BE1018498A3 - Dispositif de couverture d'une surface. - Google Patents

Abstract

Dispositif (1) de couverture d'une surface (3) comprenant un tambour (2) monté à rotation apte à enrouler une couverture (10), ledit tambour (2) étant monté sur un mécanisme de translation longitudinale, ledit mécanisme de translation longitudinale comprenant (a) des rails placés de part et d'autre de ladite surface (3), au moins un desdits rails (6) comprenant une crémaillère (7); et (b) au moins un pignon denté (9) s'engrenant dans ladite crémaillère (7) et dont la rotation permet la translation longitudinale du tambour (2); caractérisé en ce que, le mécanisme de translation longitudinale soit tel qu'il permette un mouvement transversal du pignon denté (9), et/ou de la crémaillère (7), et/ou du rail (6), permettant l'ajustement automatique de l'alignement entre le pignon denté (9) et la crémaillère (7) correspondante.

Description

DISPOSITIF DE COUVERTURE D’UNE SURFACE Domaine de l’invention L’invention se rapporte à un dispositif de couverture d’une surface, aisé à mettre en œuvre et répondant au mieux aux exigences de l’application concernée.

Arrière-plan technologique

On applique des couvertures sur des surfaces pour des raisons qui dépendent de la nature de ces surfaces.

Ainsi, dans le cas d’un bassin tel qu’une piscine la couverture peut éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de l'énergie, de l’eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en particulier des enfants. Dans un bassin de dessalement ou d’autres traitements d’un fluide, une couverture permet d’éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l’évaporation excessive due à la chaleur.

Lorsqu’il s'agit d'un terrain de sport tel qu'un terrain de tennis externe en terre battue ou gazon, une couverture permet de le protéger contre les intempéries, et en particulier une pluie intermittente.

Par ailleurs, une caisse de véhicule est couverte notamment pour assurer la stabilité de la charge à la dépression causée par le déplacement du véhicule et la protéger contre les intempéries.

On utilise également des couvertures en tant que stores pour serres, jardins d’hiver ou fenêtres de véhicules afin d’éviter toute surchauffe à l’intérieur, et en tant que protection solaire pour auvents de terrasse.

Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de couverture économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre, reproductible et rapide, et nécessitant un minimum d’intervention humaine.

Un premier dispositif tout à fait basique utilisé dans le cas d’une piscine comprend une couverture gonflable ou non que l’on déroule, étend et fixe manuellement sur les bords de la piscine. Ce type de dispositif est illustré par exemple dans les documents US 6,691,334 , GB 2 379 163 et FR 2 652 373. Il est clair qu’ici compte tenu de la manutention et du stockage, seules des piscines d’assez petite taille sont concernées.

Pour des surfaces de plus grandes dimensions on peut recourir à des dispositifs de couverture présentant en outre un tambour fixé à l’une des extrémités transversales de la surface à protéger. La couverture est déployée manuellement par traction, en se déroulant du tambour, pour couvrir la surface. Le poids et les dimensions dë la couverture nécessitent l’intervention de plusieurs personnes afin qu’elle se mette en place convenablement. On effectue le retrait de la couverture en l’enroulant autour du tambour par rotation : la couverture se retire alors de la surface en glissant sur celle-ci. La rotation du tambour pour retirer la couverture est réalisée manuellement ou au moyen d'un moteur électrique ayant la puissance suffisante pour tirer la couverture complètement déployée. Il faut souligner qu’un déploiement aisé de la couverture, en particulier dans le cas d’une piscine, contribue à sa sécurité, car une manipulation pénible entraverait son utilisation.

Dans la présente demande, les termes « longitudinal » « transversal » et leurs dérivés se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour et à la direction de l’axe de révolution de celui-ci.

Afin de supprimer l’intervention humaine des dispositifs (complètement) automatiques ont été proposés ; la couverture est enroulée autour d’un tambour motorisé permettant son retrait, le tambour étant fixé à l’une des extrémités transversales de la surface à protéger. La couverture est déployée en la tirant par son extrémité apparente avec des moyens de traction automatique de type crémaillère ou chaîne ou câble de traction avec ou sans poulie de renvoi, la couverture pouvant éventuellement être guidée par des glissières disposées sur les extrémités longitudinales de la surface à couvrir ; la couverture glisse alors sur la surface en la couvrant. De même, lors du retrait de la couverture, celle-ci glisse sur la surface à couvrir en s'enroulant autour du tambour. Ce dispositif de couverture automatique est illustré notamment dans les documents US 3,574,979, CB 2 199 741, US 2005/0097834, CA 2,11 5,11 3, US 2001 /0023506, US 5,930,848, US 4,001,900 et et sur le site www.aquatop.be.

