FR2854173A1 - Installation industrielle de lavage d'articles textiles - Google Patents

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Abstract

Cette installation de lavage industrielle d'articles textiles comprend :- un tunnel de lavage intégrant une pluralité de compartiments destinés à assurer le lavage et le rinçage desdits articles,- un organe d'essorage (E2) desdits articles après rinçage,Selon l'invention, ledit tunnel est constitué de deux sous-ensembles :• un premier sous-ensemble de compartiments (C1 - C5), dénommé premier tunnel (T1), destiné à assurer le lavage proprement dit des articles textiles ;• un second sous-ensemble de compartiments (C6 - C9), dénommé second tunnel (T2), destiné à assurer le rinçage des articles textiles lavés,un organe d'essorage intermédiaire (E1), destiné à évacuer des articles textiles une partie des eaux de lavage résultant du cycle de lavage réalisé au sein dudit premier tunnel étant intercalé entre lesdits premier et second tunnels.

Description

INSTALLATION INDUSTRIELLE DE LAVAGE D'ARTICLES TEXTILES
La présente invention se rapporte à une nouvelle conception perfectionnée des chames de lavage d'articles textiles, en blanchisserie ou dans l'industrie textile, afin de parvenir simplement à une 5 parfaite qualité finale de rinçage en fin de cycle de lavage, condition impérative, nécessaire à une parfaite qualité au séchage-finition, particulièrement au séchage-repassage du linge plat.
Il convient de rappeler que, par définition, le blanchissage consiste à éliminer la totalité des matières et produits de toute nature constituant les salissures du linge sale afin qu'après séchage et io repassage final, le linge retrouve son état neuf, tant en qualité qu'en aspect, à l'exception d'une perte relativement minime de poids en raison de son usure normale par frottements à l'utilisation et par ceux subis lors les opérations successives de lavage, séchage et repassage.
Bien que différent quant au résultat final souhaité, le problème est le même à la fabrication 15 d'articles textiles: les salissures entraînées au tissage doivent impérativement être éliminées avant toute opération de teinture éventuelle, d'apprêtage, de repassage final, ou de simple séchage.
La qualité finale dépend du résultat de chaque phase du cycle de lavage pour deux raisons: - la première étant qu'un linge mal lavé ne peut retrouver l'aspect et l'état du linge neuf après 20 séchage, - la deuxième, à laquelle se rapporte principalement la présente invention, étant qu'un linge mal lavé, le plus souvent en raison d'une insuffisance de rinçage, se trouve chargé de salissures résiduelles, de résidus de produits utilisés au lavage, lesquels, même neutralisés chimiquement, représentent des charges matérielles, les salissures et ces résidus se déposant 25 sur les flibres de linge au séchage. A cet égard, il convient également de rappeler que de telles charges matérielles sont également susceptibles de se déposer partiellement sur les organes de chauffage (cuvettes) des sécheuses-repasseuses utilisées pour le repassage des linge plats. Ces dépôts provoquent ainsi, par re-déposition sur ces organes de transfert de chaleur et de glaçage de surface, une pellicule nuisible au transfert de chaleur du métal des cuvettes au 30 linge, donc à son glissement parfait sur la surface de ces cuvettes, en raison de la nature rugueuse de ces dépôts, mais aussi de leur très mauvaise conduction. Cet inconvénient, à vitesse de défilement normale du linge, nuit à la formation rapide de la pellicule de vapeur entre linge et cuvette, cependant nécessaire au bon glissement du linge humide sur la surface chaude et polie de ces cuvettes.
Un linge mal lavé, ou plus généralement mal rincé, entrame donc une très mauvaise qualité de repassage des linges plats qui sont déformés, parfois plissés et déchirés, à leur passage sur les cuvettes des sécheuses repasseuses, sauf à réduire considérablement la vitesse de défilement du linge sur ces machines et à procéder à leur arrêt fréquent pour nettoyer les dites cuvettes, induisant 5 de ce fait une importante perte de productivité et de chaleur au séchage repassage des linges plats, qui représentent généralement la part fortement majoritaire de la production des blanchisseries industrielles.
Si cette chute de productivité ne concerne que les linges plats, la redéposition de salissures et 1o charges résiduelles diverses sur les fibres des autres catégories de linge (linge éponge, vêtements divers) nuit fortement à l'aspect du linge, qui perd sa blancheur ou l'éclat de sa couleur.
Cet inconvénient fréquent peut en outre fournir un terrain particulièrement favorable au développement de colonies bactériennes, amplifiant ainsi fortement les facteurs de maladies 15 nosocomiales imputables au blanchissage dans le secteur de la santé.
Traditionnellement, un cycle de lavage comprend une succession d'opérations qu'il est possible de classer en deux groupes également successifs - le premier groupe comprenant les opérations successives de lavage, soit un trempage à moins 20 de 40C pour dissoudre les salissures thermofixables à chaud (sang, albumine, etc. ...) suivi d'un ou plusieurs lavages successifs à température déterminée suivant la nature du textile traité (au plus jusqu'à 90C), - le deuxième groupe effectuant des rinçages successifs et simultanément lors de chacun d'eux les opérations successives de javellisation, de neutralisation du chlore résiduel et de 25 redressement du pH final.
