FR2881614A1 - Procede et machine de fagotage et engin forestier equipe d'une telle machine - Google Patents

Abstract

Cette machine (M) dédiée au fagotage de bûches ou de rondins de bois comprend au moins un jeu (3, 4) de deux pinces (31, 32, 41, 42) dont l'une (32) au moins est articulée sur une structure (1) ainsi qu'un vérin (6) monté sur la structure (1) et apte à déplacer cette pince articulée (32, 42) entre une première position, dans laquelle les pinces (31, 32) définissent entre elles un volume cylindrique à section globalement circulaire de réception de bûches (B) ou de rondins pour la constitution d'un fagot, et une seconde position, dans laquelle les pinces (31, 32) sont suffisamment écartées l'une de l'autre pour qu'un fagot (F) préalablement constitué en liant un groupe de bûches (B) ou de rondins remplissant sensiblement le volume précité puisse être déchargé de la machine (M) à travers l'espace libre entre les pinces (31, 32, 41, 42).Cette machine peut être montée sur un engin de type tracteur ou équivalent.

Description

L'invention a trait à une machine dédiée au fagotage de bûches ou de

rondins de bois. L'invention concerne également un engin forestier mobile équipé d'une telle machine ainsi qu'un procédé de fagotage.

Dans le domaine des exploitations forestières, il est connu de couper des grumes de bois à une longueur prédéterminée. Il est par ailleurs usuel de couper des grumes se trouvant en forêt à une longueur d'environ 1 mètre pour constituer des rondins avant de les rapatrier vers un site d'exploitation où ils seront mis à la longueur et, éventuellement, refendus pour constituer des bûches de 33 ou 50 cm de longueur.

Avec les techniques actuelles, les rondins ou les bûches doivent être manipulés individuellement, en vrac, ou dans des casiers de volume prédéterminés, par exemple un stère ou un demi stère. Ces manipulations rendent pénible le travail des agents d'exploitation.

Il est par ailleurs connu, par exemple de FR-A-2 271 008, d'utiliser des équipements d'immobilisation de grumes en vue de leur découpe. Une fois coupés à la longueur, les grumes sont libérées par ouverture de fourches et doivent être manipulées individuellement ou en vrac ou être disposées manuellement dans des casiers, avec les mêmes inconvénients que ceux mentionnés ci-dessus.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une nouvelle machine dédiée au fagotage de bûches ou de rondins de bois et qui permet, une fois un fagot réalisé, de manipuler celui-ci de façon unitaire et aisée.

Dans cet esprit, l'invention concerne une machine dédiée au fagotage de bûches ou de rondins de bois qui comprend au moins un jeu de deux pinces dont l'une au moins est articulée sur une structure, ainsi qu'un vérin monté sur cette structure et apte à déplacer la pince articulée entre une première position, dans laquelle les pinces définissent entre elles un volume globalement cylindrique à section circulaire de réception de bûches ou de rondins pour la constitution d'un fagot, et une seconde position, dans laquelle ces pinces sont suffisamment écartées l'une de l'autre pour qu'un fagot, préalablement constitué en liant un groupe de bûches ou de rondins et remplissant sensiblement le volume précité, puisse être déchargé de la machine à travers l'espace libre entre ces pinces.

Grâce à l'invention, le fait que les pinces définissent entre elles, dans la première position de la pince articulée, un volume cylindrique à section sensiblement circulaire permet de constituer un fagot à section globalement circulaire qui pourra être évacué par roulage, ce qui facilite grandement le travail d'un exploitant forestier. Au sens de l'invention, les bûches et rondins qui constituent le fagot remplissent l'essentiel du volume sus-mentionné, étant entendu que des interstices demeurent entre ces morceaux de bois.

