FR2847921A1 - Dosseret de protection de la partie basse d'un mur - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dosseret (100) de protection de la partie basse d'un mur (M, M'), ledit dosseret (100) étant destiné à reposer sur le sol (S) et contre ladite partie basse (Mi). Le dosseret comprend au moins un corps de dosseret (120) en matériau résistant aux chocs et est recouvert d'un parement (150) lisse. Le corps de dosseret (120) est constitué d'un composite de matières synthétiques non alvéolaire. Le dosseret (100) possède ainsi de bonnes caractéristiques d'absorption des chocs sans se détériorer et sans endommager le mur (M, M'). La structure alvéolaire du corps de dosseret (120) rend le dosseret (100) imperméable aux souillures.

Description

La présente invention concerne de manière générale un dosseret de

protection de la partie basse d'un mur, le dosseret comprenant au moins un corps de dosseret en matériau résistant aux chocs et recouvert d'un parement lisse. L'invention trouve, par exemple, des applications dans le domaine de la protection des murs dans des locaux industriels, notamment dans l'industrie agroalimentaire.

Il est connu, dans le domaine de la protection des murs dans un local industriel, d'équiper les parties basses des murs de dosserets ou plinthes, résistants aux chocs, afin de protéger les murs des détériorations que pourraient causer, par exemple, des engins de manutention qui les percuteraient accidentellement. Un tel 10 dosseret, notamment dans le domaine agroalimentaire, doit pouvoir être nettoyé facilement. Il doit donc présenter une surface extérieure lisse et étanche au niveau de sa jonction avec le mur et avec le sol afin d'éviter qu'une faune microbienne puisse se développer dans et sur le dosseret.

Généralement, ces dosserets sont réalisés en béton recouvert par un 15 parement lisse, par exemple une tôle en acier inoxydable. La tôle de parement peut se présenter sous la forme d'éléments profilés qui, lors du montage, sont disposés côte à côte sans liaison mutuelle. Il est connu d'utiliser les éléments de tôle de parement comme coffrage permettant de couler le béton constituant le corps de dosseret. Le procédé de construction d'un tel dosseret est décrit, par exemple, dans la demande de 20 brevet français publiée sous le numéro 2 697 277. Un dosseret ainsi construit est désigné par le terme dosseret avec remplissage. Un dosseret dont le corps est construit d'abord et dont le parement est posé ensuite est désigné par le terme dosseret sans remplissage.

Les dosserets, avec ou sans remplissage, connus dans l'état de la technique 25 présentent tout d'abord l'inconvénient de mal absorber les chocs. A terme, des fissures apparaissent dans le béton. En outre, un dosseret avec remplissage en béton présente l'inconvénient d'être lourd à installer, son encombrement au sol est important et sa démolition est particulièrement lourde, devant être effectuée au marteau piqueur. Des dosserets connus dans l'état de la technique, de type sans 30 remplissage et constitués d'une structure en béton léger ou mousses synthétiques recouvertes de gel coat, sont un peu plus légers que les dosserets en béton de type classique, mais de tels dosserets s'avèrent fragiles.

Un des objets de la présente invention est de proposer un dosseret de protection de la partie basse d'un mur qui ne présente pas les inconvénients précités.

A cet effet, est proposé un dosseret de protection de la partie basse d'un mur, ledit dosseret étant destiné à reposer sur le sol et contre ladite partie basse, le dosseret comprenant au moins un corps de dosseret en matériau résistant aux chocs et recouvert d'un parement lisse, ledit dosseret étant caractérisé en ce que le corps de dosseret est constitué d'un composite de matières synthétiques non alvéolaire. Les 10 propriétés de résilience du corps de dosseret confèrent au dosseret de bonnes caractéristiques d'absorption des chocs sans se détériorer et sans endommager le mur.

La structure alvéolaire du corps de dosseret rend le dosseret imperméable aux souillures. Selon une caractéristique additionnelle, le dosseret comprend au moins une 15 fente oblique formée dans le dos du corps de dosseret et apte à recevoir une patte de fixation. La fixation du dosseret se fait alors par glissement de haut en bas dudit dosseret contre le mur. Le démontage du dosseret peut se faire par une action verticale exercée sur celui-ci, par exemple, à l'aide d'un pied de biche.

