FR2937673A1 - Mecanisme de tension d'un store - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un mécanisme (100) de tension d'un store destiné à être associé à une fenêtre, le mécanisme comprenant un cadre (200) entre lequel peut coulisser un store (250) tenu d'un bord par une barre de traction et accroché de l'autre bord sur un tambour d'enroulement/déroulement dudit store. Selon l'invention, la barre de traction (400) du mécanisme (100) incorpore un axe (420) tenant respectivement à ses extrémités deux engrenages (470), chaque engrenage pouvant coopérer avec une crémaillère (480) disposée en vis-à-vis, dans un montant (210) constitutif du cadre (200), et en ce que la barre de traction (400) incorpore un moyen mécanique (460) apte à exercer un couple moteur sur lesdits engrenages de manière à tendre constamment le store. Le mécanisme de tension permet ainsi de tendre continûment un store. Il est d'une construction simple et fiable. Il ne nécessite pas une alimentation électrique pour fonctionner.

Description

La présente invention concerne un mécanisme de tension d'un store, destiné à être associé à une fenêtre. Pour occulter une fenêtre et en particulier une fenêtre de toiture ou encore une toiture de véranda, une solution intéressante consiste à équiper cette fenêtre d'un store qui peut être enroulé et déroulé autour d'un tambour placé sur la traverse supérieure de la fenêtre. Compte tenu, d'une part, de la légèreté d'un tel store et, d'autre part, de la disposition inclinée, voire horizontale de la fenêtre, il est nécessaire de tendre le store pendant son mouvement ou lorsqu'il est à l'arrêt.

Une solution connue pour tendre un store est proposée dans le brevet WO-Al-03 106 804 dans lequel est montré un store d'occultation d'une fenêtre, entraîné par un moteur. Le store se compose d'un élément écran qui, dans une position de non utilisation, est enroulé, replié ou ramassé dans une position de dégagement de la fenêtre. L'élément écran est relié par une extrémité libre à une barre inférieure. Cette barre inférieure peut être déplacée au moyen de cordons de tirage sans fin ou analogue qui s'étendent dans un ou plusieurs circuits fermés et qui peuvent être entraînés par au moins un moteur d'entraînement. La barre inférieure est mécaniquement reliée audit cordon de tirage au moyen de dispositifs d'application de frottement qui sont tels que le frottement peut être annulé par commande manuelle. On peut ainsi entraîner par le moteur ou manuellement le store qui demeure tendu. On connaît encore par le brevet WO-A-2004 074620 un dispositif d'enroulement commandé à distance et actionné par un moteur, lequel dispositif est fixé à l'intérieur d'un tube d'enroulement d'un store, lequel dispositif d'enroulement est actionné à partir d'une télécommande. Afin d'obtenir un dispositif d'enroulement commandé à distance qui soit compact et simple à installer et à utiliser, le moteur, la carte de commande et les piles sont intégrés dans l'arbre d'enroulement. L'inventeur a cherché une solution plus simple pour tendre un store de fenêtre, et en particulier une fenêtre de toiture, pendant son mouvement ou à l'issue de son déplacement.

A cet effet, est proposé un mécanisme de tension d'un store destiné à être associé à une fenêtre, le mécanisme comprenant un cadre entre lequel peut coulisser un store tenu d'un bord par une barre de traction et accroché de l'autre bord sur un tambour d'enroulement/déroulement dudit store, selon l'invention, la barre de traction incorpore un axe tenant respectivement à ses extrémités deux engrenages, chaque engrenage pouvant coopérer avec une crémaillère disposée en vis-à-vis, dans un montant constitutif du cadre, et la barre de traction incorpore un moyen mécanique apte à exercer un couple moteur sur lesdits engrenages de manière à tendre constamment le store.

Le mécanisme de tension permet ainsi de tendre continûment un store. Il est d'une construction simple et fiable. Il ne nécessite pas une alimentation électrique pour fonctionner. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen mécanique est constitué d'un ressort de torsion hélicoïdal.

