L'invention concerne une structure de retenue du sol pour bassin ludique enterré L'augmentation des coûts de construction des bassins de piscine, la recherche d'une moindre consommation d'eau et la recherche de nouveaux loisirs et jeux d'eau amènent les consommateurs de baignade vers l'utilisation de spas et voir même vers des spas de nage. Ces derniers permettent non seulement de nager ou de bénéficier de massages localisés, mais aussi de réaliser des exercices avec ou contre un ou plusieurs courants d'eau, ayant des débits constants ou réglables. Ce type de bassin comporte, en différentes zones de sa périphérie, des buses d'éjection de jets d'eau destinés à assurer soit des massages, soit un foissonnement générateur de remous, soit un ou plusieurs courants orientés permettant, par exemple, la nage à contre courant. Chaque buse est alimentée par un tuyau qui, souple ou rigide, est disposé à l'extérieur du bassin, avec les filtres, pompes, surpresseurs, appareil de chauffage de l'eau et les capteurs de débit et de température participant à la régulation du fonctionnement du bassin. Malgré le soin apporté à la construction d'un tel bassin, il arrive parfois qu'un raccord hydrualique ou un tuyau laisse échapper de l'eau et nécessite soit son reserrage, soit son remplacement. C'est pour pouvoir effectuer cette opération de réparation, sans avoir à détruire l'environnement du bassin par des opérations de terrassement, que les structure de spas restent en surface. Par ailleurs, l'engouement des consommateurs pour ce type de jeux d'eau amènent les constructeurs à augmenter les possibilités ludiques en ajoutant de nouvelles buses et en augmentant les dimensions et le volume général du bassin, dont les dimensions peuvent atteindre une longueur de 4 à 5 mètres, une largeur de 2 à 3 mètres et une hauteur de 1,5 à 2 mètres. Cela à pour corollaire d'en augmenter l'encombrement hors sol et les nuisances esthétiques. Un premier objet de l'invention est defournir une structure de retenue du sol pour bassin ludique permettant d'en supprimer les nuissances esthétiques par son enterrement dans le sol, sans que la pression de ce dernier puisse entraîner des dommages sur le bassin et ses équipements. Un second objet de l'invention est de fournire une structure de retenue procurant une très bonne tenue du bassin tout en permettant l'accès à chacun de ses moyens techniques, hydrauliques, aérauliques ou électroniques, pour en assurer l'entretien ou le remplacement. Elle concerne plus particulièrement un bassin comprenant une cuve en matière composite rigide, en un ou deux éléments assemblés, et sur laquelle sont fixés des buses d'injection de jets d'eau et/ou d'air et divers capteurs nécessaires à la régulation du fonctionnement du bassin, des massages et/ou des jeux nautiques. La structure selon l'invention comprend : - d'une part et sur la plus grande partie de la périphérie de la cuve du bassin, 10 une paroi verticale composite de retenue du sol, et, - d'autre part et à chacune des extrémités de cette cuve, une cage de retenue du sol s'intercalant entre les extrémités de la paroi verticale de retenue et formant un espace d'accès aux équipements disposés sous la cuve, cet espace communiquant avec des couloirs latéraux ménagés entre la cuve et la paroi 15 périphérique de retenue du sol. Grace à cet aménagement, non seulement la cuve peut être enterrée mais, même dans cette situation et grâce à la présence des cages extrêmes, il est possible d'accéder aux composants hydrauliques, aérauliques et électroniques qui, de façon connue, sont disposés au dessous de la cuve et sous son fond, en 20 forme générale d'escalier. De plus, en cas de rupture ou de fuite sur l'un des tuyaux allant d'une extrémité de la cuve à l'autre, les dégagements latéraux formés entre la cuve et la paroi périphérique, permettent, sans qu'il faille engager des travaux de terrassement et selon les cas, de visualiser la zone défaillante, de déplacer le 25 tuyau ou de le remplacer par un autre, ce qui est impossible avec un bassin enterré de façon traditionnelle. Dans une forme d'exécution de l'invention, la paroi de retenue est composée de panneaux latéraux et de panneaux d'angle composés chacun a) d'une paroi verticale, composite et rigide, b) d'une goulotte supérieure de réception d'un 30 chaînage de renfort et c) d'au moins une cheminée verticale communiquant avec la goulotte et apte à recevoir des fers et un béton de