Selon une caractéristique additionnelle, la fente est réalisée entre la partie supérieure du corps de dosseret et le parement lisse pour une fixation du dosseret au plus près de sa partie supérieure.

Selon une caractéristique additionnelle, la patte de fixation est constituée d'une lame métallique formée de deux pans formant un angle obtus entre eux.

Selon une caractéristique additionnelle, l'un des pans comporte des trous permettant le passage de moyens de serrage pour la fixation de la patte de fixation contre le mur, l'autre pan étant destiné à coopérer avec la fente pour la fixation du dosseret sur le mur. Le dosseret peut alors être fixé sur toute sa longueur.

Selon une caractéristique additionnelle, l'un des pans comporte des 30 échancrures dont les largeurs sont identiques aux saillies de ce même pan de manière à pouvoir fabriquer, par découpage et sans perte de matières, un nombre paire de pattes de fixation dans une même bande de métal.

Selon une caractéristique additionnelle, le dosseret comporte au moins un moyen de positionnement disposé longitudinalement dans le corps de dosseret et 5 faisant saillie sur une face d'extrémité et apte à être inséré dans une réservation réalisée dans une face d'extrémité d'un autre dosseret.

Selon une caractéristique additionnelle, ledit ou chaque moyen de positionnement est constitué d'une plaque plane.

Selon une caractéristique additionnelle, ledit ou chaque moyen de 1o positionnement est constitué d'une plaque en équerre.

Selon une caractéristique additionnelle, le dosseret comporte au moins un goujon d'ancrage dont la partie faisant saillie au travers de l'assise du dosseret est destinée à être emmanchée dans un logement réalisé dans le sol, par un mouvement descendant du dosseret en direction du sol. Ainsi, lors de son montage, le dosseret 15 est, d'une part, accroché par son dos sur la partie basse du mur et, d'autre part, ancré par sa partie inférieure dans le sol.

Selon une caractéristique additionnelle, le parement lisse épouse intimement les contours extérieurs du corps de dosseret. Par cette construction, les chocs susceptibles d'être reçus par le parement lisse peuvent être absorbés par le corps de 20 dosseret.

Selon une caractéristique additionnelle, le parement lisse est recouvert d'une coiffe d'habillage comportant, sur sa face non destinée à être exposée, au moins une cheville prévue pour prendre ancrage dans le corps de dosseret. Cette coiffe est destinée à recouvrir la jonction entre deux dosserets.

Selon une caractéristique additionnelle, une variante de réalisation d'une patte de fixation est proposée. Elle est constituée d'un profilé en U, de manière à pouvoir être interposée entre un soubassement préfabriqué et un mur et dont les deux extrémités libres de cette patte de fixation sont destinées à coopérer avec les fentes de deux dosserets disposés en vis-à-vis, de part et d'autre dudit soubassement, Un procédé de fabrication d'un dosseret de protection de la partie basse d'un mur, le dosseret étant constitué d'un corps de dosseret fabriqué dans une matière résistante aux chocs et recouvert d'un parement lisse, est également prévu dans l'invention. Le procédé consiste à positionner le parement lisse contre un support, dont les faces internes en équerre sont destinées à former l'assise et le dos dudit dosseret et à couler une matière destinée à former le corps de dosseret d'un dosseret entre ledit support, et le parement lisse.

Selon une caractéristique additionnelle, le procédé prévoit de placer au 10 moins un goujon d'ancrage au travers de l'une des faces internes du support, avant l'étape de coulage.

Selon une caractéristique additionnelle, le procédé prévoit de placer respectivement au moins un moyen de positionnement et au moins un insert creux de géométrie complémentaire à celle de la partie destinée à faire saillie du moyen de 15 positionnement, au travers de flasques du support avant l'étape de coulage La présente invention est particulièrement bien adaptée au domaine de l'industrie agroalimentaire dans laquelle les normes sanitaires sont exigeantes. Par exemple, la présente invention est bien adaptée à la protection des panneaux de cloisons dans l'industrie agroalimentaire. La pose des dosserets est aisée: la 20 manutention est facilitée par l'utilisation d'éléments légers et la fixation est simple.

