FR2870474A1 - Marteau multifonctions - Google Patents

Abstract

Le marteau (1) selon l'invention est constitué d'une tête perfectionnée (2) montée à l'extrémité avant d'un manche (3) sur lequel est portée un dispositif à bulle (8,9) indicateur d'horizontalité ou de verticalité et une échelle de mesure graduée (41,42) s'étendant dans le sens longitudinal de l'outil et permettant d'effectuer des mesures de longueur.

Description

Marteau Multifonctions

La présente invention concerne un marteau multifonctions.

Il existe de très nombreux modèles de marteaux dont les dimensions, le poids et les formes de la tête aussi bien que du manche sont spécifiquement adaptés aux usages auxquels ils sont destinés. Ces marteaux ont en général un nombre limité de fonctions qui d'une part impose l'achat, l'entretien et le remisage de plusieurs outils et d'autre part impose de fréquents changements d'outils lorsque l'utilisateur doit réaliser successivement différents types d'opérations.

La présente invention se donne comme objectif d'obvier à ces inconvénients en proposant un marteau multifonctions combinant les avantages d'un marteau, d'un outil de mesure, d'un niveau, d'une équerre, d'un fil à plomb et d'un arrache-clou perfectionné adapté à l'extraction de plusieurs dimensions de clous.

Un objectif complémentaire de cette invention est de proposer pour ce marteau un manche perfectionné qui soit facilement interchangeable tout en étant très solide, facile à produire et capable d'assurer une absorption optimale des vibrations générées par l'impact de la tête.

Un tel marteau multifonctions présente par rapport aux marteaux classiques des avantages évidents: - d'une part il permet d'avoir à disposition à tout moment plusieurs fonctions permettant de passer instantanément et sans nécessiter de fréquents, répétitifs et fastidieux changements d'outils, d'une opération à une autre lors des différents travaux réalisés. Cet avantage est encore plus appréciable lorsque l'utilisateur doit travailler sur un escabeau sur lequel il est difficile d'entreposer plusieurs outils sans qu'ils ne tombent en risquant de s'abîmer eux mêmes dans leur chute ou en risquant d'abîmer le revêtement de sol sur lequel ils tombent ou encore lorsque l'utilisateur doit se déplacer fréquemment pendant son travail ce qui est notamment le cas des coffreurs qui peuvent difficilement avoir constamment sur eux un marteau, un arrache-clous, un mètre, un niveau et un fil à plomb.

- d'autre part il se révèle très économique à l'achat et peu encombrant à ranger dans la mesure ou un seul marteau selon l'invention remplace plusieurs outils classiques qui seraient nécessaires pour offrir les différentes fonctions correspondantes.

En préalable aux explications et revendications qui suivent nous convenons que, sauf indication contraire spécifiée, les différentes indications de directions dans le sens vertical et dans le sens horizontal portées dans les textes qui suivent sont établies sur la base d'un outil frappant selon l'invention disposé de telle manière que l'axe longitudinal de son manche s'étend sensiblement horizontalement donc sensiblement parallèlement à un sol horizontal tandis que la surface principale de frappe de la tête, également dénommée table de frappe ou surface de frappe, est positionnée au dessous dudit axe longitudinal. Nous convenons également que l'extrémité arrière du manche est constituée par l'extrémité du manche opposée à celle qui est située du coté de la tête de l'outil qui constitue elle l'extrémité avant du manche. Nous convenons enfin que le plan Ps de symétrie générale dudit outil passant par l'axe longitudinal du manche est disposé verticalement par rapport au sol.

Nous précisons en outre que l'axe longitudinal du manche est un axe longitudinal fictif de référence qui est de forme rectiligne et qui, d'une part, est contenu dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil lorsque l'outil est vu de dessus et, d'autre part, est constitué par la ligne rectiligne médiane générale du manche lorsque l'outil est vu de coté . Il faut noter que de façon avantageuse, sans que cela ne constitue pour autant un mode obligatoire de réalisation de l'objet de l'invention, cet axe longitudinal moyen du manche est de préférence disposé parallèlement à la face supérieure de la partie avant au moins du manche, ladite partie avant évoquée ci avant s'étendant, à partir de la face arrière de la tête de l'outil en direction de l'extrémité arrière du manche, sur une longueur d'au moins un tiers, et idéalement d'au moins la moitié , de la longueur totale dudit manche.

Ceci convenu nous abordons maintenant la description du marteau multifonctions selon l'invention qui est constitué d'un manche à l'extrémité avant duquel est montée une tête comportant au moins une surface de frappe.

selon un premier mode de réalisation le bord inférieur longitudinal du manche est concave dans le sens longitudinal dudit manche tandis que le bord supérieur longitudinal du manche est rectiligne sur la majeure partie au moins sinon sur fa totalité de la partie du manche située en arrière du plan vertical tangent à l'extrémité arrière de la partie supérieure de la tête de l'outil, ledit plan vertical tangent étant par ailleurs perpendiculaire au plan Ps de symétrie générale de l'outil.

La partie arrière du manche est avantageusement convexe dans le plan Ps et en particulier convexe de telle sorte que l'extrados du manche est dirigé vers le haut autrement dit que l'intrados, correspondant à la l'arête inférieure concave du manche est, par rapport à l'axe longitudinal du manche, située du même coté que la tête de frappe.

Selon une autre caractéristique, la section du manche est avantageusement évolutive sur une partie au moins de la longueur du manche: la hauteur dudit manche étant notamment décroissante puis croissante lorsqu'on de déplace de la tête à l'extrémité arrière du manche. Ainsi, sur une partie au moins de la demi-longueur avant du manche la hauteur de celui-ci est décroissante lorsqu'on se déplace longitudinalement de l'avant vers l'arrière et ce afin d'offrir une plus grande solidité à la zone de liaison très sollicitée entre la tête de l'outil et le manche, et la hauteur du manche est ensuite croissante, sur une partie au moins de demilongueur arrière du manche, lorsqu'on se déplace longitudinalement de l'avant vers l'arrière du manche pour offrir une zone de préhension ergonomique permettant un prise en main optimale pour pouvoir assurer un travail confortable, précis et en sécurité , l'outil ne pouvant échapper des mains vers l'avant sous l'action de la force centrifuge générée par le mouvement pendulaire du marteau grâce à la zone arrière de préhension du manche de forme conique progressive.

A l'extrémité avant de ce manche est montée une tête dont l'extrémité inférieure constitue une table de frappe disposée sensiblement horizontalement et sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du manche tandis que l'extrémité supérieure de ladite tête peut être ou non amincie en forme de panne dont l'arête sommitale, qui peut être affûtée ou non, est disposée perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche ou au contraire est disposée dans l'alignement de l'axe longitudinal du manche.

Selon une variante de réalisation, la tête de l'outil ne comporte pas de panne mais elle comporte une première table de frappe au niveau de son extrémité inférieure et une seconde table de frappe au niveau de son extrémité supérieure.

Ces deux tables de frappe peuvent être identiques entre elles ou au contraire être avantageusement de formes et de dimensions différentes l'une de l'autre, l'une pouvant notamment être plane et l'autre légèrement bombée dans le sens transversal et/ou dans le sens longitudinal.

De même lorsqu'elles sont vues de face l'une de ces deux tables de frappes peut être de forme rectangulaire, carrée ou polygonale en présentant sur sa périphérie, donc dans le sens horizontal, des angles- dièdres plus ou moins ouverts tandis que l'autre peut être de forme arrondie, voire même circulaire sur une partie au moins de sa périphérie et ce de manière à ce que ces deux têtes de frappe puissent être complémentaires dans leurs fonctions selon que les conditions d'utilisation requièrent une table de frappe présentant un angle pour pouvoir frapper dans un recoin ou au contraire requièrent une surface bombée et sans arêtes vives pour éviter de marquer l'empreinte de la tête dans l'élément dans lequel on doit enfoncer un clou jusqu'à fond. Pour ces mêmes raisons, les arêtes des angles constitués par la surface de frappe concernée et les faces frontale, latérales et arrière correspondantes de la tête peuvent être vives ou au contraire être plus ou moins chanfreinées ou arrondies.

Par ailleurs ces deux tables de frappe peuvent être disposées symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal médian de l'extrémité avant du manche, ledit manche occupant alors une position centrale par rapport à ces deux tables de frappe, ou au contraire l'une d'ente elles peut être plus éloignée que l'autre dudit axe longitudinal du manche.

Lorsque la tête de l'outil comporte une panne, la face frontale avant de la panne peut être plane ou mieux encore convexe au moins dans le sens vertical et au moins une fente ou entaille ou encoche disposée sensiblement verticalement peut être réalisée au travers de la paroi frontale de ladite panne pour servir d'arrache-clou selon une disposition classique connue de l'homme de l'art Selon un autre mode de réalisation, dans la paroi frontale de la panne sont aménagées deux fentes ou encoches arrache clou qui s'étendent soit verticalement soit légèrement obliquement par rapport au plan Ps de symétrie générale et qui s'ouvrent sur l'arête sommitale de la panne ou sur les cotés de la face frontale de la panne. Une nervure centrale de renfort, dont l'axe est disposé dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil, est avantageusement positionnée entre ces deux fentes arrache-clou pour compenser l'affaiblissement de la panne occasionné par lesdites fentes. Des fentes ou encoches arrache clous ouvertes vers l'arrière peuvent être aménagées au travers de cette nervure centrale de renfort.

Selon une variante de réalisation la panne du marteau ne comprend pas une seule nervure centrale de renfort telle que décrite ci-avant mais au moins deux nervures de renfort disposées soit parallèlement l'une par rapport à l'autre et donc parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil soit au contraire disposées non parallèlement et notamment selon deux directions divergentes vers le haut. Des fentes ou encoches arrache clous ouvertes vers l'arrière peuvent être aménagées au travers de ces nervures de renfort.

Selon une variante de réalisation, la paroi frontale de la panne ne comporte aucune fente arrache-clous et son arête sommitale, qui peut être rectiligne aussi bien que curviligne dans un plan ou dans deux plans, est affûtée pour permettre l'utilisation de l'outil en guise d'herminette.

Selon une autre caractéristique, sur une partie au moins de sa hauteur la panne comporte deux ailes latérales situées de part et d'autre de la paroi frontale, chacune des deux ailes s'étendant de la face frontale de la panne vers l'arrière de l'outil selon une direction parallèle au plan Ps de symétrie générale de l'outil ou au contraire selon une direction non parallèle et notamment alors selon une direction divergente, la face extérieure desdites ailes s'éloignant de plus en plus du plan Ps de symétrie générale de l'outil au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la face frontale de la panne. L'épaisseur de ces ailes latérales peut être avantageusement dégressive de l'avant vers l'arrière et des fentes ou encoches servant d'arrache clous peuvent être aménagées au travers de ces ailes latérales. Selon un premier mode de réalisation les axes longitudinaux de ces encoches, qui correspondent à la direction de translation de l'outil lors de sa mise en place pour venir saisir le dou à extraire, sont disposés sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal du manche.

Selon une variante représentant un mode préférentiel de réalisation, les axes longitudinaux de ces encoches arrache clous sont disposés perpendiculairement à la portion de l'arête latérale de la face frontale située dans le prolongement de l'axe longitudinal de l'encoche arrache clou concernée et ce pour garantir le bon positionnement de l'outil durant toute la phase de pivotement angulaire autour de l'arête latérale concernée pendant l'opération d'extraction du clou.