Les dispositifs de couverture où le tambour est fixé à l’une des extrémités transversales de la surface à protéger évoqués ci-dessus ont pour inconvénient majeur de faire glisser la couverture qui est traînée sur la surface à protéger lors de son déploiement et de son retrait ce qui engendre son usure prématurée ainsi qu’un travail supérieur dû aux frottements ainsi générés.

Afin de pallier cet inconvénient, on a développé un nouveau type de dispositif de couverture à tambour, le tambour motorisé ou manuel étant à présent monté sur un mécanisme de translation longitudinale. Celui-ci déplace le tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de « poser » la couverture sur la surface, lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour pendant son déplacement longitudinal, puis de la soulever, lors de son retrait, en l’enroulant simultanément sur le tambour. La couverture ne glisse donc pas sur la surface ni lors de son déploiement ni lors de son retrait. Le dispositif de couverture comprend également un système de fixation de la couverture à une extrémité transversale de la surface à couvrir de sorte que la translation et la rotation du tambour entraînent le déroulement ou l’enroulement de la couverture au-dessus de la surface à couvrir.

Des exemples de dispositifs automatiques de ce type sont divulgués par exemple dans les documents W02005/026473, FR 2 900 951, DE 2 257 231, FR 2 893 651, FR 2 789 425, FR 2 803 769, FR 2 743 502, EP 1 719 858, et sur le site www.kimbav.fr. Par ailleurs, une variante complètement manuelle du tambour monté à translation longitudinale est illustrée dans les documents W02007/036625 et US 4,195,370.

Afin de contrôler de manière reproductible la trajectoire de la translation longitudinale du tambour lors des déploiements et retraits de la couverture, le mécanisme de translation longitudinale comprend généralement des rails parallèles disposés de part et d’autre de la surface à couvrir le long desquels se déplace le tambour par l’intermédiaire de roues ou tout autre moyen de translation. Il est alors essentiel d’assurer l’alignement entre les moyens de translation et les rails, faute de quoi le système se bloquerait. Ceci est particulièrement sensible dans le cas ou la translation du tambour est activée par la rotation d’un pignon denté s’engrenant dans une crémaillère placée sur ou à proximité des rails. Or, la distance entre les rails ainsi que la longueur de la structure supportant le tambour peuvent varier considérablement avec le temps en fonction de la température, déplacement des rails, déformation de la structure par usure ou par coups, etc.

En effet, la surface à couvrir peut être importante comme dans le cas d’une piscine ou d’un terrain de sport, et le tambour peut avoir une longueur allant jusqu’à 10 m, voire plus, et peut être soumise à des variations de température importantes entre le jour et la nuit, en été et en hiver, ce qui entraîne des variations de longueur de la structure supportant le tambour qui peuvent être importantes. De plus, la périphérie de la surface à couvrir n’est pas nécessairement stable ; par exemple dans le cas de terrains de sport ou de piscines, les rails peuvent être posés sur de la terre (gazon, gravier) ou une margelle en bois, qui bougent avec le temps. Comme il n’est pas possible de maintenir le parallélisme des rails par l’utilisation de traverses qui traverseraient le terrain de sport ou la piscine, le parallélisme des rails est souvent difficile, voire impossible à assurer sur le long terme.

Il demeure donc un problème à résoudre pour assurer le bon fonctionnement à long terme des systèmes de recouvrement automatisables d’une surface comprenant des rails de guidage.

Résumé de l’invention L’invention a notamment pour but de procurer un dispositif de couverture d’une surface aisé à mettre en œuvre et assurant son bon fonctionnement indépendamment de paramètres extérieurs tels la dilatation thermique des éléments le constituant, la perte de parallélisme des rails, etc.

