FR3108012A1 - Outil à main multifonction de terrassement - Google Patents

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Abstract

Outil à main (5) multifonction de terrassement à puissance multiplié dont la forme ergonomique permet de principalement travailler le sol sans faire souffrir le bas du dos et augmenter l’endurance et la vitesse de travail pour pelleter et secondairement piocher, niveler, compacter, faucher, débroussailler, ratisser, planter des piquets, malaxer du béton, enlever rapidement la terre collée aux chaussures et outils, faire des sillons et curer.Il est constitué d’un manche (2) faisant levier avec les mains et pivot avec le genou, relié à une lame (1) orientée entre 66° et 106°, renforcée par une jambe de force (3) centrale. La lame (1) est plane puis courbe et est allégée et rigidifiée par un renfort arrière (P3) transversal servant à marteler et rigidifiée par deux renforts latéraux (P1) et (P2) maintenant le volume de la terre ou autres substrats.L’outil (5) est destiné au travail du sol pour le jardinage, le bâtiment et les travaux publics.Figure pour l’abrégé: FIG. 23.

Description

Outil à main multifonction de terrassement
§I)La présente invention concerne un outil à main (5) multifonction, de terrassement, de maçonnerie, de curage ou de jardinage ayant pour fonction principale:
F1- De travailler le sol en pelletant et pour déplacer des volumes de terre, substrat et tous autres matériaux de mêmes natures.
Et secondairement en multifonctions pour:
F2- Piocher afin de décompacter le sol
F3- Niveler le sol
F4- Compacter le sol en surface plane ou courbe
F5- Faire des sillons potagers
F6- Ratisser, rassembler, rouler et charger du foin
F7- Enfoncer des piquets dans le sol en guise de marteau ou de masse
F8- Débroussailler ou sectionner des racines de végétaux
F9- Faucher le foin en espace restreint (par exemple entre deux arbres rapprochés)
F10- Enlever de la terre collée sous les chaussures et sur les outils comme par exemple une pelle ou une pelle-bêche
F11- Malaxer manuellement des mélanges ou volumes, étaler du béton ou autre substrat
F12- Ramasser l’outil au sol sans se baisser
F13- Curer par exemple le fond d’une buse envasé.
Toutes ses fonctions dans le but d’œuvrer pour réaliser des travaux dans le domaine du jardinage, du bâtiment ou des travaux publics.
§2)Traditionnellement, pour réaliser ses 13 fonctions, il faut onze outils différents, soit une pelle manuelle, une houe, une dame manuelle, une binette, un buttoir, un râteau, une fourche à foin, une masse, une débroussailleuse motorisée, une faux et un racloir.
Les inconvénients sont que ses onze outils forment un ensemble encombrant, peu commode à utiliser à cause de leur grand nombre, entrainant de nombreux achats par conséquent couteux. Couteux aussi à cause de la perte de temps improductive liée au changement d’outils intempestifs. Couteux également à cause du coût de stockage nécessitant de plus grands locaux de stockage ou de plus grands véhicules de transport.
Dans l’art connu, aucun outil ne permet de réaliser les treize fonctions en un seul outil.
On connaît par le document brevet KR20090004304, une pelle à main présentant l’inconvénient de faire seulement deux fonctions, piocher et pelleter, l’outil est muni d’un manche et d’une lame, la lame est centrée devant l’extrémité du manche, grâce à une pièce tubulaire filetée indépendante en forme de té, il est possible de faire l’indexation du manche avec la lame de manière alignée ou à 90°. Cet outil présente les inconvénients d’être peu commode d’utilisation car il faut démonter le manche pour passer de la fonction piocher à la fonction pelleter, le manche peut se dévisser pendant le travail avec les chocs répétés et prendre du jeu ce qui endommage les filetages. Autres inconvénients, cet outil est fragile car la liaison amovible n’est située que sur la petite extrémité du manche, ce qui offre peu de surface de liaison et pour résister aux efforts de flexion entre le manche et la lame. L’amovibilité et la fragilité de la liaison constituent une perte de rigidité entrainant aussi une perte d’efficacité en puissance contre le sol.
Par ailleurs, le brevet chinois CN106211813 montre une pelle à main avec une lame articulée en bas du manche muni d’un système d’indexation angulaire à ressort permettant de choisir plusieurs positions angulaires prédéfinies pour orienter la lame entre 0° et 180° ainsi que la position 90°. Les inconvénients sont que l’outil ne permet que deux fonctions piocher et pelleter. Il est peu commode d’utilisation car il faut réindexer à chaque fois pour passer du mode pelle à pioche 90°. Aussi la construction est complexe, ce qui entraine une masse importante et un coût important. Il y a aussi des problèmes de bourrage comme par exemple quand la terre se colle sur les formes complexes du mécanisme d’indexage, rendant l’outil lourd et pénible à manœuvrer ce qui réduit le rendement de travail par obligation de nettoyage fréquent et peu commode. Il est aussi peu rigide et donc fait perdre de la puissance à l’outil à cause des jeux nécessaires de fonctionnement de l’articulation et de l’indexage. il est aussi fragile au niveau du maintien de l’angle car la liaison n’est située que sur la petite extrémité du manche. Les formes complexes du mécanisme rendent également le nettoyage quotidien de l’outil trop long et peu commode.
D’autre part, le brevet Américain US2017280612 montre une pelle à main comportant un long manche qui est fixé à son extrémité par une lame, la lame est orientée à environ 65° par rapport au manche et à environ 25° par rapport à la verticale et la lame est pourvue de deux bords latéraux. Les inconvénients sont que l’outil ne fait qu’une seule fonction, la pelle. Aussi la liaison est fragile à cause de sa trop petite surface de jonction, la lame tord au niveau de la liaison sous l’effet de levier du manche, l’outil manque de rigidité et donc d’efficacité en puissance notamment pour un sol difficile à creuser. Le manche est incliné à 65° (ou l’angle intérieur complémentaire à 115°), ce qui n’est pas assez refermé ou replié par rapport au manche pour une bonne posture du dos de l’utilisateur sans fatigue prématurée de son dos et aussi l’angle n’est pas suffisamment replié pour réussir à extraire par exemple un volume de terre au fond d’un trou profond et étroit aux parois verticales, car il y a interférence du manche avec le bord haut du trou, rendant impossible le chargement du volume dans la lame. L’outil est pénible à utiliser pour le bas du dos car il faut se baisser et placer une main en bas du manche pour avoir la force de lever la charge causant rapidement des douleurs lombaires.
F3- Pour la fonction 3, ‘Niveler le sol’
Dans l’art connu, niveler consiste à la fois creuser les bosses, remblayer les trous et compacter, aucun outil manuel de nivelage n’existe en réalisant ces trois tâches.
Traditionnellement, pour niveler, on utilise des engins motorisés hydrauliques comme par exemple une pelle à chenille et un compacteur qui présentent les inconvénients d’être trop couteux pour des petits chantiers. De plus, ces engins sont polluants, très bruyants et leurs accessibilités au chantier ne sont pas toujours possibles pour ses engins lourds et encombrants pouvant laisser des ornières très gênantes en terrain humide. Autre inconvénient par exemple une dame manuelle ne peut pas niveler le sol à elle seule, surtout quand le terrain présente des défauts de niveau trop important. Il faut alors recourir à des outils supplémentaires pour creuser et remblayer et donc avoir du matériel plus couteux et plus encombrant.
F6- Pour la fonction 6, ‘Ratisser, rassembler, rouler et charger du foin’
Traditionnellement, on utilise un râteau et une fourche à foin. Les inconvénients sont que de la paille passe entre les dents et restent au sol car certains brins sur le sol sont orientés dans le sens du mouvement du râteau et il faut alors recommencer un grand nombre de fois le mouvement sous différents angles mais il reste toujours un peu de paille à la fin. De plus, il y a rapidement du bourrage, en particulier avec le râteau et il faut souvent enlever les herbes à la main de l’outil. Tout ceci rend le travail long pour obtenir une propreté totale du sol.
F10- Pour la fonction 10, ‘Enlever de la terre collée sous les chaussures et sur les outils comme par exemple pour une pelle-bêche’
Dans l’art connu, aucun outil manuel ne permet de réaliser spécifiquement le décollage de la terre de manière rapide sans se baisser pour nettoyer les outils ou se contorsionner pour nettoyer le dessous des chaussures. Pour remédier à cela chacun utilise différents outils pouvant faire office de racloir (par exemple une truelle) et cela sans jamais réussir à réaliser l’opération rapidement sans peine.
F12- Pour la fonction 12, ‘Ramasser l’outil au sol sans se baisser’
Parmi les outils utilisés traditionnellement comme par exemple une pelle-bêche, une fourche bêche, un râteau, une truelle, une masse, une faux et une débroussailleuse motorisée lorsque qu’ils sont posés sur le sol (cas le plus fréquent en chantier), ils ont l’inconvénient d’avoir besoin de se baisser au maximum pour les ramasser, ce qui de manière répétée vue le grand nombre d’outils nécessaires pour exécuter les tâches, occasionne une fatigue du dos puis des douleurs en fin de journée.
En résumé, on constate ainsi que les outils manuels connus présentent au moins un ou plusieurs inconvénients tels que:
- Douleurs lombaires de l’utilisateur
- Fatigue rapide de l’utilisateur (position ergonomique du dos trop penché)
- Ne réalise pas l’ensemble des treize fonctions cité ci-dessus dont l’absence de nivelage, compactage, fonction masse, fauchage, raclage des outils et chaussures
- Outil fragile
- Manque de rigidité de l’outil
- Perte et manque de puissance de l’outil
- Difficulté à débourrer rapidement sans peine par exemple de la terre collée sur les chaussures ou l’outil ou des outils annexes.
- Manque d’accessibilité de l’outil pour travailler dans un espace restreint (comme par exemple: Trou étroit, présence d’obstacles, arbres rapprochés, poteau ou mur
- Masse importante (système d’indexation)
- Coûteux (grand nombre d’outils ou forme complexe)
- Encombrant (outils supplémentaires par fonction)
- Construction complexe (système d’indexation)
- Peu commode d’utilisation (nombreux changements d’outils pour toutes les fonctions, indexer l’outil ou démonter le manche pour choisir l’angle)
- Perte de temps à cause du changement intempestif d’outil, lenteur de travail en terre collante car nettoyage des formes complexes de l’outil
- Ratissage long et imparfait de la paille sur le sol.
