FR2858528A1 - Appareil a epiler a pinces d'arrachage - Google Patents

Abstract

Appareil à épiler comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et contenant un moteur électrique d'entraînement d'un rouleau rotatif (1) autour d'un arbre (7) central; ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces, chaque pince étant formée de deux lames disposées côte à côte dans le sens longitudinal de l'arbre (7) dont au moins l'une est une lame mobile (20); une cage supportant lesdites lames et entraînée en rotation autour de l'arbre (7), ainsi que des moyens de commande disposés à l'intérieur de ladite cage et comportant au moins une came cylindrique coaxiale à la cage présentant au moins une rainure périphérique formant chemin de guidage pour ladite lame mobile (20) dans son mouvement alternatif contre la lame adjacente.Selon l'invention, ladite lame mobile (20) reçoit la force d'appui d'un moyen élastique de compensation au moins lorsqu'elle est appliquée contre la lame adjacente.

Description

APPAREIL A EPILER A PINCES D'ARRACHAGE

La présente invention est relative à un appareil à épiler à pinces d'arrachage 5 susceptible d'être tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du corps humain.

Ce type d'appareil à épiler comporte généralement des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées 10 à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement, pour évacuer les poils arrachés.

Un tel appareil est décrit dans la demande de brevet WO 98/30125 au nom de 15 la demanderesse, appareil comportant un bottier prévu pour être tenu à la main et contenant un moteur d'entraînement pour un rouleau mobile en rotation autour d'un arbre central agencé derrière une fenêtre ménagée dans le boîtier.

Le rouleau comporte plusieurs rangées de pinces, chaque rangée étant formée d'une première série de lames parallèles côte à côte mobiles intercalées entre 20 une seconde série de lames également mobiles, les bords de pincement des lames étant recourbés dans le sens axial par rapport aux bases des lames. La première série de lames est solidaire d'un baladeur central, la deuxième série de lames est solidaire d'une cage entourant le baladeur coaxialement, I'appareil comporte de plus des cames agencées latéralement sur les flasques du 25 rouleau, lesdites cames appliquant au baladeur et à la cage des mouvements en translation alternatifs et en sens inversés. De telles lames recourbées constituent des éléments élastiques discrets intercalés dans la cinématique de commande des lames, ces éléments élastiques assurant une plage de force de serrage mieux contrôlée pour des contraintes d'usinage moindres. 30 Fonctionnant à satisfaction, cet appareil s'avère de construction et d'assemblage assez complexes. De surcroît, de par sa construction à composants multiples et à cames latérales, le diamètre du rouleau rotatif ainsi que sa largeur ont des dimensions importantes ce qui peut constituer un inconvénient majeur lors de la manipulation d'une telle tête à épiler dans les zones à relief changeant du corps humain. On remarque par ailleurs que toutes les pinces d'une rangée sont actionnées simultanément, ce qui implique une 5 puissance importante du moteur actionnant simultanément la série de pinces, puissance qui, de surcroît varie beaucoup dans le temps, entre une valeur maximale correspondant à l'actionnement des pinces et une valeur minimale quand elles ne sont plus actionnées. Ceci nécessite un moteur puissant, coûteux et encombrant et dont la durée de vie est réduite.

Une solution a été proposée dans le document FR 2 662 338 qui décrit un appareil à épiler comportant une tête à épiler sous forme d'un rouleau rotatif comprenant des disques fixes alternant avec des lames mobiles latéralement.

Ces disques et lames présentant un orifice central carré sont enfilés 15 alternativement sur un arbre central d'entraînement en rotation de section également carrée. Les disques fixes ayant une forme globale en croix, sont maintenus équidistants par des entretoises et présentent quatre orifices disposés en croix pour le passage de leviers de commande situés autour de l'arbre central. Les lames mobiles ont également une forme en croix et 20 comportent un orifice central élargi de forme carrée de fixation sur les entretoises pour leur entraînement en rotation. Deux tiges de commande diamétralement opposées à l'arbre sont en prise avec une première série de lames mobiles qu'elles font pivoter en direction des disques fixes lorsque les deux tiges de commande se déplacent en sens inverse l'une par rapport à 25 I'autre. Deux tiges de commande supplémentaires, situées à angle droit par rapport aux premières, viennent en prise avec une deuxième série de lames mobiles et leur impriment un même mouvement, mais décalé de 90 . Chaque tige porte en son extrémité un galet engagé dans une rainure hélicoïdale d'un palier d'extrémité fixe faisant office de came, cette rainure imposant à elle seule 30 le déplacement aller et retour des lames mobiles, sans l'aide de ressort. Les lames mobiles vont alors pivoter pour entrer alternativement en contact avec les disques fixes adjacents.

Cet appareil utilise donc des cames comportant une rainure à profil continu et peu profond, les tiges de commande ayant besoin d'un petit bras de levier pour déplacer en pivotement les lames mobiles pour fermer et respectivement ouvrir les pinces. Ceci offre, certes, I'avantage de réduire la consommation du moteur 5 ainsi que le bruit de fonctionnement, mais au détriment d'une construction rigide qui devient non fonctionnelle dès la moindre usure de ses composants.

Ainsi, la valeur de la force de serrage au niveau des bords de pincement des lames, qui est alors un sous multiple de la force appliquée sur la tige de commande de la came, ainsi que la régularité de cette force le long de la 10 rangée sont déterminées par les positions des composants, plutôt rigides. La moindre erreur dimensionnelle de fabrication d'un de ces composants (profil de came, position des lames sur la tige de commande, dimensions des lames) affecte de manière préjudiciable la valeur de la force effective de serrage en début de fonctionnement et encore davantage suite à l'usure. Ainsi, une valeur 15 trop importante de la force de serrage implique un risque de coupure des poils, encore plus évident pour des lames mobiles en pivotement faisant un grand angle dans leur position de fermeture, alors qu'une force trop faible de serrage ne permet pas l'arrachage correct des poils. On remarque surtout que la moindre usure du profil des cames, amplifiée par le bras de levier de la tige de 20 commande a une implication directe sur la valeur de la force de serrage de toutes les lames, cette valeur diminuant avec l'usure des rainures des cames a pour conséquence une forte dégradation de la qualité de l'épilation.

