FR2946989A1 - Dispositif de stabilisation de structure equipe d'un bras de liaison a la structure - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de stabilisation (1) de structure (5) formée d'au moins une échelle (6), comprenant une jambe (10) d'appui apte à reposer par son extrémité inférieure sur le sol et munie à son extrémité supérieure d'une partie de butée (100) supérieure. Ledit dispositif comprend en outre un bras de liaison (2), raccordé à la jambe (10) d'appui, présentant à son extrémité libre une autre partie de butée (22, 23) dite inférieure. Selon l'invention, lesdites parties de butée délimitant entre elles un logement pour la réception dudit montant, l'une desdites parties de butée est formée par un crochet ouvert en direction de la jambe d'appui, apte à entourer le montant d'échelle et à reposer sur un barreau (9) de ladite échelle, et l'autre partie de butée est apte à venir en applique contre ledit montant.

Description

i La présente invention concerne de manière générale les dispositifs de stabilisation de structures de travail en élévation, telles que les échafaudages.

L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de stabilisation de structure formée d'au moins une échelle, notamment de structure de travail en élévation telle qu'échafaudage, ledit dispositif comprenant au moins une jambe d'appui apte à reposer par son extrémité inférieure sur le sol et munie à, ou au voisinage de, son extrémité supérieure, d'une partie de butée dite supérieure, io apte à venir en butée contre un montant d'échelle de la structure. L'invention concerne également une structure, telle qu'un échafaudage, comprenant un tel dispositif de stabilisation.

Pour assurer une bonne stabilité de l'échafaudage et une bonne reprise par la 15 jambe d'appui des efforts exercés sur l'échafaudage, ladite jambe d'appui doit être inclinée d'un angle de valeur optimale, dite de stabilité, par rapport au montant contre lequel elle est inclinée.

Lorsque la valeur de stabilité de cet angle entre la jambe et la structure 20 d'échafaudage est respectée, ladite structure est correctement immobilisée et les risques d'instabilité, ou encore de déplacement de la structure lorsque celle-ci est montée sur roulettes, sont réduits. A l'inverse, lorsque la valeur de cet angle s'écarte de la valeur de stabilité, les efforts exercés sur la structure ne sont pas correctement repris par la jambe d'appui et celle-ci risque de ne pas 25 pouvoir remplir pleinement sa fonction de stabilisation. Dans ce cas, l'échafaudage n'est pas stabilisé de manière fiable, et l'opérateur qui monte dessus n'est pas en sécurité.

Dans les dispositifs de stabilisation connus de l'état de la technique, l'extrémité 30 supérieure de la jambe d'appui destinée à venir contre un montant de l'échelle est pourvue d'un collier de fixation monté pivotant par rapport à ladite jambe d'appui autour d'un axe orthogonal à l'axe de la jambe. Ainsi, pour mettre en place le dispositif de stabilisation sur le montant de la structure, l'opérateur doit tout d'abord passer le collier de fixation autour du montant à la hauteur souhaitée puis fermer manuellement le collier de fixation sur ledit montant pour fixer l'extrémité supérieure de la jambe d'appui à la hauteur souhaitée.

Cependant, pour des échafaudages de hauteur importante, le collier de fixation de l'extrémité supérieure de la jambe d'appui doit être accroché à une hauteur du montant pour laquelle l'opérateur ne peut pas venir fermer le collier de fixation sur le montant depuis le sol. II en résulte que l'opérateur doit monter sur l'échelle pour fermer le collier de fixation sur le montant à la hauteur souhaitée. Io Ainsi, la fixation de l'extrémité supérieure de la jambe d'appui sur le montant à l'aide d'un tel collier de fixation nécessite des manipulations complexes, coûteuses en temps et dangereuses, en particulier lors de la mise en place d'un tel dispositif de stabilisation pour un échafaudage de hauteur importante 15 puisque dans ce cas l'opérateur ne travaille pas en sécurité.

En outre, le collier de fixation étant monté pivotant par rapport à la jambe d'appui autour d'un axe orthogonal à ladite jambe, l'angle formé entre l'axe de la jambe et le montant n'est pas prédéfini à l'état fixé de l'extrémité supérieure 20 de la jambe au montant via son collier de fixation. En effet, un tel dispositif de stabilisation autorise la jambe à pivoter par rapport à sa zone de liaison au montant via son collier de fixation et ainsi former différents angles. Il arrive ainsi que l'angle formé entre la jambe et le montant ne corresponde pas à la valeur optimale de sécurité. En outre, il est compliqué pour l'opérateur de s'assurer 25 que la valeur de l'angle entre la jambe et le montant correspond bien à la valeur de stabilité.

Généralement, les dispositifs de stabilisation de l'état de la technique comportent également un bras d'étayage raccordé à la jambe d'appui le plus 30 souvent par une liaison à pivotement et muni à son extrémité libre d'un autre collier de fixation monté pivotant par rapport au bras d'étayage. Ainsi, une fois le collier de fixation de l'extrémité supérieure de la jambe d'appui fixé à la hauteur souhaitée, l'opérateur déplie le bras d'étayage de manière à fixer son collier de fixation au montant de l'échelle.

Pour assurer une bonne stabilité de l'échafaudage et du dispositif de stabilisation, il convient que le bras d'étayage s'étende orthogonalement au 5 montant de l'échelle auquel il doit être fixé.

