FR2863448A1 - Outil de jardin multifonction - Google Patents

Abstract

Outil de jardinage (1) constitué d'un manche (3) à l'extrémité avant duquel est montée une tête (2) constituée d'une surface pouvant être plane ou bombée qui est disposée sensiblement perpendiculairement au manche (3) et dont au moins trois cotés sont aménagés de manière à pouvoir remplir chacun une fonction spécifique pouvant être celle de râteau , de houe, de serfouette , de rade, de croc , de pique , de binette , de scarificateur ... etc .

Description

Outil de iardin multifonctions

Il existe de très nombreux modèles d'outils de jardin destinés aux travail de la terre mais ceux ci ont en général un nombre limité de fonctions qui d'une part impose l'achat, l'entretien et le remisage de plusieurs outils et d'autre part impose de fréquents changements d'outils lorsque l'utilisateur doit réaliser successivement différents types d'opérations.

La présente invention se propose d'obvier à ces inconvénients en proposant des outils de jardin multifonctions combinant pour chacun d'eux au minimum trois fonctions grâce à un dessin original de leur tête comportant plusieurs zones de travail.

Les différents outils selon l'invention peuvent ainsi remplir certaines au moins des fonctions offertes par les outils de jardin suivants: serfouette, binette,houe, râteau,racle, scarificateur, sarcloir,croc, pique, pointe ou langue, panne, cultivateur, batte, permettant ainsi de préparer le sol, de l'aérer, de réaliser des sillons, de creuser, désherber, sarcler, biner, ratisser, râteler, niveler, épierrer, déraciner, arracher, piquer, compacter, damer, couper, ...etc.

Les avantages des outils selon l'invention par rapport aux outils classiques de jardinage sont évidents: - d'une part ils permettent d'avoir à disposition à tout moment plusieurs fonctions permettant de passer instantanément et sans nécessiter de fréquents, répétitifs et fastidieux changements d'outils, d'une opération à une autre lors des différents travaux du jardin et ce aussi bien lors de la préparation du sol que pour les opérations de plantation, d'entretien et de récolte.

- d'autre part ils se révèlent très économiques à l'achat et peu encombrants à remiser dans la mesure ou un seul des outils selon l'invention remplace plusieurs outils classiques.

En préalable aux explications et revendications qui suivent nous convenons que les différentes indications de directions dans le sens vertical et dans le sens horizontal portées dans les textes qui suivent sont établies sur la base d'un outil disposé de telle manière que l'axe longitudinal de son manche s'étend horizontalement donc parallèlement à un sol horizontal. Nous convenons également que le plan vertical de référence est le plan vertical dans lequel se déplace l'axe longitudinal du manche ainsi que l'axe médian, alors vertical, de la panne lorsque l'outil est utilisé en guise de houe, ladite panne étant considérée comme étant la fonction de base de toutes les configurations ci-après décrite. Nous convenons par ailleurs que l'extrémité arrière du manche est constituée par l'extrémité du manche opposée à celle qui comporte la tête de l'outil celle-ci constituant elle l'extrémité avant du manche.

Ceci convenu nous abordons maintenant la description de outil selon l'invention qui présente comme première caractéristique de base d'être constitué d'un manche à l'extrémité avant duquel est montée une tête dont au moins trois cotés ou trois zones et de préférence au moins quatre cotés ou quatre zones sont aménagés de manière à pouvoir remplir chacun une fonction spécifique pouvant être celle de râteau, de houe, de serfouette, de racle, de croc, de pique, de binette, de scarificateur... etc. Selon une seconde caractéristique, chacun des cotés spécifiquement aménagé de la tête de cet outil est aménagé pour remplir une fonction spécifique principale différente des fonctions spécifiques principales des autres cotés aménagés de la tête dudit outil ce qui revient à dire que Les fonctions spécifiques respectives de chacune de ces trois ou quatre zones aménagées sont différentes les unes des autres.

Selon un premier mode de réalisation, la face frontale avant au moins de la tête de l'outil selon l'invention peut être sensiblement plane et contenue dans un plan disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche de l'outil, mais selon un premier mode préférentiel de réalisation, la face frontale avant au moins de la majeure partie au moins de la panne est sensiblement plane mais elle n'est pas disposée perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche de l'outil mais au contraire inclinée selon un angle inférieur à 90 , ledit angle étant délimité d'un coté par l'axe longitudinal du manche et de l'autre coté par la ligne d'intersection de la face frontale avant de la panne avec le plan axial de travail de celle-d, le sommet dudit angle étant dirigé vers l'avant tandis que son ouverture est orientée en direction de l'extrémité arrière du manche.

Selon un autre mode préférentiel de réalisation, la panne et éventuellement une partie au moins de la face frontale de la tête de l'outil sont cintrées dans le sens vertical ou dans le sens horizontal ou encore sont cintrées dans le sens vertical et dans le sens horizontal de sorte que la tête est alors bombée, la convexité du bombage étant dirigée vers l'avant.

La tête peut également comporter des surfaces planes séparées par des zones de cintrage et/ou par des arêtes de pliage et /ou elle peut comporter sur une même face des zones convexes, des zones planes et des zones concaves.

Pour définir plus précisément la conception et la réalisation de chacune des zones de travail à vocation spécifique d'un outil selon l'invention, nous convenons en outre que, dans le présent document, le plan, dans lequel se déplace l'axe longitudinal de son manche lorsque l'une de ces zones spécifiques de travail est utilisée, sera désigné sous le terme de plan axial de travail de la zone de l'outil concernée. Ce plan passe donc par l'axe longitudinal du manche de l'outil et il passe par ailleurs de façon générale sensiblement par le milieu de l'arête de travail concernée Selon différents modes de réalisation envisageables pour l'outil selon l'invention, les aménagements des zones spécifiques de travail de la tête de l'outil en fonction de la vocation principale privilégiée pour ladite zone se caractérisent ainsi qu'il suit de façon préférentielle sans que les caractéristiques énoncées ci-après ne puissent cependant être considérées comme impératives La zone configurée en panne, considérée comme la fonction de base de l'outil selon l'invention, se caractérise par une lame dont l'arête de travail,de préférence affûtée, est, en vue de dessus, disposée sensiblement perpendiculairement au plan axial de travail de cette panne passant par l'axe longitudinal du manche. Ladite panne peut être plane, concave ou convexe dans un ou deux plans et son arête de travail peut être rectiligne ou légèrement concave pour permettre de disposer de deux coins de panne plus pointus mais cependant plus fragiles ou encore cette arête de travail de la panne peut être convexe pour rendre ses angles moins fragiles. La largeur de cette panne, mesurée au niveau de son arête de travail, est idéalement comprise entre 45 ( quarante cinq) et 110 ( cent dix) millimètres de préférence entre 50 ( cinquante) et 100 (cent) millimètres, en particulier entre 55 ( cinquante cinq) et 90 ( quatre vingt dix) millimètres. L'arête de travail de ladite panne est située à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil comprise entre 70 ( soixante dix) et 150 ( cent cinquante) millimètres de préférence entre 80 (quatre vingt) et 145 ( cent quarante cinq millimètres, en particulier entre 90 (quatre vingt dix) et 140 (cent quarante) millimètres.

La zone configurée en pointe ou en langue se caractérise par une lame en forme de langue ou de feuille pointue, identique à celle d'une serfouette à langue classique, ou une pointe de forme conique et de largeur constamment dégressive au fur et à mesure que l'on s'éloigne du manche pour se rapprocher de l'extrémité de ladite pointe. Ses deux arêtes de travail, qui peuvent être affûtées ou non, sont disposées sensiblement symétriquement par rapport au plan axial de travail de ladite pointe passant par l'axe longitudinal du manche. Selon un mode préférentiel de réalisation,ces deux arêtes de travail forment entre elles un angle supérieur à 45 (quarante cinq degrés) , de préférence supérieur à 50 ( cinquante degrés) en particulier supérieur à 60 ( soixante degrés) . L'extrémité de ladite pointe se situe à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil idéalement comprise entre 120 ( cent vingt) et 180 ( cent quatre vingt) millimètres, de préférence entre 125 ( cent vingt cinq) et 170 ( cent soixante dix) millimètres, en particulier entre 130 ( cent trente) et 160 ( cent soixante) millimètres.