Le document FR 2 663 519 décrit un appareil à épiler à rouleau rotatif 25 comportant une série de disques fixes disposés transversalement à l'arbre central du rouleau, des lames mobiles étant prévues entre les disques fixes pour s'appliquer chacune périodiquement sur un disque voisin. Les lames mobiles sont indépendantes les unes des autres et sont montées librement coulissantes dans le sens axial sur deux tiges disposées parallèlement à l'arbre 30 et supportées par deux joues d'encadrement assurant l'entraînement en rotation de l'ensemble. L'arbre central du rouleau rotatif est monté fixe et comporte à sa périphérie des rainures formant chemin de came pour les lames mobiles. Chaque lame de pincement est engagée sur son propre chemin de came réalisé sur la circonférence de l'arbre central. Lors de la rotation du rouleau, les lames mobiles suivent chacune leur chemin de came respectif, ce qui provoque leur mouvement axial de translation par rapport au disque fixe adjacent de façon à s'appliquer contre le disque voisin et s'en éloigner alternativement.

Une telle solution à lames mobiles commandées chacune par une came distincte qui lui est propre élimine les inconvénients de l'appareil du document précédent où, du fait du support commun des lames, I'usure de la came 10 empiétait sur le fonctionnement de l'ensemble. De la même manière, du au mouvement de translation des lames, les zones de pincement plans repartissent mieux la force de serrage. On remarque toutefois que les disques fixes et les lames mobiles sont des pièces plutôt rigides à contact plan. Par conséquent, la valeur de la force de serrage dépend de la précision de chaque 15 pièce (lame, disque, chemin de came) et elle se dégrade fortement avec l'usure des chemins de came, ce qui affecte de manière préjudiciable l'efficacité d'un tel appareil dans le temps.

Le but de l'invention est de remédier, au moins en partie, aux inconvénients 20 susmentionnés et de proposer un appareil à épiler à pinces d'arrachage apte à assurer un pincement correct des poils et donc une qualité d'épilation constante tout le long de son cycle de vie.

Un autre but de l'invention est un appareil à épiler à pinces d'arrachage de 25 construction compacte, apte à fonctionner avec un moteur de puissance moindre, tout en étant fiable en fonctionnement.

Un autre but de l'invention est un appareil à pinces d'arrachage apte à réduire la douleur ressentie lors de l'arrachage, à atténuer le bruit de fonctionnement de 30 tout en étant de construction simplifiée et permettant sa réalisation en grand nombre à coût réduit.

Ces buts sont atteints avec un appareil à épiler comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et contenant un moteur électrique d'entraînement d'un rouleau rotatif autour d'un arbre central; ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces, chaque pince étant formée de deux lames disposées côte à côte dans le sens longitudinal de l'arbre dont au moins l'une est une lame mobile; 5 une cage supportant lesdites lames et entraînée en rotation autour de l'arbre, ainsi que des moyens de commande disposés à l'intérieur de ladite cage et comportant au moins une came cylindrique coaxiale à la cage présentant au moins une rainure périphérique formant chemin de guidage pour ladite lame mobile dans son mouvement alternatif contre la lame adjacente, du fait que ladite 10 lame mobile reçoit la force d'appui d'un moyen élastique de compensation au moins lorsqu'elle est appliquée contre la lame adjacente.

Le rouleau rotatif formant tête d'épilation d'un tel appareil à épiler comporte déjà un arbre central qui peut être fixe ou mobile en rotation; une cage 15 périphérique coaxiale à l'arbre et entraînée en rotation autour de ce dernier, ainsi que des moyens de commande agencés entre l'arbre central et la cage.

Les moyens de commande comprennent au moins une came cylindrique fixe, coaxiale à la cage et à l'arbre, ladite came comporte sur son pourtour une rainure formant chemin de guidage pour une lame mobile lors de son 20 déplacement par rapport à une lame adjacente formant avec cette dernière une pince d'arrachage. On remarque donc que le rouleau rotatif supporte non seulement les pinces d'arrachage, mais il intègre également le mécanisme de commande du déplacement des lames lors de leur mouvement alternatif l'une vers l'autre. Ce mécanisme de commande étant situé à l'intérieur du diamètre 25 du rouleau rotatif, on obtient un appareil à épiler de largeur réduite, vue l'absence de cames latérales, et donc beaucoup plus maniable dans les zones difficiles d'accès du corps humain. Cette solution constructive présente une compacité remarquable et permet l'industrialisation du rouleau rotatif en tant que sous ensemble à part.

L'utilisation d'une came à rainure périphérique présente des avantages non négligeables en terme de simplification constructive, ainsi qu'en terme d'atténuation du bruit, les lames étant guidées dans la rainure de ladite came lors de leur déplacement autour de l'arbre central du rouleau.

Plus particulièrement selon l'invention, une lame mobile reçoit la force d'appui d'un moyen élastique de compensation au moins lorsqu'elle est appliquée contre la lame adjacente.

Par moyen élastique de compensation on comprend un moyen élastique prévu pour rattraper les jeux dus aux tolérances de fabrication des pièces et/ou au montage de l'ensemble et/ou à l'usure des rainures de ladite came. Il s'agit d'un 10 moyen distinct d'une éventuelle élasticité en flexion des lames, un appareil comportant un tel moyen élastique de compensation étant alors apte à fonctionner également avec des lames rigides. Si les lames sont conçues pour présenter une élasticité en flexion lorsqu'elles viennent en contact, cette flexion reflétant la force de serrage sera la même au cours de la vie du produit car ledit 15 moyen élastique de compensation permet d'avoir une source d'effort constante du fait de sa faible raideur. A titre d'exemple la raideur du moyen élastique de compression est comprise entre 0.5 et 2 N/mm.

