FR2935835A1 - Interrupteur coup de poing - Google Patents

Abstract

Interrupteur coup de poing, comprenant un corps (1) recevant un élément (3) mobile en translation apte, sous l'effet d'une poussée axiale au travers d'un champignon (2) à passer d'une position sortie à une position rentrée, chacune de ces positions étant indexée par un moyen de blocage apte à coopérer avec une encoche de position sortie (33) et avec une encoche de position rentrée, le passage étant géré par des moyens de guidage, le corps (1) comportant intérieurement et fixement une douille concentrique (4) dans laquelle peut se déplacer axialement l'élément mobile (3), et qui comporte une partie du moyen de guidage tandis que l'élément mobile (3) comporte l'autre partie; le moyen de blocage se présentant sous la forme d'un morceau de matière (42) rattaché de manière souple et élastique, par l'intermédiaire d'une lame (43), au reste de la douille (4).

Description

La présente invention concerne un interrupteur coup de poing, comprenant un corps recevant des moyens mobiles en translation aptes, sous l'effet d'une poussée axiale, à passer d'une position sortie à une position rentrée, chacune desdites positions étant indexée au travers de moyens de blocage aptes à coopérer avec au moins une encoche d'indexage en une position sortie et avec au moins une encoche d'indexage en une position rentrée. Un interrupteur coup de poing est généralement utilisé pour l'arrêt d'urgence d'un dispositif en fonctionnement ou la coupure rapide d'un circuit ou réseau. Un tel interrupteur trouvera son application dans de nombreux domaines techniques, comme, et de façon non limitative, sur des chaînes et dispositifs industriels, des machines outils, des circuits d'alimentation, etc. Un tel interrupteur coup de poing est décrit dans la demande européenne EP 1 734 434 au Nom du présent Demandeur. Cet interrupteur coup de poing présente avantageusement la possibilité d'être déblocable par traction et/ou par rotation, tout en étant susceptible d'incorporer des moyens visuels permettant de signaler leur état, ouvert ou fermé, consistant soit en un élément lumineux, soit en un élément mobile coopérant avec une fenêtre, et susceptible encore d'être équipé d'un système d'armement assurant le non-retour après déclenchement.