§3)La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un outil à main multifonction, simple de fabrication et de conception et donc de coût raisonnable, tout en conservant une grande rigidité et robustesse, qui est commode et aisé à manipuler, sans faire souffrir les lombaires, tout en augmentant le rendement de travail, la puissance de l’outil et l’endurance de l’utilisateur, donc un outil à puissance amplifiée de forme particulièrement ergonomique permettant une gestuelle d’utilisation spécifique évitant les positions de corps baissés pour réduire les efforts de l’utilisateur tout en décuplant l’efficacité de l’outil.
Pour remédier à ses inconvénients, la présente invention comprend un manche et une lame formant un angle intérieur entre la lame et le manche, et plus particulièrement l’outil comprend au moins une jambe de force qui est reliée à la lame puis au bas du manche, formant ainsi un triangle de force dont un point sommet du triangle est du côté du bord d’attaque de sorte à renforcer la lame autour de ce point contre le déchirement, la jambe de force a sa face latérale orientée à la verticale, ladite verticale étant définie par le plan vertical central de l’outil, ledit plan vertical central étant défini par sa coïncidence avec l’axe du haut du manche et le point au milieu de la ligne du bord d’attaque de la lame,
et également la liaison de la jambe de force avec le bas du manche est à une cote de hauteur, ladite cote de hauteur étant définie entre le dessous de la lame du côté du manche et le point le plus haut de la jambe de force, la liaison de la jambe de force avec la lame est située dans la zone centrale longitudinale de l’intérieur de la lame et est située sur tout ou partie de la longueur totale de la lame, ses deux liaisons étant agencées de sorte à renforcer simultanément la lame et le manche contre les efforts de flexion avec rigidité et robustesse et de manière à empêcher la déformation de l’angle situé entre le manche et la lame, ladite zone centrale est située au centre de la face de la lame et est définie par une bande virtuelle rectangulaire de largeur transversale égale à 70 mm et d’une longueur s’étendant de l’arrière de la lame jusqu’à son bord d’attaque, ledit sens longitudinal étant défini par la même direction que le sens de travail de la lame, ledit sens transversal étant perpendiculaire au sens longitudinal de la lame,
et ladite jambe de force a une section dont la hauteur par l’épaisseur sont définis de sorte à résister aux efforts de traction et de flexion et dont l’épaisseur est dimensionnée et orientée transversalement au sens du travail de la lame de sorte à ne pas gêner la pénétration de l’outil dans le volume à charger,
et l’angle intérieur entre la lame et le manche est situé entre l’axe de la partie haute du manche et la ligne de tangence au-dessous de la lame, ladite ligne de tangence passant par le point au milieu du bord d’attaque, ledit angle intérieur étant situé sur le plan vertical central de l’outil, l’angle intérieur est compris entre 66° et 106.
Explication:
Ces combinaisons de caractéristiques et en particulier la position et la forme du renfort directement relié au manche et à la lame dans sa zone centrale et dont la liaison s’étend jusqu’à côté du bord d’attaque, formant ainsi un assemblage solidaire de ses trois pièces en forme de triangle de force indéformable, il en résulte une robustesse, rigidité et légèreté de l’outil, pour permettre des efforts violents comme le piochage et le compactage et ses 13 multifonctions sans que l’outil soit détérioré et ceci à moindres efforts pour l’utilisateur grâce à une masse amoindrie de l’outil obtenu par ce triangle, de plus l’angle de 66° à 106° par rapport au manche permet de travailler dans la verticalité de l’outil et donc d’éviter à l’utilisateur de se pencher excessivement en avant et donc d’éviter de faire souffrir le bas du dos puisque lorsque le manche est vertical, l’angle de la lame est déjà en position idéale pour charger le volume et donc l’utilisateur n’a nul besoin de se pencher pour forcer, de plus cette verticalité du manche permet d’avoir le genou de l’utilisateur très proche du manche et ainsi par flexion des genoux, de pouvoir pousser ce manche avec le genou au niveau de l’arrière du poignet de la main pour aider la poussée de la main et avoir plus de force pour faire avancer la lame dans le volume à charger.
C’est cet angle particulier qui permet aussi de travailler dans un trou profond sans interférence du manche avec le bord du trou puisque le manche doit rester vertical pour charger le volume.
Cet angle particulier permet aussi de faucher et débroussailler sans être gêné par des obstacles latéraux puisque par cette forme ergonomique la trajectoire de travail de l’outil est alors sur un plan vertical.
Cet angle particulier permet de niveler le sol à moindres efforts puisque quand le manche est proche de la verticale, l’angle de la lame est parallèle au sol, un angle idéal pour sectionner les bosses dépassantes du sol en exécutant une trajectoire circulaire de la même manière que l’on utilise un balai ainsi l’utilisateur peut garder une posture verticale confortable pour son dos pendant le travail.
Cet angle particulier permet de compacter le sol puisque quand le manche est proche de la verticale, la lame est parallèle au sol, un angle idéal pour compacter le sol avec le dessous de la lame en réalisant des mouvements linéaires verticaux alternatifs de l’outil tout gardant une posture verticale de l’utilisateur pour le confort de son dos.
Cet angle particulier permet de piocher, bêcher et décompacter le sol puisque lorsque le manche est proche de 45° par rapport au sol, la lame est aussi à l’angle optimal de 45° par rapport au sol pour briser les mottes en exécutant un geste circulaire dans le plan vertical. Aussi, on peut ratisser dans cette même position de travail à 45°, en faisant glisser le bord d’attaque de la lame contre le sol, d’un geste linéaire en ramenant l’outil vers soi, pour par exemple ratisser de la paille. Le simple poids de l’outil suffit pour ne laissait échapper aucune brindille de paille et éviter ainsi à l’utilisateur de fournir un effort de pression supplémentaire contre le sol.
Cet angle particulier permet aussi de faire des sillons potagers puisque lorsque le manche est à 45° par rapport au sol et tourné de 45° selon l’axe longitudinal du manche, on peut tirer avec la force des deux bras vers soi donnant ainsi une grande force de traction à l’utilisateur pour par exemple tirer un grand volume de terre pour créer de gros sillon potager en un seul geste.
Cet angle particulier permet d’enlever la terre collée sous les chaussures en gardant une posture verticale confortable pour le dos de l’utilisateur puisque par exemple quand le manche est posé à plat sur le sol, la face de la lame orientée à 90° par rapport au sol et le bord d’attaque vers le haut parallèle au ciel, l’angle est alors idéal pour permettre à l’utilisateur de racler le dessous de ses chaussures contre le bord d’attaque sans se baisser ni se contorsionner et donc à moindres efforts, il en est de même pour enlever la terre collée sur des outils annexes comme par exemple en raclant ou en frappant la lame d’une pelle-bêche contre le bord d’attaque de la lame de l’invention afin d’en extraire la terre collée gênante permettant ainsi de travailler avec plus de rendement en condition humide difficile.
Cet angle particulier permet de malaxer et mélanger à moindres efforts pour par exemple mélanger du béton dans une brouette puisque le manche est en position horizontale, à hauteur des hanches de l’utilisateur et que la lame plonge verticalement dans le béton, une orientation alors idéale pour tirer avec les deux bras sur le manche et donc avec beaucoup de force à moindre peine et aussi avec la bonne hauteur pour éviter de se baisser.
Avantageusement, la lame peut comporter deux renforts latéraux situés sur ses deux bords latéraux qui sont réalisés par un pli de chaque côté de la lame et dont les deux axes de pliage sont orientés transversalement au bord d’attaque de la lame, de sorte à maintenir latéralement le volume chargé dans la lame ou de sorte à renforcer la lame contre la flexion.
Ou selon une variante de réalisation, la lame peut avantageusement comporter deux renforts latéraux situés sur ses deux bords latéraux qui sont réalisés par une augmentation de l’épaisseur de chaque côté de la lame de sorte à maintenir latéralement le volume chargé dans la lame ou de sorte à renforcer la lame contre la flexion.
Préférentiellement, la lame peut comporter un renfort arrière qui est orienté transversalement aux deux renforts latéraux et qui est situé à l’arrière de la lame du côté du manche de sorte à renforcer transversalement la lame contre les efforts de flexion transversaux ou de sorte à faire butée arrière pour maintenir le volume chargé dans la lame.
Avantageusement, le renfort arrière peut être découpé en biais sur ses deux côtés supérieurs du pourtour de telle sorte à former un double gousset centré sur le bas du manche dont le sommet pointe vers le haut du manche, lesdits deux côtés biaisés du renfort arrière sont réalisés selon une liste de formes qui sont soit rectilignes soit convexes soit concaves et dont le sommet est soit plat soit pointu soit arrondi de sorte à débourrer les résidus collants du volume chargé et alléger le renfort arrière.Explication: la surface de contact avec le volume chargé collant étant réduite par ses deux découpes, le volume chargé colle moins et se vide plus facilement pour obtenir le moindre effort pour l’utilisateur.
Avantageusement, le renfort arrière peut être de forme plane sur sa face arrière située du côté externe arrière bas de l’outil de sorte à stabiliser l’outil posé au sol en bloquant la rotation selon l’axe longitudinal du manche quand son renfort arrière est posé à plat contre le sol et le manche couché à l’horizontale sur le sol ou de sorte à avoir une face de frappe stable pour marteler, par exemple, des piquets en bois à enfoncer dans le sol afin de ne pas abimer l’extrémité plane du piquet grâce à la face plane du renfort arrière et aussi quand l’outil est posé sur le sol, la lame dirigée verticalement vers le ciel, de pouvoir racler ou frapper par exemple le dessous de ses chaussures ou celle de la lame d’une pelle-bêche contre le bord d’attaque de la lame afin d’enlever la terre collée sans à avoir besoin de maintenir l’outil en équilibre pour éviter qu’il tourne et donc de ne pas se baisser pour le tenir ou se contorsionner et d’éviter ainsi un effort du dos de l’utilisateur.