Si le premier groupe d'opérations peut permettre de parvenir à un lavage convenable, en revanche la majorité des salissures (matières en suspension, savons de transformation des graisses par les alcalins) et les excédents éventuels de produits chimiques de lavage sont contenus par l'eau sale 30 résiduelle de lavage retenue par le linge et/ou celle pouvant l'accompagner, suivant le type de machine utilisé, lors de son passage du premier groupe d'opérations au deuxième. Pour parvenir à un blanchissage final convenable, cette eau sale résiduelle doit être totalement éliminée par ce deuxième groupe, par des rinçages successifs qui doivent permettre de parvenir à la dilution progressive de l'eau résiduelle de lavage définie ci-avant, jusqu'au plus prés possible de 100%. 35 Le contrôle de cette dilution peut aisément s'effectuer par comparaison de la température de l'eau alimentaire du dernier rinçage à celle du bain du dernier rinçage: les températures suivant la même loi mathématique des mélanges que la dilution, les deux températures constatées doivent être égales si le taux de dilution est de 100% . Un écart minime de ces deux températures peut 5 cependant être accepté suivant le type de machine utilisé, soit en raison de l'inertie thermique de la machine (laveuse-essoreuse), soit du fait de sa conduction (tunnel de lavage). Cet écart doit être déterminé par des mesures pour chaque type de machine et chaque programme de lavage qu'elle peut effectuer.
1o A cet égard, il convient de rappeler qu'il existe deux familles principales de machines de lavage industriel: les laveuses-essoreuses et les tunnels de lavage, ces dernier permettant de réaliser des chaînes de lavage entièrement automatisées.
Les laveuses-essoreuses industrielles sont conçues suivant des principes identiques à ceux des 15 machines à laver ménagères à tambour, mais dans des capacités permettant de traiter des charges de linge importantes, jusqu'à plusieurs centaines de kg de linge par cycle.
Comme leur dénomination l'indique, les laveuses-essoreuses permettent d'effectuer, dans la même machine, non seulement les opérations des cycles de lavage mais aussi, dans le même tambour, les 20 opérations d'essorage, à diverses vitesses de rotation de ce dernier, c'est à dire à des valeurs plus ou moins grande de la force centrifuge et suivant des durées nécessaires à l'extraction de la proportion souhaitée de l'eau retenue par le linge après vidange du bain de lavage ou de rinçage, pour chaque opération du cycle, sans transfert manuel ou mécanique vers une essoreuse accessoire.
La possibilité d'essorage entre chaque phase du cycle est l'avantage majeur des laveusesessoreuses, car elle permet de concevoir des cycles de lavage comprenant des essorages intermédiaires suffisants, particulièrement entre la dernière opération du premier groupe (lavage) et la première opération du deuxième groupe (rinçage) et, si besoin, entre chaque opération de ce 30 dernier groupe, afin de parvenir pour chacune d'elles, et après la dernière, à une valeur de dilution calculée et certaine au plus prés de 100% de dilution de l'eau sale de lavage en fin du dernier rinçage.
Si, par exemple, en fin de lavage et avant chacun des deux rinçages suivants il est procédé à un 35 essorage suffisant pour ne conserver que un litre d'eau résiduelle de l'opération précédente par kg de linge (poids sec), et si pour chaque opération de rinçage il est ajouté quatre litres d'eau neuve à cette eau résiduelle, la proportion de cette eau résiduelle en fin d'opération est de: 1 / (1+4) = 0,2 soit 20%. Ainsi, en pratiquant trois opérations successives de rinçage, le taux de dilution final, fonction de ce rapport, est donc de (1 - 0,2 x 0,2 x 0,2) x 100 = 99,2 % ,valeur convenable dans la pratique.
Cette fiabilité rigoureuse des laveuses-essoreuses pour la qualité parfaite des rinçages, donc la plus 5 grande productivité et qualité de travail des sécheuses-repasseuses à linge plat en aval, implique cependant divers inconvénients: une consommation d'eau élevée (en moyenne de 25 litres par kg de linge sec lavé), une déperdition importante de chaleur, la machine passant par une température élevée au lavage pour être ensuite refroidie à celle de l'eau alimentaire en fin de cycle, avant le cycle suivant.
Les durées des opérations d'essorage (intermédiaires et finale) s'ajoutant à celles des strictes opérations de lavage et de rinçage, la durée totale d'un cycle de lavage moyen s'avère longue (environ une heure) , et il convient d'ajouter à cette durée celle de chargement manuel du linge sale et de déchargement manuel du linge essoré, opérations nécessitant une importante main d'oeuvre 15 et un personnel musclé.
Il convient de rajouter au coût inhérent à cette main d'oeuvre, celui élevé de ces machines à la motorisation importante et complexe et à la structure métallique lourde. En outre les laveusesessoreuses sont relativement bruyantes à l'essorage, et nécessitent, au surplus, une forte 20 consommation électrique, particulièrement lors de chacun de leurs démarrages; enfin, leurs mouvements complexes, soumis à d'importantes forces lors des essorages, exigent un entretien lourd.
