FR2854083A1 - Dispositif de freinage pour patins a roulettes - Google Patents

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Michel Jean Calixte Mar Humeau
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    • A63SPORTS; GAMES; AMUSEMENTS
    • A63CSKATES; SKIS; ROLLER SKATES; DESIGN OR LAYOUT OF COURTS, RINKS OR THE LIKE
    • A63C17/00Roller skates; Skate-boards
    • A63C17/14Roller skates; Skate-boards with brakes, e.g. toe stoppers, freewheel roller clutches
    • A63C17/1436Roller skates; Skate-boards with brakes, e.g. toe stoppers, freewheel roller clutches contacting the ground

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Abstract

L'invention concerne un dispositif de freinage destiné aux patins à roulettes en ligne ou par paires parallèles, utilisant un élément de friction mobile 1 passant en position de travail par un amorçage obtenu par inclinaison du patin ou par des moyens de transmission, avec un rappel élastique en position de repos. Il est monté sur un support 2 solidarisé au patin 3 par l'une de ses extrémités en un point d'ancrage 9 sous la semelle 12 de la chaussure par exemple. Il est disposé devant ou à côté d'une roulette 4. Dans un mode de réalisation préférentiel, il se présente sous la forme d'une bande plate déformable, est placé immédiatement devant la ou les roulettes frontales 4, et fait corps avec son support 2 également déformable. En inclinant le patin 3 vers l'avant, l'élément de friction 1 vient au contact du sol 5 qui le repousse vers l'arrière. Sa face arrière 10 ou celle de son support 2, de préférence rigidifiée et incurvée vient alors en butée contre la ou les roulettes frontales 4 formant un appui résistant. Des moyens incorporés à l'élément de friction 1 ou à son support 2 permettent l'allongement de l'élément de friction 1 et/ou de son support 2 pour amortir les chocs dus aux aspérités du sol et pour réduire l'inclinaison du patin 3 et le « broutage », tout en augmentant la surface de friction avec le sol 5 et la force d'appui du patineur alors en meilleure position d'équilibre, ce qui améliore sensiblement les performances du freinage. Des moyens de stabilisation peuvent être utilisés pour limiter les mouvements de l'élément de friction 1 pendant le patinage, lui évitant de toucher fortuitement le sol 5. Ce dispositif est destiné à équiper d'origine ou par adaptation tous les types de patins à roulettes.

Description

Dispositif de freinage pour patin à roulettes.
La présente invention concerne un dispositif de freinage destiné à équiper tous les types de patins à roulettes, en montage d'origine ou par adaptation ultérieure.
Le problème du freinage de patins à roulettes est délicat à traiter. Il existe de nombreux brevets sur le sujet, mais peu sont commercialisés. La difficulté n'est pas tant de ralentir la rotation des roulettes, par une friction avec le sol soit d'un élément de friction soit des roulettes elles-mêmes, par une friction de flasques associées, mais réside surtout dans le mode de commande du freinage.
Certains brevets décrivent des commandes manuelles, pneumatiques, à câble ou autres, mais en fait, 10 le freinage ne peut être valablement commandé que par le patin lui-même. En effet, la position du corps et la répartition des masses est extrêmement importante dans la phase du freinage, et les patins doivent occuper une position adéquate par rapport au centre de gravité du patineur.
Un freinage commandé manuellement risque d'entraîner la chute en avant du patineur dont les patins vont brusquement ralentir sans que le corps ait pu prendre une position permettant d'absorber la 15 décélération sans perte d'équilibre vers l'avant.
Dans la phase de freinage, le poids du corps est supporté presque intégralement par le patin roulant, tandis qu'une force musculaire est appliquée par le patineur sur le patin freinant pour moduler la puissance de son freinage, et conserver la direction voulue et l'équilibre.
Le système de freinage le plus connu et répandu sur les patins en ligne, c'est à dire comportant une 20 série de roulettes disposées sur un même plan l'une derrière l'autre, est constitué par un élément de friction en matière synthétique situé à l'arrière d'un des patins, que le patineur met progressivement en contact avec le sol en relevant l'avant du patin, et en conservant la roulette arrière en contact avec le sol. La force appliquée par le patineur à l'élément de friction est obtenue par transfert partiel du poids de son corps sur le patin freinant.
Ce système est utilisable par un débutant, mais il atteint rapidement ses limites, notamment à vitesse 25 élevée ou lorsque le sol présente des irrégularités importantes. Le patin freinant étant placé en avant, le patineur se trouve en position de déséquilibre ne permettant pas un appui suffisamment puissant sur l'élément de friction pour assurer un freinage vraiment efficace. L'emploi de matériaux à fort coefficient de frottement est proscrit car il aggraverait ce déséquilibre. Les risques de chute sont également importants sur un sol irrégulier, l'élément de friction pouvant se bloquer dans une cavité ou une aspérité du sol et entraîner un 30 blocage ou une rotation du patineur.
En outre, ce type de frein, relativement lourd et encombrant, limite très sensiblement la maniabilité des patins, notamment en inclinaison latérale et lors de pas croisés, la longueur du patin s'en trouvant notablement augmentée. De plus, le patineur doit nécessairement conserver une position dressée lors du freinage, ce qui élève son centre de gravité et accroît son déséquilibre dans la phase délicate du freinage.
Malgré des améliorations apportées à la mise en oeuvre de ce type de frein, notamment en articulant l'élément de friction et en commandant son contact avec le sol par un mouvement vers l'arrière de la tige du patin, les problèmes décrits demeurent. Certes cette amélioration permet-elle de conserver les roulettes au sol, mais en contrepartie, l'efficacité du freinage est encore réduite par un moindre appui de l'élément de friction, celui-ci n'étant obtenu que par la force imprimée à la tige de la chaussure pour l'incliner vers l'arrière.
Enfin, son usage est d'un style assez disgracieux, et il est souvent réservé aux débutants, les patineurs confirmés s'empressant de démonter cet élément de friction pour pratiquer la technique du freinage en o T ". Mais il s'agit bien d'une technique de freinage et non pas d'un dispositif de freinage.
Elle consiste à faire traîner derrière soi l'un des deux patins en le positionnant en travers de la direction du trajet. Cette méthode est assez efficace et esthétique, mais elle présente également des 45 inconvénients.
Elle est réservée aux patineurs expérimentés, car elle est difficile à mettre en oeuvre, la position du pied devant être adéquate pour éviter une rotation du patineur entraînant sa chute, surtout à grande vitesse. De plus, pour éviter que la friction au sol ne crée des plats sur les roulettes par une usure au même endroit, l'angle par rapport à la direction du trajet doit être tel que les roulettes puissent continuent à tourner de sorte à égaliser la friction sur toute leur circonférence. Cela réduit cependant l'efficacité du freinage et suppose une dextérité particulière qui ne peut s'acquérir qu'avec une grande pratique.
Surtout, ce mode de freinage use très rapidement les roulettes, ce qui réduit très sensiblement leurs performances en diminuant leur diamètre qui doit rester important pour une vitesse rapide. Cette usure impose une permutation des roulettes pour uniformiser cette usure, ce qui est un travail long et fastidieux.
Sur les patins de type quad c'est à dire comportant quatre roues disposées par paires parallèles, on connaît un élément de friction disposé à l'avant d'un patin, voire des deux. Mais pour l'utiliser, le patineur doit 10 préalablement effectuer une conversion, en passant de la position avant à la position arrière. Le freinage est alors obtenu en mettant l'élément de friction en contact avec le sol en inclinant le patin sur le dit élément de friction par soulèvement du talon.
Le freinage ne peut être obtenu sans cette conversion, car la disposition de cet élément de friction sous l'extrémité avant de la chaussure cause lors de son contact avec le sol en marche avant un phénomène de 15 " broutage " (rebonds successifs du patin sur le sol empêchant une friction efficace de l'élément de friction avec le sol) et des vibrations non seulement inconfortables, mais rendant quasiment inopérant, voire impossible le freinage. Ce phénomène, et pour des raisons qui sont expliquées plus loin, affecte surtout les dispositifs de freinage à élément de friction placé à l'avant du patin. Si bien que malgré l'existence de plusieurs brevets décrivant des systèmes de freinage par élément de friction placé à l'avant du patin et venant 20 en contact avec le sol, on n'en trouve pratiquement pas sur le marché, en raison peutêtre de ce phénomène.
Ils ne permettent pas, comme lorsqu'ils sont placés à l'arrière, de conserver au moins une roulette en contact avec le sol. Le contact de l'élément de friction avec le sol est obtenu en inclinant le patin vers l'avant en soulevant le talon, et seul l'élément de friction est en contact avec le sol.
Contrairement aux dispositifs arrière o la force d'appui appliquée est obtenue par transfert partiel 25 du poids du patineur, du patin roulant vers le patin freinant, cette force appliquée aux éléments de friction placés à l'avant du patin est essentiellement musculaire. Cela suppose que le patineur soit au moment du freinage en position lui permettant d'exercer une force suffisamment importante pour que son freinage soit efficace. Pour que cet appui soit important, le patin freinant doit se trouver à proximité du patin roulant.
Or, pour éviter le " broutage ", le patin freinant doit être assez fortement incliné vers l'avant. Et cela 30 n'est possible qu'en tendant la jambe en arrière, ce qui a pour effet de réduire la force d'appui que le patineur est susceptible d'imprimer à l'élément de friction et de nuire à son équilibre, surtout au moment précis de l'arrêt final o la position d'équilibre devient plus instable faute d'inertie.
La présente invention se propose de résoudre ce problème, notamment en repoussant le seuil de " broutage " et en autorisant le freinage avec une moindre inclinaison du patin, voire même sans inclinaison, 35 ce qui permet au patineur d'appuyer plus fortement sur l'élément de friction et d'obtenir un freinage plus efficace.
Elle se propose également d'augmenter la surface de friction avec le sol, ce qui a également pour effet d'améliorer l'efficacité du freinage.
Avant d'évoquer les brevets décrivant d'autres dispositifs de freinage, notamment ceux qui 40 présentent un élément de friction à l'avant du patin, il convient de préciser la difficulté technique de ce type de freinage, et d'expliquer notamment le phénomène de " broutage ".
Lors du freinage, la force d'appui est exercée de la jambe du patineur à l'élément de friction par l'intermédiaire d'une partie du patin qui constitue un bras de levier. En haut de ce bras de levier se trouve le centre de poussée qui est la résultante des forces appliquées au patin, notamment son poids, la force d'appui 45 appliquée à l'élément de friction et le déplacement du patineur. Par ce bras de levier est également transmis le déplacement sur le sol de l'élément de friction. La résistance du sol à la friction crée un couple de forces causant une rotation du patin vers l'avant lors de la friction avec le sol.
Lorsque le point par lequel s'exerce la force d'appui et de traction de l'élément de friction se trouve à l'avant ou à l'aplomb d'une ligne perpendiculaire au sol passant par ce qui sera désormais dénommé " point d'attaque " et qui est la représentation en plan à deux dimensions des points de l'élément de friction situés le plus en avant de son contact en friction avec le sol, l'élément de friction peut librement effectuer la rotation créée par le couple de forces autour du centre de poussée lorsque la friction devient trop forte.
La friction résulte de la conjugaison de différents paramètres, et notamment: La nature du matériau constituant l'élément de friction et le sol, l'état de surface de l'élément de friction et du sol, l'angle d'attaque de l'élément de friction avec le sol, la vitesse du déplacement de l'élément de friction et la force d'appui exercée sur l'élément de friction.
Lorsque le centre de poussée se trouve au contraire à l'arrière d'une ligne perpendiculaire au sol passant par le point d'attaque, la rotation de l'élément de friction ne peut s'exercer car le sol s'y oppose, et de plus l'amorce de cette rotation augmente la friction avec le sol, ce qui augmente le couple de force causant de plus fort la rotation. Comme le sol ne peut céder à cette rotation, c'est le centre de poussée qui doit céder et se déplacer vers l'avant en effectuant une rotation autour du point d'attaque, jusqu'à atteindre l'aplomb de la 15 ligne perpendiculaire au sol passant par le point d'attaque. L'élément de friction peut alors effectuer sa rotation pour se libérer d'une friction trop importante. Mais immédiatement, la force exercée par le patineur sur le patin tend à replacer le centre de poussée derrière la perpendiculaire, et le même problème se pose à nouveau, entraînant à nouveau le centre de poussée vers l'avant pour libérer l'élément de friction de sa contrainte. Ce sont ces va et vient successifs et très rapides du centre de poussée, et par voie de conséquence du patin et de la 20 jambe du patineur, qui constituent le phénomène de " broutage >.
Pour éviter le broutage, il faut donc lors du freinage incliner suffisamment le patin vers l'avant pour que le centre de poussée soit situé au moins à l'aplomb de la ligne perpendiculaire passant par le point d'attaque, qui est le seuil du " broutage ". Pour réduire cette inclinaison, de sorte à permettre au patineur de conserver un bon équilibre et une force d'appui musculaire importante, il existe plusieurs moyens, notamment 25 en plaçant le point d'attaque le plus près possible du patin, et le plus possible en arrière pendant la phase de freinage.