La zone configurée en râteau se caractérise par un succession d'au moins trois dents de préférence quatre dents et idéalement cinq dents. Lesdites dents peuvent être identiques entre elles ou au contraire différer les unes des autres par leur forme et/ou leurs dimensions. Selon un mode de réalisation préférentiel, elles sont disposées de façon sensiblement symétrique par rapport au plan axial de travail de ladite zone aménagée en râteau et elles peuvent être aussi bien droites que légèrement recourbées. La distance séparant les axes de deux dents successives est de préférence compris entre 20 ( vingt) et 50 ( cinquante) millimètres et en particulier entre 25 ( vingt cinq) et 40 ( quarante) millimètres tandis que la longueur de ces dents est idéalement comprise entre 20 ( vingt) et 80 ( quatre vingt) millimètres de préférence entre 25 ( vingt cinq) et 70 ( soixante dix) millimètres, en particulier entre 30 ( trente) et 60 (soixante) millimètres. La ligne, de forme droite ou curviligne dans un ou deux plans et qui est tangente aux extrémités des dents se situe idéalement à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil, mesurée au niveau du plan axial de travail dudit. râteau, comprise entre 40 ( quarante) et 100 (cent) millimètres de préférence entre 50 (cinquante) et 95 (quatre vingt quinze) millimètres, en particulier entre 60 ( soixante) et 90 ( quatre vingt dix) millimètres. La largeur utile hors tout du râteau mesurée d'axe à axe des deux dents latérales extrêmes est idéalement comprise entre 60 ( soixante) et 150 ( cent cinquante) millimètres, de préférence entre 70 ( soixante dix) et 140 ( cent quarante) millimètres et en particulier entre 80 ( quatre vingt) et 130 ( cent trente) millimètres.

La zone configurée en binette - racle se caractérise par une lame plus large que haute dont l'arête de travail avantageusement affûtée peut éventuellement être ondulée ou peut comporter de petites encoches en formes de dents. Cette arête est disposée transversalement par rapport au manche et sensiblement perpendiculairement au plan axial de travail de cette binette passant par l'axe longitudinal du manche. La face frontale avant de la zone aménagée en binette-racle peut être plane ou cintrée, en étant alors convexe dans un plan ou dans deux plans, la convexité étant orientée vers l'extérieur, et la longueur de son arête de travail, qui peut être rectiligne ou légèrement concave ou convexe, est comprise entre 150 ( cent cinquante) et 260 ( deux cent soixante) millimètres de préférence entre 160 ( cent soixante) et 250 ( deux cent cinquante) millimètres, en particulier entre 170 ( cent soixante dix) et 240 ( deux cent quarante) millimètres. Dans sa partie centrale, l'arête de travail de ladite binette est de préférence située à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil comprise entre 20 ( vingt) et 60 ( soixante) millimètres de préférence entre 30 ( trente) et 55 ( cinquante cinq) millimètres, en particulier entre 35 ( trente cinq) et 50 ( cinquante) millimètres. Dans le mode de réalisation préférentiel, l'arête de travail de la binette-racle est concave dans le sens longitudinal sur la majeure partie au moins de sa longueur et, au niveau de son plan axial de travail, la flèche de cette concavité de forme régulière est comprise entre 5 (cinq) et 25 (vingt cinq) millimètres, de préférence entre 8 ( huit) et 20 (vingt) millimètres, ladite flèche étant mesurée par rapport à un plan qui est d'une part tangent aux deux extrémités de l'arête de travail de ladite binette racle et qui est d'autre part positionné parallèlement à l'axe longitudinal du manche. Par ailleurs, l'arête de travail de la binette racle peut d'un coté constituer l'un des deux bords latéraux de la panne et de l'autre coté constituer l'un des deux bords latéraux de la pointe.

La zone configurée en pique se caractérise par une lame disposées de champ par rapport à la surface frontale de la tête de l'outil, Le plan de symétrie de ladite pique qui passe donc par la demi-épaisseur de cette lame est donc coplanaire avec le plan axial de travail de ladite pique. Cette lame de forme courbe dans le plan axial de travail de ladite pique comporte ou non des crans et son extrémité peut être avantageusement affûtée par un double biseautage L'extrémité de ladite pique se situe à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil comprise entre 120 et 200 millimètres de préférence entre 130 et 190 millimètres, en particulier entre 140 et 180 millimètres. La lame qui constitue la pique peut être avantageusement prolongée jusqu'à la douille d'emmanchage à laquelle elle est alors solidarisée pour servir de nervure de renfort à la tête.

La zone configurée en scarificateur se caractérise par une succession d'au moins deux lames,de préférence trois, idéalement quatre lames qui sont disposées de champ par rapport à la surface principale de la tête de l'outil, les lames qui constituent le scarificateur sont donc disposées parallèlement à l'axe longitudinal du manche. Les extrémités desdites dents découpées en forme de crochet sont de préférence tangentes à un plan et disposées de façon sensiblement symétrique par rapport au plan axial de travail de ladite zone aménagée en scarificateur. La distance séparant les axes de deux dents successives est idéalement compris entre 15 ( quinze) et 30 ( trente) millimètres de préférence entre 15 ( quinze) et 25 (vingt cinq) millimètres tandis que la longueur de ces dents est comprise entre 20 ( vingt) et 50 ( cinquante) millimètres de préférence entre 25 ( vingt cinq) et 40 ( quarante) millimètres, en particulier entre 30 ( trente) et 40 ( quarante) millimètres.

Les extrémités desdites dents se situent idéalement à une distance de l'axe du manche de l'outil comprise entre 100 ( cent) et 180( cent quatre vingt) millimètres de préférence entre 110 ( cent dix) et 170 ( cent soixante dix) millimètres, en particulier entre 120 ( cent vingt) et 160 ( cent soixante) millimètres.

La zone configurée en sarcloir se caractérise par une lame, disposées de champ par rapport à la surface principale de la tête, dont la partie travaillante s'étend sensiblement perpendiculairement au plan axial de travail de cette zone. Cette lame est affûtée en simple ou double biseau et l'arête travaillante de cette lame se situe idéalement à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil comprise entre 50 ( cinquante) et 90 ( quatre vingt dix) millimètres de préférence entre 60 ( soixante) et 80 ( quatre vingt) millimètres, en particulier entre 65 ( soixante cinq) et 75 ( soixante quinze) millimètres. La lame du sarcloir peut être avantageusement prolongée jusqu'à la douille d'emmanchage à laquelle elle est alors solidarisée pour servir de nervure de renfort à la tête.

La zone configurée en fourche se caractérise par deux dents ou trois dents de forme courbe ou non dans un plan ou dans deux plans, comportant ou non des crans et dont les extrémités se situent idéalement à une distance de l'axe longitudinal du manche de l'outil comprise entre 120 ( cent vingt) et 180 ( cent quatre vingt) millimètres, de préférence entre 125 ( cent vingt cinq) et 170 ( cent soixante dix) millimètres, en particulier entre 130 ( cent trente) et 160 ( cent soixante) millimètres.

la fonction de compactage de la terre est réalisée en utilisant la surface frontale de la tête de l'outil en guise de batte le manche de l'outil étant alors utilisé verticalement. Pour cette utilisation de batte ou de dame les modes de réalisation de la liaison tête manche dans lesquels l'extrémité avant de ce dernier ne dépasse pas de la face frontale de la tête se révéleront à l'évidence avantageux pour optimiser la qualité du tassement obtenu en ne laissant pas l'empreinte de l'extrémité avant du manche dans la terre compactée de cette manière.

selon un mode préférentiel de réalisation, la plus grande dimension hors tout de la tête de l'outil est comprise entre 200 ( deux cent) et 320 ( trois cent vingt) millimètres de préférence entre 210 ( deux cent dix) et 320 ( trois cent vingt) millimètres et en particulier comprise entre 220 ( deux cent vingt) et 320 ( trois cent vingt) millimètres.

Selon une autre caractéristique et selon un mode préférentiel de réalisation les aménagements des zones configurées en panne, en râteau, en pointe en binette-racle, en sarcloir, en pique, sont réalisés directement dans la tête de l'outil qui est alors constituée d'une pièce monolithique. Selon un autre mode de réalisation, certaines au moins de ces zones spécifiques de travail sont réalisés à l'aide d'un ou de plusieurs éléments rapportés ayant chacun une vocation spécifique de panne, ou de rateau, ou de pointe...etc, lesdits éléments étant solidarisés de façon temporaire ou de façon définitive soit directement entre eux soit par l'intermédiaire d'une pièce centrale comportant la douille d'emmanchage permettant la solidarisation de la tête de l'outil au manche lui-même.

Selon que la tête de l'outil est donc réalisée à l'aide d'une seule pièce ou au contraire par assemblage de plusieurs éléments, cette tête d'outil pourra donc être réalisée par forgeage, par estampage, par emboutissage, par moulage aussi bien que par découpage et assemblage par soudage, par collage, par rivetage, par surmoulage ou par toute autre technologie adaptée connue de l'homme de l'art.

Selon une autre caractéristique, la tête de l'outil peut avantageusement recevoir, sur une partie au moins de sa surface frontale avant et de sa surface arrière, un revêtement de protection contre l'oxydation et/ou un revêtement anti-adhésif destiné à faciliter le travail en améliorant le glissement de ladite tête contre la terre et en empêchant le collage de la terre qui rendrait l'outil plus lourd, moins équilibré et donc plus pénible à utiliser.

Selon une autre caractéristique, le dessin de la tête, le positionnement de la douille de fixation du manche ainsi que les différentes épaisseurs et masses des parties constituantes de la tête sont étudiés et définis de telle sorte que l'outil reste bien équilibré dans le sens transversal par rapport à l'axe longitudinal du manche et ce, quelle que soit la partie de l'outil utilisée.