L’invention est telle que définie dans les revendications principales. Des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. La présente invention concerne un dispositif de couverture d’une surface comprenant un tambour monté à rotation apte à enrouler ou dérouler une couverture, ledit tambour étant monté sur un mécanisme de translation longitudinale, ledit mécanisme de translation longitudinale comprenant (a) des rails placés de part et d’autre de ladite surface, au moins un desdits rails comprenant une crémaillère ; et (b) au moins un pignon denté s’engrenant dans ladite crémaillère et dont la rotation permet la translation longitudinale du tambour ;

Caractérisé en ce que, le mécanisme de translation longitudinale soit tel qu’il permette un mouvement transversal du pignon denté, et/ou de la crémaillère, et/ou du rail, permettant l’ajustement automatique de l’alignement entre le pignon denté et la crémaillère correspondante.

Suivant un mode de réalisation préféré, le dispositif de couverture convient au recouvrement d’une multitude de surfaces comme par exemple, un bassin rempli ou non d’un liquide tel qu’une piscine, un bassin de rétention, de traitement ou de désalinisation des eaux ; un terrain de sports, tel un terrain de tennis ou de cricket ; une caisse d’un véhicule tel qu’un camion ou une remorque de camion ; une surface vitrée telle une serre, un jardin d’hiver ou une fenêtre de véhicule (train, bus etc.).

Pour ajuster automatiquement l’alignement entre le pignon denté et la crémaillère en fonction des déviations latérales du pignon, par exemple par dilatation de la structure soutenant le tambour, ou de la crémaillère, par exemple par mouvement de la base sur laquelle sont fixés les rails qui hébergent la crémaillère, plusieurs solutions sont possibles : (a) Les rails et la ou les crémaillères sont fixes et au moins un pignon qui s’engrène dans une crémaillère peut librement se déplacer transversalement sur une certaine distance le long de l’axe sur lequel il est monté, corrigeant ainsi les déviations latérales de l’alignement pignon/crémaillère ; (b) Les rails et le ou les pignons sont fixes et la ou les crémaillères sont elles montées de façon mobile sur les rails de sorte à leur permettre un mouvement transversal par rapport aux rails ; la ou les crémaillères peuvent ainsi suivre la trajectoire rectiligne imposée par le pignon fixé rigidement à son axe de rotation ; (c) Le pignon est fixe sur son axe et la ou les crémaillères sont fixées rigidement aux rails, qui sont eux montés de façon mobile sur des supports fixés à la périphérie de la surface de sorte à permettre auxdits rails un mouvement transversal par rapport auxdits supports ; les rails —et donc la ou les crémaillères— peuvent ainsi suivre la trajectoire rectiligne imposée par le pignon fixé rigidement à son axe de rotation ; ou (d) Une combinaison des solutions (a) à (c) énoncées ci-dessus, où plusieurs des éléments du système ont un degré de liberté dans la direction transversale aux rails.

Une fois qu’au moins un des pignons, crémaillères, ou des rails ont un degré de liberté dans la direction transversale pour permettre d’ajuster les déviations latérales de l’alignement entre le pignon et la crémaillère, il est avantageusement fait usage d’un sabot centreur, qui est, d’une part, solidaire en translation longitudinale avec le tambour et, d’autre part, s’emboîtant dans un des rails et enveloppant la crémaillère correspondante, de sorte à pouvoir se déplacer librement le long dudit rail et comprenant de plus une ouverture longitudinale enveloppant partiellement le pignon denté.

Surtout, mais pas exclusivement, dans le cas de grandes surfaces, il est avantageux de monter le tambour sur un chariot et/ou de prévoir un moteur pour assurer la translation longitudinale du tambour.

Brève description des figures

Ces aspects ainsi que d’autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention, référence étant faite aux figures, dans lesquelles :

Fig.1 est une vue d’ensemble en perspective d’une surface avec tambour en mouvement et les rails s’étendant de part et d’autre de la surface;

Fig.2 est une vue en perspective d’un rail monté sur un support fixé à la périphérie d’une surface de sorte à permettre audit rail un mouvement transversal par rapport audit support;

Fig. 3 est une vue en perspective d’une variante de l’invention montrant un pignon denté s’engrenant dans une crémaillère au travers d’un sabot centreur ;

Fig.4 est une vue en perspective d’un sabot centreur s’emboîtant dans un rail ;

Fig.5 présente une coupe transversale d’un sabot centreur s’emboîtant dans un rail et enveloppant la crémaillère avec (a) peu ou pas de jeu entre le sabot et le rail et (b) un certain jeu entre le sabot et le rail.