Ledit moyen élastique de compensation peut agir durant toute la période de 20 rotation du rouleau rotatif, mais son action est essentielle lors de la fermeture d'une pince lorsqu'une pression bien déterminée de serrage doit être appliquée aux poils se trouvant entre ses lames.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la came est montée fixe par 25 rapport au boîtier et les pinces d'arrachage sont normalement fermées, chaque lame mobile étant poussée contre la lame adjacente par ledit moyen élastique de compensation (par exemple un ressort de compression). Ainsi, les pinces étant fermées sous l'action d'un ressort, la force de serrage des poils saisis par les pinces est constante dans le temps et bien maîtrisée sans que des réglages 30 soient nécessaires au montage ou pendant l'utilisation. Elle ne dépend pas de la course des lames, ni du degré d'usure des moyens de commande de l'ouverture et la fiabilité est ainsi augmentée.

Selon un deuxième mode de réalisation, le moyen élastique de compensation exerce une poussée sur ladite came des moyens de commande afin de maintenir le contact entre la rainure de guidage et la lame mobile qui la parcourt.

Les pinces sont donc normalement ouvertes, leur fermeture étant commandée 5 par le profil de la rainure de came, mais la came n'est nullement fixe, elle se déplace sous la poussée dudit moyen élastique de compensation. Ce moyen élastique de compensation garantit ainsi un contact permanent de la lame mobile avec la paroi de la rainure contre laquelle elle est appliquée, les jeux de fabrication, de montage ou l'usure étant alors rattrapés par ce moyen élastique. 10 L'effort de fermeture des pinces par le moyen élastique de compensation est déterminé de manière à assurer un serrage optimum permettant de bien saisir les poils, sans pour autant les couper lors de l'arrachage. La force de serrage des pinces est alors constante dans le temps et bien maîtrisée, sans que des réglages soient nécessaires au montage ou pendant l'utilisation. 15 De préférence, ledit moyen élastique de compensation est un ressort qui exerce sa poussée sur une came mobile, la force du ressort étant orientée parallèlement à l'axe longitudinal, dans le sens de la fermeture d'une pince.

L'appareil utilise une came axiale à possibilité de déplacement en translation axiale sous la poussée dudit ressort. Dans l'hypothèse d'une came fixe, I'usure due au frottement d'un ergot faisant partie du moyen d'actionnement d'une lame mobile sur la rainure de la came provoque une usure de la rainure au niveau du contact avec le flan latéral de fermeture, ce qui augmente dans le temps la 25 largeur de la rainure avec comme consequence la diminution de la force de serrage d'une pince. Le ressort de l'invention fait translater axialement la came mobile de la valeur de cette usure assurant ainsi une force de serrage constante de la pince durant tout le cycle de vie de l'appareil.

Avantageusement, ladite came mobile est supportée par l'arbre central monté fixe par rapport au boîtier de l'appareil.

On aurait pu envisager un montage de la came dans les flasques latéraux du boîtier, mais son agencement sur l'arbre central du rouleau rotatif permet de réduire l'encombrement latéral (en direction longitudinale) de l'appareil.

De préférence, ladite came mobile est montée en coulissement à l'encontre d'un 5 ressort dans une entaille à l'intérieur de l'arbre et elle comporte des rainures qui forment un chemin de guidage continu avec des rainures pratiquées dans leur prolongement sur l'arbre.

Cette solution permet de disposer ladite came au sein même de l'arbre central, 10 où la came et l'arbre comportent des rainures sur leur périphérie, la partie rainurée de l'arbre formant ainsi came fixe. Ceci permet d'obtenir une compacité remarquable dans le sens radial du rouleau rotatif et, par la suite, un appareil à tête d'épilation de diamètre réduit, peu encombrante et apte à tourner à une vitesse plus élevée, ce qui garantit plus d'efficacité dès le premier passage de 15 I'appareil sur la peau. De surcroît, le ressort n'agit que sur la came mobile, faisant que la charge élastique n'est appliquée qu'au moment de la fermeture des pinces, ce qui réduit la consommation du moteur et permet l'utilisation d'un moteur de puissance réduite.

Avantageusement, ladite lame mobile comporte à sa base un ergot qui suit le profil des rainures de ladite came.

Un telle lame mobile peut être réalisée en une seule pièce avec un tel ergot ou ce dernier peut être fixé en la partie inférieure de la lame mobile. Ceci permet 25 d'engager directement ladite lame mobile dans le chemin de guidage constitué par la rainure de ladite came et d'obtenir ainsi un déplacement en translation de la lame mobile lors de la rotation du rouleau. Dans une variante on peut envisager un montage pivotant de la lame mobile dans une encoche d'un levier qui, lui, comporterait à sa base un ergot qui suit directement le profil de la came, 30 le déplacement en translation du levier étant alors transformé en un mouvement pivotant de la lame.

De préférence, I'appareil de l'invention comporte deux cames mobiles montées côte à côte selon l'axe longitudinal de l'arbre ayant des zones coudées orientées en sens inverse l'une par rapport à l'autre.

Les zones coudées ayant une même orientation angulaire par rapport à une 5 génératrice commune aux deux cames, ces dernières assurent alors un mouvement en translation en sens contraire des lames mobiles qui suivent en même temps le profil de leurs rainures, permettant aux lames de s'approcher et de s'éloigner alternativement.

Avantageusement, ladite cage supporte au moins une lame mobile et une lame d'appui adjacente et lesdites lames sont courbées dans le sens longitudinal de l'arbre, les courbures de deux lames adjacentes se faisant face.

La cage supporte en translation les pinces d'arrachage et assure leur 15 entraînement en rotation, cette cage pouvant être monobloc ou alors constituée de plusieurs tiges individuelles montées chacune sur les flasques latéraux du rouleau rotatif. Une pince d'arrachage est formée d'une lame mobile se déplaçant dans la rainure de la came et d'une lame d'appui adjacente. Par lame d'appui on comprend une lame qui n'est pas entraînée en mouvement par les 20 moyens de commande. Cette lame d'appui peut être soit une lame fixe (on comprend montée fixe par rapport une lame mobile qui, elle, est entraînée par les moyens de commande en un mouvement alternatif contre une lame d'appui adjacente) ou alors elle peut avoir une certaine mobilité pour simplifier la chaîne de la côte de montage, tel qu'il sera expliqué par la suite. Ceci permet la mise en 25 oeuvre d'une élasticité en flexion des bords ou des extrémités de pincement des lames lors de leur contact. La force de serrage d'une pince est alors représentée par la somme des efforts exercés sur la came, et par conséquent sur l'ergot d'une lame mobile, par le ressort de compensation et par l'élasticité des lames qui agit directement sur les bords de pincement des deux lames 30 adjacentes.