Mais une telle position de l'élément de friction, si elle est avantageuse en phase de freinage, est préjudiciable en position de patinage et de roulage, l'élément de friction placé trop bas risquant d'accrocher fortuitement le sol, et d'entraîner le blocage pur et simple du patin à roulettes à l'insu du patineur en le faisant 30 chuter La difficulté technique réside ainsi dans le fait que l'élément de friction doit être le plus près possible du sol en position de patinage et de roulage, et qu'il doit être le plus grand possible pour obtenir une surface de friction au sol importante augmentant l'efficacité du freinage. Mais des dimensions importantes ne doivent pas entraver la manoeuvrabilité du patin, que ce soit en inclinaison latérale et longitudinale, ou dans les 35 pas croisés.
Pour y parvenir, la présente invention propose notamment de rendre mobile l'élément de friction entre une position de repos et de travail. Elle se démarque d'emblée de l'art antérieur o aucun élément de friction situé au devant de l'axe de la ou des roulettes arrière n'est mobile d'une position de repos à une position de travail. On ne connaît de mobiles que des éléments de friction situés en arrière de la roulette 40 arrière et ces freins sont très différents de la présente invention, que ce soit dans leur fonctionnement comme dans leur mise en oeuvre et les résultats obtenus. On s'attachera donc plutôt aux brevets de l'art antérieur relatifs à des dispositifs fixes et rigides placés dans la partie avant du patin, car le moyen de les actionner est parfois commun à ceux utilisés par la présente invention.
Le brevet US A 5 207 438 (Landers) décrit un dispositif comprenant une roulette placée à l'avant du 45 patin, devant le chausson, fixée entre deux flasques fixées sur la platine supportant les roues. Lorsque la roulette de freinage vient en appui sur le sol en inclinant le patin vers l'avant, elle roule dessus tout en étant freinée par les flasques qui la supportent. Le freinage est donc obtenu par friction sur des flasques parallèles, et non pas avec le sol. La présente invention utilisant la friction avec le sol pour obtenir un freinage, ne s'inscrit donc pas dans la technique du brevet US A 5 207 438.
Le brevet EP 0 662 330 décrit un élément de friction fixe disposé de manière rigide à l'extrémité antérieure de la platine supportant les roulettes. L'élément de friction comporte une face inférieure destinée à 5 propulser le patineur lorsqu'elle vient en contact avec le sol, et une face supérieure destinée à le freiner lorsqu'elle vient en contact avec le sol. Ce dispositif est d'un emploi plus limité, car il n'est pas utilisable ni sur les patins de type quad, ni sur des patins en ligne existants auxquels il n'est pas adaptable, étant fixé par l'extrémité de la platine de forme spécifique.
La surface de l'élément de friction venant en friction avec le sol est assez limitée en terme de 10 longueur, ce qui réduit l'efficacité du freinage. Dans la figure 1 du dit brevet illustrant un mode de réalisation de l'invention, la roulette avant est placée très en arrière de l'extrémité de la chaussure. Mais, dans la pratique, la roulette frontale dépasse l'avant de la chaussure, si bien que ce dispositif de freinage qui apparaît proportionné dans la figure I suppose en réalité un allongement important de la platine, préjudiciable au poids et à l'encombrement du patin, et gênant les pas croisés réalisés en virage notamment.
Lors du freinage, le point d'attaque se situe en avant d'une ligne formée par l'alignement du centre de gravité de toutes les roulettes, situé au milieu de l'axe de chacune des roulettes. Cela suppose une inclinaison très importante du patin pour éviter le " broutage ", ce qui nuit à l'équilibre du patineur et à la puissance du freinage.
Il se différencie de la présente invention notamment en ce que l'élément de friction et son support 20 sont fixes, non déformables et solidarisés au patin de manière rigide, en ce que le point de solidarisation de l'élément de friction ou de son support au patin et le point o s'exerce l'appui se confondent, en ce qu'en position de travail, l'alignement des centres de gravité des roulettes situées dans un même plan coupe la surface du sol en arrière du point d'attaque de l'élément de friction, en ce que le point de solidarisation de l'élément de friction au patin est situé à un niveau inférieur à celui de la roulette frontale, en ce qu'il n'est pas 25 utilisable sur les patins de type quad, en ce qu'il n'est pas adaptable aux patins non pourvus d'une platine spécifique, et en ce que la surface de friction est très inférieure.
Le brevet US-A- 3 287 023 est analogue au brevet précédent.
Le brevet US-A- 3 968 973 (Mc CORMAC) décrit un élément de friction fixe et solidarisé de manière rigide à l'avant de la chaussure du patin à quatre roulettes disposées par paires parallèles, de type 30 " quad ". Un tel élément de friction n'est utilisable que sur les patins de ce type, en aucun cas sur les patins en ligne o l'élément de friction décrit occuperait la position de la roulette frontale.
Il se différencie de la présente invention notamment en ce que l'élément de friction et son support sont fixes, non déformables et solidarisés au patin de manière rigide, en ce que le point de solidarisation de l'élément de friction ou de son support au patin et le point o s'exerce l'appui se confondent, en ce qu'en 35 position de travail l'alignement des centres de gravité des roulettes situées dans un même plan coupe la surface du sol en arrière du point d'attaque de l'élément de friction, en ce que le point de solidarisation au patin est inférieur au niveau des roulettes frontales, en ce qu'il n'est pas utilisable sur les patins en ligne, et en ce que la surface de friction est très inférieure.
Le brevet allemand 3 911 899 décrit un élément de friction fixe analogue à un élément de friction 40 arrière, disposé de manière rigide à l'avant d'un patin de type quad dont les roulettes sont disposées par paires parallèles. Il est en fait assez semblable au brevet précédent, si ce n'est qu'il dispose également d'un frein arrière.
Il se différencie de la présente invention pour les mêmes raisons que le précédent.
Le brevet GB-A-453 425 décrit un patin comportant une multitude de roulettes disposées en ligne et 45 parallèles, et comportant un élément de friction à l'avant, fixe et solidarisé à un niveau supérieur aux roulettes de manière rigide à la platine supportant les roulettes.
Il se différencie de la présente invention notamment en ce que l'élément de friction et son support sont fixes, non déformables et solidarisés au patin de manière rigide, en ce que le point de solidarisation de l'élément de friction ou de son support au patin et le point o s'exerce l'appui se confondent, en ce qu'en position de travail l'alignement des centres de gravité des roulettes situées dans un même plan coupe la surface 5 du sol en arrière du point d'attaque de l'élément de friction, en ce que le point de solidarisation au patin est inférieur au niveau des roulettes frontales, en ce qu'il n'est pas utilisable sur les patins en ligne ni sur les patins de type quad, et en ce que la surface de friction est très inférieure.
Le brevet WO 94/19073 décrit quant à lui un patin en ligne muni d'un élément de friction fixe solidarisé d'une manière rigide au moyen des vis de fixation des roulettes à un flanc de la platine. Cette 10 disposition est assez contraignante, car la présence de l'élément de friction à proximité de la face intérieure de la roulette frontale réduit sensiblement la possibilité d'inclinaison latérale du patin, et affecte sa manoeuvrabilité et les possibilités d'évolution du patineur.
Selon la disposition de l'élément de friction et de la fixation de son support, la réaction de l'élément de friction avec le sol perd en efficacité, car le centre de poussée n'est pas situé dans l'axe de la partie de 15 l'élément de friction venant au contact du sol. Le freinage peut également être obtenu en inclinant le patin vers l'avant et en le pivotant latéralement vers l'intérieur par soulèvement du talon vers l'autre patin. Mais cette position du pied ne permet d'exercer une force d'appui aussi importante que lorsque le patin est incliné dans l'axe du trajet, le talon étant levé dans cet axe.
La surface de l'élément de friction en contact avec le sol est limitée en raison de son angle d'attaque 20 avec le sol, ce qui diminue la puissance du freinage et entraîne une usure rapide et irrégulière de l'élément de friction, dont la configuration dissymétrique ne permet pas un retournement pour répartir l'usure.
Ce dispositif a l'avantage, comme la présente invention, d'être adaptable à des patins existants, mais seulement aux patins en ligne et dans une moindre proportion, car de nombreuses platines supportant les roulettes présentent des formes particulières, rarement planes pour y coopérer comme l'exige ce dispositif.
En revanche, la présente invention est quant à elle adaptable à tous les modèles existants, car selon le mode de réalisation, elle n'utilise notamment que l'extrémité de la chaussure ou l'axe de la roulette avant pour être adaptée sur le patin. De plus, ce dispositif ne peut en aucun cas être utilisé sur des patins de type quad, contrairement à la présente invention, Enfin, la fixation désaxée de l'élément de friction ne lui garantit jamais un appui totalement résistant, lequel assure une plus grande efficacité du freinage.
Il se différencie de la présente invention notamment en ce que l'élément de friction et son support sont fixes, non déformables et solidarisés au patin de manière rigide, en ce que le point de solidarisation de l'élément de friction ou de son support au patin et le point o s'exerce l'appui se confondent, en ce qu'en position de travail l'alignement des centres de gravité des roulettes situées dans un même plan coupe la surface du sol en arrière du point d'attaque de l'élément de friction, en ce qu'il n'est pas utilisable sur les patins de 35 type quad, en ce que le point par lequel s'exerce la force d'appui et de traction de l'élément de friction n'est pas dans le même axe que le point d'attaque, en ce qu'il ne dispose pas d'un appui totalement résistant, et qu'il suppose une inclinaison du patin plus importante pour freiner tout en présentant une surface de friction très inférieure. L'efficacité du freinage s'en ressent donc sensiblement.
L'invention telle qu'elle va être décrite permet de supprimer la totalité de ces inconvénients. Le but 40 qu'elle poursuit essentiellement est de repousser le seuil o commence le phénomène de " broutage ", de le supprimer pendant le freinage, et d'améliorer sensiblement l'efficacité du freinage par une augmentation de la surface en friction avec le sol et de la force d'appui exercée par le patineur, tout en assurant à ce dernier un équilibre plus stable.
Elle sera principalement décrite et illustrée sur des patins de type en ligne, mais elle est également et 45 avantageusement utilisable avec des patins de type quad comportant deux paires de roulettes disposées parallèlement.
Il s'agit d'un dispositif de freinage pour patins à roulettes, destiné à pré-équiper ou à équiper sous forme d'ensemble adaptable des patins à roulettes disposées en ligne ou par paires parallèles, comportant au moins un élément de support d'un élément de friction mobile entre une position de repos et une position de travail, et destiné à frotter contre le sol pour créer une friction ayant pour effet de ralentir ou d'arrêter le patineur dans son déplacement, dont l'élément de friction et/ou son support situé en avant d'une ligne perpendiculaire au sol et tangente à l'arrière de la roulette arrière, comportent, incorporent ou utilisent des moyens déformables permettant au dit élément de friction et/ou à son support de venir au début de la phase de freinage au contact, en une zone au moins espacée et/ou distincte de celle ou celles de solidarisation du dit support au patin, d'un élément fixe ou mobile du patin, existant d'origine ou rapporté par la suite au patin, 10 indépendant du support de l'élément de friction par exemple, et formant un appui résistant fixe ou mobile au dit élément de friction ou à son support, après un mouvement d'amorçage de cette déformation au début de la phase de freinage obtenu notamment directement par une inclinaison du patin vers l'avant dans son axe longitudinal en soulevant le talon dans l'axe du trajet du patineur, ou par une inclinaison du patin vers l'avant angulairement par rapport à l'axe longitudinal du patin en soulevant le talon dans un axe différent de celui du 15 trajet du patineur, ou une inclinaison latérale du patin en conservant toutes les roulettes au sol ou à proximité sans soulever le talon, ou indirectement par des moyens de transmission actionnés par une inclinaison de la tige de la chaussure du patin, par exemple vers l'arrière, et une face arrière opposée à celle venant en friction avec le sol ayant une forme permettant grâce à la résistance du sol de conserver ce contact pendant la phase de freinage dite position de travail, de sorte à améliorer sensiblement l'efficacité du freinage en préservant les 20 roulettes de l'usure par une amplification de la force d'appui exercée par le patineur en lui assurant un équilibre plus stable, le tout en évitant le phénomène de " broutage " et en réduisant les chocs dus aux aspérités du sol. L'élément de friction et/ou son support est pourvu de moyens de rappel, notamment de type élastique, pour ramener l'élément de friction, lorsque cesse le frottement avec le sol en fin de freinage, de sa position de travail à sa position de repos correspondant à la phase de patinage et de roulage.
