FR2858293A1 - Planche de sauvetage et dispositif de sauvetage. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une planche de sauvetage en mer destinée à être fixée sur une embarcation nautique propulsée, en particulier un scooter de mer, et un dispositif de sauvetage en mer comprenant ladite planche de sauvetage et un scooter de mer. La planche de sauvetage comprend des moyens de fixation sur sa partie avant pour sa fixation à l'arrière de l'embarcation nautique, lesdits moyens de fixation (7, 8) comprenant des moyens de fixation centraux disposés sensiblement selon l'axe longitudinal de la planche (1) et des moyens de fixation latéraux élastiques pour stabiliser la planche, disposés sensiblement symétriquement de part et d'autre dudit l'axe longitudinal, au moins une rainure longitudinale de stabilisation étant formée sur la face inférieure de la planche pour canaliser l'eau lors du déplacement de la planche.

Description

PLANCHE DE SAUVETAGE ET DISPOSITIF DE SAUVETAGE

La présente invention concerne une planche de sauvetage en mer destinée à être fixée sur une 5 embarcation nautique propulsée, en particulier un scooter de mer, et un dispositif de sauvetage en mer comprenant ladite planche de sauvetage et un scooter de mer.

Il est connu des dispositifs de sauvetage en mer 10 dans lesquels une planche de sauvetage est traînée à l'arrière d'un scooter de mer. La planche utilisée est de type planche de surf horizontale, appelée couramment "bodyboard", à surface inférieure sensiblement plane, formée d'un bloc flottant en mousse recouvert d'une 15 couche de résine rigide. L'utilisation de scooters de mer dans de tels dispositifs de sauvetage présente un grand intérêt en raison de leur maniabilité sur l'eau et de leur rapidité d'intervention. Toutefois, de tels dispositifs sont peu ou pas utilisés en raison de la 20 faible stabilité de la planche. En effet, à l'arrêt, une telle planche se déplace en fonction du mouvement de la mer et les sauveteurs ont des difficultés à hisser la personne à secourir sur la planche. Lors du remorquage de la planche, cette dernière a tendance à 25 se déplacer latéralement derrière le scooter de manière brusque et anarchique, ce qui nuit à la maniabilité du scooter et peut porter atteinte à la personne secourue.

En outre, cette faible stabilité de la planche ne permet pas aux sauveteurs de monter sur la planche avec 30 la personne secourue pour lui apporter les premiers secours lors du retour vers la côte. Par ailleurs, la personne secourue n'est pas protégée des projections d'eau provenant de la turbine du scooter.

Malgré les avantages que pourraient procurer l'utilisation de scooters de mer, les secours préfèrent 5 utiliser des embarcations plus importantes, mais moins maniables, aptes à recevoir les personnes en difficulté.

Le but de la présente invention est de proposer une planche de sauvetage, simple de conception, qui 10 présente une stabilité satisfaisante lorsqu'elle est attachée à l'arrière d'une embarcation de type scooter de mer.

Dans ce but, la présente invention propose une planche de sauvetage destinée à être fixée à l'arrière 15 d'une embarcation nautique propulsée, de type scooter de mer, comprenant des moyens de fixation sur sa partie avant pour sa fixation à l'arrière de l'embarcation nautique, caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation comprennent des moyens de fixation centraux 20 disposés sensiblement selon l'axe longitudinal de la planche et des moyens de fixation latéraux élastiques pour stabiliser la planche, disposés sensiblement symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal, au moins une rainure longitudinale de 25 stabilisation étant formée sur la face inférieure de la planche pour canaliser l'eau lors du déplacement de la planche.

Selon un mode de réalisation, la planche de sauvetage comprend un corps en mousse de forme 30 parallélépipédique comprenant des moyens de rigidification longitudinaux assemblés sur la face supérieure et/ou la face inférieure du corps en mousse.

Avantageusement, lesdits moyens de rigidification comprennent au moins deux lattes longitudinales 5 rigides, par exemple en matière plastique rigide, assemblées sur la face inférieure du corps en mousse, lesdites lattes étant espacées transversalement l'une de l'autre pour former entre elles ladite rainure de stabilisation, lesdites lattes longitudinales constituant des moyens d'appui pour la mise en appui de la planche contre le bord arrière de l'embarcation nautique. La planche comprend de préférence au moins quatre lattes longitudinales servant de moyens de stabilisation, de rigidification et de moyens d'appui. 15 Les moyens de fixation centraux peuvent comprendre au moins une sangle assemblée par une extrémité à la planche et munie à son extrémité libre d'un système de fixation rapide, par exemple de type mousqueton, les moyens de fixation latéraux élastiques 20 comprenant au moins deux liens élastiques, par exemple de type sandow, assemblés à la planche par une extrémité, et munis à leurs extrémités libres d'un système de fixation rapide, par exemple de type mousqueton.