Fig.6 vue en perspective d’un chariot dont l’une des extrémités est montée sur des charnières.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers

Tel que représenté à la Fig. 1, le dispositif automatique de couverture (1) d’une surface (3) selon l’invention comprend une couverture (10) destinée à protéger ladite surface (3). Le dispositif (1) permet de couvrir notamment des surfaces définies par le contour d’un bassin d’eau tel qu’une piscine, bassin de traitement d'eau, station d'épuration d'eaux usées, bassin de rétention, station de désalinisation etc. Cependant, l’invention pourra être mise en œuvre dans tout domaine nécessitant la couverture d’une surface, comme par exemple un terrain de tennis en terre battue ou en gazon, une caisse de véhicule, une surface vitrée de serre, de fenêtre de véhicule tel que train ou bus, ou de jardin d’hiver, etc. D’une manière générale, on entend donc dans la présente demande par « surface » toute zone délimitée par un périmètre.

Le dispositif (1) comprend un tambour (2) qui présente une longueur au moins égale à la largeur de la couverture (10), celle-ci devant être de largeur et de longueur suffisantes pour couvrir toute la surface à protéger (3) lorsqu’elle est déployée. Le tambour (2) est monté sur un mécanisme de translation longitudinale comprenant des rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3). Le tambour (2) a deux sens de rotation : le premier sens de rotation lui permettant de dérouler la couverture (10) pour la déployer et couvrir la surface à protéger (3), et le second sens de rotation lui permettant d'enrouler la couverture (10) afin de la retirer et de donner accès à ladite surface (3).

La translation longitudinale du tambour est assurée par la rotation d’un pignon denté (9) s’engrenant dans une crémaillère (7) placée sur ou à proximité d’un rail (6). La rotation du pignon peut s’effectuer manuellement avec par exemple une manivelle ou par l’intermédiaire d’un moteur relié à l’arbre du pignon.

Le dispositif (1) comprend en outre un système de fixation (8) situé à une extrémité transversale de la surface à couvrir et permettant le déroulement/enroulement de la couverture au-dessus de la surface à couvrir (3) lors de la translation et la rotation du tambour (2). Tout type de système de fixation connu et convenant aux critères de contraintes et de sécurité selon l’application peut être utilisé à cet effet. Par exemple, le système de fixation (8) peut comprendre une pluralité de sangles solidaires de l’extrémité transversale apparente de la couverture (10), lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d’ancrage qui se fixent sur la partie transversale du contour délimitant la surface à couvrir (3). De manière alternative, on peut munir l’extrémité à fixer de la couverture d’œillets qui viennent se fixer au bord transversal de la surface par l’intermédiaire d’une série de pitons, de vis, d’un câble ou tout autre moyen. Ces moyens d’ancrage maintiennent immobilisée l’extrémité transversale apparente de la couverture (10) ce qui permet de générer sur celle-ci une traction longitudinale et de la dérouler le cas échéant sans moteur lorsque le tambour (2) se déplace pour couvrir la surface (3).

La couverture peut être en toute matière convenant à l’application en question : matériaux textiles synthétiques ou naturels, films polymériques, lattes en polymère, en métal ou en bois, etc. Elle peut être transparente, opaque ou translucide et peut former une barrière à des fluides ou au contraire être poreuse, voir même comprendre des mailles telles que dans un filet.

Une tension longitudinale peut-être appliquée à la couverture lors de son déploiement simplement en s’assurant que la vitesse de déroulement de la couverture par la rotation du tambour soit inférieure à la vitesse de translation longitudinale du tambour, soit par l’intermédiaire d’un frein ou d’un ressort dans le système de rotation du tambour, soit par un contrôle motorisé différencié des mouvements de rotation et translation du tambour. Si ces deux vitesses sont synchrones, la couverture sera déployée sans d’autres tensions que celles générées par son poids propre dans le cas de la couverture d’une surface comprenant une cavité telle qu’une piscine.

