DESCRIPTION
La présente invention a pour objet, dans le domaine des équipements de salles d'eau et plus particulièrement des douches, un dispositif de douche de plain-pied avec le sol environnant. On entendra par sol environnant, la surface du sol environnant l'espace de douche qui peut être, par exemple, la surface au sol d'un carrelage posé sur ledit sol ou tout autre type de matériau recouvrant ce dernier. On sait qu'une douche comprend une surface de récupération des eaux usées formant le fond de l'espace de douche associée à un moyen d'évacuation desdites eaux tel qu'un siphon, laquelle surface de récupération se présente généralement sous la forme d'un bac plus ou moins large et profond de forme globalement carrée ou rectangulaire, muni d'un rebord périphérique comportant généralement une surface d'assise plane, ledit bac étant destiné à être posé à même le sol ou encastré dans un logement pratiqué dans le sol d'une salle d'eau. Un tel bac de receveur de douche est habituellement disposé dans une emprise murale délimitée par une paroi murale équipée d'une installation de distribution d'eau ou par plusieurs parois murales, en général deux ou trois parois murales en angle droit dont l'une au moins est équipée d'une installation de distribution d'eau. Lorsque le bac est encastré, celui-ci est supporté dans le logement pratiqué dans le sol de la salle d'eau par son fond qui repose sur la surface plane horizontale formant le fond dudit logement, directement ou par l'intermédiaire d'un piètement intégré ou de cales et/ou par la surface d'assise de son rebord périphérique qui repose sur la surface plane périphérique horizontale ou ceinture entourant ledit logement par l'intermédiaire d'un joint d'appui assurant la liaison étanche entre le rebord périphérique du bac et le logement. Cependant, si ces bacs de receveur permettent une mise en oeuvre relativement aisée de leur installation, ils laissent apparaître des rebords ou des parties surélevées au niveau de l'entrée de l'espace de douche par rapport au sol environnant qui ne permettent pas une bonne accessibilité, notamment pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. Par ailleurs, les différences de niveau entre le sol environnant et la surface de -2- récupération des eaux usées de la douche confèrent un aspect peu esthétique et peu harmonieux au décor de la salle d'eau ainsi qu'une impression d'espace réduit. Pour remédier à ces inconvénients, il est également connu des douches de plain-pied communément appelées douches à l'italienne , dont la surface de récupération des eaux usées affleure le sol environnant. Une telle surface de récupération est généralement incurvée ou constituée de pentes douces convergeant vers un siphon d'évacuation qui peut être en position centrale ou décalée ou vers des drains, associés à un système de siphon particulier et disposés le long de tout ou partie du pourtour du plancher de la douche. Toutefois, si une douche dite à l'italienne présente un aspect plus esthétique que les douches classiques et offre une accessibilité de plain-pied sans laisser de coupures apparentes tout en permettant notamment de réaliser des formes variées et d'intégrer le même revêtement que celui de la salle d'eau, elle nécessite une étanchéité au sol parfaite pour garantir une bonne tenue dans le temps et empêcher les dégradations dues aux infiltrations et à l'humidité. Dans ce type de douche, l'étanchéité à l'eau du sol de la douche et des jonctions entre ce dernier et les parois murales adjacentes est assurée traditionnellement grâce à une feuille de zinc ou de plomb remontant sur ces dernières et sur laquelle est coulée une chape en béton hydrofuge à pentes multiples, généralement quatre pentes, ou, comme c'est le cas pour la tendance actuelle, grâce à un film en PVC intégrant une bonde de siphon et sur lequel film est coulée une chape à plusieurs pentes. D'autres dispositifs moulés intégrant un siphon tels que des panneaux réalisés en PSE haute densité sont susceptibles d'être posés dans une réservation pratiquée dans le sol. L'installation d'une douche à l'italienne est donc complexe et doit être effectuée de façon rigoureuse, de préférence par des professionnels, notamment pour la réalisation des pentes de la surface de récupération des eaux usées dont dépend le bon écoulement des eaux usées. Dans le cas où l'installation n'est pas effectuée correctement, ce qui est fréquent lorsque l'installateur n'est pas suffisamment compétent en la matière, il peut en résulter des dégâts considérables et un coût de réparation élevé ainsi que des frais de dédommagement importants lorsque les dommages occasionnés touchent le voisinage. -3- La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de douche de plain-pied permettant une bonne accessibilité dans l'espace de douche, facile à poser tout en garantissant une étanchéité parfaite et offrant le côté esthétique et les avantages d'aménagement et de personnalisation des douches dites à l'italienne par la continuité de surface créée entre le sol environnant et le plancher de la douche. Le dispositif de douche de plain-pied avec le sol environnant selon l'invention, qui comprend une surface de récupération des eaux usées associée à un moyen d'évacuation desdites eaux , est caractérisé essentiellement en ce que ladite surface de récupération consiste en un bac encastré dans le sol, dont le rebord périphérique, sur tout ou partie de sa périphérie, affleure, sensiblement, ledit sol environnant, et en un élément de support amovible, formant le plancher de la douche, sensiblement de niveau avec ledit sol environnant, en position de service, de manière à former, sensiblement, une continuité de surface entre ce dernier et l'élément de support amovible. Le dispositif de douche selon l'invention comprendra, avantageusement des moyens d'étanchéité entre le bac et le sol environnant.
