FR2883521A1 - Siege de vehicule deplacable en avant, comprenant un support et un dossier rabattable ver l'avant - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à un siège de véhicule déplaçable en avant. Celui-ci comprend un support (20) qui présente un dispositif de réglage longitudinal comprenant deux paires de rails (22, 24), deux unités d'arrêt (26) et un levier de manoeuvre (30) destiné à actionner les unités d'arrêt (26). En outre, le siège de véhicule présente une zone assise (32) qui est portée par le support (20), et un dossier (34) qui peut pivoter autour d'un axe de dossier (36) et sur lequel est disposé un levier de déclenchement (38). Lorsque ce dernier est en état actionné, le dossier (34) est débloqué de sorte qu'il peut être rabattu ; lorsque le dossier (34) est rabattu vers l'avant, le levier de manoeuvre (30) étant actionné et les unités d'arrêt (26) étant débloquées et le siège de véhicule pouvant être déplacé, à partir d'une position initiale, dans une position avancée.

Description

Siège de véhicule déplaçable en avant, comprenant un support et un dossier

rabattable vers l'avant

L'invention se rapporte à un siège de véhicule déplaçable en avant, avec un support qui présente un dispositif de réglage longitudinal comprenant deux paires de rails, deux unités d'arrêt reliées par l'intermédiaire d'une traverse et un levier de manoeuvre qui est relié à la traverse et qui est destiné à actionner les unités d'arrêt, avec une zone assise qui est portée par le support, avec un dossier qui peut pivoter autour d'une articulation de dossier à laquelle est associé un dispositif de blocage, et sur lequel est disposé un levier de déclenchement qui, lorsqu'il est actionné, débloque ledit dispositif de blocage, de sorte que le dossier peut être rabattu, un dispositif d'entraînement étant prévu qui relie le dossier à la traverse, et, lorsque le dossier est rabattu vers l'avant, les unités d'arrêt étant débloquées, et le siège pouvant être déplacé, à partir d'une position initiale, dans une position avancée.

Des sièges de véhicule de ce type, qui peuvent être déplacés en avant, sont utilisés surtout dans des véhicules qui ne présentent qu'une seule portière par côté du véhicule. Lorsqu'on monte en voiture par ladite seule portière latérale, ils facilitent l'accès à un fond arrière. Lorsque le siège de véhicule est déplacé en avant, l'accès au siège arrière situé derrière ce premier est rendu plus facile.

L'exigence à laquelle de tels sièges de véhicule doivent satisfaire réside dans le fait que la réalisation du déplacement en avant est mécaniquement facile et sûre. Ce déplacement est déclenché en actionnant le levier de déclenchement qui débloque l'articulation de dossier normalement arrêtée. Dû au pivotement en avant du dossier, qui est possible immédiatement après, les deux unités d'arrêt sont débloquées, un déplacement en avant à l'intérieur des paires de rails du dispositif de réglage longitudinal étant ainsi possible. Si, après cela, le siège est redéplacé en arrière, la position initiale doit être retrouvée. Ceci est atteint à l'aide du dispositif à mémoire. Celui-ci a pour effet que le siège ne peut être redéplacé en arrière que jusqu'à ce qu'il ait atteint à nouveau la position initiale.

Du document EP 0 844 133 B1 on connaît un siège de véhicule déplaçable en avant du type mentionné au début. Des sièges de véhicule semblables déplaçables en avant sont connus aussi des documents US 5,893, 610, DE 107 597 111 Cl et DE 197 571 110 Cl.

Un problème qui peut se présenter dans de tels sièges de véhicule déplaçables en avant est le suivant: Les unités d'arrêt sont déverrouillées aussi bien par un mouvement pivotant du dossier que par un actionnement du levier de manoeuvre. Ainsi, ce sont deux dispositifs différents qui ont accès aux unités d'arrêt. On peut être confronté à des problèmes lorsque l'un des dispositifs a déjà déverrouillé les unités d'arrêt et que le deuxième dispositif est actionné lui aussi, que ce soit intentionnellement ou par ignorance. L'invention a pour but d'éviter les inconvénients qui en résultent. En particulier, l'invention a pour but d'éviter qu'une fausse manoeuvre ne conduise à un endommagement, que, en particulier, une fausse manoeuvre du levier de manoeuvre ne conduise à ce que le dispositif d'entraînement soit endommagé.