En outre, ces dosserets sont aisément démontables et réutilisables, ce qui est avantageux dans une industrie dans laquelle les cloisons doivent être souvent déplacées pour une nouvelle distribution des locaux. Finalement, le cot de ces dosserets est peu élevé.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. I représente une vue en coupe d'un mur vertical reposant sur un sol 30 en béton avec un dosseret de protection selon l'invention, la Fig. 2a représente une vue de face d'une patte de fixation destinée à la fixation d'un dosseret sur un mur selon l'invention, la Fig. 2b représente une vue latérale d'une patte de fixation destinée à la fixation d'un dosseret sur un mur selon l'invention, la Fig. 3a représente une vue en coupe longitudinale d'un dosseret selon l'invention, la Fig. 3b représente une vue en coupe longitudinale d'une première variante de réalisation d'un dosseret selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en coupe transversale d'une seconde variante de 10 réalisation d'un dosseret selon l'invention et, la Fig. 5 représente une vue en coupe d'une partie basse d'un mur avec deux dosserets de protection selon l'invention.

En référence à la Fig. 1, un mur vertical M repose sur un sol S en béton et un dosseret 100 repose par son assise 102 sur le sol S et s'appuie par son dos 104 15 contre une partie basse Mi du mur M. Le dosseret 100 est constitué d'un corps de dosseret 120 fabriqué dans une matière résistante aux chocs, lui-même recouvert d'un parement lisse 150.

Le dosseret 100 s'étend globalement parallèlement au mur M, sa partie médiane 106 ayant une épaisseur inférieure à celle de sa partie inférieure 108. La 20 partie inférieure 108 du dosseret 100 s'élargit vers le bas de manière à former une plinthe à talon 108, par exemple, avec une inclinaison environ égale à 150. La partie inférieure 108 se termine par un renfoncement 110 de manière à ce que la partie saillante de la partie inférieure 108 ne touche pas le sol S. La partie supérieure 112 du dosseret 100 se rétrécit vers le haut et se termine par une portion en toit 1 13.

Le matériau résistant au choc du corps de dosseret 120 est avantageusement constitué d'un composite de matières synthétiques non alvéolaire doté d'une bonne résilience et qui absorbe les chocs sans se fissurer. La densité de ce composite est nettement inférieure à celle du béton ce qui autorise une manutention plus facile des dosserets 100 de l'invention. Sa structure non alvéolaire n'offre pas de cavités dans 30 lesquelles des souillures pourraient se déposer et confère ainsi au dosseret 100 une utilité dans le domaine agroalimentaire. Ce composite de matières synthétiques non alvéolaire est, par exemple, un composite à base de polyoléfine ou un composite d'élastomères styréniques.

Le parement lisse 150 épouse intimement les contours extérieurs du corps 5 de dosseret 120 de manière à ce que les chocs susceptibles d'être reçus par le parement lisse 150 au cours de son usage puissent être absorbés par le corps de dosseret 120. Le parement lisse 150 est constitué, par exemple, d'une feuille en inox.

Un dégagement 126 peut être réalisé dans la partie inférieure du dos 104 du corps de dosseret 120 et dont les dimensions permettent le logement d'un montant 10 d'un rail R utilisé, parfois, pour la fixation du mur M sur le sol S. La fixation du dosseret 100 est assurée par l'intermédiaire d'au moins une patte de fixation 130 fixée sur le mur M et qui est engagée dans une fente 122, 124 oblique formée dans le dos 104 du corps de dosseret 120.