garnissage. Ces éléments réalisés en matière composite et assemblés les uns aux autres, après leur mise en place autour de la cuve, coopèrent avec des chaînages en béton armé formant une structure qui non seulement retient le remblai mais renforce aussi le bassin. Avantageusement, dans chacun des panneaux, respectivement, latéraux et d'angle, la paroi verticale de retenue comporte, à la base de chaque cheminée, un trou de passage pour un fer à béton en U assurant la liaison entre un fer vertical disposé dans la cheminée et un fer horizontal disposé contre la paroi, de l'autre coté de la cheminée et dans un chaînage inférieur de calage. Cet aménagement simple des panneaux permet de relier mécaniquement le chainage supérieur avec celui inférieur, par l'armature des potelets en béton 10 réalisés dans les cheminées de ces panneaux. D'autre caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, dans lequel : Figures 1 et 2 sont des vues en coupe, respectivement, longitudinale et transversale, d'une forme d'exécution d'un bassin ludique enterré ; 15 Figure 3 est une vue partielle en coupe et à échelle très agrandie d'une forme de réalisation de la paroi périphérique ; Figure 4 est une vue en perspective d'un panneau latéral, Figure 5 est une vue partielle, en coupe transversale passant par une cheminée, de la paroi périphérique ; 20 Figure 6 est une vue en perspective d'une cage extrême ; Figures 7 et 8 sont des vues en perspective d'un bassin dans deux de ses phases de construction. Dans ce dessin la référence numérique 2 désigne le fond plat du terrassement réalisé dans le sol pour recevoir la cuve 3, en deux parties 3a et 3b. 25 4 désigne le remblai, rapporté pour combler le vide autour de la cuve 3, 5 l'une des pompes hydrauliques des moyens de fonctionnement du bassin, 6 les conduits et tuyaux d'eau, 7 le skimmer, 8 les moyens de filtration et 9 le conduit de liaison entre skimmer et filtration. Les deux parties 3a et 3b de la cuve comportent sur leurs bords venant en 30 vis à vis, et comme montré aux figures 7 et 8, des ailettes 10 servant à la mise en place de boulons de liaison 12. L'une des ailettes est munie d'un joint visco élastique d'étanchéité qui est pincé entre ces ailettes lors du serrage des boulons de liaison.
La cuve 3 est réalisée en matériau composite et, par exemple, présente une paroi composée, comme montrée à la figure 3, d'une âme 13 en nids d'abeilles dont les alvéoles sont disposées transversalement, et de deux peaux extérieures 14 formées par un complexe fibres û résine. En pratique, l'épaisseur E de l'âme 13 est comprise entre 70 et 85 % de l'épaisseur T de la paroi qui est elle même comprise entre 10 et 16 millimètres. Les figures 1, 7 et 8 montrent que la réalisation par moulage du fond de la cuve permet de donner à ce fond des variations de niveaux, formant par exemple un profil longitudinal étagé 15 (figure 1) et présentant localement des bossages 16 formant des sièges ou lit de repos (visibles figures 7 et 8). La paroi de la cuve est traversée par des ouvertures pour la fixation de buses 17 de massage, de buses 18 de recirculation de l'eau filtrée et de buses 19 de nage à contre courant. La cuve représentée aux figures 1, 7 et 8 est originale dans la mesure où, 15 bien qu'elle soit destinée à être enterrée, elle présente : - des dimensions importantes pour un bassin de spa, à savoir longueur comprise entre 3,8 et 4,5 mètres, largeur de l'ordre de 1,8 à 3 mètres et hauteur de 1,3 à 2 mètres, - une contenance de l'ordre de 7 000 litres pouvant par sa masse et ses 20 mouvements dynamiques générer des mouvements de terrains, - de nombreux espaces ludiques dont la répartition n'est pas limitée aux extrémités mais s'étend aussi en bordure, - et, surtout, un nombre important de buses diverses 17 à 19 réparties dans divers espaces ludiques. 