FR2818622A1

FR2818622A1 - Conteneur souple ferme, son procede de fermeture et installation pour la fermeture de tels conteneurs

Info

Publication number: FR2818622A1
Application number: FR0017057A
Authority: FR
Inventors: Roger Gouspillou
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2000-12-26
Filing date: 2000-12-26
Publication date: 2002-06-28

Abstract

L'invention concerne un conteneur souple de type sac dont les parois périphériques sont rapprochées en un point écarté du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1) pour former, au-delà de l'étranglement (2), en direction du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1), un brin (4) ainsi qu'un procédé et une installation de fermeture d'un tel conteneur. Ce conteneur est caractérisé en ce que le brin (4) est replié sur lui-même, généralement torsadé, et maintenu à l'état replié par un lien (5) adhésif enrubanné autour dudit brin (4) pour former une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.

Description

Conteneur souple fermé, son procédé de fermeture et installation pour la fermeture de tels conteneurs La présente invention concerne un conteneur ou sac du type dit"big bag (marque déposée) ", son procédé de fermeture ainsi que l'installation de fermeture d'un tel conteneur.

Les conteneurs souples dits"big bag (marque déposée)"sont aujourd'hui très largement utilisés pour le stockage de produits divers, alimentaires ou non, se présentant sous forme de produits pulvérulents, de granulés ou autres. L'opération de remplissage de ces conteneurs est généralement réalisée d'une manière automatique. Pour ce faire, les conteneurs sont positionnés sur une goulotte équipée d'une installation de pesage permettant de délivrer, pour chaque conteneur, une quantité de produit déterminée.

Jusqu'à présent, lorsque l'opération de remplissage est terminée, le sac est fermé soit par agrafage, soit par soudure, soit au moyen d'une bague, comme l'illustre le brevet FR-A-2785896. La fermeture par agrafage génère un certain nombre de problèmes. En effet, les conteneurs devant être manipulés, l'agrafe tend, au cours de cette

manipulation, à déchirer les parois du conteneur jouxtant ladite agrafe. Il en résulte des risques de contamination du produit stocké dans ledit conteneur. Par ailleurs, ces conteneurs étant souvent stockés à l'extérieur et donc exposés aux conditions atmosphériques, l'eau peut alors entrer dans ces conteneurs.

La fermeture par soudure présente également certains inconvénients. En particulier, cette liaison est généralement une liaison étanche qui empêche la bulle d'air, contenue dans le conteneur après remplissage, de s'échapper du conteneur. De ce fait, l'encombrement de conteneurs fermés par soudure est beaucoup plus important que celui de conteneurs fermés par tout autre moyen. Cet encombrement important engendre un risque d'explosion des conteneurs lors du gerbage de ces derniers.

Le procédé de fermeture par bague des conteneurs, bien qu'éliminant tout risque de contamination du contenu des conteneurs, n'est pas exploitable industriellement, en raison du coût économique de l'organe de fermeture constitué par ladite bague. Cette bague possède en effet des doigts élastiquement déformables venant se refermer autour du goulot du conteneur. Le coût d'une telle bague limite les possibilités d'exploitation d'un tel dispositif de fermeture.

Un but de la présente invention est donc de proposer un conteneur souple dont la fermeture permet d'assurer le maintien dans des conditions étanches du contenu du sac, de manière à éviter tout risque de contamination de ce dernier sans nuire à l'encombrement de ce sac à l'état fermé, l'organe de fermeture étant de coût réduit.

Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé et une installation de fermeture de conteneur souple simples à mettre en oeuvre et permettant l'obtention d'une fermeture du conteneur sûre, éliminant tout risque de

contamination du contenu du conteneur tout en utilisant un organe de fermeture de faible coût.

Un autre but de la présente invention est de proposer une installation de conception simple et de coût réduit pour la fermeture de conteneurs souples, cette installation pouvant permettre la pose d'organes de fermeture de coût réduit de manière entièrement automatisée.

A cet effet, l'invention a pour objet un conteneur souple du type sac, dit"big bag (marque déposée)", utilisé notamment pour le stockage de produits divers tels que des produits pulvérulents, des granulés ou autres, les parois périphériques du conteneur souple étant rapprochées en un point écarté du bord de l'ouverture du conteneur pour former, au-delà de l'étranglement en direction du bord de l'ouverture du conteneur, un brin, caractérisé en ce que le brin est replié sur lui-même, généralement torsadé, et maintenu à l'état replié par un lien adhésif enrubanné autour dudit brin pour former une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.