Cela revient à dire que lorsque l'outil est utilisé selon l'un quelconque de ses plans axiaux de travail, le produit du poids de la partie de la tête située d'un coté du plan axial considéré multiplié par la distance séparant ledit plan axial du centre de gravité de la partie évoquée devra être le plus proche possible, et idéalement identique, au produit du poids de la partie de la tête située de l'autre coté du plan axial considéré multiplié par la distance séparant ledit plan axial du centre de gravité de cette autre partie.

Ainsi, lors de l'impact avec le sol, suite à l'élan transmis à l'outil par l'utilisateur, l'énergie cinétique accumulée par la partie de l'outil située d'un coté du plan axial de travail concerné sera très proche et idéalement équivalente à l'énergie cinétique accumulée par l'autre partie de l'outil située de l'autre coté dudit plan axial de travail de telle sorte que si le sol dans lequel s'enfonce la lame de l'outil est homogène celle-ci n'aura pas tendance à dévier vers la gauche ou vers la droite par rapport à sa trajectoire initiale.

Le manche de l'outil peut être réalisé en plastique etlou en composites ou encore en bois.

Dans ce cas il peut être réalisé à l'aide de bois d'essence rare par exemple du teck qui offre l'avantage d'être insensible aux intempéries ou encore être réalisé par assemblage de pièces de bois qui pourront être de la même essence aussi bien que d'essences différentes pour exploiter au mieux les performances spécifiques aux différentes essence de bois afin d'obtenir un manche qui conjugue les avantages de légèreté , de solidité , d'absence de déformation aux intempéries, d'imputrescibilité , de toucher et d'esthétique.

Si le manche est réalisé par assemblage de plusieurs pièces de bois, celles-ci peuvent être positionnées et collées les unes sur les autres selon le procédé multicouche classique de réalisation du lamellé - collé mais le manche peut aussi être réalisé à l'aide de 2, 3, 4 pièces ou davantage disposées en étoile autour de l'axe longitudinal du manche.

Le manche peut également avantageusement comporter une âme s'étendant sur tout ou partie de sa longueur.

Cette âme peut être creuse ou au contraire être constituée d'une matière souple et élastique, telle que par exemple un élastomère naturel ou synthétique, destinée à absorber les vibrations générées par la tête de l'outil lors de son impact avec le sol.

Cette âme peut également être réalisée à l'aide de matériaux présentant de bonnes caractéristiques mécaniques tels que par exemple des matériaux composites utilisant des fibres de verres, de carbone ou d'aramide pour obtenir un manche très solide qui garde cependant tous les atouts de l'esthétique et du toucher du bois grâce à sa coque externe en bois.

Selon un mode de réalisation, le manche est télescopique pour pouvoir être raccourci ou rallongé tant pour adapter sa longueur à la morphologie de l'utilisateur que pour faciliter le transport de l'outil dans le coffre d'une voiture par exemple ou encore pour faciliter son remisage. Selon une autre caractéristique le manche peut comporter sur tout ou partie de sa longueur un revêtement améliorant la tenue en main de l'outil.

8 2863448 Selon une autre caractéristique, le manche peut être de section ronde aussi bien qu'ovale ou polygonale, et, ce, notamment dans la partie qui correspond à la zone de préhension durant l'utilisation de l'outil, . Selon une autre caractéristique,le manche peut également avantageusement comporter des méplats, et/ou des nervures, et/ou des creusures et/ou des facettes panes ou curvilignes concaves ou convexes dans le sens transversal du manche, s'étendant dans le sens longitudinal du manche, de façon continue ou non, sur une partie au moins de sa longueur. Ces reliefs et/ou ces creux sont destinés à faciliter le contrôle en orientation de l'outil de manière à ce que, lors de l'utilisation de l'une des zones de travail spécifiques de l'outil, le plan axial de travail dans lequel se déplace l'axe du manche passe bien par le milieu de la zone de travail concernée et que l'outil ne dévie pas lors de son impact sur le sol.

Selon une autre caractéristique, le manche comporte un nombre de facettes planes, creuses ou bombées s'étendant longitudinalement sur une partie au moins de sa longueur et dont le nombre et les positions autour du manche sont en relation avec le nombre et les positions correspondantes des zones spécifiques de travail de l'outil.

Selon un premier mode de réalisation, le manche est emmanché sur la tête de façon classique par emboîtage conique en enfilant de l'avant vers l'arrière le manche de section croissante dans une douille traversant la tête de l'outil.

Selon une variante de réalisation, le manche est emmanché sur la tête par emboîtage conique en enfilant de l'arrière vers l'avant l'extrémité avant conique du manche dans une douille conique positionnée contre la face arrière de la tête de l'outil.

Selon une autre variante de réalisation, la douille dans laquelle est fixé le manche est décalée de la tête dans le sens longitudinal de l'outil à laquelle elle est reliée par des pattes qui servent également de nervures de renfort pour la tête de l'outil.

Selon une autre variante de réalisation, le manche est solidarisé à la tête de l'outil par serrage entre des frettes ou encore par tout autre moyen faisant appel au collage et/ou au vissage et/ou au rivetage ou à toute autre technologie d'assemblage fixe ou éventuellement démontable pour assurer une plus grande facilité de remisage et de transport de l'outil.

Selon une autre caractéristique, le manche peut avantageusement comporter un dispositif, permettant le calage d'une main dans le sens axial dudit manche, ledit dispositif pouvant être constitué d'une poignée ou d'une excroissance positionnée sur ou autour du manche dans la demi-longueur avant du manche à une distance de la tête de l'outil comprise approximativement entre 200 et 500 mm.

9 2863448 Ce dispositif a pour but de faciliter le calage d'une main de l'utilisateur lorsque celui-ci est courbé vers le sol, qu'il travaille d'une main et que, pour soulager son dos, il prend appui avec l'autre main sur le manche de l'outil dont la tête repose sur le sol tandis que la partie supérieure du manche est appuyée sur le dessus de sa cuisse ou dans le pli de l'aine représenté par le creux situé à l'intersection de la cuisse et du bassin.

Selon une autre caractéristique, cette poignée est de forme ergonomique et conique, la base du cône étant orientée vers la tête de l'outil;cette poignée peut aussi comporter une butée ou une garde avant pour permettre un bon calage de la main en évitant que celle-ci ne glisse vers l'avant et ce sans que l'utilisateur n'ait à serrer fortement le manche. Cette poignée constituant un dispositif de calage de la main peut être constituée d'une forme de révolution engendrée par la révolution d'une courbe de forme ergonomique autour d'un axe de révolution constitué par l'axe longitudinal du manche de l'outil de telle sorte que ladite poignée présente la même configuration d'appui quelle que soit l'orientation du manche déterminée par la zone de travail spécifique de l'outil en cours d'utilisation.

Selon une autre caractéristique ce dispositif de calage de la main peut notamment être constitué d'une poignée légèrement souple et adhérente réalisée en caoutchouc ou en élastomère synthétique ou en toute autre matière idoine.

Cette poignée légèrement souple peut être enfilée directement sur le manche et glissée jusqu'à la position la plus confortable pour l'utilisateur en fonction de sa morphologie et de la pente du terrain sur lequel il travaille.

Cette poignée peut ainsi être facilement réglable en position dans le sens axial du manche et elle peut être maintenu dans la position requise simplement par étranglement grâce à l'adhérence et à l'élasticité du matériau utilisé . Elle peut également comporter des moyens, tels que notamment des dispositifs de serrage ou des moyens d'encliquetage, agissant autour ou contre le manche pour permettre son immobilisation sélective dans le sens axial dudit manche de l'outil.

Selon une variante de réalisation, ce dispositif de calage de la main est amovible pour pouvoir être récupéré et être réutilisé en cas de changement de manche aussi bien que pour pouvoir être acheté séparément donc indépendamment de l'outil lui-même pour être monté sur le manche d'un outil selon l'invention ou sur le manche d'un autre outil.

Selon une autre variante de réalisation, ce dispositif de calage de la main fait partie intégrante du manche qui a en conséquence dans cette zone une forme particulière adaptée à cette fonction de calage.

Selon un autre mode préférentiel de réalisation, ce dispositif de calage est constitué d'un élément de forme tubulaire enfilé sur le manche del'outil et mesurant environ 300 millimètres de long et s'étendant sur la zone de la partie avant du manche de l'outil comprise entre 200 millimètres et environ 500 millimètres de la tête.

Selon une variante de réalisation,ce dispositif de calage est de forme tubulaire et sa surface extérieure comporte, sur une partie au moins de sa longueur, des reliefs et/ou des aspérités et/ou des creux destinés à améliorer l'adhérence de la main malgré la transpiration ou la pluie et il est enfilé sur le manche sur lequel il s'étend depuis la tête de l'outil sur une longueur d'environ 500 millimètres correspondant approximativement à la demi-longueur avant du manche.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de calage de la main est constitué d'une gaine, amovible ou non, entourant le manche et s'étendant vers l'avant, à partir de l'extrémité arrière du manche, sur toute ou partie de la longueur dudit manche, ladite gaine comportant dans les zones de préhension du manche des aspérités et / ou des creux destinés à améliorer l'adhérence de la main, ladite gaine pouvant comporter par ailleurs une excroissance en forme de poignée telle que décrite précédemment positionnée dans la demi-longueur avant du manche.

