FR2846295A1 - Crochet deverrouillable sous charge, par une commande manuelle, destine a equiper les ceintures de trapeze pour la voile legere - Google Patents

Abstract

Dispositif de sécurité destiné à équiper les ceintures de trapèze utilisées par les pratiquants de voile légère.L'invention concerne un crochet de trapèze déverrouillable sous charge, permettant au pratiquant dans un geste réflexe naturel, de se libérer instantanément, dès lors qu'il se trouve retenu par son crochet de trapèze, à une partie quelconque du bateau.Le dispositif est constitué d'un crochet (9), soudé sur une platine (8) articulée dans le sens antéro-postérieur autour d'un axe (7), et/ou dans le sens latéral autour d'un axe déterminé par la vis d'un pivot (6).La platine est maintenue en position verrouillée par une commande manuelle (3) (telle qu'un levier ou une cordelette) qui l'empêche de pivoter. Quand le pratiquant exerce une pression sur la commande manuelle (3), il permet le déverrouillage de la platine (8) sur laquelle est fixée le crochet (9). Le reverrouillage intempestif est empêché par un cran d'arrêt (13) qui bloque automatiquement la commande manuelle (3) après l'action de déverrouillage. Pour reverrouiller le dispositif, le pratiquant doit exercer une pression sur un loquet (16) qui libère le cran d'arrêt (13) et la commande manuelle (3).

Description

La présente invention concerne un crochet déverrouillable sous charge par

une commande

manuelle, destiné à équiper les ceintures de trapèze pour la voile légère.

Pour augmenter le couple de rappel de l'équipage, afin de mieux garantir l'assiette d'un dériveur ou d'un catamaran de sport dans du vent fort, les barreurs et équipiers ont recours à la technique 5 dite du trapèze. Equipés d'une ceinture munie d'un crochet, situé au niveau de l'abdomen, ils se suspendent à un câble, fixé sur la partie supérieure du mat, et équipé d'une boucle métallique

permettant d'y fixer le crochet.

En l'absence de tension dans le câble, la boucle s'échappe aisément du crochet, permettant de libérer les équipiers pour effectuer les manoeuvres courantes à bord. Cependant, si, pour une 10 raison ou pour une autre, le câble reste en tension, ou si le crochet s'accroche ailleurs que dans la

boucle, l'équipier peut se trouver coincé dans une situation délicate.

Des accidents, peu fréquents heureusement, mais parfois mortels, se produisent, quel que soit le

niveau des pratiquants concernés.

Ces accidents surviennent lors de dessalages, quand le bateau se retourne et que les équipiers 15 tombent à l'eau. Certains se retrouvent coincés sous le bateau ou les voiles, sans possibilité de

respirer, bloqués par la tension du câble de trapèze qui empêche la libération du crochet.

D'autres, en tombant du bateau, se retrouvent suspendus par le crochet à une corde en tension

dans le bateau. Ce peut être le hale-bas en dériveur, le transfilage du trampoline en catamaran...

Quel que soit le cas de figure, le point commun à ces situations est le temps très court dont 20 dispose le pratiquant pour se libérer, avant d'être coincé sous l'embarcation, dont il contribue

souvent par son propre poids à accélérer le chavirement.

Aujourd'hui, les situations à risque se multiplient, dans la mesure o un nombre croissant d'embarcations, par ailleurs de plus en plus rapides et instables, requièrent l'utilisation du

trapèze pour le barreur comme l'équipier, en solitaire comme en double.

Les accidents récents ont conduit certains clubs de voile à renoncer à utiliser les ceintures de trapèze dans certaines conditions de vent et de mer, pour prévenir les accidents, même si ces

conditions sont précisément celles dans lesquelles cet équipement serait le plus utile...

Les dessins présentés en annexe présentent le dispositif selon l'invention, constitué d'un crochet de ceinture de trapèze, caractérisé en ce qu'un crochet (9) est soudé sur une platine (8) articulée 30 dans le sens antéro-postérieur autour d'un axe (7), et/ou dans le sens latéral autour d'un axe

déterminé par la vis d'un pivot (6).