Selon un premier aspect avantageux mais non obligatoire de l'invention, les pinces sont montées de façon amovible sur la structure fixe et la machine comprend avantageusement plusieurs jeux de pinces définissant entre elles des volumes de réception de bûches ou de rondins de diamètres différents lorsque leurs pinces articulées respectives sont dans la première position. Cet aspect de l'invention permet d'adapter le volume d'un fagot à son utilisation ultérieure telle que le transport de rondins de grumes au sein d'une exploitation ou la livraison de stères ou de fractions de stères de bûches ou de rondins courts à un utilisateur final.

La machine peut comprendre deux jeux de pinces juxtaposées selon l'axe longitudinal du volume qu'elles définissent, ces jeux étant formés de pinces qui définissent entre elles, dans la première position de leurs pinces articulées respectives, des volumes sensiblement de même diamètre. Dans ce cas, les pinces mobiles des jeux de pinces précités sont avantageusement actionnées par un même vérin.

La machine peut également comprendre, en tant qu'accessoire, un dispositif de roulage d'un fagot préalablement constitué dans le volume défini entre les pinces, le ou les jeux de pinces étant compatible(s) avec la mise en place de ce dispositif autour de ce volume lorsque sa ou leurs pinces articulées est ou sont dans la première position. Le dispositif de roulage comporte avantageusement deux anneaux de frettage d'un fagot reliés par des entretoises, certaines pinces de la machine étant configurées pour permettre le passage des entretoises, y compris lorsque la pince articulée est dans sa première position. On peut en outre prévoir que l'un au moins des anneaux de frettage du dispositif de roulage peut être disposé, selon une direction parallèle à l'axe longitudinale du volume, entre la pince articulée et l'autre pince d'un même jeu de pinces.

La machine peut être équipée d'une butée qui s'oppose à un déplacement des bûches ou des rondins parallèlement à l'axe longitudinal du volume défini par les pinces. Cette butée permet un alignement en longueur des bûches ou des rondins. Sa position est avantageusement réglable parallèlement à l'axe longitudinal du volume défini par les pinces, ce qui permet d'adapter la capacité d'un fagot au choix de l'exploitant.

L'invention concerne également un engin forestier, par exemple un tracteur ou équivalent, équipé d'une machine telle que précédemment décrite. Un tel engin permet de réaliser des fagots de bûches ou de rondins en forêt ou au sein d'une scierie et, le cas échéant, de déplacer ces fagots jusqu'à leur lieu de livraison ou de stockage.

L'invention concerne enfin un procédé de fagotage de bûches ou de rondins de bois qui peut être mis en oeuvre avec la machine sus-mentionnée et, plus spécifiquement, un procédé qui comprend des étapes consistant à : disposer des bûches et/ou des rondins de bois dans un volume de réception défini par au moins un jeu de pinces dont l'une au moins est articulée sur une structure, jusqu'à remplir sensiblement ce volume; - serrer ce jeu de pinces, de telle sorte que le volume précité devienne un volume globalement cylindrique à section circulaire; -installer autour des bûches et/ou des rondins en place dans le volume globalement cylindrique à section circulaire, un moyen de frettage d'un fagot formé par ces bûches et/ou rondins; - écarter les jeux de pinces et; - décharger le fagot à travers un espace libre 20 défini entre ces pinces.

Un tel procédé est facile à mettre en oeuvre pour un opérateur et permet d'obtenir une productivité élevée.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une machine, d'un engin forestier et d'un procédé conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'un tracteur agricole conforme à l'invention équipé d'une machine conforme à l'invention dans laquelle un fagot de bûches est en cours de constitution; - la figure 2 est une vue de côté à plus grande échelle de la seule machine au terme de la constitution d'un fagot; - la figure 3 est une coupe partielle selon la 5 ligne III-III à la figure 2, les bûches étant omises pour la clarté du dessin; - la figure 4 est une coupe de la seule machine selon la ligne IV-IV à la figure 2, les bûches étant également omises; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 mais à plus petite échelle lors d'une première étape de déchargement d'un fagot de bûches; - la figure 6 est une vue en perspective de la machine lors d'une deuxième étape de déchargement du fagot, la plaque de butée n'étant pas représentée pour la clarté du dessin - la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 lors d'une troisième étape de déchargement du fagot; - les figures 8A, 8B et 8C sont des vues de face de trois paires de jeux de pinces utilisables avec la machine des figures 1 à 7; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8A et montre une autre paire de jeux de pinces utilisable avec la machine et - la figure 10 est une vue en perspective d'un accessoire de la machine des figures 1 à 7.