Un tel ressort de relativement grande longueur peut ainsi être logé dans la barre de traction. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la barre de traction comporte un tube, l'axe étant tenu dans les extrémités du tube respectivement par l'intermédiaire d'un premier palier qui ferme une extrémité du tube et par l'intermédiaire d'un manchon, solidaire dudit axe, et qui est monté libre à rotation dans un second palier fermant l'autre extrémité du tube, un troisième palier étant fixé à l'intérieur du tube et dans lequel tourillonne l'axe, le ressort hélicoïdal étant monté sur l'axe entre le manchon et le troisième palier. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le ressort est fixé d'un 20 côté par vissage sur une protubérance filetée du manchon. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le store est fixé par un bord transversal sur le tube par l'intermédiaire d'un jonc tenu dans une glissière réalisée longitudinalement sur le tube. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une rainure traverse 25 longitudinalement chaque montant en étant tournée vers l'intérieur du cadre et chaque extrémité saillante du jonc pénètre dans ladite rainure de manière à arrêter à rotation le tube vis-à-vis du cadre. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de tension d'un store comporte un moyen d'entraînement du store comprenant un tambour 30 d'enroulement dudit store, tenu libre de tourner entre deux flasques solidaires du cadre et qui est susceptible d'être entraîné à rotation par l'intermédiaire d'un moteur électrique logé dans le tambour d'enroulement.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de tension d'un store comporte un mécanisme de compensation destiné à exercer une tension dans le store dans une direction opposée à celle produite par la barre de traction. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de compensation comprend un tambour d'enroulement du store, un axe traversant partiellement le tambour en étant tenu fixement à une extrémité dans un flasque et en étant monté libre à rotation à son autre extrémité dans un premier palier solidaire du tambour d'enroulement, un manchon étant enfilé de manière solidaire sur l'extrémité de l'axe tenue dans ledit flasque et en étant monté libre à rotation dans un second palier tenu dans une extrémité du tambour d'enroulement, un obturateur fermant l'autre extrémité du tambour d'enroulement et dans lequel est logé un doigt monté libre à rotation dans l'autre flasque, un ressort de torsion hélicoïdal étant fixé par une extrémité sur le premier palier et étant fixé par son autre extrémité sur le manchon. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la barre de traction est pourvue d'une poignée d'entraînement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque extrémité de l'axe est montée dans un patin apte à coulisser entre deux branches constitutives d'un montant. La présence des patins évite l'usure de l'axe du montant. Le coulissement de la 20 barre de traction s'avère précis. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque patin est pourvu, sur ses faces tournées vers les branches, de lames de frottement pour freiner le coulissement de l'arbre. Ces lames de frottement permettent de maintenir en position la barre de 25 traction à l'issue de son déplacement manuel. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le tube est pourvu d'une seconde rainure pour réceptionner un joint d'absorption des chocs à l'issue de la mise en butée de la barre de traction sur une traverse de la fenêtre. L'énergie cinétique de la barre de traction est freinée par ce joint d'absorption 30 des chocs. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque montant incorpore une cale pourvue d'une face tournée vers l'extérieur du montant, ladite face étant biseautée.

