FR2902485A1 - Procede et installation de renovation de canalisations - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé de rénovation de canalisations (10) comprenant une série d'étapes de traitement de la canalisation (10) avec au moins une étape d'abrasion et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant.De façon caractéristique, ladite canalisation (10) présente une première extrémité (101) ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité (102) non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, et, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité (102) et on introduit à l'intérieur de la canalisation (10) un tube (18) qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10), entre un premier chemin (26) intérieur et un deuxième chemin (28) extérieur, servant à l'alimentation en air et à l'évacuation du flux d'air.

Description

L'invention concerne un procédé de rénovation de canalisations comprenant
une série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant. L'invention porte également sur une installation spécialement adaptée pour permettre la mise en oeuvre de ce procédé. Lors de la mise en oeuvre d'un tel procédé, il s'agit de remettre en état, par exemple lors de la réhabilitation sanitaire d'un immeuble et/ou d'un réseau domestique ou industriel, en particulier d'eau chaude ou froide, les canalisations qui sont endommagées du fait des phénomènes de corrosion et d'oxydation dues aux fluides et aux résidus transportés et des mécanismes physicochimiques et électrolytiques présents dans les réseaux. Parmi ces dégradations, on peut citer les dépôts indésirables formés sur la face interne de la paroi de la canalisation, en particulier le calcaire ou la rouille. Ces dégradations concernent aussi bien les parties privatives que les parties non privatives du réseau. Plus généralement, les canalisations déjà en service, visées 20 pour la mise en oeuvre de ce procédé, peuvent transporter tout liquide, vapeur ou gaz. Habituellement, ce type de technique est mis en oeuvre par les deux extrémités de la canalisation à rénover. Notamment, le document EP0721551 présente un procédé réalisant successivement à l'intérieur des 25 canalisations, un séchage, un retrait par abrasion des dépôts solides, le revêtement intérieur par un émail organique (notamment une résine époxy), le tout étant mis en oeuvre sous un flux d'air en dépression entre les deux extrémité de la canalisation, avec simultanément l'envoi d'air par soufflage dans une extrémité de la canalisation et une aspiration depuis 30 l'autre extrémité de la canalisation, afin de former un gradient de dépression le long de la canalisation. Classiquement, les réseaux de canalisation concernés couvrent notamment les réseaux d'eau potable enterrés dont la rénovation nécessite des travaux de voirie lourds et coûteux. 35 Ainsi, si l'une des deux extrémités de la canalisation à rénover est située sous une route ou sous un trottoir, ou n'est pas située à un emplacement décelable, il faut donc ouvrir une tranchée pour y accéder en faisant appel à des engins de travaux publics. Cette situation engendre un nombres important d'inconvénients parmi les quels : - des perturbations du trafic des véhicules routiers et/ou des piétons, ce qui accentue les risques d'accidents et engendre des coûts importants, notamment de signalisation et de protection du site ; - des risques de dommages collatéraux sur les autres réseaux en gaz, électricité, téléphone, télévision, etc qui engendrent des possibles surcoûts et des désagréments supplémentaires pour les usagers résidents ou de passage. La présente invention a pour objectif de fournir un procédé permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier offrant la possibilité de réaliser un procédé du type rappelé en introduction, même si la canalisation à traiter présente une seule extrémité accessible. A cet effet, selon la présente invention, le procédé est caractérisé en ce que ladite canalisation présente une première extrémité ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, en ce que, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité et on introduit à l'intérieur de la canalisation un tube qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité, ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation, le long du tube, entre un premier chemin intérieur situé à l'intérieur du tube et un deuxième chemin extérieur délimité entre la paroi du tube et la paroi de la canalisation, le premier chemin et le deuxième chemin communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin et le deuxième chemin pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air.