Ou selon une variante particulière de réalisation, la face de frappe du renfort arrière situé à l’arrière bas de l’outil du côté externe peut être de forme creuse réalisée selon une liste de formes qui est soit concave soit plié en U avec au moins une ligne de pli verticale de sorte à avoir une face de frappe stable centrée sur l’axe longitudinal du manche ou de sorte à stabiliser l’outil posé au sol en bloquant la rotation selon l’axe longitudinal du manche quand le renfort arrière est posé à plat contre le sol avec le manche couché sur le sol offrant ainsi minimum trois points isostatiques dont le premier point d’appui est situé à l’extrémité haute du manche et les deux autres points d’appuis situés aux extrémités latérales du renfort à côté des deux coins arrière de la lame. Par exemple la forme creuse concave permet de pouvoir empêcher le glissement pendant la frappe contre l’extrémité bombée d’un piquet en bois sans le détériorer puisque la forme concave épouse celle de l’extrémité du piquet tout le recentrant vers le milieu du renfort arrière de par sa forme.
Préférentiellement, le dessous de la lame du côté du manche, peut être de forme plane puis finit par une forme convexe jusqu’au bord d’attaque ou inversement de forme convexe puis finit par une forme plane de sorte que la lame forme un creux interne dirigé vers le bas maintenant le volume chargé dans la lame pendant le déplacement de l’outil et aussi pour frapper un sol plat avec la face plane du dessous de la lame ou pour frapper un sol courbe avec la surface convexe du dessous de la lame, dans le but de par exemple compacter un sol avec des formes planes et courbes lors de l’entretien d’une piste de bicross (BMX) ou d’un talus, en inclinant légèrement le manche, l’utilisateur peut sélectionner la surface convexe ou plane de frappe pour compacter la forme du sol correspondante en faisant des gestes verticaux alternatifs en tenant le manche.
Ou selon une variantes particulières de réalisation, le dessous de la lame du côté du manche, peut être de forme plane puis s’éloignant du manche, en zone intermédiaire est de forme convexe puis finit par une forme plane jusqu’au bord d’attaque ou inversement de forme convexe puis en zone intermédiaire de forme plane puis finit par une forme convexe de sorte que la lame forme un creux interne dirigé vers le bas maintenant le volume chargé dans la lame pendant le déplacement de l’outil et aussi pour frapper un sol plat avec la face plane du dessous de la lame ou pour frapper un sol courbe avec la surface convexe du dessous de la lame, dans le but de par exemple compacter un sol avec des formes plane et courbe lors de l’entretien d’une piste de bicross (BMX).
Ou selon une autre variante particulière de réalisation, la lame peut avoir au moins une face du dessous de forme plane de sorte à avoir une face de frappe à plat contre le sol pour compacter un sol plat.
Ou selon un mode particulier de réalisation, la lame peut avoir au moins une face du dessous de forme convexe de sorte à maintenir le volume chargé dans la lame par son creux interne ou de sorte à frapper un sol de forme courbe avec le dessous de la lame.
Préférentiellement, ledit moyen d’équilibrage de l’outil quand l’outil est en position verticale chargé de son volume peut comporter un manche en position verticale qui est coudé à l’angle intérieur à côté du genou de l’utilisateur situé dans la zone moitié basse du manche de sorte que le prolongement virtuel de l’axe haut du manche soit sécant avec la face intérieure de la lame dont le point d’intersection est situé dans la zone centrale de la lame, ledit prolongement de l’axe étant rectiligne en direction de la lame et passant par les deux mains de l’utilisateur en préhension sur la partie haute du manche ou de sorte que cet axe prolongé virtuellement soit à une distance normale maximale de 25 cm du point de centre de gravité de l’outil
Explication:
Grâce à cette géométrie d’outil en position verticale, le centre de gravité de l’outil est aligné verticalement au-dessus du centre de gravité du volume chargé dans la lame, l’outil peut alors être ainsi tenu par le manche d’une seule main et garder sa verticalité sans se vider de son volume chargé. Cela permet alors de réduire l’effort de l’utilisateur qui n’a pas besoin de fournir d’effort d’équilibrage de l’outil avec son deuxième bras pour maintenir le volume dans la lame pendant son déplacement. Puisqu’un des bras de l’utilisateur ne travaille pas, l’utilisateur pourra avantageusement changer de bras quand il est fatigué et ainsi gagner en endurance pendant que l’autre bras récupère de ses efforts.
Ou selon une variante particulière de réalisation, l’outil peut comporter un manche d’une longueur totale rectiligne pour des raisons économiques, dans ce cas l’outil est moins équilibré que le manche coudé ce qui oblige l’utilisateur à fournir un léger effort d’équilibrage quand la position de sa main sur le manche s’éloigne de l’alignement vertical avec le centre de gravité du volume chargé.
Préférentiellement, ledit moyen de multiplication de puissance de l’outil peut être défini par une longueur totale de manche comprise entre 30 cm et 250 cm qui est pourvu d’un point pivot virtuel mobile en hauteur qui est situé en partie basse du manche au niveau de la main basse de l’utilisateur, à côté de son genou, à moins de 80 cm de hauteur de la lame, à côté du coude du manche, ce point virtuel pivot sépare le manche en deux parties, dont la cote supérieure est en partie haute du manche et la cote inférieure est en partie basse du manche, ceci donnant un rapport de longueur minimum de bras de levier égale à la partie haute du manche divisé par la partie basse du manche qui est supérieure à 1, soit l’équation (côté partie haute) / (côté partie basse) >1 de sorte à multiplier la puissance de pénétration de la lame de manière variable selon la position du point pivot. De cette manière l’utilisateur en fléchissant les genoux et abaissant sa main basse diminuera la hauteur du point pivot et pourra diminuer la ‘cote partie basse’ et donc augmenter la ‘cote partie haute’ pour augmenter l’effet de levier et alors multiplier la puissance de pénétration de la lame dans le volume à charger pour permettre le moindre effort de l’utilisateur.
Préférentiellement, au niveau de la zone des deux coins arrière latéraux de la lame, il peut y avoir deux dégagements partiellement sans renforts latéraux ou partiellement sans renfort arrière de sorte à permettre l’évacuation des résidus collants par ses deux coins arrière et aussi empêcher au niveau de ses deux coins le collage du volume à décharger. Ainsi ses deux dégagements évitent par exemple le bourrage et l’alourdissement de la lame par la terre collante, rendant l’outil plus productif pour le bénéfice du moindre effort de l’utilisateur qui ne sera pas sans cesse interrompu dans son travail par des opérations de nettoyage de la lame pour pouvoir à nouveau la remplir complètement. Ses deux coins arrière peuvent être de toute forme mais s’ils sont arrondis, ils auront l’avantage de ne pas blesser les chevilles de l’utilisateur en cas de maladresse.
Préférentiellement, la lame peut comporter un bord d’attaque rectiligne. Ce qui permet par exemple de découper les bosses dépassantes du sol en obtenant une surface plane par un geste de balayage linéaire dans le but de niveler le sol ou encore de faire des sillons potagers en forme de V lorsqu’un des coins du bord d’attaque de la lame est placé au fond du sillon en tirant l’outil vers soi à reculons. Aussi, lorsque l’on ratisse du foin sur une pelouse plane, cela permet aussi de ne laisser échapper aucune brindille.
Ou selon une variante particulière de réalisation, le bord d’attaque de la lame peut avoir la forme de au moins une dent réalisée parmi une liste de formes qui est soit arrondie, soit en forme de V avec le sommet pointu ou arrondi, soit trapézoïdale, soit rectangle, soit une ligne polygonale avec ou sans arrondi sur les sommets, soit une combinaison de ses formes citées, de sorte à obtenir une pression augmentée de la pénétration dans le sol ou pour fragmenter le calibre du volume comme par exemple de la terre.
Préférentiellement, la jambe de force peut être en tôle plane d’épaisseur (de préférence mince pouvant être par exemple comprise entre 1 et 10 mm) de sorte que la surface de l’épaisseur du rebord de la tôle minimise sa surface de résistance de pénétration dans le volume à charger.
Ou selon une variante particulière de réalisation, la section du profil de la jambe de force peut être parmi une liste de formes qui est soit en profil U, soit en profil V, soit en profil T, soit en profil H ou soit en tube de sorte à renforcer davantage la lame sur sa largeur afin d’éviter son déchirement. Cette liste de formes est par exemple applicable pour des lames de grande surface particulièrement larges pour des matériaux de faible densité comme par exemple de la terre de bruyère ou du compost.
Avantageusement, la surface haute du pourtour extérieur de la jambe de force descendant vers la lame peut être de forme creuse de sorte à avoir la plus faible hauteur verticale de la jambe de force à côté du bord d’attaque, ledit creux étant réalisé selon une liste de formes qui est soit concave soit une succession de surfaces planes formant un creux de sorte à minimiser la surface de résistance de pénétration de la jambe de force dans le volume à charger. Ce qui permet de faciliter la pénétration en profondeur de la lame car le renfort est ainsi en forme de pointe à côté du bord d’attaque et aussi permet de maximiser le remplissage de la lame à chaque pelletée pour plus de productivité et moins d’efforts.
Préférentiellement, Il peut y avoir un évidement au niveau de la jambe de force visible sur le côté latéral de l’outil qui est situé soit à l’intérieur du pourtour de la jambe de force ou soit situé sous la jambe de force de sorte à débourrer latéralement les résidus collants issus du volume chargé dans la lame et de sorte à alléger l’outil. Par exemple pour de la terre humide collante, cet évidement réduit la surface de collage contre la jambe de force au fond de la lame, ce qui empêche le bourrage et permet de garder opérationnel l’outil pendant le travail sans à avoir sans cesse besoin de le nettoyer au bénéfice d’une meilleure productivité et d’un moindre effort pour l’utilisateur.
