FR2892902A1 - Appareil a epiler comportant un dispositif de coupe des poils. - Google Patents

Abstract

Appareil à épiler comportant un boîtier formant moyen de préhension manuelle, renfermant un moteur électrique (11) et un train d'engrenages recevant le mouvement du moteur pour actionner en rotation une tête d'épilation comportant un cylindre rotatif à pinces d'arrachage entraîné en rotation autour d'un axe parallèle au plan de la peau, la tête d'épilation étant montée de manière amovible par rapport au boîtier entre une position où elle reçoit le mouvement de rotation depuis le train d'engrenages et une autre position où elle est enlevée pour être remplacée par un dispositif de coupe (2) des poils monté également de manière amovible par rapport au boîtier et comportant au moins un organe mobile (37) en translation le long d'un axe parallèle au plan de la peau.Selon l'invention, l'organe mobile (37) est relié à un bras de couplage (38) qui est une pièce en croix comportant une branche horizontale (39) de guidage et une branche transversale (40) d'entraînement de l'organe mobile (37) depuis un mécanisme (30) contenu dans le boîtier.

Description

B.07581 APPAREIL A EPILER COMPORTANT UN DISPOSITIF DE COUPE DES POILS

La présente invention est relative à un appareil à épiler du type comportant un cylindre rotatif à pinces destinées à arracher les poils superflus du corps humain, et elle concerne plus particulièrement un dispositif de coupe des poils corporels pour un tel appareil.

Un appareil à épiler à pinces d'arrachage comporte en général des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un cylindre rotatif, les pinces étant amenées à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à saisir et serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher par la rotation du cylindre et ensuite à évacuer les poils arrachés avant de recommencer un nouveau cycle d'arrachage. Toutefois, parfois on a besoin de réaliser avec ces appareils une fonction complémentaire de coupe des poils préalable à celle d'épilation.

Une telle fonction de coupe des poils avec un appareil à épiler a été présentée dans le document FR 2 703 885 qui décrit un appareil à épiler présentant un dispositif de coupe des poils agencé à côté de la tête d'épilation, à l'avant de celle-ci selon le sens d'avancement de l'appareil sur la peau. Le dispositif de coupe de poils est entraîné directement par la tête d'épilation à mouvement oscillant. Si certes, cet appareil permet déjà de raccourcir les poils avant qu'ils ne soient arrachés, il trouve ses limites lorsqu'il ne peut être utilisé qu'avec une tête d'épilation à mouvement oscillant. De surcroît, le dispositif de coupe de poils étant présent à demeure sur l'appareil, il augmente l'encombrement de la tête à épiler, ce qui fait que l'ensemble ne peut pas être utilisé pour toutes les zones poilues du corps humain.

Le document EP 0 630 596 décrit un appareil à épiler comportant une tête amovible de coupe des poils, mais où cette tête de coupe intègre le mécanisme de coupe. Plus particulièrement, la tête de coupe intègre un mécanisme qui transforme le mouvement de rotation d'une roue dentée appartenant au boîtier en un mouvement de translation alternative du couteau mobile. Toutefois, dès lors que l'on prend le mouvement par un couplage à roues dentées, on doit respecter des tolérances de fabrication très strictes, ce qui rend l'appareil coûteux. De surcroît, le boîtier d'une telle tête de coupe à mécanisme intégré est assez volumineux, ce qui rend la zone à traiter moins visible, car masquée par la tête de coupe.

Le but de la présente invention est d'obvier les inconvénients précités et de proposer un dispositif de coupe des poils pour un appareil à épiler de faible encombrement, pouvant être réalisé de manière économique, tout en étant fiable en fonctionnement.

Un autre but de l'invention est un dispositif de traitement de la peau de construction simplifiée, facile à monter sur le boîtier de l'appareil, ayant une durée de vie améliorée, tout en assurant un entraînement efficace de ses parties mobiles.

Un autre but de l'invention est un appareil à épiler permettant d'effectuer à la fois des opérations d'arrachage et de coupe des poils corporels, de manière efficace, fiable et aisée pour la personne l'utilisant.