Utilement, une rangée de lames mobiles forme avec une rangée de lames d'appui et une barrette un module d'arrachage disposé sur la périphérie de la cage.

Une telle conception modulaire de la tête d'épilation permet la réalisation de nombreuses variantes d'appareils. Ainsi, en changeant le nombre de modules, 5 on change le nombre de pinces et on peut ainsi faire varier le diamètre de la tête d'épilation, un seul outil de fabrication étant dans ce cas nécessaire pour obtenir diverses versions d'appareils.

Avantageusement, une rangée de lames mobiles comporte quatre lames 10 mobiles, deux lames mobiles formant une pièce monobloc mobile, deux pièces monobloc mobiles étant montées en parallèle dans une barrette.

Deux pinces mobiles forment une pièce monobloc mobile qui est donc actionnée indépendamment par rapport à l'autre et, de ce fait, une pince encombrée 15 n'affecte pas le serrage de l'autre pour plus d'efficacité. Il a été constaté qu'une rangée de quatre pinces actives qui se ferment en même temps assure suffisamment d'efficacité, tout en réduisant la douleur. Le montage en parallèle des lames mobiles permet de réduire l'encombrement en direction longitudinale.

De préférence, deux lames d'appui forment une pièce monobloc d'appui, chaque pièce monobloc d'appui étant supportée à l'intérieur d'une pièce monobloc mobile.

Dans le cadre d'un montage simplifié, deux lames mobiles montées en parallèle 25 viennent chacune au contact d'une lame fixe adjacente montée fixe par rapport aux lames mobiles. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, la pièce monobloc d'appui possède un degré de translation afin de mieux repartir les efforts de serrage sur toutes les lames sollicitées lors de leur mise en contact.

Avantageusement, I'appareil de l'invention comporte plusieurs modules d'arrachage, les pinces d'arrachage d'un module étant décalées longitudinalement par rapport aux pinces d'arrachage du module suivant.

En décalant la zone de pincement des pinces qui se présentent successivement vers la fenêtre d'épilation on obtient un balayage complet de la zone à épiler, tout en réduisant le nombre de pinces actives simultanément.

De préférence, au moins un module d'arrachage se trouve engagé sur les rampes des cames mobiles lors de la rotation du rouleau rotatif.

Ceci permet aux cames mobiles d'être actionnées en permanence par le ressort de compensation, sous la poussée des ergots engagés dans leurs rainures, afin 10 d'éviter les sauts de came et donc le bruit à chaque fois qu'un module d'arrachage quitte les cames mobiles. Pour un rouleau rotatif comprenant six modules d'arrachage, l'angle au sommet d'une came mobile est avantageusement compris entre 80 et 100 .

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective d'une tête d'épilation de l'appareil de l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la tête d'épilation de la figure 20 1; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée des pièces principales composant la tête d'épilation de la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble formant arbre de commande de la tête d'épilation de la figure 1; - la figure 5 est une vue frontale de l'ensemble formant arbre de commande de la figure 4; - la figure 6 est une vue en perspective d'un sous-ensemble formant module d'épilation de la tête d'épilation de la figure 1; - la figure 7 est une vue en perspective éclatée des pièces principales 30 composant le module de la figure 6; - la figure 8 est une vue développée des modules d'épilation de la tête d'épilation de la figure 1.

Sur les figures 1,2 et 3 est illustrée une tête d'épilation comprenant un rouleau rotatif 1 comportant un arbre 7 en sa partie centrale autour duquel sont disposés plusieurs modules d'arrachage 2 ayant une forme globale de prisme droit de section octogonale. Les modules d'arrachage 2 portent les pinces 5 d'arrachage et sont entraînés en rotation par deux flasques latéraux 4,5 supportées par l'arbre 7. L'arbre 7 est monté fixe par rapport au boîtier de l'appareil. Plus particulièrement, les extrémités aplaties 6 de l'arbre 7 traversent les paliers 3 des flasques latéraux 4,5 et sont montées chacune dans un cache latéral, tel que le cache droit 8. Un cache gauche identique (non représenté) est 10 également prévu autour du flasque gauche 5, les deux caches constituant les parois latérales supérieures d'un bottier destiné à être tenu à la main. Les bords supérieurs de chaque cache latéral définissent une fenêtre d'épilation à travers laquelle apparaît le rouleau rotatif 1. Une structure interne au boîtier supporte un moteur électrique d'entraînement du rouleau rotatif 1 par 15 I'intermédiaire d'un jeu de pignons dont le plus éloigné du moteur vient en prise avec une couronne dentée réalisée à la périphérie des flasques latéraux 4,5.

Le rouleau rotatif 1 supporte une pluralité de modules d'arrachage 2 uniformément repartis sur sa circonférence. Les modules d'arrachage 2 sont 20 insérés à la périphérie d'une cage 10 cylindrique dont les extrémités 11 sont montées dans des orifices 12 prévues à la périphérie des flasques latéraux 4,5, ceci étant mieux visible à la figure 3 où, pour simplifier, un seul module d'arrachage 2 a été représenté sur les six modules d'arrachage que comporte le rouleau rotatif 1. Les flasques latéraux 4,5 entraînent ainsi en un même 25 mouvement de rotation la cage 10 avec les modules d'arrachage 2. La cage 10 est divisée en plusieurs secteurs 9 périphériques correspondant au nombre de modules d'arrachage 2 qu'ils supportent. Chaque secteur 9 présente une paroi de fond comportant des rails de guidage 14,15 destinés à recevoir les pinces d'arrachage, les parois latérales 17,18 de chaque secteur 9 étant, elles, 30 destinées à supporter une barrette qui coiffe les pinces d'arrachage.