Lorsque le dossier est rabattu vers l'avant, les unités d'arrêt sont débloquées. Pour que les unités d'arrêt puissent être tenues en état débloqué, le dispositif d'entraînement doit rester actif, c'est-à-dire, par exemple, il doit être sous tension. Par exemple, le dispositif d'entraînement présente un câble sous gaine qui peut être réalisé en tant que commande Bowden par exemple. Si ce câble sous gaine est tendu, cet état étant présent lorsque le dossier est rabattu vers l'avant, et si, en même temps, le levier de manoeuvre est poussé, à savoir pivote dans une direction qui est dans le sens opposé à une commande pour un déblocage normal, ledit câble sous gaine est allongé excessivement. Ceci peut avoir pour conséquence que le câble même, ses moyens de fixation ou d'autres pièces du dispositif d'entraînement seront détruits. D'une manière usuelle, le levier de manoeuvre est situé au-dessous de l'arête avant du siège, il est normalement un peu en saillie par rapport à celle-ci. Il est relié à la traverse via un bras de levier relativement long. Dû à ce fait, une force relativement importante peut être exercée sur la traverse et par conséquent aussi sur le dispositif d'entraînement.

C'est là où la présente invention entre en jeu. Elle a pour objet d'éliminer les problèmes survenant dans le cas d'un mauvais usage, tels qu'ils se présentent dans les sièges de véhicule selon l'art antérieur, et de développer ces sièges de véhicule de telle manière que, dans le cas d'un mauvais usage, le dispositif d'entraînement ne puisse pas être endommagé.

Cet objet est atteint par un siège de véhicule déplaçable en avant avec un support qui présente un dispositif de réglage longitudinal comprenant deux paires de rails, deux unités d'arrêt reliées par l'intermédiaire d'une traverse et un levier de manoeuvre qui est relié à la traverse et qui est destiné à actionner les unités d'arrêt, avec une zone assise qui est portée par le support, avec un dossier qui peut pivoter autour d'une articulation de dossier à laquelle est associé un dispositif de blocage, et sur lequel est disposé un levier de déclenchement qui, lorsqu'il est actionné, débloque ledit dispositif de blocage, de sorte que le dossier peut être rabattu, un dispositif d'entraînement étant prévu qui relie le dossier à la traverse, et, lorsque le dossier est rabattu vers l'avant, les unités d'arrêt étant débloquées, et le siège pouvant être déplacé, à partir d'une position initiale, dans une position avancée, et caractérisé par le fait que le dispositif d'entraînement présente un levier d'entraînement qui est disposé sur la traverse, qu'un ressort de surcharge est prévu, que le ressort de surcharge, d'un côté, présente une raideur tellement suffisante qu'une force suffisant à actionner les unités d'arrêt peut être transmise, mais que, de l'autre côté, le ressort de surcharge présente une élasticité tellement suffisante que, lorsque le levier de manoeuvre est actionné, le ressort de surcharge se relâche avant que le dispositif d'entraînement puisse être endommagé, et que ledit ressort de surcharge est disposé soit a) entre la traverse et le levier d'entraînement soit b) entre la poignée du levier de manoeuvre et la traverse.

Ou le levier de manoeuvre et/ou le dispositif d 'entraînement, en particulier la liaison entre ceux-ci et la traverse, sont réalisés de telle façon que, dans le cas d 'une charge excessive, le ressort de surcharge se relâche et un dommage mécanique sur des composants individuels est empêché. La charge excessive se présente par suite d'une fausse manoeuvre; dans la mesure où une fausse manoeuvre est, après tout, mécaniquement possible, ledit ressort de surcharge absorbe les forces qui, autrement, pourraient conduire à un endommagement de composants.