Cependant, comme rappelé ci-dessus, lorsque l'angle entre la jambe et le montant pour lequel a été conçu le dispositif de stabilisation est trop fermé par rapport à sa valeur optimale, le bras d'étayage ne peut pas être positionné io orthogonalement au montant de l'échelle et est donc raccordé par son collier de fixation au montant avec une certaine inclinaison par rapport au montant (ou encore par rapport à l'horizontale).

Une telle mise en place du dispositif de stabilisation n'est pas fiable et présente 15 des risques importants de sécurité puisque, d'une part, la valeur de stabilité de l'angle entre la jambe d'appui et le montant n'est pas respecté, ce qui ne permet pas d'assurer une bonne stabilité de ladite structure, et d'autre part, le bras d'étayage n'est pas disposé orthogonalement au montant, ce qui ne lui permet pas d'assurer correctement sa fonction de traverse de renfort pour la 20 reprise des efforts depuis l'échafaudage vers la jambe d'appui.

Un but de l'invention est de proposer un dispositif de stabilisation pour lequel la partie supérieure du dispositif de stabilisation peut être fixée au montant, à la hauteur souhaitée, sans nécessiter que l'opérateur grimpe sur l'échelle ou n'ait 25 à manipuler manuellement ladite partie supérieure.

Un but de la présente invention est de proposer un dispositif de stabilisation qui permet d'obtenir aisément, rapidement et de manière fiable un angle de valeur prédéfinie entre la jambe d'appui et le montant d'échelle lorsque la partie 30 supérieure de la jambe d'appui est fixée à un montant d'échelle.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de stabilisation de structure formée d'au moins une échelle, notamment de structure de travail en élévation telle qu'échafaudage, ledit dispositif comprenant au moins une jambe d'appui apte à reposer par son extrémité inférieure sur le sol et munie à, ou au voisinage de, son extrémité supérieure, d'une partie de butée dite supérieure, apte à venir en butée contre un montant d'échelle de la structure, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend un bras de liaison, raccordé à la jambe d'appui, entre l'extrémité inférieure de ladite jambe et ladite partie de butée supérieure, ce bras de liaison présentant une autre partie de butée dite inférieure, et en ce que lesdites parties de butée supérieure et inférieure délimitant entre elles un logement pour la réception dudit montant, l'une desdites parties de butée est formée par un crochet ouvert en direction de la jambe d'appui, apte à entourer le montant d'échelle et à reposer sur un barreau de ladite échelle, et l'autre partie de butée est apte à venir en applique contre le montant de ladite échelle.

Grâce aux deux parties de butée supérieure et inférieure qui délimitent entre elles un logement d'accueil du montant, la partie supérieure de la jambe d'appui peut être fixée à un montant d'échelle par un opérateur depuis le sol sans que celui-ci n'ait à manipuler un collier de fixation à l'extrémité supérieure de ladite jambe d'appui comme c'est le cas dans l'état de la technique. En particulier même lorsque la partie supérieure de la jambe d'appui doit être accrochée à une hauteur importante du montant, hors de portée de l'opérateur depuis le sol, l'opérateur peut fixer la partie supérieure de la jambe d'appui au montant en engageant simplement le montant entre les deux parties de butée supérieure et inférieure sans avoir à monter sur l'échelle. On entend par "hors de portée" une hauteur du montant que l'opérateur ne peut toucher de sa main en restant au sol.

En effet, il suffit à l'opérateur de déplacer la jambe d'appui de telle sorte que la partie de butée formée par le crochet entoure le montant, puis d'amener l'autre partie de butée contre ledit montant, pour enserrer le montant entre lesdites parties d'appui. L'utilisation d'un crochet comme partie de butée permet également d'accrocher la jambe d'appui à la hauteur souhaitée en faisant reposer ledit crochet sur le barreau d'échelle de hauteur correspondante, ce qui permet de positionner précisément et de manière fiable l'extrémité supérieure de la jambe d'appui sur le montant.

En outre, une telle conception du dispositif de stabilisation permet de définir avec le montant un triangle rectangle dont la base dépend de la longueur du io bras de liaison et dont l'hypoténuse dépend de la longueur entre zone de raccordement du bras de liaison à la jambe d'appui et partie de butée supérieure, le côté restant étant défini par le montant. II est alors possible de choisir la longueur du bras de liaison et la distance entre zone de raccordement du bras de liaison à la jambe d'appui et partie de butée supérieure de telle 15 sorte que l'angle formé par l'axe de la jambe d'appui et l'axe du montant forme un angle prédéfini unique, à l'état monté du dispositif de stabilisation sur le montant, dont la valeur correspond à une valeur de stabilité, c'est-à-dire une valeur pour laquelle la stabilité de la structure assurée par le dispositif de stabilisation est optimale. 20 Ainsi, le dispositif de stabilisation selon l'invention permet d'obtenir aisément, rapidement et de manière fiable un angle de valeur prédéfinie entre la jambe d'appui et le montant d'échelle lorsque la partie supérieure de la jambe d'appui est fixée à un montant d'échelle. En effet, le dispositif de stabilisation est 25 dimensionné de telle sorte que le montage de la jambe d'appui sur le montant de l'échelle nécessite que la jambe d'appui forme avec le montant d'échelle l'angle prédéfini souhaité.