De cette manière, on comprend que par l'introduction du tube depuis la première extrémité de la canalisation, on crée, à l'intérieur de la canalisation, une séparation entre un premier chemin, à l'intérieur du tube, et un deuxième chemin, à l'extérieur du tube, ces deux chemins communiquant entre eux à la deuxième extrémité de la canalisation. C'est ainsi que l'on peut utiliser deux ouvertures à l'emplacement de la première extrémité de la canalisation, à savoir l'ouverture du tube ou du premier
chemin et l'ouverture du deuxième chemin, pour envoyer simultanément l'air par soufflage et récupérer l'air par aspiration. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, outre le traitement d'une canalisation depuis une seule extrémité avec une mise en oeuvre relativement simple, de pouvoir utiliser les procédés déjà existants utilisant l'air comme agent ou comme vecteur de transport (des particules abrasives ou du matériau de revêtement) au cours des étapes successives du traitement. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible de mettre en oeuvre un procédé de rénovation de canalisation de façon beaucoup plus simple et plus rapide qu'avant, puisqu'elle permet de s'affranchir de tous les travaux de voirie ou, d'une façon générale, de tous les travaux permettant d'accéder aux deux extrémités de la canalisation, alors qu'une portion du réseau présente des conduites enterrées ou encastrées. De préférence, ledit tube présente un diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation. De cette façon, on est sûr que le deuxième chemin présente une section suffisante d'une part pour le passage du flux d'air et de la matière qui l'accompagne lors des étapes d'abrasion et de revêtement et d'autre part pour atteindre toute la surface de la face interne de la paroi de la canalisation. En outre, on prévoit un tube plutôt souple afin de faciliter son introduction et sa conformation aux éventuels coudes de la canalisation. De préférence, des matériaux tels que des polymères formant une matière plastique assez dur (notamment du P.E.T. ou polyéthylène téréphtalate, du caoutchouc ) peuvent convenir pour la fabrication du tube qui doit notamment résister à l'étape d'abrasion. Ce tube est donc normalement à usage unique car la face interne de sa paroi va subir les mêmes traitements que ceux de la canalisation, à savoir notamment une abrasion et un revêtement. Avantageusement, on utilise en outre un té de dérivation à trois voies, une première voie étant montée sur la première extrémité de la canalisation, une deuxième voie entourant l'extrémité libre du tube introduit dans ladite canalisation et une troisième voie étant reliée à des moyens d'aspiration ou de soufflage de l'air. Un tel té de dérivation permet de séparer et répartir les flux entrant et sortant des premier et deuxième chemins. Notamment grâce au procédé conforme à la présente invention, on peut réaliser la rénovation d'une canalisation dont l'autre extrémité est bouchée de façon étanche par un élément de fermeture définitif ou provisoire, tel qu'une vanne, un robinet, un bouchon ou tout autre dispositif analogue. En effet, selon un premier mode de réalisation, la deuxième extrémité de la canalisation est munie d'une vanne et on ferme la vanne pour former la deuxième extrémité fermée de façon étanche. Une telle vanne forme un organe de régulation du débit de fluide, en général de l'eau, se déplaçant dans la canalisation, et peut présenter différentes formes, y compris celle d'un robinet ou tout autre dispositif de coupure commandé in situ ou à commande à distance. Dans le cas de ce premier mode de réalisation, il suffit de fermer la vanne déjà en place pour fermer de façon étanche la deuxième extrémité de la canalisation. Selon un deuxième mode de réalisation, la deuxième extrémité de la canalisation n'est pas équipée d'un dispositif de fermeture tel qu'une vanne. Dans ce cas, on utilise en outre un ballonnet gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité après son introduction et son gonflage depuis la première extrémité de la canalisation, ledit ballonnet étant disposé préalablement à l'introduction du tube. Ainsi, dans ce cas, le ballonnet, ou tout autre dispositif similaire, forme un organe de fermeture amovible qui permet de fermer la deuxième extrémité de la canalisation de façon étanche uniquement pendant la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention. Selon une variante de réalisation avantageuse, en outre, préalablement à l'introduction du tube et après avoir fermé de façon étanche la deuxième extrémité, on place un élément de protection à l'intérieur de ladite canalisation, de façon à recouvrir ladite deuxième extrémité fermée, ledit élément de protection étant relié à un fil de longueur supérieur à la longueur dudit tube. Ainsi, on comprend que cet élément de protection protège la vanne ou le ballonnet qui referme de façon étanche la deuxième extrémité, afin que cet organe de fermeture ne soit pas endommagé par les étapes du traitement de rénovation, et en particulier par l'abrasion et l'enduction formant le revêtement, et ceci d'autant plus que l'élément de protection est placé à la jonction entre le premier chemin et le deuxième chemin de sorte qu'il joue un rôle de déflecteur du flux d'air. Selon une disposition préférentielle du procédé conforme à l'invention, après la série d'étapes de traitement, on retire le tube et l'élément de protection avant de réaliser une étape finale de durcissement du matériau par séchage grâce au flux d'air. Cette étape de séchage peut donc ce faire grâce au flux d'air parcourant le premier chemin et le deuxième chemin, cet air étant avantageusement chauffé, ou bien l'étape de séchage peut se réaliser naturellement avec un peu plus de temps avant de retirer le tube et l'élément de protection et de remettre la canalisation en service. Dans ce cas, il faut noter que lors du retrait de l'élément de protection, ce dernier peut être de taille suffisante pour venir effleurer le revêtement et donc réaliser un lissage de sa surface.