Dans un premier mode de mise en oeuvre du bac selon l'invention dans un espace de douche, l'ensemble de la périphérie du rebord périphérique du bac, affleure sensiblement le sol environnant. Dans un deuxième mode de mise en oeuvre du bac selon l'invention dans un espace de douche, celui-ci est encastré dans une emprise murale en sorte que le rebord périphérique dudit bac, sur une partie de sa périphérie, affleure sensiblement le sol environnant tandis que l'autre partie de sa périphérie, est adjacente à au moins une paroi murale. Dans un mode de réalisation préférentiel du bac selon l'invention, le rebord périphérique du bac comporte une surface d'assise, de préférence plane, et le bac est supporté dans un logement du sol au moins par ladite surface d'assise qui repose sur une ceinture dudit logement, à un niveau inférieur à celui du sol environnant, et en ce que ladite surface d'assise se prolonge par une partie en surélévation, dont le bord supérieur affleure, sensiblement, le sol environnant.
L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre -4- d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la figure la est une vue en coupe transversale de la partie inférieure d'une douche de plain-pied selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ; - la figure lb est une vue de détail de la figure la qui montre la partie du rebord du bac de douche selon l'invention affleurant le sol environnant. - la figure 2 est une vue en perspective d'un bac de douche selon l'invention, - la figure 3 est une vue en perspective d'une douche de plein pied selon l'invention avec un bac encastré dans une emprise murale. Si on se réfère à la figure la et à la figure 2 on peut voir qu'un dispositif de douche de plain-pied avec le sol environnant 1" selon l'invention du type comprenant une surface de récupération des eaux usées, associée à un moyen d'évacuation desdites eaux, consiste en un bac 1, par exemple de forme globalement rectangulaire, encastré dans le sol 1', dont le rebord périphérique 2, sur tout ou partie de sa périphérie, affleure ledit sol environnant 1". Il comprend également un élément de support amovible, tel qu'un caillebotis 2', formant le plancher de la douche, de niveau avec ledit sol environnant 1", en position de service, de manière à former une continuité de surface entre ce dernier et le caillebotis 2'. Dans un mode de réalisation préférentiel du bac 1, le rebord périphérique 2 du bac 1 comprend une surface d'assise 2", de préférence plane, et est supporté dans un logement 3 du sol 1' au moins par ladite surface d'assise 2" qui repose sur une ceinture 3' du logement 3, à un niveau inférieur à celui du sol environnant 1'. La surface d'assise 2" peut s'étendre sur toute ou partie de la périphérie du bac 1, de préférence sur deux côtés opposés.
Le bac 1 repose sur la ceinture 3' du logement 3 de préférence par l'intermédiaire d'un mastic 8, ou autre matière permettant de faire adhérer le bac 1 à la paroi interne du logement 3. Le bac 1 peut être en outre supporté dans le logement 3 par le fond 10 dudit logement 3 directement ou par l'intermédiaire de plot 7 et/ou d'une matière isolante 10'. -5- Le rebord périphérique 2 comprend également une surélévation 4 qui prolonge avantageusement vers le haut le bord périphérique de la surface d'assise 2". Conformément à l'invention, le bord supérieur 4' de la surélévation 4 affleure, sensiblement, le sol environnant 1". En outre, on peut voir que la surélévation 4 peut présenter, entre la surface d'assise 2" du rebord périphérique 2 et le bord supérieur 4' de ladite surélévation 4, un épaulement 14 formant une surface d'appui 14' destinée à être en contact avec la base d'une paroi de douche 6', 15, de préférence par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité. Une telle paroi de douche peut être par exemple une cloison de douche 15 ou un revêtement murale 6'. On peut voir encore sur la figure la qu'une cloison de douche 15 est dressée entre le sol environnant 1" et le caillebotis 2', c'est-à-dire en insérant la base de ladite cloison 15 dans l'interstice 15' correspondant à l'espace vide entre la surélévation 4 et le caillebotis 2'. La base de la cloison de douche 15 est soutenue par un profilé 13 qui peut être accroché au bord supérieur 4' de la surélévation 4 tout en reposant sur la surface d'appui 14' afin de pouvoir supporter solidement la cloison de douche 15.
