La présente invention est relative aux domaines des plats cuisinés pasteurisés ou stérilisés, et en particulier des préparations à base de pâtes alimentaires en sauce. Les inventeurs de la présente demande de brevet ont déjà décrit dans des demandes de brevet antérieures des produits alimentaires conditionnés, à base de pâtes. On pourra notamment se référer aux demandes de brevet FR 2 846 196, FR 2 860 213 et WO 2007/003864. De tels produits comportent des pâtes enrobées de sauce conditionnées dans un emballage adapté pour une cuisson ultime ou un réchauffement aux micro-ondes. De tels produits sont parfaitement adaptés pour une présentation en frais ou en congelés et présentent le plus souvent une D.L.C. d'une quinzaine de jours. En frais, au-delà de 15 jours, les pâtes gonflent et se ramollissent compte tenu de la présence de sauce. Les inventeurs, soucieux d'augmenter la D.L.C. de leurs produits, se voient confrontés au besoin de disposer d'un emballage dans lequel les pâtes et la sauce sont séparés, tout en étant d'utilisation aisée pour le consommateur. De plus, il est avantageux de pouvoir pasteuriser ou stériliser les produits alimentaires, et ce, de préférence, directement dans l'emballage dans lequel ils sont proposés. Or, la pasteurisation est, le plus souvent, réalisée à chaud, bien que de nouveaux procédés de pasteurisation à froid par irradiation soient actuellement développés. Certes, les températures de pasteurisation sont fonction du temps de pasteurisation, mais le plus souvent des températures supérieures à 75°C, notamment comprises entre 75 et 85°C, voire de 90 à 105°C, notamment de 95 à 100 °C sous pression dans un autoclave sont utilisées. La stérilisation est quant à elle réalisée à une température de 120 à 125°C, par exemple à environ 121,1°C, dans une enceinte sous pression, notamment en autoclave. Pour réaliser la pasteurisation ou la stérilisation de façon optimale, cette dernière est, de préférence, réalisée sur la préparation alimentaire positionnée dans son emballage fermé. Mais, dans les solutions antérieures où les pâtes et la sauce sont mélangées, du fait de la présence de sauce en contact avec les pâtes, une telle pasteurisation ou stérilisation ne peut pas être réalisée pour obtenir des résultats satisfaisants sur le plan organoleptique pendant la période de conservation. Il est donc, également, nécessaire de proposer un conditionnement dans lequel la sauce et les aliments sont dans des contenants séparés. Certaines solutions ont déjà été développées, elles se présentent sous la forme, notamment, de deux barquettes rectangulaires séparées mais juxtaposées horizontalement et attachées entre elles : une pour les pâtes et l'autre pour la sauce. Lors de la consommation, ces solutions ne sont pas satisfaisantes pour le consommateur. L'utilisateur doit faire chauffer les deux barquettes ensemble dans un four à micro-ondes. Ensuite, il doit détacher les barquettes, enlever l'opercule de chacune des deux barquettes, prendre la barquette de sauce qui est très chaude, et donc en faisant attention de ne pas se brûler, puis verser la sauce sur les pâtes. Les pâtes peuvent rester dans leur barquette ou être elles-mêmes déposées dans une assiette. Des solutions similaires existent avec des barquettes à plusieurs compartiments. Dans ce contexte, les inventeurs se proposent de fournir un nouveau produit alimentaire sous la forme d'une préparation alimentaire à base d'aliments et de sauce dans un emballage, dans lequel les aliments et la sauce sont séparés, l'emballage devant conserver le caractère pratique et nomade pour le consommateur des solutions antérieures, notamment décrites dans les demandes de brevet précédemment citées au nom des inventeurs, tout en offrant au consommateur une solution permettant d'obtenir les aliments et la sauce ensemble, en minimisant les manipulations contraignantes. Un autre objectif de l'invention est de fournir un nouveau produit alimentaire destiné à un réchauffement ou une cuisson aux micro-ondes, qui se présente sous la forme d'une préparation alimentaire pasteurisée ou stérilisée dans un emballage, l'emballage ayant permis de réaliser la pasteurisation ou la stérilisation de la préparation alimentaire, directement dans ce dernier, de manière aisée et dans des conditions qui n'altèrent pas radicalement les propriétés de la préparation.