Cet interrupteur comprend un élément mobile axialement dans le corps, ledit élément étant muni de deux encoches réparties longitudinalement l'une d'indexage en une position sortie et l'autre d'indexage en une position rentrée, destinées à coopérer avec un moyen de blocage, tandis qu'un système de guidage qui comprend deux parties coopérant l'une avec l'autre en coulissement, permet de limiter et de déterminer les évolutions en translation et en rotation dudit élément mobile par rapport audit corps. Les avantages que procure cet interrupteur sont essentiellement dus au fait que le moyen de blocage présente une forme annulaire comprenant deux parties, l'une de blocage et l'autre de rappel élastique, et qu'il est ainsi agencé autour de l'élément mobile, immobilisé en rotation par rapport au corps, et qu'il est conformé pour pouvoir coopérer alternativement avec l'une ou l'autre des encoches d'indexage. Cette configuration permet de plus de dégager un espace intérieur important, susceptible de loger des moyens visuels de signalisation. Cet interrupteur présente de nombreux avantages par rapport aux interrupteurs coup de poing antérieurs, il présente toutefois encore des inconvénients, notamment en ce que sa conception ne permet pas la réalisation des interrupteurs coup de poing les plus petits du marché. En effet, chaque modèle d'interrupteur coup de poing est décliné dans des tailles différentes, adaptées à l'utilisation qui en est faite. Or, l'interrupteur coup de poing précité n'est pas techniquement réalisable, avec toutes ses caractéristiques remarquables, dans les dimensions les plus petites, en sorte qu'il ne permet pas de la réalisation d'une gamme complète. La présente invention a pour but de proposer un nouvel interrupteur coup de poing permettant de remédier à cet inconvénient, dont la conception permet, outre la possibilité d'une fabrication dans toutes les tailles en usage, et outre l'incorporation d'une part de moyens visuels de signalisation de son état ouvert ou fermé, et d'autre part d'un système d'armement assurant le non-retour après déclenchement, de réaliser des interrupteurs dont le déblocage peut être réalisé par traction, par rotation, par traction et par rotation, ou par traction ou par rotation. Par ailleurs, du point de vue fabrication, cet interrupteur nécessite une pièce de moins que celui objet du document EP 1 734 434, ainsi que moins d'opérations manuelles de montage. L'interrupteur coup de poing selon l'invention comprend un corps recevant un élément mobile en translation apte, sous l'effet d'une poussée axiale sur un champignon solidaire dudit élément mobile, à passer d'une position sortie à une position rentrée, chacune desdites positions étant indexée au travers d'au moins un moyen de blocage apte à coopérer avec au moins une encoche d'indexage en une position sortie et avec au moins une encoche d'indexage en une position rentrée, où ladite encoche d'indexage en position rentrée est conformée de manière à permettre que ledit moyen de blocage puisse se désengager de ladite encoche au travers d'un mouvement de rotation dudit moyen de blocage par rapport à ladite encoche d'indexage, ainsi que dans un mouvement de traction axiale dudit élément mobile par rapport audit corps, où lesdites encoches d'indexage sont pratiquées sur le pourtour dudit élément mobile, et où le mouvement de déblocage, par traction ou par rotation, est conduit au travers d'un moyen de guidage comprenant deux parties coopérant l'une avec l'autre en coulissement, l'interrupteur coup de poing étant caractérisé en ce que ledit corps comporte intérieurement et solidaire fixement une douille concentrique dans laquelle peut se déplacer axialement ledit élément mobile, et qui comporte une partie dudit moyen de guidage tandis que l'autre partie est solidaire dudit élément mobile, l'une desdites parties consistant en ergot, tandis que l'autre consiste en une rainure dans laquelle ledit ergot est guidé; et en ce que ledit moyen de blocage se présente sous la forme d'au moins un morceau de matière rattachée de manière souple et élastique, par l'intermédiaire d'une lame, au reste de la douille intérieurement à celle-ci, ou bien audit élément mobile extérieurement à celui-ci, en sorte de permettre audit morceau de matière une mobilité dans le sens radial afin qu'il puisse coopérer avec une encoche d'indexage que comporte ledit élément mobile, extérieurement à celui-ci, ou bien ladite douille intérieurement à celle-ci.

Selon une caractéristique additionnelle de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, la douille et le corps se présentent sous la forme d'une seule pièce venant de moulage, ou bien sous la forme de deux pièces venant chacune de moulage, et assemblées fixement lors du montage.

Selon une autre caractéristique additionnelle de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, les moyens de blocage sont disposés sur la douille, et l'élément mobile présente deux ensembles d'encoches d'indexage, chacun disposé dans un secteur angulaire différent, et avec l'un ou l'autre desquels peut coopérer le moyen de blocage, et l'un configuré pour permettre un déblocage uniquement par traction et associé à un moyen de guidage autorisant ce mouvement de traction, l'autre configuré pour permettre un déblocage uniquement par rotation et associé à un moyen de guidage autorisant ce mouvement de rotation, lesdits moyens de guidage consistant en au moins un ergot aptes à coopérer avec au moins deux rainures configurées différemment pour permettre chacune l'un desdits mouvements, lesdites deux rainures étant reliées par une rainure de liaison permettant, par une rotation du champignon et donc dudit élément mobile dans la douille, de faire passer le ou lesdites ergots d'une rainure dans une autre, en sorte de modifier la cinématique de déblocage. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, les moyens de guidage comprennent au moins une rainure pratiquée dans la paroi intérieure de la douille, ainsi qu'au moins un ergot qui fait saillie radialement de l'élément mobile et est engagé dans ladite rainure. Selon une autre variante du l'interrupteur coup de poing selon l'invention, les moyens de guidage comprennent au moins une rainure pratiquée dans la paroi de l'élément mobile, ainsi qu'au moins un ergot qui fait saillie radialement de la paroi intérieure de la douille et est engagé dans ladite rainure. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, il comporte, intercalé entre la douille et le champignon, un volant mobile en rotation axiale par rapport audit champignon, dont les déplacements en rotation sont indexés et limités, au travers de moyens de guidages qui relient ladite douille et ledit volant, ce dernier présentant des zones distinguables, tandis que ledit champignon comporte des ouvertures en regard desquelles se positionnent lesdites zones en fonction du mouvement de rotation dudit volant, mouvement lui-même fonction du déplacement dudit champignon. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, les moyens de guidage permettant d'indexer le mouvement du volant à celui du champignon, consistent en au moins une rainure de guidage que comporte la douille du côté externe, et en au moins un ergot que comporte ledit volant du côté interne, et qui est prévu apte à coopérer avec ladite rainure.