Ces buts sont atteints avec un appareil à épiler comportant un boîtier formant moyen de préhension manuelle, renfermant un moteur électrique et un train d'engrenages recevant le mouvement du moteur pour actionner en rotation une tête d'épilation comportant un cylindre rotatif à pinces d'arrachage entraîné en rotation autour d'un axe parallèle au plan de la peau, la tête d'épilation étant montée de manière amovible par rapport au boîtier entre une position où elle reçoit le mouvement de rotation depuis le train d'engrenages et une autre position où elle est enlevée pour être remplacée par un dispositif de coupe des poils monté également de manière amovible par rapport au boîtier et comportant au moins un organe mobile en translation le long d'un axe parallèle au plan de la peau, du fait que l'organe mobile est relié à un bras de couplage qui est une pièce en croix comportant une branche horizontale de guidage et une branche transversale d'entraînement de l'organe mobile depuis un mécanisme contenu dans le boîtier.

Le dispositif de coupe des poils selon l'invention est monté amovible par rapport au boîtier d'un appareil à épiler, en lieu et place de la tête à épiler. Il comprend un organe mobile qui effectue la coupe des poils lors de son déplacement en un mouvement alternatif de translation parallèlement au plan de la peau. Selon l'invention, le mécanisme d'entraînement se trouve agencé dans le boîtier de l'appareil, ce qui rend l'accessoire ou dispositif de coupe plus compact, plus léger et plus simple à manipuler par la personne l'utilisant. En effet, on simplifie nettement la construction à la fois de l'accessoire et de l'appareil en disposant le mécanisme d'entraînement de l'organe mobile dans le boîtier de l'appareil à épiler, au plus près des pignons du train d'engrenages, sans augmenter pour autant l'encombrement du boîtier, tout en obtenant un dispositif plus compact, apte à traiter des zones de peau en creux ou de relief non plan.

L'organe mobile du dispositif de coupe est relié à un bras de couplage en forme de croix ayant une double fonction : connecter l'organe mobile au mécanisme d'entraînement situé à distance et le guider en son mouvement de translation. Par pièce en croix on comprend une pièce ayant une structure définie par deux axes concurrents, par exemple un axe vertical et un axe horizontal, l'un des axes permettant de recevoir et transmettre le mouvement à la manière d'un couplage et l'autre axe permettant le guidage par rapport au boîtier.

En effet, l'entraînement de l'organe mobile étant fait à distance, depuis une extrémité du bras en croix située dans le boîtier de l'appareil, ce bras doit à la fois transmettre le mouvement et assurer le bon guidage de l'organe mobile, sans transmettre de moments parasites qui provoqueraient alors des dysfonctionnement de l'organe mobile (blocage, mouvement non parallèle à la peau, etc.). Ainsi, après études et nombreux tests en atelier, la solution de l'invention est d'utiliser un bras de couplage en forme de croix, la branche horizontale (on appelle ici branche horizontale la branche du bras qui est parallèle au mouvement de translation, tel que visible lorsque l'on tient l'appareil à la main en position verticale) assurant le guidage en translation et la branche 3 transversale, s'étendant donc de part et d'autre de la branche horizontale réalisant la transmission du mouvement. De nombreuses autres formes du couplage d'entraînement de l'organe mobile ont été envisagées : un losange, un ovale, un carré ou rectangle, sans pour autant permettre d'atteindre les résultats escomptés.

Un tel bras en croix assure donc une bonne transmission du mouvement, car sa branche horizontale et ses guidages supportent l'effort d'entraînement imprimé par l'extrémité d'entraînement du bras côté boîtier et guident ainsi en translation l'autre extrémité du bras en croix qui est reliée au couteau mobile. Ceci assure un mouvement en translation alternative régulier et parallèle au plan de la peau de l'organe mobile et donc une coupe des poils efficace.

De préférence, ledit bras de couplage est une pièce monobloc.