Préférentiellement la partie haute de la jambe de force peut traverser de part en part le manche, avec une double liaison située à l’avant et à l’arrière du bas du manche de sorte à renforcer davantage le manche contre les efforts de flexion et ainsi éviter le déchirement de l’épaisseur du tube du manche.
Ou selon une variante de réalisation, la partie haute de la jambe de force peut être liée au manche en l’entourant de sorte à renforcer davantage le manche contre les efforts de flexion et ainsi éviter le déchirement de l’épaisseur du tube du manche. Que la jambe de force traverse le manche ou l’entoure partiellement ou dans sa totalité, ceci permet par exemple de réduire l’épaisseur du tube du manche et ainsi réduire la masse du manche afin de réduire les efforts de manipulation de l’outil par l’utilisateur.
Préférentiellement, la partie basse de la jambe de force peut s’étendre vers l’arrière de l’outil en liaison sur la face intérieure de la lame et aussi en liaison avec l’extrémité basse du manche de sorte à renforcer davantage la lame contre les efforts de flexion induits par les frappes contre le sol avec le dessous de la lame. Ce qui permet une moindre épaisseur de lame pour alléger l’outil et réduire les efforts de manipulation de l’utilisateur. Par exemple, on pourra avec le dessous de la zone centrale de la lame frapper sur des pierres pour les enfoncer dans le sol sans risquer de détériorer le dessous de la lame puisque les points d’impacts appliqués sont idéalement justes au-dessus par la jambe de force et de l’extrémité basse du manche qui s’oppose à la déformation.
Grâce à ses caractéristiques de l’outil, il en résulte une ergonomie donnant une puissance accrue à l’outil, sans que l’utilisateur n’ait besoin de se baisser et donc au bénéfice du moindre effort sans souffrir du bas du dos. Pour procéder, l’utilisateur utilise une technique particulière. Il fait levier avec le manche en plaçant une main en haut du manche et l’autre en bas et un genou vient en appui sur l’arrière du poignet ou du dos de la main du bas pour faire pivot et aussi pour aider à pousser l’outil en avant en fléchissant les genoux afin qu’il charge le volume dans la lame avec beaucoup de force, ainsi plus le point pivot sera bas et plus la force de l’outil sera importante.
§4)L’invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à des exemples illustratifs, mais non limitatifs, sur la base des dessins annexés, dans lesquels:
Les figures 1 à 5, 10 et 12 présentent un mode préférentiel de réalisation de l’invention.
Les figures 6 à 9 et 11 à 22 présentent des variantes de mode de réalisation de l’invention.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple de réalisation du dispositif de l’invention.
Vue de détail A agrandi de la figure 1 du bas de l’invention montrant la lame, une jambe de force centrale et le bas du manche.
Vue de côté gauche de l’invention.
Vue de face de l’invention de la figure 3.
Vue de dessus de l’invention de la figure 4.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un manche rectiligne.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une lame plate.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une lame convexe.
Vue en perspective partielle de face orientée gauche d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une lame plate puis courbe puis plate.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple du procédé d’utilisation en puissance de l’outil par un utilisateur chargeant un volume.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec deux renforts latéraux en surépaisseur de la lame.
Vue de côté gauche en coupe de l’invention d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une jambe de force centrale pourvue d’un évidement et épousant la longueur de la lame.
Vue de côté gauche de l’invention d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une jambe de force centrale épousant partiellement le pourtour du manche.
Vue en perspective partielle de face orientée gauche d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un renfort arrière de forme creuse réalisé par deux plis.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un bord d’attaque ayant six dents en forme de V.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un bord d’attaque ayant des dents rectangles.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un bord d’attaque ayant la forme d’une dent trapézoïdale.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un bord d’attaque ayant la forme d’une dent avec son sommet arrondi.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec un bord d’attaque ayant la forme arrondie.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une jambe de force centrale dont la section est en forme de U.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une jambe de force centrale dont la section est en forme de tube rectangulaire.
Vue en perspective de face orientée droite d’un exemple de variante de réalisation de l’invention avec une jambe de force centrale dont la section est en forme de T.
Vue en perspective de face orientée gauche d’un exemple de réalisation du dispositif de l’invention pour la netteté de l’abrégé.
§5)Selon un exemple non limitatif de mode de réalisation de l’invention (5), en référence à ses dessins, de la figure 1 à 22.
Et plus précisément sur la figure 1 en vue perspective de face orientée gauche, selon l’invention, il est représenté l’outil (5) dans son intégralité, celui-ci comporte un manche (2) en tube acier relié à son extrémité basse par une lame (1) en acier avec un angle (AT) dont la liaison fixe est située sur la face intérieure centrale arrière de la lame (1). Les liaisons de l’outil (5) sont de préférences soudées pour permettre avantageusement un maximum de résistance mécanique avec une faible masse et un coût raisonnable. En variantes non représentées sur les dessins, la liaison du manche (2) peut être autre que de la soudure, comme par exemple un emboitement prisonnier surmoulé, vissé, collé, goupillé ou bridé dont le manche (2) peut être creux ou plein en matériaux de bois ou plastique armé fibre de verre ou plastique armé de fibre de carbone.
L’outil (5) est pourvu d’une jambe de force (3) dont le profil est en tôle mince acier d’épaisseur (EP) par une hauteur (H) qui sont dimensionné pour résister aux efforts de traction, la face latérale de la jambe de force (3) est verticale en direction du bord d’attaque (B1) et parallèle au plan (PLAN PC) vertical central de l’outil (5), la jambe de force (3) vient renforcer la liaison de la lame (1) avec le manche (2), en partant du bas du manche (2) jusqu’à la face intérieure de la lame (1) afin de former un triangle de force jusqu’au point (POINT N) situé au sommet du triangle à côté du bord d’attaque (B1), ce point (POINT N) étant inclus dans la surface intérieure de la lame (1) à l’intérieur de la zone centrale (ZONE ZC), la zone centrale (ZONE ZC) étant une bande longitudinale de largeur (L) égale à 70 mm s’étendant sur toute la longueur (LL) de la lame (1), ledit plan (PLAN PC) vertical central passant par le point milieu (POINT M) du bord d’attaque (B1) de la lame (1) et l’axe (AXE Y) du haut du manche (2). C’est grâce à cette jambe de force (3), dans cette position, que la lame (1) et le tube du manche (2) peuvent voir leurs épaisseurs réduites pour alléger l’outil (5), sans perdre en robustesse ni rigidité, pour le bénéfice de l’utilisateur à manipuler avec aisance l’outil (5) avec un moindre effort.
La lame (1) tout comme la jambe de force (3) sont de préférence en acier ou acier inoxydable pour un maximum de robustesse mais peuvent aussi, en variantes non représentées sur les dessins, pour des besoins plus spécifiques, être dans d’autres matériaux, comme par exemple des alliages d’aluminium, de laiton, du plastique et des matériaux composites pouvant être armés fibre de verre ou de carbone.
L’axe (AXE Y) haut longitudinal du manche (2) forme un angle intérieur (AT) avec la ligne de tangente (TG) du dessous de la lame (1), dont la ligne de tangence (TG) passe par le point (POINT M) situé au milieu du bord d’attaque (B1) de la lame (1), la valeur de l’angle (AT) est de préférence proche de la perpendicularité et est comprise entre 66° et 106°, ledit angle (AT) étant situé dans le plan (PLAN PC) vertical central de l’outil (5). Cet angle (AT) est idéal pour permettre une posture droite à l’utilisateur et donc un moindre effort pour son dos, un moindre effort du dos amplifié grâce au genou qui aide en exerçant un effort de poussée contre l’arrière du poignet de la main située en bas du manche (2) pour qu’ainsi le genou sert de point pivot puissant pour faire levier à l’aide des deux mains manœuvrant le manche (2) pendant le chargement du volume dans la lame (1), le manche (2) reste toujours proche de la verticalité pendant le chargement du volume, ainsi la masse de l’outil (5) chargé n’exerce que très peu de pression contre le genou sans le blesser et aussi parce que le genou est protégé par l’intermédiaire du poignet et de la main en préhension sur le manche (2), l’arrière du poignet épousant parfaitement l’avant du genou, la pression sur la peau est répartie et permet un travail d’endurance sans se blesser. C’est cet angle (AT), cette forme ergonomique de l’outil (5) et la proximité du genou avec le manche (2) verticale qui permettent de réaliser les treize multifonctions dont les plus courantes sont: pelleter, piocher, niveler, compacter, faucher et débroussailler.
Le tube du manche (2) est de préférence fermé en son extrémité haute sans arête vive pour le confort et la sécurité de la main de l’utilisateur.
Le bord d’attaque (B1) de la lame (1) est rectiligne ce qui permet de niveler le sol. Pour procéder, on sectionne les bosses, dans la même position que lorsqu’on utilise un balai, l’outil (5) est alors en position latérale du corps de l’utilisateur. L’opération consiste à lancer l’outil (5) en rotation rapidement du haut vers le bas et en fin de trajectoire, on oriente la tangente (TG) du bord d’attaque (B1) parallèlement au sol et ainsi en faisant légèrement varier cet angle, la lame (1) pénètre plus ou moins dans le sol pour obtenir une découpe plane ou courbe du sol. C’est avec cette même technique que l’on peut faucher le foin en plaçant la trajectoire de la lame (1) légèrement au-dessus du sol, cette trajectoire permet par exemple de faucher entre deux arbres distants d’environ 1 m sans risquer d’entrer en interférence avec eux puisque la prise d’élan de l’outil (5) se fait dans le plan vertical.
Ce bord d’attaque (B1) rectiligne permet de pouvoir ratisser sur un sol plat sans perdre aucun brun de végétaux. Pour procéder, on pose le bord d’attaque (B1) sur le sol et on tire l’outil (5) vers soi, ainsi le poids de la lame (1) est alors suffisant afin d’éviter de fournir des efforts supplémentaires d’appui contre le sol, on peut alors ratisser et rassembler par exemple du foin posé sur le sol avec une propreté absolue avec un minimum de geste, au bénéfice du moindre effort sans perte de temps.