Le tracteur T représenté à la figure 1 est destiné à être utilisé dans une exploitation forestière et peut, à ce titre, se déplacer jusqu'en forêt pour la collecte de rondins sous forme de portions de grumes et évoluer dans une scierie, au voisinage d'une scie au moyen de laquelle sont formées des bûches ou des rondins de longueur plus faible. Le tracteur T est équipé d'une machine M dans laquelle peuvent être formés des fagots de rondins et/ou de bûches.

La machine M est dédiée au fagotage et, à ce titre, ne comprend pas de scie ou de tronçonneuse. Les bûches et les rondins sont coupés à la longueur désirée avant d'être mis en place dans la machine M. La machine M comprend une structure rigide 1 formée par l'assemblage de poutres métalliques dont l'une, qui porte la référence 11 sur les dessins, s'étend selon un axe Z-Z' globalement vertical lorsque le tracteur repose sur un sol S plan et horizontal et dont l'autre, qui porte la référence 12, est globalement perpendiculaire à la poutre 11 et s'étend selon un axe X-X' sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du tracteur T. Une poutrelle de contre- ventement 13 permet de rigidifier la structure 1.

Dans sa partie médiane, la poutre 12 est équipée de deux caissons creux 14 sur lesquels sont montées des consoles 15 qui permettent de supporter un goujon 2 s'étendant dans la direction d'un axe géométrique Y-Y' perpendiculaire aux axes X-X' et Z-Z'. Deux jeux de deux pinces sont supportés par le goujon 2. Un premier jeu de pinces 3 comprend une pince 31 fixe par rapport à la structure 1. Tout en étant suspendue au goujon 2, la pince 31 est reliée à la poutre 11 par une structure d'attache rigide 16, de sorte qu'elle est immobilisée par rapport à la structure 1. Le jeu 3 prend également une seconde pince 32 articulée sur les consoles 14 grâce au goujon 2.

Un second jeu de pinces 4 est supporté par la structure 1 en étant décalé par rapport au jeu 3 le long de l'axe Y-Y'. Le jeu de pinces 4 comprend une pince 41 fixe par rapport à la structure 1 comme la pince 31, ainsi qu'une pince 42 articulée sur le goujon 2 autour de l'axe Y-Y'.

Les pinces 31 et 41, d'une part, 32 et 42, d'autre part, sont identiques et alignées parallèlement à la direction de l'axe Y-Y'. Les pinces 32 et 42 sont reliées par une traverse 5 sur laquelle est articulée, au moyen d'un jeu de pattes 61A, l'extrémité de la tige 61 d'un vérin 6 dont le fût 62 est monté, avec possibilité de pivotement autour d'un axe 63, à l'extrémité 12A de la poutre 12 la plus éloignée de la poutre 11.

Le vérin 6 est alimenté, au moyen de tuyaux non représentés, en huile sous pression à partir du tracteur T. Il est ainsi possible, en pilotant le vérin 6, de faire passer les pinces 32 et 42 de la position des figures 2 à 4 à celle de la figure 5 puis progressivement à celles des figures 6 et 7, et réciproquement.

Dans la configuration de la figure 1, les pinces 31 et 32 et les pinces 41 et 42 définissent entre elles un volume V1 globalement cylindrique.