On aurait pu imaginer, pour des facilités constructives, réaliser une pièce en croix en deux pièces, par exemple la branche transversale et la branche horizontale réalisées à part et assemblées par la suite. On préfère toutefois, notamment pour des raisons de rigidité et résistance aux sollicitations, réaliser une pièce monobloc en forme de croix. Une telle pièce est ensuite dimensionnée pour transmettre le mouvement de translation parallèlement à la peau, sans perte par flambage, et en étant bien guidée pour exclure tout pivotement parasite (pivotement latéral ou pivotement avant arrière).

Dans un premier mode de réalisation, la branche horizontale comprend une poutre de section non circulaire amenée à coulisser dans des glissières appartenant au dispositif de coupe.

Une telle poutre, coulissant dans des glissières de forme complémentaire 30 appartenant au châssis du dispositif, assure un bon guidage avec un double maintien angulaire de l'extrémité du bras reliée à l'organe mobile. Dans un deuxième mode de réalisation, la branche horizontale comprend un tube cylindrique amené à coulisser le long d'une broche appartenant au dispositif de coupe.

Dans ce mode de réalisation, les glissières cylindriques appartiennent à la branche horizontale du bras en croix, la broche de guidage appartenant, elle, au châssis du dispositif de coupe, ce qui assure un bon guidage latéral du bras de couplage, pour une solution constructive simplifiée. Pour un meilleur guidage, les glissières sont agencées aux extrémités opposées de la branche horizontale du bras de couplage.

De préférence, le bras de couplage comporte une bride de guidage amenée à coulisser le long d'une tige parallèle à ladite broche et appartenant au dispositif de coupe.

Un tel moyen de guidage complémentaire du bras de couplage assure un maintien angulaire complémentaire évitant ainsi tout pivotement avant arrière de l'organe mobile entraîné par le bras de couplage.

Avantageusement, ledit mécanisme d'entraînement comprend une came entraînée en rotation par ledit train d'engrenages.

On aurait pu, certes, envisager tout autre mécanisme d'entraînement en un mouvement de translation du bras de couplage, à partir du mouvement de rotation du train d'engrenages, notamment en utilisant un excentrique entraîné en mouvement de rotation autour d'un axe perpendiculaire à la direction de déplacement de l'organe mobile. On préfère toutefois utiliser une came entraînée en rotation directement par le train d'engrenages, autour d'un axe parallèle au plan de la peau, pour une meilleure compacité du boîtier, très appréciée en utilisation lorsque ce boîtier doit être tenu à la main.

De préférence, ladite came est entraînée en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation de la roue de transmission d'entraînement de la tête à épiler.

La came reçoit l'entraînement en rotation depuis une roue dentée du train d'engrenages, selon une même direction, parallèle au plan de la peau, mais en utilisant une roue dentée située sur un axe parallèle en étant dimensionnée de manière à lui conférer la bonne vitesse de déplacement, de préférence supérieure à celle de la tête d'épilation pour assurer une bonne coupe des poils.

Avantageusement, ladite came est agencée à égale distance des parois latérales du boîtier de l'appareil.

Ceci permet d'avoir une prise centrale pour un bras de couplage symétrique et donc mieux équilibré. En option, le dispositif de coupe peut comporter deux ressorts latéraux permettant de maintenir le bras de guidage en position centrée, même lorsqu'il est désolidarisé du boîtier.

De préférence, ledit bras de couplage comprend une extrémité inférieure d'insertion dans une rainure de ladite came.

On aurait pu, certes envisager une solution où le bras de couplage comprenait une extrémité femelle venant se brancher sur une pièce de renvoi mâle inséré à demeure dans une rainure de came. On préfère toutefois insérer directement l'extrémité inférieure sous forme d'une nervure (pièce mâle) du bras de couplage dans la rainure de came, car non seulement on fait économie d'une pièce de transmission, mais surtout on obtient une composante de la force entre la rainure de came et la nervure qui est parallèle au déplacement de cette dernière, et donc au déplacement de l'organe mobile.

Avantageusement, ladite extrémité inférieure comporte une nervure en coin prolongée par une languette.

Une telle pièce en coin présente à la fois une bonne rigidité et une facilité d'insertion dans la rainure. En effet, la languette permet une insertion rapide dans la rainure de came, sans tenir compte de la position de cette dernière et la partie en coin assure le contact avec le flanc de la rainure de came.