L'élément de friction incorpore des moyens déformables ou est réalisé sous la forme d'une bande déformable, ou rigide si le support est lui- même déformable, prévue soit de forme plate s'étendant à l'avant d'une roulette lorsque l'amorçage est commandé directement par une inclinaison du patin vers l'avant dans son axe longitudinal ou indirectement par des moyens de transmission, soit de forme plate s'étendant en oblique à l'avant d'une roulette frontale lorsque l'amorçage est commandé directement par une inclinaison du 30 patin vers l'avant angulairement par rapport à l'axe longitudinal du patin, soit de forme incurvée s'étendant d'une zone avant à une zone disposée obliquement à l'avant d'une roulette frontale lorsque l'amorçage est obtenu en inclinant le patin vers l'avant en soulevant le talon dans l'axe du trajet du patineur ou dans un axe différent, dont la largeur est de préférence au moins égale à celle de la bande de roulement de la roulette près de laquelle il se trouve, et dont l'extrémité libre se situe en position de repos entre un niveau proche de celui de 35 l'axe de la ou des roulettes près de laquelle il se trouve, auquel cas sa face en extrémité libre présente des angles droits, ou chanfreinés et/ou arrondis, et un niveau approchant le sol, tout en étant suffisamment espacé de manière à écarter l'éventualité d'un amorçage de freinage involontaire par un contact intempestif avec le sol, , même en présence d'irrégularités, ou par les mouvements et les torsions imprimées au pied en patinant, de sorte à obtenir une plus grande surface de friction avec une moindre inclinaison du patin vers l'avant, 40 auquel cas sa face en extrémité libre présente des angles inférieurs pourvus d'un chanfrein, dont l'importance dépend à la fois du niveau auquel se tient la face de son extrémité libre, de la largeur de l'élément de friction, et de la possibilité d'inclinaisonlatérale maximale du patin, de sorte que ces angles inférieurs ne touchent pas le sol dans cette position d'inclinaison latérale extrême. Ces chanfreins permettent de donner à l'élément de friction une largeur importante augmentant la surface de friction tout en conservant toute sa maniabilité au 45 patin, par exemple en virage ou en arrêt dérapé.
Selon une forme préférentielle de l'invention, le ou les éléments de friction sont mobiles d'avant en arrière et d'arrière en avant. Ils sont fixés à un support fixe ou mobile, solidarisé au patin par au moins une de ses extrémités, de sorte que la ou les extrémités du support auxquelles se trouvent placés le ou les éléments de friction soient libres. Le ou les éléments de friction sont également libres par rapport au patin de manière à être mobiles.
En position de patinage ou de roulage, au moins un des points de solidarisation du support est situé à un niveau supérieur à l'axe des roues, et notamment au-dessus du deuxième tiers de la hauteur des roulettes.
Pour augmenter la surface de friction avec le sol et ainsi l'efficacité du freinage, le patineur doit incliner davantage le patin vers l'avant en mettant le patin freinant plus en arrière, ce qui le met en position de déséquilibre et réduit sa force d'appui sur l'élément de friction. Il perd ainsi en force d'appui ce qu'il gagne en surface de friction.
Pour résoudre cet inconvénient, dans un mode préférentiel de réalisation de l'invention, l'élément de friction et/ou son support comporte des moyens permettant un allongement pendant la phase de freinage par étirement, déroulement ou déformation suivi d'un rappel notamment de type élastique pendant ou en fin de freinage, et tel qu'un allongement de faible amplitude permette pendant le freinage l'absorption des chocs dus aux aspérités du sol et soit suivi d'un rappel pendant le freinage, et tel qu'un allongement de plus grande 15 amplitude permette pendant la phase d'amorçage du freinage une augmentation de la surface de friction avec le sol pour une même inclinaison du patin et/ou l'interposition de l'élément de friction entre le sol et l'élément du patin formant un appui résistant et soit suivi dans ce cas d'un rappel en position de repos uniquement en fin de freinage, ces moyens d'allongement étant constitués notamment par au moins un moyen tel qu'une configuration géométrique formée par une courbure plus ou moins accentuée ou par des méandres pouvant se 20 développer, se dérouler ou s'étirer, la nature du matériau constitutif de type élastique, du caoutchouc par exemple, ou un élément déformable ayant un effet de ressort et pourvu ou non de butées pour limiter l'allongement et de butées pour déterminer la position de repos de l'élément de friction, ces moyens pouvant permettre de conjuguer les effets d'un allongement de grande et de faible amplitude avec alors un rappel total en fin de freinage et un rappel partiel en cours de freinage.
L'élément mobile du patin formant un appui résistant mobile solidaire du patin contre lequel l'élément de friction ou son support vient au contact lors de la phase d'amorçage au début de la phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol, est constitué par la ou les roulettes frontales lorsque l'amorçage du freinage est obtenu directement par une inclinaison du patin vers l'avant dans son axe longitudinal ou en oblique à cet axe, et par la ou les roulettes 30 arrière et/ou la ou les roulettes intermédiaires lorsque l'amorçage du freinage est obtenu indirectement par des moyens de transmission. En outre, l'élément de friction est situé au moins et immédiatement en avant respectivement de l'une ou de plusieurs des dites roulettes.
Mais dans une autre forme de réalisation, l'élément mobile du patin formant un appui résistant fixe solidaire du patin contre lequel l'élément de friction ou son support vient au contact lors de la phase 35 d'amorçage au début de la phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol, est constitué par la ou les roulettes frontales, et/ou par la ou les roulettes arrière, et/ou par la ou les roulettes intermédiaires, lorsque l'amorçage du freinage est obtenu directement par une inclinaison latérale du patin en conservant toutes les roulettes au sol ou à sa proximité. L'élément de friction est alors situé à côté de la face interne de la ou des dites roulettes, et son extrémité libre est très proche 40 du sol en position de repos correspondant à la phase de patinage et/ou de roulage.
Dans ce cas, l'élément de friction ou son support présente des moyens permettant de faciliter lors de l'amorçage du freinage par inclinaison latérale du patin du côté pourvu du dit élément de friction l'interposition du dit élément de friction entre la roulette et le sol, d'abord par transfert de la roulette du sol à la face arrière de l'élément de friction, puis par le glissement de cette roulette sur cette face jusqu'à obtenir 45 l'allongement total du support de l'élément de friction par tension résultant du déplacement latéral de la roulette alors immobilisée par et contre la face arrière de l'élément de friction lui-même alors freiné par la résistance du sol, ces moyens étant constitués notamment par l'amincissement de la face de l'extrémité libre de l'élément de friction et/ou par un revêtement antifriction disposé à la surface de la face arrière de l'élément de friction.
Sur les patins en ligne, l'élément fixe du patin formant un appui résistant fixe solidaire du patin contre lequel l'élément de friction ou son support vient au contact lors de la phase d'amorçage au début de la 5 phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol, peut aussi être constitué par une butée fixe solidaire du patin, formée par exemple par une zone de la platine support des roulettes, ou une butée qui lui est rapportée, espacée du support de l'élément de friction, ou encore par une butée solidaire du point de fixation de l'élément de friction ou de son support au patin prenant en outre appui sur l'axe de la roulette avant et/ou sur la tête des vis de fixation de l'axe de la dite 10 roulette avant. Elle peut être solidarisée au patin au moyen des vis de fixation de la roulette avant. En position de repos, c'est à dire lors du patinage ou du roulage, l'élément de friction ou son support peut être déjà au contact ou venir en contact avec la butée interposée.
Lorsqu'il n'y a pas de butée interposée, l'élément de friction est situé immédiatement devant la ou les roulettes frontales, mais ni lui ni son support ne doivent y toucher en position de repos. Il ne doit pouvoir y 15 toucher qu'à partir d'une certaine inclinaison du patin vers l'avant, qui ne doit résulter que d'une action volontaire du patineur, et non pas d'un mouvement involontaire lors de l'action de patinage par exemple.
L'élément de friction est maintenu dans cette position de repos par son support duquel il est solidaire. Une butée pour déterminer cette position de repos peut-être prévue.
Pour y parvenir, l'élément de friction ou son support peuvent être munis de moyens de stabilisation 20 limitant les mouvements latéraux, longitudinaux et d'avant en arrière indésirables de l'élément de friction résultant de sa souplesse ou de celle de son support, constitués par exemple par des bras indépendants ou solidaires déformables et élastiques disposés de chaque côté ou sous l'élément de friction ou son support, se déformant sous l'effet de la déformation et l'allongement de l'élément de friction ou de son support pour l'accompagner dans sa position de travail, et le raccompagnant et/ou le rappelant par effet de ressort dans sa 25 position de repos dans laquelle ils tendent à le maintenir.
L'élément de friction est réalisé en matériau agrippant et résistant à l'usure, en matière synthétique de préférence, du caoutchouc par exemple. De préférence, sa largeur est la même que celle de son support. Il est amovible pour être remplacé facilement lorsqu'il est usé. Il peut aussi avantageusement être réalisé d'une seule et même pièce avec son support, soit dans des matériaux identiques ou sensiblement identiques, soit dans 30 des matériaux différents mais solidarisés par exemple par soudure, collage, moulage de sorte à les rendre indissociables. Dans ce cas, l'ensemble du dispositif doit être remplacé lorsque l'élément de friction est usé.
Pour augmenter le coefficient de friction au sol et/ou réduire l'usure, l'élément de friction peut incorporer des moyens tels que des filaments ou des fils métalliques noyés dans l'élément de friction et disposés transversalement ou parallèlement à la face en contact avec le sol lors du freinage.
Le support de l'élément de friction est constitué d'une plaque ou une bande, en métal, en matériau de synthèse ou autre, souple ou rigide, dont la forme est variable, notamment en raison du type de patin auquel il est adapté, et du mode de réalisation. Il est fixé au patin en un ou plusieurs points par des moyens classiques et résistants, une vis par exemple. Le point d'ancrage est préféré sous l'avant de la chaussure, au niveau de la semelle pour certains modes de réalisation, mais il peut se trouver en tout autre point du patin, notamment 40 selon le mode de réalisation et le type de patin.
Il convient en tous cas de distinguer le point d'ancrage, là o l'élément de friction ou son support est solidarisé au patin, et le point par lequel s'exerce la traction de l'élément de friction qui n'est pas nécessairement le même. En effet, on peut considérer que le déplacement du patineur exerce une force de traction sur l'élément de friction par l'intermédiaire de son support solidarisé au patin. Si généralement cette 45 traction s'exerce au point d'ancrage, elle peut aussi être déplacée en un point de contact de l'élément de friction ou de son support avec le patin situé plus en avant que le ou les points d'ancrage, sans qu'il y ait forcément à cet endroit une solidarisation avec le patin. Elle peut même être déplacée dans une partie du support sans contact avec le patin, notamment s'il est rigide.
Il est bien évident que lors du freinage, le déplacement du patineur n'est pas transmis à l'élément de friction par un seul point. C'est symboliquement que l'on retient pour la simplicité de l'exposé un seul de ces 5 points, celui situé le plus en avant. En ce qui concerne l'appui exercé par le patineur sur l'élément de friction, il en est de même: il s'exerce sur une surface comprenant de nombreux points, mais on retient symboliquement pour l'exposé celui qui est situé le plus en avant et que l'on dénomme point d'attaque.
Pour freiner ou ralentir, le patineur porte tout son poids sur le patin roulant placé à l'avant, tandis qu'il incline vers l'avant en soulevant le talon dans la direction de son trajet l'autre patin muni du dispositif de 10 freinage et tenu décalé en arrière du patin roulant. La face avant et inférieure du patin, ou sa base selon sa configuration, vient alors au contact du sol, ce qui le pousse en arrière jusqu'à ce que sa face arrière ou celle de son support vienne buter contre la ou les roulettes frontales, selon le type de patin, ou une butée fixe interposée ou non. L'inclinaison augmentant encore, l'élément de friction s'interpose entre le sol et la ou les roulettes qui cessent de tourner, et qui forment un appui résistant transmettant à l'élément de friction la force d'appui 15 exercée par le patineur. L'élément de friction est alors en position de travail et frotte contre le sol, ce qui a pour effet de ralentir le déplacement du patineur.
Pour améliorer l'efficacité du freinage en répartissant bien la force d'appui du patineur sur toute la surface de l'élément de friction, la face arrière de la bande de l'élément de friction ou de son support venant en contact avec l'élément fixe ou mobile du patin est rigide ou rigidifiée.
Pour éviter une dérive latérale de l'élément de friction lorsqu'il est soumis à une force latérale, lors du freinage en virage par exemple, la face arrière de la bande de l'élément de friction ou de son support venant en contact avec l'élément fixe ou mobile du patin est incurvée ou comporte une empreinte correspondant à l'élément du patin formant appui résistant, notamment la roulette frontale, de sorte à assurer un meilleur guidage latéral et à s'opposer à une dérive latérale de l'élément de friction pouvant résulter de 25 l'effet de ses moyens déformables ou de ceux de son support dans le cas d'un freinage en courbe par exemple.