L 'invention permet de garder pratiquement dans la mesure la plus large la construction originelle du siège de véhicule. Elle ne nécessite que peu de composants supplémentaires. Le ressort de surcharge peut être disposé d'une manière peu encombrante, il n'occupe qu'un petit espace supplémentaire. Le ressort de surcharge peut être réalisé aussi aisément comme ressort peu coûteux, par exemple comme ressort à torsion ou ressort à lame.

Grâce à l'invention, on crée dans l'ensemble, avec un nombre réduit de moyens mécaniques simples, une protection contre des surcharges qui permet de maintenir en fonction le siège de véhicule, même dans le cas d'une fausse manoeuvre du levier de manoeuvre. Les problèmes qui se présentent dans l'art antérieur dans le cas d'une fausse manoeuvre sont considérables, ils affectent l'utilisation du siège de véhicule et conduisent à des réparations qui sont coûteuses et prennent beaucoup de temps.

Préférablement le ressort de surcharge est un ressort à lame ou un ressort à torsion. Préférablement un bras est prévu sur le ressort de surcharge, qui forme le levier d'entraînement, et ce bras, de préférence, forme une partie intégrante du ressort de surcharge. Préférablement le levier d'entraînement est disposé sur la traverse de manière à pouvoir pivoter. Préférablement le ressort de surcharge prend appui, avec l'une de ses zones terminales, sur la traverse. Préférablement le levier d'entraînement présente une zone d'appui et que ladite zone d'appui s'appuie sur le levier de manoeuvre. Préférablement le levier d'entraînement est disposé sur la traverse de manière à pouvoir pivoter, le ressort de surcharge précontraint le levier d'entraînement de manière élastique dans une direction de rotation, le levier d'entraînement présente une zone d'appui, et ladite zone d'appui s'appuie sur le levier de manoeuvre. Préférablement le ressort de surcharge présente une élasticité qui est au moins trois fois, de préférence au moins cinq fois plus grande que la force qui est appliquée au ressort de surcharge lorsque les unités de blocage sont déverrouillées Grâce au ressort de surcharge selon l'invention, le dispositif d'entraînement et le levier de manoeuvre sont séparés l'un de l'autre, de sorte que le levier de manoeuvre ne puisse pas agir directement sur le dispositif d'entraînement. Le dispositif d'entraînement et le levier de manoeuvre ne sont donc plus reliés directement l'un à l'autre, mais ils sont reliés entre eux par un moyen élastique, à savoir ledit ressort de surcharge.

De manière connue, la traverse relie les deux rails du siège du dispositif de réglage longitudinal. C'est grâce à elle que les commandes pour les deux unités d'arrêt sont synchronisées les unes avec les autres. De préférence, le levier de manoeuvre est disposé sur cette traverse de manière à pouvoir tourner et est appuyé par le ressort de surcharge.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront des revendications restantes ainsi que de la description suivante d'exemples de réalisation non limitatifs de l'invention qui seront détaillés ciaprès en référence au dessin. Sur ce dessin: La figure 1: montre une vue de côté de principe d'un siège de véhicule déplaçable en avant, la figure 2: est une représentation en perspective - vu obliquement de derrière et d'en haut des parties essentielles de l'invention, à savoir d 'une paire de rails avec une unité d'arrêt, d 'une traverse, d'un levier de manoeuvre et d 'éléments d'un dossier, le dossier et le levier de manoeuvre se trouvant dans la position normale, la figure 3: est une représentation en perspective d'en haut des parties selon la figure 2, mais en sus avec une deuxième paire de rails et les pièces associées, la figure 4: est une vue comme celle de la figure 2, sur la même unité, mais maintenant dans la position actionnée, la figure 5: est la vue comme celle de la figure 4, mais maintenant dans la position course excessive , la figure 6: est une représentation comme celle de la figure 4, mais maintenant dans la position mauvais usage , et la figure 7: est une représentation comme celle de la 10 figure 2, mais en sus avec un ressort de surcharge dans le levier de manoeuvre.

Sur la figure 1, un siège de véhicule est illustré de façon schématique dans une vue de côté. Les traits ininterrompus le montre dans la position initiale, celle-ci est une position normale d'usage par exemple. Les traits interrompus le montre dans la position avancée.