Les essais effectués sur de tels sacs fermés montrent que leur manipulation n'entraîne aucun endommagement du conteneur ou de la fermeture, laquelle demeure parfaitement étanche bien que cette fermeture offre la possibilité de chasser l'air contenu à l'intérieur du conteneur.

L'invention a encore pour objet un procédé de fermeture de conteneur souple, du type sac, dit"big bag (marque déposée) ", utilisé notamment pour le stockage de produits divers tels que des produits pulvérulents, des granulés, ou autres, du type dans lequel on rapproche les parois périphériques du conteneur en au moins un point écarté du bord de l'ouverture du conteneur pour former au-delà de l'étranglement en direction de l'ouverture du conteneur, un brin éventuellement torsadé, caractérisé en ce qu'on replie sur lui-même le brin et en ce qu'on maintient le brin à

l'état replié par un lien adhésif enrubanné autour du brin pour former une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.

L'invention a encore pour objet une installation pour la fermeture de conteneurs souples de grande contenance notamment du type précité, en particulier par la mise en oeuvre du procédé de fermeture décrit ci-dessus, ladite installation comportant généralement des moyens de rapprochement des parois périphériques du conteneur en un point écarté du bord de l'ouverture pour former, au-delà de l'étranglement, en direction du bord de l'ouverture du conteneur, un brin, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre essentiellement au moins un organe de préhension du brin, tel qu'une pince, animé d'une part d'un déplacement relatif par rapport à un organe de conformation, tel qu'un anneau ou une bague ménageant un passage traversant autour d'un axe de sorte que l'organe de préhension traverse l'organe de conformation, d'autre part d'un mouvement de rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe de déroulement d'un lien adhésif bobiné d'une machine à enrubanner positionnée au voisinage dudit organe de préhension pour former, en coopération avec le brin du conteneur saisi et l'organe de conformation, un organe moteur de réenroulement du lien adhésif délivré par la machine à enrubanner.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique d'un conteneur souple à l'état fermé dudit conteneur ; la figure 2 représente une vue schématique d'une installation de fermeture d'un conteneur au cours de l'opération de saisie du brin du conteneur ;

la figure 3 représente une vue schématique partielle de l'installation de fermeture d'un conteneur conforme à l'invention dans un autre position de saisie du brin du conteneur ; la figure 4 représente une vue schématique de l'installation de fermeture de conteneur conforme à l'invention en position repliée du brin du conteneur ; la figure 5 représente une vue schématique partielle de l'installation de fermeture de conteneur conforme à l'invention dans une position de pose du lien adhésif ; la figure 6 représente une vue schématique partielle de l'installation conforme à l'invention en position de retour à la position de départ de l'installation ; les figures 7 à 9 représentent des vues schématiques partielles de la machine à enrubanner au cours de son déplacement depuis la position de départ représentée à la figure 7 jusqu'à sa position de fin de pose du lien représentée en figure 9 et la figure 10 représente une vue schématique partielle de dessus du chariot porte organes de préhension et de conformation du brin du conteneur.

Le procédé et l'installation, objets de l'invention, sont destinés à la fermeture de conteneurs 1 souples du type sac, dits"big bag (marque déposée) ", utilisés notamment pour le stockage de produits divers tels que des produits pulvérulents ou granulés ou autres.

De tels conteneurs 1 standards présentent des parois périphériques souples dont le bord 3 libre supérieur délimite une ouverture de forme généralement circulaire. A l'état fermé, le conteneur 1 souple est conforme à la

figure 1. Ainsi, les parois périphériques du conteneur 1 souple sont rapprochées en un point écarté du bord 3 de l'ouverture du conteneur 1 pour former, au-delà de l'étranglement 2, en direction du bord 3 de l'ouverture du conteneur 1, un brin 4. Ce brin 4, replié sur lui-même et généralement torsadé, est maintenu à l'état replié par un lien 5 adhésif enrubanné autour du brin 4 pour former une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.

Le brin 4 peut être torsadé avant repli sur lui-même et/ou après repli sur lui-même. Dans les exemples représentés, le brin 4 destiné à être replié sur lui-même est un brin torsadé sur au moins une partie de sa longueur.

