FR2876803A1 - Dispositif de reglage optique pour installation de tirage de photographies et procede de reglage de la nettete d'une image projetee - Google Patents

Abstract

Ce dispositif optique destiné à exposer sélectivement une image projetée à partir d'une source émettrice sur un papier photosensible, comprend au moins un objectif solidarisé à des moyens mécaniques autorisant limitativement un mouvement de translation dudit objectif sensiblement selon l'axe mécanique dudit dispositif.

Description

DISPOSITIF DE REGLAGE OPTIQUE POUR INSTALLATION DE TIRAGE DE PHOTOGRAPHIES

ET PROCEDE DE REGLAGE DE LA NETTETE D'UNE IMAGE PROJETEE.

DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif optique de projection d'images. Un tel dispositif peut notamment être mis en oeuvre dans le cadre de l'impression d'un support photosensible, tel que du papier, ou dans le but de projeter une image sur un écran de manière à visualiser cette image. En particulier, un tel dispositif trouve son application dans le domaine des installations pour le tirage automatique de photographies. Elle concerne également un procédé de réglage de la netteté d'une image projetée.

ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE

Pour projeter une image sur un support de projection d'image, que celuici soit constitué d'un écran ou bien d'un papier, il est nécessaire de disposer d'une ligne optique composée fondamentalement d'une source lumineuse susceptible d'éclairer ou d'émettre l'image à projeter, et d'un objectif destiné à projeter l'image et à régler la netteté de l'image projetée au niveau du support de projection. La source émettrice d'image peut être soit un passe-film, recevant un film négatif, éclairé par une source lumineuse, soit un écran à cristaux liquides. Pour modifier le format d'une image, il est connu de sélectionner un objectif, dont la ou les lentille(s) optique(s) permette(nt) de projeter l'image au format souhaité. Ce choix dépend aussi de la distance entre la source émettrice et le support de projection.

On cherche bien évidemment à obtenir des images aussi nettes que possible. La netteté dépend de la qualité et de la position relative des composants de la ligne optique. Elle dépend également de la netteté de l'image portée par la source émettrice, du grain du support d'image, de la qualité de la ou des lentille(s) constitutives de l'objectif et de leurs positions relatives entre elles et par rapport aux autres composants de la ligne optique.

La netteté résultante au niveau du tirage ou de l'image projetée dépend également de divers autres paramètres, et notamment: É du parallélisme entre les plans contenant la source d'image et le support de projection: idéalement, le plan contenant la source d'image et celui contenant le support de projection doivent être parallèles pour une netteté optimum; É de l'orthogonalité de ces plans par rapport à l'axe optique de la ligne optique: là encore, idéalement, ces deux plans doivent être perpendiculaires à l'axe optique pour une netteté optimum; É et de la coïncidence entre les axes optique et mécanique de l'objectif.

Parmi ces différents paramètres, le défaut de parallélisme des plans précités et de 10 l'orthogonalité de ces derniers par rapport à l'axe optique de la ligne optique sont prépondérants.

Par ailleurs, par construction, les deux plans en question sont rarement parallèles, et en outre, l'axe optique de l'objectif ne coïncide généralement pas avec son axe mécanique. Pour autant, il est possible d'obtenir une netteté satisfaisante mais cependant limitées à une zone réduite de l'image projetée, par exemple au centre de celle-ci par focalisation obtenue par déplacement de l'objectif.

De manière connue, un objectif est formé d'un organe le plus souvent cylindrique, solidarisé par filetage à une bague, de manière à constituer un ensemble assimilable à un système vis-écrou. Les lentilles sont logées de manière fixe dans l'organe cylindrique.

Afin de permettre la focalisation, il est courant que l'objectif subisse un déplacement axial selon son axe de révolution, par rotation de l'objectif, selon un mouvement hélicoïdal. Cette rotation intervient donc également par rapport aux autres composants de la ligne optique. On peut de la sorte focaliser l'image projetée dans le plan du support de projection et, partant, en régler la netteté au niveau de celui-ci.