Description des dessins

D'autres avantages et d'autres caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre des différents modes de réalisation montrés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue de face de la face frontale avant d'un mode préférentiel de réalisation d'un outil selon l'invention le montrant tel qu'il apparaît pour un observateur placé dans le prolongement de l'axe longitudinal YY du manche.

la figure 1 bis est une vue de l'arrière selon l'axe longitudinal YY du manche, de l'outil représenté à la figure 1 La figure 1 ter est une vue de l'arrière selon l'axe longitudinal YY du manche, montrant une variante du mode préférentiel de réalisation de l'outil représenté sur les figures 1 et 1 bis.

la figure 2 est une vue de coté de la partie avant de l'outil représenté aux figures 1 et 1 bis montré ici dans une position telle que le plan axial de travail P1 de la panne est disposé verticalement la figure 3 est une vue de dessus de la partie avant de l'outil représenté aux figures 1 et 1 bis montré ici dans une position telle que le plan axial de travail P2 du râteau est disposé horizontalement la figure 3 bis est une vue de dessus de la partie avant de l'outil représenté aux figures 1 et 1 bis montré ici dans une position telle que le plan axial de travail P2 du râteau est disposé horizontalement. Dans cette figure montrant une variante de réalisation de la figure 3 les dents du râteau ne sont pas droites tel que montré sur la figure 3 mais légèrement recourbées les figures 4 à 17 comprises montrent différentes variantes de réalisation de la tête d'un outil selon l'invention - les figures 18 et 19 montrent deux types d'aménagement particulier du manche d'un outil selon l'invention.

^ Les figures 1, 1 bis, 1 ter, 2, 3 et 3 bis montrent l'outil réalisé selon un mode préférentiel de réalisation.

L'outil 1 comprend une tête 2 emmanchée sur un manche rond 3. La tête 2 comporte quatre zones spécifiques de travail aménagées respectivement en panne, râteau, pointe ou langue, et binette-racle. . Dans les modes de réalisation représentés ici les parties travaillantes de chacune de ces quatre zones spécifiques de travail sont disposées sensiblement symétriquement par rapport au plan axial de travail qui lui est propre.

Ainsi l'arête de travail 210 de la panne 21 est disposée sensiblement symétriquement par rapport à son plan axial de travail P1, passant par l'axe longitudinal YY du manche 3 et cette arête de travail affûtée 210 est disposée perpendiculairement audit plan PI.

Sur les figures 1 et 1 bis cette arête affûtée 210 est représentée dans sa version rectiligne mais elle peut également avantageusement être légèrement convexe selon la ligne LCP, tel que montré sur la figure 1 ter sous le repère 2100, pour que ses deux angles d'extrémité soient alors supérieurs à 90 pour être moins fragiles que lorsqu'ils sont de 90 tel que représentés sur les figures 1 et pour permettre par ailleurs un travail plus précis et plus efficace en concentrant l'effet de pénétration de la lame lors de certaines opérations qui ne sollicitent que la partie centrale de la panne.

Les extrémités des quatre dents 220, 220, 220, et 220 de la zone aménagée en râteau 22 sont disposées symétriquement par rapport au plan axial de travail P2 dudit râteau 22. Sur les figures 1 et 1 bis, les axes longitudinaux des dents sont disposés sensiblement parallèlement entre eux et les extrémités des quatre dents 220, 220, 220, et 220 sont toutes tangentes au plan PTR2. Les extrémités des dents peuvent cependant être avantageusement tangentes à une ligne convexe LCR de convexité orientée vers l'extérieur de la tête de l'outil tel que montré sur la figure 1 ter qui montre également que les axes longitudinaux des dents peuvent être divergeants en s'écartant les uns des autres au fur et à mesure que l'on se rapproche des extrémités des dents et ce pour que la terre et les pierres puissent moins facilement rester prisonnières entre ces dents divergeantes qu'elles ne le font entre des dents parallèles entre elles.

La partie utile de la pointe 23 est également disposée sensiblement symétriquement par rapport à son plan axial de travail P3, passant par l'axe longitudinal YY du manche 3 et par la pointe constituée par l'intersection des deux arêtes 230 et 230.

L'arête affûtée 240 de la binette-racle 24 est également disposée sensiblement symétriquement par rapport à son plan axial de travail P4, passant par l'axe longitudinal YY du manche 3. Cette arête de travail de la binette-racle est concave dans le sens longitudinal de façon régulière sur toute sa longueur et la flèche Fb de sa concavité est comprise entre 5 ( cinq) et 25 ( vingt cinq) millimètres, de préférence entre 8 ( huit) et 20 ( vingt) millimètres, ladite flèche Fb étant mesurée par rapport à un plan PFb qui est d'une part tangent aux deux extrémités de l'arête de travail de ladite binette racle et qui est d'autre part positionné parallèlement à l'axe longitudinal YY du manche 3, la cote Fb attribuée à la flèche susmentionnée correspondant à la distance mesurée perpendiculairement au plan PFb et séparant ledit plan PFb du point de l'arête de travail 240 situé le plus éloigné de ce plan PFb.

Cette flèche maximale Fb de l'arête de travail 240 est habituellement positionnée au voisinage immédiat du plan axial de travail P4 de ladite binette-racle 24 mais elle peut aussi être décalée en direction de l'une ou l'autre des deux extrémités de cette arête de travail 240.

L'angle a du dièdre PlYP2, constitué par l'intersection du plan axial de travail P1 de la panne 21 et du plan axial de travail P2 du râteau 22, est d'environ 110 ( cent dix degrés) plus ou moins 5 ( cinq degrés) il est donc compris entre 91 (quatre vingt onze degrés) et 119 ( cent dix neuf degrés) , et de préférence compris entre 95 ( quatre vingt quinze degrés) et 115 ( cent quinze degrés) , en particulier compris entre 100 ( cent degrés) et 115 ( cent quinze degrés) . L'angle 13 du dièdre P2YP3, constitué par l'intersection du plan axial de travail P2 du râteau 22 et du plan axial de travail P3 de la pointe ou langue 23, est d'environ 90 ( quatre vingt dix degrés) plus ou moins 5 ( cinq degrés) , il est donc compris entre 75 ( soixante quinze degrés) et 115 ( cent quinze degrés) et de préférence compris entre 80 ( quatre vingt degrés) etl 10 ( cent dix degrés) en particulier compris entre 85 ( quatre vingt cinq degrés) et 105 ( cent cinq degrés) . L'angle y du dièdre P3YP4, constitué par l'intersection du plan axial de travail P3 de la pointe ou langue 23 et du plan axial de travail P4 de la binette-racle 24, est d'environ 75 ( soixante quinze degrés) plus ou moins 5 ( cinq degrés), il est donc compris entre 60 ( soixante degrés) et 90 ( quatre vingt dix degrés) et de préférence compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 85 ( quatre vingt cinq degrés) en particulier compris entre 70 ( soixante dix degrés) et 80 ( quatre vingt degrés) L'angle S du dièdre P4YP1, constitué par l'intersection du plan axial de travail P4 de la binette-racle 24 et du plan axial de travail P1 de la panne 21, est d'environ 80 ( quatre vingt degrés) plus ou moins 5 ( cinq degrés) il est donc compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 100 ( cent degrés) et de préférence compris entre 70 ( soixante dix degrés) et 95 quatre vingt quinze degrés) en particulier compris entre 75 ( soixante quinze degrés) et 90 ( quatre vingt dix degrés) Le plan axial de travail P1 de la panne 21 et le plan axial de travail P3 de la pointe ou langue 23 ne sont donc pas coplanaires et la valeur de l'angle du dièdre P1YP3, ouvert du coté de la binette-racle 24 et constitué par la somme des deux angles y + S, est de 155 ( cent cinquante cinq degrés) plus ou moins 5 ( cinq degrés) donc inférieur à 180 ( cent quatre vingt degrés) et de préférence compris entre 130 ( cent trente degrés) et 170 ( cent soixante dix degrés) , et en particulier compris entre 145 ( cent quarante cinq degrés) et 165 (cent soixante cinq degrés) . On peut donc aussi dire que la somme des deux angles a + correspondant aux dièdres PlYP2 + P2YP3 constitués par les plans axiaux de travail de la panne 21, du râteau 22 et de la pointe ou langue 23, est de préférence comprise entre 190 ( cent quatre vingt dix degrés) et 220 ( deux cent vingt degrés) puisqu'elle est égale à 360 ( trois cent soixante degrés) moins (y + S) et que par ailleurs la somme des deux angles (y + S) est de préférence comprise entre 130 ( cent trente degrés) et 170 ( cent soixante degrés) .On peut même préciser que cette somme des deux angles a + 13 des dièdres P1YP2 + P2YP3 est en particulier comprise entre 195 ( cent quatre vingt quinze degrés) et 215 ( deux cent quinze degrés) puisqu'elle est égale à 360 moins (y + S) et que la somme des deux angles (y + S) est en particulier comprise entre 145 ( cent quarante cinq degrés) et 165 ( cent soixante degrés) . Toutes les valeurs angulaires a, (3, y, S mentionnées dans les alinéas précédants pour les dièdres constitués par les plans axiaux de travail des quatre zones spécifiques de panne 21, de râteau 22, de pointe 23 et de binette-racle 24 réparties autour de la tête 2 de l'outil restent applicables à un outil qui comporterait à la place du râteau 22 représenté sur les figures 1 bis soit une fourche 28 à deux ou trois dents, soit une lame de sarclage 27, soit encore une pique 25.