Selon un mode de réalisation, la planche de sauvetage comprend une housse entourant ledit corps en mousse et présentant une ouverture refermable pour l'insertion et le retrait dudit corps en mousse.

Avantageusement, les moyens de fixation de la planche 30 sont solidaires de la housse. Les moyens de fixation peuvent comprendre un premier ensemble assemblé sur la face inférieure de la house, incluant une sangle centrale cousue sur la face inférieure de la housse selon l'axe longitudinal et présentant une extrémité libre munie d'un mousqueton et deux sangles latérales 5 disposées de part et d'autre de la sangle centrale et munies à leurs extrémités libres d'un lien élastique portant un mousqueton. Avantageusement, il est prévu un deuxième ensemble de fixation similaire du premier mais assemblé sur la face supérieure de la housse. 10 L'ouverture refermable de la housse est de préférence disposée au niveau de sa face avant. Avantageusement, ladite housse comprend sur sa face supérieure une grille arrière d'évacuation de l'eau, des boudins latéraux de positionnement intégrés en mousse, un tapis 15 antidérapant, et/ou un appui-tête. La planche de sauvetage peut comprendre en outre des poignées disposées le long des bords supérieurs. Des moyens de rigidification, par exemple formés de lattes rigides en matière plastique, peuvent alors être disposés le long 20 de ses bords supérieurs pour renforcer le corps en mousse au niveau des poignées.

La présente invention propose en outre un dispositif de sauvetage en mer comprenant la planche de sauvetage selon l'invention et un scooter de mer, ledit 25 scooter comprend un bord arrière et des moyens de fixation arrières centraux et des moyens de fixation arrières latéraux disposés de part et d'autre desdits moyens de fixation arrières centraux pour la fixation de ladite planche de sauvetage respectivement par ses 30 moyens de fixation centraux et ses moyens de fixation latéraux élastiques, de sorte que ladite planche de sauvetage soit en appui par sa face inférieure contre le bord arrière du scooter, lesdits moyens de fixation latéraux élastiques permettant un déplacement latéral de la planche par rapport à l'axe longitudinal du 5 scooter et/ou un pivotement de ladite planche autour de son point de fixation central.

Selon un mode de réalisation, le scooter de mer comprend un bloc central sur lequel est monté un siège, les moyens de fixation centraux et latéraux du scooter, 10 par exemple formés par des anneaux métalliques, étant disposés respectivement sur la paroi arrière et les parois latérales dudit bloc central, à distance du bord arrière du scooter de mer.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres 15 buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence au dessin schématique annexé. 20 Sur ce dessin: - la figure 1 représente une vue de dessus d'une planche de sauvetage selon l'invention, en l'absence de housse; - les figures 2 et 3 représentent respectivement 25 une vue de côté et une vue de dessous de la planche de la figure 1; - la figure 4 représente une vue en coupe selon le plan IV-IV de la planche de la figure 1; - les figures 5 et 6 représentent des vues en 30 perspective de la planche de la figure 1, munie de sa housse; - la figure 7 représente une vue de côté d'un dispositif de sauvetage selon l'invention illustrant la fixation de la planche de sauvetage au scooter de mer; et, - la figure 8 est une vue de dessus du dispositif de la figure 7.