Afin de réaliser le montage de l'objectif sur la ligne optique, celui-ci est logé dans une douille solidarisée à un bâti, recevant les autres composants de cette ligne optique. La direction de translation du déplacement hélicoïdal de l'objectif définit l'axe mécanique de l'objectif. Comme déjà indiqué précédemment, l'axe mécanique ne coïncide généralement pas avec l'axe optique de la ligne optique. La locution axe optique appliquée à la ligne relève d'un abus de langage, car les foyers et les centres des composants optiques qui la constituent ne sont jamais exactement alignés. Cette locution restitue cependant l'idée que leur alignement est suffisant pour que l'on puisse former une image, dont la netteté peut être satisfaisante.

L'importance du décalage entre l'axe optique d'une ligne optique et l'axe mécanique d'un objectif qu'elle intègre est fonction de la qualité de la réalisation et de l'assemblage de leurs composants respectifs. Du fait de ce décalage, on peut observer des zones de flou, ou de netteté médiocre de l'image projetée sur le plan de projection, notamment au niveau des bords de celle-ci.

Pour réduire ces zones de flou, il est possible d'usiner et d'assembler les composants de la ligne optique, et notamment de l'objectif, avec une grande précision. Cela induit donc un coût important de réalisation et de contrôle qualité. Pourtant, malgré le soin apporté à la réalisation de ces composants, il n'est pas rare d'observer une netteté insuffisante des images projetées sur le plan de projection au moyen d'une ligne optique les intégrant. Il convient alors de remplacer l'objectif par un autre, jusqu'à trouver les composants de la ligne optique adéquats, ce qui représente un travail fastidieux.

Afin d'optimiser la netteté, et notamment d'agrandir la zone où celle-ci est réputée satisfaisante, il est connu d'agir sur la source d'image. Ainsi, en jouant sur l'orientation du plan contenant la source d'image, on tente de placer le plan d'image projeté parallèlement au plan de projection, dans le but d'obtenir une image nette sur tout le plan de projection.

Ce dernier réglage est également dépendant de l'orientation de l'axe optique de la ligne optique. Ainsi, lorsque l'objectif subit une rotation sur lui-même afin de réaliser la focalisation, son axe optique tourne également s'il existe un défaut de coïncidence entre les axes optique et mécanique dudit objectif, ce qui est le plus souvent le cas. Cela implique donc en toute rigueur, dès lors que l'on souhaite disposer de la plus grande netteté possible, de procéder au réglage du plan de la source d'image lors de chacun des réglage de focalisation de l'objectif, ce qui, bien évidemment dans la pratique, n'est pas envisageable en raison du caractère fastidieux d'une telle opération.

Au surplus, si le réglage de l'orientation du plan de la source d'image est nécessaire et possible pour un seul objectif, il est difficile voire impossible pour plusieurs objectifs présentant chacun un défaut de coïncidence entre leurs axes optique et mécanique respectifs, et qui constitue une situation que l'on rencontre quasiment systématiquement sur les installations de tirage photographique.

Un autre paramètre est susceptible d'influer sur la netteté : il s'agit de l'inclinaison du support de projection par rapport à l'axe optique de la ligne optique. Cependant, attendu que le support en question est relativement grand par rapport à la source d'image, l'influence de son inclinaison par rapport à l'axe optique de la ligne optique est relativement réduite, car elle peut être réglée avec une bonne précision.

EXPOSE DE L'INVENTION L'objectif de l'invention est donc de proposer un dispositif de réglage optique regroupant les fonctions de réglage de focalisation et de compensation de défauts de parallélisme des plans contenant respectivement la source d'image et l'image projetée, et d'orthogonalité desdits plans par rapport à l'axe optique, tout en conservant la précision normale de la construction mécanique et de fabrication des objectifs, et ceci, dans le but de simplifier le réglage et d'obtenir des images nettes sur tout le plan de projection et pour différents objectifs.

En d'autres termes, l'objet de l'invention est de proposer un dispositif optique, dont le principe de compensation de défauts de parallélisme et d'orthogonalité cités précédemment est réalisé en jouant sur l'orientation de l'axe optique de l'objectif et sur le réglage en position de l'objectif par rapport à la source d'image, permettant ainsi de conserver l'axe optique immobile lorsque la focalisation est modifiée.

