FR2803858A1 - Metier-chaine equipe d'une transmission sommatrice - Google Patents

Abstract

Dans ledit métier-chaîne (1), un capteur (7) détecte les vitesse et position angulaires d'un arbre principal (6). Un moteur électrique (12), assurant l'entraînement, est commandé par un dispositif (14) comprenant une entrée (17) des signaux du capteur, une mémoire (15) pour au moins une courbe de mouvement, et un étage de synchronisation (18) maintenant la concordance temporelle entre ladite courbe et un instant de commutation.

Description

METIER-CHAINE EQUIPE D'UNE TRANSMISSION SOMMATRICE

La présente invention se rapporte à un métier-chaîne

équipé d'une transmission sommatrice pour provoquer un déca-

lage de barre à passettes, dans laquelle au moins un élément

sommateur est mis en action par un excentrique respective-

ment entraîné de 180 , à l'aide d'accouplements commutables, par un arbre d'entraînement dont la vitesse angulaire moyenne dépend de celle de l'arbre principal et est réduite, de préférence, approximativement jusqu'à zéro à des instants

de commutation.

Des métiers-chaîne de ce genre sont commercialisés.

L'agencement structurel de base ressort du brevet DE-C2-31 17 683. Pour que les accouplements s'enclenchent de manière

sure et que les pieces (excentrlque, Dieile et pleces siml-

laires), devant être mises en mouvement à partir de la condition d'arrêt, ne soient pas exposées à de trop grandes forces d'accélération, l'arbre d'entraînement est mené par l'arbre principal du métier-chaîne, par l'intermédiaire de ce qu'on appelle une "transmission pas à pas" qui réduit tout d'abord la vitesse angulaire dudit arbre d'entraînement jusqu'à ce qu'elle atteigne approximativement la valeur zéro à l'instant de la commutation, et accroît ensuite de nouveau progressivement ladite vitesse. La transmission pas à pas est d'un type de réalisation relativement encombrant et

requiert des pièces fabriquées avec une très grande préci-

sion, c'est-à-dire onéreuses. Un inconvénient supplémentaire

consiste en ce qu'un réglage mutuel du temps d'immobilisa-

tion de la transmission pas à pas et des groupes sommateurs

est complexe, et doit s'opérer mécaniquement.

L'invention a pour objet de fournir un métier-chaîne du type décrit en introduction, qui soit d'un agencement

structurel plus simple.

Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait qu'un capteur détecte la vitesse angulaire et la position angulaire de l'arbre principal, et délivre des

signaux de détection correspondants; par le fait que l'en-

traînement a lieu par l'intermédiaire d'un moteur électri-

que; et par le fait qu'il est prévu un dispositif de com- mande du moteur, comprenant une entrée affectée aux signaux de détection, une mémoire affectée à au moins une courbe de mouvement qui est sélectionnée pour former des signaux de commande en fonction de la position angulaire de l'arbre

principal, et présente au moins un segment à vitesse angu-

laire réduite, ainsi qu'un étage de synchronisation mainte-

nant le segment précité en concordance temporelle avec

l'instant de commutation.

Dans cette structure, on abandonne la voie, jusqu'à présent classique, consistant à mener mécaniquement l'arbre d'entraînement de la transmission sommatrice à partir de

l'arbre principal; et l'on utilise, à la place, un servomo-

teur qui ne demeure plus relié, audit arbre principal, que

par un trajet parcouru par des signaux et exploité pour in-

troduire, de manière simple, les processus moteurs souhaités pour la commutation. A cet effet, une courbe de mouvement mémorisée est explorée, après quoi l'on s'y conforme. L'on obtient ainsi le "temps d'immobilisation" de manière très simple, moyennant un faible encombrement et un maniement

simple à l'extrême lors de son réglage.

Il est alors propice que des moyens soient prévus, dans le dispositif de commande du moteur, pour faire varier la courbe de mouvement. Cela permet de prendre en compte des

accélérations et ralentissements différents, du type se pro-

duisant lorsque l'arbre d'entraînement de la transmission sommatrice est mis en fonction avec des vitesses angulaires différentes.

En outre, il est recommandé de prévoir, sur le cap-

teur, des moyens pour régler le segment à vitesse angulaire

réduite vis-à-vis de l'instant de commutation. Ces disposi-

tions peuvent être utilisées pour la synchronisation de

l'arrêt de l'arbre d'entraînement de la transmission somma-

trice avec l'instant de commutation, ainsi que pour le ré-

glage précis d'une assignation mutuelle optimale.

Dans une forme de réalisation préférentielle, il est fait en sorte que l'embrayage comprenne au moins une rainure pratiquée dans un arbre d'entraînement mené par le moteur électrique, et au moins un cliquet qui pénètre dans ladite

rainure à l'instant de commutation, peut pivoter sur l'ex-

centrique autour d'un point de rotation, et peut être sou-

levé hors de ladite rainure après une course respective de

1800. Précisément lorsqu'on utilise un cliquet, il est es-

sentiel que la rainure soit déplacée très lentement en re-

gard dudit cliquet à l'instant de commutation.