On peut ainsi adapter le mécanisme de tension d'un store dans un châssis de fenêtre de type à champs plats ou à champs inclinés. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de tension incorpore un système de ventilation permettant de renouveler le volume d'air emprisonné entre le store et la vitre de la fenêtre, afin de refroidir le store dans sa position de fermeture lorsque la fenêtre est exposée au soleil. Avantageusement, le système de ventilation comprend des orifices traversant de part en part le tube et qui sont susceptibles de laisser passer un flux d'air. Avantageusement, le système de ventilation comprend un joint discontinu qui est monté dans la rainure et qui est susceptible de laisser passer un flux d'air. Avantageusement, le système de ventilation comprend une barre de fraction constituée de deux demi-parties séparées longitudinalement par un interstice susceptible de laisser passer un flux d'air. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le système de ventilation comprend un interstice subsistant entre une traverse haute du châssis de la fenêtre et une plaque supportant le moyen d'entraînement ou le mécanisme de compensation pour qu'un flux d'air puisse circuler par convexion au-dessus du store. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une aile est formée longitudinalement sur le tube pour masquer la lumière susceptible de traverser les orifices ou le joint discontinu. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mécanisme de tension d'un store est associé au châssis d'une fenêtre. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue de dessous d'un mécanisme de tension d'un store 30 pour une fenêtre selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en coupe longitudinale d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en coupe d'une barre de traction d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue de dessous d'une variante de réalisation d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre selon l'invention, la Fig. 6a représente une vue en coupe d'un montant d'un mécanisme de tension d'un store sur lequel repose un montant d'un châssis de fenêtre selon l'invention, la Fig. 6b représente une vue en coupe d'un montant d'un mécanisme de tension d'un store sur lequel repose un autre type de montant d'un châssis de fenêtre selon l'invention, la Fig. 7 représente une vue en coupe longitudinale d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre incluant un système de ventilation selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue en coupe longitudinale d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre incluant une première variante de réalisation d'un système de ventilation selon l'invention et la Fig. 9 représente une vue en coupe longitudinale d'un mécanisme de tension d'un store pour une fenêtre incluant une seconde variante de réalisation d'un système de ventilation selon l'invention. Le mécanisme de tension 100 d'un store qui est présenté sur la Fig. 1 est destiné à être fixé sur le châssis d'une fenêtre et de préférence une fenêtre de toiture ou encore une toiture de véranda, pour occulter ou dégager, par l'intermédiaire d'un store, la vitre de la fenêtre. Il se compose d'un cadre 200, d'un store 250 tel qu'un store d'occultation, une toile moustiquaire, un pare soleil, d'un moyen d'entraînement 300 du store et d'une barre 400 de traction du store. Le cadre est constitué, sur cette Fig. 1, de deux montants 210a, 210b solidaires, par une extrémité avec le moyen d'entraînement 300. Les constituants du cadre pourraient, dans un mode de réalisation non représenté, être intégrés à la construction du châssis de la fenêtre. Le store 250 est constitué, de façon préférentielle, d'une toile d'occultation. Sur la Fig. 3, cette toile est accrochée par un bord transversal sur la barre de traction 400 et par son autre bord transversal dans le moyen d'entraînement 300 pour être déplacé entre une position de dégagement où il laisse passer la lumière au travers de la vitre de la fenêtre et une position d'occultation ou de fermeture où il ferme le périmètre du cadre. La barre de traction peut également être positionnée dans une position intermédiaire.

Le moyen d'entraînement 300 comprend un tambour 310 d'enroulement du store, tenu libre de tourner entre deux flasques 320 solidaires du cadre 200 et qui est susceptible d'être entraîné à rotation par l'intermédiaire d'un organe d'entraînement 350. Le store 250 est fixé par un bord transversal sur le tambour d'enroulement 310.

Sur cette Fig. 2, l'organe d'entraînement 350 est constitué d'un moteur électrique 352 logé dans le tambour d'enroulement 310 en étant tenu d'un côté dans un flasque 320a. Le moteur électrique 352 porte, à son autre extrémité et sur son axe, un manchon cannelé 354 pouvant coopérer avec des cannelures correspondantes prévues intérieurement dans le tambour d'enroulement. Le moteur électrique 352 est de préférence du type pouvant être alimenté sur le secteur. Il peut être également alimenté en énergie électrique par l'intermédiaire de piles, de batteries associées ou non à un panneau solaire. Un récepteur peut être associé au moteur pour recevoir les signaux d'une télécommande pour le faire fonctionner. La barre de traction 400 est destinée à tendre le store de manière continue, c'est-à-dire pendant son déplacement, et en statique, même si la fenêtre est installée dans une position horizontale. Sur la Fig. 4, la barre de traction 400 se compose d'un tube 410, d'un axe 420 tenu dans les extrémités du tube respectivement par l'intermédiaire d'un premier palier 430 qui ferme une extrémité du tube et par l'intermédiaire d'un manchon 442, solidaire de l'axe 420, et qui est monté libre à rotation dans un second palier 440 qui ferme l'autre extrémité du tube. Sur cette Fig. 4, le manchon 442 et l'axe 420 sont rendus solidaires, par exemple, par une goupille, une vis, un montage serré. Un troisième palier 450 est fixé à l'intérieur du tube 410 et dans lequel tourillonne l'axe 420.