Selon une autre caractéristique dans l'une au moins des deux faces latérales de la partie de la tête de l'outil située au dessus et/ou de la partie de la tête de l'outil située au-dessous de l'axe longitudinal du manche, ladite tête de l'outil comporte une zone amincie constituant une paroi latérale située à l'extérieur du plan Ps de symétrie générale de l'outil et s'étendant de l'avant vers l'arrière et au moins un dispositif arrache clou constitué d'une fente ou encoche débouchant dans le bord arrière de la paroi latérale susmentionnée est aménagée au travers de ladite paroi latérale. Le plan axial de cette fente ou encoche constituant le dispositif arrache clou est disposé sensiblement perpendiculaire au plan Ps de symétrie générale de l'outil pour permettre ainsi l'extraction d'un clou dont la tige est positionnée dans un plan sensiblement perpendiculairement audit plan Ps de symétrie générale de l'outil.

Selon une autre caractéristique au moins un dispositif arrache-clou constitué d'une fente ou encoche dont l'axe longitudinal s'étend de l'avant vers l'arrière est aménagé dans une zone amincie, constituant une paroi latérale de la tête de l'outil, positionnée entre la table de frappe.

et le manche.

Selon une autre caractéristique dans chacune de ses deux faces latérales située de part et d'autre du plan Ps de symétrie générale de l'outil, la tête de l'outil comporte au moins une zone amincie, constituant une paroi latérale située à l'extérieur du plan Ps de symétrie générale de l'outil et s'étendant de l'avant vers l'arrière, et au travers de chacune de ces parois latérales est aménagé au moins un dispositif arrache clou constitué d'une fente ou encoche débouchant dans le bord arrière de la paroi latérale concernée.

Selon une autre caractéristique importante, une partie au moins de la partie de la tête de l'outil située au dessous de l'axe longitudinal de l'extrémité avant du manche et notamment située entre la table de frappe et le manche comporte deux parois minces en forme d'ailes dont les faces extérieures disposées sensiblement verticalement sont avantageusement positionnées dans le prolongement vers l'arrière des deux extrémités latérales de la face frontale de la partie inférieure correspondante de la tête. Une troisième paroi, disposée sensiblement horizontalement et reliée par ses bords latéraux à la partie inférieure des deux parois latérales susmentionnées, peut avantageusement être positionnée dans le prolongement vers l'arrière de la table de frappe. Des encoches ou fentes, ouvertes vers l'arrière et dont les axes longitudinaux s'étendent sensiblement dans le sens longitudinal de l'outil, sont aménagées au travers de ces différentes parois latérales et horizontale pour servir d'arrache-clous et chacune de ces encoches arrache clous débouche dans le bord arrière de la paroi dans laquelle elle est réalisée.

Selon une autre caractéristique, dans la partie de la tête située entre le manche et la table de frappe, la tête de l'outil comporte au moins une zone amincie, constituant une paroi intermédiaire considérée par ailleurs comme une paroi centrale de renfort, positionnée entre les deux parois latérales susmentionnées de ladite tête; le plan axial de cette paroi intermédiaire est avantageusement positionné dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil et cette paroi intermédiaire relie la paroi inférieure disposée sensiblement horizontalement et positionnée dans le prolongement vers l'arrière de la table de frappe, à la zone de fa tête de l'outil située juste au dessous du manche. Dans cette paroi centrale de renfort est aménagé au moins une encoche arrache-clou débouchant dans le bord arrière de ladite paroi intermédiaire et l'axe longitudinal de ladite encoche arrache-clou s'étend sensiblement dans le sens longitudinal de l'outil. Cette fente arrache clous est avantageusement positionnée en vis à vis des encoches arrache-clous aménagées dans les parois latérales de telle sorte que les axes longitudinaux de ces différentes fentes arrache clous sont donc situés dans un même plan pour permettre l'extraction d'un clou par incréments angulaires sans effort et par un débattement angulaire limité du manche du marteau comme cela sera décrit en détails dans le commentaire accompagnant les figures correspondantes des dessins annexés.

Selon une variante de réalisation, sur une partie au moins de la longueur de sa face arrière la paroi centrale de renfort susmentionnée se prolonge vers l'arrière au delà de la limite arrière des deux parois latérales situées de part et d'autre de cette paroi centrale. Dans cette partie proéminente vers l'arrière de ladite paroi centrale peuvent avantageusement être aménagées une ou plusieurs encoches arrache-clous ouvertes vers l'arrière situées ou non en vis à vis d'autres encoches arrache-clou aménagée dans lesdites parois latérales.

Selon une autre variante au moins deux parois intermédiaires de renfort sont disposées entre les parois latérales de la partie inférieure de la tête de l'outil et des fentes ou encoches arrache clous sont aménagées dans ces parois de renfort et sont idéalement positionnées en correspondance des encoches arrache clous aménagées dans lesdites parois latérales pour permettre l'extraction de clous par incréments angulaires successifs.

Selon une autre caractéristique, les fentes arrache-clous disposées dans les parois latérales de la tête sont avantageusement positionnées le plus prés possible de l'axe longitudinal médian de l'extrémité avant du manche et selon un mode préférentiel de réalisation, l'axe longitudinal de certaines au moins de ces encoches arrache-clous est situé à une distance verticale comprise entre zéro millimètre et vingt cinq millimètres de part et d'autre dudit axe longitudinal médian de l'extrémité avant du manche.

Selon une autre caractéristique les différentes fentes ou encoches arrache-clous, aménagées dans la paroi frontale, dans la ou les nervures centrales et dans les parois latérales de la panne ainsi que celles qui sont aménagées dans les parois latérales, dans la ou les parois de renfort et dans la paroi inférieure de la partie inférieure de la tête de l'outil, sont avantageusement de formes et de dimensions complémentaires pour permettre l'arrachage de clous de longueurs et de diamètres différents.

En outre afin d'assurer une meilleure tenue du clou à extraire par coincement des flancs de sa tige, la largeur des fentes ou encoches arrache clous sera avantageusement décroissante au fur et à mesure que l'on s'éloigne du bord arrière de la paroi dans laquelle elle débouche pour se rapprocher du fond de l'encoche concernée.

La face frontale de la partie inférieure au moins de la tête de l'outil peut comporter des parties planes et/ou des parties concaves et/ou des parties convexes.

Selon un mode préférentiel de réalisation, la face frontale avant de la partie au moins de la tête située entre l'arête supérieure longitudinale de l'extrémité avant du manche et la table de frappe est avantageusement convexe dans le sens horizontal. Par ailleurs, les faces extérieures des parois latérales de la partie inférieure de la tête de l'outil situées au dessous de ladite arête longitudinale supérieure de l'extrémité avant du manche ainsi que, le cas échéant, une partie au moins des faces extérieures des parois latérales de la partie de la tête située au dessus de ladite arête supérieure du manche, sont disposées dans le prolongement tangentiel de la partie frontale convexe susmentionnée et ce de manière à ne pas marquer la surface de bois sur laquelle prend appui la tête de l'outil en tournant lorsque sont utilisées en guise d'arrache clous les fentes ou encoches situées dans les parois latérales de la tête du marteau.

Selon une exécution particulière de ce mode préférentiel de réalisation, sur une hauteur minimale de quatre centimètres, de préférence supérieure à cinq centimètres et en particulier supérieure à six centimètres mesurés à partir de la surface de frappe, la jonction entre la face frontale et les faces latérales de la tête s'effectue selon un raccordement convexe dont le ou les rayons dans le plan horizontal sont supérieurs à trois millimètres, de préférence supérieur à cinq millimètres, en particulier supérieur à sept millimètres. Selon un mode particulier de réalisation, le raccordement entre la surface de la face frontale, la surface de la face latérale gauche et la surface de la face latérale droite de la partie inférieure de la tête telle que définie selon les mesures ci avant adopte la forme d'un secteur de forme elliptique dans le plan horizontal ou encore la forme d'un secteur de forme cylindrique d'un rayon avantageusement compris entre quinze et vingt cinq millimètres. Ce secteur de section elliptique ou cylindrique est disposé symétriquement par rapport au plan Ps de symétrie générale de l'outil et les génératrices verticales de chacun de ses deux bords viennent se raccorder tangentiellement avec les surfaces latérales extérieures correspondantes de la tête.

Selon une autre caractéristique, sur une partie au moins de sa hauteur, et pour l'un au moins de ses deux cotés, la largeur de la tête de l'outil est croissante de l'avant vers l'arrière de telle sorte que le plan tangent à la face latérale pour le coté concerné constitue avec le plan Ps de symétrie générale de l'outil un dièdre ouvert vers l'arrière de telle sorte que lorsque le marteau est vu de dessus ladite face latérale est donc disposée obliquement par rapport au plan Ps de symétrie donc également par rapport à l'axe longitudinal du manche selon un angle avantageusement voisin de dix degrés donc compris entre deux degrés et demi et vingt degrés, de préférence compris entre cinq degrés et quinze degrés et en particulier compris entre huit degrés et douze degrés.

Cette disposition permet une mise en place aisée du marteau lorsqu'il est utilisé en arrache-clou en faisant appel à l'une des fentes arrache-clou aménagée dans cette face latérale oblique de la tête. En effet pour faire entrer la tige du clou dans la fente arrache-clou sélectionnée il est ainsi possible de faire glisser l'outil en appuyant cette face latérale oblique contre la surface de l'élément dans lequel est planté le clou tout en gardant le manche empoigné à pleine main puisque grâce à l'obliquité de la face latérale de la tête par rapport à l'axe longitudinal du manche, la partie arrière du manche se retrouve suffisamment éloignée du support pour permettre le passage des doigts de la main qui tiennent le manche et ce tout en maintenant le bord arrière de ladite face latérale oblique plaqué contre l'élément dans lequel est planté le clou pour pouvoir introduire la tige du clou dans la fente concernée même si la tête de ce clou ne dépasse que de quelques millimètres de la surface de l'élément dans lequel il est planté . En outre cette obliquité de la face latérale autorisant le décalage angulaire du manche par rapport à la surface de l'élément dans lequel est planté le clou permet un dégagement du champ visuel entourant le clou et l'entrée de la fente arrache clou sélectionnée ce qui facilite grandement l'opération d'introduction de la tige de ce clou dans ladite fente.

Cette disposition oblique de la face latérale de la tête est donc très avantageuse par rapport à une face latérale de la tête disposée parallèlement à l'axe longitudinal du manche qui ne permettrait pas de venir saisir la tige d'un clou presque complètement enfoncé compte - tenu de l'éloignement du bord arrière de la face latérale dans laquelle est aménagé la fente arrache clou par rapport à la surface de l'élément dans lequel est planté le clou à moins de plaquer le manche du marteau contre la surface de l'élément ce qui poserait alors des problèmes pour venir ensuite saisir ce manche en le tenant suffisamment bien pour pouvoir lui transmettre la force nécessaire pour extraire ledit clou.

Selon une autre caractéristique sur une partie au moins de sa hauteur et, ce, pour ses deux cotés, la largeur de la tête de l'outil est croissante de l'avant vers l'arrière de telle sorte que les deux plans tangents aux deux faces latérales extérieures de la tête de l'outil constituent un dièdre ouvert vers l'arrière, et lorsque le marteau est vu de dessus lesdites faces latérales de la tête sont donc disposées obliquement par rapport à l'axe longitudinal du manche, cette obliquité étant avantageusement identique pour chacune des deux parois latérales de la tête qui sont alors avantageusement disposées symétriquement de part et d'autre du plan Ps de symétrie générale de l'outil sans toutefois que cette obliquité identique ne constitue une obligation, l'obliquité d'une face latérale pouvant être différente de l'obliquité de l'autre face latérale.