Les avantages et les caractéristiques de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs.

Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un premier mode de réalisation d'un interrupteur coup de poing selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique en perspective 20 d'une pièce que comporte cet interrupteur coup de poing. - la figure 3 représente une vue schématique en perspective d'une autre pièce qui compose cet interrupteur coup de poing. - la figure 4 représente une vue schématique en perspective d'une autre pièce qui compose cet interrupteur coup 25 de poing. - la figure 5a représente une vue schématique en élévation et en coupe selon un plan médian du même interrupteur coup de poing, dans une position de repos. - la figure 5b représente une vue schématique en coupe 30 selon l'axe AA de la figure 5a. - la figure 6a représente une vue schématique en élévation et en coupe selon un plan médian du même interrupteur coup de poing, dans une position de travail. - la figure 6b représente une vue schématique en coupe 35 selon l'axe BB de la figure 6a. - la figure 7 représente une vue schématique en perspective d'un second mode de réalisation d'un interrupteur coup de poing selon l'invention. - la figure 8 représente une vue schématique en perspective d'une pièce que comporte cet interrupteur coup de poing. - la figure 9 représente une vue schématique en perspective d'une autre pièce qui compose cet interrupteur coup de poing. - la figure 10 représente une vue schématique en perspective d'une autre pièce qui compose cet interrupteur coup de poing. - la figure lla représente une vue schématique en élévation et en coupe selon un plan médian du même interrupteur coup de poing, dans une position de repos. - la figure llb représente une vue schématique en coupe 15 selon l'axe DD de la figure lla. - la figure 12a représente une vue schématique en élévation et en coupe selon un plan médian du même interrupteur coup de poing, dans une position de travail. - la figure 12b représente une vue schématique en coupe 20 selon l'axe EE de la figure 12a. - la figure 13a représente une vue schématique en élévation et en coupe selon un plan médian du même interrupteur coup de poing, dans une position forcée. - la figure 13b représente une vue schématique en coupe 25 selon l'axe FF de la figure 13a. En référence à la figure 1, on peut voir un premier mode de réalisation d'un interrupteur coup de poing selon l'invention, lequel comporte une embase 1 destinée à sa fixation, et un champignon 2 destiné à recevoir la poussée d'actionnement de 30 l'interrupteur. L'embase 1 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire comportant deux parties, une partie inférieure 10 d'un diamètre inférieur à celui d'une partie supérieure 11, se qui crée un épaulement intérieur, non visible sur la figure. 35 Le champignon 2 se présente sous la forme d'un capuchon comprenant une paroi périphérique tubulaire 20, fermée supérieurement par une paroi 21, ces parois 20 et 21 étant pourvues d'ouvertures 22 dont les caractéristiques et les fonctions seront décrites plus loin. On notera que l'interrupteur selon l'invention comprend essentiellement deux positions de fonctionnement, la position de repos, ou sortie, correspondant à l'interrupteur avant déclenchement, et une position de travail, ou rentrée, correspondant à l'interrupteur lorsqu'il actionné, après que l'on ait appuyé sur le champignon 2, et qui permet de couper un circuit. En référence à la figure 2, on peut voir un piston 3 qui consiste en un élément mobile en translation dans l'embase sous l'effet d'une poussée axiale sur le champignon 2, duquel il est solidaire, mais non fixement comme cela sera décrit plus loin.