Sur ces mêmes bases angulaires peuvent en fait être envisagées toutes les combinaisons d'aménagements de la tête 2 de l'outil à partir de zones spécifiques aménagées en panne 21, ou en râteau 22, ou en pointe ou langue 23, ou en binette-racle 24, ou en scarificateur (26) ou en lame de sarclage (27) , ou en fourche (28) à deux dents (281,281) ou à trois dents, , ou en pique (25) dont la lame est parallèle à l'axe longitudinal (YY) du manche (3) , L'arête de travail 240 du racle 24 comporte de petites entailles 2400 en forme de dents en creux et elle est avantageusement de forme légèrement concave selon une ligne courbe concave LCV24 matérialisée sur la vue de la face avant représentée à la figue 1 et sur les vues de la face arrière de l'outil représentées sur les vues Ibis et 1ter de telle sorte que compte tenu de la forme bombée vers l'avant de la tête 2 l'arête 240 reste en contact sur le maximum de sa longueur avec un sol horizontal malgré l'angle que forme, dans le plan vertical,le manche de l'outil avec le sol lors des mouvements de va et vient de l'outil lorsqu'il est utilisé en racle notamment.

Tel que montré sur la figure 2, une partie au moins de la face frontale avant de la tête 2 est convexe, de convexité dirigée vers l'avant, au moins dans le sens de la plus grande dimension de la tête, c'est à dire au moins selon la ligne convexe LC 2 contenue dans le plan PI constituant le plan axial de travail de la panne 21 et/ou selon la ligne convexe LC 2 14 2863448 contenue dans le plan axial de travail P3 de la pointe 23. Les rayons moyens de ces courbes LC2 pourront avantageusement être compris entre 300 ( trois cent) millimètres et 800 ( huit cent) millimètres, de préférence compris entre 350 ( trois cent cinquante) millimètres et 700 ( sept cent) millimètres, en particulier compris entre 400 ( quatre cent) millimètres et 600 ( six cent) millimètres. Ceci revient à dire que la partie frontale de la tête et notamment la panne 21 et/ou la pointe 23 sont inclinées par rapport à l'axe longitudinal YY du manche 3 selon un angle K inférieur à 90 ( quatre vingt dix degrés) de préférence inférieur à 85 quatre vingt cinq degrés) , en particulier inférieur à 80 ( quatre vingt degrés) ledit angle K étant délimité d'un coté l'axe longitudinal YY du manche 3 et de l'autre coté par la ligne d'intersection de la face frontale avant de la panne 21 avec le plan axial de travail P1 de celle-ci, le sommet dudit angle K étant dirigé vers l'avant tandis que son ouverture est orientée en direction de l'extrémité arrière du manche 3.Cette inclinaison de la panne et/ou de la pointe ou langue explique et justifie que l'arête 240 de la zone 24 aménagée en binette-racle soit concave tel que mentionné ci-avant pour que celle-ci puisse rester en contact sur le maximum de sa longueur avec un sol sensiblement plan et ce malgré l'angle que forme, dans le plan vertical,le manche de l'outil avec le sol lors des mouvements de va et vient de l'outil lorsqu'il est utilisé en racle notamment.

Dans le sens transversal, c'est à dire selon le plan P2 constituant le plan axial de travail du râteau 22 ou selon le plan P4 constituant le plan axial de travail de la binette racle 24, la face frontale avant de la tête 2 de l'outil peut être sensiblement plane telle qu'elle est représentée sur la figure 3 qui montre un premier mode de réalisation dans lequel les dents 220 du râteau 22 sont de forme rectilignes et sont alignées, dans le sens transversal de la tête de l'outil, avec la lame constituant la tête de l'outil.

La figure 3 bis montre une variante de réalisation dans laquelle les dents 220 de la partie râteau ne sont pas rectilignes mais légèrement recourbées vers l'arrière pour pouvoir présenter par rapport au sol un angle d'attaque leur permettant tout à la fois de mieux pénétrer dans la terre lorsque l'outil est tiré vers l'arrière et de ressortir plus facilement de la terre en glissant sur le dos des dents prenant appui sur fe sol lorsque l'outil est repoussé vers l'avant et ce dans le but de faciliter le travail à effectuer au râteau tout en optimisant son rendement.

Bien-sûr la tête 2 de l'outil, représentée dans son mode de réalisation préférentiel sur ces figures 1 à 3 bis comprises, pourrait ne pas être de forme rectiligne dans le sens horizontal selon le plan P2 tel que montré sur la figure 3 mais être notamment de forme convexe, de convexité orientée vers l'avant, de telle sorte qu'étant alors convexe dans les deux plans horizontaux et verticaux, ladite tête serait alors bombée. 35 40

Sur ces figures 1 à 3bis comprises, les affûtages des arêtes de travail 210, 230,230 et 240 sont constitués d'un simple biseau disposé sur la face frontale de la tête 2. Des nervures 301,302,303, constituées de lames dont les plans axiaux sont ici disposées de façon coplanaire avec les plans P1,P2,P3, renforcent la tête 2 et la liaison entre celle-ci et la douille 30 dans laquelle est fixé le manche 3.

Pour mieux mettre en valeur l'intérêt et les avantages de la disposition particulière des différentes zones de travail spécifiques aménagées sur la tête 2 de l'outil 1 telles quelles sont décrites ci-avant en relation avec les figures 1 à 3 bis comprises nous insistons sur le fait que dans ces modes préférentiels de réalisation l'implantation, l'orientation et le dimensionnement des différentes zones de travail aménagées ont été spécialement étudiés pour atteindre plusieurs objectifs. Le premier objectif, atteint, consistait à obtenir une tête d'outil de forme compacte et dont les dimensions restent comparables à celles des outils classiques correspondants pour ne pas être choquantes et donc rédhibitoire pour l'utilisateur tant lors de l'achat de l'outil que lors de son utilisation. Le second objectif, également atteint, était d'obtenir un équilibrage optimal des masses réparties de part et d'autre du plan axial de travail des zones spécifiques utilisées et ce tout particulièrement en ce qui concerne l'équilibre des masses situées de part et d'autre du plan P1 lors de l'utilisation de la panne 21 et l'équilibre des masses situées de part et d'autre du plan P3 lors de l'utilisation de la pointe 23, ces fonctions de panne et de pointe exigeant que l'outil ne tourne pas dans les mains de l'utilisateur au moment de l'impact, les fonctions de râteau et de binette-racle ne faisant pas appel à un mouvement d'élan et étant de ce fait beaucoup moins sensible à un éventuel petit déséquilibre de ces masses par rapport à leur plan axial de travail respectif P2 et P4. Enfin le troisième objectif atteint dans cette disposition préférentielle consistait à ce que chacune des fonctions spécifiques de l'outil puisse être visuellement immédiatement identifiable et surtout que chacune de ces fonctions spécifiques puisse être exploitée de façon optimale sans être pénalisée par les aménagements des zones correspondant aux autres fonctions de l'outil.

Ainsi: - la zone aménagée en panne comporte une véritable panne 21 dont la longueur et la largeur sont équivalentes à celles d'une panne de serfouette classique. Cette panne pénètre facilement dans la terre grâce à sa forme galbée dans le sens vertical, selon la courbure LC2 dans le plan axial de travail P1, qui épouse au mieux la trajectoire du mouvement circulaire transmis à l'outil pour présenter un angle d'attaque idéal et très efficace contrairement à un outil plan qui du fait de sa forme rectiligne se trouve rapidement bloqué lorsqu'il commence à pénétrer dans le sol ce qui impose donc, pour obtenir un effet similaire avec un tel outil de forme plane, de communiquer un élan plus vigoureux source de fatigue et de détérioration rapide de cet outil lorsqu'il heurte une pierre. Par ailleurs, les bords latéraux de la panne 21 sont sensiblement parallèles voire même légèrement coniques, la largeur de la panne étant alors décroissante au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'arête de travail 210, et cette disposition offre l'avantage de faciliter grandement le retrait de la tête de l'outil enfoncé dans le sol contrairement à ce qui se produit avec une panne de forme conique inverse, c'est à dire dont la largeur est croissante lorsque l'on se rapproche de son arête d'extrémité . la partie râteau 22 est centrée par rapport au manche et les bords les plus proches de la tête de l'outil appartenant à la panne 21 et à la pointe 23, situées de part et d'autre du râteau 22, sont suffisamment en retrait par rapport aux pointes des dents du râteau pour qu'ils ne puissent pas venir toucher le sol en entravant les mouvements du râteau.

la partie de la tête aménagée en pointe ou en langue 23 présente par rapport au bord de la dent de râteau la plus proche une proéminence identique à celle d'une serfouette classique suffisante pour travailler efficacement et sa forme conique, de largeur dégressive au fur et à mesure que l'on se rapproche de ses arêtes d'extrémité 230, 230, permet là encore un retrait aisé lorsqu'elle est enfoncée dans la terre tandis que sa forme curviligne selon LC2 dans le sens de son plan axial de travail P3 permet une pénétration facile dans la terre pour les mêmes raisons que pour la panne 21 puisque sa forme galbée épouse au mieux la trajectoire de la tête de l'outil.

la partie de la tête 2 aménagée en binette racle 24 permet de bénéficier de la longueur maximale de l'outil pour assurer un travail rapide et efficace grâce à la grande largeur de travail disponible et grâce à la forme concave de la face arrière de la tête de l'outil.