Selon une autre caractéristique, les plans tangents aux faces latérales extrêmes de la tête peuvent être parallèles entre eux dans le sens vertical et dans le sens horizontal mais ils peuvent aussi être divergeants dans le sens horizontal uniquement lesdits plans restants verticaux dans le sens vertical tels que décrit ci - avant et ils peuvent encore être divergents dans le sens horizontal et dans le sens vertical ou être seulement divergent dans le sens vertical.

Selon une autre caractéristique sur l'une au moins de ses deux faces latérales, la tête de l'outil comprend une zone sensiblement plane et disposée sensiblement parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil pour servir de table latérale de frappe ladite table étant positionnée sensiblement à la hauteur de la zone de la tête traversée par le manche. Selon un mode préférentiel de réalisation la tête de l'outil comporte une surface de frappe latérale telle que décrite ci-avant sur chacune de ses deux faces latérales et ces deux surfaces de frappe latérales sont IO symétriques ou non dans leur forme, dans leurs dimensions et dans leurs positionnement par rapport au plan Ps de symétrie générale de l'outil. Dans le sens vertical de la tête de l'outil, ces tables latérales de frappe sont de préférence positionnées sensiblement au niveau de la zone de la tête traversée par le manche.

Selon un mode préférentiel de réalisation, dans le sens longitudinal de l'outil, le manche du marteau présente au moins une face qui est plane ou au moins une arête qui est rectiligne sur une longueur continue supérieure à huit centimètres, de préférence supérieure à dix centimètres et en particulier supérieure à douze centimètres. Ces faces planes ou ces arêtes rectilignes pourront être disposées aussi bien sur la partie supérieure du manche que sur sa partie inférieure ou surb les cotés de ce manche.

Selon un mode préférentiel de réalisation, la face frontale de la partie de la tête du marteau, située entre la face supérieure de l'extrémité avant du manche et l'extrémité inférieure de ladite tête constituant la table de frappe principale inférieure, est disposée perpendiculairement à la partie de la face supérieure du manche qui est rectiligne dans le sens longitudinal de l'outil sur une longueur continue d'au moins huit centimètres, de préférence supérieure à dix centimètres, idéalement supérieure à douze centimètres.

Cette disposition offre l'avantage de permettre d'utiliser ce marteau enguise d'équerre par exemple dans l'angle d'un mur en plaquant la face frontale du marteau contre la face du premier de ces deux murs verticaux et en utilisant la partie longitudinale supérieure rectiligne du manche comme guide de traçage pour réaliser un trait horizontal sur le second mur.

Pour faciliter et rendre plus précis le report ensuite sur le premier mur de ce trait horizontal porté sur le second mur, les faces latérales de la tête du marteau ainsi que, le cas échéant la face frontale de la tête dudit marteau, comporteront avantageusement un repère, constitué par exemple d'un petit trait gravé en creux, disposé dans le plan horizontal tangent à la partie rectiligne de la face longitudinale supérieure dudit manche.

Selon une autre caractéristique, pour permettre l'utilisation du marteau en guise d'arrache clou qui sollicite de façon importante le manche en flexion, ledit manche est constitué d'une âme centrale très résistante en flexion longitudinale, solidarisée à la tête de l'outil, qui est glissée à l'intérieur d'une coque externe de forme creuse dont la surface externe constitue la zone de préhension du manche de l'outil.

Une vis de tension, positionnée au voisinage de l'extrémité arrière du manche et s'étendant dans le sens longitudinal du manche, tend à rapprocher, dans le sens axial longitudinal de l'outil, l'extrémité arrière de l'âme centrale de l'extrémité arrière de la coque externe en amenant ainsi l'extrémité avant de la coque externe en appui contre la face arrière de la tête de l'outil.

Selon un mode préférentiel de réalisation, l'âme du manche est solidarisé à la tête de l'outil par coincement dans le sens axial de l'avant vers l'arrière grâce à la forme conique de la partie avant de ladite âme collaborant avec la forme conique complémentaire de l'oeil d'emmanchage aménagé au travers de la tête de l'outil. L'âme du manche peut donc être introduite, dans le sens axial de l'avant vers l'arrière, dans ('oeil d'emmanchage et peut coulisser à l'intérieur de ce dernier jusqu'à ce qu'elle vienne se solidariser à la tête de l'outil par emboîtage conique dans ledit oeil.

La coque externe est ensuite enfilée de l'arrière vers l'avant sur la partie de l'âme dépassant de la tête de l'outil et un dispositif de tension qui peut notamment être constitué d'une vis de tension positionnée au voisinage de l'extrémité arrière du manche, disposée de préférence dans le plan Ps de symétrie de l'outil et s'étendant sensiblement dans le sens longitudinal de l'outil, assure le déplacement dans le sens axial longitudinal de l'outil selon deux directions opposées de l'âme par rapport à la coque externe du manche.

Selon un premier mode de réalisation, la base d'appui de la tête de la vis de tension prend appui contre la coque tandis que sa tige se visse dans l'extrémité arrière de l'âme, directement ou par l'intermédiaire d'un écrou ou d'un insert noyé dans ladite âme, en exerçant ainsi une force de tension qui tend à rapprocher, dans le sens axial de l'outil, l'extrémité arrière de la coque externe de l'extrémité arrière de l'âme.

Selon une variante de réalisation le dispositif de tension est constitué d'une tige dont la partie avant est solidarisée à l'âme du manche soit directement par surmoulage lors de la réalisation de cette âme soit par collage, par vissage ou par tout autre moyen et un écrou vient se visser sur la partie arrière filetée de cette tige après que celle-ci ait traversé le trou ménagé dans l'extrémité arrière de la coque.

selon une autre variante de réalisation, le dispositif de tension est constitué d'une vis traversant l'âme du manche sur toute sa longueur, la tête de la vis venant prendre appui contre l'extrémité avant de ladite âme, tandis qu'un écrou vient se visser sur la partie arrière filetée de cette tige après que celle-ci ait traversé la paroi arrière de la coque extérieure du manche.

Une telle réalisation du manche offre de multiples avantages sur le plan de la simplicité de fabrication des éléments qui le constituent et de leur mode d'assemblage. Par ailleurs, sur le plan mécanique la section de l'âme du manche est décroissante de l'avant vers l'arrière dans le sens longitudinal de l'outil en correspondance avec la décroissance des efforts de flexion auxquels doit 11 2870474 résister le manche en particulier lors de l'utilisation de l'outil en guise d'arrache-clou, ce mode de réalisation du manche constitue donc une solution optimisée sur le plan technique et économique grâce à une économie substantielle de matière par rapport aux manches classiques. En outre, l'âme dont les dimensions sont plus importantes à l'avant qu'à l'arrière et qui est par ailleurs constituée d'un matériau plus dense que la coque permet de concentrer le poids de l'outil vers l'avant donc là où il est important de disposer d'une force de frappe importante tout en allégeant la partie arrière de l'outil. Enfin cette technique d'assemblage permet d'utiliser pour la réalisation de l'âme du manche un matériau présentant de bonnes caractéristiques mécaniques en traction, tel que notamment un matériau comportant des fibres longues, qui présente souvent l'inconvénient IO d'être sensible à l'éclatement lorsqu'il n'est pas contenu dans une enveloppe extérieure de compression, tandis que la coque externe peut être avantageusement réalisée à l'aide d'un matériau offrant de bonnes caractéristiques en compression, ce qui est beaucoup moins contraignant et donc plus commun et moins coûteux.

L'emmanchement ainsi réalisé est en outre non seulement très sûr mais il permet aussi une interchangeabilité rapide et facile du manche par l'utilisateur même non spécialiste puisque cette opération ne nécessite pas d'outillage autre qu'une clé de serrage de forme et de dimension adaptée à celles de l'écrou ou de la tête de la vis de tension.

Selon d'autres modes de réalisation, l'âme du manche est solidarisée à fa tête de l'outil par surmoulage, par collage, par clipsage, par vissage et/ou à l'aide de vis, de clous, de goupille ou encore à l'aide d'un ou plusieurs angrois ou de tout autre moyen d'assemblage connu de l'homme de l'art.

L'âme du manche peut également constituer avec la tête de l'outil un ensemble monolithique réalisé en métal ou en tout autre matériau.Selon une variante de ce mode de réalisation, le manche de l'outil est constitué par une lame métallique disposée de champ dans le sens vertical et solidarisée à la tête de l'outil soit par soudage ou par assemblage mécanique soit par réalisation monolithique du type forgeage, estampage ou moulage et la partie arrière de cette lame constituant l'âme du manche sert de soie en assurant la liaison rigide de la tête de l'outil par rapport au manche dans lequel elle vient se loger.

Cette lame métallique constituant l'âme du manche peut avantageusement n'être recouverte par le manche que sur une partie seulement de sa longueur ladite lame métallique restant ainsi apparente sur ses quatre faces sur une partie au moins de sa longueur située entre la face arrière de la tête de l'outil et la face avant de l'extrémité avant du manche.

La partie apparente de cette lame constituant l'âme du manche peut avantageusement comporter des aménagements tels qu'un affûtage en dents de scie ou en arête tranchante d'une partie au moins de l'arête supérieure et/ou de l'arête inférieure de ladite lame, ou tels que l'aménagement d'un dispositif arrache-clous ou de trous hexagonaux servant de clefs ces aménagements étant avantageusement positionnés dans ladite lame au voisinage de la zone où son extrémité avant est reliée à la face arrière de la tête de l'outil.

Ce dispositif arrache-clou peut être constitué d'une ouverture dont le bord antérieur comporte plusieurs encoches ou échancrures dans chacune desquelles peut être engagée la tige du clou qu'il est ensuite aisé d'extraire en soulevant le manche de l'outil pour faire pivoter ledit outil autour de l'arête latérale de la tête venant prendre appui sur le support dans lequel est enfoncé ce clou. Ce dispositif arrache-clous comporte donc avantageusement plusieurs encoches dont les dimensions et l'éloignement par rapport à la face frontale de la tête de l'outil sont différentes de façon à offrir un choix de possibilités en fonction de la taille du clou à extraire et de son niveau d'enfoncement.

Selon une autre caractéristique, au moins un élément intermédiaire amortisseur constitué d'un ou de plusieurs matériaux absorbant les vibrations est interposé entre tout ou partie des faces extérieures de l'âme du manche et les faces intérieures correspondantes du logement réalisé dans la coque externe du manche.

Ces différents éléments intermédiaires amortisseurs peuvent être disposés en certains points seulement de la surface de contact entre la surface extérieure de l'âme et la surface intérieure du logement de la coque externe et ils peuvent être indépendants les uns des autres et être réalisés dans des matériaux différents les uns des autres mais ils peuvent aussi constituer un seul et même élément intermédiaire amortisseur couvrant la totalité de la périphérie de l'âme centrale ainsi que, le cas échéant, son extrémité arrière.

Selon une variante de réalisation, afin d'isoler parfaitement et complètement la coque externe du manche, servant de poignée de préhension, de la tête de l'outil générant les vibrations lors de l'impact, un élément amortisseur en forme d'anneau réalisé dans un matériau absorbant les vibrations est glissé autour de l'âme et interposé entre l'extrémité avant de la coque externe et la face arrière de la tête de l'outil. Cet élément amortisseur en forme d'anneau peut être avantageusement solidarisé à certains ou à la totalité des éléments intermédiaires amortisseurs susmentionnés.