Un ressort hélicoïdal 460 est monté sur l'axe 420 entre le second palier 440 et le troisième palier 450. Ce ressort est solidaire par une extrémité au manchon 442 et est solidaire par son autre extrémité avec le troisième palier 450. De manière plus précise, le ressort 460 est fixé d'un côté par vissage sur une protubérance filetée du manchon 442. Il est également fixé de l'autre côté par vissage sur une protubérance filetée du second palier 450. Sur la Fig. 3, le store 250 est accroché sur le tube 410 par l'intermédiaire d'un jonc 252 prenant la forme d'un profilé solidaire du bord transversal dudit store et qui est tenu dans une glissière 416 réalisée longitudinalement sur le tube 410.

Ainsi, après avoir enroulé le ressort d'un certain nombre de tours pour le tendre, en tournant l'axe 420, tout en tenant le tube 410, le ressort 460 exerce un couple moteur sur ledit axe. Deux engrenages 470 sont montés respectivement de manière solidaire sur les deux extrémités de l'axe. En correspondance de chaque engrenage, une crémaillère 480 est montée dans chaque montant 210a et 2lOb. Chaque montant présente à cet effet sur la Fig. 4, et en section la géométrie suivante. Une première branche 211 est réunie perpendiculairement par une seconde branche 214 elle-même perpendiculaire à une troisième branche 216 et à une quatrième branche 218 parallèles à la première. La première branche 211 est bordée d'une paire de lèvres 212a, 212b qui délimitent ensemble une glissière 213 pour réceptionner une crémaillère 480. La lèvre intérieure 212b est disposée en vis-à-vis d'une troisième lèvre 215 présente sur la troisième branche 216 et qui délimitent entre elles une rainure 219 apte à recevoir les extrémités saillantes du jonc 252 pour arrêter en rotation le tube 410. Les bords longitudinaux du store 250 coulissent également dans ces rainures. Le volume disponible entre la troisième branche 216 et la quatrième branche 218 est destiné à réceptionner une extrémité libre de l'axe 420. Pour freiner le coulissement de la barre de traction 400 dans les montants 210 afin que le store demeure suffisamment tendu, et pour éviter l'usure de l'axe 420 et des montants 210, chaque extrémité de l'axe 420 est montée dans un patin 422, par exemple de section rectangulaire comme cela apparaît sur la Fig. 3, apte à coulisser entre la troisième branche 216 et la quatrième branche 218 d'un montant 210. Ainsi, sur la Fig. 2, lorsque le ressort 460 a été préalablement bandé, la barre de traction 400 exerce une fraction sur le store 250 pour le tendre de manière continue pendant son enroulement, son déroulement autour du tambour 310, et lorsqu'il est entraîné par le moteur électrique 352. Une flèche F matérialise la tension exercée par la barre de traction 400 sur le store 250. Dans une variante de réalisation représentée sur la Fig. 5, le moyen d'entraînement du store est remplacé par un mécanisme de compensation 500 et la barre de traction 400 devient aussi un moyen 418 d'entraînement du store. Dans cette variante de réalisation, le mécanisme de tension d'un store n'est plus motorisé, mais du type à entraînement manuel. Il convient pour manoeuvrer un store d'une fenêtre accessible à hauteur d'homme.

Sur la Fig. 3, le tube 410 est pourvu à cet effet d'une poignée d'entraînement 418, pour déplacer la barre de traction 400 dans un mouvement de coulissement entre les deux montants 210. Cette poignée est de préférence constituée d'un profilé en V dont une aile présente une paroi concave pour faciliter sa préhension par une main.