Pour tenter de remédier aux inconvénients inhérents aux laveusesessoreuses, particulièrement 25 pour supprimer les coûteuses opérations manuelles de chargement et déchargement qu'elles entraînent et réduire les consommation d'eau et d'énergie (thermique et mécanique), les constructeurs ont imaginé des chaînes automatiques de lavage pour parvenir à la suppression totale des opérations manuelles de chargement et déchargement, et permettre la réduction des consommations d'eau et d'énergie. Cependant, la conception traditionnelle des tunnels de lavage, 30 constituant l'élément principal de ces chaînes, ne permet généralement pas une dilution convenable de l'eau de lavage au rinçage.
Cet inconvénient quasi général des chaînes de lavage entraîne les inconvénients précédemment énoncés pour un linge mal rincé, plus particulièrement la baisse importante de productivité et de 35 qualité de finition des sécheuses-repasseuses à linge plat, facteur aux conséquences financières plus importantes que les économies réalisées au lavage, et qui génère des risques économiques et divers majeurs du fait de la baisse générale de la qualité finale de production.
La présente invention se rapporte exclusivement à l'élimination de ce défaut par une nouvelle conception des seuls tunnels de lavage.
Il est ci-après rappelé sommairement les éléments constitutifs d'une chaîne automatique de lavage, en relation avec la figure 1. Ainsi, une telle chaîne comprend successivement: - un poste de tri, préparation et pesage automatique de charges successives de linge de poids identique, fonction de la capacité des compartiments du tunnel de lavage, - un convoyeur aérien de ces charges contenues dans des sacs spéciaux à ouverture automatique pour chargement automatique gravitaire du premier compartiment du tunnel de 10 lavage, suivant une fréquence déterminée, avec retour automatique des sacs vides vers le poste de tri, un simple tapis élévateur de chargement pouvant se substituer à ce convoyeur aérien, - un tunnel de lavage représenté schématiquement en élévation (Cl-C9), avec son réseau d'alimentation, de circulation ou flux d'eau, et dont le principe de fonctionnement est décrit dans la suite, - un appareil d'essorage (E), le plus souvent constitué d'une presse, qui reçoit les charges de linge lavées et rincées, déversées par le dernier compartiment (C9) du tunnel, selon la même fréquence que celle de chargement, - un élévateur de transfert et chargement selon la même fréquence d'un ou plusieurs séchoirs 20 démêloirs, appareils destinés au démêlage du linge essoré et à son séchage partiel (draps, vêtements) ou total (linge éponge par exemple), avant son déchargement automatique, - un automate programmable de commande et de synchronisation des éléments de la chaîne.
La présente invention se rapporte exclusivement à une nouvelle conception des seuls tunnels de 25 lavage, quel qu'en soit le type, afin de parvenir, comme avec des laveuses-essoreuses, à un taux de dilution convenable après rinçage et calculable avec certitude, donc de conserver la plus grande productivité au séchage repassage du linge plat et la meilleure qualité de toute la production.
Afin de bien comprendre les inconvénients inhérents aux tunnels de lavage traditionnels, la figure 30 1 représente, pour exemple, un schéma simplifié, en élévation, d'un tel tunnel muni d'un dispositif d'essorage final qui lui est associé et un exemple, tout aussi schématique, parmi de multiples solutions, d'alimentation et de recyclage de l'eau dudit tunnel.
Il faut noter qu'une telle chaîne automatique de lavage, outre ses accessoires de convoyage, 35 démêlage et séchage éventuels en fin de chaîne, comprend essentiellement deux éléments successifs distincts mais indissociables, respectivement le tunnel de lavage lui même, et l'appareil d'essorage final, dont l'eau d'extraction est recyclée sur le tunnel. La présente invention se rapporte en effet à une modification fondamentale de cette configuration en deux éléments, sans modification des divers appareils classiques utilisables entrant dans la constitution d'une chaîne automatique de lavage, ou de la conception mécanique et générale des appareils d'une telle chaîne.
Un tunnel de lavage est constitué principalement d'une virole métallique en forme de tube 5 cylindrique de diamètre important, fonction de la capacité de production de l'appareil, tube dans lequel sont installés une succession de compartiments, dont le nombre est très réduit pour les petits tunnels de lavage de faible capacité de production (300 kg de linge/heure environ) et important (de 5 à plus de 25) pour les tunnels de lavage à forte capacité de production (500 à 2500 kg de linge/heure). La présente invention concerne tous les tunnels de lavage quelle que soit leur 1o capacité.
Un tunnel de lavage traditionnel comprend une succession de compartiments de volume unitaire déterminé. Ces compartiments sont installés dans un tube métallique ou virole de grand diamètre, ainsi que représenté par la coupe schématique en élévation de la figure 1, qui est, pour exemple, 15 celle d'un tunnel de lavage traditionnel doté de neuf compartiments (Cl C9). Ces compartiments constituent donc le premier élément de l'ensemble représenté, le deuxième élément dudit ensemble étant l'appareil d'essorage final (E), indissociable de l'ensemble, l'eau extraite à l'essorage final étant recyclée et réutilsée au lavage. Cet appareil d'essorage est le plus souvent une presse hydraulique spéciale, comme représenté schématiquement sur la figure 1, plus rarement une 20 essoreuse centrifuge au déchargement automatique aléatoire et à efficacité fonction de temps trop longs.