Il permet au pratiquant, dans un geste réflexe naturel, ne nécessitant pas d'effort physique particulier, de se libérer instantanément, dès lors qu'il se trouve retenu par son crochet de

trapèze, à une partie quelconque du bateau.

-2 Il comporte en effet, selon une première caractéristique, une plaque abdominale (1) sur laquelle est articulée une platine (8) sur laquelle est lui même fixé un crochet (9). Ce crochet (9) permet au pratiquant de s'accrocher à la boucle de trapèze et d'effectuer les manoeuvres classiques imposées par le pilotage du bateau. La platine est maintenue en position verrouillée par un 5 système qui l'empêche de pivoter. En cas de problème amenant le pratiquant à rester coincé, accroché par le crochet (9) à une partie quelconque du bateau, une commande manuelle (3) (telle qu'un levier ou une cordelette) permet de déverrouiller la platine (8) sur laquelle est fixée le crochet (9). Le reverrouillage intempestif est impossible. Reverrouiller demande une action simple du pratiquant sur le levier ou la cordelette(3). 10 Selon des modes particuliers de réalisation: - la platine (8) portant le crochet (9) peut, en position déverrouillée, pivoter de manière latérale - la platine (8) portant le crochet (9) peut, en position déverrouillée, pivoter de manière verticale - la platine (8) portant le crochet (9) peut, en position déverrouillée, combiner rotation latérale 15 et verticale - le système de verrouillage déverrouillage peut être commandé par un levier - le système de verrouillage - déverrouillage peut être commandé par une cordelette Le dessin annexé illustre l'invention: Le dessin annexé représente, de face (figure 1) et en coupe (figure 2), le dispositif de l'invention. 20 Dans la forme de réalisation suivant la figure, un crochet (9) est soudé sur une platine (8), elle même articulée dans le sens antéro-postérieur autour d'un axe (7). L'axe (7) tourillonne dans la tête d'un pivot (6), maintenu par un écrou autofreiné à embase large (12). Ce pivot (6) permet la rotation dans le sens latéral de l'ensemble (6-7-8-9-12) sur la partie plane (2) d'une plaque abdominale (1). L'ensemble platine-crochet (8-9) est maintenu en position verrouillée par les 25 doigts (3') d'un levier (3) qui l'empêchent de pivoter latéralement, et par un talon (2') de la

plaque abdominale (1) qui l'empêche de pivoter dans l'axe antéropostérieur.

Pour provoquer le déverrouillage du crochet (9), lorsque le pratiquant le désire, il suffit d'imprimer au levier (3), un débattement angulaire, dans le sens antéro-postérieur, pour permettre sa rotation autour d'un axe (4). Les doigts (3') du levier (3) libèrent alors la platine (8) 30 qui peut dès lors osciller latéralement. Cette oscillation, lorsque elle atteint 25 , permet à la platine d'échapper du talon (2') de la partie plane (2) de la plaque abdominale (1), et de basculer librement dans le sens antéro-postérieur. En position verrouillée, le levier (3) est maintenu par l'action d'un ressort (10) sur une butée (5) du levier (3). Afin d'éviter que le système ne se revérrouille avant qu'une sollicitation sur le crochet (9) ne provoque l'oscillation de la platine 35 nécessaire à sa libération du talon (2'), dès que le levier (3) a accompli une course angulaire

2846295.

supérieure à 150 vers l'avant, un ergot (15) franchit un cran d'arrêt (13) empêchant le levier (3) de revenir à sa position de verrouillage. Ses deux doigts (3') restent en retrait du plan d'appui de l'ensemble pivotant platine-crochet (8-9), lequel, dès lors, peut tourner librement autour de son

axe (6), à la moindre sollicitation latérale.

C'est par une pression exercée sur un loquet (16) à la base du levier (3) que l'on libère celui ci qui peut alors assurer à nouveau sa fonction de verrou. En effet, durant cette action, un doigt de rappel (18) entraîne l'ergot (15), et le dégage du cran

d'arrêt (13).

La course du loquet (16) autour de son axe (14) est limitée par une petite plaque (17) qui vient en 10 appui sur le levier (3).