Ainsi, grâce à un tel dispositif de stabilisation selon l'invention, le nombre de 30 manipulations et le temps de montage, ainsi que le risque de chute de l'opérateur, sont diminués. Avantageusement, à l'état logé du montant entre la butée d'applique et le crochet, la butée d'applique s'étend à l'aplomb de l'ouverture du crochet. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit bras de liaison est raccordé à ladite jambe à proximité de la partie de butée supérieure de ladite 5 jambe. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit crochet est rigide par rapport au reste du bras de liaison, ou de la jambe d'appui, dont il forme ladite partie de butée. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit crochet forme la partie de butée dite inférieure équipant le bras de liaison.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit crochet délimite un 15 passage traversant, destiné à être traversé par le montant, d'axe sensiblement orthogonal à l'axe longitudinal du bras de liaison, ledit axe du logement et l'axe de la jambe d'appui étant sensiblement coplanaires.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite jambe affectant la 20 forme d'un corps tubulaire, la partie de butée supérieure est formée par un dégagement ou renfoncement de la portion d'extrémité supérieure dudit corps tubulaire de la jambe, réalisé de telle sorte que ladite portion d'extrémité supérieure dégagée ou renfoncée présente un profil concave de forme complémentaire d'une partie de la paroi du montant. 25 Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit crochet est un crochet de type fourchette à deux doigts d'accrochage séparés l'un de l'autre par une fente débouchant dans l'extrémité libre du crochet pour venir enserrer un barreau du montant d'échelle à l'état positionné du crochet autour dudit 30 montant.

Ainsi, à l'état monté du dispositif de stabilisation sur le montant, l'un des doigts d'accrochage peut s'étendre au-dessus du barreau d'échelle et l'autre au- i0 dessous dudit barreau d'échelle correspondant à la hauteur d'accrochage souhaitée. II en résulte que le bras de liaison et ainsi le dispositif de stabilisation limite les déplacements du montant par rapport au dispositif de stabilisation le long de l'axe dudit montant. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif comprend un autre bras de liaison au montant, appelé bras d'étayage, raccordé à ladite jambe entre son extrémité inférieure et sa zone de raccordement au bras de liaison équipé de la partie de butée inférieure. io Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le bras d'étayage est monté pivotant par rapport à la jambe entre une position repliée le long de la jambe et une position dépliée, limitée par une butée, dans laquelle le bras d'étayage s'étend transversalement à ladite jambe selon un angle sensiblement 15 égal à l'angle formé entre le bras de liaison et la jambe à l'état en contact des parties de butées inférieure et supérieure contre le montant d'échelle.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la distance entre la zone de raccordement du bras de liaison à la jambe et la partie de butée inférieure 20 dudit bras de liaison, et la distance entre ladite zone de raccordement du bras de liaison à la jambe et la partie de butée supérieure de ladite jambe, sont choisies de telle sorte que, pour un diamètre de montant compris entre 2 et 8 cm et à l'état en contact du montant avec lesdites parties de butée supérieure et inférieure, l'axe de la jambe forme avec l'axe du montant un angle unique 25 compris entre 10 et 70°, de préférence voisin de 30°.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le bras de liaison est raccordé à la jambe par une liaison à pivotement, l'angle formé entre, d'une part, le segment de la jambe d'appui, pris entre la zone de raccordement du 30 bras de liaison et la partie de butée supérieure, et, d'autre part, ledit bras de liaison, étant limité par une butée.

L'invention a encore pour objet une structure de travail, en particulier structure de travail en élévation, telle qu'échafaudage, comprenant au moins une échelle, caractérisée en ce que ladite structure est munie d'au moins un dispositif de stabilisation tel que décrit ci-dessus.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue illustrant le montage du dispositif de stabilisation contre un montant d'échelle d'une structure d'échafaudage, l'opérateur amenant io l'extrémité supérieure de la jambe d'appui et le crochet du bras de liaison à la hauteur souhaitée de l'échelle compte tenu de la hauteur de l'échafaudage ; - la figure 2 est une vue de la structure d'échafaudage et du dispositif de stabilisation de la figure 1 à l'état en prise de l'extrémité supérieure de la jambe d'appui et du crochet du bras de liaison avec un montant d'échelle à la hauteur 15 souhaitée ; - la figure 3 est une vue de la figure 2 à l'état déplié et fixé du bras d'étayage orthogonalement contre le montant d'échelle ; - la figure 4 est une vue de la figure 3 à l'état descendu jusqu'au sol de la coulisse d'étayage de la jambe ; 20 - la figure 5 est une vue du dispositif de stabilisation selon l'invention à l'état monté sur un montant d'échelle de la structure d'échafaudage à une hauteur inférieure par rapport à la hauteur de montage dudit dispositif aux figures 1 à 4; - la figure 6 est une vue de détail des parties de butée supérieure et inférieure du dispositif de stabilisation en prise avec le montant d'échelle pour assurer la 25 formation d'un angle unique prédéfini entre l'axe de la jambe et l'axe du montant.