Une plaque d'extrémité 7 est également supportée par la structure 1 et s'étend parallèlement aux axes X-X' et Z- Z'. La plaque 7 est globalement en forme de disque, avec des dimensions dans un plan perpendiculaire à l'axe Y-Y' légèrement supérieures à celles du volume V1. La position de la plaque 7 selon l'axe Y-Y' est ajustable. La plaque 7 est montée sur une potence 8 coulissante par rapport à un support 81 parallèle au goujon 2, support sur lequel la potence 8 peut être clavetée dans l'une de plusieurs positions, au choix comme expliqué ci-après.

Lorsque les pinces sont dans la configuration de la figure 1, il est possible de charger le volume V1 avec des bûches B et/ou des rondins jusqu'à remplir sensiblement ce volume, ce qui permet, en fonction des dimensions du volume V1r de stocker des bûches et/ou rondins avec un volume prédéfini, par exemple un stère, un demi stère ou un quart de stère.

Lors de cette opération, l'opérateur dispose les bûches B et/ou les rondins dans le volume V1r de telle sorte qu'ils sont en appui contre la plaque 7, ce qui permet d'aligner leurs faces avant et arrière, dans la mesure où les bûches et les rondins ont une longueur sensiblement égale.

Au terme du chargement du volume V1r les jeux de pinces 3 et 4 sont serrés pour définir entre eux un volume V2 à section globalement circulaire, de diamètre D et centré sur un axe A-A' sensiblement parallèle à l'axe Y-Y', comme représenté à la figure 2.

Grâce à la puissance de l'effort développé par le vérin 6, les bûches et rondins sont fortement comprimés les uns contre les autres par les jeux de pinces 3 et 4, ce qui confère une bonne stabilité mécanique au fagot F ainsi constitué.

Le mouvement des pinces 32 et 42 entre les positions des figures 1 et 2 est d'amplitude relativement faible, ce qui correspond au fait que les volumes V1 et V2 sont de géométries voisines.

Un dispositif de roulage 9 du fagot F est formé par deux anneaux rigides 91 et 92 de diamètre inférieur D9 sensiblement égal au diamètre D et qui sont reliés par des entretoises 93.

L'anneau 91 est formé d'une portion 91A sensiblement en forme de demicercle et de deux portions 91B et 91C sensiblement en forme de quart de cercle. Les portions 91A, 91B, 91C sont assemblées par des boulons 94. De la même façon, l'anneau 92 est formé d'une portion 92A en forme de demicercle et de deux portions 92B et 92C en forme de quart de cercle, ces portions étant assemblées entre elles par des boulons 94.

En variante, les portions 91A, 91B et 91C peuvent être assemblées par emboîtement élastique et/ou coopération de formes.

Lorsque les bûches et rondins sont serrés les uns contre les autres au sein du volume V2 dans la configuration de la figure 2, le dispositif de roulage 9 est monté dans la machine M. Plus précisément, les entretoises 93 qui reliaient précédemment les anneaux 91 et 92 sont désolidarisées de ces anneaux et les boulons 94 sont démontés de façon à permettre de séparer l'une de l'autre les portions 91C et 91B de l'anneau 91, cellesci restant attachées sur la partie 91A. On procède de la même façon pour le second anneau 92. Les anneaux étant dans cette configuration représentée à la figure 1, il est possible de les insérer dans la machine M autour du fagot F maintenu en place dans le volume V2 par les jeux de pinces 3 et 4 en configuration serrée. Les anneaux 91 et 92 sont mis en place respectivement entre les pinces 31 et 32 et entre les pinces 41 et 42.

Les anneaux 91 et 92 peuvent alors être refermés autour du fagot F puis immobilisés par la mise en place des boulons 94. Les entretoises 93 peuvent alors être remises en place pour relier entre eux les anneaux 91 et 92. Pour permettre la remise en place des entretoises 93, les pinces 32 et 34 sont chacune pourvues d'encoches 33, respectivement 43.