L'installation des compartiments dans le tube-virole peut être réalisée par développement dans la totalité de son volume d'une tôle formée en vis d'Archimède, et soudée de façon continue sur la 25 surface interne du tube. Chaque compartiment correspond alors à un pas ou une fraction constante de pas de la vis, et est doté de batteurs de lavage solidaires de la surface interne de la virole, qui tourne alternativement, dans le sens trigonométrique et dans le sens inverse, selon un angle cx inférieur ou égal à 27r pendant une séquence de temps donné (généralement de deux à cinq minutes suivant le nombre de compartiment), puis effectue une rotation de 47t dans le sens 30 nécessaire à la progression des charges de linge de 2n, c'est à dire au compartiment suivant, avant de reprendre la même séquence de rotation alternée. Pendant la rotation de progression, une charge de linge de poids constant est introduite automatiquement par gravité par la goulotte (G) dans le compartiment (CI) avec la quantité d'eau nécessaire au trempage. Le linge et tout ou partie de l'eau de chaque compartiment sont entraînés vers le compartiment suivant, et le dernier 35 compartiment décharge le linge rincé avec tout ou partie de son eau (le compartiment C9 pouvant disposer d'une vidange) dans l'appareil d'essorage (E), qui a précédemment évacué sa charge de linge essoré.
A la conception des tunnels de lavage en vis d'Archimède est généralement préférée une conception mécaniquement plus simple, qui en dérive et qui consiste à réaliser les compartiments par cloisonnements métalliques parallèles plans, comme représenté schématiquement sur la figure 1.
Chaque compartiment est alors doté d'une pelle oblique de transfert du linge au compartiment suivant à travers une ouverture ménagée dans la cloison de séparation. La pelle et ladite ouverture occupent un angle de l'ordre de 7/2, la rotation alternée pendant chaque séquence est alors limitée à 3t/2. Les pelles de tous les compartiments sont alignées par rapport à l'axe du tunnel et les I0 opérations de chargement du compartiment (Cl), de transfert de charge d'un compartiment au suivant ou à l'élément suivant s'effectuent simultanément pendant les rotations de transfert.
A cette description sommaire des tunnels de lavage, il convient de préciser que chaque compartiment, ou groupe de compartiments, effectuant une phase du cycle de lavage, est doté de 15 tous accessoires utiles à la phase concernée (arrivées d'eau, électro-niveau, débitmètre, arrivée de vapeur de chauffage, thermostat de régulation chauffage, thermomètre, arrivées de produits divers, vidange etc..).
Outre l'avantage de permettre la réalisation de chames de lavage entièrement automatisées, 20 réduisant ainsi considérablement les frais de personnel, les tunnels de lavage traditionnels sont théoriquement conçus pour consommer le minimum d'eau et de chaleur.
Pour parvenir à réduire ces besoins, comme le montre le schéma de la figure 1, les tunnels de lavage sont alimentés en eau neuve depuis les deniers compartiments des zones de rinçage, afin de 25 créer dans chacune d'elles un flux d'eau neuve à contre-courant de la progression du linge et de l'eau résiduelle de moins en moins sale qui l'accompagne jusqu'à sa sortie du tunnel. La totalité de l'eau alimentaire de ces zones de rinçage et l'eau finalement éliminée du linge par l'essorage final sont théoriquement peu chargées en salissures et sont réutilisées pour alimenter les compartiments de trempage, de déconcentration et ceux de lavage à contre-courant ou parfois concourant. 30 Selon les mêmes principes généraux d'alimentation et de recyclage de l'eau nécessaire aux tunnels de lavage, il existe évidemment une multitude de combinaisons possibles d'alimentation et de recyclage de cette eau. Le schéma hydraulique simplifié de la figure 1 n'est qu'un exemple d'application de ces principes, afin d'en apprécier les avantages et les inconvénients. Suivant ce 35 schéma, le mélange des eaux vidangées de rinçage et d'essorage est totalement recyclé pour alimenter le compartiment trempage (CI), le compartiment de prélavage (C2) et le compartiment déconcentration, avant rinçages, du bain de lavage dans le compartiment (C5) ; la totalité de cette eau minorée de la quantité nécessaire à la mise à niveau du compartiment de trempage (CI) est vidangée au niveau des compartiments (C2) et (C5) en (V2) et (V5), et partiellement recyclée une deuxième fois pour créer un flux à contre-courant dans les compartiments de lavage (C4, C3) avant son rejet à l'égout avec l'excédent des eaux issues du recyclage précédent provenant de (V2) et (V5).
Si de tels principes, avec des tunnels de lavage traditionnels, permettent des opérations de lavage convenables, ils ne semblent généralement pas entraîner une dilution finale suffisante après le dernier rinçage, et on constate le plus souvent un manque de clarté de l'eau évacuée par l'appareil d'essorage, mais également une température finale de l'eau du dernier rinçage supérieur de 15 à 1o 200 à celle de l'eau alimentaire, alors même que la dilution quasi totale de l'eau sale du dernier compartiment de lavage ne peut autoriser qu'un faible écart entre la température finale de rinçage et celle de l'eau alimentaire, en dépit des alimentations arrières en eau neuve à contre-courant au rinçage. Cet inconvénient majeur s'explique par le volume d'eau encore sale qui accompagne le linge en co-courant à chaque transfert d'une charge d'un compartiment au suivant, eau dont la 1 5 charge de salissure va certes en décroissant au fur et à mesure du transfert du linge vers la sortie de l'appareil, mais cependant de façon très insuffisante.