En référence aux figures et comme rappelé ci-dessus, l'invention concerne un dispositif de stabilisation 1 de structure 5 formée d'au moins une échelle 6. 30 Dans l'exemple illustré aux figures, ladite structure est un échafaudage formé de deux échelles parallèles entre lesquelles prend place un plancher. Préférentiellement, plusieurs montants de l'échafaudage sont équipés chacun d'un dispositif de stabilisation selon l'invention.

Ledit dispositif de stabilisation comprend au moins une jambe 10 d'appui apte à reposer par son extrémité inférieure 10B sur le sol pour assurer le soutien ou la stabilisation de la structure 5. Ladite jambe est munie à, ou au voisinage de, son extrémité supérieure 10A, d'une partie de butée 100 dite supérieure, apte à venir en butée contre un montant 7 d'échelle 6 de la structure 5.

Ledit dispositif de stabilisation selon l'invention comprend en outre un bras de liaison 2, raccordé à la jambe 10 d'appui, entre l'extrémité inférieure 10B de ladite jambe et ladite partie de butée supérieure 100. Autrement dit, le bras de liaison 2 est situé sous la partie de butée supérieure 100 à l'état dressé de la jambe et orienté vers le haut de la partie de butée supérieure 100. Ce bras de liaison 2 présente à, ou au voisinage de, son extrémité libre une autre partie de butée 22, 23 dite inférieure.

Lesdites parties de butée supérieure 100 et inférieure 22, 23 forment des surfaces de délimitation d'un logement pour la réception dudit montant 7. L'une desdites parties de butée est formée par un crochet 22, 23 ouvert en direction de la jambe d'appui 10, apte à entourer le montant 7 d'échelle et à reposer sur un barreau 9 de ladite échelle 6. Ce crochet affecte la forme générale d'un C couché ouvert en direction de la jambe. L'autre partie de butée 100 est apte à venir en applique contre le montant 7 de ladite échelle 6, à une certaine hauteur du montant de ladite échelle 6, en fonction de la hauteur de l'échafaudage. On entend par "applique", le fait que la partie de butée 100 est apte à reposer par simple appui contre le montant 7 lors d'un positionnement en regard de la jambe et du montant.

Ladite partie de butée 100 en applique contre le montant 7 empêche le déplacement du montant, dans le plan transversal à l'axe A7 du montant 7, c'est-à-dire le plan horizontal, dans un sens, et la partie de butée formée par le crochet 22, 23 forme une butée de retenue du montant dans le sens opposé. En particulier la partie d'applique 100 et le fond du crochet 22, 23 sont diamétralement opposés par rapport à l'axe A7 dudit montant 7 à l'état monté i0 du dispositif de stabilisation 1 sur le montant 7. Ainsi, la partie d'applique 100 et le fond du crochet 22, 23 forment des butées à actions antagonistes.

Comme illustré plus particulièrement à la figure 6, le passage traversant du 5 crochet est orienté selon un axe A22 coplanaire à l'axe A10 de la jambe.

Préférentiellement, ledit crochet 22, 23 est fixé à l'extrémité du bras de liaison 2, encore appelé bras d'accrochage. Ledit crochet 22, 23 est rigide par rapport au reste du bras de liaison 2 dont il forme ladite partie de butée. L'axe A22 du io logement défini par ce crochet s'étend orthogonalement à l'axe longitudinal A2 du bras de liaison, ce qui permet de s'assurer que lors du montage du dispositif de stabilisation 1 sur ledit montant 7, le bras de liaison 2 s'étende perpendiculairement au montant 7 du fait que le montant 7 ne peut suivre que l'orientation de l'axe A22 du logement défini par le crochet. On entend par axe 15 longitudinal A2 dudit bras de liaison 2, l'axe moyen dudit bras qui s'étend depuis la zone de raccordement du bras à la jambe, vers l'extrémité libre dudit bras.

En variante, dans le cas où le crochet est situé à ou au voisinage de l'extrémité 20 supérieure de la jambe d'appui, l'axe du logement défini par le crochet est orienté de telle sorte que la valeur de l'angle formé entre l'axe de la jambe d'appui et l'axe dudit logement correspond à la valeur de stabilité souhaitée de l'angle formé entre la jambe et le montant à l'état monté du dispositif de stabilisation 1 sur le montant 7. 25 Une fente est ménagée depuis l'extrémité libre du crochet, sur au moins une partie de sa longueur, de manière à délimiter deux doigts d'accrochage 22, 23 espacés l'un de l'autre d'une distance correspondant à la largeur de la fente. La fente est dimensionnée de manière à permettre au crochet de venir en prise 30 avec le montant 7 d'échelle au niveau d'un barreau 9 de telle sorte que ledit barreau 9 s'étende à l'intérieur de la fente, entre les deux doigts d'accrochage 22, 23.

Les parties de butée inférieure et supérieure sont aptes à définir un logement cylindrique dont elles forment deux surfaces diamétralement opposées et décalées axialement. Autrement dit, les parties de butée supérieure et inférieure sont aptes à venir en appui contre un même montant 7 d'échelle sur des zones de la paroi de ce montant 7 décalées en hauteur et diamétralement opposées par rapport à l'axe A7 dudit montant 7. A l'état de contact desdites parties de butée inférieure 22, 23 et supérieure 100 avec le montant 7, l'axe A22 du logement défini par lesdites parties de butée est confondu avec l'axe A7 du montant. En particulier, le diamètre du logement défini par l'intérieur du io crochet est choisi sensiblement égal au diamètre du montant. Autrement dit, le crochet définit un logement cylindrique, de préférence de section circulaire, de forme complémentaire du montant sur une partie de sa hauteur.