L'invention a pour objet un nouveau produit alimentaire sous la forme d'une préparation alimentaire pasteurisée ou stérilisée dans un emballage fermé comportant dans un premier contenant des aliments et dans un deuxième contenant une sauce, les aliments et la sauce étant destinés à subir une opération de chauffage aux micro-ondes et à être mélangés pour la consommation de la préparation alimentaire, caractérisé en ce que le deuxième contenant est logé au dessus des aliments, et en ce que le deuxième contenant présente des moyens de fermeture orientés vers les aliments dont l'ouverture n'a pas été activée dans les conditions de pasteurisation ou de stérilisation de la préparation alimentaire et est activable par chauffage aux micro-ondes et permet à la sauce d'être directement déversée sur les aliments. Dans le cadre de l'invention, le deuxième contenant dans lequel est positionnée la sauce s'ouvre spontanément, sous l'effet de la chaleur lors de l'opération de chauffage aux micro-ondes. Ainsi, la sauce est déversée sur les aliments, ce qui constitue un avantage important pour le consommateur : • il n'y a pas de manipulation par le consommateur, ce qui élimine les risques de contamination, • il n'y a plus de risque de se brûler en manipulant une barquette de sauce brûlante, • les aliments et la sauce étant séparés, lors du conditionnement, il n'y a pas de phénomène d'absorption comme dans le cas où ils sont conditionnés en mélange. Il est ainsi possible de réduire la quantité de sauce nécessaire, ce qui est particulièrement avantageux, sur le plan économique. De plus, le produit selon l'invention est parfaitement adapté à une pasteurisation ou stérilisation réalisée directement sur l'emballage fermé contenant la préparation alimentaire. Notamment, l'ouverture des moyens de fermeture n'est pas activée lorsque l'emballage fermé contenant la préparation alimentaire est soumis à un chauffage sous pression atmosphérique conduisant à une température à coeur des aliments inférieure à 85°C, de préférence inférieure à 94 ou 95°C. A titre de modes de réalisation préférés, les moyens de fermeture peuvent se présenter sous la forme d'un film ou opercule qui se détache, au moins partiellement, lors du chauffage aux micro-ondes, ou d'un gel alimentaire qui fond ou se dégrade lors de l'opération de chauffage aux micro-ondes. Dans le cas où un film ou un opercule est utilisé, selon une variante de réalisation, au moins une zone est prévue sur le deuxième contenant, au niveau de laquelle la liaison du film ou de l'opercule au deuxième contenant est plus intense pour résister aux conditions de chauffage aux micro-ondes, afin d'éviter que le film ou l'opercule ne tombe dans les aliments et reste attaché au niveau de cette zone, au deuxième contenant. Dans une variante de réalisation, le deuxième contenant comprend des moyens d'appui pour son positionnement au sein du premier contenant. Notamment, le deuxième contenant peut être retenu au sein du premier contenant par coincement. De tels modes de réalisation permettent notamment au deuxième contenant de conserver un positionnement stable et ainsi d'éviter, lors du transport notamment, toute inclinaison ou retournement. Dans une variante de réalisation, d'utilisation particulièrement aisée, pour le consommateur, les bases supérieures du premier contenant et du deuxième contenant sont fermées par un même film ou opercule qui se détache, au moins partiellement, lors du chauffage aux micro-ondes du premier contenant, tout en restant attaché de manière permanente au deuxième contenant. Dans une autre variante de réalisation, qui peut être combinée aux précédentes, le deuxième contenant comprend des moyens de préemption qui facilitent la manipulation par le consommateur, lorsque ce dernier doit ôter le deuxième contenant pour accéder à la préparation alimentaire en vue de sa consommation.
La présente invention a également pour objet un procédé de pasteurisation ou stérilisation pour l'obtention d'un produit alimentaire sous la forme d'une préparation alimentaire pasteurisée ou stérilisée dans un emballage fermé, dans lequel on réalise une étape de pasteurisation ou de stérilisation respectivement, du produit alimentaire non pasteurisé et non stérilisé dans l'emballage fermé, comportant dans un premier contenant des aliments partiellement cuits et dans un deuxième contenant une sauce, les aliments et la sauce étant destinés à être mélangés pour la consommation de la préparation alimentaire, caractérisé en ce que le deuxième contenant est logé au dessus des aliments, et en ce que le deuxième contenant présente des moyens de fermeture orientés vers les aliments dont l'ouverture n'est pas activée dans les conditions de pasteurisation ou de stérilisation respectivement mais est activable par une étape ultérieure de chauffage aux micro-ondes qui permettra de déverser directement la sauce sur les aliments.