Le tube 410 est de préférence un profilé qui intègre la glissière 416, la poignée d'entraînement 418 ainsi qu'une seconde rainure 414 pour réceptionner un joint 415 d'absorption des chocs à l'issue de la mise en butée de la barre de traction sur une traverse de la fenêtre. Sur la Fig. 5, le mécanisme de compensation 500 est destiné à exercer une tension dans le store dans une direction opposée à celle produite par la barre de traction 400. Il se compose d'un tambour d'enroulement 510 du store 250, d'un axe 520 traversant partiellement le tambour en étant tenu fixement à une extrémité dans un flasque 320a et en étant monté libre à rotation à son autre extrémité dans un premier palier 530 solidaire du tambour d'enroulement 510. Un manchon 522 est enfilé de manière solidaire sur l'extrémité de l'axe 520 tenue dans le flasque 320a et en étant monté libre à rotation dans un second palier 540 tenu dans une extrémité du tambour d'enroulement 510. Un obturateur 550 ferme l'autre extrémité du tambour d'enroulement 510 et dans lequel est logé un doigt 552 monté libre à rotation dans l'autre flasque 320b. Un ressort de torsion hélicoïdal 560 est fixé par une extrémité sur le premier palier 530 et est fixé par son autre extrémité sur le manchon 522. De manière plus précise, le ressort 560 est fixé d'un côté par vissage sur une protubérance filetée du premier palier 530 et est fixé de l'autre sur une protubérance filetée dudit manchon 522. Lorsque ce ressort a été préalablement bandé, il exerce un couple d'entraînement à rotation apte à enrouler le store 250 sur le tambour 510, pendant le déplacement de la barre de traction 400. On notera que le couple fourni par ce ressort 560 est sensiblement équivalent à celui fourni par le ressort 460 de la barre de traction pour que la barre de traction demeure en place après avoir été déplacée.

Sur la Fig. 3, et pour freiner le déplacement de la barre de traction 400 pendant son excursion, chaque patin 422 est pourvu sur ses faces tournées vers la troisième branche 216 et la quatrième branche 216, de lames de frottement pour freiner le coulissement de l'arbre 420. La barre de traction 400 demeure ainsi en position à l'issue de son déplacement manuel et ceci quelque soit l'inclinaison de la fenêtre.

Ainsi, sur la Fig. 5, en déplaçant la barre de traction 400 par sa poignée 418, le store 250 est enroulé ou déroulé autour du tambour 510 en demeurant tendu. On peut ainsi ouvrir ou fermer le store 250, ou encore le placer dans une position intermédiaire.

Sur la Fig. 6a, un montant Ml d'un premier type, à champs plats c'est-à-dire de section rectangulaire, et constitutif d'un châssis de fenêtre encadrant une vitre V, est disposé contre chaque montant 210 d'un mécanisme de tension d'un store. Le montant Ml prend appui sur un retour 220 prolongeant la première branche 211 du montant 210. Il est calé latéralement contre un prolongement 221 de la quatrième branche 218.

Sur la Fig. 6b, un montant M2 d'un second type, à champs inclinés c'est-à-dire biseautés sur leurs champs intérieurs, et qui est constitutif d'un châssis de fenêtre est disposé contre chaque montant 210 d'un mécanisme de tension d'un store. Le montant Ml prend appui sur le retour 220 prolongeant la première branche 211. Il est calé latéralement contre au moins une cale 230 solidaire du montant 210. Cette cale présente une face tournée vers l'extérieur du montant. Cette face est biseautée de manière à pouvoir épouser le champ incliné du montant M2. Elle est glissée dans un volume disponible entre la seconde branche 214, le retour 220 et le prolongement 221. Elle est fixée en place, de préférence, par vissage ou encore par collage. Grâce à cette construction, le mécanisme de tension d'un store de l'invention 20 devient compatible avec ces deux types de châssis. Le mécanisme de tension d'un store incorpore un système de ventilation permettant de renouveler le volume d'air emprisonné entre le store et la vitre de la fenêtre, quand le store est fermé, afin de limiter la température du store afin d'éviter qu'il se déforme au fil du temps, lorsque la fenêtre est exposée au soleil. 25 Sur la Fig. 7, la barre de traction 400 est placée dans la position de fermeture du store 250. Le joint 415 est placé contre la traverse basse T d'une fenêtre. Des orifices 412 traversent de part en part le tube 410 et un interstice I subsiste entre une traverse haute T' du châssis de la fenêtre et une plaque 302 supportant le moyen d'entraînement 300 ou le mécanisme de compensation 500 pour qu'un flux 30 d'air puisse circuler par convexion au-dessus du store 250 comme le suggère la flèche F1. On remarquera que les orifices 412 situés du côté du joint 415 sont placés au-dessous de la rainure 414 dans laquelle il est monté afin que le flux d'air puisse circuler.