Ce piston 3 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire comprenant deux parties, une partie supérieure 30 d'un diamètre inférieur à celui d'une partie inférieure 31, créant ainsi entre les deux un épaulement 32. La partie inférieure 31, qui est d'un diamètre externe ajusté à celui interne de la partie inférieure 10 de l'embase 1, comporte, superposés axialement, deux méplats qui forment des encoches d'indexage, une encoche dite "de sortie" 33, et une encoche dite "de rentrée" 34, cette dernière étant celle positionnée du côté de la partie supérieure 30. On notera que le piston 3 comporte sur son côté diamétralement opposé non visible sur la figure, les mêmes encoches 33 et 34. La partie inférieure 31 comporte également, selon un décalage angulaire de 90° par rapport aux encoches 33 et 34, deux ergots 35, diamétralement opposés, qui font saillie, et destinés à participer au guidage de la translation du piston 3. En référence maintenant à la figure 3, on peut voir une douille 4 se présentant sous la forme d'une pièce tubulaire, destinée à accueillir le piston 3, et à permettre à celui-ci de s'y déplacer axialement, et également destinée à être introduite dans l'embase 2, et à être solidarisée à celle-ci, et plus particulièrement au niveau de l'épaulement interne de cette dernière, créé par la différence de diamètre des parties inférieure 10 et supérieure 11. Cette douille 4 comporte du côté interne d'une part deux rainures 40 diamétralement opposées, dont une seule est visible sur la figure, dans chacune desquelles peut évoluer un ergot 35 du piston 3; et d'autre part, décalés angulairement de 90° par rapport aux rainures 40, deux éléments de blocage 41, diamétralement opposés, dont un seul est visible sur la figure, et qui comprennent chacun un élément 42 faisant saillie vers l'intérieur de la douille 4, rattaché au corps de celle-ci par l'intermédiaire d'une lame 43, en sorte d'autoriser à cet élément 42 une mobilité dans le sens radial, tout en le rappelant vers sa position d'origine à savoir saillant vers l'intérieur.

On notera que, selon une variante, les moyens de blocage peuvent faire partie intégrante du piston, et les encoches disposées sur la douille. La douille 4 comporte également du côté intérieur, au-dessus des rainures 40 et des moyens de blocage 41, un épaulement périphérique 44, et du côté extérieur, deux rainures 45 diamétralement opposées. En référence maintenant à la figure 4, on peut voir un volant 5, se présentant sous la forme d'un capuchon comprenant une paroi périphérique tubulaire 50 fermée supérieurement par une paroi 51, ces parois comprenant des zones 52 et 53 de couleurs différentes. Ce volant 5 est destiné à être intercalé entre la douille 4 et le champignon 2, et il comporte intérieurement à la paroi périphérique 50 des ergots 54 prévus aptes à coopérer avec les rainures 45 de la douille 4.

En référence maintenant aux figures 5a et 5b, on peut voir un interrupteur coup de poing selon l'invention dans la position de repos ou sortie, constitué de l'assemblage de toutes pièces décrites précédemment. On peut ainsi voir l'embase 1 et ses parties inférieure 10 et supérieure 11 qui délimitent un épaulement interne 12, sur lequel repose la douille 4. On notera que la douille 4 est solidarisée fixement à l'embase 1 ce qui peut être réalisé par collage, ou soudage, ou encliquetage, on notera également la présence de moyens d'indexage de la position angulaire de la douille 4 par rapport à l'embase 1, lesquels consistent, comme cela est visible sur la figure 5a, en un évidement 46 pratiqué dans le bord inférieur de la douille 4, et en un plot 13 qui fait saillie de l'épaulement 12. Il convient également de noter que l'ensemble constitué de l'assemblage de l'embase 1 et de la douille 4 peut consister en 10 une seule pièce venant de moulage. Sur ses figures 5a et 5b on peut voir également le piston 3 qui est introduit dans la douille 4, et qui est solidarisé au champignon 2, ce qui est réalisé par l'intermédiaire d'un arbre 23 qui s'étend axialement dans la champignon 2, qui est 15 introduit étroitement dans la cavité axiale 36 que comporte la partie supérieure 30 du piston 3, cette cavité 36 étant de section transversale non ronde, en l'occurrence elle comporte des méplats 37, tandis que l'arbre 23 présente extérieurement un profil complémentaire, à savoir des méplats 24, en sorte que le 20 champignon 2 et le piston 3 soient liés en rotation, tout en autorisant une translation axiale de l'un par rapport à l'autre. Cette translation est limitée par l'assujettissement à l'extrémité libre de l'arbre 23, d'un bouchon 25 de diamètre supérieur et qui peut se déplacer dans la cavité 38 que comporte 25 la partie inférieure 31 du piston 3. Le volant 5 est introduit dans le champignon 2, entre ce dernier et la douille 4 et, comme cela est visible sur la figure 5b, les ergots 35 sont engagés chacun dans une rainure 40 de la douille 4. 30 Enfin, deux ressorts hélicoïdaux coaxiaux sont enfilés sur l'arbre 23, un ressort P de précontrainte, intercalé entre le champignon 2 et l'épaulement 32 du piston 3, et un ressort de rappel R intercalé entre le champignon 2 et l'épaulement périphérique 44 de la douille 4.