Notamment, l'étape de pasteurisation du produit alimentaire non pasteurisé dans l'emballage fermé pourra être réalisée à une température comprise entre 75 et 85°C, sous pression atmosphérique (c'est-à-dire sous une pression de l'ordre de 1013hPa) ou encore à une température de 95 à 105°C, de préférence de 95 à 100 °C dans une enceinte sous une pression choisie pour éviter l'éclatement, la déformation de l'emballage ou l'ouverture des moyens de fermeture. L'étape de stérilisation du produit alimentaire non stérilisé dans l'emballage fermé pourra, quant à elle, être réalisée à une température comprise entre 120 et 125°C, dans une enceinte sous pression choisie pour éviter l'éclatement, la déformation de l'emballage ou l'ouverture des moyens de fermeture. Dans ces différents cas, les solutions proposées dans le cadre de l'invention permettent la pasteurisation ou la stérilisation, dans des conditions satisfaisantes, la sauce et les aliments étant séparés dans l'emballage. De ce fait, les D.L.C. des produits alimentaires conformes à l'invention, pasteurisés ou stérilisés, se trouvent grandement améliorées et peuvent, de façon avantageuse, atteindre quatre semaines. Sur le plan industriel, la pasteurisation ou la stérilisation peuvent donc être réalisées sur les produits, avant mélange des aliments et de la sauce, mélange qui n'intervient qu'au stade de la consommation. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-5 dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. Les Figures 1 et 2 représentent, respectivement une vue en coupe et une vue éclatée en perspective, d'une variante de réalisation d'un produit alimentaire conforme à l'invention. 10 La Figure 3 représente une vue de dessous d'un deuxième contenant pouvant être utilisé dans un produit alimentaire conforme aux Figures 1 et 2. La Figure 4 représente une vue de dessus d'un deuxième contenant pouvant être utilisé dans un produit alimentaire conforme aux Figures 1 et 15 2. Les Figures 5 et 6 représentent, respectivement une vue en coupe et une vue éclatée en perspective, d'une autre variante de réalisation d'un produit alimentaire conforme à l'invention. Les Figures 7 et 8 représentent, respectivement une vue en coupe et 20 une vue éclatée en perspective, d'une autre variante de réalisation d'un produit alimentaire conforme à l'invention. Les Figure 9 à 13 représentent des vues en coupe d'autres variantes de réalisation d'un produit alimentaire conforme à l'invention. Pour simplifier, on utilisera pour la description des Figures, les mêmes 25 références pour désigner les mêmes éléments, d'un mode de réalisation à un autre. Comme présenté aux Figures 1, 2, 5 et 6, le produit alimentaire I selon l'invention comprend un emballage 1 dans lequel une préparation alimentaire est disposée. 30 La préparation alimentaire comprend des aliments 2 et une sauce 3 qui sont conditionnés, sous forme séparée, dans l'emballage qui comporte deux contenants 4 et 5 différents. Le premier contenant 4 contient les aliments 2 et le deuxième contenant 5 contient la sauce 3. Le deuxième contenant 5 est disposé au-dessus des aliments 2 et comporte des moyens de fermeture 6 orientés vers les aliments 2. Sur les exemples illustrés aux Figures 1, 2, 5 et 6, le deuxième contenant est placé à l'intérieur du premier contenant, le premier contenant constituant la partie externe de l'emballage. Il pourrait très bien être prévu que le deuxième contenant soit positionné au-dessus du premier contenant. L'ouverture des moyens de fermeture 6 entraîne le déversage de la sauce 3 sur les aliments 2. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, l'ouverture des moyens de fermeture 6 est activable lors de l'opération de chauffage aux micro-ondes du produit alimentaire, nécessaire à sa consommation. Il est avantageux de disposer d'un produit pasteurisé ou stérilisé. Sur le plan industriel, il est avantageux de réaliser cette étape de pasteurisation ou de stérilisation sur l'emballage fermé contenant la sauce et les aliments. C'est pourquoi, dans le cadre de l'invention, l'ouverture des moyens de fermeture 6 ne doit pas être activée lors de l'opération préalable de pasteurisation ou de stérilisation de la préparation alimentaire dans l'emballage. L'opération de pasteurisation étant le plus souvent réalisée à une température comprise entre 75 et 85°C, sous pression atmosphérique, ou bien sous pression à des températures plus élevée, notamment de l'ordre de 95-100°C, il est préférable que l'ouverture des moyens de fermeture 6 ne puisse pas être activée tant que la température à coeur au sein des aliments reste inférieure à 85°C, de préférence inférieure à 94 ou 95°C. La pasteurisation et la stérilisation sont le plus souvent réalisées dans une enceinte sous pression, de type autoclave. Au cours du cycle de traitement thermique effectué lors de la pasteurisation ou de la stérilisation, il est, le plus souvent appliqué une contre-pression qui équilibre la pression interne existant de part et d'autre des moyens de fermeture. Cette pression peut être déterminée par la relation P x V = n R T où P est la pression, V le volume