Avec les tunnels de lavage traditionnels, c'est bien cet entraînement permanent d'eau sale vers l'arrière qui provoque le défaut de rinçage, auquel il ne peut être remédié que par une importante 20 augmentation du volume d'eau neuve alimentaire, donc une augmentation tout aussi importante de consommation de chaleur et de produits divers de lavage.
Ce défaut majeur de dilution du bain de lavage des tunnels de lavage traditionnels est en outre difficilement calculable et très variable en fonction de la nature des articles traités, lesquels, après 25 avoir été plongés dans l'eau, retirés et immédiatement pesés, présentent une rétention moyenne d'eau de l'ordre de trois litres par kg de linge sec (de 2 à 2,5 litres pour les linges plats légers, jusqu'à plus de 4 litres avec du linge éponge coton par exemple).
A cette rétention moyenne s'ajoute le volume d'eau d'accompagnement du linge pour assurer son 30 glissement d'un compartiment au suivant lors du transfert de charges.
La présente invention propose une solution remédiant à ce défaut, tout en parvenant aux consommations d'eau, de produits, et d'énergie les plus basses. Pour en apprécier l'intérêt toutes choses égales, la figure 1 précise arbitrairement des valeurs moyennes de besoins, flux et rejets 35 d'eau pour chaque compartiment et accessoire d'un tunnel de lavage traditionnel comprenant neuf compartiments. Les différentes références numériques qu'elle intègre représentent des quantités d'eau moyennes théoriques (en litre par kg de linge sec), pour une alimentation d'eau neuve de huit litres par kg de linge sec traité. Elle précise également un taux d'essorage de 50% en sortie de l'appareil d'essorage (E), le taux d'essorage étant le rapport entre le poids d'eau retenu par un masse donnée de linge après essorage et le poids de cette même masse de linge à l'état sec. Les mêmes valeurs sont reprises sur la figure 2 qui représente tout aussi schématiquement la solution suivant l'invention.
Pour cette appréciation comparative, la base de consommation d'eau du tunnel de lavage, traditionnel ou suivant l'invention, a été fixée à huit litres par kg de linge sec traité, chiffre moyen annoncé par les constructeurs de tunnels de lavage traditionnels. Les valeurs en litres d'eau par kg de linge précisées à titre d'exemple sur la figure 1 permettent l'approche du calcul du taux de 10 dilution final des tunnels de lavage traditionnels. Le calcul montre que les eaux de rinçage et d'essorage reçues par le bac de recyclage (BI) contiennent encore au minimum 15 % d'eau sale du dernier compartiment lavage (C4), et la proportion finale d'eau sale de lavage dans le compartiment (C5) est de l'ordre: ( 4 + 4,5 x 0,15) x 100/ 8,5 = 55% . 1 5 En négligeant l'effet des flux à contre-courant, variable, incalculable et aléatoire, dans les compartiments rinçage (C6-C7) et (C8- C9), le taux de dilution de chacun de ces groupes est de 0,50 et le taux de dilution final ainsi s'établit à: ( 1 - 0,55 x 0,5 x 0, 5) x 100 = 86% , soit 14% d'eau sale de lavage encore présente dans celle de fin de rinçage.
Ce médiocre taux final de dilution est faiblement mais incertainement amélioré par l'effet des flux à contre-courant dans les compartiments de rinçage (C8-C9) et (C6-C7), sa valeur très insuffisante est cependant confirmée par l'écart important entre la température du bain de (C9) en fin de rinçage et celle de l'eau neuve alimentaire, écart qui dépasse généralement 150C, comme déjà mentionné, et qui plaide commercialement en faveur des tunnels de lavage, cette eau tiède 25 recyclée étant considérée comme une importante économie d'énergie.
Cette approche du problème, par des calculs confirmés par l'observation, montre bien le défaut majeur des tunnels de lavage traditionnels, défaut auquel la présente invention se propose de remédier par des dispositions simples et radicales. 30 Dans la pratique, le fonctionnement réel des tunnels de lavage traditionnels reste toujours mystérieux et aléatoire, faute de pouvoir précisément mesurer ou évaluer les valeurs des paramètres de leur capacité de dilution au rinçage. La présente invention représente une nouvelle conception de ces appareils afin de remédier à ces incertitudes et à leurs effets néfastes. 35 Ces tunnels de lavage traditionnels présentent en outre d'autres défauts accessoires - En raison de la nature des articles traités, de dépassement de poids ou de volume d'une charge ou de chargement accidentel simultané de deux ou plusieurs charges, des bourrages peuvent se produire lors d'un transfert d'un compartiment au suivant, incident qui n'est détecté que lorsque aucune charge ne sort plus du tunnel, soit après plusieurs séquences et la réception en entrée de 5 plusieurs charges dès lors comprimées et enchevêtrées dans le tunnel qu'il convient de débourrer manuellement depuis l'entrée, en progressant à l'intérieur jusqu'au point de bourrage, opération extrêmement pénible et longue (de plusieurs heures à plusieurs jours), nécessitant un arrêt total prolongé de la production, outre le linge perdu par déchirures ou cisaillements nécessaires à son extraction; io - A l'exception des petits tunnels, les tunnels de lavage traditionnels sont des machines lourdes et longues, de l'ordre de dix à vingt mètres, voire plus, suivant leur capacité de production. Le transport et l'installation de ces appareils relativement fragiles sont donc délicats et coûteux; - Cette grande longueur des tunnels de lavage traditionnels ne permet généralement pas leur implantation dans des locaux existants sans modifications importantes et coûteuses; - Les tunnels de lavage traditionnels sont annoncés comme pouvant traiter les articles de toute nature de la clientèle d'une blanchisserie industrielle. Cependant, parmi ceux-ci, les articles d'ameublement (rideaux en fibres synthétiques, couvertures, lainages divers etc.... ) sont justiciables de traitements à action mécanique réduite, à basse ou moyenne température, suivant des cycles courts. Leur transfert à travers une multitude de compartiments successifs 20 est peu favorable à leur traitement convenable, et ces articles, de par leurs grandes dimensions et leur nature, augmentent les risques de bourrage.