Le montage est complété par deux joints annulaires d'étanchéité, à savoir un joint J assujetti autour du bouchon 25, et un joint K assujetti autour de la base du piston 3. Sur les figures 5a et 5b, l'interrupteur coup de poing selon l'invention est en position de repos ou sortie, ce qui correspond l'engagement de chacun des éléments 42 des moyens de blocage 41, dans une encoche dite "de sortie" 33. En référence maintenant aux figures 6a et 6b, on peut voir l'interrupteur coup de poing selon l'invention en position de travail ou rentrée, obtenue en exerçant une pression axiale sur le champignon 2, pression qui entraîne la compression du ressort de précontrainte P, dont la détente provoque la translation du piston 3 dans l'embase 1 pour venir actionner un coupe circuit non représenté, les éléments 42 des moyens de blocage 41 passant chacun d'une encoche dite "de sortie" 33 dans une encoche dite "de rentrée" 34, en franchissant la nervure 39 qui sépare les deux encoches 33 et 34, grâce d'une part à la souplesse des lames 43 et d'autre part au fait que le bord inférieur des nervures 39 est biseauté.

Le retour à la position de repos ou sortie, peut être réalisé soit en tirant sur le champignon 2, soit en le faisant tourner, le but étant de faire passer les éléments 42 des encoches 34 dans les encoches 33. La manière de procéder dépend d'une part de la forme des rainures 40 de la douille, puisqu'elles servent de guidage aux ergots 35 et donc au piston 3 par rapport à la douille 4, et d'autre part aux profils des éléments 42 et des encoches 33 et 34, plus particulièrement des nervures 39. Ainsi, il est possible, dans une variante, de combiner d'une part des rainures 40 longitudinales, qui n'autorisent qu'un déplacement axial des ergots 35 et donc du piston 3 par rapport à la douille 4, et d'autre part des nervures 39 qui séparent les encoches 33 et 34, présentent un bord supérieur biseauté permettant aux éléments 42 de s'échapper des encoches 34 lors d'une traction axiale.