de gaz (espace de tête dans l'emballage pour les produits liquides ou espace libre pour les produits pâteux ou solides) et T la température (n et R sont des constantes de gaz). L'espace libre à l'intérieur du deuxième contenant 5 est, par exemple de l'ordre de 20 à 25% du volume interne total du deuxième contenant 5 (= volume du deuxième contenant 5 - volume de la sauce). L'espace libre dans premier contenant 4 contenant les aliments est, par exemple, de l'ordre de 30% du volume interne total du premier contenant 4 (= volume du premier contenant 4 - volume du deuxième contenant 5 - volume solide des aliments). Les moyens de fermeture 6 sont donc choisis pour résister aux conditions de pasteurisation ou stérilisation auxquelles doit être soumis le produit. L'ouverture des moyens de fermeture 6 ne se produit pas lors de la pasteurisation ou de la stérilisation, alors qu'elle aura lieu ultérieurement lors de l'opération de chauffage aux micro-ondes. On peut considérer que les moyens de fermeture doivent s'ouvrir lorsque le produit est chauffé pendant une durée de 60 secondes environ aux micro-ondes sous une puissance de 1000W. Cette opération de chauffage aux micro-ondes permet généralement d'atteindre, au niveau des aliments chauffés, en particulier à coeur, des températures supérieures à 85°C, notamment supérieures à 90, 95 ou 100°C. Le premier contenant 4 peut se présenter sous différentes formes. Notamment, ce premier contenant 4 peut se présenter sous les formes décrites dans les documents FR 2860213 et W02007/003864. Dans les modes de réalisation présentés sur les Figures, le premier contenant 4 se présente sous la forme d'un réceptacle tronconique dont la base supérieure 7 est obturée par un film pelable operculé 8 ou un couvercle. La base inférieure 9 du réceptacle tronconique est fermée par une plaque pleine qui constitue le fond 10 du réceptacle. La surface de la base inférieure 9 est inférieure à la surface de la base supérieure 10. En remplacement du film operculé 8 venant fermer sa base supérieure 7, il est possible d'utiliser un couvercle qui pourra présenter un orifice qui peut être lui-même operculé. Cet orifice permet à l'excès de vapeur, générée lors de l'étape de chauffage aux micro-ondes, de s'évacuer. Le premier contenant 4 comporte un fond 10 et une ou des parois 11 qui peuvent être lisses. Il est également possible que les parois 11 soient munies de canaux de diffusion comme décrit dans la demande WO2007/003864. Le fond 10, quant à lui, peut être plat ou présenter un logement pour une réserve d'eau ou autre, ou encore un relief du type stries. Il est également possible que le premier contenant 4 présente un faux-fond sur lequel vont être positionnés les aliments 2. Pour plus de simplicité, sur les Figures, le premier contenant 4 est représenté avec des parois et un fond lisses. D'une manière générale, les aliments 2 sont positionnés sur le fond 10 du premier contenant 4. Le deuxième contenant 5 est positionné, sur les exemples illustrés, à l'exception de celui de la Figure 11, à l'intérieur du premier contenant 4. Le deuxième contenant 5 peut être directement déposé sur les aliments 2, ou bien, il peut être positionné au-dessus et être maintenu à distance de ces derniers. Le deuxième contenant 5 peut, par exemple, se présenter sous la forme d'une enveloppe alimentaire, par exemple constituée d'un gel alimentaire, qui va fondre ou se dégrader à la chaleur, au moment de la consommation du produit, quand ce dernier va être chauffé aux micro-ondes. Dans les exemples illustrés sur les Figures, le deuxième contenant 5 se présente sous la forme d'un réceptacle non dégradable lors du chauffage aux micro-ondes, par exemple, en thermoplastique, du type polypropylène ou polyéthylène dont la face orientée vers les aliments est munie de moyens de fermeture 6. D'une manière générale, les contenants 4 et 5 seront en un matériau rigide, du type thermoplastique. L'ouverture des moyens de fermeture 6 est activable par chauffage aux micro-ondes, ce qui permet, lors de leur ouverture, de déverser directement la sauce 3 sur les aliments 2. Par contre, les moyens de fermeture résistent aux conditions préalables de pasteurisation ou de stérilisation de la préparation alimentaire dans son emballage. A titre d'exemple adapté de film pouvant être utilisé dans le cadre de l'invention, on peut citer les films PET SiOx-PA-PP, les films laminés multi-couches du type polyester-EVOH-polyéthylène, commercialisé par la société CRYOVAC notamment. Dans les exemples illustrés sur les Figures, le deuxième contenant 5 présente des moyens d'appui ou de retenue 12 du deuxième contenant 5 à l'intérieur du premier contenant 4. Ces moyens d'appui 12 peuvent être des moyens spécifiques ou être obtenus par le choix de la forme et des dimensions des deux contenants. Sur la variante de réalisation présentée Figures 1 et 2, les parois 11 du premier contenant 4 présentent un épaulement 13 sur lequel le deuxième contenant 5 vient prendre appui. Ainsi, le deuxième contenant 5 est positionné à l'intérieur du premier contenant 4 au dessus des aliments 2 et est maintenu à distance