Sur la figure 2 en vue de ‘détail A’ agrandi de la figure 1 du bas de l’outil (5), on voit que la lame (1) est renforcée sur les deux bords latéraux s’étendant sur la longueur (LL) de la lame (1) jusqu’au bord d’attaque (B1) réalisé par un pli latéral de chaque côté de la lame (1) en (P1) et (P2). Ses deux renforts latéraux (P1) et (P2) permettent d’empêcher la déformation de la lame (1) et renforcent aussi nettement les deux coins du bord d’attaque (B1) contre l’usure, ces coins étant particulièrement sollicités aux chocs, aux frottements et à la flexion. Les deux renforts latéraux (P1) et (P2) servent également à retenir latéralement le volume chargé pour l’empêcher de tomber involontairement lors du déplacement de l’outil (5).
On voit également un renfort arrière (P3) réalisé en tôle pliée avec sa face plane situé à l’arrière de la lame (1), juste derrière le manche (2) et orienté transversalement aux renforts latéraux (P1) et (P2). Il permet simultanément quatre avantages, tels que: renforcer la lame (1) transversalement contre les efforts de flexion, tout en allégeant les épaisseurs, sans perdre en résistance mécanique ; cette moindre masse réduisant avantageusement les efforts fournis par l’utilisateur. Le deuxième avantage est qu’il permet le maintien arrière du volume chargé dans la lame (1) afin qu’il ne se vide pas involontairement vers l’arrière lors du déplacement de l’outil (5). Le troisième avantage est qu’il permet avec sa face arrière externe de marteler comme par exemple des piquets pour les planter dans le sol. Le quatrième avantage est qu’il permet de poser l’outil (5) sur le sol avec un appui très stable sur la face du renfort arrière (P3) sans qu’il ne puisse basculer en tournant sur le côté dans le but de racler par exemple de la terre collée sous les chaussures ou de la terre collée sur une lame (1) de pelle-bêche. Pour procéder, on pose le manche (2) en position horizontale sur le sol avec la face plane externe du renfort arrière (P3) contre le sol, le bord d’attaque (B1) de la lame (1) dirigé verticalement vers le haut, l’orientation verticale de la lame (1) est alors idéalement positionnée pour que l’utilisateur puisse par exemple frapper ou racler ses chaussures ou un outil annexe contre le bord d’attaque (B1) de la lame (1) et enlever la terre qui collée avec aisance, vitesse, et faible effort sans se baisser. Ainsi lorsque l’on travaille en condition humide difficile, cette fonction de raclage rapide permet d’éviter d’être bloqué dans le travail car de la terre collée ralentit beaucoup et augmente nettement la pénibilité du travail décourageant la majorité des utilisateurs.
Le renfort arrière (P3) peut être aussi de forme creuse réalisée par un galbe ou des plis verticaux successifs mais sera de préférence plat pour avoir un coût plus faible et la meilleure stabilité de l’outil (5) posé au sol et aussi pour par exemple, frapper l’extrémité plane d’un poteau en bois pour l’enfoncer dans le sol sans abimer l’extrémité du poteau.
Le renfort arrière (P3) est biaisé sur ses deux côtés de son pourtour haut, formant ainsi un double gousset orienté verticalement dans le sens transversal dont le sommet pointe en direction du haut du manche (2). Ceci permet de réduire la masse sans faire perdre de robustesse à la lame (1) et aussi permet de réduire la surface de collage afin d’éviter que la terre humide collante ne reste bloquée dans le fond de la lame (1) pendant le déchargement.
On voit également qu’au niveau des deux coins arrière de la lame (1) en (CH1) et (CH2), il n’y a pas de renfort. Ceci pour permettre d’évacuer le volume dans le sens longitudinal ou transversal de la lame (1), ainsi ils empêchent le bourrage d’un volume collant lors du déchargement ou aussi facilitent le nettoyage de l’outil (5). Par exemple, ceci empêche que de la terre collée s’agglutine rapidement au fond de la lame (1), qui, bien souvent, prend trop de temps à enlever avec difficultés, grâce à ses deux coins d’éjections (CH1) et (CH2) l’outil (5) reste opérationnel sans s’alourdir et évite les manœuvres pénibles d‘un outil (5) colmaté par la terre. Ces deux coins (CH1) et (CH2) peuvent être en forme d’angle vif saillant mais sont de préférences arrondis ou chanfreinés pour que l’utilisateur ne se blesse pas les chevilles par maladresse. En variante pour des applications particulières, impliquant par exemple un débourrage plus important, avec des sollicitations mécaniques moindres, la lame (1) peut être dépourvue de renforts latéraux (P1) et (P2) ou de renfort arrière (P3) ou les trois renforts (P1) (P2) et (P3).
Aussi on voit que le dessous de la lame (1) a une forme plane en (D1) du côté du manche (2) puis convexe en (C1) du côté du bord d’attaque (B1). L’utilisateur n’a alors qu’a légèrement incliné le manche (2) depuis sa verticale pour choisir s’il veut compacter à plat ou courbe, ce qui évite d’avoir deux outils différents un plat et un autre courbe et aussi est particulièrement utile pour par exemple mettre en œuvre du revêtement pour des pistes de BMX ou VTT qui ont des obstacles de forme à la fois plane et courbe.
En variante par exemple si le compactage courbe est plus fréquent, le dessous de la lame (1) peut être inversement de forme convexe en (D1) du côté du manche (2) puis plane en (C1) du côté du bord d’attaque (B1). En utilisation, sous le manche (2), le compactage est plus puissant qu’à l’avant de la lame (1) car c’est le manche (2) qui est le composant le plus lourd de l’outil (5), la position de compactage est alors moins physique pour l’utilisateur du côté du manche (2) car plus de pression provoqué par.la masse du manche (2), c’est pourquoi l’outil (5) proposé dans l’exemple a une forme plane près du manche (2) car en général, on compacte plus souvent des sols de formes planes plutôt que courbe. Pour procéder on incline légèrement le manche (2) depuis sa verticale pour sélectionner la surface de frappe plane ou courbe de la lame (1) pour frapper le sol avec des gestes verticaux alternatifs afin de compacter le sol ou écraser des bosses afin de niveler le sol.
Sur la figure 3 en vue de côté gauche de l’invention (5), on voit un manche (2) cintré à l’angle intérieur (A1) et une jambe de force (3) centrale reliant la lame (1) au bas du manche (2) avec un évidement (EV) dessous la jambe de force (3). Cette jambe de force (3) est fixée sur le bas du manche (2) à une hauteur (LR) et a pour rôle d’empêcher la déformation de l’angle (AT) entre le manche (2) et la lame (1) de manière particulièrement rigide et robuste. La distance (LR) étant définie entre le dessous de la lame (1) et l’extrémité haute de la jambe de force (3) sur le manche (2). La jambe de force (3) est en tôle mince d’épaisseur (EP) pouvant de préférence être par exemple comprise entre 1 et 10 mm pour ne pas gêner la pénétration de la lame (1) dans le volume à charger. Cette position de la jambe de force (3) joue alors trois rôles supplémentaires, tels que: le maintien latéral du volume chargé, renforcer mécaniquement à la fois le bas du manche (2), et celui de la lame (1) contre les efforts de flexion et les chocs violents.
C’est cet angle (AT) particulièrement fermé et le manche (2) coudé avec sa jambe de force (3) qui crée un outil (5) particulièrement ergonomique, maniable, léger et équilibré, ce qui réduit les efforts de l’utilisateur et ce qui permet de travailler dans des zones d’accès difficiles. Par exemple, on a une bonne accessibilité dans un espace restreint, pour charger un volume dans le fond d’un trou profond et étroit sans avoir d’interférence du manche (2) avec le bord du trou, puisque le manche (2) reste proche de la verticalité pendant le chargement. Ceci permet d’économiser l’effort de ne pas à avoir à élargir le bord du trou pour manœuvrer le manche (2) et ainsi le temps d’effort et la fatigue de l’utilisateur sont réduits. De la même manière, par exemple, il est possible de curer la vase au fond d’une buse dont l’accès est particulièrement restreint, toujours grâce à ce travail ergonomique en verticalité permettant l’accessibilité en espace restreint.
Le manche (2) est cintré en partie basse, de sorte que le prolongement virtuel vers le bas de l’axe (AXE Y) haut du manche (2) passe virtuellement par la zone centrale (ZONE ZC) de la lame (1) au point d’intersection (POINT IT) avec la lame (1). Ainsi on voit latéralement, un alignement de l’axe (AXE Y) centré sur la lame (1) qui permet à l’outil (5) de ne pas se vider lorsqu’on le tient verticalement d’une seule main quelle que soit la hauteur de position de la main le long du manche (2). On dit alors qu’il est équilibré, ceci permet d’éviter de fournir un effort avec la deuxième main pour rééquilibrer le volume chargé dans la lame (1). Également l’outil (5) gardera un équilibre suffisant si la distance normale (DG) qui est située entre le centre de gravité point (POINT G) et l’axe (AXE Y) du manche (2) n’excède pas 25 cm et sera de préférence proche de 0 pour un équilibre optimal.
L’intérêt majeur de l’outil (5), est l’angle (AT) entre le manche (2) et la lame (1), qui permet de très peu se baisser car le manche (2) est en position verticale avec l’utilisateur en position debout et la lame (1) est alors à l’horizontale, un angle idéal pour charger le volume sans se baisser, ceci permet alors de forcer à pleine puissance sans faire souffrir le bas du dos de l’utilisateur.