Un module d'arrachage 2 (figures 2, 3 et 7) comporte plusieurs pinces d'arrachage, chaque pince d'arrachage étant constituée d'une lame mobile 20 et d'une lame d'appui 21 adjacente, plusieurs paires de lames d'appuis et mobiles étant disposées côte à côte dans la direction de l'axe longitudinal du module d'arrachage 2, parallèlement à l'arbre 7 du rouleau rotatif 1. Les pinces d'arrachage d'un module d'arrachage 2 sont coiffées par une barrette 24 5 comportant des ouvertures rectangulaires 25 distribuées longitudinalement à travers lesquelles font saillie les extrémités constituant les bords de pincement des lames 20,21. La barrette 24 comporte, eh sa partie supérieure, des picots de massage 26 disposés entre deux pinces d'arrachage voisines, ainsi que des dents de peigne 27 bordant de part et d'autre, dans la direction de rotation du 10 rouleau rotatif 1, une ouverture rectangulaire 25 laissant apparaître les bords des lames 20,21 d'une pince d'arrachage. En partie inférieure, la barrette 24 présente deux encoches 28,29 (fig.7) destinées à sa fixation sur les parois latérales 17,18 d'un secteur 9 de la cage 10. Une telle barrette 24 est de préférence réalisée en une matière plastique, par exemple ABS, par une 15 technique d'injection.

Les lames mobiles 20 comportent à leur base un ergot 22 destiné à venir en contact avec le profil d'une came qui commande le mouvement alternatif de la lame mobile 20, ce qui a pour effet l'ouverture et la fermeture d'une pince 20 d'arrachage. Selon l'invention, le profil d'une telle came de commande est réalisé sous forme de rainure pratiquée sur le pourtour d'un ensemble formant arbre de commande 40 de la tête d'épilation. L'arbre 7 comporte des rainures 30 sur sa périphérie, dont le profil forme came fixe. Le profil des rainures 30 est interrompu par deux entailles 32,32' qui sont pratiquées de part et d'autre d'une 25 paroi centrale 33 à l'intérieur de l'arbre 7, chaque entaille 32,32' étant destinée à recevoir une came mobile 34,34'. La came mobile 34,34' a une forme globale de secteur de cylindre de diamètre extérieur identique à celui de l'arbre 7 et elle comporte des rainures 35,35' sur sa périphérie en arc de cercle. Chaque came mobile 34,34' est montée coulissante à l'intérieur de l'une des entailles 32,32' à 30 I'encontre d'un ressort 37,37' de compression. Le ressort 37,37' est disposé dans un orifice 38,38' pratiqué à l'intérieur d'une came 34,34' et il maintient les cames 34,34' écartées dela paroi d'extrémité 39 de chaque entaille 32,32' en exerçant une poussée en direction de la paroi centrale 33. La came 34,34' comporte à chacune de ses extrémités une paire de pattes de guidage 41 longitudinales qui coulissent sur les bords longitudinaux externes des deux fenêtres rectangulaires 42 prévues à cet effet dans la paroi de fond de chaque entaille 32,32'. Les bords longitudinaux des fenêtres rectangulaires 42 sont 5 parallèles à l'axe longitudinal de l'arbre 7 et assurent le guidage en translation des cames 34 parallèlement à l'axe longitudinal de l'arbre 7. L'arbre 7 avec les rainures 30,30' les cames mobiles 34,34' avec les rainures 35,35' et les ressorts 37,37' forment l'ensemble appelé arbre de commande 40. L'arbre 7 peut être réalisé en métal, par exemple en aluminium, par une technique 10 d'usinage ou en Zamak par une technique d'injection et les cames mobiles 34,34' sont de préférence réalisées en une matière plastique ayant un faible coefficient de frottement, par exemple le POM, par une technique d'injection.

Selon un aspect non négligeable de l'invention, chaque came mobile 34,34' est 15 maintenue écartée de la paroi centrale 33 par l'engagement continu des ergots 22 des lames mobiles dans ses rainures 35,35'. Pour ceci, I'angle au sommet de la came mobile 34,34' est calculé de telle manière qu'il y ait toujours au moins une rangée de lames 20,21 dans les rainures de ladite came mobile 34,34'. Ainsi, quand un module d'arrachage sort, le module d'arrachage suivant 20 est pré-engagé. A titre d'exemple, pour un rouleau rotatif 1 comprenant six modules d'arrachage 2, I'angle au sommet d'une came mobile 34,34' doit être supérieur à 60 , il est de préférence compris entre 80 et 100 .

Tel que mieux visible aux figures 4 et 5, chaque came mobile 34,34' comprend 25 un groupe de trois rainures parallèles sur sa périphérie, notamment la came mobile 34 gauche comporte trois rainures 35a, 35b, 35c et la came mobile 34' droite comporte trois rainures 35a', 35b' et 35c'. Les rainures 35,35' des cames mobiles 34,34' se trouvent dans le prolongement des rainures 30,30' pratiquées sur le pourtour de l'arbre 7. Ainsi, I'arbre 7 comporte, vers son extrémité 30 gauche, un groupe de trois rainures parallèles 30a, 30b et 30c situées dans le prolongement des rainures 35a, 35b et 35c de la came mobile 34 située à gauche et, vers son extrémité droite, un autre groupe de rainures 30a', 30b' et 30c' qui sont disposées dans le prolongement des rainures 35a', 35b' et 35c' de la came mobile 34' située à droite par rapport à la paroi centrale 33 de l'arbre 7.

Ainsi, par exemple, une rainure 30a pratiquée sur la périphérie de l'arbre 7, interrompue au niveau de l'entaille 32, est continuée par une rainure 35a, pratiquée sur la périphérie de la came mobile 34, rainure qui rejoint à nouveau 5 en partie haute la rainure 30a de l'arbre 7. Un contour continu de rainure est ainsi établi sur le pourtour de l'ensemble formant arbre de commande 40, contour qui est parcouru par l'ergot 22 d'une lame mobile 20 lors de son entraînement en rotation autour de l'axe longitudinal de l'arbre 7.

Le profil d'une rainure de l'arbre de commande 40 détermine l'amplitude et le sens du mouvement de translation longitudinale d'une pince mobile 20 lorsqu'elle est entraînée en rotation autour de l'axe longitudinal de l'arbre 7.