de ces derniers. Le deuxième contenant 5 est également un récipient tronconique de forme similaire au premier contenant 4, mais dont la longueur des parois est très inférieure à celle du premier réceptacle 4. Par ailleurs, les dimensions du deuxième contenant 5 sont adaptées pour que ce dernier puisse venir s'emboiter à l'intérieur du premier réceptacle 4. La base supérieure 14 du deuxième contenant est fermée par une plaque pleine et est munie, à sa périphérie, de moyens d'appui 12 du deuxième contenant 5 sur le premier contenant 4, permettant de le maintenir au-dessus et à distance des aliments 2. Ces moyens d'appui 12, par exemple sous la forme d'une corolle comme illustré Figures 1 et 2 ou encore de pattes de positionnement selon une variante non représentée, viennent prendre appui sur l'épaulement 13 présent sur les parois internes du premier réceptacle 4. Le deuxième réceptacle 5 tronconique présente une base inférieure 15 dont la surface est inférieure à sa base supérieure 14. La base inférieure 15 qui fait face aux aliments 2 positionnés sur le fond 10 du premier contenant 4 est temporairement fermée par les moyens de fermeture 6, qui dans l'exemple illustré sont constitués d'un film operculé. Ce film pelable a été operculé par thermoscellage. Comme illustré sur les Figures, il peut être prévu que les parois du deuxième contenant 5 se prolongent en une collerette sur laquelle le film ou l'opercule est scellé. Ces moyens de fermeture 6 s'étendent, sur l'exemple illustré, sur toute la base inférieure 15 du deuxième contenant 5 mais pourraient ne s'étendre que sur une partie. La sauce 3 est positionnée à l'intérieur du deuxième contenant 5 et vient prendre appui sur la base inférieure 15 de ce dernier, et donc sur les moyens de fermeture 6. Lors du chauffage aux micro-ondes, lorsque les moyens de fermeture 6 s'ouvrent, la sauce 3 tombe sur les aliments 2, sans aucune manipulation. L'ouverture se fait, dans le cas où les moyens de fermeture 6 sont un opercule thermoscellé ou soudé par décollement du film ou de l'opercule, grâce à la chaleur. Bien entendu, l'intensité de la liaison et le choix du film et du matériau éventuel utilisés pour réaliser la liaison entre le film ou opercule et le deuxième contenant sont choisis pour que la liaison ne résiste pas aux conditions de chauffage aux micro-ondes. Lorsque les moyens de fermeture 6 sont un gel alimentaire, l'ouverture a lieu lorsque le gel alimentaire se dégrade ou fond, sous l'effet de la chaleur. Le gel alimentaire est donc choisi pour fondre ou se dégrader dans les conditions de chauffage aux micro ondes. A titre d'exemple de tels gels, on peut citer les gels végétaux à base d'algue tel que l'AGAR-AGAR. Lorsque les moyens de fermeture 6 sont un film qui est thermoscellé sur la base inférieure 15 du deuxième contenant 5, il est possible de prévoir au niveau de la base inférieure, par exemple sur la collerette, une ou plusieurs zones sur lesquelles le thermoscellage ou soudage sera plus important. Ceci permet de ne pas décoller le film au niveau de cette ou ces zones, lors de l'étape du chauffage aux micro-ondes, alors que le reste se décolle pour laisser passer la sauce, et ainsi on évite que le film ne tombe sur les aliments. La Figure 3 illustre une telle variante, sur laquelle une oreille 16 est aménagée au niveau de la base inférieure 15 du deuxième contenant 5. Au niveau de l'oreille 16, la liaison entre le deuxième contenant et le film pelable est plus forte, de sorte qu'elle résiste à l'opération de chauffage aux micro-ondes. La Figure 3 représente le deuxième contenant vide, une fois que le film qui constitue les moyens de fermeture 6 est partiellement décollé, après l'opération de chauffage aux micro-ondes. Il est également possible, que même en l'absence de telles zones de liaison plus intenses, le film ne se décolle que partiellement lors de l'opération de chauffage aux micro-ondes, mais suffisamment pour laisser passer la sauce. Pour faciliter la préemption du deuxième contenant 5, lorsque celui-ci doit être ôté, une fois que la sauce 3 est déversée et donc que la préparation alimentaire est prête à être consommée, des moyens de préemption 17, tels que des découpes, comme illustré Figure 4, peuvent être prévus sur la base supérieure 14 de ce dernier. Ces découpes 15 seront de forme et de dimension adaptées pour permettre l'insertion des doigts de l'utilisateur qui pourra alors saisir facilement le deuxième contenant 5 et l'enlever de l'intérieur du premier contenant 4. Les Figures 5 et 6 présentent un autre mode de réalisation d'un produit alimentaire I conforme à l'invention. Le premier contenant 4 se présente également sous la forme d'un réceptacle tronconique. Ce réceptacle comprend des parois 10, une grande base 7 et une petite base 9. Sa petite base 9 est fermée par une plaque pleine qui constitue le fond 10 du réceptacle. Sa grande base 7 est ouverte et est obturée par un opercule 8 thermoscelié. Les aliments 2 sont positionnés au fond du réceptacle 4. Le deuxième contenant 5 contenant la sauce 3 est logé à l'intérieur du premier contenant 4, au-dessus des aliments 2.