Le siège de véhicule comprend un support 20 qui présente un dispositif de réglage longitudinal. Ce dernier comprend une paire gauche de rails et une paire droite de rails qui présentent respectivement un rail de fond 22 et un rail de siège 24. Ces rails peuvent être déplacés l'un par rapport à l'autre dans la direction longitudinale, à savoir, dans le plan de la figure, de gauche à droite et vice versa.

Normalement, les rails 22, 24 sont arrêtés, une unité d'arrêt 26 est associée à chaque paire de rails. Grâce à une traverse 28, voir figure 2, qui relie les deux rails de siège 24 l'un à l'autre et qui peut tourner, les deux unités d'arrêt 26 des côtés du siège sont synchronisées l'une avec l'autre. Cette traverse 28 est reliée à un levier de manoeuvre 30 et peut être pivotée par le biais de celui-ci, faisant passer ainsi les unités d'arrêt 26 de la position d'arrêt normalement présente dans une position de déblocage. Comme il ressort en particulier de la figure 3, le levier de manoeuvre 30 est situé sur un côté du siège, ladite traverse 28 se trouve entre l'unité d'arrêt 26 respective et une poignée 31 du levier de manoeuvre 30. Sur l'autre côté du siège, on ne prévoit qu'une courte pièce de manoeuvre.

Au-delà de ce fait, le siège comprend une zone assise 32 qui est portée par le support. En outre, le siège présente un dossier 34 qui peut pivoter autour d'une articulation de dossier 36. Au-dessus de l'articulation de dossier 36, le dossier 34 présente encore un dispositif normal à régler le dossier qui est connu en soi et qui, ici, est seulement ébauché. Un levier de déclenchement 38 est disposé sur le dossier. Celui-ci est relié via un moyen de jonction 39 à un dispositif de blocage 40 qui, normalement, bloque l'articulation de dossier 36. En actionnant le levier de déclenchement 38, le dispositif de blocage 40 est libéré et, par conséquent, le dossier 34 peut être rabattu vers l'avant autour de l'axe de l'articulation de dossier 36.

Le dossier 34 est relié, par un dispositif d'entraînement, à la traverse 28 ou bien aux unités d'arrêt 26. Le dispositif d'entraînement comprend un câble sous gaine 41 qui est relié, au-dessous de l'axe de l'articulation de pivotement 36, au dossier 34. Une traction est exercée sur ce câble sous gaine lorsque le dossier 34 est rabattu vers l'avant à partir de la position normale, comme représenté sur la figure 1. Cette traction est utilisée afin de débloquer les unités d'arrêt 26. De plus, un dispositif à mémoire 42 est activé; celui-ci est connu en soi et ne sera pas détaillé ici.

Le dispositif d'entraînement comprend en outre un levier d'entraînement 44. Il est disposé de manière à pouvoir tourner autour de ladite traverse 28. Une extrémité du câble sous gaine 41 se prend sur celui-ci. Le levier d'entraînement présente une zone d'appui 46 qui s'appuie contre la face supérieure du levier de manoeuvre 30. Dû à ce fait, le chemin de pivotement du levier d'entraînement est limité dans une direction de rotation.

Enfin, le dispositif d'entraînement présente un ressort de surcharge 48. Dans la première réalisation selon les figures 2 à 6, ce dernier est réalisé comme ressort à torsion. Il présente deux zones terminales coudées. Sur ladite traverse 28 sont fixés deux supports 50 qui forment un moyen de réception pour le ressort de surcharge 48. Une première zone terminale du ressort d'appui 46, qui, sur la figure 2, est éloignée du levier d'entraînement 44, prend appui sur la traverse 28. L'autre zone terminale s'appuie élastiquement sur le levier d'entraînement 44 et plaque celui-ci en appui contre le levier de manoeuvre 30.