La fonction complémentaire de cette petite plaque (17), soudée sur le loquet (16), est d'obstruer

l'espace à l'intérieur du levier (3), afin que rien ne vienne s'y accrocher malencontreusement.

Dans une forme de réalisation non représentée, on s'affranchit de la nécessité du débattement 15 angulaire de 25 pour obtenir le déverrouillage du système.

Dans cette forme de réalisation, le crochet est soudé sur la platine, laquelle est articulée autour de l'axe, et tourillonne à l'intérieur d'une chape soudée sur la partie plane de la plaque abdominale.

Le levier se prolonge par le talon duquel il est solidaire. Ainsi l'ensemble levier-talon pivote autour du même axe. La forme particulière de la platine lui permet de se bloquer sur le talon du 20 levier qui empêche le basculement de l'ensemble platine-crochet, en position verrouillée.

Pour provoquer le déverrouillage du crochet, il faut imprimer au levier, un débattement angulaire d'environ 22 à 250, dans le sens antéropostérieur, pour permettre sa rotation autour de l'axe. Ce mouvement permet au talon du levier, de libérer la platine, et de permettre ainsi son basculement dans le sens vertical. En position verrouillée, le levier est maintenu par l'action du ressort, 25 enroulé sur l'axe.

Le reverrouillage est obtenu par l'action conjointe sur le levier et sur le crochet en l'absence de charge Dans une variante de cette forme de réalisation, le talon peut également libérer la platine par un

mouvement de translation verticale obtenu par l'intermédiaire d'une came montée sur le levier.

Claims (5)

REVENDICATIONS Suivant un premier mode de réalisation: 1) crochet de ceinture de trapèze, caractérisé en ce qu'un crochet (9) est soudé sur une platine (8) articulée dans le sens antéro-postérieur autour d'un axe (7), et/ou dans le sens latéral autour d'un axe déterminé par la vis d'un pivot (6).
1. 2) Crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (1) caractérisé en ce que l'axe

   (7) tourillonne dans la tête du pivot (6), lui même fixé sur la partie plane (2) de la 10 plaque abdominale (1), permettant l'articulation de la platine (8) dans le sens latéral.
2. 3) Crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (2) caractérisé en ce que

   l'ensemble platine-crochet (8-9) est maintenu en position verrouillée dans le sens latéral par les doigts d'un levier (3) maintenus en position par un ressort (10), et par le talon (2') de la partie plane (2) de la plaque abdominale (1) dans le sens antéro15 postérieur.
3. 4) Crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (3) caractérisé en ce que le levier (3) est articulé autour d'un axe (4)

   ) Crochet de ceinture de trapèze suivant les revendications (2; 3; 4) caractérisé en ce

   que le talon (2') de le partie plane (2) de la plaque abdominale (1) permet le 20 pivotement dans l'axe antéro-postérieur de l'ensemble platine-crochet (8-9) dès lors

   que s'opère un pivotement latéral de cet ensemble pour une valeur d'angle de 250.
4. 6) Crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (5) caractérisé en ce qu'un

   ergot (15) franchit un cran d'arrêt (13) et empêche le levier (3) de revenir en position de verrouillage dès lors que ce dernier a basculé vers l'avant sur son axe (4) pour une 25 valeur de 15 .
5. 7) Crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (6) caractérisé en ce que l'action sur un loquet (16) articulé sur un axe (14) , permet de libérer le cran d'arrêt

   (13) et de revérrouiller le levier (3).

   Suivant un second mode de réalisation: 8) crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (1) caractérisé en ce que l'axe (7) est fixé sur la plaque abdominale (2) 9) crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (8) caractérisé en ce que 35 l'ensemble platine-crochet est maintenu en position verrouillée par le talon d'un levier

   articulé autour d'un axe.

   ) crochet de ceinture de trapèze suivant la revendication (9) caractérisé en ce que l'effacement du talon permet le pivotement de l'ensemble platine-crochet, dès lors

   qu'un débattement angulaire d'environ 220 est imprimé au levier.