L'invention consiste ainsi à orienter tout d'abord par la mise en oeuvre de moyens d'inclinaison de la douille recevant l'objectif l'axe optique de la ligne optique (en d'autres termes l'axe optique de l'objectif) pour compenser les défauts de parallélisme et de perpendicularité des plans de la source d'image et du support de projection.

Elle consiste ensuite à éliminer l'influence du défaut de coïncidence des axes optique et mécanique de l'objectif par la mise en oeuvre de moyens de focalisation sans rotation 30 de l'objectif.

Selon l'invention, il n'est donc plus nécessaire de procéder au réglage délicat de l'orientation de la source d'image, ni de s'assurer de la bonne coïncidence des axes optique et mécanique de l'objectif.

L'invention permet ainsi de réaliser de tels réglages pour une pluralité d'objectifs.

L'invention consiste donc en un dispositif optique pour exposer sélectivement une image projetée à partir d'une source émettrice sur un papier photosensible. Un tel dispositif optique comprend au moins un objectif. Selon l'invention, l'objectif est solidarisé à des moyens mécaniques autorisant limitativement un mouvement de translation dudit objectif sensiblement selon l'axe mécanique du dispositif optique.

En d'autres termes, l'objectif du dispositif optique conforme à l'invention se déplace uniquement en translation et non plus selon un mouvement en hélice par rapport aux autres composants de la ligne. Ainsi, l'axe optique ne tourne plus par rapport à l'axe mécanique de l'objectif. Donc, un changement de focalisation ne nécessite pas de nouveau réglage de l'inclinaison de la source d'image, laquelle peut être réglée manuellement ou par construction de façon à compenser au mieux le défaut de coïncidence de l'axe mécanique de l'objectif avec l'axe optique du dispositif optique, et ne demande à être re-réglée qu'en cas de changement de l'objectif, c'est à dire, de manière tout à fait exceptionnelle.

En pratique, les moyens mécaniques sont constitués d'une douille, dans laquelle est susceptible de coulisser un organe cylindrique recevant la ou les lentille(s) de l'objectif. Les axes de révolution respectifs de la douille de maintien et de l'organe cylindrique sont sensiblement alignés par construction. La douille de maintien est solidarisée au bâti de la ligne optique directement ou par l'intermédiaire d'une ou plusieurs pièce(s) en liaison avec le bâti. L'objectif se translate selon l'axe mécanique de la douille puisqu'il est monté coaxial avec celle-ci.

De manière avantageuse, l'organe cylindrique de l'objectif est bloqué en rotation par la coopération d'un ergot solidaire de la douille avec une rainure ou gorge s'étendant selon l'une des génératrices du cylindre de l'organe cylindrique et ménagée sur une partie externe de l'organe cylindrique ou vice-versa. Ainsi, lors du réglage de la focalisation, cet ergot empêche la rotation de l'organe cylindrique de l'objectif par rapport à la douille au sein de laquelle il coulisse. Inversement, l'ergot peut être situé sur l'organe cylindrique de l'objectif et coopérer avec une rainure ménagée dans la douille.

Selon une forme pratique de réalisation de l'invention, les moyens mécaniques comprennent une bague de réglage de focalisation coopérant avec l'organe cylindrique pour opérer le mouvement de translation de l'objectif, la bague étant immobilisée en translation par la douille de maintien.

Avantageusement, la bague de réglage et l'organe cylindrique coopèrent au moyen d'un filetage externe ménagé sur la paroi externe de l'organe cylindrique et d'un filetage interne, bien évidemment de pas correspondant ménagé sur la face interne de la bague ou vice-versa. Ainsi, lorsque l'on souhaite régler la focalisation, la rotation de la bague entraîne la translation de l'organe cylindrique de l'objectif, qui loge les lentilles, puisque celui-ci est bloqué en rotation par rapport à la douille.

En pratique, un élément de rappel élastique est monté entre la douille et l'organe cylindrique. Cet élément de rappel élastique peut travailler dans le sens opposé à la pesanteur de manière à soulager l'opérateur et à éviter les à-coups dans la translation de l'organe cylindrique de l'objectif. En effet, les objectifs sont généralement constitués de pièces relativement lourdes, en aluminium et en verre.