Les figures 1 à 6 représentent un exemple de réalisation d'une planche de sauvetage selon l'invention. La planche de sauvetage 1 comprend un 10 corps flottant formé d'un bloc de mousse 2 recouvert d'une housse 3. Le bloc de mousse 2, représenté sur les figures 1 à 4, est de forme parallélépipédique et présente des faces inférieure 21 et supérieure 22 sensiblement planes. La face avant 24 du bloc de mousse 15 est reliée aux faces latérales 23a, 23b par des arrondis 26, et un chanfrein oblique 27 relie la face supérieure 22 à la face arrière 25. Des lattes de rigidification transversales supérieure 41 et inférieure 42 sont fixées le long des bords avant des 20 faces supérieure 22 et inférieure 21, et des lattes de rigidification latérales, supérieures 43a-b et inférieures 44a-b sont fixées le long des bords latéraux des faces supérieure et inférieure. Les lattes transversales supérieure 41 et inférieure 42 s'étendent 25 entre les deux arrondis 26. Les lattes latérales supérieures 43a-b de la face supérieure s'étendent des arrondis 26 jusqu'au chanfrein 27. Les lattes latérales inférieures 44a-b de la face inférieure s'étendent sur toute la longueur du bloc de mousse, des arrondis 26 30 jusqu'à la face arrière 25. Tel que visible sur la figure 4, les lattes latérales inférieures sont logées dans des dégagements latéraux 28a, de sorte qu'elles soient légèrement en retrait par rapport à la face inférieure 21. De manière similaire, la latte transversale inférieure est logée dans un dégagement 5 28b. Outre leur fonction de rigidification du bloc de mousse 2, ces lattes latérales et transversales permettent de renforcer les bords du bloc de mousse pour l'assemblage de poignées, tel que décrit ci-après, par des orifices 29 traversant de part en part le bloc 10 de mousse et lesdites lattes.

Des lattes longitudinales de rigidification et de stabilisation 45, 46a-b, 47a-b sont disposées sur la face inférieure 21. Les lattes longitudinales s'étendent depuis la latte transversale inférieure 42 15 jusqu'à la face arrière 25. Une première latte, dite centrale 45, est disposée sensiblement selon l'axe longitudinal A du bloc de mousse, qui correspond à l'axe longitudinal de la planche. Deux paires de lattes secondaires, dites intermédiaires 46a-b et extérieures 20 47a-b sont disposées symétriquement de part et d'autre de la latte centrale 45. Les lattes longitudinales sont espacées transversalement les unes des autres de manière à définir entre elles des rainures 10 pour canaliser l'écoulement de l'eau lors du déplacement de 25 la planche. Les lattes extérieures sont disposées à distance des dégagements latéraux 28. La latte centrale 45 présente une largeur supérieure à celle des lattes secondaires.

Le bloc de mousse est par exemple réalisé en 30 mousse compacte de type polyuréthanne. Les dégagements 28a-b, le chanfrein 27 et les arrondis 26 peuvent être obtenus par de simples découpes dans un bloc de mousse.

Les lattes transversales 41, 42, latérales 43a-b, 44a-b et longitudinales 46a-b, 47a-b sont réalisées en matière plastique rigide et sont assemblées sur le bloc 5 de mousse par collage, par exemple au moyen d'une colle.

Les dimensions du bloc de mousse sont adaptées pour supporter au moins une personne allongée. A titre d'exemple numérique, le bloc de mousse présente une 10 longueur d'environ 1,80 mètre sur environ 1 mètre de largeur, et une épaisseur d'environ 0,15 mètre. Les lattes longitudinales et latérales présente une épaisseur comprise entre 6 et 15 mm, par exemple de l'ordre de 8 mm. La latte longitudinale centrale a une 15 largeur environ deux fois supérieure à celle des lattes secondaires, de l'ordre de 10 mm.

En référence aux figures 5 et 6, la planche selon l'invention comprend en outre une housse 3 recouvrant le bloc de mousse 2. La housse est formée par une 20 enveloppe en tissu, de forme complémentaire de celle du bloc de mousse, comprenant une face supérieure 32, une face inférieure 31, des faces latérales 33a-b, une face avant 34 et une face arrière 35. La housse présente une ouverture refermable, représentée schématiquement par 25 le trait discontinu référencé 37, par laquelle elle est enfilée sur le bloc de mousse. L'ouverture s'étend sur la face avant 34 et se prolonge sur une partie des faces latérales 33a-b, en séparant lesdites faces en une partie inférieure et une partie supérieure. La 30 fermeture de la housse est réalisée au moyen d'un système de fermeture de type fermeture éclair, apte à relier les parties inférieure et supérieure précitées, ledit système de fermeture étant protégé par un rabat 36. Le bord supérieur du rabat est cousu le long du bord supérieur des faces latérales et avant et son bord 5 inférieur libre peut être attaché à la partie inférieure des faces avant et latérale par une fixation de type Velcro . La face supérieure 32 de la housse intègre deux boudins de positionnement latéraux 50 pour caler latéralement la personne à secourir. Ces boudins 10 de positionnement de section transversale semicirculaire viennent se positionner sur les lattes latérales supérieures 43a-b du bloc de mousse. Un tapis anti-dérapant 51 est cousu sur la face supérieure 32 de la housse entre les deux boudins latéraux et une plaque 15 en mousse formant appui-tête 52 est par ailleurs disposée sur la face supérieure, entre la face avant et ledit tapis. Les boudins et l'appui- tête sont formés par des morceaux de mousse, de même nature que le bloc de mousse, maintenus contre la face supérieure de la 20 housse par des pièces de tissus cousues sur la housse.