La présente invention permet non seulement de remédier à l'inconvénient majeur des tunnels de lavage traditionnels au niveau de la dilution au rinçage et de son calcul précis, mais aussi de 25 remédier ou réduire considérablement les conséquences des inconvénients accessoires exposés ciavant. L'invention est extrêmement simple, tant au niveau de la conception que de
sa mise en oeuvre. Elle ne nécessite pas la création de machines nouvelles et concerne exclusivement la disposition 30 successive particulière de machines ou de parties de machines existantes, en substituant à un tunnel de lavage traditionnel de n compartiments, deux tunnels successifs d'un total d'au plus n compartiments, le premier tunnel étant affecté aux opérations de lavage, le second tunnel à celles de rinçage, un appareil d'essorage étant intercalé entre ces deux tunnels afin de transférer au second tunnel des charges de linge contenant le minimum calculé et déterminé d'eau sale 35 résiduelle de lavage.
La manière dont l'invention peut être réalisée, et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.
La figure 1 est comme déjà dit, une représentation schématique d'un tunnel de lavage conforme à l'art antérieur.
La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 d'un tunnel de lavage conforme à l'invention.
Les figures 3 à 6 sont des représentations schématiques de différentes configurations possibles du tunnel de lavage conforme à l'invention.
Selon la figure 2, l'invention consiste donc à remplacer, dans la chaîne automatique de lavage, le tunnel de lavage traditionnel, le premier élément de la figure 1, par deux tunnels successifs. Le premier tunnel (Tl) est affecté au premier groupe d'opérations du cycle de lavage (trempage, prélavage, lavage et, compris ou non compris, déconcentration éventuelle du bain de lavage), et le second tunnel (T2) est affecté au deuxième groupe d'opérations du cycle de lavage (rinçages 15 successifs, compris préalablement ou non compris, la déconcentration éventuelle du bain de lavage). Selon l'invention, un appareil dessorage intermédiaire partiel (El) est intercalé entre le premier tunnel (lavage) et le second tunnel (rinçage). Cet appareil d'essorage intermédiaire est associé à sa sortie à un élévateur (TE), ou si besoin un élévateur - translateur, destiné à assurer le déchargement du linge essoré dans la goulotte (G2) de chargement du second tunnel. 20 L'ensemble de deux éléments successifs dans le mode traditionnel suivant la figure 1 se trouve ainsi, suivant la figure 2, remplacé par quatre éléments successifs: premier tunnel (lavage) + appareil d'essorage intermédiaire (El) associé à un élévateur de chargement (TE) + second tunnel (rinçage) + appareil d'essorage final (E2).
Une telle disposition présente l'avantage majeur de permettre l'élimination de la plus grande partie de l'eau sale sortant du premier tunnel avec le linge avant son transfert dans le second tunnel. Un taux d'essorage de l'ordre 100% (1 litre d'eau résiduelle par kg de linge, poids sec) est ici suffisant pour parvenir à un taux de dilution de l'eau résiduelle de lavage très proche de 100% en sortie du 30 second tunnel, comme avec une laveuse-essoreuse, avec un minimum de consommation d'eau, donc de chaleur. La conception des circulations d'eau et des programmes devient ainsi logique et calculable à la programmation pour un taux de dilution finale convenable.
La mise en oeuvre de l'invention n'entraîne pas de surcoût important, les appareils d'essorage 35 intermédiaire utilisables (presse, cylindres, etc.
) étant des appareils de faible puissance, contrairement aux matériels d'essorage de forte puissance utilisés pour parvenir, après rinçage, à des taux moyens d'essorage final de l'ordre de 50%, soit 0,5 litre d'eau résiduelle du dernier rinçage par kg de linge essoré. Par ailleurs, pour les chaînes de lavage de grande production, contrairement aux tunnels de lavage traditionnels, le nombre de compartiments du second tunnel (rinçage) peut avantageusement être plus réduit du fait de l'inutilité totale de l'utilisation de flux successifs à contre-courant au rinçage...DTD: Dans l'exemple décrit, et dans un souci de calculs comparatifs toutes choses égales, la figure 2 représente une installation comprenant deux tunnels successifs d'un total de neuf compartiments.