Selon une autre disposition préférentielle du procédé conforme à l'invention le flux d'air résulte simultanément d'une alimentation par soufflage et d'une évacuation par aspiration, ce par quoi lors de l'étape de revêtement, le matériau visqueux durcissant se dépose en formant des stries à la surface. De cette façon, grâce à l'ajout d'une aspiration du flux d'air, en plus de l'envoi d'air sous pression, on diminue les échappements d'air sous pression aux endroits endommagés, et on évite les obstructions par une accumulation des dépôts intérieurs dans les coudes. Egalement, selon le procédé conforme à l'invention, il est possible de prévoir que le flux d'air résulte d'un gradient de pression le long du trajet du flux d'air, et en ce qu'au moins pour l'étape d'abrasion, on engendre ledit gradient de pression dans un sens puis dans l'autre de façon alternée. De cette façon, et notamment pour les canalisations présentant des coudes particulièrement marqués, on peut obtenir un retrait complet des dépôts intérieurs sans risquer de boucher la canalisation, tout en utilisant une quantité réduite de particules abrasives. Selon une variante de réalisation du procédé conforme à l'invention, le matériau de revêtement contient un agent présentant des propriétés antimicrobiennes, en particulier un biocide. De cette façon, on peut assurer que le bon état sanitaire de la canalisation revêtue perdure après la rénovation, ce qui permet d'éviter la formation de certains dépôts d'origine organique : ceci est avantageux d'une part pour éviter la contamination de l'eau dans les réseaux d'eau potable par des agents pathogènes, et d'autre part permet de conserver une paroi de canalisation exempte de tous dépôts et donc pouvant se dispenser de toute réhabilitation ultérieure.
La présente invention a également pour objectif de proposer une installation permettant la mise en oeuvre d'un procédé de rénovation d'une canalisation du type rappelé en introduction, même si la canalisation à traiter présente une seule extrémité accessible. A cet effet, l'invention porte sur une installation pour la rénovation d'une canalisation depuis uniquement une première extrémité ouverte, la deuxième extrémité de la canalisation pouvant se fermer de façon étanche, l'installation comprenant un tube de longueur au moins égale à la longueur de la canalisation et de diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation et qui est placé à l'intérieur de la canalisation depuis la première extrémité jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité, ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation, le long du tube, entre un premier chemin intérieur situé à l'intérieur du tube et un deuxième chemin extérieur délimité entre la paroi du tube et la paroi de la canalisation, le premier chemin et le deuxième chemin communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermé, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin et le deuxième chemin pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air. C'est ainsi que l'on peut utiliser deux ouvertures à l'emplacement de la première extrémité de la canalisation, à savoir l'ouverture du tube ou du premier chemin et l'ouverture du deuxième chemin, pour envoyer l'air par soufflage et récupérer l'air par aspiration. De préférence, l'installation comprend en outre un té de dérivation à trois voies, une première voie étant montée sur l'extrémité libre du tube introduit dans ladite canalisation, une deuxième voie étant montée sur la première extrémité de la canalisation et une troisième voie étant reliée à des moyens d'évacuation ou d'alimentation en air. De cette façon, le té de dérivation assure la séparation des flux entre le premier chemin (la première voie du té de dérivation) et le deuxième chemin (la deuxième voie et la troisième voie du té de dérivation).