En effet on notera que la tête est avantageusement galbée dans le sens des plans axiaux de travail P1 et P3 correspondant aux fonctions de panne 21 et de pointe 23 qui exigent un mouvement circulaire de travail tandis que cette forme cintrée dans le sens vertical se traduit, lorsque l'outil est utilisé à plat, par une forme concave de la face arrière du râteau 22 et de la binette-racle 24 contribuant ainsi largement à faciliter les opérations de râtelage ou de raclage en évitant que la terre ou les matériaux que l'on veut rassembler n'échappent sur les cotés de l'outil. On notera encore que la tête 2 de l'outil est sensiblement rectiligne dans le sens vertical des plans axiaux de travail P2 et P4 correspondant aux fonctions de râteau 22 et de binette- racle 24 qui correspondent principalement à un mouvement de va et vient ne faisant pas appel à une phase d'élan circulaire dans le sens vertical. Un galbe de la tête dans le sens de l'un etlou de l'autre des deux plans axiaux de travail P2 et P4 en sus du galbe de la tête dans le sens de l'un et/ou de l'autre des plans axiaux de travail P1 et P3 ne constitue cependant nullement un handicap dans la mesure où les arêtes de travail de la binette-racle etlou les dents du râteau présentent alors un angle 15 d'attaque plus incisif par rapport au sol. Cette forme bombée de la tête peut par ailleurs contribuer à la rendre plus solide, autorisant ainsi une épaisseur moindre de la lame constituant la tête et donc un poids moindre de l'outil se traduisant, en conséquence, par une moindre fatigue pour l'utilisateur.

Selon une variante de réalisation de la forme préférentielle de l'outil selon l'invention montré sur les figures 1 à 3 bis comprises et ci-avant décrite, la zone de travail aménagée en râteau 22 pourra être remplacée par une zone de travail aménagée en lame de sarcloir 27 tel que montré sur les figures 17 et 17 bis, l'outil comportant alors quatre zones de travail spécifiques aménagées respectivement en panne 21, en sarcloir 27, en pointe ou langue 23 et en binette-racle 24 sans que l'essentiel des autres caractéristiques dimensionnelles et angulaires ne soient modifiées.

Selon une autre variante encore de réalisation de la forme préférentielle de l'outil selon l'invention montré sur les figures 1 à 3 bis comprises, la zone de travail aménagée en râteau 22 pourra être remplacée par une zone de travail aménagée en pique 25 d'un type similaire à celui de la pique 25 représenté sur les figures 6 et 7 et sur les figures 12 et 13, l'outil comportant alors quatre zones de travail spécifiques aménagées respectivement en panne 21, en pique 25, en pointe ou langue 23 et en binette-racle 24.

Selon une autre variante encore de la forme de réalisation préférentielle représentée sur les figures 1 à 3 bis comprises, une zone aménagée en pique 25 d'un type similaire à celui de la pique 25 représenté sur les figures 12 et 13 est aménagée en lieu et place de la zone de travail de la tête 2 aménagée en pointe 23 de telle manière que l'outil comporte alors quatre zones de travail spécifiques aménagées respectivement en panne 21, en râteau 22, en pique 25 et en binette-racle 24.

la figure 4 montre une variante de réalisation de l'outil dans laquelle les trois zones spécifiques 21,22,23 de travail de la tête 2 aménagées respectivement en panne, râteau et pointe sont positionnées sur le pourtour de ladite tête 2 de telle manière que leurs plans axiaux de travail, respectivement P1, P2, P3, forment des dièdres P1YP2, P2YP3, P3YP1 tous trois ouverts à 120 . Dans le mode de réalisation montré sur cette figure 4, le manche 3 n'est pas de section ronde mais sa section transversale est de forme triangulaire curviligne convexes, chacun des trois sommets dudit triangle équilatéral étant orienté vers l'une des trois zones spécifiques de travail 21,22,23. Ainsi, lorsque l'outil est utilisé selon l'un quelconque des plans axiaux de travail P1, P2 ou P3 la face travaillante de l'outil étant dirigée vers le sol donc vers le bas, La face supérieure du manche 3 est constituée par l'une des trois faces convexes tandis les deux autres facettes convexes du manche 3 occupent une position inférieure et sont disposées symétriquement l'une par rapport à l'autre de part et d'autre du plan axial de travail concerné . Les mains de l'utilisateur peuvent ainsi bénéficier d'une bonne surface d'appui sur le manche tout en bénéficiant par ailleurs d'un contrôle précis en rotation du manche facilité par sa forme externe constituée des trois facettes convexes.

La figure 4 bis est une variante de réalisation de la figure 4 dans laquelle la zone aménagée en pointe 23 a été remplacée par une zone aménagée en fourche 28 comportant deux dents 281, 281. Dans d'autres variantes de ce mode de réalisation dans lequel les zones spécifiques de travail sont réparties autour du manche 3 selon trois directions faisant entre elles des angles de 120 , la zone ci-avant aménagée en fourche 28 peut être aménagée en binette-racle ou encore en pique 25 ou en sarcloir 27 ou en scarificateur 26 ou en panne étroite 29.

La tête des outils représentés sur les vues 4 et 4 bis pourra avantageusement être de forme convexe sur une partie au moins de sa face avant et même être de forme bombée en étant convexe dans chacun des plans axiaux de travail des trois zones aménagées.

La figure 5 montre une variante de réalisation dans laquelle la zone de travail aménagée en râteau 22 comporte 5 dents, la zone de travail aménagée en pointe 23 est constituée de deux arêtes formant entre elles un angle voisin de 45 , l'une de ces deux arêtes affûtées étant située dans le prolongement de l'arête affûtée rectiligne 240 du racle 24 représentant la vocation spécifique du quatrième coté aménagé de la tête 2 de l'outil 1.

La figure 6 est une vue de coté d'un outil 1 selon l'invention présentant une autre disposition des zones de travail spécifiques de l'outil et la figure 7 représente une vue de la face frontale de la tête 2 de l'outil montré à la figure 6.

L'outil 1 représenté sur ces deux figures 6 et 7 comporte quatre zones spécifiques de travail dont les plans axiaux de travail respectifs forment entre eux quatre dièdres P1YP2, P2YP3, P3YP4 P4YP1 droits donc tous quatre ouverts à 90 les quatre zones spécifiques de travail étant aménagées respectivement en panne 21, en râteau 22, en combiné pointe 23 + pique 25, et en binette-racle 24.

Par rapport à l'axe YY du manche 3, la panne 21 occupe ainsi une position diamétralement opposée à la pointe 23 et les plans axiaux de travail P1 et P3 sont donc coplanaires. De même, le râteau 22 occupe une position diamétralement opposées à la binette-rade 24 et les plans axiaux de travail P2 et P4 sont donc coplanaires.

Tel que montré sur la figure 6, la tête 2 est convexe, de convexité dirigée vers l'avant, au moins dans le sens de la plus grande dimension de la tête, c'est à dire au moins selon une ligne convexe LC 2 contenue dans les plans coplanaires P1 et P3 correspondant respectivement aux plans axiaux de travail de la panne 21 et de la pointe 23 qui dans cette d. Cette convexité de la tête 2 explique et impose que l'arête 240 de la zone 24 aménagée en binette-racle soit concave, pour que celle-ci puisse rester en contact sur le maximum de sa longueur avec un sol sensiblement planmalgré l'angle que forme, dans le plan vertical,le manche de l'outil avec le sol lors des mouvements de va et vient de l'outil.

A contrario, dans ce mode de réalisation, les extrémités des quatre dents 220 de la zone 22 aménagée en râteau sont tangentes à une ligne convexe LCX2, dont la convexité est orientée vers l'extérieur de la tête 2, de telle sorte qu'en raison de la forme bombée de la tête 2 la profondeur dont s'enfoncent ces dents dans un terrain horizontal, matérialisé par la ligne courbe LT2, est dégressive au fur et à mesure que l'on s'éloigne de part et d'autre du plan axial de travail P2 du râteau 22.