Selon un mode préférentiel de réalisation, les éléments intermédiaires amortisseurs et l'élément amortisseur en forme d'anneau sont réunis en un seul élément amortisseur de forme tubulaire ouvert à son extrémité avant pour pouvoir être enfilé sur l'âme du manche et dont la paroi fermant l'extrémité arrière est traversée par la vis de tension tandis que son extrémité avant comporte une collerette venant s'intercaler entre l'extrémité avant de la coque externe et la face arrière de la tête de l'outil.

Ces différents éléments amortisseurs sont avant tout destinés à absorber les vibrations générées par l'outil lors de l'impact mais ils permettent également le rattrapage des variations du jeu ménagé entre la surface extérieure de l'âme et la surface intérieure correspondante du logement aménagé dans la coque externe du manche.

L'élément central constituant l'âme du manche peut être réalisé à l'aide d'un matériau présentant de bonne caractéristiques mécaniques en traction et en flexion tel que notamment un matériau réalisé à partir de fibres de verre, de carbone, d'aramide ou de tout autre matériau, noyées dans une résine thermodurcissable ou dans une matière thermoplastique.

Les dimensions et les formes de l'âme, celles de l'élément intermédiaire amortisseur et celles du logement interne correspondant de la coque externe sont complémentaires et ajustées entre elles pour offrir juste le jeu limité nécessaire pour permettre leur assemblage par coulissement.

La coque externe peut être réalisée à l'aide d'une seule matière ou au contraire à l'aide de plusieurs matières et elle comporte alors avantageusement des zones recouvertes d'une matière souple facilitant la tenue en main de l'outil.

Selon une variante de réalisation, l'élément amortisseur interposé entre la surface extérieure de l'âme du manche et fa surface intérieure du logement de la coque externe du manche comporte des protubérances traversant par endroits ladite coque extérieure du manche et dépassant de la surface extérieure de cette coque pour constituer des bossages permettant un bon calage de la main en garantissant ainsi une tenue en main plus sûre et plus confortable de l'outil.

Selon une autre caractéristique d'une variante de réalisation l'élément intermédiaire amortisseur n'est pas d'une épaisseur constante sur toute sa surface mais il présente par endroits des surépaisseurs localisées situées en vis à vis de cavités complémentaires aménagées dans les faces extérieures de l'âme et/ou dans les faces intérieures de la coque.

Selon une autre caractéristique le manche de l'outil selon l'invention comporte au moins une échelle graduée s'étendant dans le sens longitudinal dudit manche et permettant d'effectuer des mesures de longueurs. Ces échelles graduées positionnées de préférence le long d'une arête rectiligne située dans un plan horizontal peuvent être disposées aussi bien sur la face supérieure que sur la face inférieure ou sur les faces latérales du manche.

Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil selon l'invention comporte des échelles graduées dont les chiffres des graduations sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête de l'outil pour se rapprocher de l'extrémité arrière du manche.

Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil selon l'invention comporte des échelles graduées dont les chiffres des graduations sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'extrémité arrière du manche pour se rapprocher de la tête de l'outil.

Selon une autre caractéristique, le marteau selon l'invention comporte une inscription, portée sur le manche ou sur la tête de l'outil, précisant la distance séparant, dans le sens longitudinal de l'outil, l'extrémité avant de la face frontale de la tête de l'outil par rapport à la graduation 0 ( zéro) d'au moins une échelle graduée dont les chiffres des graduations sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête de l'outil pour se rapprocher de l'extrémité arrière du manche Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil selon l'invention comporte une inscription précisant la distance séparant, dans le sens longitudinal de l'outil, l'extrémité arrière du manche de l'outil par rapport au repère 0 ( zéro) de la graduation d'au moins une échelle graduée dont les chiffres des graduations sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'extrémité arrière du manche pour se rapprocher de la tête de l'outil.

Selon une autre caractéristique, sur une partie au moins de sa longueur, le manche comporte une arête longitudinale qui est rectiligne et disposée horizontalement et cette arête rectiligne est associée à une échelle de mesure graduée dont les chiffres sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête de l'outil pour se rapprocher de l'extrémité arrière du manche. La graduation 0 ( zéro) de l'échelle graduée ci-avant mentionnée est disposée dans l'alignement du plan tangent à l'extrémité arrière de la partie de la tête qui, par rapport à l'axe longitudinal () OX') du manche, est située du même coté que ladite échelle de mesure tandis que ledit plan tangent est disposé perpendiculairement à l'arête rectiligne graduée susmentionnée.

Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil comporte au moins une échelle graduée dont les chiffres des graduations sont croissants dans le sens arrière vers l'avant de l'outil et l'espace séparant la graduation zéro de l'échelle graduée de l'extrémité arrière du manche comporte des repères situés à cinquante, à cent et le cas échéant à cent cinquante millimètres de ladite graduation zéro.Les distances susmentionnées sont mesurées dans l'alignement de la direction générale de l'échelle graduée concernée et les repères correspondants à ces cinquante, cent et cent cinquante millimètres sont constitués par exemple par des segments de droite disposés parallèlement à ceux qui constituent les repères de l'échelle graduée. Ces repères portent les indications 50, 100 et 150 ou 5,10 et 15 selon que les chiffres de l'échelle graduée sont eux mêmes exprimés en millimètres ou en centimètres, lesdits chiffres pouvant également être précédés d'un signe + pour rappeler à l'utilisateur que ces valeurs doivent être le cas échéant rajoutées à celle qui est lue sur l'échelle graduées.

Selon une autre caractéristique, les échelles graduées et les chiffres des graduations qui leur sont associés et qui sont évoqués dans tout ce document peuvent être établis à partir d'une base millimétrique, et/ou centimétrique, et/ou à partir d'une base en mesures anglaises à l'aide de pouces et/ou de leurs subdivisions et/ou de leurs multiples.

Selon une autre caractéristique, les repères gradués ainsi que les chiffres des graduations qui leurs sont associés peuvent être réalisés directement sur le manche par gravure à chaud ou par gravure mécaniques, chimique, photographique, sérigraphique et/ou par tout autre procédé mais ils peuvent aussi être réalisés sur une pièce rapportée solidarisée audit manche par aimantation, ou par collage, vissage, clipsage, rivetage et/ou par tout autre mode de fixation temporaire ou définitif.

Ces repères gradués et les chiffres des graduations qui leurs sont associés peuvent aussi être réalisés sur un réglet métallique fixé contre le manche par aimantation de façon à rendre ce réglet amovible pour permettre son utilisation indépendamment de l'outil sur lequel il est habituellement monté . Selon une autre caractéristique, la face frontale avant de la partie inférieure au moins de la tête de l'outil est disposée perpendiculairement à au moins une échelle graduée associée à une arête du manche qui est rectiligne sur une longueur continue supérieure à huit centimètres de préférence supérieure à dix centimètres et en particulier supérieure à douze centimètre, ladite arête rectiligne graduée pouvant être disposée aussi bien sur la face supérieure que sur la face inférieure du manche ou encore sur l'une des faces latérales dudit manche.

Selon une autre caractéristique et selon un mode particulier de réalisation, pour faciliter et rendre plus sûres, plus rapides et plus précises les mesures pour lesquelles l'échelle graduée doit être appliquée contre la pièce à mesurer, les bords latéraux extrêmes du manche sont avantageusement situés sensiblement dans l'alignement des faces latérales de la tête de l'outil de telle manière que l'arête graduée de certaines au moins des échelles graduées disposées sur la face supérieure du manche puisse être amenée le plus prés possible contre la pièce à mesurer.

Selon une autre caractéristique, les deux échelles graduées qui s'étendent longitudinalement de part et d'autre d'une même arête ont avantageusement leurs repères de graduations, constitués de petits segments de droite, disposés en vis à vis et dans le prolongement les uns des autres dans le sens transversal du manche tandis que les chiffres des graduations de l'une des deux échelle graduée sont croissants dans la direction opposée à celle des chiffres des graduations de l'autre échelle graduée.

Selon une autre caractéristique, les chiffres des graduations de l'une quelconque des échelles graduées s'étendant dans le sens longitudinal du manche sont croissants dans la direction opposée à celle dans laquelle sont croissants les chiffres des graduations de chacune des deux échelles graduées entre lesquelles se situe ladite échelle graduée concernée.

Cette disposition de croissances inverses des graduations situées de part et d'autre d'une arête commune est en effet indispensable pour que, lorsque l'utilisateur tient le marteau horizontalement devant lui pour effectuer une mesure et que l'axe longitudinal de l'outil est disposé perpendiculairement à son rayon visuel il ait toujours à sa disposition une échelle graduée offrant un sens de lecture habituel, c'est à dire dont les valeurs des chiffres sont croissantes de la gauche vers la droite et ce, qu'il tienne l'outil de la main droite la tête de l'outil se situant à sa gauche ou qu'il le tienne de la main gauche la tête de l'outil se situant alors vers la droite.

Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil selon l'invention comporte au moins un dispositif indicateur d'horizontalité à bulle tel que ladite bulle est positionnée entre ses repères d'horizontalité lorsque l'outil repose sur un support horizontal par l'extrémité inférieure de sa tête de frappe et par l'extrémité arrière inférieure de son manche et/ou lorsque l'outil posé à plat sur le coté repose par l'une des faces ou des arêtes latérales extrêmes de sa tête et par l'une des faces ou des arêtes latérales extrêmes de son manche sur un support horizontal.

Selon un mode préférentiel de réalisation, le manche de l'outil comporte une protubérance positionnée au voisinage de son extrémité arrière et prolongeant le manche vers le bas, ladite protubérance constituant une garde arrière d'une hauteur telle que lorsque son extrémité inférieure est tangente au plan horizontal également tangent à la table de frappe de l'outil la bulle du dispositif indicateur d'horizontalité est positionnée entre ses repères d'horizontalité et la face frontale de la partie du marteau située entre l'axe longitudinal manche et la table de frappe susmentionnée est disposée verticalement et/ou la face supérieure rectiligne de la partie avant du manche est disposée horizontalement sur une longueur continue d'au moins dix centimètres, de préférence sur une longueur supérieure à douze centimètres, idéalement sur une longueur supérieure à quinze centimètres lesdites longueurs étant mesurées à partir de l'extrémité avant du manche correspondant à la face frontale du marteau.

Un telle disposition se révèle particulièrement avantageuse puisque la partie rectiligne de la face supérieure du manche est disposée horizontalement lorsque la bulle du niveau horizontal est positionnée entre ses repères d'horizontalité ce qui permet d'utiliser ladite face rectiligne comme support de traçage pour tirer un trait horizontal sur un support vertical contre lequel est plaqué le marteau.

Selon une autre caractéristique, le manche de l'outil selon l'invention comporte au moins un dispositif indicateur de verticalité à bulle tel que ladite bulle est positionnée entre ses repères de verticalité lorsque l'outil repose sur un support vertical par l'extrémité inférieure de sa tête de frappe et par l'extrémité arrière inférieure de son manche etlou lorsque l'outil posé à plat sur le coté repose par l'une des faces ou des arêtes latérales extrêmes de sa tête et par l'une des faces ou des arêtes latérales extrêmes de son manche sur un support vertical.