Lorsqu'une butée est interposée entre la roulette frontale et l'élément de friction ou son support, le patin ou son support s'appuie en position de travail contre cette butée qui forme un appui résistant.
La position de travail peut également être obtenue en soulevant le patin muni du dispositif de freinage, et en le reposant au sol en arrière de l'autre en l'inclinant en avant pour qu'il repose au sol sur 30 l'élément de friction.
La force d'appui, imprimée à l'élément de friction par le patineur, permet de doser la friction du patin contre le sol et donc la progressivité du freinage. Cette force est transmise à l'élément de friction par l'intermédiaire de la ou des roulettes frontales et passe donc par leur axe. Le déplacement du patineur se traduit par une traction transmise à l'élément de friction par son support, et qui s'exerce en grande partie au point de 35 contact de l'élément de friction ou de son support au patin situé le plus en avant du patin, dit point de traction.
Les points o s'exercent ces deux forces sont donc distincts et plus ou moins espacés. Cette disposition permet à la fois de déplacer vers l'avant le centre de poussée et ainsi de repousser le seuil du " broutage ", et d'amortir les chocs dus à la friction contre des aspérités du sol par l'amortissement résultant du matériau composant l'élément de friction et/ou son support dans la partie séparant le point de traction et le point 40 d'attaque. Dans l'art antérieur au contraire, les points auxquels sont exercées les forces d'appui et de traction de l'élément de friction, sont généralement confondus ou si proches qu'ils ne peuvent apporter ces avantages.
La puissance du freinage peut être augmentée en accentuant la force exercée sur l'élément de friction par l'appui résistant, qu'il s'agisse de la ou des roulettes frontales ou d'une butée interposée, mais aussi en inclinant davantage le patin vers l'avant pour obtenir une surface de contact de l'élément de friction 45 avec le sol plus importante.
Pour réduire le freinage, il suffit à l'inverse de diminuer la pression sur l'élément de friction, et/ou de diminuer l'inclinaison de la chaussure pour réduire la surface de friction. On obtient ainsi un freinage très progressif, et le patineur peut ainsi, en conjuguant à la fois la pression qu'il exerce sur l'élément de friction et l'angle d'inclinaison du patin, obtenir un freinage sur mesure, du léger ralentissement à l'arrêt d'urgence.
Pour arrêter le freinage, il suffit de redresser le patin en abaissant le talon. Dès que l'inclinaison est telle que l'élément de friction n'est plus en contact avec le sol, le freinage cesse et l'élément de friction revient 5 élastiquement dans sa position de repos o il n'est plus en contact avec la ou les roulettes. Il est rappelé dans cette position par la mémoire du matériau le composant, lui ou son support. Pour permettre ce rappel, le support et/ou l'élément de friction peuvent être réalisés en matériau souple, flexible, et/ou élastique. Mais d'une manière préférentielle, l'élément de friction ou son support est disposé très près de l'appui résistant, si bien que le déplacement de l'élément de friction ou de son support en position de travail en butée contre 10 l'appui résistant est si faible que la déformation du support reste élastique, même en utilisant un matériau relativement rigide, du métal par exemple, au point que le support retrouve sa position de repos initiale sans adjonction de quelque moyen de rappel, ni même alors de butée de repos.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, le support de l'élément de friction comporte au moins une articulation pour que le dit élément de friction puisse effectuer lors de la phase d'amorçage du 15 freinage une rotation autour d'un axe d'une position de repos à une position de travail, et inversement, le dit axe étant soit commun à celui de la roulette frontale, auquel cas le support de l'élément de friction prend appui sur une butée fixe telle que la platine supportant les roulettes du patin, soit distinct de celui de la roulette frontale de sorte qu'alors l'élément de friction ou son support prend appui sur une butée mobile formée par la roulette frontale. Il incorpore des moyens déformables constitués d'au moins un ressort rappelant l'élément de 20 friction en position de repos à la fin du freinage, et une butée pour déterminer cette position de repos. On peut éviter de recourir au ressort et à la butée en jouant sur l'élasticité du matériau composant le support ou l'élément de friction. L'articulation du support peut être située à l'une de ses extrémités, au point de solidarisation avec le patin.
Dans une autre variante de réalisation, le dispositif de freinage selon l'invention comporte en outre 25 un autre élément de friction, fixe celuilà, monté sur un support disposé à l'extrémité avant de la chaussure du patin, présentant un faible angle d'attaque avec le sol, entrant en friction avec le sol lors d'une accentuation vers l'avant de l'inclinaison du patin alors que l'élément de friction mobile est déjà en position de travail en offrant une surface de friction maximale avec le sol, cela afin d'augmenter l'efficacité du freinage dans les arrêts d'urgence par exemple, l'angle d'attaque réduit de l'élément de friction conjugué à l'inclinaison 30 accentuée du patin contribuant alors à éviter le phénomène de " broutage " propre au type d'éléments de friction fixes.
Le dispositif selon l'invention peut être installé sur un ou deux patins, mais ne peut être actionné simultanément sur les deux.
Il présente de nombreux avantages: Il est simple à fabriquer, et son prix de revient est très faible. Il 35 est très léger et peu encombrant. Notamment, il n'augmente pratiquement pas la longueur du patin, et n'affecte pas la manoeuvrabilité pour la réalisation de figures, de slalom ou de pas croisés par exemple. Il ne gêne pas non plus pour la descente des trottoirs ou des escaliers comme c'est les cas des dispositifs de freinage arrière.
Il est facile à utiliser, même par les débutants auxquels il permet de s'aventurer dans des descentes même fortement inclinées sans prendre de vitesse, tout en conservant une position assez naturelle. En effet, le 40 patin freinant est situé derrière le roulant, ce qui ne cause pas de déséquilibre ou autres inconvénients rencontrés avec l'élément de friction placé à l'arrière. Lors du freinage, le style du patineur est plus agréable et gracieux qu'en utilisant un dispositif de freinage arrière.
Par l'importance de la surface en contact avec le sol et la possibilité d'emploi d'un matériau à fort coefficient de friction, le freinage s'avère être beaucoup plus efficace qu'un élément de friction arrière, et 45 même que le freinage en " T ". Par rapport à ce dernier, les roulettes sont préservées et leur permutation ne s'impose pas aussi souvent. Il
La position de freinage du patineur l'autorise à exercer une pression importante sur l'élément de friction. Seul ce dispositif autorise un freinage efficace dans un virage ou une courbe prononcée à haute vitesse, en descente par exemple, là o les autres systèmes peuvent se révéler dangereux en modifiant la trajectoire du patineur. Même les dispositifs de freinage à élément de friction placé à l'avant modifient la 5 direction en courbe, car pour éviter le " broutage " en tenant plus en arrière le patin freinant, les deux patins se trouvent plus espacés, ce qui augmente le rayon de la courbe.
Non seulement il est compatible avec d'autres systèmes de freinage, notamment à élément de friction arrière, et avec la technique de freinage en " T ", qui restent utilisables indépendamment, mais encore il peut être utilisé simultanément avec un autre dispositif de freinage arrière, que ce soit à friction sur le sol ou 10 avec des roulettes. Le patin avant commande le freinage arrière tandis que le patin arrière commande le dispositif selon la présente invention, ce qui permet un arrêt très rapide, tous les éléments en contact avec le sol étant alors soit en friction, soit freinés. Avec un frein arrière classique à friction avec le sol, cette manoeuvre requiert un peu d'équilibre, mais elle n'est pas difficile ni périlleuse.
Ce dispositif permet aussi une mise en conformité avec le code de la route français qui impose aux 15 cycles dont font partie les patins à roulettes selon l'article R 311-1, de disposer de deux dispositifs de freinage efficaces. A cet égard, le freinage en " T " étant une technique de freinage et non pas un dispositif, la présence d'un frein selon l'invention sur chaque patin permet de satisfaire aux exigences de l'article R 315-3 du code de la route, et ainsi de pouvoir circuler sur la chaussée. Il en est de même en le conjuguant avec un autre dispositif de freinage.
Son coût d'achat, d'installation et de remplacement est très modeste. Dans certains modes de réalisation, il peut être fourni sous forme d'un ensemble prêt à monter pour être installé très facilement par le patineur lui-même sur des patins existants dépourvus de système de freinage avant. Sur les patins en ligne, on peut utiliser pour l'installer selon le cas soit l'axe de la roulette avant, soit réaliser un simple trou dans la semelle de la chaussure. Sur les patins de type quad, il suffit d'utiliser l'insert fileté situé à l'avant qui reçoit 25 habituellement un simple élément de friction fixe.
L'invention va maintenant être décrite dans plusieurs modes de réalisations donnés à titre d'exemple seulement, à l'aide des dessins suivants: - La figure 1 montre de profil un patin à roulettes de type en ligne équipé d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention en position de repos.
- La figure 2 montre de profil le même patin passant de la position de repos à la position de travail, au début de la phase de freinage.
- La figure 3 montre de profil le même patin en position de travail.
- La figure 4 montre en détail le même mode de réalisation de l'invention en position de repos.
- La figure 5 montre un autre mode de réalisation de l'invention en position de repos. 35 - La figure 6 montre ce mode de réalisation de l'invention en position de travail.
- Les figures 7, 8, 9, 10 et 12 montrent des variantes du premier mode de réalisation de l'invention.
- La figure 1 1 montre un mode de réalisation très simplifié de l'invention.
- La figure 13 montre un mode de réalisation de l'invention permettant un allongement du support pendant la phase de travail.
- La figure 14 montre un mode de solidarisation de l'élément de friction au patin.
- La figure 15 montre de face et de profil un mode de montage de l'élément de friction amovible à son support.
- La figure 16 montre l'élément de friction fixe de la figure 11 utilisé seul.
- La figure 17 montre le patin de la figure 1 en vue de face.
- La figure 18 montre le patin de la figure I en vue de face en position d'inclinaison latérale extrême.
- La figure 19 montre en position de repos un autre mode de réalisation de l'invention permettant un allongement du support pendant la phase de travail, équipé de moyens de stabilisation de l'élément de friction.
- La figure 20 montre le patin de la figure 19 en position de travail.
- La figure 21 montre un autre mode réalisation de l'invention en position de repos.
- La figure 22 montre un autre mode réalisation de l'invention en position de travail.
- Les figures 23, 24 et 25 illustrent le phénomène de " broutage ".
- La figure 26 montre de profil un patin de type "quad " équipé d'un dispositif de freinage selon l'invention analogue à celui de la figure 19 pour les patins en ligne.
- La figure 27 montre le même patin en vue de face.
- La figure 28 montre en vue de dessus un autre mode de réalisation de l'invention avec une disposition de l'élément de friction s'étendant d'une zone axiale à une zone disposée angulairement au patin, alliant le mode 10 de la figure I et celui de la figure 29 décrite ci-après.
- La figure 29 montre en vue de dessus un autre mode de réalisation de l'invention, o l'élément de freinage est disposé angulairement et non axialement.
- La figure 30 montre de face en position de repos un exemple de dispositif permettant l'allongement limité du support représenté aux figures 21 et 22.
- La figure 31 montre de profil le dispositif de la figure 30 en position de repos.
- La figure 32 montre de profil le dispositif de la figure 30 en position de travail.
- La figure 33 compare un des modes de réalisation de l'invention avec un dispositif d'élément de friction situé à l'avant de la platine issu de l'art antérieur.
- La figure 34 montre les forces exercées sur l'élément de friction dans un mode de réalisation de 20 l'invention.
- La figure 35 montre de face un autre mode de réalisation de l'invention en position de travail.
- La figure 36 montre de face le mode de réalisation de la figure 35 en position de repos.
La figure I montre un mode de réalisation préférentiel de l'invention, simple mais très efficace.
L'élément de friction 1 est monté solidement en bout de son support 2, et est positionné dans l'axe de du patin 25 3, immédiatement devant la roulette frontale 4 d'un patin 3 en ligne, mais sans y toucher en position de repos.
Mais d'une manière préférentielle, l'élément de friction 1 et son support 2 ne forment qu'une seule et même pièce. Globalement et comme dans la plupart des modes de réalisation, l'élément de friction 1 et son support 2 se présentent sous la forme d'une bande ce caoutchouc.