De préférence, ledit organe mobile est un couteau intérieur présentant au moins une lame qui exécute un mouvement alternatif de translation parallèlement au plan de la peau et qui est amenée à coopérer avec un couteau extérieur fixe. On aurait pu, dans une variante, entraîner en mouvement le couteau extérieur pour effectuer la coupe des poils. On préfère toutefois, pour plus de sécurité au contact de la peau, entraîner le couteau intérieur et utiliser un couteau extérieur pour guider les poils au contact du couteau intérieur mobile. 10 Dans une variante, ledit couteau extérieur est un peigne.

Le dispositif de coupe des poils corporels selon cette variante est une tondeuse comportant un couteau extérieur fixe formant peigne, de préférence métallique 15 comportant des dents coupantes triangulaires ou en coin qui coupent les poils qui se trouvent entre ses dents lors du déplacement de va et vient en translation du couteau intérieur mobile qui est, lui parallèle et maintenu au contact de glissement du couteau fixe.

20 Avantageusement, le dispositif de coupe des poils de l'appareil de l'invention comprend un accessoire amovible formant peigne.

Un tel accessoire peut donc être un peigne que l'on vient attacher par-dessus le dispositif de coupe des poils et qui aide à mieux guider les poils corporels au 25 contact des moyens de coupe, tout en écartant la zone de peau à traiter de la partie coupante du dispositif. L'appareil peut être muni de plusieurs peignes amovibles, chacun pouvant, par exemple, limiter la hauteur de coupe des poils.

Dans une autre variante, ledit couteau extérieur est une feuille perforée. Le dispositif de coupe des poils corporels selon cette variante est un rasoir comportant à l'extérieur, venant couvrir le couteau mobile, une feuille perforée de fine épaisseur (par exemple 0,15mm) comportant des ouvertures à travers 30 lesquelles passent les poils qui sont ensuite coupés lors du déplacement de va et vient en translation du couteau intérieur mobile.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective de l'appareil de l'invention équipé d'un dispositif de coupe des poils et de son accessoire; la figure 2 est une vue en perspective d'une tête d'épilation amovible pouvant être montée sur le boîtier de l'appareil de la figure 1; la figure 3 est une vue en perspective des composants du boîtier de l'appareil de la figure 1, les coques du boîtier étant enlevées pour plus de clarté; la figure 4 est une vue en perspective de l'appareil équipé d'un dispositif de coupe des poils de la figure 1, les coques du boîtier et une partie des parois du dispositif étant enlevées pour plus de clarté; la figure 5 est une vue éclatée des principaux composants du dispositif de coupe des poils utilisé avec l'appareil de l'invention.

L'appareil représenté à la figure 1 comprend un boîtier 1 et un dispositif de coupe 2 des poils. Le boîtier 1 comprend deux coques 7, 8 en matière plastique renfermant un ensemble d'entraînement 10 (visible aux figures 3 et 4) des organes mobiles du dispositif de coupe 2 ou d'une tête d'épilation 3 (visible à la figure 2) lors de l'actionnement d'un bouton marche/arrêt 5. Le dispositif de coupe 2 est monté de manière amovible en la partie supérieure du boîtier 1 en lieu et place d'une tête d'épilation du type représenté en figure 2, un bouton de déverrouillage 6 étant prévu pour désolidariser un tel dispositif amovible du boîtier 1.

Tel que visible à la figure 3, l'ensemble d'entraînement 10 comprend un moteur électrique 11 monté dans un support 12 muni de moyens de fixation au boîtier 1. Le moteur 11 met en mouvement un train d'engrenages 14 qui transmet le mouvement de rotation d'un premier pignon 15 solidaire de l'arbre de sortie du moteur 11 à une roue de transmission 17 moyennant un engrenage intermédiaire 16. La roue de transmission 17 vient directement en prise avec un pignon d'entraînement 18 du cylindre rotatif de la tête d'épilation 3.