La couverture peut de plus être munie de moyens de drainage permettant l’évacuation de tout fluide s’étant déposé sur sa surface en facilitant ainsi la manutention.

Le dispositif (1) objet de l’invention est remarquable en ce qu’il permet de corriger automatiquement toute déviation latérale entre les rails et les pignons causée soit par une variation de l’envergure du tambour ou d’un chariot le supportant par dilatation thermique, soit par une perte de parallélisme des rails provoquée par un coup un par un mouvement de la base sur laquelle ils sont fixés (par exemple si les rails sont posés sur de la terre ou insérés dans une structure en bois, deux bases qui sont promptes à des mouvements dans le temps pouvant être importants).

Les déviations de l’alignement entre un pignon et la crémaillère dans laquelle il s’engrène peuvent être de l’ordre de quelques millimètres à plusieurs centimètres selon les applications. Plus la surface à couvrir est grande et la base sur laquelle sont posés les rails est prompte à des variations dimensionnelles, plus ces déviations pourront être importantes. Par exemple dans le cas de piscines, où le tambour peut avoir 10 m d’envergure et même plus, et où les rails qui sont souvent posés sur de la terre ou un sol en bois sont soumis à des contraintes importantes par le poids propre de la couverture qui surplombe la cavité de la piscine, des déviations d’alignement atteignant 50 à 100 mm, voire plus, ne sont pas exceptionnelles et peuvent être corrigées par le dispositif objet de la présente invention. Pour des surfaces plus modestes, telles des stores de fenêtres, peuvent être de l’ordre de 5 à 10 mm, voire 20 mm pour de grandes baies vitrées.

Comme indiqué dans le résumé de l’invention ci-dessus, l’ajustement automatique de l’alignement entre le pignon et la crémaillère est possible en assurant un degré de liberté dans la direction transverse aux rails d’au moins un des éléments suivants : (a) le pignon (9) (voir Figure 3), (b) la crémaillère (7) (voir Figure 5(b)), ou (c) les rails (6) (voir Figure 2) ou, bien entendu, (d) toute combinaison des ces trois options.

L’alignement entre le pignon et la crémaillère est avantageusement ajusté à l’aide d’un sabot centreur (20), qui est, d’une part, solidaire en translation longitudinale avec le tambour (2) et, d’autre part, s'emboîtant dans un des rails (6) et enveloppant la crémaillère (7) correspondante, de sorte à pouvoir se déplacer librement le long dudit rail et comprenant de plus une ouverture longitudinale (23) enveloppant partiellement le pignon denté (9). Dans tous les cas il est préférable que le sabot présente peu ou pas de jeu avec le pignon (9) et avec la crémaillère (7) afin d’assurer au mieux l’alignement entre ces deux éléments. Par « peu ou pas de jeu » on entend que la tolérance entre ces pièces permette leur libre rotation ou glissement, mais ne permette pas un mouvement transversal substantiel. Le jeu entre le sabot centreur (20) et le rail (6) dans lequel il s’emboîte, par contre, dépend de la variante sélectionnée parmi les solutions (a) à (d) énoncées ci-dessus.

Dans le cas (a) où les déviations latérales de l’alignement pignon/crémaillère sont corrigées par le déplacement transversal du pignon le long de son axe de rotation, il est préférable qu’il y ait peu ou pas de jeu (Si) entre le sabot centreur et le rail, permettant ainsi au sabot d’imposer au pignon de suivre la trajectoire du rail et de la crémaillère (voir Figure 5(a)). Il en va de même pour le cas (c) où les rails sont montés de façon mobile sur des supports fixés à la périphérie de la surface afin que le sabot impose au rail la trajectoire rectiligne dictée par le pignon qui est fixé sur son axe de rotation.

Dans le cas (b), par contre, où les crémaillères sont montées de façon mobile sur les rails de sorte à leur permettre un mouvement transversal par rapport aux rails, il est impératif de permettre un jeu latéral (S2) entre le sabot centreur et le rail afin de permettre au premier d’imposer à la crémaillère la trajectoire rectiligne du pignon (voir Figure 5(b)). Si le sabot ne disposait que de peu ou pas de jeu avec le rail, la crémaillère ne pourrait pas corriger les écarts latéraux de son alignement avec le pignon.