Le support 2 est solidarisé en un seul point de solidarisation ou d'ancrage 9 au patin 3 à l'avant de la 30 chaussure, sous la semelle 12 dans l'axe longitudinal du patin 3, comme le montre en détail la figure 4, par exemple avec une vis 72 et une plaque 11 percée pour laisser le passage à la vis 72, prenant place sous le support 2, destinée à le plaquer fermement contre la semelle 12, et dont l'extrémité avant 64 venant au contact de l'élément de friction 1 ou son support 2 est recourbée pour ne pas l'entailler pendant le freinage, sous la traction importante à laquelle il est soumis à ce point 6. L'intersection de l'extrémité avant de cette plaque 1 1 35 avec l'axe longitudinal du patin 3 constitue le point 6 de contact avec le patin 3 le plus en avant par lequel le patin 3 exerce une traction sur l'élément de friction 1 pendant le freinage, et il est situé, tout comme le point d'ancrage 9, à un niveau supérieur à la ligne 74 passant par le point périphérique le plus éloigné du sol 5 des têtes de vis des axes de toutes les roulettes disposées sur un même plan et dans le même alignement, et à une ligne 39 parallèle au sol 5 et tangente au point périphérique 15 le plus éloigné du sol 5 de laroulette 24 la plus 40 proche de l'élément de friction 1, ici la roulette frontale 4, ce niveau étant apprécié lorsque le patin 3 est en position normale de roulage, toutes les roulettes 4, 24 et 25 étant posées au sol 5. L'élément de friction I et son support 2 sont donc indépendants de la platine 8 o sont fixées les roulettes.
La matière composant l'élément de friction I et son support 2 sont en caoutchouc pour assurer à la fois l'adhérence, la mobilité et l'élasticité, sans alourdir le patin 3. Pour amorcer le freinage comme le montre 45 la figure 2, le patineur transfère son poids sur le patin 3 roulant, place le patin 3 freinant à l'arrière dont il soulève le talon dans l'axe de son trajet 46 pour incliner le patin 3 d'arrière en avant et le mettre en appui sur la roulette frontale 4. Le bord 16 avant ou la base 90 de l'élément de friction I touche alors le sol 5, ce qui a pour effet de repousser l'élément de friction I vers l'arrière jusqu'à ce que sa face arrière 10 vienne en butée contre la roulette frontale 4, laquelle freinée par le contact de l'élément de friction I cesse sa rotation et vient prendre place sur la face arrière 10 de l'élément de friction 1 auquel elle offre un appui résistant comme le montre la figure 3 illustrant le freinage. L'angle d'inclinaison du patin 3 vers l'avant à partir duquel le 5 phénomène de " broutage " disparaît est d'environ 60 O. Cet angle 79 est formé par la ligne 70, passant par le centre de gravité de toutes les roulettes disposées sur un même plan et dans le même alignement, et sa projection au sol 5. En inclinant le patin 3 au-delà de cet angle, on augmente la surface de friction de l'élément de friction I avec le sol 5, au détriment de la force d'appui exercée par le patineur et de son équilibre. Cette ligne droite 70 passant par le centre de gravité de toutes les roulettes coupe le sol 5 en un point 10 situé au devant du point d'attaque 7.
Sous une ligne 39 parallèle au sol 5 et tangente au point 15 le plus éloigné du sol 5 de la roulette la plus proche de l'élément de friction I, la plus grande partie de l'élément de friction I et de son support 2 en position de travail est située au devant de la ligne 18 perpendiculaire au sol 5 passant par le point 7 d'attaque.
Cela est également vrai dans les figures 6, 11, 20, 22, 33 et 35.
Le point 6 de l'élément de friction 1 ou de son support 2 en contact avec le patin 3, notamment celui qui est placé le plus en avant, par lequel le patin 3 transmet une force, un effort ou une contrainte à l'élément de friction 1 ou à son support 2, tel que le mouvement résultant du déplacement d'arrière en avant du patineur, est situé au devant d'une ligne perpendiculaire 18 au sol 5 passant par le point 7 le plus en avant du contact entre l'élément de friction 1 et le sol, dit point d'attaque, et à un niveau égal ou supérieur à une ligne 19 20 parallèle au sol 5 et tangente au point périphérique 20 le plus proche du sol 5 de la roulette frontale 4 la plus proche de l'élément de friction 1.
Lorsque le patineur veut cesser le freinage, il replace son patin 3 en position de roulage, et dès que l'élément de friction 1 perd son contact avec le sol 5, il revient élastiquement en position de repos comme dans la figure 1, sans qu'il soit besoin d'utiliser de butée pour déterminer cette position mémorisée par la matière 25 constituant l'élément de friction I ou son support 2 qui permet aussi d'obtenir le retour élastique.
La souplesse et l'élasticité composant le support 2 de l'élément de friction 1 permet durant la phase de freinage un amortissement des chocs causés par la résistance des aspérités du sol 5 contre l'élément de friction 1, grâce à un allongement ponctuel du support 2 suivi immédiatement d'un rappel élastique. Cette fonction est d'autant plus efficace que l'appui de la roulette frontale 4 sur la face arrière 10 de l'élément de 30 friction lest libre de toute contrainte de par la rotation possible de la roulette 4. L'élément de friction I n'est ainsi pas bridé pour l'allongement et le retrait élastique de son support 2. Cela fonctionne d'une manière analogue à un amortisseur travaillant en traction, non pas en compression. Le freinage est ainsi beaucoup plus doux et confortable que celui qu'on peut obtenir avec un élément de friction I placé par exemple en bout de platine 8 supportant les roulettes.
De plus, le point 6 par lequel s'effectue la traction de l'élément de friction 1 et le point 20 de la roulette frontale 4 situé dans l'alignement de son axe 21 par lequel s'effectue le transfert de la force d'appui à l'élément de friction 1 sont différents et espacés, alors que dans les autres dispositifs comportant un élément de friction I placé à l'avant du patin 3, ces deux points sont souvent très proches, voire confondus.
De même, le point 6 de traction se trouve à l'extrémité de la chaussure du patin 3. Il s'opère un 40 transfert ergonomique de la traction du patineur de l'axe 65 de sa jambe à la pointe de son pied, le point 6 de traction se trouve lors du freinage très près du sol 5, ce qui a pour effet de réduire la longueur du bras de levier 42 causant le " broutage ", et en conséquence ce phénomène, et à tout le moins d'en retarder l'apparition en inclinant le patin 3 vers l'avant.
La disposition de l'élément de friction I par rapport au sol 5, résultant notamment de la forme de 45 l'élément de friction I et de la position du point 6 de traction, détermine au point d'attaque 7 un angle 28 d'attaque très aigu de l'ordre de quelques degrés seulement, moins de dix, ce qui réduit un des facteurs concourant au " broutage ".
Cette disposition, comme il est également expliqué au sujet de la figure 32, réduit le bras de levier 42, permettant au patineur d'obtenir un freinage sans " broutage " avec une moindre inclinaison du patin 3 que dans les autres dispositifs de frein à friction avec le sol 5 placé à l'avant du patin 3. C'est important car la force d'appui que le patineur peut appliquer sur l'élément de friction I diminue avec l'inclinaison du patin 3.
Comme le montre la figure 17, la disposition du dispositif permet d'utiliser un élément de friction 1 assez large, ce qui augmente la surface de contact avec le sol 5, et donc la résistance et le freinage. Les angles inférieurs 24 de l'élément de friction I sont chanfreinés ou arrondis de manière à leur éviter un contact accidentel avec le sol 5 en inclinant latéralement le patin 3, même de manière extrême, comme le montre la figure 18.
Le mode de réalisation de la présente invention qui vient d'être décrit permet donc d'obtenir un freinage plus puissant (force d'appui et surface de l'élément de friction 1) et plus confortable que les autres dispositifs placés à l'avant, tout en conservant un meilleur équilibre, le patineur adoptant une position plus naturelle tout en maintenant le patin 3 freinant plus proche du patin 3 roulant.
La figure 10 montre un montage différent de l'élément de friction I à son support 2. L'élément de 15 friction 1 est rapporté devant son support 2, et c'est donc en ce cas la face arrière de ce dernier qui vient en appui contre la roulette frontale 4. Dans les figures 7, 8 et 12, l'élément de friction 1 et son support 2 ne forment qu'une seule et même pièce. Du fait de l'usure attendue, la partie destinée à la friction est plus épaisse que la partie correspondant au support 2, et peut être réalisée dans un matériau différent, plus résistant à l'usure notamment.
Les figures 7, 8, 9 et 12 montrent des variantes de ce mode de réalisation, mais ne présentant pas réellement d'intérêt par rapport au mode le plus simple, puisqu'elles aboutissent à alourdir le dispositif, tant en termes de coût que de poids, et d'allonger, même si c'est de très peu, la longueur du patin 3, sans avantage en contrepartie.
Dans la figure 7, l'élément de friction 101 est solidarisé à son support 102 fixé au patin 3 par une 25 de ses extrémités sous l'extrémité avant de la chaussure ou de la semelle 12 du patin 3, et par au moins un autre point de fixation au patin 3 et d'appui sur l'avant du patin 3, notamment aux vis de l'axe 21 de la roulette frontale 4,.
L'élément de friction I est constitué d'une bande d'épaisseur progressivement accrue vers l'extrémité libre venant en contact avec le sol pour tenir compte de l'usure à venir, s'étendant sensiblement 30 verticalement vers le bas depuis la zone avant de la chaussure du patin 3 jusqu'au moins un point se situant à un niveau légèrement en dessous du niveau de l'axe des roulettes.
L'élément de friction fixe 101 des figures 7 et 16 est disposé par l'intermédiaire d'un support 102 sur la zone avant de la chaussure du patin 3, et présente lorsque le patin 3 est en position de freinage inclinée vers l'avant un angle d'attaque 107 très faible avec le sol 5 compris entre 0 et 45 , mais de préférence situé en 35 dessous de 35 O. Dans cette position, le point de solidarisation 109 au patin 3 est situé de préférence en avant d'une ligne 18 perpendiculaire au sol 5 passant par le point d'attaque 107 pour réduire le " broutage ". Le point de traction 106 de l'élément de friction 102 le plus avancé se trouve également en avant de cette ligne 18 perpendiculaire au sol 5 passant par le point d'attaque 107.
Cette variante de la figure 7o l'élément de friction I n'est pas mobile n'est guère intéressante par 40 rapport à ce qui vient d'être décrit, car d'une part les points 6 et 20 sont reliés d'une manière rigide, ce qui les solidarise davantage même s'ils restent relativement éloignés l'un de l'autre, et d'autre part l'élément de friction 1 et son support 2 perdent leur faculté d'allongement et ne jouent plus leur rôle d'amortisseur de chocs.
Les figures 8, 9 et 12 montrent une variante o l'élément de friction 1 est mobile, et qui n'a donc 45 pas ces inconvénients. Ils fonctionnent exactement de la même manière que le mode illustré par la figure 1, à la différence que l'élément de friction 1 ou son support 2 s'appuie lors du freinage contre une butée 29 formant appui résistant, placée entre l'élément de friction I ou son support 2 et la roulette frontale 4. Cette butée 1 5 interposée 29 permet une surface de contact et d'appui sur l'élément de friction I plus importante que la roulette frontale 4. Mais comme d'une manière préférentielle, la face arrière 10 de l'élément de friction I ou de son support 2 venant en contact avec l'appui résistant, qu'il s'agisse de la roulette frontale 4 ou d'une butée interposée 29, est rigide ou rigidifié pour répartir la force d'appui sur toute la surface de l'élément de friction I venant en contact avec le sol 5, la butée interposée 29 perd son intérêt.
Dans la figure 8, la butée interposée 29 est solidarisée à sa partie supérieure sous l'avant de la semelle 12 du patin 3, d'une part, et aux vis de l'axe 21 de la roulette frontale 4 d'autre part.
Dans la figure 12, la butée interposée 29 est sensiblement identique, sauf qu'elle n'est solidarisée au patin 3 que par sa partie supérieure. A sa partie inférieure, elle présente deux arrondis complémentaires de la 10 forme des têtes des vis fixant l'axe de la roulette frontale 4 pour coopérer avec elles, et contre lesquelles la butée interposée vient ellemême pendre appui lorsque l'élément de friction 1 est repoussé sur elle lors du freinage.
Dans la figure 9, la butée interposée 29 n'est fixée que par les vis de l'axe 21 de la roulette frontale 4. Des moyens 30 tels que des replis 30 prenant appui sur l'épaisseur de la platine 8 s'opposent à la rotation 15 de la butée interposée 29 autour de son point de fixation 21 lors du freinage.
Le mode de réalisation de la figure 19 est préférentiel car il permet l'allongement du support 2 de l'élément de friction 1 lors du freinage, ce qui a pour effet d'augmenter la surface de contact de l'élément de friction 1 avec le sol 5, et donc l'efficacité du freinage, tout en conservant le patin 3 freinant faiblement incliné vers l'avant, ce qui permet ainsi de conserver une force d'appui importante sur l'élément de friction 1, cela 20 sans " broutage ". Cet allongement est obtenu par la nature du matériau élastique de la bande constituant l'élément de friction 1 ou son support 2, ou par un élément du support 2 déformable ayant un effet de ressort, soit par une configuration géométrique, par exemple une courbure accentuée 31, soit par un ressort. Cette courbure 31 est déformable et élastique, de sorte à pouvoir se déformer sous l'effet d'une traction importante et reprendre sa forme mémorisée par le matériau utilisé lorsqu'elle cesse. Ainsi, et comme le montre la figure 25 20, lorsque l'élément de friction I vient au contact de la roulette frontale 4, celle-ci roule un instant contre la face arrière 10 de l'élément de friction I jusqu'à déformer complètement la courbure 31 au point de la faire disparaître en tendant le support 2 de l'élément de friction 1. L'élément de friction I vient alors plus en contact avec le sol 5 sans augmenter l'inclinaison du patin 3, permettant alors au patineur d'exercer une force d'appui plus importante et de conserver un meilleur équilibre, tout en profitant d'une surface de contact avec le 30 sol 5 plus importante, d'o résulte une efficacité du freinage sensiblement améliorée.