De préférence, l'installation comporte en outre un élément de protection de ladite extrémité fermée, destiné à venir se placer de façon amovible à l'intérieur de ladite canalisation en recouvrant ladite extrémité fermée, ledit élément de protection étant relié à un fil de longueur supérieure à la longueur dudit tube. Par exemple, ledit élément de protection est un tampon souple conique. De plus, on prévoit que l'installation comporte en outre un ballonnet gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité par introduction et gonflage depuis la première extrémité. Cette disposition est notamment prévue lorsque la deuxième extrémité est dépourvue de vanne ou de tout autre système de fermeture. Selon une disposition préférentielle, lesdits d'alimentation en air comportent un compresseur, une unité réfrigérante, des moyens de filtration de l'air, des moyens de séchage de l'air et des moyens de réchauffement de l'air, afin de souffler l'air pour former un flux d'air d'entraînement. Selon une autre disposition avantageuse, lesdits moyens d'évacuation en air comportent un groupe d'aspiration précédé de moyens 20 de filtration de l'air et d'un réservoir de collecte des matières. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique longitudinale 25 partiellement en coupe du montage mettant en oeuvre le procédé selon l'invention pour un premier type de canalisation, et - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 pour un deuxième type de canalisation. D'une manière générale, l'invention concerne la rénovation 30 d'une canalisation ou conduite de diamètre inférieur à 150 mm, par exemple d'un diamètre compris entre 20 et 80 mm, et de longueur de l'ordre de 10 à 20 m au maximum. Cette canalisation 10 appartient à un réseau industriel ou domestique, et elle est enterrée ou encastrée, sa première extrémité 101 35 étant accessible. Par exemple, dans le cas d'un réseau d'eau potable enterré, la première extrémité 101 de la canalisation 10 se trouve en partie privative d'un immeuble d'habitation. Cette canalisation 10 peut servir au transport de tout fluide, y compris gaz et liquide, de la vapeur et de l'eau, chaude ou froide. Une telle canalisation peut être formée de tout matériau, parmi lesquels du métal (en particulier acier, plomb, cuivre....) ou du plastique. Selon un premier mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, illustré sur la figure 1, on se trouve avec une canalisation 10 dont la deuxième extrémité 102 est équipée d'une vanne 12. Cette vanne sépare la canalisation 10 d'une conduite principale 14 (visible en section transversale sur les figures 1 et 2). Dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé, la vanne 12 sert à isoler la canalisation 10 du reste du réseau et à cet effet, elle doit être parfaitement étanche afin d'éviter toute fuite de fluide, à savoir en particulier toute fuite d'air porteur. Avant la réalisation de la rénovation, on réalise les étapes préparatoires suivantes : Etape 1 : fermeture étanche de la deuxième extrémité 102 de la canalisation 10 par manoeuvre de la vanne d'arrêt 12 au moyen de la commande locale déportée 121 ou d'une commande à distance ; Etape 2 :ouverture de la première extrémité 101 de la canalisation 10 qui est, le cas échéant rendue accessible par dégagement, et vidange de la canalisation 10 ; Etape 3 : réalisation du diagnostic de l'état de la face interne de la paroi de la canalisation 10 par introduction d'un endoscope (caméra et éclairage miniaturisés) pour vérification de l'état interne de la canalisation, identification d'éventuelle obstruction et mesure exacte de la longueur de la canalisation à traiter. Ensuite, on réalise la série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation réalisant la rénovation, avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant. Plus précisément, les étapes suivantes sont mises en oeuvre : Etape 4 : Introduction d'un tampon conique souple 16 suivi d'un tube 18 souple, jusqu'à ce que le tampon 16 vienne en contact avec la vanne d'arrêt 12 fermée en fond de conduite, en la recouvrant. Le tampon 16 est par exemple réalisé en mousse (de préférence le tampon 16 présente une forme conique complémentaire de celle de la vanne 12) ; en outre, le tampon 16 est muni d'un fil d'acier 17 de récupération ou de retrait passant à l'intérieur du tube 18 souple interne, et qui ne doit pas être détruit par les abrasifs. Le tube 18 est réalisé avec une épaisseur et dans un matériau le rendant plus souple que la canalisation 10, afin de se conformer à la forme des éventuels coudes de celle-ci, et être apte à résister aux particules abrasives. Par exemple, le tube 18 est fabriqué en PET (polyéthylène téréphtalate), caoutchouc ou d'autres matières plastiques de type polymère. La longueur du tube 18 est plus importante que la longueur de la canalisation 10 et le diamètre du tube 18 est au plus égale à 2/3 du diamètre de la canalisation 10. Après l'introduction du tube 18 dans la canalisation, la première extrémité 181 du tube 18 est libre, et située en dehors de la canalisation tandis que la deuxième extrémité 181 du tube 18 est à une distance faible, de l'ordre de quelques centimètres, du tampon 16.