Le premier tunnel (TI) comporte cinq compartiments (Cl - C5), affectés aux mêmes opérations que celles précisées pour la figure 1 pour un tunnel de lavage traditionnel, alors même que l'invention peut permettre de réduire le nombre de compartiments du second tunnel affecté aux 1o seules opérations de rinçage, particulièrement dans le cas d'ensembles comprenant plus de neuf compartiments, l'utilisation de zones à compartiments à contre-courant ne présentant plus d'avantage au niveau de l'augmentation (incertaine) de la dilution dans les compartiments de rinçage, dont le nombre peut ainsi être réduit à deux, après ceux de javellisation éventuelle, quel que soit le nombre de compartiments du premier tunnel et la capacité horaire de production de la 15 chaîne.
Dans le même souci de calculs comparatifs toutes choses égales, l'exemple de schéma hydraulique de la figure 2 est très voisin de celui de la figure 1, et la valeur de 8 litres d'eau neuve alimentaire par kg de linge (poids sec) a été conservée comme pour l'exemple de la figure 1. Il faut rappeler 20 que ces schémas simplifiés de principe ne sont donnés qu'à titre d'exemple, une multitude d'autres solutions d'alimentation et de recyclage d'eau étant possible.
Suivant les valeurs en litres d'eau par kg de linge (eau neuve, recyclée ou après essorage intermédiaire) précisées sur le schéma de la figure 2, le calcul montre que le mélange des eaux de 25 rinçage rejetées dans le bac (BI) ne contient plus que 1,5% d'eau sale de lavage, soit dix fois moins que pour un tunnel traditionnel équivalent. Le mélange de 4,5 litres/kg de cette eau recyclée de (Bl) dans le compartiment (C5), qui reçoit 4 litres/kg d'eau sale de lavage, conduit donc à une proportion finale d'eau sale de lavage dans le compartiment (C5) de: (4 + 4,5 x 0, 015) x 100 / 8,5 = 48 %. L'appareil d'essorage intermédiaire (El) reçoit 4 litres de l'eau du compartiment (C5), 30 dont I litre/kg, soit 25% du mélange final en provenance du compartiment (C5), est conservé par le linge transféré par l'élévateur de chargement (TE) dans le compartiment (C6) après essorage intermédiaire (El). Suivant l'exemple de cheminement de l'eau de la figure 2, ce compartiment (C6) reçoit en outre 4 litres d'eau alimentaire neuve par kilogramme de linge, à contre-courant depuis le compartiment (C7), soit un total de 5 litres/kg après chaque transfert, pour les deux 35 compartiments (C6, C7). La proportion finale d'eau résiduelle contenue par le linge après essorage intermédiaire (El), est donc de 1 x 100/5 = 20 % lors du passage du linge dans ces deux compartiments.
Selon les valeurs du schéma de la figure 2 et en poursuivant le calcul pour les compartiments (C8, C9), le taux final de dilution est de: (1 - 0, 48 x 0,25 x 0,20 x 0,67 x 0,67) x 100 = 99% , valeur aussi bonne qu'avec des laveuses-essoreuses avec trois fois moins d'eau et un gain de dilution de 13% par rapport à celle obtenue, toutes choses égales, avec un tunnel de lavage traditionnel.
En plus de la garantie de conception de cycles de lavages permettant un rinçage final parfait du linge, l'invention permet de réduire la consommation d'eau par rapport aux tunnels de lavage traditionnels en raison même de son principe fondamental d'élimination importante d'eau sale de fin de lavage par essorage avant rinçage, réduisant de ce fait la consommation totale d'eau 10 alimentaire aux seuls besoins des rinçages, dès lors les plus réduits. La valeur de consommation de 8 litres d'eau par kg de linge a été conservée au niveau de la figure 2 exclusivement pour exposer des calculs comparatifs selon le mode traditionnel et selon l'invention. Cette valeur de 8 litres/kg de linge étant souvent avancée par les constructeurs de tunnels traditionnels, il est dès lors envisageable de parvenir à un ratio bien inférieur, particulièrement pour les linges plats, plus 15 sûrement pour les articles en polyester-coton ou 100% en synthétique.
Cette économie certaine d'eau entraîne évidemment une économie de chaleur, qui est complétée par l'absence totale de pont thermique entre le premier tunnel, constitué principalement des compartiments de lavage à température élevée, éléments calorifugeables, et le second tunnel qui 20 effectue les rinçages et opérations associées à une température moyenne, qui ne dépasse que de quelques degrés celle de l'eau alimentaire. Les pertes par rayonnement de l'ensemble sont ainsi bien plus faibles que celles d'un tunnel de lavage traditionnel, les conditions de travail s'en trouvant améliorées par un température ambiante plus réduite et, de ce fait un moindre risque d'abaissement du taux d'humidité relative de l'air, taux toujours trop bas en blanchisserie en raison 25 du rayonnement des appareils de séchage, de leurs besoins en air frais à une température moyenne inférieure à la température ambiante, et de la reprise permanente d'humidité dans l'air ambiant par le linge déshydraté au séchage.