Postérieurement au repli du brin 4 sur lui-même, ce brin 4 est à nouveau torsadé au cours de la pose d'un lien 5 adhésif de maintien à l'état replié du brin 4. Ce lien 5 adhésif est généralement constitué d'une bande adhésive.

Pour permettre la fermeture d'un tel conteneur 1 souple, y compris de manière entièrement automatisée, il est nécessaire, dans un premier temps, de rapprocher les parois périphériques du conteneur 1 en au moins un point écarté du bord 3 de l'ouverture du conteneur 1 pour former, au-delà de l'étranglement 2, en direction de l'ouverture du conteneur 1, un brin 4 éventuellement torsadé.

Généralement, on rapproche les parois périphériques du conteneur 1 souple par torsion desdites parois en au moins un point écarté du bord 3 de l'ouverture du conteneur 1 pour former un étranglement 2 au-delà duquel s'étend, en direction du bord 3 de l'ouverture du conteneur 1, le brin 4 et, éventuellement, on continue la torsion sur au moins une partie de la longueur des parois pour former un brin 4 torsadé. Le fait de torsader le brin 4 permet d'améliorer l'étanchéité de la fermeture obtenue.

A titre d'exemple et de manière en soi connue, pour

rapprocher par torsion les parois périphériques du conteneur 1, on positionne la portion des parois périphériques du conteneur jouxtant l'ouverture du conteneur 1 contre les parois périphériques externes d'une goulotte. Les parois périphériques externes du conteneur sont ainsi maintenues en position par des moyens d'aspiration incorporés dans les parois périphériques de la goulotte. Une telle conception de goulotte est parfaitement connue.

On remplit le conteneur, par l'intermédiaire de la zone de remplissage de la goulotte, de produits devant être stockés dans ledit conteneur. Là encore, l'installation de remplissage peut être une installation parfaitement classique. Puis on anime la goulotte d'une part d'un mouvement de rotation autour d'un axe parallèle à l'axe longitudinal du conteneur, d'autre part d'un mouvement de translation dans le sens d'un éloignement de la goulotte du conteneur pour former la torsade sur une longueur appropriée. Grâce à ces déplacements de la goulotte, on obtient sur le conteneur un brin 4 torsadé. Une fois cette opération de rapprochement des parois périphériques du conteneur 1 souple terminée, on replie sur lui-même le brin 4 formé. Il est à noter que l'opération de rapprochement des parois périphériques du conteneur 1 souple en vue de la formation d'un brin 4 torsadé ou non aurait pu également s'effectuer manuellement.

Pour permettre ensuite l'opération de repli du brin 4 sur lui-même, on saisit le brin 4 en une zone écartée de son extrémité libre et de la base de l'étranglement 2 du conteneur 1, comme l'illustre la figure 3.

On anime ce brin 4 et un organe 9 de conformation, tel qu'un anneau, une bague ou similaire, ménageant un passage traversant organisé autour d'un axe XX' (figure 3) d'un déplacement relatif pour faire pénétrer le brin 4 à l'intérieur du passage en le contraignant à se replier sur

lui-même lors de son introduction et on poursuit le déplacement jusqu'à ce qu'au moins une partie de la boucle formée par le brin 4 repliée s'étende au-delà de l'organe 9 de conformation, comme l'illustre la figure 4. Dans cette position, la base de la boucle formée par le brin 4 replié est maintenue à l'intérieur de l'organe 9 de conformation.

Pour permettre alors le maintien du brin 4 à l'état replié, on enrubanne un lien 5 adhésif autour du brin 4 replié.

Pour permettre l'enrubannage du lien 5 adhésif autour du brin 4, on entraîne en rotation le brin 4 replié pour former un brin moteur de réenroulement du lien 5 adhésif issu généralement d'une bobine 6 de lien 5 montée de préférence sur l'axe 7 de déroulement d'une machine 8 à enrubanner. Le détail de la réalisation de cette machine à enrubanner est représenté aux figures 7 à 9.

L'entraînement en rotation du brin 4 replié constitutif de la boucle pour former un brin 4 rotatif moteur de réenroulement du lien 5 adhésif autour de la boucle, peut s'effectuer parallèlement ou postérieurement à l'application, de préférence au voisinage de la base de la boucle, du lien 5 adhésif issu de la bobine 6 de lien portée par l'axe 7 de déroulement de la machine 8 à enrubanner.