Etape 5 : montage d'un té de dérivation 20 à trois voies 201, 202 et 203. A cet effet, on monte la première voie 201 sur la première extrémité 101 de la canalisation 10 et la deuxième voie 202, située dans le prolongement longitudinal de la première voie 201, est montée sur la première extrémité libre 181 du tube 18 introduit dans ladite canalisation 10. Etape 6 : Raccordements des unités de la chaîne de traitement d'air de soufflage (formant les moyens de soufflage de l'air 22) à la première extrémité 181 du tube située à la deuxième voie 202 du té de dérivation 20. La chaîne (non représentée) comprend, d'amont en aval, un compresseur, une unité réfrigérante, un ou plusieurs filtres, un sécheur et un réchauffeur d'air. L'objectif de cette suite d'appareils est d'obtenir une qualité d'air régulière, quelles que soient les conditions atmosphériques ou météorologiques extérieures. L'air ainsi fourni doit être propre, sec et hydrophile pour éviter toute condensation ou point de rosée à l'intérieur du circuit, et à une température comprise entre 20 et 40 C. La pression de soufflage est comprise entre trois et six bars.
Etape 7 : Raccordements des unités de la chaîne d'aspiration (formant les moyens d'aspiration de l'air 24) à la dernière et troisième voie 203 du té de dérivation 20. Cette chaîne d'aspiration (non représentée) comprend, d'amont en aval, un réservoir benne étanche et un filtre destinés à arrêter et à recueillir les particules et les poussières abrasives, ainsi que les résidus de corrosion de la canalisation traitée, pour protéger le groupe d'aspiration placé en bout de chaîne. De cette façon, on comprend que la circulation du flux d'air va s'effectuer depuis les moyens de soufflage de l'air 22 (flèche A), à l'intérieur du tube 18 délimitant un premier chemin 26 (flèche B), intérieur, puis dans une zone de bifurcation 27 située à l'intérieur de la canalisation, entre le tampon et la deuxième extrémité 182 du tube (flèche C), avant de pénétrer dans l'espace annulaire formé autour du tube 18, entre le tube 18 et la canalisation et délimitant un deuxième chemin 28 (flèche D), extérieur, puis l'air va sortir du té de dérivation 20 (flèche E) et pénétrer dans la chaîne d'aspiration 24. Ainsi, le tampon 16 sert à protéger la vanne 12 des traitements (en particulier lors des étapes d'abrasion et d'enduction), éventuellement de bouchon, et en outre sa forme conique contribue, côté canalisation 10, à servir de déflecteur pour la déviation du flux d'air entre le premier chemin 26 et le deuxième chemin 28 parallèles (un capuchon 161 plus rigide recouvre avantageusement toute la face du tampon tournée vers la canalisation 10). A ce stade, il faut comprendre que les branchements des étapes 6 et 7 peuvent également respectivement être réalisés sur la troisième voie 203 et la deuxième voie 202 du té de dérivation 20 de sorte que dans ce cas, visible sur la figure 2, la circulation du flux d'air s'effectue dans l'autre sens, en sortant des moyens de soufflage 22 (flèche A), puis en passant d'abord par le deuxième chemin 28 (flèche B), avant d'atteindre la zone de bifurcation 27 (flèche C) puis le deuxième chemin 26 (flèche D), et enfin la sortie vers les moyens d'aspiration 24 (flèche E). Cette alternative est donc à considérer ci-après dans la suite de l'exposé de la mise en oeuvre du procédé de rénovation. Etape 7 : après mise en route des appareils , notamment de soufflage et d'aspiration, le flux d'air circule sans arrêt jusqu'à la fin des opérations. La première étape du traitement consiste à sécher parfaitement la canalisation 10 à rénover afin d'éliminer toute trace d'humidité et éviter ainsi tout risque d'occlusion ou d'obstruction par agglomération des granulats lors de l'opération suivante, à savoir le nettoyage par abrasion, en particulier par sablage.