Une telle tête d'épilation 3 a été représentée à la figure 2 où l'on remarque un cylindre rotatif 20 portant des pinces d'arrachage. Le cylindre rotatif 20 est supporté par deux caches latéraux 21,22, représentés de manière éclatée à la figure 2 pour plus de clarté, comportant chacun en partie inférieure des crochets 23 de fixation à l'intérieur des orifices 24 correspondants situés en la partie supérieure du boîtier 1 (figure 3). Le cylindre rotatif 20 comprend plusieurs modules d'arrachage 25 portés par une cage périphérique concentrique à l'axe longitudinal 19 du cylindre rotatif 20 et entraînée en rotation par le pignon d'entraînement 18 de ce dernier. Un module d'arrachage 25 comprend plusieurs pinces d'arrachage, une pince étant formée de lames mobiles 26 et de lames fixes 27. La base d'une lame mobile 26 suit la rainure d'une came interne fixe, ce qui fait que la lame mobile 26 s'applique et s'éloigne successivement d'une lame fixe 27 adjacente lors de l'entraînement en rotation du module d'arrachage 25 autour de l'axe longitudinal du cylindre rotatif 20. Les pinces des modules d'arrachage 25 sont décalées angulairement sur la périphérie du cylindre rotatif 20. En fonctionnement, lorsque le moteur électrique 11 est alimenté, il met en rotation le cylindre rotatif 20 dont les pinces se ferment et s'ouvrent successivement et arrachent les poils de la zone à épiler qui se présentent devant la tête à épiler. Un tel cylindre rotatif est mieux décrit dans la demande de brevet FR 2 858 528 au nom de la demanderesse et représente un exemple de réalisation d'appareil à épiler selon l'invention.

La tête d'épilation 3 est montée de manière amovible par rapport au boîtier 1 et à la roue de transmission 17 de ce dernier. Pour ceci, la tête d'épilation 3 et le boîtier 1 sont munis de moyens de verrouillage à l'aide desquels ils sont fixés l'un à l'autre et sont ensuite désolidarisés l'un par rapport à l'autre. Ainsi, les crochets 23 de la tête d'épilation 3 viennent automatiquement, sous la poussée d'un ressort, en prise avec des languettes de verrouillage 29 en la partie supérieure du boîtier 1. Un bouton de déverrouillage 6 est prévu sur un côté du boîtier 1 à l'aide duquel on pousse les languettes 29 pour libérer les crochets 23 et retirer la tête d'épilation 3 du boîtier 1.

Lorsque la tête d'épilation a été retirée, un dispositif de coupe 2 des poils peut être monté à la place de cette dernière en la partie supérieure du boîtier 1. Tel que visible à la figure 3, le mécanisme 30 d'entraînement en mouvement du dispositif de coupe 2 fait partie de l'ensemble d'entraînement 10 situé à l'intérieur du boîtier 1 de l'appareil. Le mécanisme 30 comprend un axe 31 mis en rotation par un pignon d'extrémité 32. Le pignon d'extrémité 32 est mis en mouvement par l'un des pignons de l'engrenage intermédiaire 16. Le pignon intermédiaire 16 comprend trois étages de pignons : le pignon central recevant le mouvement du premier pignon 15 de l'arbre moteur, un deuxième pignon mettant en rotation la roue d'entraînement de la tête d'épilation et le troisième pignon venant s'engrener avec le pignon d'extrémité 32 du mécanisme 30. Le pignon d'extrémité 32 est ainsi entraîné en rotation à une vitesse supérieure à celle de la tête d'épilation afin d'assurer une bonne fréquence de vibration de l'organe mobile du dispositif de coupe 2, tel qu'il sera expliqué par la suite. L'agencement du pignon d'extrémité fait que l'axe rotatif 31 qu'il entraîne est décalé vers l'avant par rapport à l'axe de la roue de transmission 17 qui entraîne la tête d'épilation 3 et donc par rapport à l'axe longitudinal du cylindre rotatif 20, mais en étant parallèle à celui-ci. L'axe rotatif 31 comprend également une came 33 agencée au centre, à égale distance des parois latérales du boîtier 1. La came 33 présente une rainure 35 munie de deux rampes axiales 34 et est entraînée en rotation autour d'un axe horizontal, tel que vu sur la figure 3 ou lorsque l'on tient à la main verticalement l'appareil de l'invention.