Dans les exemples représentés, l'organe 10 de préhension est constitué d'une pince à deux branches 11. Cette pince permet ainsi, après rapprochement des parois du conteneur, de saisir le brin 4 du conteneur de manière telle que les branches 11 se referment autour du brin 4 comme l'illustre la figure 3, puis on anime cette pince 10 et l'organe 9 de conformation d'un déplacement relatif de telle sorte que la pince 10 qui, au cours de son mouvement aller, a traversé cet organe 9 de conformation pour venir saisir le brin 4, contraint, au cours de son mouvement retour à travers l'organe 9 de conformation, le brin 4 à pénétrer dans le passage traversant de l'organe 9 de conformation pour se

replier sur lui-même, comme l'illustre la figure 4. On note qu'au cours de ce déplacement retour, la pince 10 fait saillie au-delà de l'organe 9 de conformation. Ainsi, seule la base de la boucle formée par le brin 4 replié demeure à l'intérieur de l'organe 9 de conformation.

On entraîne ensuite en rotation la pince 10 pour provoquer, après application du lien 5 adhésif en un point du brin 4 replié situé en dehors de la zone saisie par la pince 10, un enroulement automatique du lien 5 adhésif autour du brin 4 replié. Cette étape est plus particulièrement représentée à la figure 5. On commande ensuite, après séparation par découpe du lien 5 de la bobine 6 de lien 5, l'ouverture de la pince 10 pour libérer le conteneur. Ce conteneur est en général porté par un convoyeur pour permettre son évacuation automatique.

L'installation pour la mise en oeuvre de ce procédé nécessite donc au moins un organe 10 de préhension du brin 4 tel qu'une pince, animé d'une part d'un déplacement relatif par rapport à l'organe 9 de conformation tel qu'un anneau ou une bague ménageant un passage traversant autour d'un axe, de sorte que l'organe 10 de préhension traverse l'organe 9 de conformation, d'autre part, d'un mouvement de rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe 7 de déroulement de lien 5 adhésif bobiné d'une machine 8 à enrubanner, positionnée au voisinage de l'organe 10 de préhension pour former, en coopération avec le brin 4 de conteneur 1 saisi et l'organe 9 de conformation, un organe moteur de réenroulement du lien 5 adhésif délivré par la machine 8 à enrubanner.

Dans les exemples représentés, l'organe 9 de conformation est monté sur un chariot 12 déplaçeable en X, Y au moyen de deux vérins 20 et 21. Cet organe 9 de conformation est ici constitué par un anneau stationnaire ménageant un passage traversant autour d'un axe XX'parallèle à l'axe longitudinal de l'organe 10 de préhension ou encore à l'axe

de rotation de cet organe 10. Le chariot 12 porte également l'organe 10 de préhension telle qu'une pince à deux branches 11. Cet organe 10 de préhension est animé sur ledit chariot d'une part, d'un mouvement alternatif pour au cours de son mouvement aller faire saillie et s'étendre audelà de l'organe 9 de conformation comme le montre la figure 2, et au cours de son mouvement retour s'étendre endeçà de l'organe 9 de conformation comme le montre la figure 4, et d'autre part, d'un mouvement rotatif comme l'illustre la figure 5 pour entraîner en rotation le brin 4 saisi.

Pour obtenir, à partir d'un tel organe 10 de préhension, l'ensemble des mouvements décrit ci-dessus, cet organe 10 de préhension est de préférence constitué d'une pince à deux branches 11. Les branches 11 de la pince sont logées à l'intérieur d'un corps 13 tubulaire rotatif et entraîné en rotation au moyen d'un vérin représenté en 16 aux figures.

Ce corps 13 tubulaire renferme deux vérins 14,15 coaxiaux.

Le premier vérin 14 déplace les branches 11 de la pince à l'encontre d'un axe stationnaire, (non représenté) disposé à l'extrémité du corps 13 pour contraindre, lors de l'extension du vérin 14, les branches 11 des pinces à s'ouvrir. La fermeture des branches 11 de la pince est à l'inverse obtenue lors de la rétraction du vérin 14 qui contraint les branches 11 de la pince à venir en appui contre les parois 13 du corps tubulaire contraignant alors ces dernières à se refermer.