Le deuxième contenant 5 est de forme tronconique, mais sa plus grande base 15 fait face aux aliments 2 et correspond donc à sa partie inférieure. Sa partie supérieure 14 est fermée par une plaque pleine et correspond à sa plus petite base. Dans ce cas, le deuxième contenant 5 est maintenu à l'intérieur du premier contenant 4, au dessus et à distance des aliments 2, par coincement. C'est en fait la forme et les dimensions des deux contenants qui constituent les moyens d'appui 12. Une corolle d'appui peut également venir les compléter, comme illustré Figures 5 et 6. La plus grande base 15 du deuxième contenant 5 est obturée par des moyens de fermeture 6 qui correspondent à ceux précédemment décrits pour l'exemple de la Figure 1. La forme même du deuxième contenant 5 et le fait que sa base supérieure 14 constitue la plus petite base et est donc directement accessible lorsque le premier contenant 4 est ouvert, facilite sa préemption et constitue des moyens de préemption. En effet, il existe un espace entre le premier contenant 4 et le deuxième contenant 5 au niveau de la partie supérieure du deuxième contenant où les doigts du consommateur peuvent venir se positionner pour l'ôter facilement, une fois que la sauce 3 a été déversée. Bien entendu, il pourrait également être prévu, selon une variante non représentée, à la périphérie de la base supérieure 14 du deuxième contenant, des moyens spécifiques de préemption, tels que des découpes, pattes ou oreilles. Il est également possible, selon une variante non représentée, que le deuxième contenant comporte, au niveau de ces parois externes, des rainures pour protéger l'utilisateur de la chaleur. Les Figures 7 et 8 présentent un autre mode de réalisation d'un produit alimentaire I conforme à l'invention. Le premier contenant 4 se présente également sous la forme d'un réceptacle tronconique. Ce réceptacle comprend des parois 11, une grande base 7 et une petite base 9. Sa petite base 9 est fermée par une plaque pleine qui constitue le fond 10 du réceptacle. Sa grande base 7 est ouverte et est obturée par un opercule 8 thermoscellé. Les aliments 2 sont positionnés au fond du réceptacle 4. Le deuxième contenant 5 contenant la sauce 3 est logé à l'intérieur du premier contenant 4, au-dessus des aliments 2. Les parois 11 du premier contenant 4 présentent un épaulement 13 sur lequel le deuxième contenant 5 vient prendre appui. Ainsi, le deuxième contenant 5 est positionné à l'intérieur du premier contenant 4 au dessus des aliments 2 et est maintenu à distance de ces derniers. Le deuxième contenant 5 est également un récipient tronconique de forme similaire au premier contenant 4, mais dont la longueur des parois est très inférieure à celle du premier réceptacle 4. Par ailleurs, les dimensions du deuxième contenant 5 sont adaptées pour que ce dernier puisse être logé à l'intérieur du premier réceptacle 4. La base supérieure 14 du deuxième contenant est fermée par le même opercule 8 qui obture le premier réceptacle 4. Aussi, la base supérieure 14 du deuxième contenant 5 est munie, à sa périphérie, de moyens d'appui 12 du deuxième contenant 5 sur le premier contenant 4, permettant de le maintenir au-dessus et à distance des aliments 2. Les moyens d'appui 12 permettent également d'ajuster la position du deuxième réceptacle 5 au sein du premier réceptacle, de manière à ce que l'opercule 8 puisse être scellé sur une collerette 18 aménagée à la périphérie de la base supérieure du deuxième contenant. Ces moyens d'appui 12, par exemple sous la forme d'un rebord continu comme illustré Figures 7 et 8 ou encore de pattes de positionnement positionnées sous la collerette 18, selon une variante non représentée, viennent prendre appui sur l'épaulement 13 présent sur les parois internes du premier réceptacle 4. Le deuxième réceptacle 5 tronconique présente une base inférieure 15 dont la surface est inférieure à sa base supérieure 14. La base inférieure 15 qui fait face aux aliments 2 positionnés sur le fond 10 du premier contenant 4 est temporairement fermée par les moyens de fermeture 6, qui dans l'exemple illustré sont constitués d'un film operculé. Ce film pelable a été operculé par thermoscellage. L'ouverture des moyens de fermeture 6 se fait par décollement du film ou de l'opercule, grâce à la chaleur. Bien entendu, l'intensité de la liaison et le choix du film et du matériau éventuel utilisé pour réaliser la liaison entre le film ou opercule 8 et le deuxième contenant 5 sont choisis pour que la liaison ne résiste pas aux conditions de chauffage aux micro-ondes. Notamment, l'homme du métier pourra jouer sur le temps et la température de scellage. L'opercule 8 est lié de manière différente au premier réceptacle 4 d'une part et au deuxième réceptacle 5, d'autre part. La liaison entre l'opercule 8 et le deuxième réceptacle 5 est permanente et non pelable, et n'est pas endommagée lors du