25 L'invention concerne essentiellement la structure qui est rapportée dans le terrassement pour protéger la cuve et son équipement contre tout enfouissement par des mouvements de terrain ou glissement du remblai qui l'entoure. Cette structure comprend, de manière générale et comme montré à la figurez, des panneaux latéraux 25, des panneaux d'angle 26 et deux cages 30 extrêmes 27. Le panneau latéral 25, montré à la figure 4, est composé d'une paroi verticale 28 en matériau composite, tel que stratifié verre û résine, ayant une épaisseur de l'ordre de 3 à 8 millimètres selon la nature du terrain environnant la cuve. Sur sa face qui est destinée à venir en vis à vis à la cuve 3, la paroi 28 porte une goulotte horizontale 29 et des cheminées verticales 30. Ces dernières s'étendent sur toute la hauteur de cette paroi et débouchent librement en bas et en haut. La coupe partielle de la paroi 28 à la figure 4 montre que les cheminées 30 débouchent dans la goulotte 29. Le nombre de cheminées par panneau latéral est compris entre deux et quatre et, par exemple, est de trois. La paroi 28 est bordée par des ailettes verticales 32 servant à sa liaison avec les ailettes des panneaux juxtaposés, par boulonnage, rivetage ou collage. Cette paroi 28 est traversée par des trous 31 disposés en partie basse et 10 débouchant chacun dans l'une des cheminées 30. Les panneaux d'angle 26 se différencie des précédents par le fait qu'ils sont en arc de cercle, ont une longueur leur permettant d'entourer toute la partie arrondie de chaque angle de la cuve 3 et qu'ils ne présentent qu'une à deux cheminées. 15 Chaque cage 27 est formée par une paroi verticale qui, identique à celle 28 des panneaux 25 et 26, présente au moins une paroi verticale conformée pour présenter une concavité tournée vers l'extrémité de la cuve. Dans la forme d'exécution représentée, la cage 27 est formée par trois éléments de paroi 33a, 33b et 33c, disposés sensiblement à angle droit les uns 20 par rapport aux autres pour former un U couché. Dans une variante de réalisation non représentée et si cela est permis par un plus faible encombrement des moyens techniques, la cage est formée par une unique paroi en forme de C couché, c'est-à-dire en arc de cercle. Les branches latérales de chaque cage 27 sont reliées en partie supérieure 25 par un tronçon de goulotte 34. La figure 1 montre sur sa partie droite que la cage 27 est renforcée par un cadre rigide 35, par exemple en métal, noyé dans la partie supérieure des éléments de paroi 33a, 33b et 33c. Les figures 1, 6 et 8 montrent que la goulotte 34 comporte, dans sa partie 30 centrale et à mi longueur, un rehaussement 36 de son fond formant, sous elle, un dégagement transversal 36a pour le passage du conduit d'évacuation 9 du skimmer 7. Malgré ce rehaussement, la hauteur de la goulotte reste suffisante pour que le chaînage armé qu'elle recevra plus tard contribue à la rigidification de la structure. Comme pour les autres composants de la structure de retenue du sol, chaque cage 27 est bordée par des ailettes verticales 37 prévues pour permettre sa liaison avec les ailettes 32 des panneaux d'angle qui lui seront juxtaposés. Dans la forme d'exécution représentée au dessin les ailettes 32 des panneaux latéraux 25, des panneaux d'angle 26 et des cages 27 sont tournées vers l'extérieur 25, car cela facilite leur assemblage, mais dans une variante de réalisation concernant la protection d'une cuve semi enterrée, elles sont tournées vers l'intérieur. Ainsi, quand ces ailettes 32 et 37 sont assemblées les unes aux autres, les panneaux 25 et 26 forment autour de la cuve une paroi lisse et continue, ne déparant pas l'esthétique générale. La structure nécessaire à la protection et le renfort d'une cuve de bassin ludique, ayant les dimensions indiquées plus haut, comprend quatre panneaux latéraux 25, à raison de deux par coté longitudinal, quatre panneaux d'angle 26 et deux cages 27. La construction de la structure autour d'une cuve comprend les étapes suivantes : - la première étape consiste à assembler en atelier les deux parties 3a et 3b 20 de la cuve, à fixer sur elle les différentes buses 17, 18 et 19, et capteurs 20, et à raccorder sur ces buses et capteurs les conduits, tuyaux et câbles ; - la deuxième étape consiste à réaliser le terrassement de la fosse devant recevoir la cuve en donnant à cette fosse un fond 2, plan et horizontal ; - la troisième étape consiste à amener la cuve 3 préparée en atelier, à la 25 déposer et positionner dans la fosse, à terminer l'installation des moyens techniques, en posant les pompes 5 sur un socle rehausseur 40, disposé sous le fond étagé 15 de la cuve, puis à terminer tous les raccordements, hydrauliques ou autres ; - la quatrième étape consiste à assembler les composants de la structure 30 autour de la cuve 3, comme montré à la figure 7 ; - et la cinquième et dernière étape consiste à déposer le remblai 4 autour de la cuve 3 en l'appuyant contre les parois 28, 33a, 33b et 33c des composants 25, 26 et 27, comme le montrent les figures 1, 2 et 5.