Les figures 2 et 3 montrent la position initiale normale, le guide longitudinal est arrêté par les unités d'arrêt 26. Sur la figure 3, le dossier 34 est rabattu vers l'avant, de sorte que le dispositif d'entraînement a été mis sous tension, en particulier que le câble sous gaine 41 était tendu de telle manière qu'il a entraîné le levier d'entraînement 44 un peu vers lui et en arrière. Tout comme avant, le levier d'entraînement 44 prend appui sur le ressort de surcharge 48, la position de celui-ci est, elle aussi, inchangée. Plutôt, il présente une résistance tellement suffisante que la traverse 28 est tournée par le ressort de surcharge 48. Dû à ce fait, le levier de manoeuvre 30 pivote lui aussi; en particulier son bras arrière de manoeuvre qui, vers le haut, s'appuie librement contre une languette de manoeuvre de l'unité d'arrêt 26 montrée, se déplace vers le bas de sorte que l'unité d'arrêt 26 associée est débloquée. La même chose se déroule également avec l'unité d'arrêt située sur l'autre côté du siège, qui n'est pas montré sur la figure 3.

La même position du levier de manoeuvre 30 telle qu'elle montrée sur la figure 4 est atteinte aussi en actionnant activement le levier de manoeuvre 30 même. Cependant, dans ce cas, le dossier 34 ne pivote pas. Dans ce cas, le dispositif d'entraînement est détendu.

Il ressort de la figure 4 que l'élasticité du ressort de surcharge 48 est tellement suffisante que le mouvement pivotant du levier d'entraînement 44 est transmis à la traverse 28 et que les deux unités d'arrêt 26 peuvent être débloquées sans que le ressort de surcharge 48 agisse sensiblement.

La figure 5 montre ce que l'on appelle une course excessive. Cela signifie que le dossier est poussé encore plus vers le bas que sur la figure 1. En raison de cet angle de pivotement plus grand du dossier 34, le dispositif d'entraînement est soumis à des efforts. Par conséquent, le levier d'entraînement 44 peut continuer à pivoter à l'encontre de l'effet du ressort de surcharge 48, le ressort de surcharge 48 se relâche, évitant ainsi qu'une rupture ou une destruction quelconque ne se produise. On peut voir sur la figure 5 que le ressort de surcharge 48 se relâche lorsqu'une force plus importante est appliquée au levier d'entraînement 44, en particulier une force qui est au moins trois fois, de préférence au moins cinq fois plus importante que la force qui est nécessaire au déblocage des deux unités d'arrêt 26.

Dans le cas d'un mauvais usage tel qu'il est montré sur la figure 6, les conditions sont semblables à celles de la figure 5. Dans le cas d'un mauvais usage, le levier de manoeuvre 30 est poussé abusivement vers le bas ce qui conduit à un pivotement correspondant de la traverse 28. Les unités d'arrêt 26 sont débloquées; on peut voir clairement que le bras de levier correspondant du levier de manoeuvre 30 est situé largement audessus de la languette de manoeuvre de l'unité d'arrêt 26 montrée et est complètement libre de celle-ci.

Mais, dû du fait que le levier de manoeuvre 30 était actionné d'une manière abusive, le levier d'entraînement 44 n'avait pas pivoté dans la même mesure que la traverse 28; plutôt, il est resté en arrière par rapport à la traverse 28. Ceci est possible par le fait que le ressort de surcharge 48 se relâchait. De la sorte, il était évité qu'une partie du dispositif d'entraînement ne pût être endommagée.

Une seconde réalisation est illustrée sur la figure 7. Sur cette figure, on peut voir d'un côté la disposition avec le ressort de surcharge 48 sous forme d'un ressort à torsion selon les exemples de réalisation suivant les figures 2 à 6, mais, en sus, le levier de manoeuvre 30 était soumis à une modification; une courte portion de celui-ci est réalisée par un ressort de surcharge 48 sous forme d'un ressort à lame. Ce ressort de surcharge 48 est dimensionné, lui aussi, de telle manière quun actionnement normal des unités d'arrêt 26 est possible, mais qu'une force de manoeuvre allant au-delà qui pourrait conduire à ce que le dispositif d'entraînement soit endommagé, est impossible. Plutôt, dans le cas d'une telle force, ledit ressort à lame 48 constituant le ressort de surcharge se déforme.

