bouchon et comportant un logement (8, 18, 22) diamétralement traversant d'accueil d'un axe (9) de rotation de cavalier.
  2. 2 - Système de rebouchabilité composé : d'un bouchon (3 bis) d'architecture externe combinant un plongeur (13) à une tête (31), et comportant un volume (36), ouvert au sommet et borgne à la base, d'accueil d'un insert central (37) pourvu d'un plongeur (40) et d'une tête (39), d'un cavalier (1 ter, 24 bis, 28 bis & 30 bis) articulé au niveau de la tête de bouchon, d'une discrétionnaire dragonne (55) de retenue, d'une discrétionnaire coiffe (56) d'inviolabilité à fenêtres, caractérisé en ce que : • le cavalier se compose d'un arceau (27) ressort, dimensionné afin d'accueillir un doigt d'utilisateur ou une dragonne filaire, fini en chacune de ses extrémités d'une demi-pince (11) d'enserrement du col avec épaulement (29) d'accrochage de la contre-bague (5), comportant chacune une branche (10) verticale terminée d'une tête (9 bis) d'axe de rotation coopérant avec la tête de bouchon ou d'insert. 50 • la tête (31) de bouchon comporte discrétionnairement des dispositifs favorisant l'accueil et la rotation des têtes (9 bis) d'axe de cavalier tels : o une tête d'insert central (39) pourvue de deux "ailettes" (46) avec logements 55 (49) d'accueil des têtes (9 bis) d'axe de rotation du cavalier verrouillé par un capuchon (50), o un capuchon (2, 16, 21), répartiteur d'effort, surmontant la tête de bouchon et comportant un logement (8, 18, 22) diamétralement traversant d'accueil d'un axe (9) ou de têtes (9 bis) d'axe de rotation. 60
  3. 3 - Système de rebouchabilité suivant la revendications 1 caractérisé en ce que le plongeur (13) de bouchon (3) combine les propriétés d'un profil axial externe biconvexe symétrique (32 & 33) dont la base est de diamètre inférieur à l'entrée de col et dont la flèche de convexité est comprise entre le tiers inférieur et la mi-hauteur du plongeur, à celles d'un volume (30) axial interne de profil concave, 65 de hauteur discrétionnaire, ouvert à la base et dont la concavité décroît non linéairement depuis la base vers le sommet borgne.
  4. 4 - Système de rebouchabilité suivant l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le plongeur (40) d'insert (37) comporte un diamètre produisant, lorsque le bouchon est engagé dans 70 un col, une compression radiale de la coque (13) l'entourant dans un ratio similaire à celui du traditionnel bouchon de champagne dans ce même col, soit donc le rapport du diamètre interne dudit col au diamètre avant engagement dudit bouchon traditionnel. 15 25 30 35 40 45 40 45
  5. 5 - Système de rebouchabilité suivant la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que les branches (10) verticales de cavalier comportent, au niveau de l'amorce des demi-pinces, un rétreint (11 bis, fig.1) d'accrochage de l'épaulement inférieur de la contre-bague (5) lesdites demi-pinces étant de forme discrétionnaire (carrée, rectangulaire, ronde... à l'initiative de l'homme de l'art) et d'un profil en arc de cercle épousant le col (4) de la bouteille.
  6. 6- Système de rebouchabilité suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les pinces (11) de cavalier (28, 28 bis) comportent une empreinte d'arc de contre-bague sur leur face interne.
  7. 7- Système de rebouchabilité suivant la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que les branches (10) de cavalier (24, 24 bis) adoptent un mouvement hélicoïdal enroulant le col, terminées chacune par une demi-pince (26) de profil courbe (fig.19) coordonné au col, obtenues par un premier pliage ou coude ramenant chaque fil de branche à l'horizontale afin de constituer un épaulement d'accrochage de la contre-bague (5).
  8. 8- Système de rebouchabilité suivant la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que les demi-pinces (11) de cavalier (1 bis, 1 ter) enserrent la contre-bague (5) à l'aide d'un évidement central favorisant l'engagement d'un arc de ladite contre-bague, le bord horizontal inférieur de l'évidement comportant un épaulement ou contre-arc (25, fig.16) d'accrochage de l'épaulement inférieur de la contre-bague (5).
  9. 9 - Système de rebouchabilité suivant la revendication 2 caractérisé en ce que la tête d'insert comporte des renforts ou "ailettes" (46) disposant de logements (49, fig.41) d'accueil des têtes (9 bis) d'axe de cavalier.
  10. 10 - Système de rebouchabilité suivant la revendication 2 caractérisé en ce que les inserts comportent une cavité (51) Interne axiale creuse, d'accueil d'une composition d'artifice ou d'un container (54) de ladite composition ou tout artifice tel un mécanisme musical..., ledit volume ou container scellé par un opercule amovible immédiatement accessible par un orifice (52) aménagé à même le capuchon (50).
  11. 11 - Système de rebouchabilité suivant la revendication 2 caractérisé en ce que la fenêtre (58, 59, 63) de la coiffe (56) d'inviolabilité soit aménagée sur sa face latérale afin de constituer soit : o un passage (58, fig.49) d'arceau (27) de cavalier, o une fente horizontale (59, fig. 50) d'accueil d'un arceau (27) de cavalier couplée à une deuxième fente verticale (60), l'ensemble en T, o une ouverture (63, fig.52) laissant apparaître une portion d'arceau (61) entouré d'une dragonne (62, fig.52) dont l'extrémité demeure engagée sous la coiffe.
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