Sur le mode de réalisation montré sur ces figures 6 et 7 le manche est solidarisé à la tête par l'intermédiaire d'une douille traversant la tête 2 et les deux arêtes 230, 230 constituant la pointe 23 sont de forme curviligne convexe.

- Les figures 8 et 9 montrent une variante du mode de réalisation de l'outil 1 représenté aux figures 6 et 7. Sur ces deux vues 8 et 9 les extrémités des sept dents 220 du râteau sont tangentes à une ligne courbe concave LCV2 de telle sorte que compte tenu de la forme bombée vers l'avant de la tête 2 ces dents pénètrent toutes d'une profondeur sensiblement égale dans un sol horizontal malgré l'angle que forme, dans le plan vertical,le manche de l'outil avec le sol lors des mouvements de va et vient de l'outil.

Sur la figure 8 on peut noter que l'arête 210 de la panne 21 est légèrement convexe dans le but de renforcer la solidité de ses angles et de permettre un travail plus précis et plus efficace en concentrant l'effet de pénétration de la lame pour certaines opérations qui ne sollicitent que la partie centrale de la panne. Des nervures constituées de lames 301, 302 disposées parallèlement à l'axe longitudinal YY du manche 3 permettent de renforcer la rigidité de la tête 2 et d'améliorer la solidité de la liaison entre la douille d'emmanchage 30 et la tête 2.

Les figures 10 et 11 montrent une variante du mode de réalisation de l'outil 1 représenté aux figures 8 et 9. En effet la tête de l'outil représentée sur ces deux figures 10 et 11 est plane puisque rectiligne dans les deux plans horizontaux et verticaux ce qui explique que l'arête 240 du racle 24 soit rectiligne et que la ligne Ld2 passant par les extrémités des 7 dents 220 de la zone râteau 22 soit une ligne droite, de telle manière que l'arête 240 et la ligne Ld2 puissent rester en contact sur la totalité de leurs longueurs respectives avec un sol sensiblement plan malgré les variations de l'angle que forme, dans le plan vertical,le manche de l'outil avec le sol lors des mouvements de va et vient de l'outil.

Dans le mode de réalisation montré sur ces figures 10 et 11 le plan axial de travail P1 de la zone 21 aménagée en panne et le plan axial de travail P3 de la zone 23 aménagée en pointe 40 sont coplanaires et les plans P2 et P4 sont disposés symétriquement par rapport aux plans P1 et P3. L'angle du dièdre P1YP2 est supérieur à 90 tandis que l'angle du dièdre P2YP3 est inférieur à 90 de la même manière que l'angle du dièdre P3YP4 est inférieur à 90 et que l'angle du dièdre P4YP1 est supérieur à 90 , la droite prolongeant l'arête de travail 240 de la binette-racle 24 et la ligne Ld2 tangente aux extrémités des dents du râteau 22 sont concourantes en un point situé du coté de la pointe 23 de telle sorte que la largeur de la panne 21 est donc supérieure à la largeur de la pointe 23 pour une plus grande efficacité de l'une et de l'autre.

- Les figures 12 et 13 représentent un autre mode de réalisation de l'outil 1 dans lequel la tête 2 comporte quatre zones spécifiques de travail aménagées respectivement en panne 21, râteau 22, pique 23, racle 24. Ces quatre zones sont diamétralement opposées deux à deux par rapport au manche 3 et leurs plans axiaux de travail respectifs P1,P2,P3,P4 sont coplanaires deux à deux. La lame constituant la tête de l'outil est de forme convexe au moins dans le plan vertical tel que le montre la figure 13.

La zone aménagée en pique 25 comporte une lame 302 disposées de champ par rapport à la face frontale de la tête 2 et dont l'extrémité affûtée 250 dépasse de la face frontale de la tête 2 pour servir de pique. Les arêtes disposées en pointe 230, 230 de la partie supportant la lame de la pique 25 ont été affûtées de manière à ce que cette zone spécifique de travail 25 puisse cumuler les avantages d'une pointe et d'une pique.

La lame 302 configurée en pique 25 comporte des dents en creux 251 destinées à faciliter l'arrachages des racines et des pierres et elle constitue l'une des deux pattes qui supportent la douille d'emmanchage 30. L'arête arrière 252 de la patte 302 est affûtée également pour pouvoir servir de coupe-ronce en tirant l'outil vers soi. La seconde patte de fixation 301 supportant la douille d'emmanchage 30 est située de l'autre coté de ladite douille 30 et elle est positionnée dans le même plan que la lame 302 servant de pique. dans cette disposition,la douille d'emmanchage 30 n'est donc pas en contact avec la face arrière de la tête 2 et l'espace 300 ménagé entre l'extrémité avant du manche 3 et ladite face arrière de la tête 2 permet le passage de la terre arrachée lors de l'utilisation de l'outil en binette-racle ou en râteau tout en évitant par ailleurs que la partie avant du manche ne soit en contact avec le sol lors de l'utilisation de l'outil en râteau ou en binette-racle.

Les figures 14 et 15 représentent un autre mode de réalisation de l'outil 1 dans lequel la tête 2 comporte quatre zones spécifiques de travail aménagées respectivement en panne 21, râteau-ratissoire 22, scarificateur 26, binette-racle 23. Ces quatre zones sont diamétralement opposées deux à deux par rapport au manche et leurs plans axiaux respectifs de travail P1,P2,P6,P3 forment quatre dièdres P1YP2, P2YP6, P6YP3 P3YP1 droits donc ouverts à 90 . La zone aménagée en scarificateur 26 comporte trois lames 260, 261, 260 disposées sur le champ par rapport à la face frontale de la tête 2 et dont les extrémités dépassent de la face frontale de la tête 2 pour servir de lames de scarification. La lame centrale 261 est prolongée jusqu'à la douille d'emmanchage 30 pour servir de renfort. La zone 22 aménagée en râteau comporte 5 dents larges et peu profondes particulièrement adaptées aux travaux de ratissage fin.

La figure 16 représente un autre mode de réalisation de l'outil 1 dans lequel la tête 2 comporte quatre zones spécifiques de travail aménagées respectivement en panne large 21, pointe 23, panne étroite 29 et binetteracle 24.

Les figures 17 et 17 bis représentent un autre mode de réalisation de l'outil 1 dans lequel la tête 2 comporte quatre zones spécifiques de travail aménagées respectivement en panne 21, lame à sarcler 27, pointe 23 et binette-racle 24. La zone aménagée en lame à sarcler 27 comporte une lame 270 disposées sur le champ par rapport à la tête 2 et dont la partie recourbée et affûtée par un biseau 2700 dépasse du bord de la face frontale de la tête 2 et est disposée perpendiculairement au plan axial de travail P7 pour servir de lame à sarcler. Cette lame 270 est prolongée jusqu'à la douille d'emmanchage 30 à laquelle elle est solidarisée pour renforcer la solidité de la tête.

La figure 18 représente une vue générale de coté d'un outil 1 selon l'invention dans lequel le manche 3 comporte un dispositif permettant le calage d'une main constitué d'une poignée semi-souple 31 glissée sur ledit manche 3 et pouvant coulisser dans le sens axial dudit manche pour se positionner par rapport à la tête 2 à une distance D pouvant varier de préférence entre 200 et 500 millimètres.

La figure 19 est une variante de réalisation du monde de réalisation représenté à la figure 18.

Dans cette figure 19, l'outil 1 selon l'invention comporte un dispositif permettant le calage d'une main constitué d'une gaine tubulaire 32, positionnée sur la partie avant du manche 3. Ce dispositif 32 comporte une partie avant 321 principalement destinée à protéger le manche 3 des coups contre les pierres et une partie arrière 320 comportant des reliefs améliorant l'adhérence de la main. La zone arrière s'étend sur le manche 3 à partir d'une distance d2 de la tête de préférence égale à environ 200 millimètres à une distance d3 de préférence égale à environ 500 millimètres.

Bien-sûr chacun des dessins des têtes sus décrites pourra être décliné dans différentes versions de formes de profil: planes, convexes, concaves ou à facettes, les contours des arêtes périphériques de la tête aménagées en panne, râteau, binette-racle, ...etc, étant alors coordonnés ou non avec la forme de profil de la tête tel que décrit ci-avant.

Sur les dessins présentés les arêtes bordées de zones hachurées correspondent à des arêtes 40 amincies, donc affûtées de manière similaire à ce que le sont les arêtes d'outils classiques ayant la même fonction. Ces zones d'affûtage sont matérialisées par des pointillés fins lorsqu'elles sont situées sur l'envers de la face représentée.11 faut cependant noter que, malgré la position de ces zones d'affûtage représentées généralement sur la face extérieure des têtes sur les dessins annexées, ces zones d'affûtage pourront être situées sur la face intérieure et/ou sur la face extérieure de la tête sans que l'on ne sorte pour autant du cadre de l'invention.