La partie inférieure de la housse destinée à recouvrir le chanfrein et la face arrière du bloc est formée par grille souple 53 en tissu apte à permettre le passage de l'eau, et en particulier l'évacuation de l'eau qui 25 s'accumule dans la housse lors de l'utilisation de la planche.

La planche de sauvetage est par ailleurs pourvue de poignées 6 disposées le long des bords latéraux de la planche. Un bout unique 61 est passé par les 30 orifices 29 du bloc de mousse et des orifices correspondants de la housse et des boudins de positionnement 50 de sorte que le bout présente une succession de parties inférieures plaquées contre la face inférieure de la housse et de parties en arc formant des poignées du côté de la face supérieure. Un 5 noeud d'arrêt 62 aux extrémités du bout assure son assemblage sur la housse et le bloc de mousse. Les parties en arc sont enfilées dans des gaines en matière plastique qui prennent appui par leurs extrémités contre le bloc de mousse pour garantir une forme arquée 10 auxdites parties et une tension suffisante du bout, de sorte que ses parties inférieures soient plaquées contre la face inférieure de la housse.

La planche de sauvetage comprend en outre des moyens de fixation de la planche au scooter. Les moyens 15 de fixation comprennent un ensemble de fixation, dit inférieur 7, fixé sur la face inférieure 31 de la housse. Cet ensemble inférieur comprend une première attache centrale ou axiale 71 formée par un mousqueton 711 assemblé à l'extrémité d'une sangle centrale 710 20 cousue sur la face inférieure de la housse selon l'Taxe longitudinal A, et deux attaches latérales 72 disposées de part et d'autre de l'attache centrale et formées par un mousqueton 721 fixé à une des extrémités d'un lien élastique 722 de type sandow, lui-même fixé par son 25 autre extrémité à une sangle 720 qui est cousue sur la face inférieure de la housse. Le mousqueton 711 de l'attache centrale est assemblé directement sur la sangle centrale 710, ou au moyen d'un lien non élastique de faible longueur par rapport au liens 30 élastiques 722. Tel que représenté sur la figure 6, les sangles latérales 720 et la sangle centrale 710 sont i! cousues sur sensiblement toute la longueur de la face inférieure de la housse et présente une extrémité libre pour permettre la fixation respectivement du mousqueton 711 et des liens élastiques 723. Pour renforcer les 5 coutures à proximité des extrémités libres des sangles, des sangles de renfort 73 sont cousues par-dessus lesdites sangles centrales et latérales. Deux sangles de renfort 73 sont par exemple disposées symétriquement, de manière oblique par rapport à l'axe 10 de la planche, en se croisant par une première extrémité au- dessus de la sangle centrale 710 et en recouvrant chacune une sangle latérale 720 par sa deuxième extrémité.

Pour accroître la stabilité de la planche et 15 garantir une fixation sûre de la planche de sauvetage, notamment dans des conditions de mer difficiles, les moyens de fixation comprennent de préférence, tel qu'illustré sur la figure 6, un second ensemble de fixation, dit supérieur 8, similaire du premier 20 ensemble, mais fixé sur la face supérieure 32. Cet ensemble comprend une attache centrale 81 comprenant un mousqueton 811 fixé à une sangle 810 qui est cousue sur la face supérieure de la housse, entre l'appui-tête 52 et la face avant 34, et deux attaches latérales 82 25 comprenant des mousquetons 821 fixés par l'intermédiaire de liens élastiques 822 à des sangles latérales 820 cousues de part et d'autre de l'rappuitête 52 et s'étendant jusqu'au tapis de sol antidérapant 51.