Dans une forme de réalisation très simple, la trans-

mission sommatrice est de préférence composée d'un disque de

spécularité et d'un élément sommateur. Le disque de spécula-

rité commande l'insertion traditionnelle par-dessus et par-

dessous. L'élément sommateur décale cette commande d'un es-

pacement préétabli entre aiguilles. En présence d'un élément sommateur d'un pas d'aiguilles enclenché à raison d'un tour complet sur deux de l'arbre principal, l'on obtient par exemple un article qui est pour l'essentiel constitué de

franges, mais est cependant indémaillable.

Cela montre également que les organes sommateurs peu-

vent être combinés non seulement avec leurs homologues, mais aussi avec d'autres éléments produisant des motifs, tels

qu'un disque de spécularité.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels:

la figure 1 est un schéma de montage d'un métier-

chaine conforme à l'invention; la figure 2 représente un exemple de réalisation d'une courbe de mouvement; la figure 3 est une illustration fragmentaire, en perspective, d'une forme de réalisation modifiée d'une

transmission sommatrice utilisable conformément à l'inven-

tion; et

la figure 4 montre le réglage d'une excentrique asso-

cié à une bielle.

Sur la figure 1, un métier-chaîne 1 présente une

barre à passettes 2 animée d'un mouvement dans l'une des di-

rections à l'aide d'une transmission sommatrice 3, puis d'un mouvement rétrograde à l'aide d'un ressort 4, comme cela est évoqué par une flèche 5 à double tête. Le métier-chaine 1 possède, en outre, un arbre principal 6 auquel est associé

un capteur 7 qui délivre des signaux de détection se présen-

tant comme la vitesse angulaire et la position angulaire

dudit arbre 6. Des capteurs de ce genre sont connus par eux-

mêmes; ils fonctionnent, par exemple, par balayage de bar-

res de codage.

La transmission sommatrice 3 comporte un disque de spécularité 8 dont le pourtour détermine le remplacement de

la barre à passettes 2, nécessaire pour un ou plusieurs cy-

cle(s) de travail. En conséquence, la vitesse angulaire du disque 8 est égale à celle de l'arbre principal 6, ou à une fraction entière de cette dernière, et est engendrée par

l'intermédiaire d'un sélecteur, par un dispositif de cou-

plage 9 classique revêtant, par exemple, la forme d'une

liaison mécanique.

La transmission sommatrice 3 possède, par ailleurs, un élément sommateur 10 évoqué schématiquement, qui peut

être mis en action à l'aide d'un embrayage 11 et déplace en-

suite la barre à passettes 2 d'un nombre préétabli de pas d'aiguilles. Cela est obtenu grâce au fait qu'un moteur

électrique 12 mène un arbre d'entraînement non illustré re-

lié, à l'instant de la commutation, à un excentrique auquel

une rotation de 180 est imprimée et qui, par l'intermé-

diaire d'une bielle, met alors en action un élément de dé-

placement (cf. DE-C2-31 17 683).

L'essentiel réside dans le fait que la vitesse angu-

laire n du moteur électrique 12 est non pas constante, mais

est réduite jusqu'à avoisiner zéro à l'instant de commuta-

tion considéré. Il en résulte une courbe de mouvement 13 (exprimant la vitesse angulaire n du moteur 12 vis-à-vis d'une position angulaire a de l'arbre principal 6), telle qu'illustrée sur la figure 2.-Ladite courbe présente un seg- ment R à vitesse angulaire réduite. Le minimum de ladite

courbe 13 doit optimalement coïncider avec l'instant de com-

mutation S. Un dispositif de commande 14 comporte une mémoire 15 affectée à plusieurs de ces courbes de mouvement 13. La courbe 13 respectivement souhaitée peut être sélectionnée ou

modifiée par l'intermédiaire d'une entrée 16.

Les signaux de détection sont délivrés, par l'inter-

médiaire d'une entrée 17, à un étage de synchronisation 18

qui, d'une part, actionne l'embrayage 11 à l'instant de com-

mutation S, au moyen d'un conducteur 19, et qui explore

d'autre part la courbe de mouvement 13 à l'aide d'un calcu-

lateur 20, en fonction de la position angulaire a de l'arbre

principal 6. Les valeurs ainsi établies de la vitesse angu-

laire du moteur électrique 12 sont converties, dans un cir-

cuit de sortie 21, en des signaux de commande destinés audit

moteur 12. Les signaux de commande sont appliqués, par l'in-

termédiaire d'un conducteur 22, au moteur 12 dont la posi-

tion réelle est signalée au circuit de sortie 21 par le biais d'un conducteur supplémentaire 23, ce qui procure un

circuit régulateur de la position respective du moteur élec-

trique 12.