Etape 8 : Dans la seconde étape du traitement, des particules abrasives sont introduites dans le flux d'air au niveau de son entrée dans la canalisation 10 (première extrémité 181 du tube 18 sur la figure 1), afin de nettoyer la face interne de la paroi de la canalisation 10, d'éliminer toute trace de corrosion et de créer un état de surface favorisant l'accroche et l'adhérence parfaite du revêtement à venir. Ainsi, les particules abrasives parcourent en premier lieu le premier chemin 27 et atteigne la zone de bifurcation 27 où elles commencent à entamer les dépôts de la paroi de la canalisation 10, avant de poursuivre ce parcours et ce nettoyage tout le long du deuxième chemin 28. Ces particules abrasives sont récupérées dans le réservoir de la chaîne d'aspiration 24, placé en amont de l'aspirateur, pour pouvoir être recyclées dans une filière appropriée de traitement des déchets. La propreté et l'état intérieur de la canalisation 10 sont éventuellement vérifiés à nouveau par une nouvelle endoscopie.
Etape 9 : La troisième étape du traitement est l'enduction proprement dite. De préférence, un émail organique issu du mélange de plusieurs composants est fabriqué sur place et introduit dans le flux d'air au niveau du point de soufflage, à son entrée dans la canalisation 10 (première extrémité 181 du tube 18 sur la figure 1). La quantité injectée est légèrement supérieure à la quantité réellement nécessaire au revêtement. Le surplus est récupéré dans un flexible translucide servant à visualiser l'arrivée de l'émail après son parcours, et relié au réservoir benne de la chaîne d'aspiration 24. A l'issue de cette étape, la face interne de la paroi de la canalisation 10 est entièrement revêtue par un revêtement formant une couche continue. Etape 10 : Dans la quatrième étape du traitement, le flux d'air continue à circuler jusqu'au début du durcissement de l'émail afin que celui-ci ne coule plus à l'arrêt des machines. C'est à ce moment là que les différents éléments introduits dans la canalisation sont retirés. Le tampon souple 16 et le tube interne 18 sont extraits en même temps par tirage du fil 17. Selon une première variante, lors de ce retrait, il n'a pas ou peu de contact entre le tampon 16 et la paroi de la canalisation 10 de sorte que le profil de surface de la couche formant le revêtement n'est pas altéré depuis l'étape d'enduction. Selon une deuxième variante, le tampon souple 16 est plus large et il est maintenu au contact de la face interne de la paroi de la canalisation 10 pendant son retrait grâce au fil d'acier 17. dans ce cas , le tampon 16 sert également à effacer les éventuelles irrégularités de surface que le tube pourrait créer dans la couche formant le revêtement (émail organique déposé) pendant son retrait. Etape 11 : Dans la dernière étape du traitement, le séchage de 10 la couche formant le revêtement se termine à l'air libre jusqu'à la polymérisation complète. En fin de traitement, on peut prévoir de vérifier l'état intérieur de la canalisation 10, et son parfait revêtement par une dernière endoscopie. 15 Pour l'étape d'abrasion (étape 8), on peut utiliser à titres de particules abrasives visant à éliminer les dépôts intérieurs, tous types de particules pourvu qu'elles présentent une plus grande dureté que les dépôts intérieurs et une moins grande dureté que le matériau constituant la canalisation 10. On peut notamment employer du corindon, du sable, 20 des particules de quartz ou de silex, ou encore des particules métalliques, notamment des particules ferromagnétiques, en particulier pour des canalisations 10 réalisées en acier. Pour des canalisations réalisées en matières plastiques, notamment en polyéthylène, et en plomb ou en cuivre, on peut employer des particules abrasives en matériau plustendre, 25 comme le PVC (polychlorure de vinyle) ou des billes de verre. Egalement, des particules présentant une granulométrie comprise entre 0,3 et 6 mm donnent des résultats tout à fait satisfaisants. Pour l'étape de revêtement (étape 9), on utilise donc de préférence une matière plastique, une résine ou une résine synthétique, et 30 avantageusement un émail organique, notamment de type époxyde ou aramide. Dans le cas de canalisations d'eau potable, cette matière de revêtement répond à tous les critères sanitaires en vigueur. On peut adjoindre à cette résine des fibres, notamment des fibres de courtes, par exemple des fibres de verre, qui pourront contribuer 35 à boucher les éventuelles anfractuosités ou fentes de la paroi de la canalisation 10, et à donner un état de surface non lisse du revêtement.