Par ailleurs, une aile 419 est formée longitudinalement sur le tube 410 pour masquer la lumière susceptible de traverser les orifices 412 afin de maintenir l'obscurité dans la pièce où est installée la fenêtre, lorsque le store d'occultation est dans sa position d'occultation ou de fermeture.

Cette aile est, sur les Figs. 7 et 8, constitutive du profilé en V de la poignée 418. Sur la Fig. 8, et dans une première variante de réalisation du système de ventilation, un joint 415' discontinu est monté dans la rainure 414 si bien que le flux d'air, matérialisé par la flèche F2, peut circuler entre le joint 415' et la traverse basse T. Là encore, la présence de l'aile 419 permet de masquer la lumière susceptible de traverser le joint discontinu. Sur la Fig. 9, et dans une seconde variante de réalisation du système de ventilation, la barre de traction 400' est constituée de deux demi-parties 410a, 410b séparées longitudinalement par un interstice si bien que le flux d'air, matérialisé par la flèche F3, peur circuler au travers de la barre de traction 400'. On remarquera que ces deux demi-parties 410a, 410b sont solidarisées ensemble par l'intermédiaire des paliers 430, 440 et 450. Le mécanisme de tension d'un store de l'invention permet de tendre 20 simplement un store d'un genre quelconque sur une fenêtre. Compte tenu de sa construction simple, son coût de fabrication est peu élevé. Une première version pourvue d'un entraînement motorisé permet d'ouvrir ou de fermer le store à distance. Une seconde version manuelle permet de réaliser la même manoeuvre, sur une 25 fenêtre accessible à la main.

Claims (21)