Il est également possible, dans une autre variante, de combiner d'une part des rainures 40 présentant une forme particulière, permettant aux ergots 35 d'y évoluer non seulement dans le sens axial mais également dans un sens transversal, et d'autre part des nervures 39 présentant un bord supérieur perpendiculaire à l'axe principal du piston 3 pour former un épaulement, en sorte d'interdire un mouvement axial de retour. Ainsi, le retour en position de repos ne peut s'effectuer qu'en faisant tourner le piston 3 par rapport à la douille 4, en sorte que les éléments 42 échappent des encoches 34 par les extrémités de celles-ci et non en franchissant les nervures 39, le mouvement étant complété par l'action du ressort R. Le mode de réalisation de l'interrupteur coup de poing selon l'invention représenté sur les figures 1, 2, 3, 4, 5a, 5b, 6a, 6b, 7a et 7b, est une composition des deux variantes évoquées précédemment, en ce sens qu'il permet les deux possibilités à savoir retour en position en tournant ou en tirant, à cet effet les rainures 40, tel que cela est visible sur la figure 3, permet ces deux mouvements, tandis que la nervure 39 présente un bord supérieur biseauté. On notera que, parallèlement aux différentes fonctions évoquées précédemment, lors de la pousser axiale exercée sur le champignon 2, le volant 5 coopère avec la douille 4, au travers des ergots 54 des rainures 45, en sorte de faire tourner le volant 5, et ainsi mettre en regard des ouvertures 22, les zones 52 ou les zones 53, ce qui permet d'indiquer visuellement l'état de l'interrupteur. En référence maintenant aux figures 7, 8, 9, 10, lla, llb, 12a, 12b, 13a et 13b, on peut voir une autre mode de réalisation de l'interrupteur selon l'invention, qui présente la particularité de pouvoir être paramétré à volonté par l'utilisateur, pour être à déblocage soit en traction, soit en rotation. Ce mode de réalisation comporte les mêmes pièces à savoir 35 une embase 1, un champignon 2, un piston 6, une douille 7 et un volant 5, qui présentent les mêmes caractéristiques à quelques que exceptions. Ainsi, comme cela est visible sur la figure 8, le piston 6 se présente aussi sous la forme d'une pièce tubulaire comprenant deux parties, une partie supérieure 60 d'un diamètre inférieur à celui d'une partie inférieure 61, créant ainsi entre les deux un épaulement 62. La partie inférieure 61, qui est d'un diamètre externe ajusté à celui interne de la partie inférieure 10 de l'embase 1, comporte périphériquement quatre secteurs angulaires, les secteurs opposés diamétralement étant identiques. Ainsi, deux secteurs opposés comportent chacun, superposés axialement, deux méplats qui créent des encoches d'indexage, l'une "de sortie" 63, et l'autre "de rentrée" 64, séparés par une nervure 65 dont le bord inférieur est biseauté, tandis que le bord supérieur forme un épaulement. Les deux autres secteurs opposés comportent chacun, superposés axialement, deux méplats qui forment des encoches d'indexage, l'une "de sortie" 63', et l'autre "de rentrée" 64', séparés par une nervure 65' dont le bord inférieur est biseauté, tandis que le bord supérieur est biseauté. Par ailleurs, la partie inférieure 61 comporte entre deux secteurs voisins, une rainure longitudinale 66, et entre les deux autres secteurs une rainure longitudinale 66', la rainure 66 étant prolongée latéralement en direction de la rainure 66', en passant au-dessus de l'encoche 64', d'un évidement 67 délimité inférieurement au-dessus de l'encoche 64' par un plan incliné 68, et qui rejoint la rainure 66' par une rainure transversale 69.

Sur la figure 10, on peut voir que la douille 7 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire, qui comporte du côté interne d'une part deux ergots 70 diamétralement opposés, dont un seul est visible sur la figure, et destinés à coopérer avec les rainures 66, 66', 68 et 69 du piston 6; et d'autre part, décalés angulairement de 90° par rapport aux ergots 70, deux éléments de blocage 71, diamétralement opposés, dont un seul est visible sur la figure, et qui comprend chacun un élément 72 faisant saillie vers l'intérieur de la douille 7, rattaché au corps de celle-ci par l'intermédiaire d'une lame 73, en sorte d'autoriser à cet élément 72 une mobilité dans le sens radial, tout en le rappelant vers sa position d'origine à savoir saillant vers l'intérieur. La douille 7 comporte également du côté intérieur, au-dessus des ergots 70 et des moyens de blocage 71, un épaulement périphérique 74, et du côté extérieur, deux rainures 75 diamétralement opposées. Les caractéristiques du piston 6 et de la douille 7 permettent d'envisager deux configurations selon le positionnement angulaire du piston 6 par rapport à la douille 7, où en position repos, dans la première, représentée sur les figures lla et llb, les éléments 72 des moyens de blocage 71 sont positionnés dans les encoches 63 tandis que les ergots 70 peuvent évolués dans les rainures 66 et 67, et dans la seconde configuration, non représentée, où ils sont positionnés dans les encoches 63', tandis que les ergots 70 peuvent évolués dans les rainures 66'. Lors du passage en position de travail, dans le premier cas, représenté sur les figures 12a et 12b, les éléments 72 franchissent les nervures 65 et passent dans les encoches 64, tandis que dans le second cas les éléments 72 passent dans les encoches 64'. On comprendra que, dans le cas représenté, du fait que les nervures 65 présentent supérieurement un épaulement, le retour à la position initiale n'est pas réalisable en tirant sur le champignon, mais nécessite de faire tourner ce dernier afin que les éléments 72 échappent des encoches 64 par les extrémités latérales de celles-ci. Parallèlement, les ergots 70 évoluent dans les rainures 66 et 67, ce qui autorisent le mouvement de rotation du champignon 2 et donc du piston 6 par rapport à la douille 7.