De préférence, l'élément de rappel élastique est un ressort spiral. Un tel ressort permet de faciliter le déplacement de l'organe cylindrique lorsque qu'il doit se déplacer dans le sens contraire à celui de la pesanteur et en outre, de maintenir la bague au contact sur la douille.

Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, la douille de maintien de l'objectif est réglable en orientation selon au moins deux degrés de liberté. Ainsi, il est possible de régler l'inclinaison de l'axe optique du dispositif. Comme cela ressort de ce qui a été précédemment mentionné, ce réglage permet de compenser le défaut du parallélisme entre les plans contenant respectivement la source d'image et le support de projection, le défaut de la perpendicularité de ces plans par rapport à l'axe optique du système et le défaut de coïncidence de l'axe optique et l'axe mécanique de l'objectif.

En pratique, la douille est solidarisée au bâti au moyen de trois vis, avantageusement réparties selon un arc de cercle à 90 l'une de l'autre, autour de l'axe de l'objectif. Un tel mode de fixation réalise une liaison à deux degrés de liberté en rotation autour des deux axes orthogonaux perpendiculaires à l'axe de révolution. Elle constitue donc un mode de réalisation d'une liaison à deux degrés de liberté et elle permet donc de régler le plan d'image projetée parallèlement au plan du support de projection par réglage de l'inclinaison de l'axe optique du dispositif.

De préférence, un élément de rappel élastique est monté respectivement entre la douille de maintien et le bâti du dispositif. Cet élément élastique garantit le déplacement sans à-coups de la douille lorsque l'on dévisse les vis de fixation au bâti.

Avantageusement en pratique, les trois vis présentent une tête de forme partiellement sphérique, de façon à coopérer avec la douille ou une rondelle, de forme conique ou sphérique complémentaire, la rondelle étant intercalée entre la vis et la douille. De manière connue en soi, cette coopération de pièces de forme conique ou sphérique permet de régler plus finement l'inclinaison de l'axe optique du dispositif.

Selon une variante de réalisation de l'invention, le dispositif optique comprend plusieurs objectifs montés de façon mobile sur le bâti de façon à être utilisés sélectivement en fonction du format recherché de projection de l'image. Chaque objectif offre un agrandissement fixe, présentant une plage de formats de photos. Typiquement, les objectifs sont montés sur un plateau tournant classiquement dénommé tourelle, et sélectivement insérés par rotation au dispositif optique conforme à l'invention.

Selon l'invention, le dispositif optique en question est intégré dans une installation pour le tirage automatique de photographies.

Comme il ressort de cet exposé, le dispositif de réglage optique conforme à l'invention améliore et simplifie sensiblement le réglage de netteté des dispositifs optiques de l'art antérieur, car il propose un système, dont le réglage en orientation de l'axe optique de l'objectif selon deux degrés de liberté par rapport à la source d'image permet de faciliter le réglage pour compenser les défauts de construction ou de réglage de parallélisme entre les plans de la source d'image et du support de projection et d'orthogonalité de ces derniers par rapport à l'axe optique. De plus, ce réglage peut être conservé lorsque la focalisation est modifiée, grâce à l'axe optique immobile, assuré par le réglage du déplacement de l'objectif sans rotation. L'invention permet donc de réduire le coût d'exploitation d'un dispositif optique de projection d'images, tout en optimisant ses performances en terme de netteté.

L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants, qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

La figure 1 est une représentation schématique en vue éclatée d'un dispositif de réglage optique conforme à l'invention.

La figure 2 est une représentation schématique en vue assemblée du dispositif de réglage optique de la figure 1.

La figure 3 est une représentation schématique en vue assemblée d'une tourelle susceptible de porter trois dispositifs de réglage optique, susceptible d'être montée au sein d'une installation de tirage automatique de photographies conforme à l'invention.