Selon un mode préférentiel de réalisation, le manche de l'outil comporte une protubérance positionnée au voisinage de son extrémité arrière et prolongeant le manche vers le bas, ladite protubérance constituant une garde arrière d'une hauteur telle que lorsque son extrémité inférieure est tangente au plan vertical également tangent à la table de frappe de l'outil la bulle du dispositif indicateur de verticalité est positionnée entre ses repères de verticalité et la face frontale de la partie du marteau située entre l'axe longitudinal manche et la table de frappe susmentionnée est disposée horizontalement et/ou la face supérieure rectiligne de la partie avant du manche est disposée verticalement sur une longueur continue d'au moins dix centimètres, de préférence sur une longueur continue supérieure à douze centimètres, idéalement sur une longueur continue supérieure à quinze centimètres lesdites longueurs étant mesurées à partir de l'extrémité avant du manche correspondant à la face frontale du marteau.

Un telle disposition se révèle particulièrement avantageuse puisque la partie rectiligne de la face supérieure du manche est disposée verticalement lorsque la bulle du niveau vertical est positionnée entre ses repères de verticalité ce qui permet d'utiliser ladite face rectiligne comme guide de traçage pour tirer un trait vertical sur un support contre lequel est plaqué le marteau.

Selon une autre caractéristique, le dispositif indicateur de verticalité et le dispositif indicateur d'horizontalité sont l'un et /ou l'autre implantés de préférence au voisinage de l'extrémité arrière du manche et en particulier dans la zone du manche s'étendant vers l'avant, à partir de l'extrémité arrière dudit manche, sur une longueur maximale égale au tiers de la longueur du manche.

Selon un autre mode de réalisation, l'extrémité arrière du manche de l'outil selon l'invention comporte un prolongement en forme de crochet s'étendant vers le bas puis vers l'avant pour constituer une garde arrière ouverte vers l'avant destinée tout à la fois à éviter que l'outil n'échappe de la main de l'utilisateur, à protéger la main de l'utilisateur d'un éventuel choc lors de l'impact de l'outil et à permettre d'accrocher l'outil à un support lors de son remisage.

Selon une autre variante de réalisation le manche de l'outil selon l'invention comporte une boucle arrière fermée constituée par une garde reliée par son extrémité arrière à l'extrémité arrière du manche et reliée par son extrémité avant au manche dans une zone de ce dernier située à une distance de l'extrémité arrière dudit manche comprise entre 80 ( quatre vingt) et 150 ( cent cinquante) millimètres et un espace suffisant est ménagé entre ladite garde et le manche pour permettre le passage d'au moins quatre doigts d'une main disposés cote à cote dans le sens longitudinal du manche.

Selon un mode préférentiel de réalisation cette garde en forme de boucle fermée constitue avec la coque du manche un ensemble monolithique.

Selon une autre caractéristique, l'outil comporte au moins un dispositif amortisseur à inertie assurant d'une part un effet anti-rebond de la tête de l'outil lors de l'impact de ladite tête de l'outil contre l'objet sur lequel elle exerce son action et assurant d'autre part un bénéfique effet de freinage des vibrations générées par cet impact en contribuant ainsi à réduire au minimum la durée de vibration de l'outil et en limitant de ce fait les conséquences néfastes de ces vibrations lorsqu'elles sont transmises à la main de l'utilisateur.Chacun de ces dispositifs amortisseurs est constitué d'une ou de plusieurs masselottes positionnées symétriquement par rapport au pian de symétrie de l'outil et suspendues, par l'intermédiaire de moyens de suspensions élastiquement déformable, à l'intérieur d'un trou aménagé dans la tête et/ou dans le manche de l'outil de telle manière que ces masselottes puissent osciller de part et d'autre de leur position de repos à l'encontre des forces de rappel générées par lesdits moyens de suspension.

Pour ce faire, les masselottes, avantageusement positionnées symétriquement par rapport au plan Ps de symétrie générale de l'outil, sont disposées à l'intérieur d'un logement de forme adéquate aménagé dans la tête de l'outil et/ou dans la partie avant du manche, un élément en matériau élastiquement déformable interposé entre certaines au moins des faces de ces masselottes et les faces correspondantes du logement susmentionné permet aux masselottes ainsi suspendues d'osciller de part et d'autre de leur position de repos en se déplaçant en particulier dans le plan de la trajectoire de l'outil. Les masselottes peuvent être avantageusement de forme circulaire sphérique, ou encore de forme tronconique, hémisphérique ou cylindrique et dans ces derniers cas de figure, l'axe desdites masselottes peut être positionnéperpendiculairement au plan Ps de symétrie général de l'outil ou au contraire être positionné dans le plan Ps de symétrie général de l'outil.

Plusieurs dispositifs amortisseurs tels que décrit ci avant pourront être disposés dans la partie avant du manche de l'outil et/ou dans la tête de l'outil. Les masselottes de ces dispositifs amortisseurs peuvent avantageusement être de tailles et de poids différents et les éléments élastiquement déformables dans lesquelles qui assurent leur suspension peuvent également être de différentes épaisseurs et être réalisés à partir de matières présentant des caractéristiques de souplesse différentes et ce de manières à spécialiser de façon complémentaire chacun de ces dispositifs amortisseur dans le freinage d'une fourchette de vibrations déterminée.

Selon un mode préférentiel de réalisation, chacun de ces dispositifs amortisseur à inertie est constitué de deux masselottes identiques, avantageusement de forme circulaire, disposées symétriquement de part et d'autre du plan de symétrie de l'outil et reliées entre elles par un axe de liaison disposé perpendiculairement audit plan de symétrie. l'axe de liaison traverse un trou d'un diamètre largement supérieur à celui dudit axe de liaison tout en étant inférieur à celui des faces des masselottes orientées contre les faces latérales de la tête ou du manche et un élément de suspension en forme de bobine réalisé dans une matière élastiquement déformable occupe l'espace disponible d'une part entre la face extérieure de l'axe de liaison et la face intérieure du trou réalisé dans la tête ou dans le manche et d'autre part entre les faces latérales de la tête ou du manche et les faces correspondantes des masselottes latérales.

Selon une variante de réalisation l'élément de suspension ci-avant mentionné est remplacé par un anneau cylindrique élastiquement déformable interposé entre la face extérieure de l'axe de liaison et la face intérieure du trou réalisé dans la tête ou dans le manche de l'outil et des rondelles réalisées dans une matière présentant un bon coefficient de glissement sont interposées entre chacune des deux faces latérales de la tête ou du manche et les faces correspondantes des masselottes.

Selon une autre caractéristique le manche de l'outil selon l'invention comporte au moins une partie ou un élément de couleur vive voire même fluorescente, réfléchissante ou lumineuse.

Description Des Dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre des différents modes de réalisation montrés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe selon le plan Ps de symétrie générale, correspondant aux 20 repères CC portés sur les figures 2 et 3, d'un premier mode de réalisation d'un marteau selon l'invention.

la figure 2 est une vue en coupe transversale selon les repères DD des figures 1 et 3 du manche de l'outil représenté sur la figure 1 la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon les repères BB des figures 1 et 2 de l'outil 25 représenté sur la figure 1 Les figures 4, 5, 6 et 7 correspondent à différentes vues de la tête de l'outil montré sur les figures 1, 2 et 3.

la figure 8 est une vue latérale d'une variante de réalisation d'un marteau selon l'invention. Un arrachement partiel de la matière permet de voir l'aménagement interne de la zone médiane 30 du manche.

les figures 9 à 14 montrent une tête de marteau correspondant au mode préférentiel de réalisation. La figure 9 est une vue de face montrant la face avant de ladite tête, la figure 10 est une vue de coté de cette tête, la figure 11 montre la face arrière de la tête et la figure 13 montre la table de frappe principale de la tête. La figure 12 est une vue en coupe transversale selon le repère EE de la figure 9 tandis que la figure 14 est une vue en coupe selon le repère FF de la figure 11.

les figures 15, 16, 17 montrent les trois phases d'arrachage d'un clou à l'aide d'un marteau équipé de la tête représentée sur les figures 9 à 14. Sur ces trois figures 15, 16 et 17 la tête du marteau est représentée en coupe transversale selon le repère GG porté sur la figure 10.

la figure 18 montre une variante de réalisation d'un marteau selon l'invention dont l'âme du manche est constituée d'une lame métallique.

Sur les figures 1 à 8 l'outil 1 représenté comprend une tête 2 emmanchée sur l'extrémité avant d'un manche 3. La tête 2 comporte à l'une de ses extrémités une table de frappe 21 et à son extrémité opposée une partie amincie en forme de panne 22 qui sont donc disposées de part et d'autre de l'axe longitudinal XX' du manche 3 de l'outil.

Le manche 3 est constitué d'une âme 300 solidarisée par son extrémité avant conique 301 à la tête 2 de l'outil. L'âme 300 de forme conique dégressive de l'avant vers l'arrière est glissée dans un évidemment interne de la coque 30 dont la surface extérieure constitue la zone de préhension de l'outil 1. Un élément amortisseur 3000, recouvrant l'âme sur toute sa surface extérieure, est intercalé entre l'âme 300 et la coque 30. L'extrémité avant de l'élément amortisseur 3000 est conformée en une collerette 3001 qui est prise en sandwich entre l'extrémité avant 31 de la coque 30 et la face arrière de la tête 2. Une vis de traction 10 dont la tête prend appui sur l'extrémité arrière de la coque 30 et dont la tige se visse dans l'extrémité arrière 302 de l'âme 300 tend à faire coulisser dans deux directions axiales opposées l'âme 300 par rapport à la coque 30 et ce faisant assure l'emboîtement et le coincement de l'extrémité avant conique 301 dans l'oeil de forme correspondante de la tête 2 sous la poussée de l'extrémité avant 31 de la coque 30 contre la face arrière de la tête 2 par l'intermédiaire de la collerette 3001.

La coupe de la figure 2 montre que les flancs de l'âme 300 comportent des creusures, qui peuvent s'étendre longitudinalement sur une partie ou sur la totalité de la longueur de l'âme 300, dans lesquelles viennent se loger des renflements 3004 et 3004 de formes correspondantes disposés sur les faces internes de l'élément amortisseur 3000 de forme tubulaire. Ces creusures 3004 permettent d'optimiser le rapport poids / prix / résistance mécanique de ladite âme 300 en remplaçant dans les zones ou celle-ci est peu sollicitée la matière lourde et coûteuse constituant ladite âme 300 par de la matière plus légère et plus économique constituant l'élément amortisseur 3000. Ces renflements 3004 et 3004 de l'élément amortisseur 3000 offrent de surcroît l'avantage d'améliorer également le freinage de la propagation, en direction de l'extrémité arrière 32 du manche, des vibrations générées par l'impact de la tête 2 de l'outil contre l'objet sur lequel celle-ci exerce son action.

Sur la figure 8, dans la zone du manche dont l'arrachement montre l'aménagement interne on peut voir que l'élément amortisseur 3000 comporte sur sa face externe des protubérances 3003 et 3003, en saillie par rapport à la face extérieure de la coque 30 qu'elles traversent de part en part pour constituer des bossages extérieurs permettant le calage des doigts de la main pour un meilleur confort et une meilleure sécurité . Selon ce même mode de réalisation, une protubérance 3002 de l'élément amortisseur 3000 traversant la coque 30 et disposée en saillie par rapport au dos du manche 3 sert de coussin d'appui pour la paume de la main tenant l'outil.