Une fois mis en place et assemblé autour du fagot F, le dispositif 9 constitue une frette maintenant le fagot F dans la configuration qui lui a été donnée par les jeux de pinces 3 et 4 en configuration serrée. Du fait du serrage obtenu lors du passage de la configuration de la figure 1 à celle de la figure 2, les bûches et rondins sont fortement plaqués les uns contre les autres et contre les anneaux 9, ce qui assure la stabilité du fagot F. En faisant plus particulièrement référence aux figures 3 et 4, on note que les anneaux 91 et 92 sont disposés chacun entre les pinces d'un même jeu de pinces. Plus précisément, les éléments précités se succèdent, le long de l'axe Y-Y' dans l'ordre suivant: pince 31, anneau 91, pince 32, pince 42, anneau 92 et pince 41, la plaque 7 étant disposée au-delà de la pince 41 par rapport à l'anneau 92.

Une fois le dispositif 9 assemblé autour du fagot F, on peut actionner le vérin 6 de façon à écarter respectivement les extrémités libres 32A et 42A des pinces 32 et 42 des extrémités libres 31A et 41A des pinces 31 et 41. Sous l'effet de son poids, le fagot F est ainsi libéré progressivement, comme représenté par les flèches F2 aux figures 5 et 6, jusqu'à atteindre la position de la figure 7 où il peut rouler sur la surface du sol S, les anneaux 91 et 92 facilitant ce roulement par leurs surfaces radiales externes qui forment des bandes de roulement.

Lors du mouvement d'ouverture des pinces 32 et 42, les entretoises 93 du dispositif 9 peuvent librement sortir des encoches 33 et 43 puisque celles-ci sont débouchantes sur le bord intérieur de ces pinces.

On note que, dans la configuration de la figure 7, la distance d entre les extrémités 31A et 32A est suffisante pour permettre le passage du fagot F. Cette distance d est supérieure au diamètre D. La zone Z définie dans la configuration de la figure 7 entre les extrémités 31A et 32A, d'une part, 41A et 42A, d'autre part, qui est de largeur d, permet donc l'évacuation des fagots F préalablement constitués dans le volume V2.

La course du vérin 6 équipant la machine M est adaptée aux dimensions des pinces articulées 32 et 42 pour que la zone Z soit assez large pour laisser passer les fagots F préalablement constitués.

Comme il ressort plus particulièrement des figures 8A, 8B et 8C, des jeux de pinces 3 et 4 de diamètres intérieurs D, D' et D" différents peuvent être utilisés avec la machine M. Ainsi, les rayons intérieurs R31 et R32 des pinces 31 et 32 peuvent avoir une valeur de 400 mm pour le jeu 3 représenté à la figure 8A, les rayons correspondant R41 et R42 des pinces 41 et 42 étant identiques.

On note d7 la distance entre la plaque 7 et un plan P parallèle aux axes X-X' et Z-Z' et équidistant des pinces 31 et 41. Avec une valeur de d7 égale à 250 mm, le volume V2 défini par les jeux de pinces 3 et 4 de la figure 8A permet de constituer un fagot F de bûches et/ou des rondins de longueur égale à 500 mm d'environ un quart de stère.

Les deux jeux de pinces 3' et 4' représentés à la figure 8B sont constitués de pinces 31', 32', 41' et 42' dont les rayons intérieurs R'31, R132, R' 41, R'42 sont de l'ordre de 575 mm. Dans ce cas, avec une distance d7 conservée égale à environ 250 mm, les fagots constitués dans le volume V, avec des bûches et/ou des rondins de 500 mm de long, sont de l'ordre de un demi stère.

Les jeux de pinces 3" et 4" représentés à la figure 8C ont des pinces 31", 32", 41" et 42" dont les rayons intérieurs R"31, 31, R"32, 32, R"41 41 et R"42 2 sont d'environ 600 mm.

Avec de tels jeux de pinces et une distance d7 égale à environ 500 mm, on peut constituer des fagots ou ballots de rondins ou de portions de grumes de bois ayant une longueur de 1 mètre, avec un volume égal à environ 1 stère.