MODES DE REALISATION DE L'INVENTION

La figure 1 représente en vue éclatée un dispositif de réglage optique conforme à une première forme de réalisation de l'invention. Sur cette figure, a été représenté un organe cylindrique (1), destiné à recevoir un objectif, susceptible de comprendre, de manière connue en soi, une ou plusieurs lentilles (non représentées pour ne pas surcharger inutilement la figure). L'organe cylindrique (1) est assemblé à une bague de réglage (2) au moyen d'un filetage non-représenté situé à son extrémité inférieure (3). Ce filetage coopère avec un filetage non-représenté de la bague (2). Cette coopération induit le déplacement de l'organe cylindrique (1) au sein d'une douille de maintien (4), également cylindrique, qui reçoit de manière coulissante ledit organe. Ce faisant, la coopération de l'organe cylindrique (1) avec la bague (2) induit le coulissement dudit organe au sein de la bague, attendu que celle-ci vient prendre appui au niveau de l'extrémité inférieure de la douille (4). Ainsi, on réalise le réglage de la focalisation et, partant, de la netteté.

La douille de maintien (4) est solidarisée au bâti de l'installation, ainsi qu'il sera décrit plus en détail ultérieurement.

Afin de limiter le déplacement de l'organe cylindrique (1) à la seule translation selon l'axe mécanique de l'objectif qu'il reçoit, et donc sensiblement selon son axe de révolution, par rapport à la douille de maintien (4), un ergot ou une saillie (5) coopère avec une rainure (7) ménagée sur une partie externe de l'organe cylindrique (1) et s'étendant selon une génératrice de l'organe cylindrique (1). L'ergot (5) est solidarisé à la douille (4), par exemple par vissage dans un orifice débouchant fileté (6) usiné dans la douille (4). Cet ergot empêche la rotation de l'organe cylindrique (1) par rapport à la douille (4) qui le maintient.

Pour assurer une translation sans à-coups de l'organe cylindrique (1) au sein de la douille de maintien (4) dans le sens contraire à la pesanteur, un ressort spiral (8), coaxial à l'axe de révolution de l'organe cylindrique (1), travaille en compression entre un épaulement (4") de la douille (4) et une collerette (1") usinée au niveau de l'extrémité supérieure de l'organe cylindrique (1). Le ressort (8) exerce donc un effort dans le sens opposé à la pesanteur et assiste ainsi l'opérateur dans le déplacement de l'organe cylindrique (1) par rotation de la bague de réglage (2).

En outre, la douille de maintien (4) de l'objectif présente trois pattes (9) réparties selon un arc de cercle à 90 l'une de l'autre autour de l'axe de la douille, lequel est globalement colinéaire à l'axe de l'organe cylindrique (1).

Ces trois pattes (9) sont percées d'orifices débouchants de manière à recevoir chacun une vis (10) pour solidariser la douille (4) avec le bâti non-représenté sur la figure 1. L'orientation de la douille (4) portant l'objectif, est donc réglable par rapport au bâti, donc par extension à l'axe optique du dispositif, selon au moins deux degrés de liberté : en pratique, une rotation autour des deux axes orthogonaux perpendiculaires à l'axe de révolution de l'organe cylindrique (1). Ainsi, il est possible de régler l'inclinaison de l'axe optique du dispositif.

Ce réglage n'est réalisé que lors du montage de l'installation, et n'a pas vocation à être modifié lors d'une utilisation normale de celle-ci.

Chacune des vis (10a, 1Ob, 1Oc) présente avantageusement une tête de forme sphérique ou partiellement sphérique. Chaque tête coopère avec la douille (4) directement ou par l'intermédiaire d'une rondelle (12) de forme conique ou sphérique oblongue complémentaire.

Ainsi, le premier couple vis (10a) interface conique (ou sphérique complémentaire) de la douille fait fonction de rotule, afin de permettre la rotation de la douille. En combinaison avec le deuxième couple vis (10b) interface conique oblongue de la douille et le troisième couple vis (10c) - rondelle (12) conique, pouvant se déplacer au niveau de sa face en contact avec la douille en raison de son interface plane à ce niveau, cette liaison rotule permet de diminuer la précision de positionnement des orifices ménagés sur lesdites pattes (9) de la douille, (outre de l'usinage,) tant de ces orifices que ceux correspondant du bâti. Cette liaison rotule permet également limiter les contraintes mécaniques dans le but d'assurer un réglage stable et fiable de l'orientation de la douille, donc de l'axe optique du système.