L’autre bénéfice est la multiplication de puissance de l’outil (5) grâce au manche (2) d’une longueur totale (LT) comprise entre 30 cm et 250 cm dont la longueur (LT) est de préférence de la hauteur de l’utilisateur avec une tolérance dimensionnelle pouvant être comprise entre 0 et moins 60 cm et aussi grâce au point (POINT P) pivot situé sur le manche (2) au niveau de l’appui du genou et de la main basse en préhension sur le bas du manche (2) dans la zone du cintrage, ce point (POINT P) divisant le manche (2) en deux parties dont l’une est la cote (F) située en partie haute du manche (2) et l’autre est la cote (E) située en partie basse du manche (2) permettant ainsi un rapport de multiplication de puissance égale à l’équation (F) / (E) >1, ce qui permet de faire levier selon le centre de rotation du genou protégé par l’intermédiaire de la main de l’utilisateur. Plus le manche (2) sera long, plus l’effet de levier par la traction de la main située à l’extrémité haute du manche (2) sera puissant et aussi plus l’utilisateur fléchira les genoux en plaçant sa main plus basse et plus le point (POINT P) pivot sera bas et plus la multiplication de puissance sera importante puisque cela fait augmenter le rapport (F) / (E) qui pourra atteindre par exemple un rapport de multiplication de puissance de cinq fois plus dont le principe de position de travail de l’utilisateur est illustré en figure 10. Pour que l’effet de levier soit suffisant, le manche (2) a par exemple une longueur (LT) égale à au moins deux fois la longueur (LL) de la lame (1) dans le cas d’un petit outil (5) spécifique pour le curage du fond d’une buse et a au maximum une longueur (LT) égale à celle de la hauteur de l’utilisateur pour un outil (5) plus polyvalent et un travail en force.
Cette forme ergonomique de l’outil (5) permet également d’être utilisé pour d’autres fonctions, grâce à la robustesse de l’outil (5) obtenue par la jambe de force (3) puis par les renforts latéraux (P1), (P2) et le renfort arrière (P3), on peut alors piocher puissamment sans dégrader l’outil (5). Grâce au long manche (2) cintré de plus de 1200 mm dans l’exemple illustré, on réduit alors nettement l’abaissement du corps de l’utilisateur pour piocher. Ce long manche (2) et cette robustesse obtenue par les quatre renforts (3), (P1), (P2) et (P3) permettent de lancer par rotation l’outil (5) à grande vitesse contre le sol pour obtenir une grande force d’inertie de pénétration et ainsi piocher avec beaucoup de puissance. Plus les mains de l’utilisateur sont placées à l’extrémité haute du manche (2) et plus la vitesse de la lame (1) sera grande et donc la force d’inertie de pénétration dans le volume plus forte. Plus le manche (2) sera grand et plus la puissance de l’outil (5) sera importante, une longueur cependant limitée par la taille de l’utilisateur pour des raisons ergonomiques.
Si l’on veut plus de puissance pour piocher, il suffit de tourner le manche (2) à 45° selon son axe longitudinal (AXE Y) et ensuite frapper le sol avec un coin du bord d’attaque (B1), ainsi ce coin forme une pointe de pénétration dans le sol avec plus de pression et de facilité pour l’utilisateur puisque la surface au point d’impact est minimiser.
Cette même position d’orientation à 45° de l’outil (5) quand la lame (1) est posée au sol, permet aussi de faire des sillons potagers en tirant l’outil (5) vers soi à reculons, c’est deux multifonctions ‘piocher’ et ‘faire des sillons’ permettent d’éviter de recourir à des outils supplémentaires pour un gain d’espace de stockage et un moindre coût d’achat.
Quand la lame (1) a par exemple une largeur de bord d’attaque (B1) supérieure à 160 mm, on a un grand rendement de travail, pour décompacter le sol et sectionner les racines des végétaux. Pour procéder, on utilise le même geste que pour piocher en prenant davantage d’élan en hauteur afin de couper tout ce qui est sur la trajectoire verticale descendante de la lame (1) pour par exemple débroussailler des ronces hautes et épaisses, grâce à l’angle idéal (AT), la face de la lame (1) est alors en position verticale, et sa vitesse d’inertie permet ainsi de débroussailler près des arbres sans risquer de les blesser en gardant une posture droite confortable et puissante qui permet une grande endurance sans faire souffrir le dos de l’utilisateur.
Cette forme d’outil (5) permet d’enrouler le bras de l’utilisateur autour du manche (2). Ainsi cela prolonge le bras de l’utilisateur, la lame (1) faisant office de crochet de préhension avec un angle (AT) idéal de préhension pour par exemple soulever un grand volume de foin avec ses deux bras, l’un des bras étant nettement rallongé par l’outil (5) et donc une plus grande capacité de préhension pour mettre du foin dans une brouette. Une multifonction, évitant de recourir à un outil supplémentaire.
Autre fonctionnalité, par exemple, pour mélanger du béton à la main, on pose le bord d’attaque (B1) au fond de la brouette et ainsi l’orientation de la lame (1) est idéalement perpendiculaire au fond de la brouette pour tirer et pousser un grand volume de béton avec les deux bras, et donc d’avoir beaucoup de force et de facilité pour malaxer ce mélange, un mélange toujours très difficile à mélanger manuellement. Ainsi l’usage d’un outil supplémentaire peut être évité tout en facilitant l’effort.
Autre fonctionnalité pour éviter de se baisser pour ramasser l’outil (5) au sol, grâce au cintrage du manche (2), le pied peut passer sous le cintrage du manche (2) et ainsi l’utilisateur lève le genou pour soulever le manche (2) et le porter jusqu’à sa main sans se baisser.
Aussi, d’une autre manière, grâce à l’angle (AT) idéal de la lame (1), la face de la lame (1) est alors orientée verticalement et grâce à la forme plane du renfort arrière (P3) posé à plat contre le sol, l’outil (5) est stabilisé et permet alors d’appuyer avec le pied sur le bord d’attaque (B1) pour que le manche (2) monte jusqu’à la main sans se baisser.
Il y a un évidement (EV) juste sous la jambe de force (3) à côté du bas du manche (2) qui permet de réduire la surface de collage du volume afin de faciliter le vidage de la lame (1) de la terre humide très collante et aussi pour faciliter le débourrage latéral lors du nettoyage et par conséquent éviter l’alourdissement de l’outil (5) dépourvu de terre collée. Ceci afin de garder une bonne productivité sans à avoir à nettoyer l’outil (5) sans cesse.
Sur la figure 4 vue de face de la figure 3 de l’invention (5), on voit le manche (2) situé dans le plan (PLAN PC) central de la lame (1), ainsi l’outil (5) peut s’utiliser en droitier et en gaucher, ce qui présente un grand avantage d’endurance au travail. L’utilisateur peut alors alterner la position droitière et gauchère afin de prendre le temps de reposer les muscles fatigués du côté gauche pendant que le côté droit travaille sans s’interrompre et vice-versa. Une situation particulièrement appréciable pour équilibrer les tensions musculaires de manière symétrique pour par exemple le nivelage ou le fauchage qui se travaille en position latérale et ainsi éviter de créer des traumas par asymétrie d’efforts.
Sur la figure 5 vue de dessus de la figure 4 de l’invention, on montre l’alignement vertical de la partie haute du manche (2) dans la zone centrale (ZONE ZC) de la lame (1) permettant l’équilibrage droite et gauche du volume chargé dans la lame (1), sans que l’utilisateur ait besoin de fournir d’efforts d’équilibrage avec sa deuxième main au bénéfice du moindre effort et donc d’une plus grande endurance de travail. On peut ainsi tenir l’outil (5) chargé d’une seule main sans qu’il ne se vide quelle que soit la hauteur de position de la main sur le manche (2), on pourra ainsi également alterner la position droitière et gauchère pour améliorer l’endurance, puisqu’un seul bras est suffisant pour le transport du volume pendant que l’autre bras se repose.
Sur la f igure 6 en vue perspective de face orientée gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) avec un manche (2) uniquement rectiligne pour réduire les coûts de fabrication. Dans ce cas l’outil (5) a moins d’équilibre qu’avec la variante du manche (2) cintré et donc le bénéfice de l’endurance accru de l’utilisateur sera moindre car il devra fournir un effort d’équilibrage avec la deuxième main afin de réaligner verticalement le centre de gravité situé au point (POINT G) avec sa charge dans la lame (1) et le point central de la main tenant le manche (2).
Sur la f igure 7 en vue perspective de face orientée gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) avec un manche (2) rectiligne et une forme dessous la lame (1) uniquement plane en (PL), ceci pour maximiser la surface de compactage à plat ou simplifier la fabrication pour réduire les coûts.
Sur la f igure 8 en vue perspective de face orientée gauche, on voit est un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) avec un manche (2) rectiligne et une forme dessous la lame (1) uniquement convexe en (R), ceci pour maximiser la surface de compactage courbe comme par exemple pour le compactage d’un talus de forme courbe.
Sur la f igure 9 en vue perspective partielle de face orientée gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) avec une lame (1) disposant de trois formes successives, soit une forme plane en (D1) dessous le manche (2) puis de forme courbe au centre de la lame (1) puis plane en (D2) du côté du bord d’attaque (B1) afin de faciliter le bridage sur les faces planes de l’outil (5) lors de sa fabrication, cette variante est une équivalence à la figure 2 où la lame (1) est plus simplement plane sous le manche (2) puis courbe vers le bord d’attaque (B1).
Sur la f igure 10 en vue perspective de face orientée gauche, on voit un exemple où l’utilisateur manœuvre l’outil (5) pour charger un volume de terre ou de remblais avec une technique gestuelle particulière qui multiplie la puissance de pénétration de la lame (1) grâce au genou faisant pivot et aussi grâce à la poussée du genou contre l’arrière du poignet et les deux mains de l’utilisateur faisant levier pour faire tourner le manche (2) et ainsi charger le volume dans la lame (1).
Plus précisement, l’utilisateur, pour faire levier et avancer la lame (1) dans le volume à charger pousse le manche (2) en avant à hauteur du point pivot (POINT P) avec le genou protégé par l’intermédiaire de la main basse en préhension sur le bas du manche (2), la main basse pousse également sur le manche (2) pour aider la poussée du genou et en même temps l’autre main tire en haut du manche (2) pour faire levier et faire tourner l’outil (5) et donc par cette rotation faire avancer la lame (1) dans le volume à charger avec une puissance multipliée et donc une aisance multipliée car l’utilisateur combine la force puissante du genou cumulée à la force des deux mains poussant en bas et tirant en haut et fesant levier. Le rapport de multiplication de puissance est alors (F) / (E)>1, (E) et (F) correspondant aux deux demi-longueurs du manche (2) séparées par le point pivot (POINT P) qui est à côté du cintrage pour faire pivoter l’outil (5), le genou épouse alors parfaitement l’arrière du poignet de la main basse afin de ne pas le blesser, une technique utilisant une posture presque verticale du dos, le protégeant ainsi des risques de douleur lombaire.