Comme le montre la figure 13, l'allongement du support 2 peut également être obtenu avec plusieurs courbures 3 1 successives et accentuées mais de plus faible amplitude, formant des méandres.
Cependant, la souplesse requise pour obtenir sous la traction du matériau utilisé la déformation du support 2 de l'élément de friction 1, ajoutée à la longueur du support 2, peut entraîner une mobilité indésirable 35 de l'élément de friction I qui peut ainsi fortuitement toucher le sol 5 et bloquer la roulette frontale 4, lors du patinage ou lorsque le sol 5 est très irrégulier, sur des pavés par exemple. Pour remédier à cet inconvénient, sont mis en place des moyens de stabilisation visant à limiter les mouvements de l'extrémité libre de l'élément de friction 1 en le reliant, lui ou son support 2, de manière élastique pour qu'il conserve une mobilité indispensable à son fonctionnement, à un élément fixe du patin 3. Ils consistent par exemple en des bras 32 40 flexibles, en acier inoxydable par exemple, dont une extrémité 33 est solidaire de l'élément de friction 1, en étant engagée à force dans l'épaisseur de celui-ci par exemple, et l'autre est munie une boucle 82 permettant de la fixer à la platine 8 au moyen des vis de fixation de la roulette frontale 4. Les deux bras 32 présentent au moins une courbure pour avoir un effet de ressort.
Comme l'illustre la figure 20, la relative rigidité de ces bras 32 s'oppose aux mouvements 45 intempestifs et indésirables de l'élément de friction 1 durant le patinage, qu'ils soient latéraux ou d'avant en arrière, tout en permettant par leur flexibilité et l'accentuation de leur courbure, le déplacement volontaire de l'élément de friction 1 contre la ou les roulettes frontales 4, ainsi que son déplacement résultant de l'allongement de son support 2.
Lorsque l'élément de friction I revient en position de repos, ces moyens de stabilisation 32 retrouvent eux aussi par retour élastique leur forme initiale correspondant à leur position de repos, o ils 5 maintiennent l'élément de friction I à la hauteur désirée par rapport au sol 5 et à la distance souhaitée de la ou des roulettes frontales 4 Dans certains cas, la roulette frontale 4 des patins est montée si près de la semelle 12 de la chaussure qu'elle ne permet pas la présence dans cet intervalle du support 2 de l'élément de friction 1.
Comme le montre la figure 14, le support 2 et l'élément de friction I présentent alors une forme générale en 10 " Y ", et chacune des branches 34 du support 2 de l'élément de friction 1 sont fixées à la semelle 12 de part et d'autre de la roulette frontale 4, de sorte à ce que la découpe laissée dans le support 2 permette le passage et la rotation libre de la roulette frontale 4.
L'élément de friction 1 peut être solidarisé définitivement à son support 2 ou être amovible pour être remplacé facilement lorsqu'il est usé. La figure 15 montre un exemple de montage de l'élément de 15 friction 1 sur son support 2. La base de l'élément de friction I est engagée dans les replis formant retenue verticale 38 et horizontale 35 d'un support 2 en métal par exemple, tandis que sa partie supérieure est bloquée dans cette position par deux vis 36 bloquées par un écrou 37. L'utilisation de deux vis 36 est destinée à éviter le contact indésirable de l'écrou 37 avec la roulette frontale 4. les écrous 37 saillants ont également pour mission de prendre place de part et d'autre de la roulette frontale 4 lors du freinage pour s'opposer à toute 20 dérive latérale de l'élément de friction 1. La tête des vis 36 est encastrée dans l'élément de friction I pour ne pas être soumise à une usure prématurée. Pour la même raison, les replis 35 du support 2 sont situés au même niveau que les têtes des vis 36.
Comme le montre la figure 11, pour augmenter l'efficacité du freinage lors d'un arrêt d'urgence, un autre élément de friction 1 est disposé et solidarisé par tout moyen adapté à l'extrémité avant de la chaussure 25 du patin 3, notamment par l'intermédiaire d'un support 2, de sorte à venir en friction avec le sol 5 en complément de l'élément de friction I déjà en position de travail, en inclinant davantage le patin 3 vers l'avant, ce qui a pour effet d'augmenter la surface de friction et l'efficacité du freinage.
Le bord d'attaque de cet élément de friction I est arrondi ou chanfreiné pour favoriser la douceur du contact avec le sol 5, et présenter un angle d'attaque 28 assez faible, même au fur et à mesure de son usure. De 30 préférence, l'élément de friction I a globalement une forme de parallélogramme ou de losange, de sorte qu'en présentant un angle d'attaque compris entre 0 et 45 O, la surface de friction demeure la même au fur et à mesure de l'usure de l'élément de friction 1, tout en conservant le même angle d'attaque.
Dans le mode de réalisation illustré par les figures 5 et 6 relatif à la variante avec l'appui de l'élément de friction I sur un élément de butée fixe aux lieu et place de l'élément mobile constitué par une 35 roulette, l'élément de friction 1 est monté sur un support 2 pivotant autour de l'axe 21 de la roulette frontale 4.
Il est muni d'une butée de repos 84 et d'une butée de travail 26 prenant appui sur l'épaisseur de la platine 8.
Le retour élastique de la position de travail à la position de repos est assuré par exemple par un ressort hélicoïdal 27 placé à l'extrémité de l'axe le la roulette, et reliant par l'extrémité d'un de ses bras la platine 8 du patin 3 et par l'extrémité de l'autre bras le support 2 de l'élément de friction 1.
Pour freiner, le patineur transfère son poids sur le patin 3 roulant, place le patin 3 freinant à l'arrière dont il soulève le talon dans l'axe de son trajet 46 pour incliner le patin 3 d'arrière en avant et le mettre en appui sur la roulette frontale 4. Le bord 16 avant de l'élément de friction 1 touche alors le sol 5, ce qui a pour effet de repousser l'élément de friction 1 vers l'arrière jusqu'à ce que la butée de travail 26 du support 2 vienne en appui résistant contre la base de la platine 8 supportant les roulettes.
Le point 6 du support 2 de l'élément de friction I en contact avec le patin 3 par lequel le patin 3 transmet à l'élément de friction I une force de traction, est situé au devant d'une ligne perpendiculaire 18 au sol 5 passant par le point 7 d'attaque, et à un niveau égal ou supérieur à une ligne 19 parallèle au sol 5 et tangente au point périphérique 20 le plus proche du sol 5 de la roulette la plus proche de l'élément de friction.
Pour arrêter le freinage, le patineur lève légèrement l'avant du patin 3 freinant ou diminue son inclinaison, de sorte que cesse le contact de l'élément de friction I avec le sol 5. Le ressort 27 rappelle alors le support 2 en position de repos, jusqu'à ce que la butée de repos 84 vienne en appui contre la platine 8.
L'avantage d'un tel dispositif est d'être très facilement adaptable à n'importe quel patin 3, puisqu'il utilise simplement l'axe de la roulette avant 4. Le patineur peut donc l'installer lui-même, sans perçage. Il suffit de lui fournir un ensemble prêt à monter comprenant l'élément de friction 1 et son support 2, le ressort de rappel 27 et un axe particulier assurant à la fois la fonction de blocage de l'axe de la roue frontale 4 et la 10 fixation articulée du support 2 de l'élément de friction 1.
Dans une variante de réalisation non illustrée ici, la disposition du support 2 est telle que son axe de rotation est différent et placé à un niveau supérieur de celui de la roulette frontale 4, si bien qu'en effectuant sa rotation lors de l'amorçage du freinage, le support 2 de l'élément de friction 1 vient en butée contre la roulette frontale 4 formant un appui résistant.
La figure 21 illustre un autre mode de réalisation de l'invention o le patineur utilise le mouvement d'une partie mobile du patin 3 comme moyen de transmission pour obtenir l'amorçage du déplacement de l'élément de friction 1. Ce dernier I est placé immédiatement devant la roulette arrière 25, sans être en contact avec le sol 5 en position de repos, lors du roulage et du patinage. Dans cette phase, l'élément de friction 1 se situe au devant d'une ligne 80 perpendiculaire au sol 5 passant par de l'axe 60 de la roulette arrière 25. 20 L'extrémité de son support 2 est solidarisé à une partie mobile du patin 3, à la tige 40 de la chaussure par
exemple.
Pour freiner ou ralentir, le patineur porte tout son poids sur le patin 3 roulant placé à l'arrière, tandis qu'il incline vers l'arrière la tige 40 de la chaussure du patin 3 muni du dispositif de freinage et tenu en avant du patin 3 roulant. Ce mouvement de la tige 40 est transmis à un dispositif d'allongement régulé 41 qui agit 25 sur le support 2 de l'élément de friction I en lui imprimant un mouvement vers le bas en position de travail, puis vers le haut pour la position de repos. Ce mouvement est transmis par le support 2 à l'élément de friction 1 qui vient alors au contact du sol 5. La résistance du sol 5 le repousse vers l'arrière jusqu'à ce qu'il vienne au contact de la roulette arrière 25, qui roule sur la face arrière 10 de l'élément de friction 1, provoquant une traction sur le support 2 dont l'allongement limité et contrôlé par le dispositif 41 tend le ressort 52. Comme le 30 montre la figure 22, l'élément de friction 1 se trouve alors sous la roulette arrière 25 en friction avec le sol 5, la roulette frontale restant en contact avec le sol 5. Le freinage peut alors être très puissant car le patineur peut aisément transférer une partie de son poids pour exercer une force d'appui très importante sur l'élément de friction 1. Dans cette position de travail, l'élément de friction I se situe au devant d'une ligne 61 perpendiculaire au sol 5 et tangente à l'arrière de la roulette arrière 25.
Pour cesser le freinage, le patineur soulève légèrement le talon du patin 3 freinant, et l'élément de friction 1 libéré de la contrainte imposée par la roulette arrière 25 est rappelé élastiquement en position de repos par le ressort 52.
L'allongement du support 2 de l'élément de friction I peut être assuré et limité par un dispositif 41 disposé à l'arrière du patin 3, dont le fonctionnement est illustré aux figures 30, 31 et 32.
Ce dispositif comprend une tige de commande 50 fixée à son extrémité supérieure à la tige 40 de la chaussure par une articulation 51, et à l'autre extrémité à un ressort 52 travaillant en traction, comprimé en position de repos. L'autre extrémité du ressort 52 à est reliée une autre tige 53 dont l'extrémité est fixée à une plaque 54 coulissant de haut en bas et de bas en haut dans un boîtier 55 muni de butées hautes 56 et basses 57 destinées à arrêter la plaque coulissante 54 en position de repos pour les butées hautes 56, et en position de 45 travail pour les butées basses 57. La plaque coulissante 54 est elle aussi munie de butées 58 destinées à venir en appui contre celles du boîtier 55. La plaque coulissante 54 comporte deux tétons 59 alignés sur lesquels vient prendre place le support 2 de l'élément de friction 1, percé de trous 71 dont l'entraxe correspondant à celui des tétons 59 de la plaque 54, d'un diamètre inférieur à celui de la tête sphérique des tétons 59 de manière à pouvoir y être engagés à force et y rester ensuite bloqués par la tête sphérique. Cela permet de déplacer le support 2 sans outils au fur et à mesure de l'usure de l'élément de friction 1.
En inclinant vers l'arrière la tige 40 de la chaussure, la tige de commande 50 pousse vers le bas la 5 plaque coulissante 54 par l'intermédiaire du ressort 52 et de la tige 53, laquelle plaque 54 transmet ce mouvement par l'intermédiaire des tétons 59 au support 2 de l'élément de friction I qui touche alors le sol 5.
Comme expliqué plus haut, une traction est exercée sur le support 2 et la plaque 54 coulisse en allongeant le ressort 52 jusqu'à ce que ses butées 58 viennent se bloquer contre les butées basses 57 du boîtier comme le montre la figure 3 1. L'allongement cesse alors, l'élément de friction I se trouvant à ce moment en position de 10 travail adéquate sous la roulette arrière 25.