chauffage aux micro-ondes. Par contre, lors du chauffage aux micro-ondes, et ce généralement après l'ouverture des moyens de fermeture 6, l'opercule 8 se soulève légèrement, au niveau de sa liaison au premier réceptacle 4. Lors du chauffage, le scellage de l'opercule 8 au deuxième contenant 5 reste, quant à lui, intact. A la fin de la cuisson, le consommateur peut alors totalement désolidariser l'opercule 8 du premier contenant 4 et enlever, avec l'opercule 8, le deuxième contenant 5 qui lui est solidaire, et ce en une seule opération et sans risque de se brûler. La Figure 9 représente une variante proche du mode de réalisation de la Figure 1, dans laquelle la base supérieure 14 du deuxième contenant 5 est fermée par une plaque pleine qui se prolonge au-delà de la base 14 et constitue le couvercle 20 du premier réceptacle 4. D'un point de vue pratique, le contenant 5 fermé par les moyens de fermeture 6 pourra être rempli avec la sauce, avant de venir souder de manière permanente la base 14 à la plaque servant de couvercle à l'ensemble. Ensuite, la soudure 21 entre le couvercle 20 et le premier réceptacle 4 pourra être réalisée de manière à être pelable, par exemple aux ultrasons, pour faciliter l'ouverture de l'emballage après l'opération de chauffage aux micro-ondes. Lorsque le consommateur enlève le couvercle pour consommer la préparation, une fois la préparation chauffée aux micro-ondes et la sauce déversée lors de l'ouverture des moyens de fermeture 6, il ôte également le deuxième contenant 5 solidaire du couvercle 20. Le deuxième contenant 5 peut, là encore, être muni de moyens de positionnement constitués, comme illustré, d'un rebord 22 qui vient prendre appui sur un épaulement 13 aménagé au niveau de parois internes du premier contenant 4. La Figure 10 représente une autre variante de réalisation conforme à la variante de la Figure 9, mais sans rebord 22, le couvercle 20 venant simplement prendre appui sur le premier contenant 4. La Figure 11 est une variante de réalisation, qui diffère de celle de la Figure 10 par le seul fait que le deuxième contenant 5 n'est pas logé à l'intérieur du premier contenant 4 mais au dessus de ce dernier, ce qui peut permettre de faciliter la préemption du couvercle et donc l'enlèvement du deuxième contenant 5, une fois le chauffage aux micro-ondes réalisé. Les variantes des Figures 9 à 11, dans lesquelles le couvercle du contenant est rigide, permettent d'utiliser, avant consommation et enlèvement du couvercle, l'emballage comme shaker, de manière à mélanger les aliments et la sauce avant consommation.
La variante présentée Figure 12 est proche de celle présentée aux Figures 7 et 8, la différence réside dans le fait que les parties supérieures des premier et deuxième contenants sont fermées par deux films différents 30 et 31 respectivement qui peuvent être rendus solidaires par un point de soudure 32. La liaison 33 entre l'opercule 30 et le premier réceptacle 4 est différente de celle existant entre l'opercule 31 au deuxième réceptacle 5. La liaison entre l'opercule 31 et le deuxième réceptacle 5 est permanente et non pelable, et n'est pas endommagée lors du chauffage aux micro-ondes. Par contre, lors du chauffage aux micro-ondes, et ce généralement après l'ouverture des moyens de fermeture 6, l'opercule 30 se soulève légèrement, au niveau de sa liaison au premier réceptacle 4. Lors du chauffage, le scellage de l'opercule 31 au deuxième conteneur 5 reste, quant à lui, intact. La Figure 13 présente une autre variante de réalisation, dans laquelle le deuxième contenant 5 est logé à l'intérieur du premier contenant 4, tout en conservant une forme tronconique inversée, par rapport à celle du premier contenant 4. Les parois du deuxième contenant 5 se prolongent en des moyens d'appui 12 sur le premier contenant 4. Ces moyens d'appui se présentent, sur l'exemple illustré, sous la forme d'un rebord 40 se prolongeant en une collerette 41 venant prendre appui sur une collerette 42 aménagée au niveau du bord supérieur du premier contenant 4. Les moyens d'appui 12 pourraient également être conformes à ceux de la Figure 5 et venir prendre appui par coincement sur les parois internes du premier contenant 4 ou prendre appui sur un épaulement. Une liaison 43, de type soudure aux ultrasons, pelable, est alors réalisée entre les deux collerettes 41 et 42, de manière à sceller entre eux les deux contenants 4 et 5. La collerette 41 présente sur le deuxième contenant 5 se prolonge en un rebord 44 qui va permettre de saisir plus aisément, et sans se brûler, le couvercle auquel est intégré le deuxième contenant 5. Un logement 45 est également prévu à l'intérieur du couvercle pour une serviette ou une fourchette ou tout autre accessoire 46 utile à la consommation du produit. Il est possible de maintenir les accessoires 46 au sein du couvercle par un moyen de retenue 47 du type carton clipsé ou autre.