Surtout, mais pas exclusivement, dans le cas de grandes surfaces, il est avantageux de monter le tambour sur un chariot (21). Le chariot comprend une structure de poutres métalliques, composites ou autres, qui supporte différents éléments tels que le tambour (2), le sabot centreur (20) et le pignon denté (9) placé dans l’ouverture longitudinale (23) du sabot et, le cas échéant, un moteur relié à l’axe de rotation du pignon denté.

Dans le cas (a) où les déviations latérales de l’alignement pignon/crémaillère sont corrigées par le déplacement transversal du pignon le long de son axe de rotation il est important que le chariot permette ce déplacement du pignon. La solution la plus simple est de dimensionner le chariot en fonction de la position extérieure extrême du ou des pignons. Cependant cela a le désavantage de surdimensionner le système ce qui n’est désirable ni du point de vue esthétique dans le cas par exemple de piscines, ni du point de vue technique dans le cas par exemple de charges de camions. Une solution alternative est de fixer le sabot centreur à une extrémité du chariot reliée au reste de la structure du chariot pat un système de charnières (22) (voir Figure 6) et/ou de tubes télescopiques (pas représentés) permettant au sabot de suivre les déviations transversales du rail dans lequel il est emboîté. Pqr exemple, l’arbre de rotation du pignon peut lui-même être télescopique afin de ne jamais dépasser de la structure du chariot et conférant en même temps au pignon un degré de liberté dans la direction transversale aux rails en accord avec une variante préférée de la présente invention.

La géométrie des rails (6) et des crémaillères (7) peut varier selon les applications. Dans les Figures 2 à 6 une géométrie considérée comme particulièrement avantageuse est représentée. Les rails consistent en un profil en « C » ayant une ouverture (14) vers l’extérieur sur une de leurs faces et comprenant des ailes fermant partiellement de part et d’autre ladite ouverture (14) laissant suffisamment d’espacement pour accueillir le pignon (9) et, le cas échéant, le sabot (20). La crémaillère (7) est placée à « l’intérieur » du profil, faisant face à l’ouverture (14) pour permettre au pignon (9) de venir s’y engrener. Dans le cas ou un sabot centreur (20) est utilisé, celui-ci s’emboîte dans le profil du rail tel que représenté à la Figure 5, enveloppant la crémaillère (7) et le pignon (9) assurant ainsi leur alignement. La géométrie des systèmes représentés à la Figure 5 permet de joindre le tambour ou le chariot sur lequel celui-ci est monté aux rails empêchant ainsi tout risque de déraillement. La géométrie illustrée sur les Figures a l’avantage de pouvoir être incrustée dans la base formant le périmètre de la surface (3) à couvrir permettant ainsi de n’avoir aucune partie saillante. Si cela n’est pas nécessaire, d’autres géométries sont également possibles, par exemple un rail (6) constitué d’un profil sensiblement en « T » avec un sabot (20) enveloppant par l’extérieur la barre horizontale du « T » ; ou plus simplement un profil en « C » tel que représenté sur les Figures, mais dont l’ouverture n’est fermée partiellement que par une seule, et non deux, ailettes. On peut voir que de nombreuses géométries de rails sont possibles et ne sont pas restrictives de la présente invention.

Dans les cas ou la crémaillère se trouve à « l’intérieur » d’un profil formant le rail, tel qu’illustré dans les Figures, le dispositif de couverture de l’invention peut comprendre pour chaque rail un système comportant une bande de fermeture de rails qui s’insère dans le rail et obture ainsi son ouverture, au fur et à mesure de l’enroulement de la couverture sur le tambour. Cette bande a pour but d’éviter, par exemple dans le cas d’une piscine découverte, qu’un baigneur ne se blesse au contact avec les rails. De plus, la fermeture des rails par ladite bande lorsque la piscine est découverte assure la propreté des rails et des crémaillères.

Le sabot (20) peut de plus être muni de brosses à chacune de ses extrémités afin de nettoyer toute poussière ou débris déposé sur la crémaillère (7) en aval du pignon (9).

Enfin, alors que le mécanisme de translation longitudinale peut être actionné manuellement, il comprend selon un autre mode de réalisation au moins un moteur afin d’automatiser au moins partiellement le système, ce qui est particulièrement avantageux dans le cas d’une couverture de taille relativement grande. En ce qui concerne les piscines par exemple, la sécurité en dépend car des manipulations pénibles dissuaderaient rapidement les utilisateurs de déployer la couverture à chaque fois que cela s’impose.