Le bras de liaison 2 est raccordé à ladite jambe 10 à proximité de la partie de 15 butée 100 supérieure de ladite jambe. La partie de butée 100 supérieure de ladite jambe et la partie de butée 22, 23 inférieure dudit bras de liaison 2 forment ainsi la partie supérieure du dispositif de stabilisation destinée à être fixée à une hauteur donnée du montant d'échelle, en fonction de la hauteur de l'échafaudage. 20 Par "à proximité" on entend que la zone de raccordement 12 entre ledit bras de liaison 2 et la jambe 10 est située à une distance comprise entre 5 et 45 cm, de préférence à une distance de l'ordre de 15 cm de la partie de butée 100 supérieure de ladite jambe. 25 Comme détaillé ci-après, la jambe 10 est formée de deux éléments tubulaires 10', 10" montés à coulissement télescopique, l'élément tubulaire 10' portant ledit bras de liaison 2 étant appelé corps d'étayage 10' et, l'autre 10", dont l'extrémité inférieure est destinée à venir en appui contre le sol, étant appelée 30 coulisse d'étayage. Ainsi, par "à proximité" on peut entendre encore que la zone de raccordement du bras de liaison 2 à la jambe 10 est écartée de l'extrémité inférieure du corps d'étayage 10' d'une distance comprise entre 50 cm et 300 cm, ou d'une distance comprise entre 50 et 98 % de la longueur du corps d'étayage 10'.

Comme détaillé ci-après, le dispositif comprend un bras d'étayage 3 raccordé à ladite jambe 10 entre son extrémité inférieure 10B et sa zone de raccordement 12 au bras de liaison 2. Ainsi, par "à proximité" on peut entendre encore que la zone de raccordement du bras de liaison 2 à la jambe est écartée de la zone de raccordement du bras d'étayage 3 à la jambe, d'une distance comprise entre 45 et 295 cm, ou d'une distance comprise entre 50 et 98 % de la distance entre ladite zone de raccordement 13 du bras d'étayage 3 à la jambe et la partie de butée 100 supérieure de la jambe. Comme illustré aux figures, ledit bras de liaison 2 est situé, le long de la jambe 10, plus proche de la partie de butée 100 supérieure de la jambe que du bras d'étayage 3.

Avantageusement, la zone de raccordement 12 entre ledit bras de liaison 2 et ladite jambe 10 est écartée de la partie de butée 100 supérieure de la jambe d'une distance inférieure à la distance d'écartement entre deux barreaux d'échelle de sorte que le couplage du montant 7 avec les parties de butée inférieure 22, 23 et supérieure 100 s'effectue aisément et rapidement, avec une bonne précision de positionnement du dispositif de stabilisation 1 par rapport au montant 7.

La partie de butée 100 supérieure est formée par un dégagement ou renfoncement de la portion d'extrémité supérieure du corps tubulaire de la jambe. La profondeur dudit renfoncement décroit par rapport au périmètre hors- tout du corps tubulaire de la jambe depuis l'extrémité supérieure de la jambe sur une certaine longueur de la portion d'extrémité supérieure de la jambe. Ainsi, l'extrémité supérieure 100 de la jambe présente un profil concave de forme complémentaire du montant à l'état incliné de la jambe d'appui en applique par son extrémité supérieure contre le montant.

La partie de butée 100 supérieure de la jambe est ainsi conformée pour venir en applique contre le montant 7 sur un secteur angulaire donné du pourtour du montant et assurer ainsi une bonne fiabilité du montage du dispositif de 12 stabilisation 1 sur le montant 7 d'échelle de la structure d'échafaudage 5.

Le crochet 22, 23 du bras de liaison est destiné à venir en prise avec une zone du montant 7 située à une hauteur inférieure de la zone du montant 7 avec laquelle est destinée à venir en applique la partie de butée 100 formée par l'extrémité supérieure de la jambe.

Le crochet 22, 23 s'étend sur une hauteur donnée (prise selon l'axe A22 du passage traversant défini par le crochet), généralement comprise entre le diamètre du barreau plus 5 mm et deux fois le pas de l'échelle moins le diamètre du barreau, et se développant sur un secteur angulaire donné (autour dudit axe A22), de préférence de l'ordre de 180°, de telle sorte que le crochet 22, 23 ne présente qu'une seule configuration d'accrochage au montant, pour laquelle l'axe A7 du montant 7 est confondu avec l'axe A22 dudit logement défini ainsi par ledit crochet 22, 23.

Le dispositif de stabilisation 1 comprend un autre bras de liaison 3 au montant, appelé bras d'étayage, raccordé à ladite jambe 10 entre son extrémité inférieure 10B et sa zone de raccordement 12 au bras de liaison 2, c'est-à-dire en dessous du bras de liaison 2.

Le bras d'étayage 3 est de longueur supérieure au bras de liaison 2 et est équipé à son extrémité libre d'un collier de fixation 4 au montant 7 destiné à venir en prise avec une zone du montant de hauteur inférieure par rapport aux zones du montant avec lesquelles coopèrent les parties de butée inférieure et supérieure 22, 23, 100. Le collier de fixation 4 est monté pivotant par rapport au bras d'étayage 3 par une liaison 34 d'axe transversal à l'axe du bras d'étayage 3.