A la Fig. 1, Une première fente oblique 122 est réalisée entre la partie 15 supérieure 112 du corps de dosseret 120 et le parement lisse 150 et une seconde fente oblique 124 est réalisée dans le dos 104, à mi-hauteur du dosseret 100. Les fentes obliques 122, 124 ont leurs débouchés tournés vers le sol S de manière à permettre le montage des pattes de fixation 130 respectivement dans les fentes 122, 124 par un mouvement descendant du dosseret 100 en direction du sol S. A la Fig. 2b, la patte de fixation 130 est avantageusement constituée d'une lame métallique formée de deux pans 131 et 132 formant un angle obtus entre eux. A la Fig. 2a, l'un des pans, en l'occurrence le pan 131 comporte des trous 133 permettant ainsi le passage de moyens de serrage tels que des vis pour la fixation de la patte de fixation 130 contre le mur M, alors que l'autre pan 131 est destiné à 25 coopérer avec une fente 122, 124 pour la fixation du dosseret 100 sur le mur M, comme cela est représenté à la Fig. 1. A la Fig. 2a, le pan 132 de la patte de fixation 130 comporte avantageusement des échancrures 134 dont les largeurs sont identiques aux saillies de ce même pan 132 de manière à pouvoir fabriquer, par découpage et sans perte de matières, un nombre paire de pattes de fixation 130 dans une même 30 bande de métal.

A la Fig. 1, la fixation du dosseret 100 est également réalisée avec le sol S. La fixation est assurée par l'intermédiaire d'au moins un goujon d'ancrage 140 faisant saillie au travers de l'assise 102. Le goujon d'ancrage 140 s'étend verticalement, sa partie en saillie étant destinée à être emmanchée dans un logement SI réalisé à cet 5 effet dans le sol S, par un mouvement descendant du dosseret 100 en direction du sol S. A la Fig. 1, au moins un moyen de positionnement 160, est disposé longitudinalement dans le corps de dosseret 120 de manière à permettre le positionnement d'un autre dosseret dans la continuation du dosseret 100.

A la Fig. 3a, le moyen de positionnement 160 est constitué d'une plaque plane 160. Cette plaque 160 fait saillie sur une face d'extrémité 114 du dosseret 100 et peut être insérée dans une réservation 128 réalisée dans une face dextrémité opposée 116 d'un autre dosseret 100', identique au dosseret 100, pour pouvoir positionner, de manière précise, ce second dosseret 100' dans la continuation du 15 premier dosseret 100. Ce positionnement précis permet de réduire la présence d'interstices entre les faces d'extrémités 114, 116 de deux dosserets 100 contigus, susceptibles d'accueillir des souillures, et qui ne sont pas toujours accessibles à la désinfection. A la Fig. 3b, et dans une première variante de réalisation du dosseret 100, le 20 moyen de positionnement 160' est constitué d'une plaque en équerre 160' et les faces d'extrémités 114' et 116' sont biseautées afin de pouvoir positionner deux dosserets contigus 100, 100' de telle manière que les plans passant par leurs dos 104 soient sécants pour pouvoir disposer, sans discontinuité, des dosserets 100, 100' contre les parties basses Mi des différents murs M d'un même local.

En complément des moyens de fixation mécaniques évoqués ci-dessus, le dosseret 100 est solidarisé par collage de son dos 104 et de son assise 102 avec respectivement le mur M et le sol S. Les faces d'extrémités 114 et 116 de deux dosserets 100, 100' assemblés latéralement sont également contrecollées. La colle utilisée est avantageusement une colle bicomposants à réaction chimique permettant 30 une liaison cohérente entre les différents composants.

Un jointoiement J est appliqué dans le renfoncement 110 entre la partie inférieure 108 et le sol S ainsi qu'à la jonction entre la portion en toit 113 et le mur M. Un jointoiement J peut également être appliqué au niveau de la jonction de deux dosserets 100, 100' contigus.

Le jointoiement J est destiné à procurer une étanchéité entre le dosseret 100 et le sol S, le mur M et éventuellement entre deux dosserets 100, 100' contigus.

Le dosseret 100 est livré prêt à être posé, c'est-à-dire qu'il est entièrement préfabriqué en atelier. Seules des coupes des extrémités des dosserets sont parfois nécessaires pour dimensionner les longueurs des dosserets 100 aux longueurs des 10 murs du local à équiper.