Il faut noter que l'élément amortisseur 3000 peut être réalisé indépendamment de la coque 30 et de l'âme 300 ou au contraire que celuici peut être surmoulé directement sur l'âme 300 avec laquelle il constitue alors un ensemble monolithique ou encore être surmoulé directement dans la coque 30 avec laquelle il constitue alors un ensemble monolithique. Cet élément amortisseur 300 peut aussi être réalisé à l'aide d'une matière appropriée injectée directement entre l'âme 300 et la coque 30 lorsque celles-ci occupent déjà leurs positions respectives après montage sur la tête 2.

Sur les figures 5 et 8 le manche 3 comporte des échelles graduées de mesure dont certaines telles que celle qui est partiellement représentée sur la figure 5 sous la référence 41, portent des graduations dont les chiffres sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête 2 de l'outil pour se rapprocher de l'extrémité arrière 32 du manche 3.

D'autres échelles graduées, telles que celle qui est représentée sur la figure 8 sous la référence 42, portent des graduations dont les chiffres sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'extrémité arrière 32 du manche 3 pour se rapprocher de la tête 2 de l'outil.

Sur la figure 5, une inscription 5 portée sur la tête 2 de l'outil précise la distance séparant, dans le sens longitudinal de l'outil, la graduation 0 ( zéro) d'au moins une échelle graduée 41 par rapport à l'extrémité avant de la face frontale de la tête de l'outil, ladite extrémité avant étant ici constituée par la face frontale de la partie inférieure de la tête qui est tangente au plan P3 disposé perpendiculairement au plan P1 tangent, lui, à l'extrémité inférieure de la surface de frappe 21 et à l'extrémité inférieure 320 de l'extrémité arrière 32 du manche 3. Ce plan P1 est par ailleurs parallèle au plan P2 tangent à la face supérieure longitudinale de la partie avant du manche 3, ladite face supérieure longitudinale du manche étant, sur cette figure 5, rectiligne sur une longueur continue d'au moins vingt centimètres cette longueur étant mesurées à partir de l'extrémité avant du manche 3 correspondant à la face frontale de la tête 2 du marteau.

Pour faciliter et rendre plus sûres, plus rapides et plus précises les mesures pour lesquelles l'extrémité arrière de la tête de l'outil peut être utilisée comme butée, la graduation 0 d'au moins l'une des échelles de mesure 41 est disposée dans l'alignement du plan P4 tangent à l'extrémité arrière de la partie de la tête qui, par rapport à l'axe longitudinal du manche 3, est située du même coté que l'échelle de mesure concernée. Ce pian P4 est par ailleurs disposé perpendiculairement au plan Ps de symétrie générale de l'outil et au plan P1 tangent à l'extrémité inférieure de la table de frappe 21 et à l'extrémité inférieure 320 de l'extrémité arrière 32 du manche 3. Ainsi, sur la figure 5 le plan P4, tel que défini ci-avant et passant par la graduation 0 de l'échelle de mesure 41 s'étendant le long de la partie supérieure de la face latérale du manche 3, est tangent à l'arête supérieure extrême arrière de la panne 22. On pourrait bien sûr avoir une réalisation telle que ce plan P4, perpendiculaire au plan Ps et perpendiculaire au plan P1, soit tangent à l'extrémité arrière de la table de frappe tout en étant aligné avec la graduation 0 d'une échelle de mesures située sur la face latérale du manche 3 ou sur la face inférieure dudit manche 3. de l'âme par rapport à la coque externe du manche Sur la figure 8, des repères, 420, 421, 422, positionnés dans le prolongement de l'échelle graduée 42 disposée sur le coté droit du manche 3, sont portés sur la partie arrière du manche, respectivement à 5 centimètres, à 10 centimètres et à 15 centimètres de la graduation 0 ( zéro) de ladite échelle graduée.

Ces repères gradués 420, 421, 422 sont précédés d'un signe + pour rappeler à l'utilisateur qu'il doit ajouter à la valeur lue sur le repère de l'échelle graduée 42 situé en vis à vis de la deuxième extrémité de l'objet à mesurer la valeur de celui des repères 420, 421,ou 422 qui coïncide avec la première extrémité de l'objet à mesurer.

Les échelles graduées disposées sur la face supérieure de la partie avant du manches 3 sont situées dans un plan P2 parallèle au plan P1 tandis que la face frontale de la partie inférieure de la tête 2 est contenue dans le plan P3 disposé perpendiculairement au plan P1 de sorte que la face frontale de la partie inférieure de la tête 2 est donc disposée perpendiculairement par rapport à la face supérieure graduée de la partie avant du manche 3 et de ce fait, ces deux faces peuvent être utilisées en guise d'équerre.

Selon le mode de réalisation montré sur les figures 1 à 7 Les bords latéraux extrêmes du manche 3 sont sensiblement tangents avec les plans P6 et P7 passant par les faces latérales de la tête 2 de l'outil et les arêtes graduées des échelles graduées disposées sur la face supérieure du manche sont elles aussi sensiblement tangentes avec lesdits plans 6 et 7.

La figure 8 montre un marteau dont le manche 3 se caractérise d'une part en ce que son extrémité arrière 32 comporte un prolongement vers le bas 320 constituant une garde arrière 33 et d'autre part en ce que la partie supérieure de la partie avant dudit manche est rectiligne sur une longueur continue d'au moins dix centimètres, de préférence sur une longueur supérieure à douze centimètres, idéalement sur une longueur supérieure à quinze centimètres lesdites longueurs étant mesurées à partir de l'extrémité avant du manche 3 qui est sensiblement coplanaire avec la face frontale de la tête 2 du marteau. La hauteur du prolongement vers le bas de l'extrémité arrière 32 du manche constituant la garde arrière 33 est calculée de telle manière que lorsque la face inférieure de ladite garde arrière 33 est tangente au plan horizontal P1 également tangent à la table de frappe 21 la bulle du dispositif indicateur d'horizontalité 8 est positionnée entre ses repères d'horizontalité tandis que d'une part la face frontale de la partie du marteau située entre l'axe longitudinal XX' du manche 3 et la table de frappe 21 est disposée verticalement et que d'autre part la partie rectiligne de la face supérieure du manche est disposée horizontalement.

Cette même figure 8 montre que le marteau possède également un dispositif indicateur de verticalité tel que lorsque la face inférieure de la garde arrière 33 est tangente à un plan vertical également tangent à la table de frappe 21 la bulle du dispositif indicateur de verticalité 9 est positionnée entre ses repères de verticalité tandis que d'une part la face frontale de la partie du marteau située entre l'axe longitudinal XX' du manche 3 et la table de frappe 21 est disposée horizontalement et que d'autre part la partie rectiligne de la face supérieure du manche est disposée verticalement.

Sur l'outil représenté à la figure 8 le dispositif indicateur d'horizontalité à bulle 8 est monté dans la moitié arrière de la longueur du manche 3 tandis que le dispositif indicateur de verticalité à bulle 9 est implanté au voisinage immédiat de l'extrémité arrière 32 du manche 3.

Il faut bien-sûr noter que l'implantation de ces dispositifs indicateurs d'horizontalité 8 ou de verticalité 9 au voisinage de l'extrémité arrière 32 du manche 3 offre par rapport à une implantation plus rapprochée de la tête 2 de l'outil l'avantage de réduire considérablement les éventuels effets néfastes dus à l'impact de l'outil.

En effet, la zone arrière du manche 3 ne subit qu'une faible accélération angulaire lors de la phase d'élan de l'outil et ne reçoit qu'un faible choc lors de l'impact de l'outil, de plus les vibrations générées par cet impact sont très atténuées lorsqu'elles atteignent l'extrémité arrière 32 du manche 3 après avoir été largement amorties par toute la partie antérieure du manche 3 et par le serrage de la main de l'utilisateur autour de la zone arrière de ce manche.

Pour ces raisons, le dispositif indicateur d'horizontalité 8 et/ou le dispositif indicateur de verticalité 9 seront de préférence implantés l'un et /ou l'autre dans la partie arrière du manche 3 et ils se situeront alors avantageusement dans une zone s'étendant, de l'extrémité arrière 32 du manche 3 en direction de la tête 2 de l'outil, sur une distance longitudinale inférieure ou égale à 100 ( cent) millimètres, de préférence inférieure ou égale à 80 ( quatre vingt) millimètres et en particulier inférieure ou égale à 60 ( soixante) millimètres.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif indicateur d'horizontalité à bulle est implanté sensiblement au milieu de la longueur totale de l'outil et il est positionné au dessus de l'axe longitudinal du manche de telle manière que la bulle et ses repères de calage d'horizontalité puissent être visibles sur trois faces donc aussi bien en vue de dessus en regardant la face supérieure du manche qu'en vue de coté lorsque l'on regarde le manche de l'outil sur les cotés Selon un autre mode de réalisation, le dispositif indicateur d'horizontalité à bulle est logé dans un bossage dépassant en partie de la face supérieure du manche, ledit bossage étant positionné et conformé de telle sorte qu'il constitue une petite garde supérieure avant permettant le calage de la main pour éviter que celle ci ne glisse vers l'avant.

En complément ou en remplacement de ces dispositifs indicateurs d'horizontalité 8 ou de verticalité 9 le manche peut comporter un dispositif, non représenté sur ces dessins, permettant d'effectuer des relevés et des reports d'angles par rapport à l'horizontale et/ou par rapport à la verticale. Ce dispositif peut être constitué d'un indicateur à bulle monté dans une cage mobile en rotation, autour d'un axe virtuel perpendiculaire au plan Ps de symétrie générale de l'outil, pour permettre d'amener la bulle entre ses repères d'horizontalité ou de verticalité lorsque l'extrémité inférieure de la table de frappe 21 de la tête et l'extrémité inférieure 320 de l'extrémité arrière 32 du manche sont appliquées contre la face de l'objet dont on souhaite mesurer l'inclinaison par rapport à l'horizontale ou par rapport à la verticale.

Des graduations angulaires portées sur le manche ou sur la cage de l'indicateur à bulle permettent alors de relever l'angle souhaité grâce à un index positionné sur la cage de l'indicateur ou sur le manche de l'outil.

Le dispositif ci-avant décrit peut à lui seul remplacer les dispositifs indicateurs d'horizontalité 8 et de verticalité 9 en offrant par rapport à ceux-ci des avantages appréciables en termes de gain de poids, de coût et d'encombrement dans le manche.

Il est alors souhaitable d'équiper ce dispositif mobile en rotation de butées permettant d'immobiliser sélectivement la cage en rotation dans des positions indexées correspondant aux positions horizontale et verticale du plan P1 et à une position de la bulle entre ses repères correspondants.

Ces butées sélectives peuvent être constituées de simples ergots montés dans le manche qui, sous la force de poussée d'un petit ressort viennent se loger dans un logement de forme correspondante aménagé dans la cage mobile dont ils peuvent ressortir lorsque la force de rotation appliquée par l'utilisateur à la cage mobile dépasse un certain seuil.

Les figures 4, 5, 6, et 7 montrent un mode de réalisation de la tête 2 d'un outil 1 selon l'invention dans laquelle la partie 22 aménagée en panne comporte une fente 220 ouverte vers le haut servant d'arrache-clou, l'axe longitudinal de ladite fente est disposé dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil. La partie de la tête 2 de l'outil située au dessous de l'axe longitudinal XX' du manche comporte deux parois minces dont les faces extérieures sont disposées dans le prolongement vers l'arrière des faces latérales de la partie inférieure de la tête et une troisième paroi mince, reliée par ses bords latéraux aux deux parois susmentionnée, est positionnée dans le prolongement vers l'arrière de la table de frappe 21. Des encoches ou fentes 211, 212, 213 ouvertes vers l'arrière sont aménagées au travers de ces trois parois pour servir d'arrache-clous.