Ainsi la rainure 30a située en partie inférieure de l'arbre 7, tel que représenté en figure 5, correspond au moment d'ouverture maximale des pinces 15 d'arrachage, la pince mobile 20 étant poussée loin d'une lame d'appui 21 adjacente. La rainure 35a située sur la came mobile 34 a le rôle d'assurer la fermeture d'une pince d'arrachage. La rainure 35a comporte à cet effet en sa partie inférieure une zone coudée 36 à assez forte inclinaison, zone qui correspond au moment de l'approche des lames mobile 20 et d'appui 21 20 permettant d'obtenir une fermeture rapide de la pince d'arrachage pour bien saisir les poils à épiler. Le profil de la rainure 35a en partie supérieure de la zone coudée 36 correspond au maintien d'une pince d'arrachage en position fermée lors de l'arrachage tangentiel des poils de par la rotation du rouleau rotatif 1. La rainure 30a située en partie supérieure de l'arbre 7, tel que 25 représenté à la figure 4, correspond au moment où les pinces d'arrachage commencent à s'ouvrir de nouveau pour libérer les poils arrachés. Le profil de la rainure 30a entre la partie supérieure de début d'ouverture des pinces et la partie inférieure d'ouverture maximale des pinces présente une inclinaison faible pour obtenir une ouverture progressive des pinces avec des effets 30 favorables sur la diminution du bruit à l'ouverture des pinces. Dans des variantes de réalisation, tout autre profil de came d'ouverture peut être envisagé, par exemple un profil qui assure une ouverture des pinces à un moment préétabli de la rotation du rouleau permettant ainsi l'évacuation des poils en un endroit spécifique, par exemple le plus éloigné possible de l'intérieur de l'appareil afin d'éviter son encrassage.

Les rainures 35a, 35b, 35c de la came mobile 34 située en partie gauche de la 5 paroi centrale 33 convergent vers les rainures 35a, 35b', 35c' de la came mobile 34' située en partie droite de la paroi centrale 33, leurs zones coudées 36 et 36' étant orientées en sens inverse, ce qui a pour effet d'imprimer des mouvements de translation en sens contraire à deux lames mobiles 20 ayant leurs ergots 22 engagés l'un sur une rainure de la came 34 et l'autre sur une 10 rainure de la came 34' lors de la fermeture de la pince d'arrachage. On comprend de ce qui précède que les rainures assurant l'ouverture de la pince d'arrachage 30a, 30b, 30c sont divergentes par rapport aux rainures 30a', 30b', 30c'. Les cames mobiles 34,34' ayant le rôle de fermer les pinces à épiler, elles sont montées sur l'arbre 7 de manière à faire face à la fenêtre d'épilation pour 15 assurer une fermeture des pinces d'arrachage lors de leur passage devant la fenêtre d'épilation.

Dans l'exemple décrit, les ergots 22 des deux lames mobiles d'un même module d'arrachage 2 se trouvent engagés dans deux rainures parallèles 30a 20 et 30a', sur la même génératrice de l'ensemble formant arbre de commande 40. Un tel module d'arrachage, mieux visible aux figures 6 et 7, comprend quatre lames mobiles 20 et quatre lames d'appui 21, les lames mobiles 20 alternant avec les lames d'appui 21 en étant alignées selon l'axe longitudinal du rouleau rotatif 1; une barrette 24 complète l'ensemble formant module 25 d'arrachage 2. Un tel module d'arrachage 2 présente donc quatre pinces d'arrachage.

Tel que mieux visible à la figure 7, deux lames mobiles 20 sont reliées à leur base par une entretoise 43 et forment, avec l'ergot 22, une pièce monobloc 30 mobile 44. L'entretoise 43 a une forme en L, la base 45 étant plus large que le bras 46, une lame mobile 20 est située dans le prolongement de la base 45 et une autre dans le prolongement du bras 46. Les parois latérales 47 de l'entretoise 43 sont prévues pour s'insérer et coulisser sur les rails 14 et 15 d'un secteur 9 de la cage 10 (fig.3). Deux encoches 48 sont prévues dans les parois latérales 47 au niveau de la base 45 de l'entretoise 43. Une telle pièce monobloc mobile est réalisée à base d'une tôle métallique, par exemple en acier inoxydable, par des opérations successives de découpage et de pliage. 5 Un ergot 22 est fixé sur la partie inférieure de la base 45 et complète l'ensemble monobloc mobile 44. Un tel ergot est de préférence métallique et peut être fixé par rivetage sur la base 45 de l'entretoise 43.

Deux lames d'appuis 21 sont également reliées à leur base par deux 10 entretoises 50 et forment une pièce monobloc d'appui 51. Chaque entretoise comporte une ailette 52 saillante qui est destinée à s'insérer dans une encoche 48 de l'entretoise 43 de la pièce monobloc mobile 44 la supportant.

L'encoche 48 a des dimensions longitudinales (selon la direction de l'axe longitudinal du module d'arrachage 2) supérieures à celles de l'ailette 52, ce qui 15 permet un certain débattement en translation de la pièce monobloc d'appui 51 par rapport à la pièce monobloc mobile 44 assurant un serrage adéquat sur toutes les pinces d'un même module. Une telle pièce monobloc mobile est réalisée à base d'une tôle métallique, par exemple en acier inoxydable, par des opérations successives de découpage et de pliage. 20 Le montage d'un module d'arrachage 2 commence par l'assemblage d'une pièce monobloc mobile 44 avec une pièce monobloc d'appui 51, les ailettes 52 de l'entretoise 50 de cette dernière étant positionnées dans ce but à l'intérieur des encoches 48 de l'entretoise 43 de la pièce monobloc mobile 44. Deux sous 25 ensembles des pièces monobloc ainsi constitués sont ensuite montés sur l'un des secteurs 9 de la cage 10, l'ergot 22 de chaque pièce monobloc mobile 44 étant inséré dans une rainure correspondante 30, 30' ou 35, 35' de arbre de commande 40 disposé à l'intérieur de la cage 10. Lors du montage du sous ensemble des pièces monobloc sur le secteur 9 de la cage 10, on oriente la 30 base 45 de chaque entretoise 43 vers chacune des extrémités du secteur 9, un premier montage formé par une pièce monobloc mobile 44 et une pièce monobloc d'appui 51 étant mis en position avec la base 45 à l'une des extrémités du secteur 9 et le bras 46 vers le centre du secteur 9, I'autre montage étant pivoté de 180 autour d'un axe perpendiculaire à l'entretoise 43 ou selon l'axe de l'ergot 22 avant sa mise en place à l'extrémité opposée du secteur 9. On obtient ainsi un module d'arrachage 2 où les lames mobiles 20 centrales de deux pièces monobloc mobiles 44 adjacentes sont imbriquées, 5 c'est à dire que les deux bras 46 des pièces monobloc mobiles 44 se superposent en direction transversale et longitudinale. Une barrette 24 vient ensuite coiffer le sous ensemble de pièces monobloc mobile 44 et monobloc d'appui 51 mis en place sur le secteur 9 de la cage 10 pour compléter ainsi le module d'arrachage 2.