1. REVENDICATIONS1) Mécanisme (100) de tension d'un store destiné à être associé à une fenêtre, le mécanisme comprenant un cadre (200) entre lequel peut coulisser un store (250) tenu d'un bord par une barre de fraction et accroché de l'autre bord sur un tambour d'enroulement/déroulement dudit store, caractérisé en ce que la barre de traction (400) incorpore un axe (420) tenant respectivement à ses extrémités deux engrenages (470), chaque engrenage pouvant coopérer avec une crémaillère (480) disposée en vis-à-vis, dans un montant (210) constitutif du cadre (200), et en ce que la barre de traction (400) incorpore un moyen mécanique (460) apte à exercer un couple moteur sur lesdits engrenages de manière à tendre constamment le store.
2. 2) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen mécanique est constitué d'un ressort de torsion hélicoïdal (460).
3. 3) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 2, caractérisé en ce que la barre de traction (400) comporte un tube (410), l'axe (420) étant tenu dans les extrémités du tube respectivement par l'intermédiaire d'un premier palier (430) qui ferme une extrémité du tube et par l'intermédiaire d'un manchon (442), solidaire dudit axe, et qui est monté libre à rotation dans un second palier (440) fermant l'autre extrémité du tube, un troisième palier (450) étant fixé à l'intérieur du tube (410) et dans lequel tourillonne l'axe (420), le ressort hélicoïdal (460) étant monté sur l'axe (420) entre le manchon (442) et le troisième palier (450).
4. 4) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 3, caractérisé en ce que le ressort (460) est fixé d'un côté par vissage sur une protubérance filetée du manchon (442).
5. 5) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le store (250) est fixé par un bord transversal sur le tube (410) par l'intermédiaire d'un jonc (252) tenu dans une glissière (416) réalisée longitudinalement sur le tube (410).
6. 6) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une rainure (219) traverse longitudinalement chaque montant (210) en étant tournée vers l'intérieur du cadre (200) et en ce que chaque extrémité saillante du jonc (252) pénètre dans ladite rainure de manière à arrêter à rotation le tube (410) vis-à-vis du cadre (200).
7. 7) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'entraînement (300) du store (250) comprenant un tambour (310) d'enroulement dudit store, tenu libre de tourner entre deux flasques (320) solidaires du cadre (200) et qui est susceptible d'être entraîné à rotation par l'intermédiaire d'un moteur électrique (352) logé dans le tambour d'enroulement (310).
8. 8) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de compensation (500) destiné à exercer une tension dans le store dans une direction opposée à celle produite par la barre de traction (400).
9. 9) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mécanisme de compensation (500) comprend un tambour d'enroulement (510) du store (250), un axe (520) traversant partiellement le tambour en étant tenu fixement à une extrémité dans un flasque (320a) et en étant monté libre à rotation à son autre extrémité dans un premier palier (530) solidaire du tambour d'enroulement (510), un manchon (522) étant enfilé de manière solidaire sur l'extrémité de l'axe (520) tenue dans ledit flasque (320a) et en étant monté libre à rotation dans un second palier (540) tenu dans une extrémité du tambour d'enroulement (510), un obturateur (550) fermant l'autre extrémité du tambour d'enroulement (510) et dans lequel est logé un doigt (552) monté libre à rotation dans l'autre flasque (320b), un ressort de torsion hélicoïdal (560) étant fixé par une extrémité sur le premier palier (530) et étant fixé par son autre extrémité sur le manchon (522).
10. 10) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la barre de traction (400) est pourvue d'une poignée (418) d'entraînement.
11. 11) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque extrémité de l'axe (420) est montée dans un patin (422) apte à coulisser entre deux branches (216 et 218) constitutives d'un montant (210).
12. 12) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque patin (422) est pourvu, sur ses faces tournées vers les branches (216 et 218), de lames de frottement pour freiner le coulissement de l'arbre (420).
13. 13) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications 2 à 12, caractérisé en ce que le tube (410) est pourvu d'une rainure (414) pour réceptionner un joint (415) d'absorption des chocs à l'issue de la mise en butée de la barre de traction (400) sur une traverse de la fenêtre.
14. 14) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque montant (210) incorpore une cale (230) pourvue d'une face tournée vers l'extérieur du montant, ladite face étant biseautée.
15. 15) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications 7 à 14, caractérisé en ce qu'il incorpore un système de ventilation permettant de renouveler le volume d'air emprisonné entre le store et la vitre de la fenêtre, afin de refroidir le store dans sa position de fermeture lorsque la fenêtre est exposée au soleil.
16. 16) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 15, caractérisé en ce que le système de ventilation comprend des orifices (412) traversant de part en part le tube (410) et qui sont susceptibles de laisser passer un flux d'air.
17. 17) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 15, caractérisé en ce que le système de ventilation comprend un joint (415') discontinu qui est monté dans la rainure (414) et qui est susceptible de laisser passer un flux d'air.
18. 18) Mécanisme (100) de tension d'un store selon la revendication 15, caractérisé en ce que le système de ventilation comprend une barre de fraction (400') constituée de deux demi-parties (410a, 410b) séparées longitudinalement par un interstice susceptible de laisser passer un flux d'air.
19. 19) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes 15, 16, 17 ou 18, caractérisé en ce que le système de ventilation comprend un interstice (I) subsistant entre une traverse haute (T') du châssis de la fenêtre et une plaque (302) supportant le moyen d'entraînement (300) ou le mécanisme de compensation (500) pour qu'un flux d'air puisse circuler par convexion au-dessus du store (250).
20. 20) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications 15 à 19, caractérisé en ce qu'une aile (419) est formée longitudinalement sur le tube (410) pour masquer la lumière susceptible de traverser les orifices (412) ou le joint discontinu (416).
21. 21) Mécanisme (100) de tension d'un store selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est associé au châssis d'une fenêtre.