Le positionnement de chacun des composants 25 à 27 de la structure est assuré verticalement par l'appui de sa base sur le fond 2 de la fosse, et par appui de la lèvre longitudinale 21, ménagée en bordure de la goulotte 29 ou 34, sur un collet périphérique 42 de la cuve. Le positionnement longitudinal est assuré par contact des ailettes de liaison 32 et/ou 37. Cette phase est bien montrée à la figure 7 qui met aussi en évidence que la totalité des moyens techniques du bassin sont disposés sous la cuve 3, à la seule exception des moyens de filtration 8 qui sont en saillie vers l'avant de l'une de ses extrémités et s'insèrent dans la cage 27 correspondante, représentée en traits mixtes. Quand les composants ceinturant la cuve sont liés les uns aux autres par boulonnage, il est procédé à la mise en place de fers à bétons, comme le montre la figure 5, à savoir : - de fers horizontaux 43, dans le canal continu entourant la cuve et formé par 15 les goulottes 29 et 34, - de fers verticaux 44, dans chacune des cheminées 30, - de fers horizontaux 45, au pied et à l'extérieur de chacune des parois verticales 28, 33a, 33b et 33c, et enfin de fers en U 46, passés unitairement dans les trous 31 ménagés 20 dans les parois 28, et dont les ailes, disposées verticalement vers le haut, sont ligaturées, respectivement, au fer horizontal 45 et au fer vertical 44 correspondants. La construction de la structure est terminée en coulant du béton pour réaliser, comme le montrent les figures 5 et 8, un chaînage inférieur 50, au pied et 25 à l'extérieur des éléments 25 à 27, un chaînage supérieur 51 dans les goulottes 29 et 34, et des potelets 52 dans les cheminées 30. Dans la forme de réalisation de la figure 8, du béton est coulé dans des cheminées 53 ménagée à l'extérieur des parois 33b et 33c de chacune des cages 27 pour former des potelets 54 de renfort de cette cage. 30 Cette même figure 8 montre bien que la structure ainsi réalisée est composée d'une paroi verticale continue qui ceinture la cuve et qui est elle même renforcée par les chaînages haut 51 et bas 50, liés l'un à l'autre par les potelets 52 et 54.
Comme le montre la figure 2, la répartition des potelets et leur positionnement sous les goulottes 29 ne perturbe pas l'accès aux couloirs longitudinaux 55 formés entre la cuve 3 et la structure, couloirs auxquels il est possible d'accéder par l'espace intérieur 56 de chacune des cages 27. L'ouverture de cet espace est normalement obturée par un couvercle 57 visible sur la gauche de la figure 1. Dans une variante de réalisation, non représentée, les cages 27 ne comportent pas de cheminées 53 pour la formation de potelets 54, mais sont renforcées par la structure de leurs parois verticales, qui ont alors une section transversale similaire à celle représentée à la figure 3, selon laquelle les couches 14, respectivement, intérieure et extérieure en composite fibres-résine prennent en sandwich une âme en nid d'abeille 13, dont les alvéoles sont orientées transversalement. Il ressort de ce qui précède que la structure selon l'invention, non seulement protège et renforce le bassin, mais forme aussi autour de celui ci une espace de service facilitant l'entretien et le remplacement de ses moyens techniques et de ses diverse buses qui peuvent ainsi être disposées en tous points de la périphérie du bassin. La figure 1 montre que chacune des cages extrêmes 27 permet à un homme d'accéder sous la cuve pour assurer un examen des moyens techniques ou pour réaliser de petits entretiens, tels que resserrage de raccords hydrauliques ou vérification de connexions électriques, mais aussi pour procéder à des opérations lus importantes, telles que remplacement de raccords, de conduits et tuyaux, et de composants défectueux, éventuellement après avoir démonté la ou les pompes gênant l'accès en profondeur et sous le bassin.