Selon un aspect avantageux de l'invention, deux modules d'arrachage 2 sont disposés à 180 I'un par rapport à l'autre dans une même rainure de came, ce qui fait que les mouvements de leurs pinces sont décalés angulairement lors de la rotation du rouleau, par exemple l'un a les pinces fermées alors que les 15 pinces de l'autre sont ouvertes. Ceci permet de commander deux modules d'arrachage à la fois avec une même rainure de came.

Avantageusement, les pièces monobloc mobiles 44 d'un même module d'arrachage 2 comportent un ergot 22 à leur base, où l'ergot 22 d'une pièce 20 monobloc mobile 44 est positionné à une distance différente depuis une lame mobile 20 d'extrémité. Ainsi, tel que mieux visible aux figures 6 et 7, l'ergot 22 situé en partie gauche est fixé sur la base 45 à une distance d'extrémité à gauche (mesurée à partir de la lame 20 d'extrémité gauche de module) qui est supérieure à la distance d'extrémité opposée (mesurée à partir de la lame 20 à 25 I'extrémité droite du même module). Le montage de deux modules d'arrachage 2 diamétralement opposés au sein d'une même rainure de came se fait de manière inversée, c'est à dire on monte un premier module d'arrachage 2 ayant une distance d'extrémité plus petite à droite et plus importante à gauche et à 180 de décalage on monte un module d'arrachage 2 qui a lui une distance 30 d'extrémité plus importante à droite et plus petite à gauche. Ceci permet d'augmenter la zone de couverture des pinces actionnées par une même rainure, les deux modules diamétralement opposés ayant des lames qui sont décalées longitudinalement lors du passage de chacun des modules au même point de la circonférence du rouleau (par exemple les pinces de deux modules d'arrachage situées sur une même rainure sont décalées en direction longitudinale lors de leur fermeture).

Les six modules d'arrachage 2 sont ainsi montés par groupe de deux (diamétralement opposés) sur les six secteurs 9 de la cage 10, en conformité avec les rainures de l'arbre de commande 40. Ainsi, avec seulement trois rainures parallèles par came mobile et une disposition décalée longitudinalement à 180 des pinces de deux modules engagées dans une 10 même rainure, on arrive à actionner six modules d'arrachage, pour plus de compacité et pour une couverture maximale de la zone d'épilation balayée par ces pinces.

Dans une variante, I'assemblage du rouleau rotatif 1 peut être réalisé en 15 disposant chaque sous ensemble de pièces monobloc à l'intérieur d'une barrette 24, en montant ensuite cet ensemble sur l'un des secteurs 9 de la cage 10, I'opération étant répétée pour tous les secteurs 9 de la cage 10.

Selon un aspect important de l'invention, les lames mobiles 20 ainsi que les 20 lames d'appuis 21 sont recourbées en sens inverse les unes par rapport aux autres. Comme mieux visible aux figures 2 et 7, les deux lames d'appuis 21 d'une pièce monobloc d'appui 51 sont recourbées vers l'extérieur en direction des lames mobiles 20 adjacentes. Les deux lames mobiles 20 d'une pièce monobloc mobile 44 sont elles recourbées l'une vers l'extérieur et l'autre vers 25 I'intérieur, une lame mobile 20 étant ainsi inclinée en direction de la lame d'appui 21 avec laquelle elle vient en contact. Ainsi, une pince d'arrachage formée de deux lames adjacentes: mobile 20 et d'appui 21 présente une forme en V inversé, avec un angle au sommet compris entre 2 et 15 , ce qui permet la mise en oeuvre d'une élasticité en flexion des bords ou des extrémités de 30 pincement des lames lors de leur contact. La courbure de chaque lame peut être régulièrement répartie sur toute la hauteur de la lame (en partant de l'entretoise qui relie deux lames entre elles), ou alors elle peut être concentrée en une pliure au niveau de la base de jonction avec l'entretoise, une deuxième pliure pouvant le cas échéant être prévue vers l'extrémité de pincement de la lame, sans exclure une quelconque combinaison de ces courbures.

La figure 8 représente la développée des six modules d'arrachage 2 qui 5 composent le rouleau rotatif 1, les modules d'arrachage 2 étant disposés sur la périphérie du rouleau rotatif 1 de manière à ce que les pinces d'arrachage d'un module d'arrachage soient décalées en direction de l'axe longitudinal du module par rapport aux pinces d'arrachage du module suivant. Plus particulièrement, les lames mobile 20 et d'appui 21 d'un module 2.2 se trouvent 10 à une distance longitudinale différente de celle des lames mobile 20 et d'appui 21 du module 2.3 suivant, les lames des différents modules étant écartées suivant le même pas. Ce décalage longitudinal des pinces d'arrachage est choisi pour que les différentes pinces balaient des zones de pincement (zone d'action des lames d'une pince) à des emplacements différents et 15 complémentaires sur la peau, ce qui assure plus d'efficacité et réduit la douleur lors de l'arrachage. Dans l'exemple décrit, le rouleau rotatif 1 comporte six modules d'arrachage qui sont donc décalés de 60 l'un par rapport à l'autre, tel que visible sur le côté droit de la figure 8. Le premier module 2.1 représenté en position 0 se trouve en position d'ouverture maximale; le module suivant 2.2 20 se trouve lui en position de pincement où les lames ont été rapidement fermées par les moyens de commande; les modules 2.3 et 2.4 ont les pinces également fermées pour effectuer l'arrachage des poils saisis par les lames; les modules 2.5 et 2.6 ont eux les pinces ouvertes afin d'évacuer les poils arrachés.