Le second vérin 15 assure quant à lui, lors de son extension, le déplacement des branches 11 de la pince à travers l'organe 9 de conformation du brin 4 du conteneur de manière à pouvoir saisir le brin 4 du conteneur. A l'inverse, lors de la rétraction de ce vérin 15, les branches Il de la pince sont à nouveau déplacées à travers l'organe 9 de conformation en entraînant le brin 4 du conteneur à travers ledit organe 9 de conformation pour contraindre ce brin 4 à se replier sur lui-même. Il est à

noter que le chariot 12, qui porte d'une part l'organe 9 de conformation, d'autre part l'organe 10 de préhension, est déplacé au moyen d'une part d'un vérin représenté en 20 aux figures, permettant l'éloignement ou le rapprochement du chariot 12 du brin 4 du conteneur, d'autre part, au moyen d'un vérin 21 permettant un déplacement monte et baisse du chariot 12. Ce déplacement monte et baisse permet, après saisie du brin 4 par les branches 11 de la pince, cette saisie s'opérant généralement au voisinage de la base de l'étranglement 2 formé sur le brin 4 comme l'illustre la figure 2, de déplacer le chariot dans le sens d'un relevage, tout en maintenant le brin 4 saisi par les branches 11 de la pince. Ce relevage s'opère sur une distance D qui est fonction du déplacement ultérieur de la pince à travers l'organe 9 de conformation. Ce déplacement d'une distance D de la pince le long du brin 4 permet de garantir un repli optimal du brin 4 sur lui-même. Ce relevage a donc pour fonction de fournir au niveau du brin 4 une aisance suffisante pour permettre ultérieurement le repli du brin 4 sur lui-même. Ainsi, comme l'illustrent les figures 3 et 4, une fois le point de saisie du brin 4 défini, le chariot 12 est abaissé pour permettre ensuite l'entraînement en déplacement du brin 4 en direction de l'intérieur de l'organe 9 de conformation.

Le détail de la machine 8 à enrubanner, représentée de manière schématique à la figure 5, est représenté aux figures 7 à 9. Cette machine 8 à enrubanner est constituée de manière classique d'un axe 7 de déroulement d'une bobine 6 de lien 5 adhésif et de moyens de guidage du lien 5 comportant au moins un organe 17 presseur, de préférence rotatif, d'application du lien 5 contre le brin 4 du conteneur 1. Dans les exemples représentés, cet organe 17 presseur est constitué de deux rouleaux libres en rotation et montés sur ressort, ces rouleaux servant à appliquer le lien 5 issu de la bobine 6 de lien contre le brin 4 du conteneur représenté de manière schématique à la figure 7.

Cette machine 8 à enrubanner comporte encore un organe 18 de découpe du lien 5. Cet organe 18, de préférence escamotable, est constitué par un couteau animé d'un déplacement de va-et-vient comme l'illustrent les figures 7 à 9. Ce couteau vient séparer le lien 5 déposé sur le brin 4 du conteneur du reste de la bobine 6 de lien, après que ce lien 5 ait été enroulé un certain nombre de fois autour du brin 4.

La machine 8 à enrubanner est montée sur un chariot 19 mobile de manière à maintenir l'axe 7 de déroulement de l'enrubanneuse 8 parallèle à l'axe de rotation de l'organe 10 de préhension.

Les déplacements de cette machine 8 à enrubanner sont plus particulièrement représentés aux figures 7 à 9. Ainsi, la machine 8 à enrubanner est amenée au voisinage du brin 4 replié sur lui-même, de manière tangentielle à ce dernier, pour appliquer le lien 5 sur la partie du brin 4 disposée entre la partie maintenue dans le passage traversant de l'organe 9 de conformation et la partie saisie par les branches 11 de la pince. Le lien 5 adhésif vient donc s'appliquer sensiblement tangentiellement au brin 4. Le chariot 19 portant la bobine 6 poursuit son déplacement tandis que le brin 4 est entraîné en rotation, de telle sorte que le brin 4 constitue alors un axe de réenroulement moteur qui provoque, par traction sur le lien 5, un déroulement de ce lien 5 de la bobine 6 et un réenroulement de ce lien 5 autour du brin 4.

L'application du lien 5 sur le brin 4 est réalisée de manière parfaite grâce à la présence des organes presseurs 17. Lorsque le nombre de tours de l'adhésif 5 autour du brin 4 est suffisant, la machine 8 à enrubanner poursuit son déplacement pour permettre le déroulement d'une portion supplémentaire de lien 5 adhésif et faciliter la rupture du lien 5 au moyen de l'organe de coupe 18 constitué d'une lame, comme le montre la figure 8.