Les jeux de pinces 3 et 4 ou équivalents sont montés de façon amovible sur la structure porteuse 1, le goujon 2 étant engagé de façon réversible dans des perçages ménagés dans les platines 14. Ceci permet de changer rapidement les jeux de pinces, en fonction du type de fagots à réaliser.

En outre, selon un aspect optionnel et non représenté de l'invention, l'écartement entre les pinces 31, 32, 41 et 42 parallèlement à l'axe Y-Y' peut être prévu variable en fonction de la longueur des bûches et rondins à fagoter.

L'ajustement de la position de la potence 8 le long de l'axe Y-Y' est effectué manuellement, cette potence étant déplaçable le long du support 81 et immobilisée sur celui-ci, en fonction de la valeur de la distance d7 recherchée, par tout moyen approprié, par exemple une clavette, une goupille ou un verrou à ressort.

On note que l'utilisation du dispositif de roulage 9 n'est pas indispensable dans la mesure où, à la place des anneaux 91 et 92, des bandes de cerclage métalliques ou en matière plastique ou des sangles munies de tendeurs, peuvent être tendues et fixées autour des morceaux de bois lorsque ceux-ci remplissent sensiblement le volume V2 défini par les jeux de pince 3 et 4 ou équivalents. Le fagot de bois ainsi cerclé et fretté peut également rouler, comme celui équipé des anneaux 91 et 92, même si son roulage est moins pratique. Dans ce cas, et selon un aspect non représenté de l'invention, un dispositif de pose et de soudage de bandes de cerclage est avantageusement prévu dans la machine M. Lorsque des pinces de diamètres différents sont utilisées avec la machine M, le diamètre intérieur des dispositifs de frettage et de roulage du type du dispositif 9 est adapté. En pratique, des dispositifs de roulage 9 sont prévus dans plusieurs tailles correspondant au diamètre des fagots à cercler et à évacuer. Lorsque des bandes de cerclage métallique ou plastique sont utilisées, leur longueur est automatiquement adaptée, lors de leur pose, au diamètre des fagots constitués dans le volume V2.

Dans la variante représentée à la figure 9, les pinces 31 et 41 sont identiques à celles du premier mode de réalisation. Les pinces 32 et 42 sont plus massives, avec une partie de rayon extérieur R132 ou R142 sensiblement constant, y compris en regard de ces encoches 33 de passage des entretoises 93 reliant les anneaux d'un dispositif de roulage 9. Des ajours d'allègement 34 et 44 sont prévus dans les pinces 32 et 42.

Dans la variante de la figure 9, les jeux de pinces 3 et 4 peuvent également être prévus dans des tailles différentes, ce qui permet de constituer des fagots de volumes nominaux différents.

Quel que soit le mode de réalisation considéré, on peut utiliser la machine M avec une configuration permettant de constituer des fagots ou ballots d'environ 1 stère, avec des portions de grumes de 1 m de long et des jeux de pinces de diamètre relativement important, comme représenté à la figure 8C. Ces fagots peuvent alors être acheminés jusqu'à un site d'exploitation grumes sont recoupées à la longueur où les portions de et éventuellement fendues pour constituer des bûches qui peuvent alors être regroupées en fagot de plus petit volume en utilisant des jeux de pinces de diamètre intérieur plus petit et une distance d7 plus faible.

L'invention a été représentée avec des jeux de pinces dont l'une est fixe par rapport à la structure porteuse 1.