Dans un mode de fabrication avantageux du dosseret 100, le parement lisse est positionné contre un support dont les faces internes en équerre sont destinées à former l'assise 102 et le dos 104 dudit dosseret 100. Un ou des goujons d'ancrage 140 sont placés au travers de l'une des faces internes du support, puis le support est 15 fermé latéralement par des flasques pourvus respectivement d'au moins un moyen de positionnement 160, tel qu'une plaque 160, et d'au moins un insert creux dont la géométrie est complémentaire à celle de la partie destinée à faire saillie de la plaque 160 et qui correspond à une réservation 128 d'un dosseret 100 fini. La matière destinée à former le corps de dosseret 120 est alors coulée entre le support, les 20 flasques et le parement lisse 150. Des protubérances prévues sur l'une des faces internes du support permettent ainsi la formation de la ou des fentes obliques 122, 124 et du dégagement 126. Après solidification de la matière, les flasques, le ou les inserts et le support sont retirés. Le dosseret 100 ainsi fabriqué peut être conditionné pour stockage.

Dans une seconde variante de réalisation du dosseret 100 représentée à la Fig. 4, le parement lisse 150 est recouvert d'une coiffe 152 d'habillage destinée à recouvrir la jonction de deux dosserets 100, 100' contigus. La coiffe 152 est constituée, de préférence, d'une feuille en inox. La coiffe 152 comporte sur sa face non destinée à être exposée une cheville 153 prévue pour prendre ancrage dans le 30 corps de dosseret 120.

La pose d'un dosseret 100 s'opère de la manière suivante. Une ou des pattes de fixation 130, sont fixées contre la partie basse d'un mur M. Des logements Si sont percés à intervalles réguliers dans le sol S. De la colle est déposée contre le dos 104 et l'assise 102 du dosseret 100. Celui-ci est amené verticalement en direction du sol S 5 de manière à permettre à la ou aux pattes de fixation 130 de pénétrer dans leurs fentes respectives 122, 124, alors que le ou les goujons d'ancrage 140 sont emmanchés dans leurs logements SI respectifs. Le montage d'un autre dosseret 100' contigu s'opère de la même manière. Le positionnement de cet autre dosseret 100 se faisant en montant la réservation 128 sur la partie en saillie de la plaque 160.

Un jointoiement est ensuite appliqué au niveau des jonctions entre le dosseret et le mur M, le sol S, ainsi qu'éventuellement au niveau de la jonction de deux dosserets 100, 100' contigus.

Dans une variante de pose représentée à la Fig. 5, la partie basse d'un mur M' est constituée par un soubassement préfabriqué 200 et contre les faces latérales 15 desquelles deux dosserets 100 sont disposés.

Une patte de fixation 130' est interposée entre le soubassement 200 et le mur M. La patte de fixation 130' est ancrée, par l'intermédiaire de dents 131', dans la face supérieure du soubassement 200, pour la fixation des dosserets 100 avec ledit soubassement 200.

La patte de fixation 130' est constituée, à la Fig. 5, d'un profilé en U, dans lequel est disposée la face inférieure du mur M' et dont les deux extrémités libres 132' coopèrent avec les fentes 122 des deux dosserets 100.

Au moins une autre patte de fixation 130" peut être ancrée, par l'intermédiaire d'une dent 13 1", dans une des faces latérales du soubassement 200. L'extrémité libre 25 132" de la patte de fixation 130" coopère avec une fente 124 d'un dosseret 100 pour la fixation dudit dosseret 100 avec le soubassement 200. Un moyen de positionnement 160, telle qu'une plaque 160, 160' est disposé longitudinalement dans le soubassement 200 pour pouvoir positionner un second soubassement 200 dans la continuation du premier.