Le bloc de mousse 2 confère une souplesse à la planche qui procure un certain confort pour la personne secourue, les lattes de rigidification 41-47 assurant la solidité de la planche. L'utilisation d'une housse 3 séparable permet d'intégrer aisément plusieurs éléments fonctionnels à la planche, en particulier les moyens de 5 fixations 7, 8, mais également un appui-tête 52, le tapis antidérapant 51, et les boudins de positionnement 50. Par ailleurs, en cas de détérioration d'un de ces éléments, seul le remplacement de la housse est nécessaire. Elle permet en outre de protéger les lattes 10 de rigidification de l'extérieur et les personnes de coupures par lesdites lattes.

Les figures 7 et 8 illustrent un dispositif de sauvetage selon l'invention comprenant la planche 1 décrite ci-dessus et un scooter de mer 9. Dans ce mode 15 de réalisation, le scooter de mer comprend, de manière connue, une coque 91 surmontée d'un pont 92, et une turbine de propulsion 94. Le pont comprend un bloc central 93, qui protège le moteur et sur lequel est assemblée une selle 65, défini par deux parois 20 verticales latérales 93a se rejoignant à l'arrière par une paroi arrière inclinée 93b. Ce bloc central est entouré latéralement par deux zones horizontales 97 servant de marche pied, et qui se rejoignent à l'arrière par une zone arrière horizontale ou plate25 forme arrière 98 s'étendant jusqu'au bord arrière 9a du scooter. Selon l'invention, le scooter comprend à l'arrière un système de fixation comprenant une attache centrale arrière 96b et des attaches latérales 96a, disposées symétriquement de part et d'autre de 30 l'attache centrale, chaque attache étant formée par un anneau métallique. L'anneau central 96b et les anneaux latéraux 96a sont fixés respectivement à la paroi arrière 93b et aux parois latérales 93a du bloc central 93. Un tel système de fixation, disposé au-dessus et à distance du bord arrière 9a du scooter, peut aisément 5 être adapté sur différent type de scooter de mer. Le scooter comprend de préférence une selle apte à accueillir deux sauveteurs.

La fixation de la planche de sauvetage 1 au scooter 9 s'effectue par enclenchement d'une part des 10 mousquetons centraux 711, 811 sur l'anneau central 96b et, d'autre part, des mousquetons latéraux 721, 821 sur les anneaux latéraux 96a, les liens élastiques 722, 822 étant étirés pour permettre l'enclenchement des mousquetons latéraux. Les longueurs des attaches 15 centrales 71, 81 et latérales 72, 82 sont déterminées de sorte que, dans la position fixée de la planche, la planche vient en appui par sa face inférieure contre le bord arrière du scooter. La planche présente une partie avant disposée au-dessus de la plate-forme arrière 98 20 et repose sur l'eau par sa partie arrière. La planche vient plus précisément en appui contre le bord arrière du scooter par l'intermédiaire des lattes longitudinales 45-47 présentes sous la housse, la latte transversale inférieure 42 et les lattes latérales 44a25 b étant disposées en retrait dans leurs dégagements respectifs 28a-b. Dans cette position, la planche est légèrement inclinée. Lors du déplacement du scooter, la vague formée par la turbine tend à ramener la planche vers sa position horizontale. La mise en appui de la 30 planche contre le scooter assure une parfaite stabilité de la planche, que ce soit à l'arrêt ou lors du déplacement.

La fixation mécanique de la planche est réalisée principalement par les attaches centrales 71, 81 non 5 élastiques, les attaches latérales 72, 82 servant à stabiliser la planche lors du déplacement. Ces attaches latérales permettent d'éviter un débattement latéral trop important de la planche par rapport à l'axe longitudinal du scooter mais autorisent toutefois en 10 raison de leur élasticité un pivotement et un déplacement latéral de la planche pour faciliter la conduite du scooter en particulier dans les virages.

Les lattes longitudinales extérieures 47a-b sont disposées à une distance suffisante des faces latérales 15 23a-b du bloc en mousse pour permettre un pivotement aisé de la planche autour de son axe A dans les virages.

La stabilité de la planche lors de son déplacement est également assurée par les lattes 20 longitudinales. Lorsque la planche est mise à l'Teau, la partie de la housse en contact avec l'eau est plaquée contre la face inférieure du bloc de mousse et contre les lattes longitudinales, de sorte que la housse présente des empreintes correspondant aux lattes 25 longitudinales et aux rainures 10 définies entre lesdites lattes. Lors du déplacement de la planche, l'eau est canalisée longitudinalement dans les empreintes des rainures formées sur la housse. Tel que décrit précédemment, les lattes longitudinales servent 30 également de moyens de rigidification et de moyens d'appui de la planche contre le scooter.