Dans le second cas, non représenté, le bord supérieur biseauté des nervures 65' autorise le retour en position initiale par traction, seul mouvement autorisé par la coopération des ergots 70 avec les rainures 66'. Ainsi, ce mode de réalisation de l'interrupteur coup de poing selon l'invention, peut être configuré soit pour un retour en position de repos par une action de traction, soit pour un retour en position de repos par une action de rotation assistée par le ressort R. De manière particulièrement avantageuse, il peut être configuré à volonté par l'utilisateur. En effet, en référence aux figures 13a et 13 b, on peut voir que dans qu'en exerçant une pression supplémentaire sur le champignon 2, c'est-à-dire en l'amenant dans une position dite forcée, et en exerçant une rotation d'un quart de tour, on fait passer les éléments 72 des encoches 64 dans les encoches 64', ou inversement et également les ergots 70 de la douille 7 des rainures 66 et 67 dans les rainures 66', ou inversement, en les faisant passer par les rainures de liaison 69. Parallèlement à ces manipulations, le volant 5 est déplacé par rapport au champignon 2, ce qui permet de faire apparaître sur celui-ci les données relatives à la configuration de l'interrupteur. Quel que soit le mode de réalisation, l'interrupteur coup de poing selon l'invention présente de nombreux avantages par rapport à ceux existants à ce jour, et notamment en ce que, outre toutes les fonctionnalités qu'il présente, il peut être réalisé dans toutes les tailles nécessaires sur le marché, et il nécessite un nombre de pièces inférieur et un temps de montage réduit.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS1) Interrupteur coup de poing, comprenant un corps (1) recevant un élément (3; 6) mobile en translation apte, sous l'effet d'une poussée axiale sur un champignon (2) solidaire dudit élément mobile (3; 6), à passer d'une position sortie à une position rentrée, chacune desdites positions étant indexée au travers d'au moins un moyen de blocage (41; 71) apte à coopérer avec au moins une encoche d'indexage en une position sortie (33; 63, 63') et avec au moins une encoche d'indexage en une position rentrée (34; 64, 64'), où ladite encoche d'indexage en position rentrée (34; 64, 64') est conformée de manière à permettre que ledit moyen de blocage (41; 71) puisse se désengager de ladite encoche (34; 64, 64') au travers d'un mouvement de rotation dudit moyen de blocage (41; 71) par rapport à ladite encoche d'indexage (34; 64, 64'), ainsi que dans un mouvement de traction axiale dudit élément mobile (3; 6) par rapport audit corps (1), où lesdites encoches d'indexage (33, 34; 63, 63', 64, 64') sont pratiquées sur le pourtour dudit élément mobile (3; 6), et où le mouvement de déblocage, par traction ou par rotation, est conduit au travers d'un moyen de guidage comprenant deux parties (40, 35; 70, 66, 67, 66', 69), coopérant l'une avec l'autre en coup de poing étant caractérisé coulissement, l'interrupteur en ce que ledit corps (1) comporte intérieurement concentrique (4; 7) dans ledit élément mobile (3; moyen de guidage (40; 70) 66', 69) est solidaire et solidaire fixement une douille laquelle peut se déplacer axialement 6), et qui comporte une partie dudit tandis que l'autre partie (35; 66, 67, dudit élément mobile (3; 6), l'une desdites parties consistant en ergot (35; 70), tandis que l'autre consiste en une rainure (70; 66, 67, 66', 69) dans laquelle ledit ergot (35; 70) est guidé; et en ce que ledit moyen de blocage (41; 71) se présente sous la forme d'au moins un morceau de matière (42; 72) rattachée de manière souple etélastique, par l'intermédiaire d'une lame (43; 73), au reste de la douille (4; 7) intérieurement à celle-ci, ou bien audit élément mobile extérieurement à celui-ci, en sorte de permettre audit morceau de matière (42; 72) une mobilité dans le sens radial afin qu'il puisse coopérer avec une encoche d'indexage (33, 34; 63, 63', 64, 64') que comporte ledit élément mobile (3; 6), extérieurement à celui-ci, ou bien ladite douille intérieurement à celle-ci.