Sur les dessins annexés les traits pointillés gras représentent les arêtes d'intersection des nervures de renfort avec la face intérieure de la tête lorsque ces intersections sont situées sur la face cachée de la tête représentée.11 faut noter que, d'une part ces nervures de renfort ne sont dessinées qu'à titre indicatif, leurs formes, leurs dispositions et leurs dimensions étant susceptibles d'être largement modifiées et que d'autre part ces arêtes d'intersection peuvent être avantageusement non plus vives mais remplacées par des congés notamment lorsque, par souci d'une plus grande solidité , les têtes sont réalisées par forgeage ou par moulage Bien-sûr les têtes d'outil figurant sur les dessins annexés pourront être réalisées selon un dessin retourné symétriquement par rapport aux plan vertical passant par l'axe longitudinal du manche sans que l'on ne sorte pour autant du cadre de cette invention.

On peut également réaliser des versions réduites de ces outils lorsqu'ils sont plus particulièrement 20 destinés aux enfants ou lorsqu'ils sont destinés à une utilisation en espaces restreints ou très encombrés comme en rocaille par exemple.

Ces outils de taille réduite conserveront toutes les caractéristiques précédemment énoncées hormis celles relatives aux dimensions qui pourront être réduites de préférence dans des proportions de 30 à 50% . Enfin, l'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation montrés et décrits à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons 40

Claims (6)

Revendications

1 - Outil de jardin (1) comprenant une tête(2) solidarisée à un manche (3) caractérisé en ce que: au moins trois zones de ladite tête (2) sont aménagées de manière à être adaptées chacune à une fonction spécifique principale de panne (21) , ou de râteau (22) , ou de pointe ou langue (23) , ou de binette-racle (24) , ou de scarificateur (26) ou de lame de sarclage (27) , ou de fourche (28) à deux dents (281,281) ou à trois dents, ou de pique (25) dont la lame est parallèle à l'axe longitudinal (YY) du manche (3) , Les fonctions spécifiques principales respectives de chacune de ces trois zones aménagées (21,22,23,24,25,26,27,28,29) sont différentes les unes des autres, au moins l'une de ces trois zones spécifiques est aménagée en panne (21) , la face frontale avant de la zone de la tête (2) aménagée en panne (21) est inclinée par rapport à l'axe longitudinal (YY) du manche (3) selon un angle (K) inférieur à 90 , ledit angle (K) étant délimité d'un coté par l'axe longitudinal (YY) du manche (3) et de l'autre coté par la ligne d'intersection de la face frontale avant de la panne (21) avec le plan axial de travail (P1) de celle-ci, le sommet dudit angle (K) étant dirigé vers l'avant tandis que son ouverture est orientée en direction de l'extrémité arrière du manche (3) . 2 Outil de jardin (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone spécifiquement aménagée en panne (21) , une zone spécifiquement aménagée en pointe ou langue (23) , et une zone spécifiquement aménagée soit en fourche (28) à deux dents (281,281) ou à trois dents, soit en binette-racle (24) , soit en scarificateur (26) , soit en râteau (22) 25, soit en lame de sarcloir (27) ,soit en pique (25) dont la lame est disposée parallèlement à l'axe longitudinal du manche (3).

3 - Outil de jardin (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone spécifiquement aménagée en panne (21) , une zone spécifiquement aménagée en râteau (22), et une zone spécifiquement aménagée soit en fourche (28) à deux dents (281,281) ou à trois dents, soit en binette-racle(24) ,soit en lame de sarcloir (27) , soit en pique (25) dont la lame est disposée parallèlement à l'axe longitudinal (YY) du manche (3).

4 - Outil de jardin (1) selon les revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins quatre zones aménagées de manière à être chacune adaptée à une fonction spécifique: une zone étant aménagée en panne (21) , une autre zone aménagée en râteau (22) , une autre zone aménagée en binette-racle (24) , et une autre zone aménagée en pointe ou langue (23) ou encore en pique (25) dont la lame est disposée parallèlement à l'axe longitudinal (YY) du manche (3).

- Outil de jardin (1) selon les revendications 1, 2 ou 4 caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone spécifiquement aménagée en panne (21) et une zone spécifiquement aménagée en pointe ou langue (23) et caractérisée en ce que l'angle du dièdre (P1YP3) constitué par l'intersection du plan axial de travail (P1) de la panne (21) et du plan axial de travail (P3) de la pointe ou langue (23) est compris entre 130 (cent trente degrés) et 170 ( cent soixante dix degrés) . 6 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone aménagée en binette racle (24) dont la longueur de l'arête de travail (240) est comprise entre 150 ( cent cinquante) et 260 ( deux cent soixante) millimètres et caractérisé en ce que ladite arête de travail (240) présente dans le sens longitudinal une concavité régulière dont la flèche ( Fb) est comprise entre 8 (huit) et 20 (vingt) millimètres, ladite flèche (Fb) étant mesurée par rapport à un plan qui est d'une part tangent aux deux extrémités de l'arête de travail ( 240) de la binette racle et qui est d'autre part positionné parallèlement à l'axe longitudinal (YY) du manche (3) .

7 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une panne (21) dont la largeur mesurée au niveau de son arête de travail (240) , est comprise entre 50 ( cinquante) et 100 ( cent) millimètres et en ce que ladite arête de travail (240) est située à une distance de l'axe longitudinal (YY) du manche (3) de l'outil comprise entre 70 ( soixante dix) et 150 ( cent cinquante) millimètres.

8 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone aménagée en râteau (22) comportant quatre ou cinq dents et caractérisé en ce que la distance séparant les axes de deux dents successives est compris entre 25 (vingt cinq) et 40 (quarante) millimètres tandis que la longueur de ces dents est comprise entre 25 (vingt cinq) et 70 (soixante) millimètres et que la ligne, de forme droite ou curviligne, tangente aux extrémités des dents se situe à une distance de l'axe longitudinal (YY) du manche (3) , mesurée au niveau du plan axial de travail (P2) du râteau, comprise entre 50 (cinquante) et 95 (quatre vingt quinze) millimètres, la largeur utile hors tout du râteau mesurée d'axe à axe des deux dents latérales extrêmes étant comprise entre 70 (soixante dix) et 140 ( cent quarante) millimètres.

9 - Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins une zone spécifiquement aménagée en pointe ou en langue (23) dont l'extrémité se situe à une distance de l'axe longitudinal (YY) du manche (3) de l'outil comprise entre 120 ( cent vingt) et 180 ( cent quatre vingt) millimètres.

Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins quatre zones spécifiques de travail et en ce que: L'angle (a) du dièdre (PlYP2) constitué par l'intersection du plan axial de travail (P1) de la panne (21) et du plan axial de travail (P2) du râteau (22) , est compris entre 95 ( quatre vingt quinze degrés) et 115 ( cent quinze degrés) l'angle (13) du dièdre (P2YP3) , constitué par l'intersection du plan axial de travail (P2) du râteau (22) et du plan axial de travail (P3) de la pointe ou langue (23), est compris entre 80 (quatre vingt degrés) et 110 ( cent dix degrés) L'angle (y) du dièdre (P3YP4) , constitué par l'intersection du plan axial de travail (P3) de la pointe ou langue (23) et du plan axial de travail (P4) de la binette-racle (24) , est compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 85 ( quatre vingt cinq degrés) L'angle (S) du dièdre (P4YP1) , constitué par l'intersection du plan axial de travail (P4) de la binette-racle (24) et du plan axial de travail (P1) de la panne (21) , est compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 100 ( cent degrés) . 1 1 Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes 1 à 9 caractérisé en ce que la tête (2) comporte au moins quatre zones spécifiques de travail et en ce que: L'angle (a) du dièdre constitué par l'intersection du plan axial de travail de la panne (21) et du plan axial de travail d'une zone aménagée soit en fourche (28) à deux ou trois dents, soit en lame de sarclage (27) , soit encore en pique (25) est compris entre 95 ( quatre vingt quinze degrés) et 115 ( cent quinze degrés) - l'angle (R) du dièdre, constitué par l'intersection du plan axial de travail de la pointe ou langue (23) et du plan axial de travail de la zone aménagée soit en fourche (28) à deux ou trois dents, soit en lame de sarclage (27) , soit encore en pique (25) est compris entre 80 (quatre vingt degrés) et 110 ( cent dix degrés) L'angle (y) du dièdre (P3YP4) , constitué par l'intersection du plan axial de travail (P3) de la pointe ou langue (23) et du plan axial de travail (P4) de la binette- racle (24) , est compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 85 ( quatre vingt cinq degrés) - L'angle (5) du dièdre (P4YP1) , constitué par l'intersection du plan axial de travail (P4) de la binette-racle (24) et du plan axial de travail (P1) de la panne (21) , est compris entre 65 ( soixante cinq degrés) et 100 ( cent degrés) . 12 Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'une partie au moins de la face frontale avant de la tête (2) est convexe, de convexité dirigée vers l'avant, au moins dans le sens de la plus grande dimension de la tête (2) . 13 Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête (2) est constituée d'un seul ensemble monolithique.

14 Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la plus grande dimension hors tout de la tête (2) est comprise entre 200 ( deux cent) et 320 ( trois cent vingt) millimètres.

Outil de jardin (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le manche(3) comporte un dispositif de calage de la main (31,32) positionné dans la demi-10 longueur avant dudit manche (3) .