Pour encore plus de puissance, en terrain difficile, on peut augmenter l’effet de bras de levier en fléchissant davantage les genoux vers le bas, ce qui réduit la hauteur (E) du point pivot (POINT P) et ce qui fait augmenter le rapport de bras de levier (F) / (E) par variation des deux demi-longueurs (E) et (F) du manche (2).
Pour encore plus de force de traction avec la main gauche en haut du manche (2), l’utilisateur peut basculer légèrement le corps en arrière utilisant aussi la force du poids du corps.
Une fois le volume chargé dans la lame (1), l’utilisateur peut ensuite lever l’outil (5) en plaçant une ou deux mains en bas du manche (2), comme l’outil (5) est équilibré, il peut lever verticalement sans peine avec une seule main la charge sans que le volume ne glisse de la lame (1) pour par exemple mettre le volume dans une brouette avec un geste de balancier.
Pour vider le volume chargé, il suffit de faire tourner l’outil (5) en orientant verticalement la lame (1) afin que le volume se vide gravitairement.
Sur la f igure 11 en vue perspective partielle de face orientée gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel les renforts latéraux (P1) et (P2) sont réalisés par une augmentation de l’épaisseur (EP1) et (EP2) de la lame (1) sur ses côtés latéraux pour par exemple une fabrication de l’outil (5) par des procédés d’emboutissage, de forgeage ou de moulage. Ce qui est une variante équivalente à celle de la lame (1) qui a des renforts latéraux (P1) et (P2) en version pliée. Cependant cette variante en figure 11 retiendra moins bien latéralement le volume chargé puisque les surépaisseurs (EP1) et (EP2) sont moins importantes qu’un pliage de par leurs formes cependant ces surépaisseurs (EP1) et (EP2) auront l’avantage d’être moins sujet au bourrage causé par de la terre collante.
Sur la f igure 12 en vue de côté gauche en coupe, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel la jambe de force (3) traverse de part en part le tube du manche (2) dans sa partie basse, à une hauteur (LR) afin d’éviter le déchirement de l’épaisseur de son tube. La jambe de force (3) est soudée derrière et devant le manche (2) pour assurer une double liaison de résistance maximale qui permet de réduire l’épaisseur du tube pour plus de légèreté du manche (2) au bénéfice du moindre effort de l’utilisateur.
Également on voit un évidement (EV) sous la jambe de force (3) pour réduire la surface de collage du volume et ainsi favoriser le débourrage afin que l’outil (5) ne soit pas alourdi par la terre restée collée sur la jambe de force (3) lors du vidage de la lame (1). Ainsi l’utilisateur gagne en productivité à moindres efforts sans à avoir besoin sans cesse de le nettoyer.
On voit aussi que le bas de la jambe de force (3) est en liaison avec la face intérieure de la lame (1) s’étendant de l’arrière jusqu’à côté du bord d’attaque (B1) au point d’extrémité (POINT N), puis du côté du manche (2) l’extrémité distale basse du manche (2) est traversée par la jambe de force (3), les liaisons étant soudées, ainsi cette conception permet d’éviter les déformations de la lame (1) sur toute sa longueur (LL) lors d’efforts violents comme par exemple le compactage ou le piochage, on remarque aussi que le point (POINT N) est à côté du bord d’attaque (B1) afin que la lame (1) résiste à son déchirement autour du point (POINT N). Sur la lame (1), la partie libre exempte de renforcement par la jambe de force (3) située entre le point (POINT N) et le bord d’attaque (B1) forme une distance libre sans obstacle afin que la jambe de force (3) ne gêne pas le début de la pénétration de la lame (1) dans le volume à charger et ainsi qu’elle puisse avoir une pénétration dans le sol facilité sans pour autant fragiliser la lame (1) par exemple cette forme trouve une application bien adaptée pour un sol en terre sèche et dure. La jambe de force (3) est creuse sur le dessus de son pourtour extérieur pour des raisons esthétiques et aussi afin de réduire sa résistance à la pénétration dans le volume à charger. La jambe de force (3) forme ainsi une liaison en forme de triangle de force donnant toute la robustesse à l’outil (5) pour un minimum de masse, cette conception ergonomique légère et robuste permet alors l’utilisation de l’outil (5) en treize multifonctions à moindres efforts.
Sur la f igure 13 en vue de côté gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) qui est une autre manière d’éviter le déchirement de l’épaisseur du tube du manche (2), en effet, la jambe de force (3) entoure partiellement le manche (2) avec une liaison soudée, pour obtenir légèreté et robustesse du manche (2), cette variante par procédé d’emboutissage évite ainsi le coût d’un usinage du tube (2) pour que la jambe de force (3) traverse le tube (2) afin de le renforcer pareillement.
Sur la f igure 14 en vue perspective partielle de face orientée gauche, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le renfort arrière (P3) est de forme creuse réalisée par deux plis verticaux afin d’éviter le glissement latéral au point d’impact de frappe contre par exemple l’extrémité d’un piquet en bois que l’on veut enfoncer dans le sol.
Sur la f igure 15 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le bord d’attaque (B1) a six dents en forme de V afin d’augmenter la pression de pénétration de la lame (1) dans le sol quand le sol est difficile à creuser ou pour fragmenter le calibre de la terre pour rendre la terre plus fine à des fins de jardinage ou encore pour trier des granulats.
Sur la f igure 16 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le bord d’attaque (B1) a six dents rectangulaires afin d’augmenter la pression de pénétration de la lame (1) dans le sol ou pour fragmenter par exemple le calibre de la terre avec moins d’usure sur les extrémités des dents que si elles étaient pointues.
Sur la f igure 17 en vue en perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le bord d’attaque (B1) à une dent de forme trapézoïdale afin d’augmenter la pression de pénétration de la lame (1) dans le sol, ceci permettant d’améliorer la force de piochage en sol difficile tout gardant une capacité à niveler un sol plat avec la partie centrale rectiligne du bord d’attaque (B1).
Sur la f igure 18 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le bord d’attaque (B1) à une dent de forme de V avec le sommet arrondi afin d’augmenter la pression de pénétration de la lame (1) dans le sol pour augmenter la force de pénétration dans le sol en piochage ou faire des sillons potagers.
Sur la f igure 19 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel le bord d’attaque (B1) à une dent de forme arrondie afin d’augmenter la pression de pénétration de la lame (1) dans le sol ou pour réaliser par exemple un fond de tranchée arrondie pour réaliser par exemple un caniveau en béton.
Sur la f igure 20 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel la jambe de force (3) a au niveau de sa section (SECTION) un profil en forme de U inversé de hauteur (H) par une largeur (EP), ceci pour renforcer davantage la lame (1) contre son déchirement à côté du bord d’attaque (B1) pour par exemple une lame (1) de grande largeur (B1), car cette forme de profil (SECTION) permet une plus grande valeur de largeur (EP) qu’un plat (3) vertical.
Sur la f igure 21 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel la jambe de force (3) a au niveau de sa section (SECTION), un profil en forme de tube rectangle de hauteur (H) par une largeur (EP), ceci pour renforcer davantage la lame (1) contre son déchirement à côté du bord d’attaque (B1) pour par exemple une lame (1) de grande largeur (B1), car cette forme de profil (SECTION) permet une plus grande valeur de largeur (EP) qu’un plat (3) vertical.
Sur la f igure 22 en vue perspective de face orientée droite, on voit un exemple de variante de réalisation de l’outil (5) sur lequel la jambe de force (3) a au niveau de sa section (SECTION), un profil en forme de T de hauteur (H) par une largeur (EP), ceci pour renforcer davantage la lame (1) contre son déchirement à côté du bord d’attaque (B1) pour par exemple une lame (1) de grande largeur (B1) car cette forme de profil (SECTION) permet une plus grande valeur de largeur (EP) qu’un plat (3) vertical.
§6)L’invention (5) n’est pas non plus limitée à une seule catégorie d’applications. Elle trouve applications pour le jardinage, le maraîchage, l’entretien des espaces verts, le bâtiment, les travaux publics ou aussi spécifiquement les pistes de BMX ou de façon plus générale, tout ce qui se rapporte au travail du sol.

Claims (24)

  1. Outil à main (5) de terrassement, de maçonnerie, de curage ou de jardinage comprenant un manche (2) et une lame (1) formant un angle intérieur (AT) entre la lame (1) et le manche (2),
    caractérisé en ce que l’outil (5) comprend au moins une jambe de force (3) qui est reliée à la lame (1) puis au bas du manche (2), formant ainsi un triangle de force dont un point (POINT N) sommet du triangle est du côté du bord d’attaque (B1) de sorte à renforcer la lame (1) autour de ce point (POINT N), la jambe de force (3) a sa face latérale orientée à la verticale, ladite verticale étant définie par le plan vertical central (PLAN PC) de l’outil (5), ledit plan vertical central (PLAN PC) étant défini par sa coïncidence avec l’axe (AXE Y) du haut du manche (2) et le point (POINT M) au milieu de la ligne du bord d’attaque (B1) de la lame (1), et en ce que la liaison de la jambe de force (3) avec le bas du manche (2) est à une cote de hauteur (LR), ladite cote de hauteur (LR) étant définie entre le dessous de la lame (1) du côté manche (2) et le point le plus haut de la jambe de force (3), la liaison de la jambe de force (3) avec la lame (1) est située dans la zone (ZONE ZC) centrale longitudinale de l’intérieur de la lame (1) et est située sur tout ou partie de la longueur totale (LL) de la lame (1), ses deux liaisons étant agencées de sorte à renforcer simultanément la lame (1) et le manche (2) contre les efforts de flexion avec rigidité et robustesse et de manière à empêcher la déformation de l’angle (AT) situé entre le manche (2) et la lame (1), ladite zone (ZONE ZC) centrale est située au centre de la face de la lame (1) et est définie par une bande virtuelle rectangulaire de largeur transversale (L) égale à 70 mm et d’une longueur (LL) s’étendant de l’arrière de la lame (1) jusqu’à son bord d’attaque (B1), ledit sens longitudinal étant défini par la même direction que le sens de travail de la lame (1), ledit sens transversal étant perpendiculaire au sens longitudinal de la lame (1), et en ce que ladite jambe de force (3) a une section (SECTION) dont la hauteur (H) par l’épaisseur (EP) sont définis de sorte à résister aux efforts de traction et de flexion et dont l’épaisseur (EP) est dimensionnée et orientée transversalement au sens du travail de la lame (1) de sorte à ne pas gêner la pénétration de l’outil (5) dans le volume à charger, et en ce que l’angle intérieur (AT) entre la lame (1) et le manche (2) est situé entre l’axe (AXE Y) de la partie haute du manche (2) et la ligne de tangence (TG) au-dessous de la lame (1), ladite ligne de tangence (TG) passant par le point (POINT M) au milieu du bord d’attaque (B1) , ledit angle intérieur (AT) étant situé sur le plan vertical central (PLAN PC) de l’outil (5), l’angle intérieur (AT) est compris entre 66° et 106°.