Dans le cas où la translation longitudinale du tambour n’est pas actionnée par un pignon s’emboîtant dans une crémaillère, mais par exemple par des moyens de traction automatique de type chaîne ou câble de traction avec ou sans poulie de renvoi, le même principe peut être utilisé pour assurer l’alignement entre les rails de guidage du tambour et des roues ou roulements suivant les rails par l’intermédiaire ou non d’un sabot de guidage.

Claims (12)

1. Dispositif (1) de couverture d’une surface (B) comprenant un tambour (2) monté à rotation apte à enrouler ou dérouler une couverture (10), ledit tambour (2) étant monté sur un mécanisme de translation longitudinale, ledit mécanisme de translation longitudinale comprenant (a) des rails placés de part et d’autre de ladite surface (3), au moins un desdits rails (6) comprenant une crémaillère (7) ; et (b) au moins un pignon denté (9) s’engrenant dans ladite crémaillère (7) et dont la rotation permet la translation longitudinale du tambour (2) ; caractérisé en ce que, le mécanisme de translation longitudinale soit tel qu’il permette un mouvement transversal du pignon denté (9), et/ou de la crémaillère (7), et/ou du rail (6), permettant l’ajustement automatique de l’alignement entre le pignon denté (9) et la crémaillère (7) correspondante.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel au moins un pignon denté (9) est libre de se déplacer transversalement sur une certaine distance le long de l’axe sur lequel il est monté.

3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la crémaillère (7) est montée sur le rail (6) de sorte à lui permettre un mouvement transversal par rapport au rail.

4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel au moins un rail (6) est monté sur un support fixé à la périphérie de la surface (3) de sorte à permettre audit rail un mouvement transversal par rapport audit support.

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant de plus un sabot centreur (20) solidaire en translation longitudinale avec le tambour (2) et s’emboîtant dans un des rails (6) munis d’une crémaillère (7), de sorte à pouvoir se déplacer librement le long dudit rail et comprenant de plus une ouverture longitudinale (23) enveloppant partiellement le pignon denté (9).

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel le jeu transversal entre le sabot centreur (20) et le rail (6) est déterminé selon que : (a) le pignon denté (9) suit les déviations latérales imposées par la trajectoire des rail (6) et crémaillère (7) fixes selon la revendication 2, (b) la crémaillère (7) et/ou le rail (6) suivent la trajectoire rectiligne imposée par le pignon denté (9) indépendamment des déviations latérales respectives du rail (6) ou du support sur lequel le rail est monté selon les revendications 3 ou 4, ou (c) une combinaison des deux.

7. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel ledit mécanisme de translation longitudinale comprend un chariot (21) monté sur lesdits rails (6) et connecté au système de crémaillère (7).

8. Dispositif selon les revendications 2, 5 et 7, dans lequel un sabot de centrage (20) est monté sur une extrémité du chariot (21), ladite extrémité étant reliée au reste de la structure du chariot pat un système de charnières (22) et/ou de tubes télescopiques permettant au sabot (20) de suivre les déviations transversales du rail dans lequel il est emboîté.

9. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, dans lequel les rails (6) sont constitués chacun d’un profilé ayant une ouverture (14) vers l’extérieur sur une de ses faces et comprenant des ailes fermant partiellement de part et d’autre ladite ouverture (14), lesdites ailes permettant d’emboîter le sabot de centrage (20) dans ledit rail.

12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface à couvrir (3) est sélectionnée parmi un bassin rempli ou non d’un liquide tel qu’une piscine, un bassin de rétention, de traitement ou de désalinisation des eaux ; un terrain de sports, tel un terrain de tennis ou de cricket ; une caisse de véhicule, une surface vitrée telle une serre, ou un jardin d’hiver.

3. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications précédentes où le mécanisme de translation longitudinale comprend de plus au moins un moteur.

14. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’amplitude du mouvement transversal du pignon denté (9), et/ou de la crémaillère (7), et/ou du rail (6) est comprise entre 5 et 100 mm, de préférence entre 5 et 50 mm, de préférence entre 5 et 20 mm.