Le brin 4 entraîné en rotation peut alors être relâché, notamment par commande de l'ouverture des branches 11 de la pince, pour permettre l'évacuation ultérieure du conteneur fermé en direction de sa zone de stockage.

L'installation et le procédé décrits ci-dessus permettent ainsi la pose d'un lien adhésif de manière entièrement automatisée pour obtenir un sac fermé conformément à celui représenté à la figure 1. Il en résulte un conteneur souple dont la fermeture, bien que suffisamment étanche pour permettre le stockage dudit conteneur à l'extérieur, permet malgré tout l'évacuation de l'air contenu dans ledit conteneur et offre une bonne résistance aux manipulations ultérieures de ce conteneur.

1 conteneur 2 étranglement 3 bord de l'ouverture 4 brin 5 lien adhésif 6 bobine 7 axe de déroulement 8 machine à enrubanner 9 organe de conformation 10 pince 11 branches 12 chariot de 9 13 corps tubulaire 14 vérin 15 vérin 16 vérin rotatif 17 organe presseur 18 lame découpe 19 chariot 20 vérin va-et-vient du chariot 12 21 vérin monte et baisse du chariot 12

Claims

REVENDICATIONS 1. Conteneur (1) souple du type sac, dit"big bag (marque déposée) ", utilisé notamment pour le stockage de produits divers tels que des produits pulvérulents, des granulés ou autres, les parois périphériques du conteneur (1) souple étant rapprochées en un point écarté du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1) pour former, au-delà de l'étranglement (2), en direction du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1), un brin (4), caractérisé en ce que le brin (4) est replié sur lui-même, généralement torsadé, et maintenu à l'état replié par un lien (5) adhésif enrubanné autour dudit brin (4) pour former une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.
2. Conteneur (1) souple selon la revendication 1, caractérisé en ce que le brin (4) destiné à être replié sur lui-même est un brin torsadé sur au moins une partie de sa longueur.
3. Conteneur (1) souple selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le lien (5) adhésif est constitué d'une bande adhésive.
4. Procédé de fermeture de conteneurs (1) souples du type sac, dits"big bag (marque déposée)", utilisés notamment pour le stockage de produits divers tels que des produits pulvérulents, des granulés, ou autres, du type dans lequel on rapproche les parois périphériques du conteneur (1) en au moins un point écarté du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1) pour former, au-delà de l'étranglement (2), en direction de l'ouverture du conteneur (1), un brin (4) éventuellement torsadé, caractérisé en ce qu'on replie sur lui-même le brin (4), et en ce qu'on maintient le brin (4) à l'état replié par un lien (5) adhésif enrubanné autour du brin (4) pour former

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une ligature d'assemblage autour des deux brins ainsi constitués.
5. Procédé de fermeture selon la revendication 4, caractérisé en ce que, pour l'enrubannage du lien (5) adhésif autour dudit brin (4), on entraîne en rotation le brin (4) replié pour former un brin moteur de réenroulement du lien (5) adhésif issu généralement d'une bobine (6) de lien (5) montée, de préférence, sur l'axe (7) de déroulement d'une machine (8) à enrubanner.
6. Procédé de fermeture selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'on rapproche les parois périphériques du conteneur souple par torsion desdites parois en au moins un point écarté du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1) pour former, au-delà de l'étranglement (2), en direction du bord (3) de l'ouverture du conteneur, un brin (4) et en ce qu'éventuellement, on continue la torsion sur au moins une partie de la longueur des parois pour former un brin (4) torsadé.
7. Procédé de fermeture selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que, pour replier le brin (4) sur luimême, on saisit le brin (4) en une zone écartée de son extrémité libre et de la base de l'étranglement (2) du conteneur (1), on anime ce brin (4) et un organe (9) de conformation, tel qu'un anneau, une bague ou similaire, ménageant un passage traversant organisé autour d'un axe, d'un déplacement pour faire pénétrer le brin (4) à l'intérieur dudit passage en le contraignant à se replier sur lui-même lors de son introduction, en ce qu'on poursuit le déplacement jusqu'à ce qu'au moins une partie de la boucle formée par le brin (4) replié s'étende au-delà dudit organe (9) de conformation, en ce qu'on applique, de préférence au voisinage de la base de la boucle maintenue dans le passage traversant de l'organe (9) de conformation,