La figure 4 illustre un appareil à épiler équipé d'un dispositif de coupe 2 selon l'invention, les coques du boîtier de l'appareil et en partie celles du dispositif de coupe 2 étant enlevées pour plus de clarté. Le dispositif de coupe 2 comprend un organe mobile 37 entraîné en mouvement par un bras de couplage 38. Le bras de couplage 38 est une pièce en forme de croix comprenant une branche horizontale 39 et une branche transversale 40. L'extrémité supérieure 42 de la branche transversale 40 est reliée à l'organe mobile 37 et l'extrémité inférieure 41 vient s'insérer dans la rainure 35 de la came 33 du mécanisme 30 lorsque le dispositif de coupe 2 est mis en place en la partie supérieure du boîtier 1. La branche horizontale 39 est supportée par les parois latérales 44 du boîtier 45 du dispositif de coupe 2 et assure le guidage en translation du bras de couplage 38. Le bras de couplage 38 a de préférence une forme symétrique par rapport à un plan vertical médian, la branche horizontale 39 passant environ à mi-distance des extrémités de la branche transversale 40 et la branche transversale étant renforcée en sa partie centrale, ce qui assure plus de robustesse et un meilleur guidage en translation du bras de couplage 38.

La figure 5 illustre mieux les composants du dispositif de coupe 2 qui comprend un boîtier 45 creux, dont la partie frontale ouverte est refermée par un enjoliveur 46 fixé au boîtier 45 par des vis 47. Les dimensions de la partie inférieure de l'ensemble formé par le boîtier 45 et l'enjoliveur 46 correspondent à celles de la partie supérieure ouverte du boîtier 1 de l'appareil, où le dispositif de coupe 2 est attaché lorsque ses crochets 23 situés en la partie inférieure du boîtier 45 coopèrent avec les languettes 29 du boîtier 1.

Le boîtier 45 comprend deux parois latérales 44 verticales inférieures comportant des orifices 48 de fixation d'une broche 49 horizontale sur laquelle coulissent des glissières 50 situées aux deux extrémités de la branche horizontale 39 du bras de couplage 38. Les glissières 50 assurent ainsi le guidage en translation horizontale du bras de couplage 38, en évitant tout pivotement latéral de celui-ci. Les parois latérales 44 du boîtier 45 se prolongent vers le haut par deux parois supérieures 51 verticales parallèles entre elles comportant des orifices 52 de fixation d'une tige 53 horizontale sur laquelle coulisse une bride 54 du bras de couplage 38. La bride 54 est centrée en la partie supérieure arrière du bras de couplage 38 et assure, lors de son coulissement le long de la tige 53, un guidage en translation amélioré du bras de couplage 38, en évitant ainsi tout éventuel pivotement avant arrière de celui-ci. L'extrémité supérieure 42 du bras de couplage 38 vient s'insérer sans jeu dans une fente 55 de l'organe mobile 37. Dans une variante, le bras de couplage 38 ou au moins sa branche transversale 40 sont réalisés en une seule pièce avec l'organe mobile 37. L'organe mobile 37 supporte, en sa partie supérieure, un couteau mobile 57 fixé à ce dernier. Un couteau fixe 59 est, lui, rendu solidaire d'une paroi supérieure 61 du boîtier 45 du dispositif de coupe 2. Le couteau fixe 59 est monté incliné, par exemple d'un angle de 30 , par rapport à la base horizontale du boîtier 45. Le couteau mobile 57 est parallèle au couteau fixe 59 et est maintenu plaqué contre ce dernier par deux ressorts de torsion 63 situés de part et d'autre de l'organe mobile 37. Les ressorts 63 sont supportés par leur base par une tige horizontale 65 fixée dans des orifices 66 des parois supérieures 51 du boîtier 45. Les ressorts de torsion 63 comportent une partie en hélice cylindrique de fixation sur la tige horizontale 65, prolongée vers le haut par une branche 64 prenant appui en la partie inférieure de l'organe mobile 37. Ainsi, les ressorts de torsion 63 maintiennent le serrage entre le couteau mobile 57 et le couteau fixe 59. Le couteau mobile 57 présente une rangée de lames 58 de forme triangulaire et peut être réalisé en une matière plastique. Le couteau fixe 59 présente également une rangée de dents 60, également de forme triangulaire, parallèle à la rangée de lames 58. Les dents 60 sont réalisées de préférence en un matériau métallique, par exemple de l'acier inoxydable, et présentent des arrêtes coupantes.