Cette matière de revêtement est dosée en proportion de chacun de ses composants et en quantité totale pour que ses propriétés rhéologiques (notamment la viscosité) et de thixotropie, conduisent, sous la différence de pression engendrée entre d'un côté le soufflage de l'air porteur et de l'autre côté l'aspiration, à former par enduction régulière un revêtement sur toute la surface de la paroi de la canalisation 10. On comprend que du fait de l'installation mise en oeuvre, le tube 18 subit lui aussi les étapes de traitement et en particulier les étapes d'abrasion et de revêtement. Cependant, le tube 18 n'est destiné qu'à une utilisation limitée dans le temps, voire il est à usage unique. Lors du parcours du flux d'air les long des premier et deuxième chemins 26, 28, il se forme naturellement, grâce à la dépression, un écart ou espace entre la paroi du tube 18 et la paroi de la canalisation 10, de sorte qu'il n'y pas de contact entre ces deux parois et que toute la surface de la face interne de la paroi de la canalisation 10 est traitée. Cependant, on peut prévoir d'ajouter, à l'intérieur de la canalisation 10 et autour du tube 18, un ou plusieurs éléments centreur ou écarteur pour le tube 18, ayant une section ouverte par exemple en forme d'étoile. Par ce procédé, on obtient un revêtement présentant une épaisseur variant généralement entre 0,3 et 0,6 mm, voire jusqu'à 0,9 mm à l'issue d'une seule étape d'enduction ou de revêtement et du séchage subséquent. Comme on l'a vu précédemment, sauf éventuellement dans le cas où le tampon 16 présent une taille entraînant, lors de son retrait un lissage de la surface du revêtement, ce dernier présente à sa surface des stries. Ces surépaisseurs sont réparties régulièrement à la surface de la couche constituant le revêtement et elles présentent la forme d'anneaux circulaires distincts espacés régulièrement ou de spirales (hélice). II a été constaté que ces stries, qui forment un marqueur de la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention, présentent un avantage: en effet, après la réalisation du traitement de rénovation, et donc la formation du revêtement, le fluide circulant dans la canalisation présente un comportement hydraulique modifié. Plus précisément, les stries créent des perturbations hydrauliques entraînant des turbulences ou des effets Venturi. Ces perturbations hydrauliques constituent un frein à la formation de films, notamment d'un film de matières organiques, ou plus généralement à l'accrochage d'éléments présents dans le fluide, sur la face interne de la canalisation 10. Ceci contribue grandement au maintien, sur une longue durée, d'un état de surface et en particulier d'un état sanitaire satisfaisant de la canalisation 10 rénovée.
Selon un deuxième mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, représenté sur la figure 2, on se trouve dans le cas où on est en présence d'un deuxième type de canalisation 10 qui ne possède pas de vanne de fermeture 12 ou d'autre moyen de fermeture étanche permettant de l'isoler de la conduite principale 14 à laquelle elle est raccordée. Dans cette situation, on met en place par la première extrémité 101 de la canalisation, avant le tampon 16 et le tube 18, un ballonnet gonflable obturateur 30. Dans ce cas, on prévoit de retirer de préférence ce ballonnet 30 après durcissement complet du revêtement (à la fin de l'étape 11). .

Claims (17)

REVENDICATIONS
1. Procédé de rénovation de canalisations (10) comprenant une série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation (10) avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant, caractérisé en ce que ladite canalisation (10) présente une première extrémité (101) ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité (102) non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, en ce que, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité (102) et on introduit à l'intérieur de la canalisation (10) un tube (18) qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10) , le long du tube (18), entre un premier chemin (26) intérieur situé à l'intérieur du tube (18) et un deuxième chemin (28) extérieur délimité entre la paroi du tube (18) et la paroi de la canalisation (10), le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air.
2. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit tube (18) présente un diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation (10).