En soulevant la roulette arrière 25, l'élément de friction I est rappelé par le ressort 52 par l'intermédiaire de la tige 53, de la plaque coulissante 54 et ses tétons 59, et du support 2 de l'élément de friction 1. La plaque 54 coulisse vers le haut jusqu'à ce que ses butées 58 viennent se bloquer contre les butées hautes 56 du boîtier 55. L'élément de friction 1 est alors en position de repos. Lorsque l'élément de 15 friction 1 est usé, il suffit de couper la partie usée et de déplacer le support 2 vers le bas en le décalant sur les tétons 59 de sorte à compenser la longueur d'élément de friction I coupée.
Ce mode de réalisation a l'avantage de pouvoir assurer un freinage très puissant, et il ne modifie pas la longueur du patin 3, ce qui lui laisse toute sa maniabilité.
Les figures 23, 24 et 25 expliquent de manière schématique et simplifiée le phénomène de 20 " broutage ".
A la figure 23, le point 47 est le centre de poussée o s'applique sur l'élément de friction I la résultante des forces découlant à la fois de l'appui exercé par le patineur, qui est une composante verticale, et de son déplacement sur son trajet 46, qui est une composante horizontale. Cette force d'appui est exercée sur l'élément de friction I par l'intermédiaire d'un bras de levier 42, correspondant à la distance entre le point 25 d'attaque 7 et le centre de poussée 47. Ce centre de poussée 47 se trouve en arrière d'une ligne 18 perpendiculaire au sol 5 passant par le point 7 d'attaque de l'élément de friction 1 avec le sol 5.
Une force de réaction 43 du sol 5 se crée, créant elle-même une force 44 de même direction et de même intensité mais de sens opposé, appliquée au point 47. La composante horizontale de la force 43 est d'autant plus grande que le coefficient de friction est élevé. Un couple de force est formé dont le centre de 30 rotation est nécessairement le point 7. S'il était en effet placé à tout autre endroit du bras de levier 42, cela entraînerait un enfoncement du point d'attaque 7 à l'intérieur du sol 5, par exemple suivant la rotation 45 dont le point 47 est le centre et lebras de levier 42 le rayon. La rotation s'effectue donc autour du seul centre possible, le point d'attaque 7. Malgré la force d'appui exercée vers le bas au point 47 sur l'élément de friction 1, cette rotation entraîne le soulèvement vers l'avant du point 47 notamment, selon une trajectoire 48 jusqu'à 35 ce qu'il coupe la ligne 18. A partir de ce moment comme le montre la figure 24, le point d'attaque 7 peut effectuer la rotation autour d'un point quelconque du bras de levier 42, et le soulèvement du point 47 cesse. Le phénomène de " broutage " apparaît si le bras de levier 42 est contraint à reprendre une inclinaison antérieure, en arrière de la ligne 18. En effet, le soulèvement du point 47 se reproduit alors immédiatement pour les raisons précédemment décrites, et c'est la succession rapide de ces soulèvements qui cause des rebonds 40 communément appelé " broutage ". Lors du freinage, si le patin 3 est trop faiblement incliné vers l'avant et que le centre de poussée 47 reste en arrière de la ligne 18 perpendiculaire au sol 5 et passant par le point d'attaque 7, le " broutage " apparaît si le patineur cherche à maintenir la même inclinaison à son pied. S'il l'incline davantage jusqu'à ce que le centre de poussée 47 se trouve à l'aplomb ou en avant de la ligne 18, le " broutage " cesse. On constate que l'intensité du " broutage " augmente avec la longueur du bas de levier 42. 45 Dans la figure 25, le point 47 se trouve en avant d'une ligne 18 perpendiculaire au sol 5 passant par le point 7 d'attaque de l'élément de friction 1 avec le sol 5. Dans cette position, le point d'attaque 7 peut facilement effectuer une rotation autour d'un centre quelconque placé sur le bras de levier 42. Généralement et compte tenu de la contrainte imposée par le patineur au point 47, le centre de rotation 49 sera plutôt situé vers le point de poussée 47. Dans ces conditions, les mouvements du point 7 sont minimes et imperceptibles au point 47. Il n'y a pas de " broutage ", et en cas d'aspérités importantes augmentant le coefficient de friction, donc la composante horizontale de la force 43, le point 7 se soulève simplement et il y a une sorte d'auto régulation de la friction.
Dans la figure 34 montrant un mode de réalisation de l'invention en phase de freinage, on observe que l'espacement du point d'attaque 7 avec le point de traction 6, et surtout la position de ce dernier, par lequel s'exerce une partie de la force résultant du déplacement du patineur, bien en avant de la ligne 18 perpendiculaire au sol 5 et passant par le point d'attaque 7, a pour effet de positionner le centre de poussée 47 10 plus en avant qu'il ne le serait, par exemple 47b, si les points 6 et 7 étaient très proches ou confondus comme dans l'art antérieur. Cette disposition de l'élément de friction I abaisse donc le seuil du " broutage " pour une moindre inclinaison du patin 3 par rapport aux dispositions décrites dans l'art antérieur.
La figure 29 montre une disposition particulière du mode de réalisation préférentiel de l'invention. L'élément de friction 1 vu de dessus est disposé angulairement à l'axe du trajet 46 du patineur, à l'extrémité 15 avant intérieure du patin 3, de manière à venir au contact de la roulette frontale 4 lorsque le patin 3 est incliné vers l'avant en soulevant le talon dans un axe 85 différent de celui du trajet 46 du patineur, notamment en direction de l'autre patin 3. Le principe de freinage reste le même que celui décrit à la figure 1, à la différence près que le patin 3 est incliné vers l'avant dans un axe 85 différent de celui du trajet 46 du patineur. Cette position du patin 3 ne permet pas d'appliquer une force d'appui aussi importante à l'élément de friction 1, 20 mais permet une meilleure adaptation à ce type de freinage aux patineurs ayant acquis le réflexe du freinage en " T ".
La figure 28 montre une autre variante de la disposition du mode de réalisation préférentiel de l'invention, combinant un agencement axial et un agencement angulaire tel qu'illustré en figure 29. La forme et la disposition de l'élément de friction 1 est telle qu'il peut être utilisé aussi bien en levant le talon dans l'axe 25 85 du trajet 46 du patineur que dans un axe différent. Il présente ainsi la possibilité d'utiliser les avantages des dispositions décrites aux figures 1 et 29. L'élément de friction 1 et son support 2 se présentent globalement sous la forme d'une portion de sphère, environ un seizième. L'élément de friction I est placé à la partie la plus large. De préférence, l'élément de friction I et son support 2 ne forment qu'une seule et même pièce.
La partie la plus étroite est solidarisée en un seul point d'ancrage 9 au patin 3 à l'avant de la 30 chaussure, sous la semelle 12, décalé vers l'intérieur de l'axe longitudinal 85 du patin, par exemple avec une vis 72 et une plaque 1 1 ayant la forme d'une portion de disque, un huitième environ, percée pour laisser le passage à la vis 72, prenant place sous le support 2 de l'élément de friction 1, destinée à le plaquer fermement contre la semelle 12, et dont l'extrémité avant en arc de cercle 63 venant au contact de l'élément de friction 1 ou son support 2 est recourbée pour ne pas l'entailler pendant le freinage, sous la traction importante à laquelle 35 il est soumis à ce point. L'intersection de l'extrémité avant de cette plaque 11 avec l'axe longitudinal du patin constitue un point 6 de contact avec le patin 3 qui est celui le plus en avant par lequel le patin 3 exerce une traction sur l'élément de friction I pendant le freinage. D'autres points 6 analogues sont situés à l'intersection de l'extrémité avant 63 de cette plaque 11 avec l'axe dans lequel le talon est soulevé lors du freinage. Ces points 6 sont situés, tout comme le point d'ancrage 9, à un niveau supérieur à la ligne 74 passant par le point 40 périphérique le plus éloigné du sol 5 des têtes de vis des axes de toutes les roulettes disposées sur un même plan et dans le même alignement, et à une ligne 39 parallèle au sol 5 et tangente au point périphérique 15 le plus éloigné du sol 5 de la roulette 24 la plus proche de l'élément de friction 1, ce niveau étant apprécié lorsque le patin 3 est en position normale de roulage, toutes les roulettes étant posées au sol 5 (figures 3, 6, 16, 22, 35 pour illustration de ce principe).
La figure 33 compare le bras de levier 42a et 42b obtenu avec l'élément de friction la de la présente invention et un élément de friction lb de l'art antérieur placé devant la roulette frontale 4, dont le support est fixé sur la platine 8 ici non représentée pour une meilleure lisibilité. La ligne 65 figure l'axe de la jambe du patineur, sur lequel est supposé se trouver le point de poussée 47. Pour pouvoir comparer le risque de broutage, on place le point de poussée 47a et 47b à l'intersection de l'axe 65 de la jambe et d'une ligne 18a et 18b perpendiculaire au sol 5 passant par le point d'attaque 7a et 7b. On a vu en effet selon la figure 24 qu'on se trouve à ce moment à la limite du " broutage ". La ligne 18a passe par l'axe 21 de la roulette frontale 4 par 5 lequel s'exerce nécessairement la force d'appui appliquée à l'élément de friction la dans la cadre de la présente invention. On constate aisément que par sa disposition et pour une même inclinaison du patin 3, la longueur 67a du bras de levier 42a de la présente invention est nettement inférieure à celle 67b du bras de levier 42b résultant de l'art antérieur. De plus, l'inclinaison du patin 3 ici assez prononcée est nécessitée par la disposition de l'élément de friction lb. Avec la présente invention, on aurait pu réduire l'inclinaison du patin 10 3, ce qui aurait alors augmenté sensiblement l'écart entre la longueur des deux bras de levier 42a et 42b. On constate aussi que la longueur de l'élément de friction la de la présente invention en contact avec le sol 5 est bien supérieure à celle de l'élément de friction lb de l'art antérieur.
La figure 36 montre encore un autre mode de réalisation de l'invention spécifique aux patins en ligne. Un élément de friction 1, se présentant sous la forme d'une bande dont le profil est par exemple 15 comparable à celui d'une cuillère pleine à ras bord ayant son extrémité libre 90 amincie à proximité immédiate du sol 5, est disposé le plus près possible verticalement devant l'axe 21et sur le côté de chaque roulette 24, mais sans y toucher, le dessus de la cuillère tourné vers l'axe 21 de la roulette. Le profil de cuiller a vocation de donner de l'épaisseur à l'élément de friction 1 pour tenir compte de l'usure à venir, mais cela de manière progressive de sorte que l'épaisseur du support 2 soit moindre pour être déformable, et que l'extrémité libre 90 20 soit amincie pour faciliter son introduction latéralement sous la roulette lors de l'amorçage du freinage.
Il est relié à un support 2, ayant approximativement la forme d'une équerre arrondie, fixé à son extrémité sous la semelle 12 du patin 3 au niveau de son bord extérieur. En position de roulage, l'élément de friction I ne touche pas le sol 5, mais l'effleure par son extrémité libre 90. Lorsqu'on incline le patin 3 dans la direction du trajet 46 du patineur, en orientant le talon vers l'autre patin 3 mais sans le soulever, comme pour 25 effectuer un freinage en " T ", l'élément de friction I touche alors le sol 5, ce qui le repousse contre la roulette 24 la plus proche, laquelle glisse sur l'extrémité de la face arrière 10 de l'élément de friction I en exerçant dessus une pression. La friction contre le sol 5 freine l'élément de friction I tandis que les points d'ancrage 9 et de traction 6 ne sont pas encore freinés et poursuivent leur déplacement, ce qui entraîne une traction sur le support 2 de l'élément de friction 1, provoquant l'allongement du support 2 par déformation de la forme 30 d'équerre dont l'angle dépasse alors les 900. Chaque élément de friction I associé à une roulette (4, 24 ou 25) se trouve alors en friction avec le sol 5 sous chacune des roulettes (4, 24 ou 25) comme le montre la figure 35, et la friction est ainsi maximale, causant le freinage transmis au patin 3 par l'intermédiaire du support 2 de l'élément de friction 1.
Pour faciliter le glissement de l'élément de friction 1 sous la roulette 24, la face arrière de l'élément 35 de friction 1 est très lisse et peut être recouverte d'un revêtement antifriction, du "TEFLON " par exemple.
On pratique ainsi un freinage analogue au freinage en " T ", mais plus efficace et sans altération des roulettes 24. Dans cette position de travail comme en position de repos, l'élément de friction I se situe au devant d'une ligne perpendiculaire 61 au sol 5 tangente à l'arrière de la roulette arrière (voir figure 22).
En levant le patin 3 freinant, l'élément de friction 1 est rappelé élastiquement dans sa position de 40 repos, le support 2 reprenant sa courbure 3 1, et le freinage cesse.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits ou illustrés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemple La présente invention est susceptible d'applications industrielles par installation sur les patins de type en ligne ou quad, soit lors de leur fabrication, soit en accessoire pouvant être installé a posteriori sur des 45 patins qui en sont dépourvus.