Pour extraire un clou, il suffit donc d'introduire la tige de ce clou dans l'une ou l'autre de ces fentes par translation appropriée de l'outil, la tête du clou à retirer venant se loger dans l'évidement 210 ménagé entre ces parois. Il ne reste plus ensuite qu'à exercer une force sur le manche pour faire tourner l'outil autour de l'arête frontale de la table de frappe 21 si la tige du clou est logée dans la fente inférieure 213 ou autour de l'une ou de l'autre des deux arêtes latérales de la face frontale de la tête 2 de l'outil selon que la tige du clou est introduite dans l'une ou l'autre des deux fentes 211 ou 212. Pour faciliter ces mouvements de rotations les arêtes frontales verticale de la tête sont avantageusement rayonnées selon un rayon supérieur à cinq millimètres, de préférence supérieur à dix millimètres et en particulier supérieur à douze millimètres tandis que l'arête frontale horizontale est avantageusement rayonnée selon un rayon supérieur à trois millimètres, de préférence supérieur à cinq millimètres et en particulier supérieur à sept millimètres.

Une telle disposition d'arrache-clou offre par rapport à la configuration classique de l'arrache-clou 220 aménagé dans la panne 22 de la tête 2 un avantage très intéressant en terme d'efficacité et de moindre sollicitation en flexion du manche 3 de l'outil. En effet compte tenu du rapport beaucoup plus favorable entre la longueur du manche 3 et la faible distance séparant l'axe du clou 40 à extraire de l'arête d'appui autour de laquelle va tourner le marteau, un effort beaucoup moins conséquent et donc moins traumatisant pour le manche de l'outil sera suffisant pour extraire facilement ledit clou. La complémentarité entre cette disposition et la disposition classique représentée par la fente 220 aménagée dans la panne 22 est d'ailleurs très intéressante. En effet, les fentes 2141, 2142, 216, 217, 218 offrent une grande force d'extraction du clou pour une course d'extraction plus limitée que la version classique et elles sont donc bien adaptées à la première phase de l'extraction d'un clou presque totalement enfoncé qui exige de ce fait une grande force d'extraction tandis que la fente classique 220 permettant de développer une force d'extraction plus réduite mais une plus grande course d'extraction est bien adaptée à la seconde phase d'extraction du clou déjà partiellement retiré et donc moins difficile à extraire. Il est donc très intéressant de disposer de ces différentes fentes arrache-clou sur un même outil. Il faut préciser également que les dimensions des profondeurs et largeurs de chacune de ces différents fentes arrache-clous peuvent être avantageusement différentes les unes des autres pour être complémentaires entre elles, chacune de ces fentes étant alors spécifiquement adaptée à l'extraction de clous de dimensions précises. En outre les trois parois minces prolongeant vers l'arrière la partie inférieure de la tête de l'outil permettent de bénéficier d'un agrandissement de la surface de frappe permettant tout à la fois d'éviter de frapper à coté du clou, de protéger la partie inférieure avant du manche 3 contre les faux coups et de limiter le marquage de la tête dans le support en fin d'enfoncement du clou grâce à la diminution appréciable de pression due à l'agrandissement de la table de frappe 21 et tout cela quasiment sans augmentation du poids de la tête de l'outil compte tenu de l'allégement de la partie inférieure de la tête 2 de l'outil assuré par l'évidement arrière 210.

Les figures 9 à 14 montrent un mode préférentiel de réalisation de la tête 2 d'un marteau selon l'invention dans lequel ladite tête 2 comporte, sur chacune de ses deux faces latérales, une surface latérale de frappe 23 et 24 disposée sensiblement parallèlement au plan Ps de symétrie et positionnée au niveau de la douille d'emmanchage de ladite tête 2.

Les faces extérieures des parois latérales de la tête 2 situées au dessus et au dessous desdites surfaces latérales de frappe 23 et 24 sont disposées obliquement, dans le sens longitudinal de l'outil, par rapport au plan Ps de symétrie de telle sorte que les plans P8 et P9 tangents à ces deux faces extérieures latérales constituent un dièdre ouvert vers l'arrière dont l'angle d'ouverture a + a est compris entre cinq degrés et quarante degrés et de préférence compris entre dix degrés et trente degrés en particulier compris entre seize degrés et vingt quatre degrés, puisque chacun des deux plans tangents aux faces latérales de la tête constitue avec le plan Ps de symétrie un dièdre ouvert vers l'arrière dont l'angle d'ouverture a est compris entre deux degrés et demi et vingt degrés et de préférence compris entre cinq degrés et quinze degrés en particulier IO compris entre huit degrés et douze degrés.

Au travers de chacune des deux parois latérales obliques situées au dessus du manche et constituant des ailes latérales pour la panne 22 sont aménagées des fentes ou encoches arraches-clous 223 débouchant chacune dans la face arrière de la paroi latérale oblique dans laquelle elles sont aménagées. Au travers de la paroi frontale de la panne 22 sont aménagées deux fentes arrache-clous 221 et 222 débouchant dans la face sommitale de la panne 22 et disposées sensiblement verticalement de part et d'autre d'une paroi centrale en forme de nervure centrale de renfort s'étendant vers l'arrière à partir de la face arrière de la panne. L'axe vertical de cette nervure centrale de renfort est contenu dans le plan Ps de symétrie.

Selon une variante de réalisation, la nervure centrale de renfort ainsi que la partie de la paroi centrale comprise entre les deux fentes arrache clous 221 et 222 pourront être prolongées vers le haut pour constituer une pointe 224 représentée en pointillés sur les figures 9, 10 et 11. Cette pointe 224 pourra se révéler très utile autant pour percer des avant-trous que pour dégager la tête d'un clou que l'on souhaite extraire ou encore pour mieux guider la tige d'un clou que l'on souhaite introduire dans l'une ou l'autre des deux fentes arrache-clous adjacentes aux flancs de cette pointe. . Les deux fentes arrache clous 221 et 222 sont de largeurs décroissantes au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la face sommitale de la panne dans laquelle elles débouchent pour se rapproche du manche.

Au travers de chacune des deux parois latérales obliques situées entre le manche 3 et la surface principale de frappe 21 sont aménagées des fentes ou encoches arrache-clous 2141 et 2142 débouchant chacune dans la face arrière de la paroi latérale oblique dans laquelle elles sont aménagées. Une paroi centrale de renfort 215 dont l'axe vertical est contenu dans le plan Ps de symétrie est positionnée entre la manche 3 et la table inférieure de frappe 21. Dans cette paroi centrale de renfort 215 est aménagée une fente arrache clous 216 située en vis à vis des deux fentes arraches clous 2141 et 2142 aménagées dans les parois latérales de la tête. Deux encoche arrache-clous 217 et 218 située de part et d'autre de la paroi centrale 215 sont aménagées au travers de la partie arrière amincie de la table de frappe principale inférieure 21.

La partie frontale de la tête 2 située au dessous de l'arête supérieure du manche est constituée d'un secteur cylindrique dont les génératrices sont disposées verticalement donc parallèlement au plan Ps de symétrie. Les bords latéraux de ce secteur cylindrique, dont le rayon R3 est compris entre dix et quinze millimètres, viennent se raccorder tangentiellement aux faces latérales obliques correspondantes de manière à faciliter le pivotement angulaire de l'outil sans marquer la face de bois dans laquelle est planté le clou que l'on extrait.

La face frontale de la panne comporte une zone, disposées symétriquementpar rapport au plan Ps de symétrie, qui est convexe dans le plan vertical et sensiblement rectiligne dans le plan horizontal pour permettre un bon appui de la panne contre la face de bois dans laquelle est planté le clou que l'on extrait en utilisant l'une ou l'autre des deux fentes arracheclous verticales 221 ou 222.

Les figures 15,16,17 montrent les trois phases d'extraction d'un clou par incréments angulaires à l'aide d'un marteau 1 équipé de la tête 2 représentée sur les figures 9 à 14 dont l'obliquité des faces latérales formant un angle a ouvert vers l'arrière de telle sorte que lorsque la face latérale de la tête est disposée à plat contre la face de l'élément dans lequel est planté le clou 40 à extraire, la partie arrière du manche est suffisamment décollée de cette face de l'élément pour permettre de saisir le manche 3 à pleine main sans que les doigts ne soient en contact avec ladite face de l'élément.

La figure 15 montre le début de la première phase d'extraction: grâce à une translation de l'outil selon la flèche 1, la tige 400 du clou est introduite dans la fente arrache clou 2141 aménagée dans la paroi latérale de la tête situé contre la face de l'élément dans lequel est planté le clou 40 à extraire. Il suffit ensuite d'exercer un mouvement angulaire limité de traction circulaire sur le manche selon la flèche 2 pour entraîner la rotation de l'outil autour de la face frontale cylindrique de sa tête en extrayant ainsi suffisamment le clou pour que sa tige puisse être ensuite introduite dans la fente arrache-clous 216 aménagé dans la paroi centrale 215.

La tête du marteau est alors dégagée du clou 40 pour passer à la deuxième phase d'extraction représentée sur la figure 16: suite à la translation de l'outil selon la flèche 3, la tige 400 du clou est introduite dans la fente arrache-clou 216 aménagée dans la paroi centrale 215 puis une traction circulaire sur le manche selon la flèche 4 permet d'extraire suffisamment le clou pour que sa tige puisse être ensuite introduite dans la fente arrache-clous supérieure 2142 aménagée dans la deuxième face latérale de la tête 2 de l'outil.

La figure 17 montre le début de cette troisième et dernière phase qui, suite aux actions selon les flèches 5 et 6, permet de terminer l'extraction dudit clou 40.

La technique d'extraction illustrée par les figures 15,16,17 se révèle particulièrement intéressante parce que d'une part elle permet de bénéficier d'une grande force d'extraction, sans grand effort et sans beaucoup solliciter le manche en flexion, en raison du rapport très favorable entre la longueur du bras de levier représenté par le manche et la très petite distance séparant l'axe du clou de l'arrête d'appui autour de laquelle le marteau pivote et d'autre part la tige du clou ainsi arraché ne subit que de faibles débattements angulaires ce qui limite sa déformation à une simple courbure facilitant ainsi grandement la réutilisation du clou après un simple redressage alors que les dispositifs arrache-clous classiques entraînent généralement une déformation du clou telle que celui ci ne peut plus être réutilisé . En outre contrairement à ce qui se produit avec les arrache- clous classiques, le faible débattement angulaire subit par la tige du clou permet éviter que celle-ci n'égueule le trou qu'elle laisse dans la pièce de bois dé telle sorte qu'un nouveau clou pourra être remis dans ce même trou sans que rien ne puisse le laisser supposer ensuite. Par ailleurs, la grande surface d'appui constituée par l'arête rectiligne arrondie de la face frontale de la tête autour de laquelle tourne le marteau lors de cette opération d'extraction permet d'éviter de IO marquer la surface de l'élément dans lequel est enfoncé le clou ce qui est souvent important. Enfin, la technique d'extraction montrée sur les figures 15,16 et 17 permet l'extraction de clous de petites dimensions à l'aide de fente arrache-clous de dimensions et de formes appropriées ce que ne permettent pas les arrache-clous classiques réservés aux clous d'une certaine dimension.