Le bras d'étayage 3 est monté pivotant par rapport à la jambe 10 entre une position pliée le long de la jambe 10 (figures 1 et 2) et une position dépliée (figure 3), limitée par une butée 31. Ladite butée 31 de limitation du pivotement du bras d'étayage 3 en position dépliée est formée par un axe 31 situé sous l'axe de pivotement 13 et contre lequel vient buter le bras d'étayage 3 en position dépliée. En position dépliée, le bras d'étayage 3 s'étend transversalement à l'axe de ladite jambe 10 selon un angle sensiblement égal à l'angle formé entre l'axe longitudinal A2 du bras de liaison 2 et l'axe longitudinal A10 de la jambe 10 à l'état en prise des parties de butées 22, 23, 100 inférieure et supérieure du dispositif de stabilisation avec le montant 7 d'échelle 6.

La distance entre la zone de raccordement 12 du bras de liaison à la jambe et la partie de butée 22, 23 inférieure dudit bras de liaison 2, et la distance entre ladite zone de raccordement 12 du bras de liaison et la partie de butée 100 supérieure de ladite jambe, est choisie de telle sorte que, pour un diamètre de montant 7 compris entre 2 et 8 cm et à l'état en contact du montant 7 avec lesdites parties de butée 100, 22, 23 supérieure et inférieure, l'axe A10 de la jambe 10 forme avec l'axe A7 du montant 7 (confondu avec l'axe A22 du logement défini par le crochet 22, 23) un angle unique prédéfini ALPHA de valeur, dite de stabilité, choisie entre 10 et 70°.

Dans l'exemple illustré aux figures, le bras de liaison 2 est raccordé à la jambe 10 par une liaison à pivotement 12. L'angle formé entre, d'une part, le segment de la jambe d'appui 10, pris entre la zone de raccordement 12 du bras de liaison 2 et la partie de butée 100 supérieure, et, d'autre part, l'axe longitudinal A2 dudit bras, étant limité par une butée 20A.

En particulier, dans l'exemple illustré plus particulièrement à la figure 6, le corps 21 du bras de liaison 2 est raccordé à la jambe 10 par une partie de liaison 20 en forme d'anse, c'est-à-dire en forme de U couché, qui porte la liaison pivot 12 du bras de liaison 2 à la jambe 10. En position dressée, sensiblement à la verticale de la jambe 10, l'extrémité supérieure de ladite jambe étant orientée vers le haut, le bord supérieur du fond de la partie de liaison 20, de type anse, forme une butée de limitation de pivotement du bras de liaison 2 dans un sens, et le bord inférieur 20A du fond de la partie de liaison forme une butée de limitation de pivotement du bras de liaison 2 dans l'autre sens.

Les butées formées par les bords inférieur et supérieur de l'anse autorisent ainsi un débattement angulaire du bras de liaison 2 pour faciliter, d'une part, la mise en place du crochet 22, 23 autour du montant 7 et, d'autre part, l'application de la partie de butée 100 supérieure de la jambe 10 contre ledit montant.

En particulier, l'une des butées, ici le bord inférieur, empêche le bras de liaison 2 de s'écarter de la jambe 10 d'un angle supérieur à 25° par rapport au io segment formé entre la zone de raccordement 12 et la partie de butée 100 de ladite jambe 10.

Ainsi, à l'état dressé de la jambe d'appui, le bras de liaison 2 pivote du fait de son poids jusqu'à s'écarter de la jambe d'appui d'un angle maximal de 90°. 15 Ainsi, lorsque l'opérateur se saisit de ladite jambe et la dresse avec une inclinaison prédéfinie par construction comprise entre 10 et 70° par rapport à la verticale, le bras de liaison est rappelé sous son propre poids en position dépliée, en butée, en s'étendant sensiblement à l'horizontale, l'axe A22 de son passage traversant étant alors sensiblement vertical, ce qui permet au crochet 20 d'entourer aisément ledit montant.

La jambe est équipée d'un organe 8 de verrouillage qui permet de libérer ou d'empêcher le coulissement de la coulisse d'étayage 10" par rapport au corps d'étayage 10'. Le passage de la position rangée à la position allongée de la 25 jambe 10 s'effectue par simple sollicitation d'une poignée en L formant partie dudit organe 8 de verrouillage. Après sollicitation de la poignée pour libérer la coulisse d'étayage 10" et l'amener en position d'appui sur le sol, l'organe de verrouillage 8 est rappelé en position active de verrouillage de la jambe d'appui dans cette position. 30 Le procédé de montage d'un dispositif de stabilisation 1 tel que décrit ci-dessus sur un montant d'échelle d'échafaudage peut être mis en oeuvre de la manière suivante.

Comme illustré à la figure 1, l'opérateur se saisit du dispositif de stabilisation 1 et s'approche du montant 7 d'échelle de la structure d'échafaudage 5 en disposant le bras de liaison 2 équipé du crochet 22, 23 à la hauteur d'un barreau 9 correspondant à la hauteur à laquelle doit être montée la partie supérieure de la jambe d'appui, conformément aux instructions de montage de la structure d'échafaudage. Ici, à titre d'exemple, l'opérateur doit accrocher la partie supérieure de la jambe d'appui 1 au niveau du barreau 9 de l'échelle 6.