2. 2) Interrupteur coup de poing selon la revendication 1, caractérisé en ce que la douille (4; 7) et le corps (1) se présentent sous la forme d'une seule pièce venant de moulage, ou bien sous la forme de deux pièces venant chacune de moulage, et assemblées fixement lors du montage.
3. 3) Interrupteur coup de poing selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de blocage (71) sont disposés sur la douille (7), et l'élément mobile (6) présente deux ensembles d'encoches d'indexage (63, 64, 63', 64'), chacun disposé dans un secteur angulaire différent, et avec l'un ou l'autre desquels peut coopérer le moyen de blocage (71), et l'un (63', 64', 65') configuré pour permettre un déblocage uniquement par traction et associé à un moyen de guidage (66', 70) autorisant ce mouvement de traction, l'autre (63, 64, 65) configuré pour permettre un déblocage uniquement par rotation et associé à un moyen de guidage (67, 68) autorisant ce mouvement de rotation, lesdits moyens de guidage consistant en au moins un ergot (70) aptes à coopérer avec au moins deux rainures (66', 67) configurées différemment pour permettre chacune l'un desdits mouvements, lesdites deux rainures (66', 67) étant reliées par une rainure de liaison (69) permettant, par une rotation du champignon (2) et donc dudit élément mobile (6) dans la douille (7), de faire passer le ou lesdites ergots (70) d'une rainure dans une autre, en sorte de modifier la cinématique de déblocage.
4. 4) Interrupteur coup de poing selon l'une quelconque des 35 revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de guidage comprennent au moins une rainure (40) pratiquée dans laparoi intérieure de la douille (4), ainsi qu'au moins un ergot (35) qui fait saillie radialement de l'élément mobile (3) et est engagé dans ladite rainure (40).
5. 5) Interrupteur coup de poing selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de guidage comprennent au moins une rainure (66, 67, 66', 69) pratiquée dans la paroi de l'élément mobile (6), ainsi qu'au moins un ergot (70) qui fait saillie radialement de la paroi intérieure de la douille (7) et est engagé dans ladite rainure (66, 67, 66', 69).
6. 6) Interrupteur coup de poing selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, intercalé entre la douille (4;
7. 7) et le champignon (2), un volant (5) mobile en rotation axiale par rapport audit champignon (2), dont les déplacements en rotation sont indexés et limités, au travers de moyens de guidages (54, 45; 75) qui relient ladite douille (4; 7) et ledit volant (2), ce dernier présentant des zones (52, 53) distinguables, tandis que ledit champignon (2) comporte des ouvertures (22) en regard desquelles se positionnent lesdites zones (52, 53) en fonction du mouvement de rotation dudit volant (5), mouvement lui-même fonction du déplacement dudit champignon (2). 7) Interrupteur coup de poing selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage permettant d'indexer le mouvement du volant (5) à celui du champignon (2), consistent en au moins une rainure de guidage (45; 75) que comporte la douille (4; 7) du côté externe, et en au moins un ergot (54) que comporte ledit volant (5) du côté interne, et qui est prévu apte à coopérer avec ladite rainure (45; 75).30