Il ne ressort pas des figures que, dû à l'espace disponible pour monter ledit levier de manoeuvre 30 dans un véhicule automobile, celui-ci 30 n'a qu'une plage de mouvement déterminée. C'est pour cette plage de mouvement que le ressort de surcharge 48 respectif doit être conçu.

Dans la réalisation selon la figure 7, le ressort de surcharge 48 sous forme du ressort à torsion peut être supprimé. Dans ce cas, le levier d'entraînement 44 peut être relié rigidement à la traverse 28. De la sorte, un mauvais usage du levier de manoeuvre 30 ne conduit pas à une destruction du dispositif d'entraînement parce que, avant une telle destruction, ledit ressort de surcharge 48 réalisé comme ressort à lame se déforme.

Claims (9)

Revendications

1. Siège de véhicule déplaçable en avant - avec un support (20) qui présente un dispositif de réglage longitudinal comprenant deux paires de rails (22, 24), deux unités d'arrêt (26) reliées par l'intermédiaire d'une traverse (28) et un levier de manoeuvre (30) qui est relié à la traverse (28) et qui est destiné à actionner les unités d'arrêt (26), - avec une zone assise (32) qui est portée par le support (20), - avec un dossier (34) qui peut pivoter autour d'une articulation de dossier (36) à laquelle est associé un dispositif de blocage (40), et sur lequel est disposé un levier de déclenchement (38) qui, lorsqu'il est actionné, débloque ledit dispositif de blocage (40), de sorte que le dossier (34) peut être rabattu, un dispositif d'entraînement étant prévu qui relie le dossier (34) à la traverse (28), et, lorsque le dossier (34) est rabattu vers l'avant, les unités d'arrêt (26) étant débloquées, et le siège pouvant être déplacé, à partir d'une position initiale, dans une position avancée, caractérisé par le fait que le dispositif d'entraînement présente un levier d'entraînement (44) qui est disposé sur la traverse (28), qu'un ressort de surcharge (48) est prévu, que le ressort de surcharge (48), d'un côté, présente une raideur tellement suffisante qu'une force suffisant à actionner les unités d'arrêt (26) peut être transmise, mais que, de l'autre côté, le ressort de surcharge (48) présente une élasticité tellement suffisante que, lorsque le levier de manoeuvre (30) est actionné, le ressort de surcharge (48) se relâche avant que le dispositif d'entraînement puisse être endommagé, et que ledit ressort de surcharge (48) est disposé soit a) entre la traverse (28) et le levier d'entraînement (44) soit b) entre la poignée du levier de manoeuvre (30) et la traverse (28).

2. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la 10 revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de surcharge (48) est un ressort à lame.

3. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de 15 surcharge (48) est un ressort à torsion.

4. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un bras est prévu sur le ressort de surcharge (48), qui forme le levier d'entraînement (44), et que ce bras, de préférence, forme une partie intégrante du ressort de surcharge (48)

5. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le levier d'entraînement (44) est disposé sur la traverse (28) de manière à pouvoir pivoter.

6. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de surcharge (48) prend appui, avec l'une de ses zones terminales, sur la traverse (28).

7. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le levier d 'entraînement (44) présente une zone d'appui (46) et que ladite zone d'appui (46) s'appuie sur le levier de manoeuvre (30).

8. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le levier d 'entraînement (44) est disposé sur la traverse (28) de manière à pouvoir pivoter, que le ressort de surcharge (48) précontraint le levier d'entraînement (44) de manière élastique dans une direction de rotation, que le levier d 'entraînement (44) présente une zone d'appui (46), et que ladite zone d'appui (46) s'appuie sur le levier de manoeuvre (30).

9. Siège de véhicule déplaçable en avant selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ressort de surcharge (48) présente une élasticité qui est au moins trois fois, de préférence au moins cinq fois plus grande que la force qui est appliquée au ressort de surcharge (48) lorsque les unités de blocage (26) sont déverrouillées.