  2. Outil (5) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la lame (1) comporte deux renforts latéraux (P1) et (P2) situés sur ses deux bords latéraux qui sont réalisés par un pli de chaque côté de la lame (1) et dont les deux axes de pliage sont orientés transversalement au bord d’attaque (B1) de la lame (1), de sorte à maintenir latéralement le volume chargé dans la lame (1) ou de sorte à renforcer la lame (1) contre la flexion.
  3. Outil (5) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la lame (1) comporte deux renforts latéraux (P1) et (P2) situés sur ses deux bords latéraux qui sont réalisés par une augmentation de l’épaisseur (EP1) et (EP2) de chaque côté de la lame (1) de sorte à maintenir latéralement le volume chargé dans la lame (1) ou de sorte à renforcer la lame (1) contre la flexion.
  4. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la lame (1) comporte un renfort arrière (P3) qui est orienté transversalement aux deux côtés latéraux (P1) et (P2) de la lame (1) et qui est situé à l’arrière de la lame (1) du côté du manche (2) de sorte à renforcer transversalement la lame (1) contre les efforts de flexion transversaux ou de sorte à faire butée arrière pour maintenir le volume chargé dans la lame (1).
  5. Outil (5) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le renfort arrière (P3) est découpé en biais sur ses deux côtés supérieurs du pourtour de telle sorte à former un double gousset centré sur le bas du manche (2) dont le sommet pointe vers le haut du manche (2), lesdits deux côtés biaisés du renfort arrière (P3) sont réalisés selon une liste de formes qui sont soit rectilignes soit convexes soit concaves et dont le sommet est soit plat soit pointu soit arrondi de sorte à débourrer les résidus collants du volume chargé et alléger le renfort arrière (P3).
  6. Outil (5) selon l’une des revendications 4 à 5, caractérisé en ce que le renfort arrière (P3) est de forme plane sur sa face arrière située du côté externe arrière bas de l’outil (5) de sorte à stabiliser l’outil (5) posé au sol en bloquant la rotation selon l’axe longitudinal du manche (2) quand son renfort arrière (P3) est posé à plat contre le sol et le manche (2) couché à l’horizontale sur le sol ou de sorte à avoir une face de frappe stable pour marteler.
  7. Outil (5) selon l’une des revendications 4 à 5, caractérisé en ce que la face de frappe du renfort arrière (P3) située à l’arrière bas de l’outil (5) du côté externe est de forme creuse réalisée selon une liste de formes qui est soit concave soit pliée en U avec au moins une ligne de pli verticale de sorte à avoir une face de frappe stable centrée sur l’axe longitudinal du manche (2) ou de sorte à stabiliser l’outil (5) posé au sol en bloquant la rotation selon l’axe longitudinal du manche (2) quand le renfort arrière (P3) est posé à plat contre le sol avec le manche (2) couché sur le sol offrant ainsi minimum trois points isostatiques dont le premier point d’appui est situé à l’extrémité haute du manche (2) et les deux autres points d’appui situés aux extrémités latérales du renfort (P3) à côté des deux coins arrière de la lame (1) en (CH1) et (CH2).
  8. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le dessous de la lame (1), du côté du manche (2), est de forme plane (en D1) puis finit par une forme convexe (en C1) jusqu’au bord d’attaque (B1) ou inversement de forme convexe (en D1) puis finit par une forme plane (en C1) de sorte que la lame (1) forme un creux interne dirigé vers le bas maintenant le volume chargé dans la lame (1) pendant le déplacement de l’outil (5) et aussi pour frapper un sol plat avec la face plane du dessous de la lame (1) ou pour frapper un sol courbe avec la surface convexe du dessous de la lame (1).
  9. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le dessous de la lame (1), du côté du manche (2), est de forme plane (en D1) puis s’éloignant du manche (2), en zone intermédiaire est de forme convexe (en C1) puis finit par une forme plane (en D2) jusqu’au bord d’attaque (B1) ou inversement de forme convexe (en D1) puis en zone intermédiaire de forme plane (en C1) puis finit par une forme convexe (en D1) de sorte que la lame (1) forme un creux interne dirigé vers le bas maintenant le volume chargé dans la lame (1) pendant le déplacement de l’outil (5) et aussi pour frapper un sol plat avec la face plane du dessous de la lame (1) ou pour frapper un sol courbe avec la surface convexe du dessous de la lame (1).
  10. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que la lame (1) a au moins une face du dessous de forme plane (PL) de sorte à avoir une face de frappe à plat contre le sol.
  11. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que la lame (1) a au moins une face du dessous de forme convexe (R) de sorte à maintenir le volume chargé dans la lame (1) par son creux interne ou de sorte à frapper un sol de forme courbe avec le dessous de la lame (1).
  12. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu’il est prévu un moyen d’équilibrage de l’outil (5) quand l’outil (5) est en position verticale chargé de son volume, le moyen d’équilibrage est réalisé par un manche (2) en position verticale qui est coudé à l’angle intérieur (A1) à côté du genou de l’utilisateur situé dans la zone moitié basse du manche (2) de sorte que le prolongement virtuel de l’axe (AXE Y) haut du manche (2) soit sécant avec la face intérieure de la lame (1) dont le point (POINT IT) d’intersection est situé dans la zone (ZONE ZC) centrale de la lame (1), ledit prolongement de l’axe (AXE Y) étant rectiligne en direction de la lame (1) et passant par les deux mains de l’utilisateur en préhension sur la partie haute du manche (2) ou de sorte que cet axe (AXE Y) prolongé virtuellement soit à une distance normale maximale (DG) de 25 cm du point (POINT G) de centre de gravité de l’outil (5).
  13. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que de l’outil (5) comporte un manche (2) d’une longueur totale (LT) rectiligne.
  14. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu’il est prévu un moyen de multiplication de puissance de l’outil (5) qui est défini par une longueur totale (LT) de manche (2) comprise entre 30 cm et 250 cm.
  15. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu’au niveau de la zone des deux coins arrière latéraux en (CH1) et (CH2) de la lame (1), il y a deux dégagements partiellement sans renforts latéraux (P1) et (P2) ou partiellement sans renfort arrière (P3) de sorte à permettre l’évacuation des résidus collants par les coins arrière (CH1) et (CH2) et aussi empêcher au niveau de ses deux coins le collage du volume à décharger.
  16. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que la lame (1) comporte un bord d’attaque (B1) rectiligne.
  17. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le bord d’attaque (B1) de la lame (1) a la forme de au moins une dent réalisée parmi une liste de formes qui est soit arrondie, soit en forme de V avec le sommet pointu ou arrondi, soit trapézoïdale, soit rectangle, soit une ligne polygonale avec ou sans arrondi sur les sommets, soit une combinaison de ses formes citées, de sorte à obtenir une pression augmentée de la pénétration dans le sol ou pour fragmenter le calibre du volume.
  18. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la jambe de force (3) est en tôle plane d’épaisseur (EP) de sorte que la surface de l’épaisseur (EP) du rebord de la tôle minimise sa surface de résistance de pénétration dans le volume à charger.
  19. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la section (SECTION) du profil de la jambe de force (3) est parmi une liste de formes qui est soit en profil U, soit en profil V, soit en profil T, soit en profil H ou soit en tube de sorte à renforcer davantage la lame (1) sur sa largeur.
  20. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que la surface haute du pourtour extérieur de la jambe de force (3) descendant vers la lame (1) est de forme creuse de sorte à avoir la plus faible hauteur verticale de la jambe de force (3) à côté du bord d’attaque (B1), ledit creux étant réalisé selon une liste de formes qui est soit concave soit une succession de surface plane formant un creux de sorte à minimiser la surface de résistance de pénétration de la jambe de force (3) dans le volume à charger.
  21. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce qu’il y a un évidement (EV) au niveau de la jambe de force (3) visible sur le côté latéral de l’outil (5) qui est situé soit à l’intérieur du pourtour de la jambe de force (3) ou soit situé sous la jambe de force (3) de sorte à débourrer latéralement les résidus collants issus du volume chargé dans la lame (1) et de sorte à alléger l’outil (5).
  22. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 21 caractérisé en ce que la partie haute de la jambe de force (3) traverse de part en part le manche (2), avec une double liaison située à l’avant et à l’arrière du bas du manche (2) de sorte à renforcer davantage le manche (2) contre les efforts de flexion.
  23. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 21 caractérisé en ce que la partie haute de la jambe de force (3) est liée au manche (2) en l’entourant de sorte à renforcer davantage le manche (2) contre les efforts de flexion.
  24. Outil (5) selon l’une des revendications 1 à 23 caractérisé en ce que la partie basse de la jambe de force (3) s’étend vers l’arrière de l’outil (5) en liaison sur la face intérieure de la lame (1) et aussi en liaison avec l’extrémité basse du manche (2) de sorte à renforcer davantage la lame (1) contre les efforts de flexion induits par les frappes contre le sol avec le dessous de la lame (1).
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