Pour faciliter la mise en place de la partie supérieure de la jambe d'appui 10, par l'intermédiaire du bras de liaison 2, sur le barreau 9, à la hauteur souhaitée, la coulisse d'étayage 10" est laissée rentrée à l'intérieur du corps d'étayage 10', et le bras d'étayage 3 est maintenu plié contre le corps d'étayage 10'. Eventuellement, comme illustré à la figure 1, le bras d'étayage 3 est maintenu plié contre le corps d'étayage 10 à l'aide de son collier de fixation 4 de manière à obtenir un ensemble compact aisé à manipuler par l'opérateur.

Ainsi, comme illustré à la figure 2, l'opérateur amène le crochet 22, 23 du bras de liaison 2 au niveau de l'intérieur des échelles pour entourer le montant 7 au niveau du barreau 9 qui passe à travers la fente ménagée dans la zone centrale du crochet depuis l'extrémité libre du crochet de sorte que le barreau 9 loge ainsi entre les deux doigts 22, 23 du crochet ainsi formés. En particulier, le crochet 22, 23 est amené autour du montant 7 en introduisant celui-ci dans le logement défini par le crochet, par la zone d'ouverture du crochet orientée vers la jambe d'appui. En variante, on peut prévoir que le crochet s'étende entièrement au-dessus du barreau 9 sur lequel il repose alors par le doigt inférieur 23.

L'opérateur incline ensuite la jambe d'appui 10 par rapport au bras de liaison 2, grâce à la liaison de pivotement 12, en augmentant l'angle formé entre l'axe A10 de la jambe d'appui 10 et l'axe A7 du montant 7, jusqu'à ce que la partie de butée 100 formée à l'extrémité supérieure de la jambe d'appui vienne en applique contre le montant 7. Les parties de butée supérieure 100 et inférieure 22, 23 sont ainsi en appui sur le pourtour du montant 7 en des zones diamétralement opposées et décalées le long de l'axe A7 dudit montant 7.

La distance entre la liaison de raccordement 12 du bras de liaison à la jambe d'appui, c'est-à-dire ici la liaison pivot 12, et l'axe A22 du logement défini par le crochet 22, 23 (destiné à être confondu avec l'axe A7 du montant à l'état logé du montant dans ledit logement), ainsi que la distance entre la zone de raccordement 12 et la partie de butée 100 supérieure, permet, comme illustré à la figure 6, de définir un triangle rectangle à l'état logé du montant dans le Io logement défini par la butée d'applique 100 et le crochet 22, 23. La base dudit triangle rectangle est formée par la distance entre la zone de raccordement 12 du bras de liaison à la jambe d'appui et l'axe A22 du logement formé par le crochet 22, 23, et l'hypoténuse dudit triangle est formée par la distance entre la zone de raccordement 12 et l'intersection de l'axe A10 de la jambe d'appui 15 avec l'axe A7 du montant. Le côté restant du triangle est défini par le montant 7. Dans ce triangle rectangle, la valeur de l'angle ALPHA formé entre l'axe A10 de la jambe d'appui 10 et l'axe A7 du montant 7 est unique et correspond à la valeur de stabilité souhaitée détaillée ci-avant.

20 Ainsi, le crochet 22, 23 et la butée d'applique 100 supérieure viennent en contact du montant 7 de part et d'autre de son axe A7, au niveau du barreau 9 en formant des butées antidéplacement du montant 7 dans un plan transversal à l'axe dudit montant, dans deux sens opposés. En outre, le crochet qui s'étend sur un arc de cercle de l'ordre de 180°, c'est-à-dire en affectant la forme 25 générale d'un C, permet de limiter les déplacements du montant 7 dans le plan transversal à son axe A7, c'est-à-dire dans le plan horizontal.

La prise en sandwich du barreau 9 par les doigts du crochet 22, 23, qui s'étendent, l'un, en appui sur ledit barreau 9 et, l'autre, juste en dessous de ce 30 barreau 9, permet de limiter les déplacements verticaux du montant 7 (et donc de la structure d'échafaudage 5) par rapport au dispositif de stabilisation 1, ce qui assure un positionnement précis du dispositif de stabilisation 1 le long de l'axe A7 et empêche le dispositif de stabilisation de glisser le long du montant 25 .

L'opérateur déverrouille le collier de fixation 4 du bras d'étayage 3 par rapport à la jambe d'appui 10, puis, comme illustré à la figure 3, l'opérateur déplie le bras d'étayage 3 pour fixer son extrémité libre, à l'aide du collier de fixation 4, au montant 7. Le bras d'étayage 3 s'étend alors perpendiculairement au montant 7 et le collier de fixation s'étend dans le prolongement de l'axe du bras d'étayage de sorte que l'axe du passage traversant du collier de fixation s'étend à la verticale, de manière à venir en prise de manière fiable avec le montant 7. i0 Une butée de limitation de pivotement du collier de fixation par rapport au bras d'étayage 3 autorise un pivotement du collier de fixation vers l'extrémité supérieure de la jambe d'appui mais empêche un pivotement du collier de fixation 4 en sens opposé c'est-à-dire en direction de l'extrémité inférieure de la 15 jambe d'appui. De même, le mouvement de pivotement du bras d'étayage 3 est limité par la butée 31 de sorte que le bras d'étayage 3 ne peut pivoter au-delà d'un certain angle par rapport aux segments définis entre la zone de raccordement du bras d'étayage 3 et l'extrémité supérieure de la jambe d'appui.