Le bras de couplage 38 relie la base de l'organe mobile 37 située en retrait par rapport à la rainure 35 de la came 33 située, elle, vers l'avant du boîtier 1 de l'appareil. La branche transversale 40 du bras de couplage 38 comporte une extrémité inférieure 41 venant en prise avec la rainure 35 de la came 33 du mécanisme d'entraînement 30. Pour faciliter l'insertion et le contact avec la rainure 35, l'extrémité inférieure 41 présente une nervure 68 en coin prolongée vers le bas par une languette 69. La languette 69 très fine permet l'insertion de l'extrémité inférieure 41 du bras de couplage dans la rainure 35 dans toutes les positions de la came 33, alors que les parois obliques de la nervure 68 prennent contact sur les flancs de la rainure 35. Ceci permet que l'extrémité inférieure 41 soit particulièrement large pour une meilleure rigidité latérale permettant une transmission de puissance sans fléchissement.

Ainsi, à l'inverse d'un mécanisme prévu pour transformer le mouvement, le bras de couplage doit assurer une transmission de puissance sans perte du mouvement. En l'occurrence, le bras de couplage 38 est réalisé en une matière plastique, par exemple du POM, facile à mouler, ayant une bonne adhérence et présentant en même temps une bonne tenue mécanique. Plus particulièrement, les parois du moule sont polies miroir pour obtenir des parois très lisses pour le bras de couplage 38, dont le coefficient de friction avec le métal ou avec un autre plastique est plutôt faible. A titre d'exemple, le coefficient de friction acier/POM est compris entre 0,35 et 0,45. De surcroît, dans une variante avantageuse, on prévoit une lubrification des glissières du bras de couplage, ce qui réduit encore plus le coefficient de friction jusqu'à environ 0,10. De plus, pour une branche transversale ayant une hauteur de l'ordre de 35 mm, l'extrémité inférieure 41 présente alors une largeur de base (au niveau du croisillon) de 11 mm (soit 31% de hauteur). De même, le bras de couplage 38 présente, à la base, également une largeur importante, supérieure à 6 mm (soit à 17% de hauteur). Quant à la branche horizontale, elle présente, une largeur importante, supérieure à 25 mm, voire de préférence égale à la hauteur de la branche transversale. Cette combinaison de matière et de dimensionnement du bras de couplage 38 assure une transmission de puissance avec très peu de perte, les fléchissements élastiques étant minimisés. De surcroît, le bras de couplage étant réalisé en une matière plastique, il présente une faible inertie, ce qui est très important dans un fonctionnement vibratoire.

La came 33 est entraînée à une vitesse de rotation adaptée à la coupe des poils avec un organe mobile en translation. A titre d'exemple, lorsque la came présente une seule rainure, elle doit tourner au moins à 2000 tr/min. La profondeur de la rampe 34 est dimensionnée pour assurer une amplitude correcte du mouvement du couteau mobile 57, cette amplitude étant d'environ 3 mm. Le dispositif de coupe 2 est coiffé par un peigne 70 montéde manière amovible en la partie supérieure de son boîtier 45. Plus particulièrement, le peigne 70 vient coiffer les couteaux 57,59 pour maintenir la peau de l'utilisateur à l'écart du contact avec ces couteaux et également pour mieux guider les poils corporels vers les couteaux.