Pour diminuer encore l'effort à fournir pour faire pivoter l'outil lorsqu'on utilise la technique d'extraction des clous montrée sur les figures 15, 16, 17 il peut être intéressant de recouvrir au moins les zones de la tête prenant appui sur le support de bois par un matériau glissant qui pourra notamment être un thermoplastique présentant un faible coefficient de frottement et ce afin d'éviter que le pivotement du marteau n'entraîne une translation de la tête de l'outil par adhérence sur le support bois tendant à cintrer davantage la tige du clou lors de son extraction comme cela est le cas avec les dispositifs arrache-clous classiques. On peut donc revendiquer le fait que la face frontale notamment de la tête du marteau pourra être au moins en partie constituée ou recouverte d'un matériau présentant un faible coefficient de frottement tel que notamment un matériau thermodurcissable ou thermoplastique ou encore une peinture ou un revêtement de nature chimique ou électrolytique ou d'une autre nature offrant les mêmes avantages.

La figure 18 montre un marteau 1 dont la tête 2 est reliée au manche 3 par l'intermédiaire d'une lame 36 dont l'axe vertical est contenu dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil. L'arête inférieure de la lame 36 comporte une partie affûtée 360 et une échelle graduée 361 permettant d'effectuer des mesures de longueur est gravée sur l'une au moins des deux faces latérales de ladite lame 36. Des graduations 362 en relation avec l'échelle de mesure portée sur la lame 36 sont portées sur le coté correspondant du manche 3. Un dispositif arrache-clou 37 est positionné au voisinage de l'extrémité avant de la lame 36. Ce dispositif arrache- clou 37 est constitué d'une ouverture dont le bord antérieure comporte des encoches dans chacune desquelles peut être engagé la tige du clou qu'il est ensuite aisé d'extraire en soulevant le manche de l'outil pour faire pivoter ledit outil autour de l'arête latérale de la tête qui prend alors appui sur le support dans lequel est enfoncé le clou. Le dispositif arrache-clou 37 représenté sur cette figure 18 comporte trois encoches dont les dimensions et l'éloignement par rapport à la face frontale de la tête de frappe sont différentes de façon à offrir un choix de possibilité en fonction de la taille du clou à extraire et de son niveau d'enfoncement. La lame 36 se prolonge à l'intérieur du manche 3 sur une partie au moins de la longueur de ce dernier pour garantir une solidité de l'emmanchage qui soit suffisante pour permettre l'utilisation de l'arrache clous.

La partie arrière du manche 3 comporte une boucle arrière fermée constituant une garde 34 reliée par son extrémité arrière à l'extrémité arrière du manche 3 et reliée par son extrémité avant au manche 3 dans une zone de ce dernier située à une distance mesurée à partir de l'extrémité arrière dudit manche 3 de préférence comprise entre 80 ( quatre vingt) et 150 ( cent cinquante) millimètres en particulier entre 100 ( cent) et 120 ( cent vingt) millimètres. La face intérieure de la boucle 34 et la face du manche qui lui fait face délimitent un espace dont la longueur L mesurée dans le sens longitudinal du manche est de préférence comprise entre 80 ( quatre vingt) et 120 ( cent vingt) millimètres et en particulier comprise entre 90 ( quatre vingt dix) et 110 ( cent dix) millimètres et un espace suffisant entre ladite garde et le manche est ménagé pour permettre le passage d'au moins quatre doigts d'une main disposés cote à cote dans le sens longitudinal du manche.

Cette garde arrière en forme de boucle est destinée d'une part à permettre le calage des mains de l'utilisateur, autant de celle qui est glissée entre ladite garde et le manche que de l'autre main qui peut venir se caler efficacement contre la face avant de cette garde au niveau où l'extrémité avant de celle-ci est reliée au manche 3. Ce calage efficace des deux mains de l'utilisateur permet ainsi d'éviter que l'outil ne lui échappe des mains et ce particulièrement lorsque le manche est mouillé par la transpiration, par la pluie ou par la neige et de façon plus importante encore lorsque l'utilisateur porte des gants ou des moufles. Cette garde assure en outre une protection efficace de la main de l'utilisateur contre un éventuel choc lors de l'impact de l'outil Bien- sûr, l'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation montrés et décrits à titre 25 d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. 35

Claims (10)

REVENDICATIONS I - Marteau (1) comprenant un manche (3) à l'extrémité avant duquel est montée une tête (2) dont l'une au moins des deux extrémité constitue une table de frappe (21) caractérisé en ce que: - dans l'une au moins de ses deux faces latérales, ladite tête ( 2) comporte une zone amincie constituant une paroi latérale située à l'extérieur du plan Ps de symétrie générale de l'outil et s'étendant de l'avant vers l'arrière, au moins un dispositif arrache clou constitué d'une fente ou encoche (211, 212, 223, 2141, 10 2142) débouchant dans le bord arrière de la paroi latérale susmentionnée est aménagée au travers de ladite paroi latérale, le plan axial de la fente ou encoche (211, 212, 223, 2141, 2142) constituant le dispositif arrache clou est disposé sensiblement perpendiculaire au plan Ps de symétrie générale de l'outil.
1. 2 Marteau selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'au moins un dispositif arrache-clou constitué d'une fente ( 211,212,2141,2142) dont l'axe longitudinal s'étend de l'avant vers l'arrière est aménagé dans une paroi latérale de la tête positionnée entre la table de frappe (21) et le manche (3) .
2. 3 Marteau selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que dans chacune de ses deux faces latérales située de part et d'autre du plan Ps de symétrie générale de l'outil, la tête ( 2) de l'outil comporte au moins une zone amincie constituant une paroi latérale située à l'extérieur du plan Ps de symétrie générale de l'outil et s'étendant de l'avant vers l'arrière et en ce que au travers de chacune de ces deux parois latérales est aménagé au moins un dispositif arrache clou constitué d'une fente ou encoche ( 211,212,2141,2142) débouchant dans le bord arrière de la paroi latérale concernée.
3. 4 Marteau (1) selon l'une des revendications précédentes 1 à 3 caractérisé en ce que la tête de l'outil (2) comporte au moins une zone amincie située entre le manche (3) et la table de frappe (21) constituant une paroi intermédiaire (215) dont le plan axial est positionné dans le plan Ps de symétrie générale de l'outil en ce que, au travers de cette paroi intermédiaire (215) , est aménagé au moins un dispositif arrache clou constitué d'une fente ou encoche (216) débouchant dans le bord arrière de ladite paroi intermédiaire (215).

   Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 4 caractérisé en ce que sur une partie au moins de sa hauteur, la largeur de la tête de l'outil est croissante de l'avant vers l'arrière de telle sorte que les deux plans (P8 et P9) tangents aux deux faces latérales extérieures de la tête de l'outil constituent un dièdre ouvert vers l'arrière dont l'angle d'ouverture (a + a) est compris entre dix degrés et trente degrés.
4. 6 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 5 caractérisé en ce que, sur l'une au moins de ses deux faces latérales, la tête de l'outil comprend une zone( 23,24) plane disposée sensiblement parallèlement au plan Ps de symétrie générale de l'outil et positionnée à la hauteur de la zone de la tête traversée par le manche.
5. 7 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 6 caractérisé en ce que la face frontale de la partie de la tête de l'outil située entre la face supérieure de l'extrémité avant du manche (3) et la table de frappe principale inférieure (21) est disposée perpendiculairement à la partie de la face supérieure du manche qui est rectiligne dans le sens longitudinal de l'outil.
6. 8 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend un manche constitué d'une âme centrale (300) solidarisée à la tête (2) de l'outil par coincement dans le sens axial de l'avant vers l'arrière, ladite âme (300) s'étendant dans le sens longitudinal de l'outil sur une partie au moins de la longueur du manche (3) et pouvant coulisser dans le sens axial du manche à l'intérieur d'une coque externe (30) dont la surface extérieure constitue la zone de préhension de l'outil (1) et dont l'extrémité avant (31) prend appui contre la face arrière de la tête (2) de l'outil, directement ou par l'intermédiaire d'un élément amortisseur (3001) , et en ce que ledit coulissement de l'âme (300) par rapport à la coque externe (30) s'effectue dans deux directions axiales opposées sous l'action d'une vis de tension (10) , positionnée au voisinage de l'extrémité arrière (32) du manche (3) , qui tend à rapprocher l'extrémité arrière de l'âme centrale (300) de l'extrémité arrière de la coque externe (30) . 9 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément amortisseur ( 3000) constitués d'un ou de plusieurs matériaux absorbant les vibrations interposé entre la face extérieure de l'âme (300) du manche (3) et la face intérieure correspondante du logement réalisé dans la coque externe (30) du manche (3).

   Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 9 caractérisé en ce que la face supérieure du manche est rectiligne dans le sens longitudinal de l'outil sur une longueur continue supérieure à dix centimètres.
7. 11 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif indicateur d'horizontalité (8) à bulle tel que ladite bulle est positionnée entre ses repères d'horizontalité et en ce que la partie supérieure rectiligne de son manche est disposée horizontalement lorsque le plan (P1) tangent à l'extrémité inférieure de la surface de frappe (21) de la tête (2) et à l'extrémité inférieure (320) de l'extrémité arrière (32) du manche (3) est positionné horizontalement.
8. 12 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 11 caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif indicateur de verticalité (9) à bulle tel que ladite bulle est positionnée entre ses repères de verticalité et en ce que la partie supérieure rectiligne de son manche est disposée verticalement lorsque le plan (P1) tangent à l'extrémité inférieure de la surface de frappe (21) de la tête (2) et à l'extrémité inférieure (320) de l'extrémité arrière (32) du manche (3) est positionné verticalement.
9. 13 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte au moins une échelle graduée (41,42) s'étendant dans le sens longitudinal du manche (3) et permettant d'effectuer des mesures de longueurs.
10. 14 Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 13 caractérisé en ce que: - sur une partie au moins de sa longueur le manche (3) comporte une arête longitudinale qui est rectiligne et disposée horizontalement, cette arête rectiligne du manche comporte une échelle de mesure graduée (41) dont les chiffres sont croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la tête (2) de l'outil pour se rapprocher de l'extrémité arrière (32) du manche (3) , - la graduation 0 ( zéro) de ladite échelle graduée (41) est disposée dans l'alignement du plan (P4) tangent à l'extrémité arrière de la partie de la tête qui, par rapport à l'axe longitudinal ()O') du manche (3) , est située du même coté que l'échelle de mesure (41) concernée, le plan (P4) tangent à l'extrémité arrière de la partie de la tête (2) est disposé perpendiculairement à l'arête rectiligne graduée susmentionnée (41) . Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 14 caractérisé en ce qu'une inscription (5) portée sur la tête (2) ou sur le manche (3) de l'outil précise la distance séparant, dans le sens longitudinal de l'outil, l'extrémité avant de la face frontale de la tête de l'outil par rapport à la graduation 0 ( zéro) d'au moins une échelle graduée (41) dont les chiffres des graduations sont croissant de l'avant vers l'arrière de l'outil.

    16 - Marteau (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 15 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif amortisseur à inertie constitué d'une ou de plusieurs masselottes positionnées symétriquement par rapport au plan Ps de symétrie générale de l'outil et 14 suspendues, par l'intermédiaire de moyens de suspensions élastiquement déformable, à l'intérieur d'un trou aménagé dans la tête (2) et/ou dans le manche (3) du marteau (1) .