Il est cependant possible de prévoir une machine dans laquelle les deux pinces d'un même jeu de pinces sont articulées par rapport à cette structure. En outre, en fonction de la longueur des bûches ou des rondins à soutenir, le nombre de jeu de pinces de la machine n'est pas limité à deux. Une machine avec un seul jeu de pinces est concevable, de même qu'une machine avec plus de deux jeux de pinces.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Machine dédiée au fagotage de bûches ou de rondins de bois, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un jeu (3, 4) de deux pinces dont l'une (32, 42) au moins est articulée sur une structure (1) ainsi qu'un vérin (6) monté sur ladite structure et apte à déplacer ladite pince articulée entre une première position (figure 2), dans laquelle lesdites pinces définissent entre elles un volume globalement cylindrique (V2) à section globalement circulaire de réception de bûches (B) ou de rondins pour la constitution d'un fagot (F), et une seconde position (figure 7), dans laquelle lesdites pinces (31, 32, 41, 42) sont suffisamment écartées (d) l'une de l'autre pour qu'un fagot préalablement constitué en liant un groupe de bûches ou de rondins remplissant sensiblement ledit volume puisse être déchargé (F2) de ladite machine (M) à travers l'espace libre (Z) entre lesdites pinces.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdites pinces (31, 32, 41, 42) sont montées de façon amovible (2, 14) sur ladite structure (1) et en ce que ladite machine comprend plusieurs jeux de pinces (3, 4, 3', 4', 3", 4") définissant entre elles des volumes (V2) de réception de bûches de diamètres différents ( D, D ' , D " ) lorsque leurs pinces articulées respectives (32, 42, 32' ; 42', 32", 42") sont dans ladite première position.

3. Machine selon l'une des revendications

précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend deux jeux de pinces (3, 4) juxtaposées selon l'axe longitudinal (A-A') dudit volume (V2) et formés de pinces (31, 32, 41, 42) qui définissent entre elles, dans la première position de leurs pinces articulées respectives, des volumes (V2) sensiblement de même diamètre.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que les pinces mobiles (32, 42) desdits jeux de pinces (3, 4) sont actionnées par un même vérin (6).

5. Machine selon l'une des revendications

précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend également, en tant qu'accessoire, un dispositif (9) de roulage d'un fagot (F) constitué dans ledit volume (V2), ledit ou lesdits jeux de pinces (3, 4) étant compatible(s) avec la mise en place dudit dispositif autour dudit volume lorsque sa ou leur pince(s) articulé(s) (32, 42) est/ou sont dans ladite première position (figure 2).

6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit dispositif de roulage (9) comprend deux anneaux (91, 92) de frettage d'un fagot (F) reliés par des entretoises (93), certaines au moins (32, 42) desdites pinces étant configurées (33, 43) pour permettre le passage desdites entretoises, y compris lorsque ladite pince articulée est dans ladite première position (figure 2).

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'un au moins desdits anneaux de frettage (91, 92) est apte à être disposé, selon une direction (Y-Y') parallèle à l'axe longitudinal (A-A') dudit volume, entre la pince articulée (32, 42) et l'autre pince (31, 41) d'un même jeu de pinces (3, 4).

8. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'une butée (7) s'opposant à un déplacement des bûches (B) ou des portions de grumes parallèlement à l'axe longitudinal (A-A') dudit volume (V2).

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que la position (d7) de ladite butée (7) est réglable parallèlement audit axe (A-A').

10. Engin forestier mobile (T) équipé d'une machine (M) selon l'une des revendications précédentes.

11. Procédé de fagotage de bûches ou de rondins de bois, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à . a) - disposer des bûches et/ou des rondins de bois dans un volume de réception (V1) défini par au moins un jeu (3, 4) de pinces dont l'une (32, 42) au moins est articulée sur une structure (1), jusqu'à remplir sensiblement ledit volume; b) - serrer ledit jeu de pinces (3, 4) de telle sorte que ledit volume de réception des bûches et/ou de rondins devienne un volume (V2) globalement cylindrique à section globalement circulaire; c) - installer autour desdites bûches et/ou desdits rondins en place dans ledit volume (V2) globalement cylindrique à section globalement circulaire, un moyen de frettage (9) d'un fagot (F) formé par lesdites bûches et/ou lesdits fagots; d) - écarter lesdits jeux de pinces (3, 4) et e) - décharger (F2) ledit fagot à travers un espace libre (Z) défini entre lesdites pinces (31, 32, 41, 42).