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un lien (5) adhésif issu d'une bobine (6) de lien (5), en ce qu'on entraîne, parallèlement ou postérieurement, en rotation le brin (4) replié constitutif de la boucle pour former un brin rotatif moteur de réenroulement du lien (5) adhésif autour de la boucle ainsi formée.
8. Procédé de fermeture selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce qu'après rapprochement des parois du conteneur (1), on saisit le brin (4) du conteneur (1) au moyen d'une pince (10) dont les branches (11) se referment autour du brin (4), en ce qu'on anime la pince (10) et un organe (9) de conformation, tel qu'un anneau ménageant un passage traversant autour d'un axe, d'un déplacement relatif de telle sorte que la pince (10) traverse l'organe (9) de conformation et fasse saillie au-delà de ce dernier, en ce qu'on entraîne en rotation la pince (10) pour provoquer, après application d'un lien (5) adhésif issu d'une bobine (6) de lien (5) en un point du brin (4) replié situé en dehors de la zone saisie par la pince (10), un enroulement automatique du lien (5) adhésif autour du brin (4) replié, et en ce qu'on commande, après séparation du lien (5) de la bobine (6) de lien (5), l'ouverture de la pince (10) pour libérer le conteneur (1).
9. Installation pour la fermeture de conteneurs (1) souples de grande contenance conformes notamment aux revendications 1 à 3, en particulier par la mise en oeuvre d'un procédé de fermeture conforme à l'une des revendications 4 à 8, ladite installation comportant généralement des moyens de rapprochement des parois périphériques du conteneur (1) en un point écarté du bord (3) de l'ouverture du conteneur (1) pour former, au-delà de l'étranglement (2), en direction du bord (3) de l'ouverture du conteneur, un brin (4), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre essentiellement au moins un organe (10) de préhension du brin (4), tel qu'une pince, animé d'une part d'un déplacement relatif par rapport à un organe (9) de

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conformation, tel qu'un anneau ou une bague, ménageant un passage traversant autour d'un axe, de sorte que l'organe (10) de préhension traverse l'organe (9) de conformation, d'autre part d'un mouvement de rotation autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe (7) de déroulement d'un lien (5) adhésif bobiné d'une machine (8) à enrubanner positionnée au voisinage dudit organe (10) de préhension pour former, en coopération avec le brin (4) de conteneur (1) saisi et l'organe (9) de conformation, un organe moteur de réenroulement du lien (5) adhésif délivré par la machine (8) à enrubanner.
10. Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'organe (9) de conformation est monté sur un chariot (12) déplaçeable en X, Y, ce chariot (12) portant l'organe (10) de préhension, tel qu'une pince à deux branches (11), animé sur ledit chariot (12) d'une part d'un mouvement alternatif pour, au cours de son mouvement aller, faire saillie à travers, et s'étendre audelà dudit organe (9) de conformation de manière à pouvoir saisir le brin (4) du conteneur et, au cours de son mouvement retour, retraverser l'organe (9) de conformation pour contraindre le brin (4) saisi à se replier sur luimême, d'autre part d'un mouvement rotatif pour entraîner en rotation le brin (4) saisi et replié.
11. Installation selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisée en ce que l'organe (10) de préhension est une pince à deux branches (11), les branches (11) de la pince étant logées à l'intérieur d'un corps (13) tubulaire rotatif renfermant deux vérins (14,15) coaxiaux, le premier vérin (14) déplaçant les branches (11) de la pince à l'encontre d'un axe stationnaire disposé à l'extrémité du corps (13) pour contraindre, lors de l'extension du vérin (14), les branches (11) des pinces à s'ouvrir, le second vérin (15) assurant, lors de son extension, le déplacement des branches (11) de la pince à travers l'organe (9) de conformation du brin (4) du conteneur.

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12. Installation selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisée en ce que la machine (8) à enrubanner est constituée d'un axe (7) de déroulement d'une bobine (6) de lien (5) adhésif, de moyens de guidage du lien (5) comportant au moins un organe (17) presseur, de préférence rotatif, d'application du lien (5) contre le brin (4) du conteneur (1), d'un organe (18), de préférence escamotable, de séparation du lien (5) déroulé de la bobine (6) de lien (5), cette machine (8) à enrubanner étant montée sur un chariot (19) mobile de manière à maintenir l'axe (7) de déroulement de l'enrubanneuse (8) parallèle à l'axe de rotation de l'organe (10) de préhension.