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise en outre un té de dérivation (20) à trois voies, une première voie (201) étant montée sur la première extrémité (101) de la canalisation (10), une deuxième voie entourant l'extrémité libre du tube (18) introduit dans ladite canalisation (10) et une troisième voie (203) étant reliée à des moyens d'aspiration ou de soufflage de l'air (22, 24).
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (102) de la canalisation (10) est munie d'une vanne (12) et en ce qu'on ferme lavanne (12) pour former la deuxième extrémité (102) fermée de façon étanche.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on utilise en outre un ballonnet (30) gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité (102) après son introduction et son gonflage depuis la première extrémité (101) de la canalisation (10), ledit ballonnet (30) étant disposé préalablement à l'introduction du tube (18).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'en outre, préalablement à l'introduction du tube (18) et après avoir fermé de façon étanche la deuxième extrémité (102), on place un élément de protection (16) à l'intérieur de ladite canalisation (10), de façon à recouvrir ladite deuxième extrémité fermée, ledit élément de protection (16) étant relié à un fil (17) de longueur supérieur à la longueur dudit tube (18).
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'après la série d'étapes de traitement, on retire le tube (18) et l'élément de protection (16) avant de réaliser une étape finale de durcissement du matériau par séchage grâce au flux d'air.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le flux d'air résulte simultanément d'une alimentation par soufflage et d'une évacuation par aspiration, ce par quoi lors de l'étape de revêtement, le matériau visqueux durcissant se dépose en formant des stries à la surface.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le flux d'air résulte d'un gradient de pression le long du trajet du flux d'air, et en ce qu'au moins pour l'étape d'abrasion, on engendre ledit gradient de pression dans un sens puis dans l'autre de façon alternée.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau de revêtement contient un agent présentant des propriétés antimicrobiennes, en particulier un biocide.
11. Installation pour la rénovation d'une canalisation (10) depuis uniquement une première extrémité (101) ouverte, la deuxième extrémité (102) de la canalisation (10) pouvant se fermer de façon étanche, comprenant ladite canalisation (10) et un tube (18) de longueur au moins égale à la longueur de la canalisation (10) et de diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation (10) et qui est placé à l'intérieur de la canalisation (10) depuis la première extrémité (101) jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10), le long du tube (18), entre un premier chemin (26) intérieur situé à l'intérieur du tube (18) et un deuxième chemin (28) extérieur délimité entre la paroi du tube (18) et la paroi de la canalisation (10), le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) communiquant l'un avec l'autre chemin à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) pour l'alimentation en air et l'autre pour l'évacuation du flux d'air, ladite installation comprenant en outre des moyens d'alimentation en air et des moyens d'évacuation de l'air permettant la mise en oeuvre de la rénovation par séchage, abrasion, puis enduction de la canalisation (10).
12. Installation selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un té de dérivation (20) à trois voies, une première voie (201) étant montée sur l'extrémité libre du tube (18) introduit dans ladite canalisation (10), une deuxième voie (202) étant montée sur la première extrémité (101) de la canalisation (10) et une troisième voie (203) étant reliée auxdits moyens d'évacuation (24) ou d'alimentation en air.
13. Installation selon la revendication 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un élément de protection (16) de ladite extrémité fermée, destiné à venir se placer de façon amovible à l'intérieur de ladite canalisation (10) en recouvrant ladite extrémité fermée, ledit élément de protection (16) étant relié à un fil (17) de longueur supérieure à la longueur dudit tube (18).
14. Installation selon la revendication 13, caractérisée en ce que ledit élément de protection (16) est un tampon souple conique.
15. Installation selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un ballonnet (30) gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité (102) par introduction et gonflage depuis la première extrémité (101).
16. Installation selon la revendication 12, caractérisée en ce que lesdits moyens d'alimentation en air comportent un compresseur, une unité réfrigérante, des moyens de filtration de l'air, des moyens de séchage de l'air et des moyens de réchauffement de l'air, afin de souffler l'air pour former un flux d'air d'entraînement.
17. Installation selon la revendication 12 ou 16, caractérisée en ce que lesdits moyens d'évacuation (24) en air comportent un groupe d'aspiration précédé de moyens de filtration de l'air et d'un réservoir de collecte des matières.
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