20 Enfin, comme illustré à la figure 4, l'opérateur appuie sur la poignée de l'organe de verrouillage 8 pour libérer le coulissement de la coulisse d'étayage 10" par rapport au corps d'étayage 10' afin d'amener l'extrémité inférieure de la jambe d'appui 10 en appui contre le sol. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. 18

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de stabilisation (1) de structure (5) formée d'au moins une échelle (6), notamment de structure de travail en élévation telle qu'échafaudage, ledit dispositif comprenant au moins une jambe (10) d'appui apte à reposer par son extrémité inférieure sur le sol et munie à, ou au voisinage de, son extrémité supérieure, d'une partie de butée (100) dite supérieure, apte à venir en butée contre un montant (7) d'échelle (6) de la structure (5), caractérisé en ce que ledit dispositif comprend un bras de liaison (2), raccordé à la jambe (10) d'appui, entre l'extrémité inférieure de ladite jambe et ladite partie de butée supérieure (100), ce bras de liaison (2) présentant une autre partie de butée (22, 23) dite inférieure, et en ce que lesdites parties de butée (100) supérieure et inférieure (22, 23) délimitant entre elles un logement pour la réception dudit montant (7), l'une (22) desdites parties de butée est formée par un crochet ouvert en direction de la jambe d'appui (10), apte à entourer le montant (7) d'échelle et à reposer sur un barreau (9) de ladite échelle (6), et l'autre partie de butée (100) est apte à venir en applique contre le montant (7) de ladite échelle (6).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bras de liaison (2) est raccordé à ladite jambe (10) à proximité de la partie de butée (100) supérieure de ladite jambe.
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que 25 ledit crochet (22, 23) est rigide par rapport au reste du bras de liaison (2), ou de la jambe d'appui, dont il forme ladite partie de butée.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit crochet (22, 23) forme la partie de butée dite inférieure équipant le bras de 30 liaison (2).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit crochet (22, 23) délimite un passage traversant, destiné à être traversé par le montant (7), 19d'axe (A22) sensiblement orthogonal à l'axe longitudinal (A2) du bras de liaison (2), ledit axe (A22) du logement et l'axe (Al0) de la jambe (10) d'appui étant sensiblement coplanaires.
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que ladite jambe (10) affectant la forme d'un corps tubulaire, la partie de butée (100) supérieure est formée par un dégagement ou renfoncement de la portion d'extrémité supérieure dudit corps tubulaire de la jambe, réalisé de telle sorte que ladite portion d'extrémité supérieure (100) dégagée ou renfoncée présente io un profil concave de forme complémentaire d'une partie de la paroi du montant.
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce ledit crochet est un crochet de type fourchette à deux doigts (22, 23) d'accrochage séparés l'un de l'autre par une fente débouchant dans l'extrémité libre du 15 crochet pour venir enserrer un barreau (9) du montant (7) d'échelle à l'état positionné du crochet autour dudit montant (7).
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un autre bras de liaison (3) au montant, appelé bras d'étayage, 20 raccordé à ladite jambe (10) entre son extrémité inférieure et sa zone de raccordement (12) au bras de liaison (2) équipé de la partie de butée inférieure.
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le bras d'étayage (3) est monté pivotant par rapport à la jambe (10) entre une position repliée le 25 long de la jambe (10) et une position dépliée, limitée par une butée (31), dans laquelle le bras d'étayage (3) s'étend transversalement à ladite jambe (10) selon un angle sensiblement égal à l'angle formé entre le bras de liaison (2) et la jambe (10) à l'état en contact des parties de butées (22, 23, 100) inférieure et supérieure contre le montant (7) d'échelle (6). 30
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la distance entre la zone de raccordement (12) du bras de liaison à la jambe et la partie de butée (22, 23) inférieure dudit bras de liaison (2),et la distance entre ladite zone de raccordement (12) du bras de liaison à la jambe et la partie de butée (100) supérieure de ladite jambe, sont choisies de telle sorte que, pour un diamètre de montant (7) compris entre 2 et 8 cm et à l'état en contact du montant (7) avec lesdites parties de butée (100, 22, 23) supérieure et inférieure, l'axe (A10) de la jambe (10) forme avec l'axe (A7) du montant (7) un angle unique (ALPHA) compris entre 10 et 70°.
11. 11. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bras de liaison (2) est raccordé à la jambe (10) par une liaison à pivotement (12), l'angle formé entre, d'une part, le segment de la jambe d'appui (10), pris entre la zone de raccordement du bras de liaison (2) et la partie de butée (100) supérieure, et, d'autre part, ledit bras de liaison (2), étant limité par une butée (20A).
12. 12. Structure (5) de travail, en particulier structure de travail en élévation, telle qu'échafaudage, comprenant au moins une échelle, caractérisée en ce que la structure (5) est munie d'au moins un dispositif de stabilisation (1) conforme à l'une des revendications 1 à 11.