En fonctionnement, lorsque l'utilisatrice met en marche l'appareil en actionnant le bouton 5, l'appareil étant équipé du dispositif de coupe 2 coiffé par le peigne 70, le moteur 11 met en rotation la came 33 via le train d'engrenages du boîtier. La came tourne à environ 2000 tr/min et ses rampes 34 font osciller en translation le bras de couplage 38. Le bras de couplage 38 transmet directement et intégralement le mouvement de translation à l'organe mobile 37 qui provoque ainsi une translation relative des couteaux 57,59. II y donc ici beaucoup moins de perte de puissance transmise que dans le cas de transformation du mouvement par mécanisme. Les poils pénétrant entre les couteaux 59, 57 sont coupés lorsqu'ils sont amenés au contact des dents 60 du couteau fixe 59 par les lames 58 du couteau mobile 57. La coupe des poils étant terminée, l'utilisatrice peut déverrouiller le dispositif de coupe 2 en appuyant sur le bouton 6 et mettre la tête d'épilation 3 à sa place sur le boîtier 1 et procéder ensuite à une opération d'épilation avec un même boîtier moteur.

D'autres variantes et modes de réalisation peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ces revendications.

Ainsi, on pourrait utiliser une came ayant une rainure de forme plus complexe 25 permettant plusieurs allers-retours du couteau mobile lors d'une rotation de la came et augmenter ainsi la fréquence de vibration du couteau mobile.

On pourrait également envisager une solution où la came est entraînée en rotation par l'axe de rotation de la roue de transmission de la tête d'épilation. Le dispositif de coupe des poils par un mouvement de va-et-vient en translation peut prendre la forme d'un rasoir comportant une grille fine perforée agencée au dessus de l'organe mobile. 30

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Appareil à épiler comportant un boîtier (1) formant moyen de préhension manuelle, renfermant un moteur électrique (11) et un train d'engrenages (14) recevant le mouvement du moteur pour actionner en rotation une tête d'épilation (3) comportant un cylindre rotatif (20) à pinces d'arrachage entraîné en rotation autour d'un axe (19) parallèle au plan de la peau, la tête d'épilation (3) étant montée de manière amovible par rapport au boîtier (1) entre une position où elle reçoit le mouvement de rotation depuis le train d'engrenages (14) et une autre position où elle est enlevée pour être remplacée par un dispositif de coupe (2) des poils monté également de manière amovible par rapport au boîtier (1) et comportant au moins un organe mobile (37) en translation le long d'un axe parallèle au plan de la peau, caractérisé en ce que l'organe mobile (37) est relié à un bras de couplage (38) qui est une pièce en croix comportant une branche horizontale (39) de guidage et une branche transversale (40) d'entraînement de l'organe mobile (37) depuis un mécanisme (30) contenu dans le boîtier (1).

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bras de couplage (38) est une pièce monobloc.

3. Appareil selon l'une des revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la branche horizontale (39) comprend une poutre de section non circulaire amenée à coulisser dans des glissières appartenant au dispositif de coupe (2). 30

4. Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la branche horizontale (39) comprend un tube cylindrique amené à coulisser le long d'une broche (49) appartenant au dispositif de coupe (2).25

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que le bras de couplage comporte une bride (54) de guidage amenée à coulisser le long d'une tige (53) parallèle à ladite broche (49) et appartenant au dispositif de coupe (2).

6. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mécanisme (30) d'entraînement comprend une came (33) entraînée en rotation par ledit train d'engrenages (14).

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite came (33) est entraînée en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation de la roue de transmission (17) d'entraînement de la tête à épiler (3). 15

8. Appareil selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite came (33) est agencée à égale distance des parois latérales du boîtier (1) de l'appareil.

9. Appareil selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que ledit 20 bras de couplage (38) comprend une extrémité inférieure (41) d'insertion dans une rainure (35) de ladite came (33).

10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite extrémité inférieure (41) comporte une nervure (68) en coin prolongée par une 25 languette (69).

11. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit organe mobile (37) est un couteau intérieur présentant au moins une lame (58) qui exécute un mouvement alternatif de translation 30 parallèlement au plan de la peau et qui est amenée à coopérer avec un couteau extérieur fixe (59).

12. Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit couteau10extérieur (59) est un peigne.

13. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de coupe (2) des poils comprend un accessoire amovible 5 formant peigne (70).

14. Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit couteau extérieur est une feuille perforée. 17