Le contenant 4 pourra être fermé, comme dans les exemples illustrés, par un couvercle scellé, un opercule pelable ou tout autre moyen adapté du type couvercle vissé ou clipsé. Il est également possible d'insérer le contenant 4 dans un manchon ou autre réceptacle en matériau isolant du type polystyrène, afin de faciliter sa consommation. Les produits alimentaires selon l'invention sont préparés de façon simple. Les aliments sont déposés dans le premier contenant. La sauce quant à elle est déposée dans le deuxième contenant qui est alors fermé grâce aux moyens de fermeture.
Le deuxième contenant est alors déposé dans ou au dessus du premier contenant. Le deuxième contenant est alors fermé par exemple par un film operculé, ou par soudure avec son couvercle, ce qui permet d'avoir un emballage fermé. Dans le mode de réalisation présenté aux Figures 7 et 8, le deuxième réceptacle 5 pourra être operculé, une fois rempli avec la sauce, avec l'opercule 8 selon un thermoscellage permanent. L'opercule 8 dont les dimensions sont supérieures à celle de la base supérieure 14 du deuxième réceptacle 5, sera alors thermosoudé au premier réceptacle 4, de manière à ce que cette liaison par scellage disparaisse au moins en partie lors du chauffage aux micro-ondes. L'étape de pasteurisation ou de stérilisation peut alors être réalisée sur l'emballage complet rempli et fermé. Les deux contenants sont respectivement remplis avec la sauce et les aliments non pasteurisés et non stérilisés (non cuits ou partiellement cuits), puis positionnés comme précédemment décrit, de manière à obtenir l'emballage final qui est lui-même fermé. La pasteurisation ou stérilisation, dans les conditions précédemment citées, est alors réalisée. Comme dans les versions décrites dans les demandes de brevet FR 2 860 213 et WO 2007/003864, le produit alimentaire selon l'invention est prêt pour être consommé, très rapidement et aisément, même lorsqu'il est pasteurisé. Le consommateur fait chauffer le produit alimentaire qui contient le deuxième contenant de sauce dans un four aux micro-ondes.
Pendant le temps de chauffage aux micro-ondes : • Les aliments cuisent ou sont réchauffés à la vapeur, • La sauce chauffe, • Les moyens de fermeture qui ferment le deuxième contenant s'ouvrent naturellement avec la chaleur et laissent tomber la sauce sur les aliments sans aucune manipulation, • Lorsque le premier contenant est fermé par un film pelable, operculé, celui-ci s'ouvre légèrement pour laisser échapper la vapeur générée.
A la fin du temps de chauffage aux micro-ondes, le consommateur finit d'ouvrir l'emballage, par exemple en décollant le film pelable du premier contenant, enlève si besoin et jette le deuxième contenant, mélange pâtes/sauce et déguste. Dans les exemples illustrés, le premier contenant 4 sous la forme d'un réceptacle peut constituer le récipient de dégustation. La préparation alimentaire, par exemple sous la forme d'un plat de pâtes savoureux et riche en goût est obtenue, sans manipulation pour ajouter les sauces aux aliments, cette opération étant effectuée spontanément lors du chauffage aux micro-ondes et ce sans nuisance d'odeur ou autres. La préparation alimentaire est directement consommable, sans avoir à être transvasée dans un autre récipient. Un tel emballage est donc parfaitement adapté pour être utilisé dans les hôtels, brasseries, établissements de restauration rapide, les clubs de sport ou de loisir, et d'une manière générale dans tous les endroits où un service restauration peut être réalisé. Les produits pasteurisés décrits dans le cadre de l'invention sont en outre parfaitement adaptés à la Grande et Moyenne Distribution en tant que produit frais avec une D.L.C. de 4 à 6 semaines. Bien entendu, la solution proposée dans le cadre de l'invention est particulièrement adaptée au cas où les aliments sont des pâtes alimentaires ou une préparation à base de pâtes, mais pourrait également convenir à d'autres aliments, notamment à base de féculents tel que le riz, mais aussi de légumes, du boulgour, du couscous. Par pâtes alimentaires, on entend les pâtes pour consommation culinaire pouvant se présenter sous différentes formes de type penne, nouilles, tagliatelles, spaghettis ou autres. Ces pâtes sont précuites et peuvent être enrobées d'un mélange eau/huile pour l'étape de pasteurisation, ou éventuellement cuites lors de l'étape de stérilisation.
Par sauce, on entend une préparation contenant une certaine quantité d'eau et de consistance liquide ou semi-liquide. Cette sauce va permettre de donner aux aliments le goût désiré. La sauce peut contenir différents éléments de type aromates, légumes, matières grasses, protéines, tels que des morceaux de poisson, de viande, de fruits de mer, en fonction du goût désiré. Dans tous les cas, la sauce contient une certaine quantité d'eau. Cette sauce peut être réalisée par l'intermédiaire de tout liquide aqueux pouvant se présenter sous différentes formes, par exemple sous forme de bouillons de volaille, vin, lait de coco...