Avantageusement, le scooter de mer sera muni d'un système GPS, d'un dispositif de communication VHF avec antenne fixe. Par ailleurs, pour faciliter l'intervention des sauveteurs, le scooter est de 5 préférence munie de poignées 99 pour faciliter les opérations de sauvetage par les sauveteurs, par exemple deux poignées latérales de chaque côté, et une poignée disposée à l'avant.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison 10 avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Planche de sauvetage destinée à être fixée à l'arrière d'une embarcation nautique propulsée, de type 5 scooter de mer, comprenant des moyens de fixation sur sa partie avant pour sa fixation à l'arrière de l'embarcation nautique, caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation (7, 8) comprennent des moyens de fixation centraux (71, 81) disposés sensiblement selon 10 l'axe longitudinal (A) de la planche (1) et des moyens de fixation latéraux élastiques (72, 82) pour stabiliser la planche, disposés sensiblement symétriquement de part et d'autre de l'axe longitudinal, au moins une rainure longitudinale (10) de stabilisation étant formée sur la face inférieure de la planche pour canaliser l'eau lors du déplacement de la planche.

2. Planche de sauvetage (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle 20 comprend un corps en mousse (2) de forme parallélépipédique comprenant des moyens de rigidification longitudinaux (43a-b, 44a-b, 45, 46a-b, 47a-b) assemblés sur la face supérieure (22) et/ou la face inférieure (21) du corps en mousse.

3. Planche de sauvetage selon la revendication 2, caractérisée par le fait lesdits moyens de rigidification comprennent au moins deux lattes longitudinales rigides (45, 46a-b, 47a-b), assemblées sur la face inférieure (21) du corps en mousse (2), 30 lesdites lattes étant espacées transversalement l'une de l'autre pour former entre elles ladite rainure de stabilisation (10), lesdites lattes longitudinales constituant des moyens d'appui pour la mise en appui de la planche contre le bord arrière de l'embarcation nautique.

4. Planche de sauvetage selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de fixation centraux (71, 81) comprennent au moins une sangle (710, 810) assemblée par une extrémité à la planche et munie à son extrémité 10 libre d'un système de fixation rapide (711, 811), les moyens de fixation latéraux élastiques (72, 82) comprenant au moins deux liens élastiques (722, 822) assemblés à la planche par une extrémité, et munis à leurs extrémités libres d'un système de fixation rapide 15 (721, 821).

5. Planche de sauvetage selon l'une revendication 2 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend une housse (3) entourant ledit corps en mousse (2) et présentant une ouverture refermable (37) pour 20 l'insertion et le retrait dudit corps en mousse.

6. Planche de sauvetage selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les moyens de fixation (7, 8) de la planche sont solidaires de la housse.

7. Planche de sauvetage selon l'une des 25 revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend sur sa face supérieure (22) des poignées (6) disposées le long des bords supérieurs.

8. Planche de sauvetage selon les revendications

2 et 7 prises en combinaison, caractérisée par le fait 30 qu'elle comprend des moyens de rigidification (41, 42, 43a-b, 44a-b) disposés le long de ses bords supérieurs pour renforcer le corps en mousse au niveau des poignées.

9. Dispositif de sauvetage en mer caractérisé par le fait qu'il comprend un scooter de mer (9) et une 5 planche de sauvetage (1) telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 8, ledit scooter comprenant un bord arrière (9a) et des moyens de fixation arrières centraux (96b) et des moyens de fixation arrières latéraux (96a) disposés de part et 10 d'autre desdits moyens de fixation arrières centraux pour la fixation de ladite planche de sauvetage respectivement par ses moyens de fixation centraux (71, 81) et ses moyens de fixation latéraux élastiques (72, 82), de sorte que ladite planche de sauvetage soit en 15 appui par sa face inférieure contre le bord arrière du scooter, lesdits moyens de fixation latéraux élastiques permettant un déplacement latéral de la planche par rapport à l'axe longitudinal du scooter et/ou un pivotement de ladite planche autour de son point de 20 fixation central.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le scooter de mer (9) comprend un bloc central (93) sur lequel est monté un siège (95), les moyens de fixation centraux (96b) et 25 latéraux (96a) du scooter étant disposés respectivement sur la paroi arrière (93b) et les parois latérales (93a) dudit bloc central, à distance du bord arrière (9a) du scooter de mer.