La position et la forme de la courbe de mouvement 13 doivent préférentiellement être choisies, en fonction de la vitesse angulaire moyenne du moteur électrique 12, de façon telle qu'il en résulte non seulement une vitesse angulaire

proche de zéro, à l'instant de commutation S; mais égale-

ment que le ralentissement précédent, et l'accélération consécutive, soient adaptés à la masse et à la vitesse des

pièces mises en mouvement. Le réglage du temps d'immobilisa-

tion a lieu par simple réglage sur le capteur 7.

Sur la figure 3, des références numériques augmentées de "100" désignent des pièces correspondantes. Une barre à passettes 102 est actionnée, par l'intermédiaire d'un levier

coudé 130, par un coulisseau 131 dont la position est déter-

minée par la coopération d'un certain nombre d'organes som- mateurs 132. Ces organes sommateurs sont mis en action par

des bielles 133 qui, à l'aide d'excentriques 134, sont pous-

sées dans la rangée desdits organes 132 ou sont éloignées de

ladite rangée. Les excentriques 134 sont, à chaque fois, en-

traînés de 180 par l'intermédiaire d'un embrayage respectif

dans lequel un cliquet 138, monté à pivotement sur l'excen-

trique 134, pénètre dans une rainure d'un arbre d'entraîne-

ment 135. Ledit arbre 135 est relié, par concordance de for-

mes, à une roue dentée entraînée par une roue menante 136 fixée sur un arbre menant 137. Ledit arbre 137 est entraîné

par un moteur électrique 112. Ce moteur électrique est ac-

tivé d'une manière analogue à celle du moteur électrique 12

de la figure 1.

Dans la forme de réalisation de la figure 1, le dis-

que de spécularité 8 est conçu pour former deux rangs de franges. La barre à passettes est ensuite décalée d'un pas d'aiguilles, à l'aide de l'élément sommateur 10. Cela est suivi de deux rangs de franges supplémentaires, auxquels succède un rappel de la barre à passettes. L'on obtient, de la sorte, un article qui est pour l'essentiel constitué de franges, et est indémaillable. Dans ce mode opératoire, on utilise un seul et unique élément sommateur 10 déclenchant une commutation de l'embrayage 11 à raison d'un tour complet sur deux de l'arbre principal 6. De façon correspondante, une diminution de la vitesse angulaire du moteur électrique 12 n'a également lieu qu'à raison d'un tour complet sur deux

dudit arbre principal.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au métier-chaîne décrit et représenté, sans

sortir du cadre de l'invention.

Claims (5)

-R E V E N D I C A T I ONS-

1. Métier-chaîne équipé d'une transmission sommatrice

pour provoquer un décalage de barre à passettes, dans la-

quelle au moins un élément sommateur est mis en action par un excentrique respectivement entraîné de 180 , à l'aide d'accouplements commutables, par un arbre d'entraînement dont la vitesse angulaire moyenne dépend de celle de l'arbre principal et est réduite, de préférence, approximativement

jusqu'à zéro à des instants de commutation, métier caracté-

risé par le fait qu'un capteur (7) détecte la vitesse angu-

laire et la position angulaire de l'arbre principal (6), et délivre des signaux de détection correspondants; par le

fait que l'entraînement a lieu par l'intermédiaire d'un mo-

teur électrique (12; 112); et par le fait qu'il est prévu un dispositif (14) de commande du moteur, comprenant une entrée (17) affectée aux signaux de détection, une mémoire (15) affectée à au moins une courbe de mouvement (13) qui est sélectionnée pour former des signaux de commande en fonction de la position angulaire de l'arbre principal (6),

et présente au moins un segment (R) à vitesse angulaire ré-

duite, ainsi qu'un étage de synchronisation (18) maintenant le segment précité en concordance temporelle avec l'instant

de commutation.

2. Métier-chaîne selon la revendication 1, caracté-

risé par le fait que des moyens sont prévus, dans le dispo-

sitif (14) de commande du moteur, pour faire varier la

courbe de mouvement (13).

3. Métier-chaîne selon la revendication 1 ou 2, ca-

ractérisé par le fait que des moyens sont prévus, sur le capteur (7), pour régler le segment (R) à vitesse angulaire

réduite vis-à-vis de l'instant de commutation (S).

4. Métier-chaîne selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 3, caractérisé par le fait que l'embrayage com-

prend au moins une rainure pratiquée dans un arbre d'entrai-

nement (135) mené par le moteur électrique, et au moins un cliquet (138) qui pénètre dans ladite rainure à l'instant de commutation (S), peut pivoter sur l'excentrique (134) autour d'un point de rotation, et peut être soulevé hors de ladite

rainure après une course respective de 180 .

5. Métier-chaine selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 4, caractérisé par le fait que la transmission sommatrice (3) est composée d'un disque de spécularité (8)

et d'un élément sommateur (10).