Le profilé 13 peut présenter une forme, globalement, de double U inversés, c'est-à-dire avec une section transversale qui consiste en une succession de deux courbes de sens contraire, chacune globalement en forme de U. L'un des deux U, ouvert vers le bas, forme alors un crochet permettant d'accrocher le profilé 13 au bord supérieur 4' de la surélévation 4. L'autre U, ouvert vers le haut, repose par sa base sur la surface d'appui 14' et est destiné à recevoir la base de la cloison de douche 15, en position dressée. On peut voir également que le profilé 13 repose, par le U ouvert vers le haut, sur la surface d'appui 14' par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité 9 tel que par exemple un joint souple, de préférence, en silicone. Un moyen de liaison tel qu'un mortier 16 rempli l'espace entre la surélévation 4 et la paroi interne du logement 3 du bac 1, de manière à renforcer la fixation du bac 1 dans le logement 3. Le mortier 16 permet également de rigidifier la surface d'appui 14' de la surélévation 14 destinée à soutenir une cloison de douche 15, avantageusement, par l'intermédiaire d'un profilé 13. -6- Le sol environnant 1" peut consister par exemple en un revêtement de sol tel qu'un carrelage ou un pavage 6. Dans ce cas, une natte d'étanchéité 11 peut être interposée entre le revêtement de sol 6 et le sol 1' sur lequel est posé ledit revêtement de sol 6 (figure lb). La natte d'étanchéité 11 se prolonge jusqu'à la surface interne de la surélévation 4, adjacente au sol 1, de manière à former une jointure étanche avec ladite surélévation 4 pour isoler le sol 1 des projections d'eau de douche. La natte d'étanchéité 11 renforce l'étanchéité créée par la mise en place d'un joint souple d'étanchéité 9, tel qu'un joint en silicone, assurant la jointure étanche entre le sol environnant 1" et la surface externe correspondante de la surélévation 4, contiguë à ce dernier. Dans une configuration sans cloison de douche 15 entre le bac 1 et le sol environnant 1", comme on peut le voir sur la figure lb, un profilé 13', de section transversale globalement en forme de U, vient coiffer étroitement le bord supérieur 4' de la surélévation 4 et la natte d'étanchéité 11 de manière à assurer une jointure étanche entre ladite natte d'étanchéité 11 et ladite surélévation 4 au niveau de son bord supérieur 4'. Néanmoins, dans cette configuration, une cloison de douche traditionnelle peut être érigée sur le sol environnant 1", à un point éloigné du rebord périphérique 2 du bac 1, et la natte d'étanchéité 11 peut se prolonger jusqu'à la dite cloison de manière à être solidarisée, avec étanchéité, à la partie basse de cette dernière. Dans une configuration avec cloison de douche 15 (figure la) entre le bac 1 et le sol environnant 1", l'un des deux U, ouvert vers le bas, du profilé 13 en double U inversés, décrit précédemment, viendra, avantageusement, coiffer étroitement une natte d'étanchéité 11, telle que celle représentée sur la figure la, et le bord supérieur 4' de la surélévation 4 de manière à assurer une jointure étanche entre ladite natte d'étanchéité 11 et ladite surélévation 4 au niveau de son bord supérieur 4'.
Dans une variante de la jointure d'étanchéité dans le profilé 13' en forme de U, respectivement dans le profilé 13 en forme de double U inversé, la natte d'étanchéité 11 est noyée dans une pâte durcissant à l'air, telle qu'un mastic, incorporé à l'intérieur du U du profilé 13, respectivement 13' correspondant.