La fixation du soubassement 200 est assurée par l'intermédiaire d'au moins un goujon d'ancrage 140. Le goujon 140 s'étend verticalement, sa partie en saillie étant destinée à être emmanchée dans un logement SI réalisé à cet effet dans le sol S, par un mouvement descendant dudit soubassement 200 en direction du sol S. il

Claims (16)

REVENDICATIONS

1) Dosseret (100) de protection de la partie basse d'un mur (M M'), ledit dosseret (100) étant destiné à reposer sur le sol (S) et contre ladite partie basse (Mi), comprenant au moins un corps de dosseret (120) en matériau résistant aux chocs et recouvert d'un parement (150) lisse, ledit dosseret (100) étant caractérisé en ce que le 5 corps de dosseret (120) est constitué d'un composite de matières synthétiques non alvéolaire.

2) Dosseret (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une fente (122, 124) oblique formée dans le dos (104) du corps de dosseret (120) et apte à recevoir une patte de fixation (130, 130',130").

3) Dosseret (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la fente (122) est réalisée entre la partie supérieure (112) du corps de dosseret (120) et le parement lisse (150).

4) Dosseret (100) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la patte de fixation (130) est constituée d'une lame métallique formée de deux pans 15 (131, 132) formant un angle obtus entre eux.

5) Dosseret (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'un des pans (131, 132) comporte des trous (133) permettant le passage de moyens de serrage pour la fixation de la patte de fixation (130) contre le mur (M M), l'autre pan (132, 131) étant destiné à coopérer avec la fente (122, 124) pour la fixation du 20 dosseret (100) sur le mur ( M').

6) Dosseret (100) selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que l'un des pans (132, 131) comporte des échancrures (134) dont les largeurs sont identiques aux saillies de ce même pan (132, 131) de manière à pouvoir fabriquer, par découpage et sans perte de matières, un nombre paire de pattes de fixation (130) dans 25 une même bande de métal.

7) Dosseret (100) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de positionnement (160, 160') disposé longitudinalement dans le corps de dosseret (120) et faisant saillie sur une face d'extrémité (114, 114') et apte à être inséré dans une réservation (128) réalisée dans une face d'extrémité (116, 116') d'un autre dosseret (100).

8) Dosseret (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit ou chaque moyen de positionnement (160) est constitué d'une plaque plane.

9) Dosseret (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit ou chaque moyen de positionnement (160') est constitué d'une plaque en équerre.

10) Dosseret (100) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un goujon d'ancrage (140) dont la partie faisant saillie au travers de l'assise (102) du dosseret (100) est destinée à être emmanchée dans un io logement (SI) réalisé dans le sol (S) .

11) Dosseret (100) selon l'un des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le parement lisse (150) épouse intimement les contours extérieurs du corps de dosseret (120).

12) Dosseret (100) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce 15 que le parement lisse (150) est recouvert d'une coiffe (152) d'habillage comportant, sur sa face non destinée à être exposée, au moins une cheville (153) prévue pour prendre ancrage dans le corps de dosseret (120).

13) Dosseret (100) selon l'une des revendications 2 à 12, caractérisé en ce que la patte de fixation (130') est constituée d'un profilé en U, de manière à pouvoir 20 être interposée entre un soubassement préfabriqué (200) et un mur (M) et dont les deux extrémités libres (132') sont destinées à coopérer avec les fentes (122, 124) de deux dosserets (100) disposés en vis-à-vis, de part et d'autre du soubassement (200).

14) Procédé de fabrication d'un dosseret (100) de protection de la partie basse d'un mur (MN, M), le dosseret (100) étant constitué d'un corps de dosseret (120) 25 fabriqué dans une matière résistante aux chocs et recouvert d'un parement lisse (150), caractérisé en ce qu'il consiste à positionner le parement lisse (150) contre un support, dont les faces internes en équerre sont destinées à former l'assise (102) et le dos (104) dudit dosseret (100), et à couler une matière destinée à former le corps de dosseret (120) d'un dosseret (100) entre le support, et le parement lisse (150).

15) Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il consiste à placer au moins un goujon d'ancrage (140) au travers de l'une des faces internes du support avant l'étape de coulage.

16) Procédé selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce qu'il consiste 5 à placer respectivement au moins un moyen de positionnement (160, 160') et au moins un insert creux de géométrie complémentaire à celle de la partie destinée à faire saillie du moyen de positionnement (160, 160'), au travers de flasques du support avant l'étape de coulage.