L'invention conduit, en outre, à la mise en oeuvre d'éléments de longueur réduite de moitié au plus 30 par rapport à celle de tunnels de lavage traditionnels, ces éléments sont donc plus rigides, moins encombrants, plus facile à transporter, à manutentionner et à installer.
La réduction du nombre de compartiments de chaque élément par rapport à leur nombre total permet une remise en service plus rapide après un éventuel bourrage, soit en moyenne une 35 réduction de 50% du temps et des pertes éventuelles de linge par déchirure lors du débourrage.
Les schémas des figures 3 à 6 montrent par ailleurs les facilités d'implantation des quatre éléments concernés dans différents modes: implantation en longueur (figure 3) , implantation inversée du premier tunnel et du second tunnel (figure 4), implantation angulaire du premier tunnel par rapport au second tunnel (figure 5), implantation en cascade, le premier tunnel étant implanté à un niveau 5 supérieur à celui du second tunnel, avec suppression de l'élévateur en sortie de l'appareil d'essorage intermédiaire (El) (figure 6), avec possibilité dans cette variante en cascade d'implantation adaptée des configurations des figures 4 et 5, avec translateur de chargement du second tunnel, voire même en l'absence d'un tel translateur en cas de superposition des axes du premier tunnel et du second tunnel dans la version adaptée de la figure 4. 10 Ces diverses implantations possibles peuvent permettre d'envisager des gains considérables de surfaces et un minimum de travaux d'aménagement dans des locaux exigus existants.
Enfin, comme le montrent les schémas des figures 3 à 6, quelle que soit la configuration choisie, le 15 second tunnel, affecté au rinçage dans les cycles de lavage courants, peut cependant être utilisé seul (le premier tunnel restant à l'arrêt) pour le lavage d'articles fragiles nécessitant une faible action mécanique, une basse température et des cycles courts (couvertures, rideaux, lainages etc.).
Il suffit pour cela d'alimenter sa goulotte de chargement (G2) par un convoyeur ou un tapis élévateur accessoire de chargement à fonctionnement par gravité, acheminant les charges 20 successives de ces articles spéciaux. Cette possibilité réduit considérablement les risques et les conséquences de bourrage éventuel pouvant survenir avec ces articles. Elle évite une trop forte action mécanique en limitant le nombre de changements de compartiments et réduit de moitié la consommation d'énergie électrique motrice.
L'installation conforme à l'invention permet d'aboutir ainsi à une plus grande qualité de travail et productivité des sécheuses-repasseuses de séchage-finition des articles textiles plats, en blanchisserie ou dans l'industrie textile, et en outre une plus grande vitesse de glissement possible donc d'avancement de ces articles, essorés après lavage, par élimination du phénomène classique de re-déposition de salissures et produits divers résiduels de lavage sur les organes de chauffage et 30 repassage de ces appareils.

Claims (9)

REVENDICATIONS
1. Installation de lavage industrielle d'articles textiles comprenant: un tunnel de lavage intégrant une pluralité de compartiments destinés à assurer le lavage et le rinçage desdits articles, - un organe d'essorage (E2) desdits articles après rinçage, caractérisée: - en ce que ledit tunnel est constitué de deux sous-ensembles: * un premier sous-ensemble de compartiments (Cl - C5), dénommé premier tunnel 10 (T1), destiné à assurer le lavage proprement dit des articles textiles; * un second sous-ensemble de compartiments (C6 - C9), dénommé second tunnel (T2), destiné à assurer le rinçage des articles textiles lavés, - et en ce que, entre lesdits premier et second tunnels est intercalé un organe d'essorage intermédiaire (El), destiné à évacuer des articles textiles une partie des eaux de lavage 15 résultant du cycle de lavage réalisé au sein dudit premier tunnel.
2. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre, entre l'organe d'essorage intermédiaire (El) et le second tunnel, un élévateur ou un élévateur - translateur (TE), destiné à acheminer les articles 20 textiles issus de l'organe d'essorage intermédiaire (El) au niveau du premier compartiment (C6) du second tunnel.
3. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les eaux résultant des opérations de rinçage par le second tunnel (T2) 25 et de l'essorage final (E2) sont recyclées et réintroduites au niveau du tunnel de lavage (Tl).
4. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les eaux résultant d'une partie des opérations de lavage dans le premier tunnel (Tl) et de l'essorage intermédiaire (El) sont recyclées et réintroduites au 30 niveau du tunnel de lavage (T1).
5. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que partie des compartiments dudit premier tunnel (Tl) assure en outre la déconcentration des eaux sales issues du lavage. 35
6. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les tunnels (Tl) et (T2) sont colinéaires.
7. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les tunnels (T1) et (T2) sont positionnés l'un par rapport à l'autre de manière angulaire.
8. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les tunnels (TI) et (T2) sont positionnés parallèlement l'un à l'autre, le sens de progression des articles textiles au sein desdits tunnels étant opposés.
9. Installation de lavage industrielle d'articles textiles selon l'une des revendications 1 à 5, 10 caractérisée en ce que les tunnels (T1) et (T2) sont montés en cascade, le premier tunnel (Tl) étant positionné à un niveau supérieur au second tunnel (T2), afin de permettre le chargement gravitaire de ce dernier, avec suppression de l'élévateur-translateur (TE).
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