Dans les liaisons de la douille de maintien (4) sur le bâti, un ressort spiral (11) est 5 monté entre chaque patte (9) et le bâti. Ces trois ressorts (11), coaxiaux à chaque axe des vis (10), travaillent en compression.

La figure 2 représente en vue assemblée un ensemble (13) composé d'un objectif et d'une douille de maintien en tous points conformes à ceux décrits en relation avec la 10 figure 1.

La figure 3 illustre une tourelle (101) intégrant une pluralité de dispositifs optiques conformes à l'invention. Sur cette figure, trois ensembles douille-objectif (13) sont montés sur ladite tourelle (101).

Sur l'exemple représenté, on peut observer que l'un des objectifs est monté dans l'alignement d'un écran à cristaux liquides (102), destiné à projeter une image selon l'axe optique (103) du dispositif. L'image est projetée sur un papier photosensible (104).

On conçoit tout l'intérêt du dispositif de la présente invention. Il permet notamment de pouvoir disposer de manière aisée de la netteté requise des images projetées par son intermédiaire.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Dispositif optique pour exposer sélectivement une image projetée à partir d'une source émettrice sur un papier photosensible, comprenant au moins un objectif, caractérisé en ce que l'objectif est solidarisé à des moyens mécaniques autorisant limitativement un mouvement de translation dudit objectif sensiblement selon l'axe mécanique dudit dispositif.

2. Dispositif optique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens mécaniques sont constitués d'une douille de maintien (4), au sein de laquelle est susceptible de coulisser un organe cylindrique (1) porteur d'au moins une lentille constitutif dudit objectif, les axes de révolution respectifs de la douille de maintien (4) et de l'organe cylindrique (1) étant sensiblement alignés.

3. Dispositif optique selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe cylindrique (1) est bloqué en rotation par la coopération d'un ergot (5) solidaire de la douille de maintien (4) avec une rainure (7) ménagée sur une partie externe dudit organe cylindrique et s'étendant selon une génératrice dudit organe cylindrique, ou vice-versa.

4. Dispositif optique selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que les moyens mécaniques assurant le mouvement de translation dudit objectif comprennent une bague de réglage de focalisation (2) coopérant avec l'organe cylindrique (1), ladite bague prenant appui sur la douille de maintien (4).

5. Dispositif optique selon la revendication 4, caractérisé en ce que la bague de réglage (2) et l'organe cylindrique (1) coopèrent entre eux au moyen d'un filetage externe ménagé sur la paroi de l'organe cylindrique et d'un filetage interne de la bague ou vice-versa.

6. Dispositif optique selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'un élément de rappel élastique (8) est monté entre la douille de maintien (4) et l'organe cylindrique.

7. Dispositif optique selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément de rappel élastique est un ressort spiral.

8. Dispositif optique selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que la douille de maintien (4) est réglable en orientation selon au moins deux degrés de liberté.

9. Dispositif optique selon la revendication 8, caractérisé en ce que la douille de maintien (4) est solidarisée au bâti d'une installation de tirage de photographies au moyen de trois vis (10a, 10b, 10c) réparties autour de l'axe de l'objectif, notamment selon un arc de cercle, lesdites vis étant séparées l'une de l'autre d'un angle de 90 .

10. Dispositif optique selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'un élément de rappel élastique (11) est monté respectivement entre la douille de maintien (4) et le bâti du dispositif.

11. Installation pour le tirage automatique de photographies, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif optique conforme à l'une des revendications 1 à 10.

12. Installation pour le tirage automatique de photographies selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de dispositifs optiques, montés de façon mobile sur le bâti de ladite installation, de façon à être utilisés sélectivement en fonction du format recherché de projection de l'image.

13. Procédé pour régler la netteté d'une image projetée au moyen d'une ligne 25 optique à partir d'une source d'image sur un support de projection, caractérisé en ce qu'il consiste: É à orienter l'axe optique de la ligne optique de telle sorte à compenser les défauts de parallélisme et de perpendicularité des plans contenant respectivement la source d'image et le support de projection; É et à éliminer l'influence du défaut de coïncidence des axes optique et mécanique de ladite ligne optique, par la mise en oeuvre de moyens de focalisation sans rotation de l'objectif qu'elle intègre.