En fonctionnement, lorsqu'on met l'appareil en marche, le moteur électrique fait tourner les pignons d'engrenage des couronnes dentées des flasques 4,5 entraînant les modules d'arrachage 2 autour de l'arbre de commande 40. Les lames mobiles 20 effectuent alors un mouvement de translation le long de l'axe longitudinal du rouleau rotatif 1, en coulissant dans les rails 14,15 des secteurs 30 9 de la cage 10, elles s'écartent ou s'approchent des lames d'appuis 21 adjacentes en fonction de la position de l'ergot 22 de chaque lame mobile 20 dans l'une des rainures 30,30' de l'arbre 7 ou dans l'une des rainures 35,35' des cames mobiles 34,34'. Plus particulièrement en position de fermeture, les ergots 22 arpentent les rainures 35,35' des cames de fermeture 34,34' à l'encontre de l'effort exercé par les ressorts 37,37' sur la came mobile 34 et poussent les lames mobiles 20 vers les lames d'appuis 21 adjacentes, la fermeture d'une pince se réalisant également à l'encontre de l'effort dû à 5 l'élasticité des lames mobiles 20 et d'appuis 21 en contact. Les ressorts 37,37' des cames mobiles 34,34' et l'élasticité des lames 20,21 sont calculés de manière à ce qu'un effort constant soit exercé sur les poils au moment de la fermeture des pinces. Les poils saisis par les pinces sont ensuite arrachés lors de la rotation du rouleau et évacués à l'extérieur de l'appareil. 10 Le rouleau rotatif 1 peut comporter un nombre plus au moins important de modules d'arrachage 2, le nombre de modules augmentant avec le diamètre du rouleau rotatif. Ainsi, un rouleau rotatif 1 ayant un diamètre d'environ 19 mm peut recevoir six modules d'arrachage, alors que pour un diamètre d'environ 23 15 mm, on peut en prévoir huit.

D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ces revendications.

Dans une variante de l'invention, on peut envisager une construction de rouleau rotatif comportant un arbre monobloc, sans comporter de came mobile, et monté fixe par rapport au boîtier. Cet arbre monobloc serait alors muni de rainures sur toute sa circonférence, les lames mobiles étant alors montées normalement fermées à l'encontre des ressorts de rappel l'une par rapport à 25 I'autre, le ressort des cames étant alors en mesure de compenser l'usure des flancs des rainures des cames.

On peut également envisager des moyens d'actionnement des lames en pivotement en interposant des navettes formant support pour la base des 30 lames pour transformer le mouvement de translation des navettes en un mouvement de pivotement des lames.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Appareil à épiler comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et contenant un moteur électrique d'entraînement d'un rouleau rotatif (1) autour d'un arbre (7) central; ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces, chaque pince étant formée de deux lames disposées côte à côte dans le sens longitudinal de l'arbre (7) dont au moins l'une est une lame mobile 10 (20); une cage (10) supportant lesdites lames et entraînée en rotation autour de l'arbre (7), ainsi que des moyens de commande disposés à l'intérieur de ladite cage (10) et comportant au moins une came cylindrique coaxiale à la cage (10) présentant au moins une rainure périphérique formant chemin de guidage pour ladite lame mobile (20) dans son mouvement alternatif contre la 15 lame adjacente, caractérisé en ce que ladite lame mobile (20) reçoit la force d'appui d'un moyen élastique de compensation au moins lorsqu'elle est appliquée contre la lame adjacente.

2. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen 20 élastique de compensation est un ressort (37,37') qui exerce sa poussée sur une came mobile (34,34'), la force du ressort étant orientée parallèlement à l'axe longitudinal, dans le sens de la fermeture d'une pince.

3. Appareil à épiler selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite came 25 mobile (34,34') est supportée par l'arbre (7) central monté fixe par rapport au boîtier de l'appareil.

4. Appareil à épiler selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite came mobile (34,34') est montée en coulissement à l'encontre d'un ressort (37,37') 30 dans une entaille (32,32') à l'intérieur de l'arbre (7) et qu'elle comporte des rainures (35,35') qui forment un chemin de guidage continu avec des rainures (30,30') pratiquées dans leur prolongement sur l'arbre (7).

5. Appareil à épiler selon l'une des revendication précédentes, caractérisé en ce que ladite lame mobile (20) comporte à sa base un ergot (22) qui suit le profil des rainures de ladite came.

6. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte deux cames mobiles (34,34') montées côte à côte selon l'axe longitudinal de l'arbre (7) ayant des zones coudées (36,36') orientées en sens inverse l'une par rapport à l'autre.

7. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite cage (10) supporte au moins une lame mobile (20) et une lame d'appui (21) adjacente, et en ce que lesdites lames sont courbées dans le sens longitudinal de l'arbre (7), les courbures de deux lames adjacentes se faisant face.

8. Appareil à épiler selon la des revendication 7, caractérisé en ce qu'une rangée de lames mobiles (20) forme avec une rangée de lames d'appuis (21) et une barrette (24) un module d'arrachage (2) disposé sur la périphérie de la cage (10).

9. Appareil à épiler selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'une rangée de lames mobiles comporte quatre lames mobiles (20), deux lames mobiles (20) formant une pièce monobloc mobile (44), deux pièces monobloc mobiles (44) étant montées en parallèle dans une barrette (24). 25 10. Appareil à épiler selon la revendication 9, caractérisé en ce que deux lames d'appuis (21) forment une pièce monobloc d'appui (51), chaque pièce monobloc d'appui (51) étant supportée à l'intérieur d'une pièce monobloc mobile (44).

1 1. Appareil à épiler selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs modules d'arrachage (2), les pinces d'arrachage d'un module étant décalées longitudinalement par rapport aux pinces d'arrachage du module suivant.

12. Appareil à épiler selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'au moins un module d'arrachage (2) se trouve engagé sur les rampes (35,35') des cames mobiles (34,34') lors de la rotation du rouleau rotatif (1).