Dans un premier mode de mise en oeuvre particulier du bac 1 selon l'invention dans un espace de douche, l'ensemble de la périphérie du -7- rebord périphérique 2 du bac 1 affleure, sensiblement, le sol environnant 1 ". Dans un deuxième mode de mise en oeuvre du bac 1 selon l'invention dans un espace de douche, comme on peut le voir sur la figure la et sur la figure 3, le bac 1 est encastré dans une emprise murale en sorte qu'une partie de la périphérie du rebord périphérique 2 du bac 1 affleure, sensiblement, le sol environnant 1" tandis que l'autre partie de la périphérie dudit rebord périphérique 2, est adjacente à au moins une paroi murale 5. Dans la suite de la description on désignera par paroi murale 5 une paroi verticale de mur ou une paroi de séparation d'un espace de vie, éventuellement, recouverte d'une matière isolante 5'. La figure la montre qu'une paroi murale 5 peut être recouverte d'un revêtement 6' et que la surélévation 4 du rebord périphérique 2 du bac 1 est insérée, avec étanchéité, entre la partie basse du revêtement 6 et la partie basse correspondante de la paroi murale 5. La surélévation 4 peut être fixée à la paroi murale 5 grâce un moyen de fixation tel qu'un mastic 8 et la jointure étanche entre la surélévation 4 et la partie basse du revêtement 6' peut être réalisée au moyen d'un joint souple d'étanchéité tel qu'un joint en silicone 9.
Ainsi, le bac 1 peut être encastré dans le sol 1' d'une emprise murale délimitée par une paroi murale 5, équipée d'une installation de distribution d'eau, non représentée, ou plusieurs parois murales 5, comme on peut le voir sur la figure 3, dont l'une au moins sera équipée d'une installation de distribution d'eau, non représentée, chaque paroi murale 5 étant destinée à être recouverte d'un revêtement 6' (figure la). Plus précisément, la surface externe de la partie en surélévation 4, notamment la surface externe surmontant l'épaulement 14, vient en appui contre la paroi murale 5, par l'intermédiaire d'un moyen de fixation 8 tel qu'un mastic. La partie basse du revêtement 6' est positionnée, dans l'espace interne 14" de la surélévation 4, situé au dessus de l'épaulement 14, en venant, de préférence, au contact de la surface d'appui 14', de préférence par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité souple tel qu'un joint en silicone 9. Cependant, pour renforcer encore l'étanchéité du bac 1, côté paroi murale 5, une natte d'étanchéité 11 peut également être interposée entre le revêtement 6 et la paroi murale 5 et s'étendre dans l'espace de réception 14', jusqu'à la partie basse de la paroi murale 5, entre la partie -8- basse du revêtement 6 et la surface interne correspondante de la surélévation 4. Dans le cas où le revêtement 6, par exemple un carrelage, est fixé sur la paroi murale 5 ou sur le sol 1' du sol environnant 1" par l'intermédiaire d'un produit tel qu'une colle 6', la natte d'étanchéité 11 est, avantageusement, noyée dans ladite colle 6'. La largeur de la surface d'appui 14', formée par l'épaulement 14 de la surélévation 4, est, de préférence, d'une largeur sensiblement égale à l'épaisseur du revêtement mural, y compris la colle pour un carrelage 6', et, éventuellement, de la natte d'étanchéité 11. La largeur de la surface d'appui 14' est également déterminée pour être, de préférence, sensiblement égale à la largeur d'un profilé 13, respectivement 13'. Ainsi, côté sol environnant 1", il est possible de créer une continuité de surface entre la surface interne d'un profilé 13, respectivement 13' et la surface interne de la surélévation 4 située sous l'épaulement 14, ce de manière que l'eau de douche descendant les parois correspondantes ne sollicite pas l'étanchéité créée notamment par le joint d'étanchéité 9 assurant l'étanchéité entre le profilé et la surface d'appui 14'.
De même, côté paroi murale 5, il est possible de créer une continuité de surface entre la surface externe du revêtement 6' et la surface interne de la surélévation 4 située sous l'épaulement 14, ce de manière que l'eau de douche descendant les parois correspondantes ne sollicite pas l'étanchéité créée notamment par le joint d'étanchéité 9 assurant l'étanchéité entre la base du revêtement 6' et la surface d'appui 14' La figure 3 montre un bac 1 rectangulaire encastré dans le sol 1' d'une emprise murale comportant deux parois murales 5 contiguës en angle droit. La surface intérieure du bac 1 est apte à recevoir un caillebotis 2' destiné à être mis de niveau avec le sol environnant 1" en reposant sur la surface d'assise du rebord périphérique 2, éventuellement par l'intermédiaire d'un piétement intégré 7'. Le bac 1 comporte deux côtés adjacents aux parois murales 5 et deux côtés adjacents au sol environnant 1" conférant une continuité de surface, sans obstacle, sur deux côtés du bac 1 entre la surface externe du caillebotis 2' formant le plancher de la douche et le sol environnant 1". Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications -9- restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi une paroi murale pourra être comprise comme tout type de paroi verticale ou de cloison en tout matériaux, bois, plâtre, béton ou autres et le bac pourra prendre toutes formes, polygonale, circulaire ou ovoïde, ou encore mixte, polygonale et ronde, par exemple.