Claims (10)

    REVENDICATIONS I - Dispositif de freinage pour patins à roulettes, destiné à pré-équiper ou à équiper sous forme d'ensemble adaptable des patins à roulettes disposées en ligne ou par paires parallèles, 5 comportant au moins un élément de support d'un élément de friction destiné à frotter contre le sol pour créer une friction ayant pour effet de ralentir ou d'arrêter le patineur dans son déplacement, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) et/ou son support (2) comportent, incorporent ou utilisent des moyens déformables permettant au dit élément de friction (1) et/ou à son support (2) de venir au début de la phase de freinage au contact, en une zone au moins espacée 10 et/ou distincte de celle ou celles (9) de solidarisation du dit support (2) au patin (3), d'un élément fixe ou mobile du patin (3), existant d'origine ou rapporté par la suite au patin (3), indépendant du support (2) de l'élément de friction (1) par exemple, et formant un appui résistant fixe ou mobile au dit élément de friction (1) ou à son support (2), après un mouvement d'amorçage de cette déformation au début de la phase de freinage obtenu notamment directement par une inclinaison du 15 patin (3) vers l'avant dans son axe longitudinal en soulevant le talon dans l'axe du trajet (46) du patineur, ou par une inclinaison du patin (3) vers l'avant angulairement par rapport à l'axe longitudinal du patin (3) en soulevant le talon dans un axe différent de celui du trajet (46) du patineur, ou une inclinaison latérale du patin (3) en conservant toutes les roulettes au sol (5) ou à proximité sans soulever le talon, ou indirectement par des moyens de transmission actionnés par une 20 inclinaison de la tige (40) de la chaussure du patin (3), par exemple vers l'arrière, et une face arrière (10) opposée à celle venant en friction avec le sol (5) ayant une forme permettant grâce à la résistance du sol (5) de conserver ce contact pendant la phase de freinage dite position de travail, de sorte à améliorer sensiblement l'efficacité du freinage en préservant les roulettes de l'usure par une amplification de la force d'appui exercée par le patineur en lui assurant un équilibre plus stable, le 25 tout en évitant le phénomène de " broutage " et en réduisant les chocs dus aux aspérités du sol (5), et en ce que l'élément de friction (1) et/ou son support (2) est pourvu de moyens de rappel, notamment de type élastique, pour ramener l'élément de friction (1) lorsque cesse le frottement avec le sol (5) en fin de freinage de sa position de travail à sa position de repos correspondant à la phase de patinage et de roulage.
  1. 2 - Dispositif de freinage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) est réalisé sous la forme d'une bande incorporant des moyens déformables ou déformable, ou rigide si le support (2) est lui-même déformable ou incorpore des moyens déformables, prévue soit de forme plate s'étendant à l'avant d'une roulette lorsque l'amorçage est commandé directement par une inclinaison du patin (3) vers l'avant dans son axe longitudinal ou 35 indirectement par des moyens de transmission, soit de forme plate s'étendant en oblique à l'avant d'une roulette frontale (4) lorsque l'amorçage est commandé directement par une inclinaison du patin (3) vers l'avant angulairement par rapport à l'axe longitudinal du patin (3), soit de forme incurvée s'étendant d'une zone avant à une zone disposée obliquement à l'avant d'une roulette frontale (4) lorsque l'amorçage est obtenu en inclinant le patin vers l'avant en soulevant le talon dans l'axe du trajet (46) du patineur ou dans un axe différent, dont la largeur est de préférence au moins égale à celle de la bande de roulement de la roulette (4, 25) près de laquelle il se trouve, et 5 dont l'extrémité libre (90) se situe en position de repos entre un niveau proche de celui de l'axe (21, 60) de la ou des roulettes (4, 25) près de laquelle elle se trouve, auquel cas sa face (90) en extrémité libre présente des angles droits, ou chanfreinés et/ou arrondis, et un niveau approchant le sol (5), tout en étant suffisamment espacé de manière à écarter l'éventualité d'un amorçage de freinage involontaire par un contact intempestif avec le sol (5), de sorte à obtenir une plus grande surface de 10 friction avec une moindre inclinaison du patin (3) vers l'avant, auquel cas sa face (90) en extrémité libre présente des angles inférieurs pourvus d'un chanfrein (24), dont l'importance dépend à la fois du niveau auquel se tient la face (90) de son extrémité libre, de la largeur de l'élément de friction (1), et de la possibilité d'inclinaison latérale maximale du patin (3), de sorte qu'ils ne touchent pas le sol (5) dans cette position d'inclinaison latérale extrême.
  2. 3 - Dispositif de freinage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément mobile du patin (3) formant un appui résistant mobile solidaire du patin (3) contre lequel l'élément de friction (1) ou son support (2) vient au contact lors de la phase d'amorçage au début de la phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol (5), est constitué par la ou les roulettes frontales (4) lorsque l'amorçage du freinage 20 est obtenu directement par une inclinaison du patin (3) vers l'avant dans son axe longitudinal ou en oblique à cet axe, et par la ou les roulettes arrière (25) et/ou la ou les roulettes intermédiaires (24) lorsque l'amorçage du freinage est obtenu indirectement par des moyens de transmission, et en ce que l'élément de friction (1) est situé au moins et immédiatement en avant respectivement de l'une ou de plusieurs des dites roulettes (4, 24, 25).
  3. 4 - Dispositif de freinage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément mobile du patin (3) formant un appui résistant fixe solidaire du patin (3) contre lequel l'élément de friction (1) ou son support (2) vient au contact lors de la phase d'amorçage au début de la phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol (5), est constitué par la ou les roulettes frontales (4), et/ou par la ou les roulettes arrière (25) , et/ou 30 par la ou les roulettes intermédiaires (24), lorsque l'amorçage du freinage est obtenu directement par une inclinaison latérale du patin (3) en conservant toutes les roulettes au sol (5) ou à sa proximité, en ce que l'élément de friction (1) est situé à côté de la face interne de la ou des dites roulettes (4, 24, 25), et en ce que l'extrémité libre (90) de l'élément de friction (1) est très proche du sol (5) en position de repos.
  4. 5 - Dispositif de freinage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément fixe du patin (3) formant un appui résistant fixe solidaire du patin (3) contre lequel l'élément de friction (1) ou son support (2) vient au contact lors de la phase d'amorçage au début de la phase de freinage et y est maintenu en position de travail pendant toute la durée du freinage par la résistance du sol (5), vers l'avant dans son axe longitudinal ou en oblique à cet axe, et par la ou les roulettes arrière (25) est constitué par une butée fixe solidaire du patin (3) formée par exemple par une zone de la platine (8) support des roulettes, ou une butée (29) qui lui est rapportée, espacée du support (2) 5 de l'élément de friction (1), ou encore par une.butée (29) solidaire du point de fixation (9) de l'élément de friction (1) ou de son support (2) au patin (3) prenant en outre appui sur l'axe (21) de la roulette avant (4) et/ou sur la tête des vis de fixation de l'axe (21) de la dite roulette avant (4).
  5. 6 - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) et/ou son support (2) comporte des moyens permettant 10 un allongement pendant la phase de freinage par étirement, déroulement ou déformation suivi d'un rappel notamment de type élastique pendant ou en fin de freinage, et tel qu'un allongement de faible amplitude permette pendant le freinage l'absorption des chocs dus aux aspérités du sol (5) soit suivi d'un rappel pendant le freinage, et tel qu'un allongement de plus grande amplitude permette pendant la phase d'amorçage du freinage une augmentation de la surface de friction avec le sol (5) 15 pour une même inclinaison du patin et/ou l'interposition de l'élément de friction (1) entre le sol (5) et l'élément du patin (3) formant un appui résistant et soit suivi dans ce cas d'un rappel en position de repos uniquement en fin de freinage, ces moyens d'allongement étant constitués notamment par au moins un moyen tel qu'une configuration géométrique formée par une courbure plus ou moins accentuée ou par des méandres pouvant se développer, se dérouler ou s'étirer, la nature du matériau 20 constitutif de type élastique, du caoutchouc par exemple, ou un élément déformable (41) ayant un effet de ressort et pourvu ou non de butées (57, 58) pour limiter l'allongement et de butées (56, 58) pour déterminer la position de repos de l'élément de friction (1), ces moyens pouvant permettre de conjuguer les effets d'un allongement de grande et de faible amplitude avec alors un rappel total en fin de freinage et un rappel partiel en cours de freinage.
  6. 7 - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) est réalisé d'une seule et même pièce avec son support (2) soit dans des matériaux identiques ou sensiblement identiques, soit dans des matériaux différents mais solidarisés par exemple par soudure, collage, moulage de sorte à les rendre indissociables.
  7. 8 - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, 30 caractérisé en ce que l'élément de friction (1) ou son support (2) sont munis de moyens de stabilisation (32) limitant les mouvements latéraux, longitudinaux et d'avant en arrière indésirables de l'élément de friction (1) résultant de sa souplesse ou de celle de son support (2), constitués par exemple par des bras indépendants (32) ou solidaires déformables et élastiques disposés de chaque côté ou sous l'élément de friction (1) ou son support (2), se déformant sous l'effet de la déformation 35 et l'allongement de l'élément de friction (1) ou de son support (2) pour l'accompagner dans sa position de travail, et le raccompagnant et/ou le rappelant par effet de ressort dans sa position de repos dans laquelle ils tendent à le maintenir.
  8. 9 - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications 1, 3, 5 ou 7, caractérisé en ce que le support (2) de l'élément de friction (1) comporte au moins une articulation pour que le dit élément de friction (1) puisse effectuer lors de la phase d'amorçage du freinage une rotation autour d'un axe d'une position de repos à une position de travail, et inversement, le dit axe 5 étant soit commun à celui (21) de la roulette frontale (4) auquel cas le support (2) de l'élément de friction (1) prend appui sur une butée fixe telle que la platine (8) supportant les roulettes du patin (3), soit distinct de celui de la roulette frontale (4) de sorte qu'alors l'élément de friction (1) ou son support (2) prend appui sur une butée mobile formée par la roulette frontale (4), et en ce qu'il incorpore des moyens déformables constitués d'au moins un ressort (27) rappelant l'élément de 10 friction (1) en position de repos à la fin du freinage.
    - Dispositif de freinage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la face arrière (10) de la bande de l'élément de friction (1) ou de son support (2) venant en contact avec l'élément fixe ou mobile du patin (3) est rigidifiée de sorte à bien répartir sur la surface en friction avec le sol (5) la force d'appui exercée par l'élément du patin (3) en contact avec elle lors du freinage, et/ou est 15 incurvée ou comporte une empreinte correspondant à l'élément du patin (3) formant appui résistant de sorte à assurer un meilleur guidage latéral et à s'opposer à une dérive latérale de l'élément de friction (1) pouvant résulter de l'effet de ses moyens déformables ou de ceux de son support (2) dans le cas d'un freinage en courbe par exemple.
    1 l - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, 20 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un élément de friction fixe (101) monté sur un support (102) disposé à l'extrémité avant de la chaussure du patin (3), présentant un faible angle d'attaque avec le sol (5), entrant en friction avec le sol (5) lors d'une accentuation vers l'avant de l'inclinaison du patin (3) alors que l'élément de friction mobile (1) est déjà en position de travail en offrant une surface de friction maximale avec le sol (5), cela afin d'augmenter l'efficacité du freinage dans les 25 arrêts d'urgence par exemple, l'angle d'attaque réduit de l'élément de friction (101) conjugué à l'inclinaison accentuée du patin (3) contribuant alors à éviter le phénomène de " broutage " propre au type d'éléments de friction fixes.
  9. 12 - Dispositif de freinage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) incorpore des moyens permettant d'en augmenter le 30 coefficient de friction au sol (5) et/ou d'en réduire l'usure, tels que des filaments ou des fils métalliques (77) noyés dans l'élément de friction (1) et disposés transversalement ou parallèlement à la face en contact avec le sol (5) lors du freinage.
  10. 13 - Dispositif de freinage selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément de friction (1) ou son support (2) présente des moyens permettant de faciliter lors de l'amorçage du 35 freinage par inclinaison latérale du patin du côté pourvu du dit élément de friction (1) l'interposition du dit élément de friction (1) entre la roulette (4, 24, 25) et le sol (5), d'abord par transfert de la roulette (4, 24, 25) du sol (5) à la face arrière (10) de l'élément de friction (1), puis par le glissement de cette roulette (4, 24, 25) sur cette face (10) jusqu'à obtenir l'allongement total du support (2) de l'élément de friction (1) par tension résultant du déplacement latéral de la roulette (4, 24, 25) alors immobilisée par et contre la face arrière (10) de l'élément de friction (1) lui-même alors freiné par la résistance du sol (5), ces moyens étant constitués notamment par l'amincissement de la face (90) de 5 l'extrémité libre de l'élément de friction (1) et/ou par un revêtement antifriction disposé à la surface de la face arrière (10) de l'élément de friction (1).
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